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Vita de Christos, chapitre II

 
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Trufaldini



Inscrit le: 01 Mai 2006
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MessagePosté le: Dim Mai 28, 2006 11:44 am    Sujet du message: Vita de Christos, chapitre II Répondre en citant



Chapitre 2

Mais Maria était trop heureuse d’ętre mčre de celui qui allait devenir le messie pour tenir sa langue. Un jour, alors qu’elle allait chercher de l’eau ŕ la fontaine, elle croisa une courtisane du roi de Judée qu'on appelait Elitobias.

Elitobias, une érudite servant la voie de l'Etat avec zčle, vivait dans un luxe insultant, se nourrissant de viande, de poisson, de lait... Elle avait l’habitude de se moquer de la pauvreté de Maria. " Moi, disait-elle, je sers le grand roi de cette contrée, notre aimé Mistral IV. "

Alors, Maria fit une erreur, ne pouvant plus supporter les sarcasmes de Elitobias, elle lui répondit :

" Et moi, je suis la mčre du Messie, de Jeshua qui portera le message d’Aristote et qui détrônera tous vos faux rois, vos faux prophčtes. Mistral IV est un roi temporaire, mon fils le dépassera en charisme et son nom restera gravé dans les mémoires vachement plus longtemps que ton Roi."

Alors, Elitobias, qui croyait aux songes et aux signes du destin, fut troublée. Elle rentra précipitamment dans le palais de Mistral IV pour prévenir son maître.

Mistral IV était un homme de marbre, une statue polie par la patine du temps. C’était un ténébreux, un veuf, un inconsolé au regard triste et lointain. Un prince qui avait combattu les mčdes grâce ŕ un astucieux systčme de poulies et de charrettes. Mais sa gloire était alors bien pâle, et il était devenu un roi silencieux et détaché des misčres de son peuple. Jaloux de son pouvoir, il prétendait diriger ses sujets mais laissait en fait ŕ sa femme intriguante le soin de gouverner le royaume. Lui ne sortait jamais des ors de son palais que pour réprimer un complot ou anéantir une fronde.

Lorsqu’il entendit Elitobias, pour laquelle il avait une inclination coupable, raconter ce qu’elle avait entendu, il fut surpris. Alors, il lui demanda: " Qui est ce péquenot qui se fait appeler Jeshua et qui sauvera son peuple ? Oů pourrais-je le trouver ? Dans quelle halle ? Dans quelle gargote ?"

Elitobias poursuivit alors son discours dénonciateur, en espérant mériter ainsi les grâces de ce roi d’une beauté glacée.

" D’aprčs ce que m’a dit Maria, Jeshua est le messie, le guide, le miroir de la divinité. Il est annoncé par Aristote et, selon sa prophétie, il apportera aux hommes la bonne parole et confirmera les préceptes Aristotéliciens. Son influence sera grande et ses disciples nombreux, qui se reconnaîtront en lui et en Aristote pour les millénaires ŕ venir. Vous pourrez le trouver ŕ Bethléem. "

A ces mots, Mistral sentit remonter en lui ses anciennes superstitions, ainsi que le souvenir de la foi qu’il avait su réprimer et noyer dans son cśur. Il avait peur de perdre son trône et prenait la menace au sérieux. Il appela ses gardes, et leur dit:

" Gardes, un homme vient de naître, qui pourrait conjurer contre moi. Il faut ŕ tout prix empęcher cet homme de percer. Il se trouve ŕ Bethléem. Trouvez le, et assassinez le ! Usez męme d’astucieux systčmes de poulies et de charrettes si nécessaire !".

Alors, la garde du roi s’exécuta, et partit vers Bethléem.

Mais cette nuit lŕ, Maria eut de nouveau un songe. Elle revit le cavalier qui lui avait annoncé la naissance de Jeshua. Il réapparut en effet ŕ Maria et lui dit:

"Levez vous ! Prenez Jeshua avec vous, et allez sur les chemins. Dirigez-vous au Nord, vers l'Île de Chypre, et restez y jusqu'ŕ ce que l’on vous prévienne. Car Mistral veut faire périr le petit enfant. "

Alors, les parents se levčrent, prirent dans leur bicoque les miches de pain et épis de maďs qui leur restaient et partirent sur les routes, en direction du Nord, en passant par Tarotshé. Ils sortirent des frontičres du pays et restčrent en Chypre aussi longtemps que la menace grondait.

