L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[domi2309]

La route depuis Trêves avait été bien longue, toutefois Domi ne voulait rater le dernier au revoir.
C'est fourbu et déconfit par la nouvelle que Domi arriva face à la basilique Sainte Titus, il y avait déjà grand monde.
Revetu de son habit d'Aspirant Lieutenant de la Garde il se dirigea discrêtement vers son Vidâme.
Il se positionna non loin et se recueillit car la prêche avait débuté.
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[/url] En le Très haut nous croyons.

[Ellesya]

La jeune Préfète hâta le pas lorsque les cloches de la basilique résonnèrent dans l'air romain. Elle se remémorait sa première entrevue avec le défunt peu après sa nomination à Tours, les projets qui ne verraient pas le jour et la respectueuse sympathie qu'elle avait éprouvé dès leur rencontre.
Normalement son propre déménagement aurait du correspondre avec une intégration dans les services de l'archevêché sous l'égide du Cardinal alors que parallèlement, celui-ci intégrait la Maison de la Louveterie comme vassal et chapelain. Mais la seigneurie de Fondettes n'aurait de nouveau pas le temps de connaître son nouveau maître...

L'Eglise perdait une grande figure, mais Tours et la Louveterie aussi. Et c'était pour toutes ces raisons qu'elle ne pouvait manquer de venir joindre ses prières à celles de ses frères dans la foi.

En cherchant une place, elle salua l'archidiaconesse et Princedusud, puis les membres de la GE qu'elle venait de rejoindre en tant que cadette et les clercs dont elle avait fait un peu connaissance via l'Hérauderie. Enfin assise, elle écouta les propos du futur Camerlingue.

Sya n'était pas triste pour Marc l'Ancien car comme il était dit, il devait être déjà avoir sa place au Soleil. Mais il laissait trop de monde et de projets, d'espoirs, derrière lui. Un bien grand vide aux yeux de la jeune femme qui avait de suite été conquise par sa gentillesse et toutes les valeurs se dégageant de lui.

Avec intérêt, elle écouta les témoignages car contrairement à elle, nombreux étaient ceux à l'avoir longuement cotoyé. Quelle chance avaient-ils eu...
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Duchesse de Baschi, Comtesse de Cagli

[hrp : Hors français et allemand, les traductions viennent de Reverso.]

[Lolotlse]

Frère Laurent, à son tour, vint prononcer quelques mots.
Devant le cercueil, il regarda longuement le frère Marc, puis l'assemblée qui restait silencieuse.

Frère Marc... Je me souviendrai toujours de lui comme un de ceux qui m'ont accueilli à Bruz, alors que j'entrais à peine dans la voie du Seigneur et cherchais à consacrer ma vie à Son service.
Je n'étais pas aussi proche de lui que pouvait l'être notre frère Rehael, mais j'avais toujours une grande joie à l'écouter et à parler avec lui. Au séminaire de Sens, à l'Assemblée Episcopale de France, ou même dans notre couvent, il était pour moi un pilier dans la vie du moine que j'étais et que je suis encore aujourd'hui.
Aujourd'hui, mes larmes coulent d'avoir perdu un frère, d'avoir perdu un guide, mais demain je me réjouirai de la savoir aux côtés d'Aristote et de Christos, des frères Nico, Savoie et MaisseArsouye, et sous le regard bienveillant du Très Haut.
Gardons à l'esprit quel grand homme il était et réjouissons-nous de le retrouver bientôt alors que le moment sera venu pour nous de rejoindre le Soleil, car ce n'est pas là un adieu que nous faisons à notre frère Marc, mais bel et bien un au revoir.

Il jeta un dernier regard au défunt.

Au revoir donc, mon frère ! Puisses-tu trouver paix et repos, là où tu te trouves !

Avoir dit ces quelques mots avait apporté un relatif soulagement à Laurent qui retourna prendre sa place et laisser la parole au suivant.
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[joffrey]

La vicomtesse avait fait le trajet depuis l'Anjou.

De façon discrète , elle s'était glissée dans un coin. Habillée de blanc , couleur de deuil , elle s'était plongée dans le recueillement.

La cérémonie se déroula donc sans qu'elle n'en eut vraiment conscience.

Ses prières s'élevant autant pour l'âme de ce grand homme que pour les angevins.
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[scroll]L'amour de la liberté est inné en nous[/scroll]

[Gabriel]

Quand enfin Gabriel fut entré dans la basilique, le recueillement était de mise. Il prit place dans le cortège ecclésiastique, et fut ému par les franciscains et les cardinaux qui se succédaient pour évoquer la mémoire de leur frère. Marc l'Ancien serait une grande perte pour l'Eglise, mais celle-ci, comme toujours, se relèverait, et assumerait sa destinée éternelle.

