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[RP] Ramenons cette brebis égarée dans le troupeau [Cas Edo]
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thrandhuil



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MessagePosté le: Ven Nov 13, 2009 10:05 am    Sujet du message: [RP] Ramenons cette brebis égarée dans le troupeau [Cas Edo] Répondre en citant

le curé de la paroisse où vit Edorazio vient faire son marché.

Alors, je prends...

Édoras a écrit:

- acte de soumission/humiliation publique (entrer à genoux dans la cathédrale et demander à pieds nus le pardon de l'EA, par exemple)
- faire construire une deuxième cathédrale
- autre


Pour Edorazio, son ton (vantard et exigeant toujours la reconnaissance) est clairement, je le crois, je le sais, ce qui lui a amené une lourde condamnation de l'Eglise (et je n'ai pas lu les minutes de son procès, je n'ai pas à juger l'Officialité Romaine). Ce que j'entends dans les rumeurs devant l'affiche de sa condamnation, c'est que sa peine a été sans doute particulièrement sévère, et que son procès a duré abusivement longtemps.
J'entends aussi qu'Edorazio est prêt à faire preuve d'une sorte d'humilité en cherchant à se racheter aux yeux de l'Eglise. C'est grande sagesse que d'accepter ce verdict, d'autant plus qu'il ne le pense que partiellement mérité...
Je m'entretiens ces jours-ci avec mes supérieurs à l'archevêché de Provence, pour que nous nous mettions d'accord sur ce qui pourrait racheter cet homme aux yeux de l'Eglise.
Pastorales ou séminaires sont à écarter, cela demanderait trop peu à cet homme qui par ailleurs donnait des cours lors de séminaires; une croisade lui ferait trop plaisir...

Si je vous dis tout ceci, c'est parce que je connais bien Edorazio, parce que je suis le curé de sa paroisse, parce que c'est moi qui le reçoit en confession, et que j'espère un jour le marier.
Je dis cela également parce que je crois en son possible rachat, et que c'est ma mission (c'est ma croix!!) que de ramener mes ouailles dans le droit chemin.

J'ai fait le voyage jusqu'à Rome pour entendre le verdict du procès, et pour vous écouter, vous mes frères et mes soeurs. J'entends beaucoup de murmures, et quelques réflexions constructives, qui pourront m'aider dans ma lourde tâche.

Alors je vous en prie, continuez à parler, car ensemble, ici à Rome, sous le regard bienveillant du Très Haut, nous pourrons ébaucher le chemin qui pourra ramener Edorazio dans le giron de notre Grande Famille.

Merci, merci, merci.

_________________
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Édoras
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MessagePosté le: Ven Nov 13, 2009 8:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour l'occasion, le catalo-florentin, provençal d'adoption, avait pris la première cogue pour Rome. Cette ville ne l'impressionnait guère : il y était davantage chez lui que tous ces cardinaux, évêques, prélats, qui n'étaient même pas capables d'écrire deux mots correctement en langue italique. A tel point que le peuple d'Italie croyait souvent, à tort, que les Papes siégeaient à Avignon ou à Paris

Qui était-il, ce moine qui allait nu-pieds sur la place d'Aristote ? Un intellectuel parlant ou comprennant toutes les langues latines. Directeur de plusieurs bureaux offices et institutions, maitre de diverses choses, rédacteur de lois, de textes, de traités et de recueils. Armée, médecine, poésie, famille, Droit Canon, morale, éthique, astrologie, sculpture, peinture, dessin, architecture... il était peu de domaine qu'il n'ait pas étudié, peu de domaine où il n'ait pas démontré sa maitrise des Arts. Il pouvait enseigner la morale d'Aristote aux évêques lorsqu'ils l'interpellaient, avait fait construire châteaux, églises et cathédrale, connaissait les secrets du corps humains, avait appris chez plusieurs maitres les secrets de la conception des êtres. Il avait donné la vie à des enfants, sauvé des mères, des mourants, connaissaient mille antidotes te mille poisons - il avait aussi ôté la vie à des adversaires, conçu des pièges, manié la hache, l'épée, la dague, l'arc, l'arbalète ou l'arquebuse. Il avait initié la réforme de l'armée poitevine, permettant à un comte de s'en servir pour anéantir ses ennemis sans jamais connaitre la défaite. Bref : cet homme était un touche-à-tout, une tornade furieuse qui balayait tout sur son passage, mais dont le mauvais caractère semblait être indissociable de ses hautes compétence.