Mistral IV, apprenant par ses gardes que les parents avaient fui le pays, devint furieux, et dit : " Gardes, ce Giosep et cette Maria sont des provocateurs ! ils m’ont roulé et se sont rendus coupables de trahison en refusant un édit royal! Qu’on les éradique immédiatement ! Quant ŕ ce fils de... de... il ne doit pas percer. Allez et trouvez tous les enfants de moins de deux ans, et éradiquez-les, ŕ la fronde s’il le faut. "

Alors, les fameuses armées de Mistral, celles qu’il était capable de lever en masse en quelques heures seulement, se mirent en marche et sillonnčrent tout le pays. Ils arpentčrent chaque halle, chaque gargote, laissant des messages sur lesquels ils demandaient ŕ la population de présenter aux autorités tous les enfants de moins de deux ans, pour les recenser, soi-disant.

Et les gens du peuple, innocemment, présentčrent leurs enfants ou leurs filleuls aux autorités sans se rendre compte du drame qui se jouait.
Et l’on entendit des pleurs, des cris, et l’on vit du sang, de la sueur et des larmes. Ces gardes, qui étaient affreux, sales et méchants égorgeaient ces jeunes âmes innocentes devant les yeux de leur parents.

Et le ténébreux, du haut de son trône, regardait le massacre silencieusement, mélancolique et froid. Aprčs cette crise, le roi retomba dans son silence, léthargique. Si bien qu’il oublia, les années passant, de s’alimenter et perdit des forces. Il devint faible, puis squelettique, et mourut enfin.

A Chypre, les parents apprirent la mort de Mistral et pensčrent que la vie de Jeshua n’était plus menacée. Alors, Giosep et Maria décidčrent de rentrer en Judée, cependant, ils choisirent de ne plus appeler leur fils Jeshua mais Christos, pour ne pas attirer l’attention sur lui. Ils prirent dans leur bicoque les miches de pain et épis de maďs qui leur restaient et partirent sur les routes, en direction du Sud, en passant par Tarotshé. Il arrivčrent enfin dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplisse la prophétie d’Aristote.

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Cardinal Francesco Trufaldini - Thomiste - "A la saint Trufaldini, toute liqueur sera bénie."
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Marco_Castello



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MessagePosté le: Jeu Aoű 04, 2011 1:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


Capítol II

Perň Maria era massa feliç per ser mara del que havia de fer-se Messies com per a no compartir la seva felicitat amb la resta de persones. Un dia, mentre anava a la font a buscar aigua, va creuar-se amb una cortesana del rei de Judea anomenada Elitobies.

Elitobias, una erudita que servia la via de l’Estat amb cel i que vivia en un luxe insultant, alimentant-se de carn, de peix, de llet...Tenia per costum fer befa de la pobresa de Maria.

"Jo,- deia-, serveixo al gran rei d’aquesta regió, el nostre estimat Mestral IV. "

Aleshores, Maria va cometre un error, ja que no va poder suportar més els sarcasmes d’Elitobies, i li va respondre:

" I jo sóc la mare del Messies, de Jeshua, que durŕ el missatge d’Aristňtil i que destronarŕ totalment els falsos reis, i els seus falsos profetes. Mestral IV és un rei temporal; el meu fill el sobrepassarŕ en carisma i el seu nom quedarŕ gravat a la memňria moltíssim més temps que el teu Rei.”

Aleshores, Elitobies, que creia en els somnis i en els designis del destí, va quedar pertorbada. Va tornar precipitadament al palau de Mestral IV per a prevenir el seu amo.