Il se signa plusieurs fois devant le catafalque, puis joignit les mains, le regard perdu droit devant.
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[latan]

Le cardinal émérite Latan participait en silence à la derniere cérémonie en mémoire de Marc l'ancien. A chaque disparition d'un frere de l'ordre et plus particulierement un collegue cardinal, Latan sentait le poids des ans et se demandait quand son tour viendrait. Il avait lui meme failli succomber 2 fois par le passé et savait combien la vie pouvait etre fragile.

Marc était un monstre de travail, sa perte est un coup tres dur pour l'Eglise pensait il. C'était aussi un de nos docteurs en droit canon, gardien de l'universalité de l'église. Comment trouver quelqu'un pour le remplacer désormais? La curie est encore et toujours un gouffre de travail qui ne peut pas vivre sans des clercs tels que lui, et le poids des ans finit toujours par peser sur le dynamisme des vieux cardinaux. La curie aura bien besoin de retrouver un jeune Marcl'ancien si elle ne veut pas s'écrouler sous son poids administratif...
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[RIP]

[Alessandro III giarru]

Monsignor Alessandro aveva conosciuto il Cardinale.
Nel vedere si' tanti Prelati della Santa Chiesa, si inginocchio' e inizio a pregare per la sua anima.

"Possa l'Altissimo accoompagnarlo nel suo ultimo viaggio verso la casa del Signore".
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Father of the Church

[Forth_With]

Silencieux, discret et recueilli, le jeune prêtre s'était installé comme à l'accoutumée au fond de la basilique. Là il priait en silence. Il avait bien reconnu parmi certains prélats et prêtres de l'Église Aristotélicienne, plusieurs amis, dont Monseigneur Aurélien et Monseigneur Bombadil. Mais il n'en dérangea aucun.

Surtout que lui aussi pleurait son ami. Alors qu'il était toujours en retraite on l'avait alerté de la mort de SE Marc L'Ancien. Il avait d'abord crût à une mauvaise plaisanterie, ou à une de ses rumeurs qui circulent trop facilement sans vrai fondement.

Mais non il avait dû se rendre à l'évidence c'était la triste vérité et ici alors que la cérémonie avait débuté, tristement, se cachant parmi des prières il pleurait.
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[Nufilen]

Nufilen s'était déplacé pour les funérailles de l'un des hommes qui avait fait de l'Église ce qu'elle était aujourd'hui. Dans l'assemblée des prélats, il gardait un air sérieux et recueilli et recommandait intérieurement à Dieu cet homme qui avait donné sa vie pour le fonctionnement de la Sainte institution. Il lui fallait pourtant se réjouir... Cet homme était surement mieux ou il était à présent, à cette idée, un frêle sourire naquit sur les lèvres de l'archevêque, et il songea au soleil et aux bienfaits de Dieu. Il prit sa tête dans ses mains et continua sa prière.
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Si je prophétisais et connaissais tous les mystères, Si je pouvais parler les langues des hommes et des anges, Si j'avais la foi à transporter les montagnes, Si je n'ai pas l'amour, je suis comme l’airain qui sonne, Ou la cymbale qui résonne.
[img*]http://img269.imageshack.us/img269/9126/banlc.png[/img][Signature hors norme, merci d'y remédier. A]

[Anne de Culan]

La prière, enfin !
Anne y aspirait comme un prisonnier aux grands espaces. Dans le recueillement, elle se retrouvait. Sa soif d'absolu, qui se heurtait quotidiennement aux mesquineries des couloirs d'un castel ducal, ne s'étanchait que lorsqu'elle parlait au Très-haut.

Agenouillée sur son prie-dieu, elle écouta les franciscains, les hauts ecclésiastiques, se succédaient pour le panégyrique. Anne écoutait, gravement, son visage enfantin tourné vers les dalles du sol. Elle n'avait pas le courage de lever les yeux vers les assistants, pas envie de lire sur leurs traits la tristesse ou le chagrin. La perte de sa mère lui pesait encore trop.
Mais dans cette basilique, au milieu de la foule recueilli, elle se sentait membre d'une communauté, l'immense communauté des affligés. Sa peine se diluait dans la peine générale, s'apaisait. Elle imaginait le primat aux côtés du Très-haut, dans le Paradis solaire.

Elle releva la tête un instant, saisit sur le visage d'un prélat une sérénité sans faille. Sans doute n'atteindrait-elle jamais cette capacité admirable, cette foi si solide qu'elle parvenait à muer le chagrin en bonheur pour l'être cher qui rejoignait enfin son Créateur. Mais le simple fait de les constater chez d'autres, chez ceux qui avaient la lourde charge de guider les âmes dans leur cheminement vers le Très-haut, la réconforta au-delà de ses espérances.

Une prière de remerciement à l'adresse du grand homme disparu monta spontanément sur ses lèvres.

[Gabriel]

Comme souvent devant le spectacle de la mort, Gabriel pensa à Oane. Comment pleurer un être cher quand on sait qu'il est appelé à Dieu pour y récolter les fruits heureux de son action terrestre? Pour autant, il serait faux de dire que Marc l'Ancien était, pour l'évêque de Genève, un être cher. S'ils s'étaient parlé plusieurs fois, ce n'avait été que dans un cadre religieux, ni plus ni moins. Il n'était d'ailleurs ni évêque de France, ni franciscain.