Cet humaniste, né à Florence, avait passé sa vie à se battre pour l'Eglise, avait donné son sang et son or, veillé toujours à sa défense et à sa sauvegarde... et aujourd'hui, il était poignardé par Celle à qui il avait dévoué sa vie. Il était évident que jamais plus il ne la servirait comme avant : volontier et avec passion. Cette passion qui lui avait valu un de ses plus célèbres surnoms, et qui lui permettait de s'attaquer pratiquement à n'importe quelle tâche. Jusqu'à présent, aucun ennemi n'avait jamais pu s'attaquer à lui sans y perdre sa vie ou son statut. Des généraux avaient été dégradés, des ministres corrompus, exilés, des clercs dévoyés, remis en place discrétionnairement, des criminels, pendus et émasculés, des guerriers avaient été décapités.
Et voila que l'irréparable était commis : pour un excès de ferveur, pour avoir eu l'orgueil de se croire digne d'une deuxième communion intime avec Dieu, pour avoir cru se débarasser de ses péchés directement avec Lui, l'Eglise le condamnait maintenant comme un hérétique. Comme s'il était à la semblance des dizaines d'ennemis de la Foi, qu'il avait chassés, tenu éloignés, convertis par le dialogue... ou tués lorsqu'il le fallait.

" Ainsi, c'est donc vrai... voici toute la reconnaissance dont est capable la Gardienne de la Morale, songea-t-il Et dire que je me serais contenté d'une simple hostie, chaque jour, en échange de mon épée et de mon verbe. Mon Dieu... Votre bonté doit être immense, pour que Vous tolériez que Vos ministres soient aussi aveugles et dévoyés.
Ils ont décidés de me couper de Vous... mais leur parchemin ne peut rien. Non : je ne peux croire que Vous me refusiez Votre royaume par la plume d'être qui, pour certains, ne croient même pas en Vous. Si... c'est probablement une épreuve que Vous m'infligez pour me tester, pour Vous assurer de mon amour pour Vous. Est-ce pécher par orgueil que de connaître ses propres capacités ? Je me sais connaître mieux le Droit canonnique que ceux qui m'ont condamné... et je connais également mieux Votre création que n'importe lequel de ces ministres qui se drapent de tissus coûteux.

" Combien d'entre-eux ont déjà vu l'intérieur du corps d'une femme, même gravide, ou d'un homme ? Combien d'entre-eux connaissent les infinies variations des pierres, des arbres, des parfums, des huiles et des substances que Vous avez créées ? Lesquels ont déjà admiré l'application pratique de Vos lois, dont ils ne connaissent que partiellement la théorie pure ? Est-ce pécher par orgueil, puisque j'ai moi-même été clerc ? Mon Dieu Tout-Puissant... je sais que je n'ai pas toujours été à la hauteur de Votre amour. Ma chair est faible, j'aime le vin et la chair des femmes... mais pas plus que Vos ministres, qui y joignent la violation de leur serment.

" Vous savez que jamais je n'ai trahis un serment... mon Dieu, mon maître, ne m'abandonnez pas ! Ne Vous ais-je pas offert le plus beau que mes mains puissent concevoir ? Pour chacun des sens que Vous m'avez concédé, j'ai tenté de Vous rendre un art en retour. Musique, poésie et langage pour l'oreille, sculpture, générosité et bouclier pour la main, mets délicieux pour la bouche, dessin et architecture pour l'oeil, poisons, antidotes et parfums pour le nez. Vous m'avez donné de connaître les plus grands maîtres... me laisser périr maintenant aurait-il un sens que mon esprit mortel ne peut concevoir ?

" Mon Dieu. Dieu des philosophes et des savants. En quoi ais-je péché ? Lequel de Vos commandements n'ais-je pas respecté, sans après m'en repentir et m'en confesser ? N'ais-je pas toujours réparé mes coulpes ? Dieu de Création et de merveilles, par pitié, envoyez-moi une idée... faites comprendre à Votre serviteur, fourmi sur cette Création immense, la finalité de cette épreuve incompréhensible pour mes sens mortels. Ne m'abandonnez pas... je Vous en prie.