Mestral IV era un home de marbre, estŕtua polida pel pas del temps. Era tenebrós, vidu, un desconsolat de mirada trista i llunyana. Un príncep que havia combatut els medes grŕcies a un astut sistema de politges i carretes. Perň els seus dies de glňria quedaven llunyans, i s’havia fet un rei silenciós i indiferent a les misčries del seu poble. Assedegat de poder, pretenia dirigir les seves tropes perň, de fet, deixava a la seva esposa dirigir el regne. Sortia de l’esplendor del seu palau només per a reprimir una conjura o sufocar una rebel•lió..

Quan va escoltar a Elitobies, per la qual sentia una certa predilecció, com explicava el que havia sentit, va quedar sorprčs. Aleshores va preguntar:
" Qui és aquest beneit que es fa anomenar Jeshua i que salvarŕ el meu poble? On el puc trobar? En quin poble? En quina taverna?”

Elitobies va proclamar aleshores el seu discurs denunciador, esperant merčixer així les grŕcies d’aquest rei d’una bellesa hierŕtica.

" Segons el que m’ha dit Maria, Jeshua és el Messies, el guia, el reflex de la divinitat. És l’anunciador d’Aristňtil i, segons la seva profecia, durŕ als homes la bona nova i confirmarŕ els preceptes aristotčlics. La seva influčncia serŕ gran i els seus deixebles nombrosos, que es reconeixeran en ell i en Aristňtil per als mil•lennis que venen. El podreu trobar a Betlem.”

Amb aquestes paraules, Mestral va sentir retornar en ell les seves antigues supersticions, així com la memňria de la fe que havia sabut reprimir i ofegar al seu cor. Tenia por de perdre el seu tron i considerava seriosament l’amenaça. Va cridar els seus guŕrdies i els digué:

" Guŕrdies, un nen acaba de néixer que podria conjurar en contra meu. Cal impedir que aquest home ho aconsegueixi costi el que costi. Es troba a Betlem i es diu Jeshua. Trobeu-lo i assassineu-lo! Useu els astuts sistemes de politges i carretes, si cal!”

Aleshores, la guŕrdia del rei va complir les ordres i es dirigí a Betlem.
Perň aquella nit, Maria tingué de nou un somni. Va veure de nou el genet que li havia anunciat el naixement de Jeshua. Se li va reaparčixer i li digué:


" Lleveu-vos! Preneu a Jeshua amb vosaltres i seguiu els camins. Dirigiu-vos cal al nord , cap a la illa de Xipre, i quedeu-vos allŕ fins que us avisi. Per quč Mestral vol matar el nen.”

Aleshores els pares es llevaren, agafaren de la humil cabana les fogasses de pa i les panotxes de dacsa que els quedaven i partiren pels camins, en direcció al Nord, passant per Tartshé. Van deixar el país i es van quedar a Xipre tant de temps com va durar l’amenaça.

Mestral IV, sabent per la seva guŕrdia que els pares havien fugit del país, es va posar furiós i cridŕ:
" Aquests Giosep i Maria són uns provocadors! Se’n riuen de mi i són culpables de traďció contravenint un edicte reial! Que ses eradiqui immediatament! En quant aquest fill de...de...no ha d’aconseguir regnar. Aneu i trobeu tots els nens menors de dos anus, i eradiqueu-los; ofegant-los, si cal.”

Aleshores, els exčrcits famosos de Mestral, aquells que eren capaços d’aixecar-se en massa en solament unes hores, foren i recorregueren tot el país. Van registrar cada poble, cada fonda, deixant missatges on es demanava a la població presentar a les autoritats tots els nens menors de dos anys, per a censar-los.

I la gent del poble, innocentment, va presentar els seus fills i fillols a les autoritats sense adonar-se’n del drama que succeiria. I s’escoltaren plors, crits, i vam veure de la sang, la suor i les llŕgrimes. Aquests guŕrdies que eren horribles, bruts i malvats, degollaven aquestes joves i innocents ŕnimes davant dels ulls dels seus pares.


I el tenebrós, des de dalt del seu tron, mirava la matança silenciosament, melancňlic, fred. Després d’aquesta crisis, el rei va caure en el seu silenci, letŕrgic. Va oblidar, en els anys venidors, d’alimentar-se i va perdre forces. Esdevingué dčbil, després esquelčtic i finalment morí.