Soudain, une idée traversa l'esprit du jeune évêque. Le cardinal-archevêque de Vienne était lui-même franciscain, et archevêque français. Retenu à Vienne, probablement pour d'importantes affaires politico-religieuses, il n'avait probablement pas pu se libérer. D'autant que sa condition physique n'était pas la meilleure qui soit. Mais il se trouvait que Gabriel avait justement besoin de lui parler de certaines affaires concernant Genève, et s'il avait pu le voir, il aurait apprécié de le savoir à Rome. Mais dans le flot des cardinaux, il n'était pas là. Il n'était guère davantage dans le flot des franciscains. Par acquis de conscience, il se retourna pour voir si, par hasard, il n'était pas au fond. Visiblement pas. Mais il y avait tant de monde dans la nef qu'il était difficile d'en être certain. Il souleva de quelques centimètres son épiscopal fessier pour voir de légèrement plus haut. Mais il finit par se reconcentrer sur la cérémonie, déjà honteux d'avoir pu donner l'impression de s'en désintéresser. Comme pour conjurer sa mauvais action, il se signa à nouveau.

Quelques rangées derrière lui, il n'avait pas repéré la délégation dauphinoise au rang desquels sa propre sœur, qui lui manquait tant, se trouvait. S'il l'avait vue, il n'aurait pourtant pas su comment réagir, mais il aurait sans doute au moins été réconforter à la vue de ce visage qui ressemblait de plus en plus à celui de leur père.
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[Riebben]

Riebben entra discrètement dans la basilique et vint s'assoir au fond pour prier avec ses frères et soeurs.

Il venait d'apprendre par Anguillerusee la mort de cet illustre personnage et se devait, au nom des fidèles de Brest, de venir lui rendre un dernier hommage en remerciement pour le travail effectué.

[Aranwae]

Aranwaë avoit une aube noire de type florentine lorsqu'à son tour il vint en la Cathédrale s'y recueillir pour honnorer le défunt et illustre Marc l'Ancien.

Il se signa et, approchant pour se seoir sur le prie-dieu réservé aux membres de la délégation lescurienne, vit quelques visages familiers qu'il salua discrètement d'une légère inclination.

Lorsque beaucoup vinrent témoigné tel Monseigneur Clodeweck, il odit chacune des paroles, raisonnant de toute l'émotion empreingnant la nef.
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Le Dogme

[Honoré.Saint_Cyr]

Après que la dépouille du défunt eût été déposée sur la catafalque par ses frères franciscains, le frère Rehaël commença son homélie par les oraisons funèbres, ensuite, il invita ceux qui avaient connu le frère Marc à faire de même.

Honoré avait rencontré le frère Marc dans des circonstances un peu spéciales, il en avait toujours ouï dire beaucoup de bien mais depuis qu'il était novice franciscain, il l'avait rarement croisé au couvent tant l'homme était surchargé par ses nombreuses tâches, ce qui l'avait probablement épuisé.

Honoré écouta ses frères parler de frère Marc avec dignité et respect.
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LE DOGME

[Odoacre]

Odoacre de Corinthe avait fait le déplacement. Chose étonnant, il était arrivé à l'heure et s'était relativement discrètement placé au premier rang, toujours tout de noir vêtu, avec ses sandales, son bâton ferré et sa haute coiffe conique de religieux grec.

Plusieurs prélats s'exprimèrent, le Corinthien attendant son tour, puis il se plaça face à l'assemblée pour dire ceci

Je connais Feu Marc l'Ancien depuis quelques temps déjà, même si je ne puis me souvenir de toutes les circonstances dans lesquelles j'ai pu être amené à collaborer avec lui et lui avec moi.

Je m'en souviens comme Théologue du Saint-Office, lorsque je siégeais avec lui sur les bancs de cette congrégation dégénérée et corrompue.

Marc l'Ancien était un théologien passable, mais passait pour un canoniste sérieux. Un homme finalement effacé et sans courage mais qui fit de ces travers une qualité, alliant modestie, humilité et fermeté tranquille : il est l'un des cardinaux qui avait mon respect.

Cependant, je n'éprouve strictement aucune douleur. Mon seul regret est celui de voir la Curie privée de lui... son décès à proprement parler doit être l'occasion de festoiements, réjouissances et autres fêtes boulassiennes, car c'est une âme qui part vers le Très Haut, qui n'a visiblement pas souhaité revenir sur Terre, et qui pensait donc avec sérénité passer le Jugement... et cet homme, de ce que nous le connaissons, n'était pas arrogant. Il batifole avec les anges dans le magma-lumière du Paradis Solaire, c'est un jour de joie que celui-ci !

Puis le vieux Grec retourna s'assoir.
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Primat de France, Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
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