Ainsi pensait Fra Edorazio, qui pour l'occasion avait revêtu la bure grise des novices, qu'il n'avait plus enfilée depuis des années. Ce signe d'humilité lui était pourtant pesant : il avait pris des muscles depuis son noviciat, et chaque respiration lui était pénible. Il gardait la tête basse, son esprit bouillonnant. Pour une fois, il ne renoncerait pas d'emblée à l'idée d'une vengeance.
Mais d'abord fallait-il obtenir Justice.

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Fra Edorazio (Edorazio Pablo Michaëlangelo da L'Escala) - marquisard d'élite (IG : Edorazio)

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Dieu reconnaîtra les siens, l'EA le fera-t-elle aussi ?
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Édoras
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MessagePosté le: Dim Nov 15, 2009 11:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

Voyant les passants, clercs, mercenaires helvètes et cardinaux, aller et venir sans même accorder plus d'un regard au père Thrandhuil, le découragement lui vint.

Je vous sais gré de votre sollicitude pour mon âme, mon père, mais... aussi vrai que j'ai été jugé dans une langue qui était encore étrangère pour moi à l'époque, je doute à présent que l'officialité romaine soit capable de justesse.
Voulez-vous que je vous explique pour quel motif on m'accuse de "tentative de corruption" ? C'est tellement drôle que cela fera passer le temps : pour la naissance de mon premier enfant, j'ai voulu offrir des biscuits au miel au Juge. C'est la coutume, par chez moi. Et le Juge m'a accusé de vouloir l'acheter avec des pâtisseries... avouez que pour cela, il devait avoir une bien piètre estime de lui-même, non ?
Si j'avais fourré quelques rubis dans les biscuits, pourquoi pas... mais du miel !


L'érudit ne pu se retenir de rire petitement.

Je suppose que le Juge l'avait écrit dans le procès comme une plaisanterie - Kad en avait à revendre, de l'humour !... et il est probable que, surchargé de travail, le cardinal-inquisiteur Clodeweck n'ait pas pu se permettre de lire tous les détails. M'accuser de corrompre un inquisiteur avec des calissons, tout de même... mon père, suis-je bien réveillé ?
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Fra Edorazio (Edorazio Pablo Michaëlangelo da L'Escala) - marquisard d'élite (IG : Edorazio)

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Sainte Wilgeforte



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MessagePosté le: Dim Nov 15, 2009 2:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Wilgeforte, qui, comme de par hasard, passait par là, aperçut l’homme avec qui elle avait fait connaissance à Avignon bien malgré elle en train de vitupérer sur le place d’Aristote. Elle s’approcha et écouta sa harangue jusqu’au bout puis, voyant que peu de gens lui portaient intérêt, remit sa décision entre les mains du message d’amitié et de partage d’Aristote et s’avança vers Thrandhuil.

Bien le bonjour, mon père. Je vois que vous êtes bien plus à l’aise sur le sol de la ville éternelle que sur le plancher du bureau de l’archevêque d’Avignon. Vous souvenez-vous de moi ? Je suis Wilgeforte de Torretta-Granitola, l’ambassadrice apostolique dont vous avez interrompu la conversation avec monseigneur de la Biolle.
Je ne connais d’ailleurs toujours ni votre nom ni vos fonctions.

Son regard se posa alors sur l’homme en blanc et vert qui se tenait à côté de Thrandhuil.

Vous devez être, je suppose, le dénommé Édoras. Je trouve votre démarche de recherche d’une pénitence plus adéquate que l’excommunication plutôt originale, et ai d’ailleurs quelques suggestions à vous faire.
Mais, avant, pourriez-vous me rappeler succinctement votre point de vue de votre procès ? Je crains de ne fréquenter Rome que depuis trop récemment pour pouvoir connaître le fond de cette histoire.
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Édoras
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MessagePosté le: Dim Nov 15, 2009 3:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et bien, la chose est plutôt simple... je coulais des jours heureux avec ma fiancée, en Provence, ou nous espérions nous marier. Quand un vieux fossoyeur, ivrogne patenté, est venu m'accuser d'être déjà marié.

J'ai commencé par nier... puis devant les menaces, il m'a bien fallu avouer et m'expliquer. En réalité, par le mensonge, j'espérais protéger des innocents. J'ai bien été marié une première fois... à une femme qui me trompa. Je demandai le divorce mais, avant de l'obtenir, elle m'empoisonna. Vu la situation d'alors, je préférai me faire passer pour mort, et aller combattre en Bretagne.
Malheureusement, le Très-Haut n'a pas voulu récupérer mon âme et, après quatre guerres, j'étais toujours en vie et je m'installai en Auvergne.