A Xipre, els pares se n’assabentaren de la mort de Mestral i van pensar que la vida de Jeshua no corria ja perill. Aleshores, Giosep i Maria van decidir tornar a Judea, perň van escollir no anomenar al seu fill Jeshua, sinó Christós, per a no atraure l’atenció sobre ell. agafaren de la humil cabana les fogasses de pa i les panotxes de dacsa que els quedaven i partiren pels camins, en direcció al Sud, passant per Tartshé. Van arribar, finalment, a una ciutat anomenada Nazaret, amb la finalitat que es complís la profecia d’Aristňtil.



Traduďt per Ignius de Muntaner

_________________
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Ex. Juge Royal|Arch. Em.de Malines |[url=http://abbaye-thomiste.forumactif.org/]Thomiste
| Comte de Corinthe et Baron de La Vostice (Achaďe), Vicomte de Bailleul (France)
- MORT DÉFINITIVEMENT CETTE FOIS
Récipiendaire du Grand Chrisme d'Or
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Ignius



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MessagePosté le: Ven Fév 10, 2012 11:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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Capitolo II

Miriam era talmente felice di essere la madre di colui che sarebbe diventato il Messia, da non riuscire a tenere a freno la lingua. Un giorno, mentre stava andando a prendere l'acqua al pozzo, fece la strada con una cortigiana del re di Giudea chiamata Elitobias.

Elitobias, una erudita che seguiva la via dello stato con molto zelo, viveva nel lusso senza pudore, nutrendosi di carne, pesce e latte. Lei era abituata a prendersi gioco della povertŕ di Maria. Le disse: "Io servo il piů grande re di questa regione, il nostro amato Mistral IV".

Cosě Miriam fece un errore. Non essendo piů in grado di sopportare i commenti sarcastici di Elitobias, le rispose:

"Quanto a me, sono la madre del messia, Joshua, che porterŕ il messaggio di Aristotele e che spodesterŕ tutti i vostri falsi re e tutti i vostri falsi profeti. Mistral IV č un re temporaneo, mio figlio lo supererŕ in carisma e il suo nome rimarrŕ impresso nella memoria molto piů a lungo di quello del tuo re".

Cosě Eliotobias, che credeva nei sogni e nei segni del destino, fu turbata. Ritornň di fretta al palazzo di Mistral IV per avvisare il suo capo.

Mistral IV era un uomo di marmo, una statua resa opaca dalla patina del tempo. Era torvo, un vedovo, inconsolabile dalla sua tristezza e distante da tutto. Quando era principe, aveva sconfitto i Medi grazie a un astuto sistema di carrucole e carrelli. Ma dal momento che la sua gloria era diventata pallida, e lui era diventato un re silenzioso e distaccato dalla miseria del suo popolo. Geloso del suo potere, egli sosteneva di governare i suoi sudditi, ma in veritŕ era la sua intrigante moglie a controllare il regno. Non usciva mai dal suo palazzo, eccetto che per reprimere un complotto o per sedare una rivolta.

Non appena sentě Elitobias, per la qual aveva una colpevole inclinazione, raccontare cosa aveva sentito, fu sorpreso.
Quindi le chiese: "Chi č questo paesano che č chiamato Joshua e che salvarŕ la sua gente? Dove posso trovarlo? In quale mercato? In quella taverna?"

Elitobias continuň il suo discorso di denuncia, sperando in tal modo di guadagnarsi le grazie di questo re freddamente attraente.

"Stando a quello che Miriam mi ha detto, Joshua č il messia, la guida, lo specchio della divinitŕ. Lui era stato annunciato da Aristotele e, secondo la sua profezia, porterŕ la buona novella a tutti gli uomini e confermerŕ gli insegnamenti Aristotelici. La sua influenza sarŕ grande e avrŕ molti discepoli, che si riconosceranno in Lui e in Aristotele per i millenni avvenire. Lo potrai trovare a Betlemme."