Il se trouve que mon premier certificat de baptême, réalisé par feu monseigneur DarkKevin qui était mon ami, est plus ou moins un faux : il ne porte pas mon véritable nom, mais un nom francisé. Ma mère m'a nommé Edorazio : ce nom était imprononçable pour les francs, qui en ont fait Edoras. Comme j'étais, officiellement, mort et enterré, j'ai choisi de demander un nouveau baptême à monseigneur Ivrel. Ainsi, je récupérais une identité qui soit vraiment à moi et je renonçais à me venger. Malgré tout le mal qu'elle avait pu me faire, je ne voulais pas poursuivre mon ex-femme. Que voulez-vous : à l'époque, je devais faire des voeux monastiques et il n'était pas impossible que je fasse voeu de chasteté. Elle, avait deux bâtards a sa charge, dont je ne suis probablement pas le père. Alors, pourquoi la poursuivre d'une vengeance honnie par Aristote ? Me venger aurait causé du mal à ces deux enfants... alors qu'en y renonçant, eux et moi pouvions vivre en paix.

Là fut malheureusement le seul crime qui peut finalement m'être repproché. Monseigneur Ivrel me baptisa tout naturellement : je connaissais déjà fort bien le Livre des Vertus et le Droit Canon, puisque je voulais être moine ! Je pensais en avoir fini avec ma vie d'avant, être libéré des guerres... je n'avais même pas eu besoin de mentir pour convaincre Ivrel de me baptiser : pourquoi m'aurait-elle soupçonné ?

Le chef de mon Ordre se mourait en Provence. J'ai donc déménagé pour le rejoindre, lui et mon Frère Eracle... je devais ensuite tomber amoureux de la soeur jumelle de ce Frère devant Dieu. Mes voeux et mes choix monastiques ont donc été bien différents, au final. Je me contentai d'être un moine-soldat... même si je du également donner des cours de médecine.
Je me fiancai à Altina... nous voulions nous marier.

La vie suivait son cours : un jour, des spinozistes arrivaient et je parvins à les chasser sans verser une seule goutte de sang. Un autre jour, des hérétiques sont venus brûler les églises de Provence. Sans hésiter, comme j'avais été élu Grand Maitre de mon Ordre, j'ai décidé de faire reconstruire l'église de marseille - à la taille d'une cathédrale. J'ai également financé en partie celle de Forcalquier.
J'étais en train de surveiller le chantier de construction de l'église-cathédrale de Marseille, aux côtés de Kad d'Uzayes, lorsque ce fossoyeur puant est venu médire de moi. Les marseillais se payèrent sa tête et prirent ma défense, ne pouvant croire de telles villénies. Mais ses mensonges contenaient une part de vérité : j'ai bien été marié.

Et voici comment j'ai été excommunié : j'ai commencé par nier, pour protéger de nombreux innocents que la révélation de ce secret aurait mis en danger. J'ai fini par avouer, en espérant que monseigneur Kad se rendrait compte de la situation et déciderait simplement de faire annuler mon premier mariage, comme il l'aurait été si mon ex-femme n'avait tenté de me tuer.

Vous comprennez ? Ce premier mariage aurait du être annulé, ce premier baptême n'était pas à mon nom... tout cela fait beaucoup. Je ne suis pas un hérétique... et l'on choisit de m'excommunier, moi, le défenseur de la Foi, alors que certains de mes adversaires ont des accointances avec des sorciers et des cathares. Ce fossoyeur, d'ailleurs, se révela être un sorcier... y comprennez-vous quelque chose ?

De plus, comme je viens de l'expliquer au père Thrandhuil... ma "tentative de corruption", ça a été d'offrir des pâtisseries au miel à monseigneur Kad, pour fêter la naissance de mon premier fils - vous comprennez, on devait se marier dans moins de deux semaines quand l'enquête inquisitoriale a commencé, et elle a duré un an... suivi d'un procès d'un an et demi.


Prend un air coupable : oui, il n'a pas pu se retenir de forniquer sa fiancée avant le mariage. Mais combien de prélats ont, eux aussi, des enfants ?
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Fra Edorazio (Edorazio Pablo Michaëlangelo da L'Escala) - marquisard d'élite (IG : Edorazio)

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Honoré.Saint_Cyr



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MessagePosté le: Dim Nov 15, 2009 5:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Honoré passant nonchalamment par la place d'Aristote s'était arrêté devant un prêtre qui semblait quelque peu animé, c'est lorsqu'il parla d'un certain Edorazio que le prélat décida de rester en retrait, histoire d'observer le manège...quelques minutes plus tard, il fut rejoint par un premier Homme, puis par une femme qu'Honoré avait déjà croisée en ce lieu.

La jeune femme n'hésita pas à entamer la conversation avec les deux hommes, ce fut le moine qui parla le premier, ce qu'il dit confirma au prélat que c'était bien le mari de léöïa qu'il avait face à lui...Honoré avait vécu en Poitou durant une année, il y avait notamment connu Léoia, elle avait même accepté de devenir sa marraine de baptême, le portrait de la femme qu'Edorazio venait de décrire n'avait aucune commune mesure avec la Léoïa qu'Honoré connaissait, il ne pouvait accepter qu'on la salisse d'une telle façon, alors Honoré se manifesta...



- Chère Dame, ne vous laissez pas fourvoyer par le sieur Edorazio, j'ai bien connu son épouse légitime, léoïa, elle n'a rien à voir avec ce que le sieur Edorazio dit d'elle, c'est quelqu'un de bien, ses enfants ont été désirés et le père est le sieur qui se trouve devant vous, ses fils s'appellent Gabriel et Raphaël, ce sont des jumeaux, de gentils petits qui ont bien grandi.

- Quand on joue avec le feu, on se brûle, il mérite d'être traité d'hérétique, tant son épouse a souffert, c'est lui qui ne voulait pas annuler le mariage parce qu'elle désirait se remarier avec un certain Sarmite qu'elle a rencontré bien après la disparition de signore_edoras, le nom sous lequel était connu notre homme ici présent, il habitait Saintes en Poitou, il était tavernier et son meilleur ami était coquillette, n'est-ce pas sieur?

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LE DOGME
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Édoras
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MessagePosté le: Dim Nov 15, 2009 7:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En effet. Et en quoi cela empêche-t-il que cette femme soit la même ?
Voulez-vous donc m'amener à dire du mal d'elle, fut-ce la vérité ?
Etiez-vous présent dans notre intimité, sieur ? Etiez-vous là pour tenir la chandelle ?
Ces jumeaux sont peut être de braves petits, je n'ai rien contre eux. Sauf qu'ils ne sont pas de moi, mais de l'amant de Leoia : un spinoziste nommé Delany. La seule chose qu'ils aient eu de moi, ce sont leurs prénoms.

Pour le reste, sitôt après leur naissance, Leoia m'empêcha de trop les voir. Je n'ai pas pu les élever alors que j'avais pour eux de l'affection, les croyant de moi. Nous voulûmes divorcer, à cause de son comportement outrancier : elle avait mal supporté la grossesse, qui avait atteint sa raison. Elle s'était promenée, pieds nus, sur le bord d'un puits. Elle avait de fréquentes crises de colère, lançant tous les objets passant à sa portée - et pas seulement sur moi, loin s'en faut. Elle avait montré ses seins en taverne et fréquentait ouvertement son ancien amant Delany. Voici pourquoi j'ai demandé le divorce, après avoir vainement tenté de la guérir. Puis, j'ai commencé à fréquenter d'autres femmes, puisqu'elle ne voulait de toute façon plus de moi - cela nous fit prendre conscience de la grande nécessité de ce divorce et elle s'accorda avec moi sur ce point - en apparence.
Ensuite, alors que la procédure de divorce était en cours et à mon avantage, j'ai attrapé une très mauvaise fièvre. Je suis passé très près de la mort : je n'ai survécu que grâce à ma connaissance des poisons et antidotes. De toute évidence, j'avais été empoisonné, et j'ai d'excellentes raisons de croire que c'est Leoia qui a versé le poison dans ma coupe. Il est possible qu'elle ait ensuite retrouvé la raison, puisque juste après ma mise en terre, le parti de mes ennemis (dont ce Sarmite fait partie... un drôle de personnage, aux accointances douteuses, dont j'ai eu à confesser l'ex-femme, devenue prètresse, et dont j'ai également eu le triste devoir de faire enterrer l'enfant) - ce parti, donc, la conduisit à la tête de la mairie de Poitiers !
J'ai fait le rapprochement et pensé que c'était là sa récompense : jamais elle n'a démenti mes propos par un quelconque billet de sa main. En apprenant que je vivais, si elle avait été innocente, elle aurait pu se soucier de moi ou tout du moins m'écrire pour que je prenne mes responsabilités pour ces enfants, non ? Elle ne l'a jamais fait : preuve de sa culpabilité, à mes yeux.

Etiez-vous là pour assister à nos scènes de ménage ? De quel droit, bel inconnu, pouvez-vous prétendre avoir meilleure connaissance que moi, de ce qui s'est passé sous mon toit ? Nous ne faisons pas ici le procès de Leoia, mais le mien : je l'ai déjà dis, j'ai renoncé à me venger d'elle. Alors, pourquoi venir me poursuivre ainsi ? Souhaitez-vous donc que je porte plainte officiellement contre ses crimes ? Nous n'avons rien à gagner, ni l'un ni l'autre, à remuer pareilles flétrissures du coeur. En faisant cela, vous lui causez du tort.

Aussi, puisque vous ne savez rien d'autre que votre attachement et votre estime pour mon ex-femme, cause de votre aveuglement, veuillez accepter votre ignorance et vous en allez sereinement : tant qu'elle restera hors de ma vie, je ne la poursuivrai pas. Vous n'êtes pas elle. Ne parlez pas en son nom, puisqu'elle n'a jamais voulu m'écrire ou me parler. Pax Dominus vobiscum.

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thrandhuil



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MessagePosté le: Lun Nov 16, 2009 1:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le curé avait écouté Edorazio parler d'une oreille distraite, comme il en avait pris l'habitude. Puis il vit venir à lui une Dame qu'il avait déjà croisée peu de temps auparavant, dans des circonstances... plutôt génantes pour lui, car il avait fait montre d'impolitesse, d'indiscression et de la plus grande maladresse. Il se tourna donc vers elle, laissant Edorazio palabrer avec de nouveaux venus.
Mes respects, Excellence. Puisque les circonstances sont plus... enfin, moins embarassantes, je puis me présenter à mon tour: je me nomme Thrandhuil, je suis curé de Marseille, où réside la Brebis Egarée ici présente... (jetant un oeil derrière son épaule).

L'ambassadrice apostolique demanda alors à Edorazio de lui résumer son histoire... Il voulut l'arrêter, lui dire que c'était justement ce qu'il ne fallait pas demander!.. mais trop tard... Il recula donc d'un pas, regardant d'un air songeur l'homme en bure de Novice, réfléchissant à une pénitence pertinente... faire voeux de silence? pourquoi pas, l'idée était plaisante...

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Édoras
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MessagePosté le: Lun Nov 16, 2009 4:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Délibérément, Fra Edorazio se détourna du provocateur. Peut-être était-ce faiblesse de ne pas vouloir se venger de Leoia - et surtout de Sarmite qui avait envoyé le sorcier fossoyeur, se rendant par là-même coupable d'accointances avec le Malin - mais le moine-soldat était toujours convaincu que le pardon valait mieux. Si un problème pouvait être réglé en bonne intelligence par les paroles, pourquoi forcer le sang à couler ? Cette pensée vermillonne le fit soupirer :

Vous savez quelques détails de l'histoire. Mon père... ne pensez-vous pas que je pourrais aller combattre les Lions au Béarn ? Nous pourrions ajouter cela dans la balance, non ? J'ai quand même une armée personnelle à mon service... cela offrirait bien une ou deux lances à l'Eglise. Je sais que je risquerais d'y prendre plaisir et que, donc, ce ne serait pas à proprement parler une pénitence. Mais cela ne pourrait-il pas compter ? S'il vous plaaaaaaaaait ?

Fait des yeux de biche énamourée... ou d'enfant réclamant une sucrerie.
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thrandhuil



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MessagePosté le: Lun Nov 16, 2009 5:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cette Action m'a déjà été suggérée... mais à mes yeux, ça ressemblerait plutôt à une récompense qu'à une pénitence...non? Wink

Si cela était retenu, de toute manière, tu ne partirais pas à la tête de tes troupes, mais comme 'rattaché' à la garde épiscopale; je dis 'rattaché', car tu ne serais même pas intégrable dans ce Corps, n'étant plus vu comme baptisé actuellement... (malgré tes deux baptèmes... tiens, d'ailleurs, vu sous cet angle, c'est plutôt cocasse: pour avoir eu deux baptèmes, on te condamne à en avoir un troisième... hum, humour déplacé, pardon).

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Honoré.Saint_Cyr



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MessagePosté le: Lun Nov 16, 2009 7:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Honoré n'eut même pas le temps de répondre au moine qu'il se détourna de lui, l'évêque leva les yeux au ciel, il était sombre et couvert, il allait certainement pleuvoir.

La pluie avait cet avantage qu'elle faisait ruisseler l'eau dans les caniveaux, ça les nettoyait des détrituts les plus tenaces, la nature était bien faite, Honoré s'en réjouissait chaque jour que le Tout-Haut faisait, il savait reconnaître la sincérité quand il la voyait et ce n'était certainement pas l'homme qu'il avait devant lui qui en faisait preuve...qu'importe se dit l'évêque, prenons les gens pour ce qu'ils sont et passons notre chemin...c'est d'ailleurs ce qu'il fit, il avait mieux à faire que se quereller avec des gens de mauvaise foy...et l'expression n'était pas vaine...

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Sainte Wilgeforte



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MessagePosté le: Lun Nov 16, 2009 7:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Wilgeforte était un peu paumée au milieu de tout ceci. Elle vit arriver, parler et repartir l’évêque. Elle ne le connaissait pas mais il lui semblait plutôt lucide, aussi considéra-t-il certaines de ses remarques avec sérieux.
Mais, baste, il fallait répondre. Et les cumulus qui s’amoncelaient dans la ciel de la cité éternelle lui prouvaient qu’elle n’avait pas le temps de flâner.

Elle s’avança tout d’abord vers Thrandhuil.


Enchantée de vous connaître enfin, mon père. Et les circonstances ne sont peut-être pas embarrassantes pour celui que vous croyez. Votre intrusion partait d’une bonne intention, et toutes les attitudes ne peuvent pas prétendre la même chose.
Et ne me présentez vos respects ni ne m’appelez excellence : je ne suis qu’une simple ambassadrice du Saint-Soège, même pas encore ordonnée. Un simple ma sœur est suffisamment humble.

Elle reporta ensuite son attention sur Édoras.

Votre situation prouve que le Très-Haut a voulu que vous expiez grandement. En fait, vous n’en savez plus rien car Dieu a voulu que tous ceux qui vivent cela l’oublient, vous êtes passé devant Lui et Il a demandé à votre âme si elle voulait retourner sur terre ou si elle était prête à entendre Son jugement. Le fait que votre âme ait répondu non par trois fois est la preuve qu’Il a voulu que vous expiez, faute de quoi vous risquez de finir vos jours sur la Lune.

Et, visiblement, le verdict d’excommunication prononcé par son Éminence de Montfort ne vous satisfait pas. Il me semble pourtant cohérent : il n’y a pas meilleur moyen d’expiation. Ne pensez-vous pas qu’il vaut mieux passer de mauvais moments durent votre vie terrestre, éphémère par définition, mais avoir la certitude d'ouvrir par là même la voie au délices éternelles plutôt que quelques années de bonheur pour une éternité de souffrances ?
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Édoras
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MessagePosté le: Lun Nov 16, 2009 8:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quelque chose frémit en Edorazio, qui oublia aussitôt ce sentiment : peut-être son âme se souvenait-elle, effectivement, avoir vu le Très-Haut. Mais il n'en garderait pas souvenir, pas plus qu'il n'en garderait de la mission qui lui avait été confiée en échange de sa rédemption terrestre. Mission qu'il devait encore accomplir à ce jour... elle n'était que partiellement finie.

L'excommunication n'est en rien une expiation, Sua Eccelenza Torretta : elle n'est que la promesse de souffrances sans fin, puisqu'elle m'interdit l'accès au Paradis...
Or, voyez : j'ai passé ma vie à défendre l'Eglise. Ceux qui m'accusent sont des sorciers. Cette même Eglise les croit sur parole, une archevêque viole le secret de la confession pour pouvoir me faire juger... et me voici condamné du crime "d'abus de ferveur".
Où donc est la logique dans tout cela ? Ne serait-il pas plus profitable à l'Eglise de me demander une bonne grâce pour les faits qui me sont repprochés, plutôt que de se passer de mes services ? (Pour une fois, je laisserai au bon soin du père Thrandhuil de faire lui-même une liste non-exhaustive des services que j'ai rendu et puis rendre encore) Non seulement elle condamne mon âme aux souffrances éternelles (celles de mon corps terrestre, peu m'importent: j'ai été entraîné à la torture physique... pour service de l'Eglise), mais en cela, elle cause également du tort à des innocents : j'ai trois enfants ! Quant à la douleur pour mon aimée, je n'ose y songer.

J'ai passé ma vie à défendre l'Eglise. Aujourd'hui, cette Eglise me condamne aux Enfers pour avoir voulu appliquer les principes qu'Elle défend : renoncer à la vengeance, se débarrasser de tout sans crainte. Par la grâce de mon second baptême, j'ai pu mener une vie moins sanglante et plus juste. J'ai écrit des lois pour protéger les pauvres, j'ai créé des dispensaires, j'ai donné des cours gratuitement, j'ai fait bâtir une cathédrale et des églises, j'ai défendu et servi la Foi... l'excommunication est-elle la juste récompense de tout cela ? Si oui, je crains que les Enfers ne soient bien pleins de clercs !
N'en convenez-vous pas ?

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thrandhuil



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MessagePosté le: Mar Nov 17, 2009 12:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si vous n'êtes pas ordonnée encor, je vous appelerais ma fille, si cela vous convient; mais votre charge (que j'ai exercée moi aussi, en mon temps et avant mes Voeux) me commande également de vous donner de l'Excellence Wink Je sais que cette charge n'a rien de simple... mais elle est très formatrice...

... l'on y apprend à se taire, notamment, et à entendre -et pas seulement écouter- le point de vue des autres.
dit-il en se tournant vers Edorazio.

Ce que dit l'ambassadrice n'est point dénué de bon sens. Ce que tu as pu réaliser pour l'Eglise ne doit pas te masquer ce que tu n'as pas su faire.
Je sais que l'exercice est difficile, mais oublie ce que tu as fait, et regarde ce qui a pu te conduire à cette situation. oublie ta rancoeur un moment, cache ton dépis, passe sur ton sentiment d'injustice, et regarde ton chemin.
Tu te trompes en disant les gens mauvais: personne n'est totalement mauvais, mais les points de vue peuvent diverger. Dis-moi, du point de vue de tes juges, ce pourquoi tu es condamné. Fais ce travail de compréhension de l'autre!

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Édoras
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MessagePosté le: Mar Nov 17, 2009 7:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le moine se renfrogna : les gens ne sont pas mauvais ? Voire !
Par pure honnêté intellectuelle, il croisa les bras et prit la peine de réfléchir à l'exercice que lui proposait le curé.


Ils m'ont condamné pour des faits : un long dossier inquisitorial qu'ils n'ont pas eu le temps de lire dans les détails, à cause de leur temps chargé, mais qui m'accuse suffisemment pour qu'ils viennent à croire à ma culpabilité. Le fait est qu'ils n'ont pas dû lire les minutes du procès avec attention, autrement ils auraient instruit un procès contre Ingeburge pour viol du secret de la confession - et un autre contre Sarmite pour accointances avec un sorcier. Il est évidemment humain de préférer protéger une "collègue" qu'un accusé inconnu.

Ce qu'ils ont dû voir est donc double : d'une part mes deux baptêmes, d'autre part mon refus d'avouer ma situation directement, ce qui constitue un mensonge. Pour le reste, leur mention de la "tentative de corruption" corrobore mes impressions : ils n'ont pas eu le temps de lire avec attention les minutes du procès, ils les ont survolées. C'est pourquoi, avec les éléments en leur connaissance, ils ne pouvaient que me déclarer coupable.

Je peux comprendre l'autre, mon père... cela ne m'oblige pas à accepter ses décisions lorsqu'elles sont injustes. Je reconnais avoir fauté et m'en repens sincèrement, mais je m'insurge d'une condamnation aussi mensongère.


J'estime donc qu'effectivement, injustice m'a été faite : ce procès a été bâclé dans son enquête, dans son déroulement et dans sa conclusion. Néanmoins, je puis fort bien comprendre comment nous en sommes arrivés là. Je ferais bien appel, si je ne craignais que cela n'ouvre un procès encore plus long...

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