A queste parole, Mistral sentě sorgere in lui le sue vecchie superstizioni, cosě come la memoria della fede che aveva saputo reprimere e annegato nel suo cuore. Aveva paura di perdere il suo trono e prese molto sul serio questa minaccia. Chiamň le sue guardie e disse loro:

"Guardie, un uomo č appena nato, che potrebbe congiurare contro di me. E' necessario a tutti i costi impedire che questo uomo parli. Lui č a Betlemme. Trovatelo e uccidetelo! Utilizzate anche il mio astuto sistema di carrucole e carrelli, se necessario!"

Cosě le guardie del re uscirono e si misero in viaggio verso Betlemme.

Ma in quella notte, Miriam ebbe un altro sogno. Vide ancora il cavaliere che le aveva annunciato la nascita di Joshua. Riapparve dinanzi a Miriam e disse:

"Alzatevi! Prendete Joshua con voi, e scappate. Dirigetevi a nord, verso l'isola di Cipro, e rimanete lě fino a quando non verrete richiamati. Mistral vuole uccidere il bambino".

Cosě, i genitori si alzarono, presero dalla loro stamberga i pezzi di pane e i sacchi di mais che erano rimaste loro e partirono lungo la strada, in direzione nord, passando da Tarotshč. Lasciarono i confini del paese e rimasero a Cipro per tutto il tempo durante nel quale perdurň la minaccia.

Mistral IV, saputo dalle sue guardie che i genitori erano fuggiti dal paese, divenne furioso, e gridň: " Guardie, Questo Joseph e questa Miriam sono degli agitatori! Mi hanno sfidato e ora si sono resi colpevoli di tradimento, rifiutando il mio editto reale! Eradicateli immediatamente! Quanto a questo figlio di... di... egli non deve predicare. Andate e trovate tutti i bambini con meno di 2 anni, e eradicateli, con la catapulta se necessario!"

Cosě, il famoso esercito di Mistral, che era in grado di arruolare in poche ore, si mise in marcia, rastrellando tutto il paese. Setacciarono ogni mercato, ogni taverna, lasciando messaggi nei quali chiedevano alla popolazione di portare alle autoritŕ tutti i bambini di meno di due anni, per contarli, dissero.

E le persone comuni, innocentemente, portarono i loro figli e nipoti alle autoritŕ senza rendersi conto il dramma che stava andando in scena. Si sentirono pianti e grida di angoscia, si vide il sangue, il sudore e le lacrime. Queste guardie, che erano terribili, sporche e malvagie tagliarono la gola di queste giovani innocenti anime davanti agli occhi dei loro genitori.

E l’oscuro signore, dall’alto del suo trono, silenziosamente guardň il massacro, freddo e distante. Dopo questa crisi, il re ricadde nel suo silenzio, letargico, cosě dimenticň negli anni successivi di mangiare e perse le forze. Divenne debole, poi scheletrico e infine morě.

A Cipro, i genitori di Joshua appresero della morte di Mistral, e pensarono che la vita del bambino non fosse piů minacciata. Cosě, Joseph e Miriam, decisero di tornare in Giudea, tuttavia, decisero di non chiamare piů il loro figlio Joshua, ma Christos, per non attirare l'attenzione su di lui. Presero dalla loro stamberga i pezzi di pane e i sacchi di mais che gli erano rimasti e partirono lungo le strade in direzione sud, passando da Tarotshč. Arrivarono infine in una cittŕ chiamata Nazareth, affinchč si compisse la profezia di Aristotele.

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Ignius



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MessagePosté le: Jeu Fév 28, 2013 3:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

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    Das Leben des Christos
    Kapitel II - « Die Flucht nach Zypern »



    Kapitel 2

    Doch Maria war zu glücklich die Mutter des künftigen Erlösers zu sein, um ihre Zunge in Zaum zu halten.
    Eines Tages, als sie Wasser vom Brunnen holen ging, kreuzte ihr Weg den der Dirne des Königs von Judäa, Elitobias.

    Elitobias war eine fanatische Gelehrte des Staatsweges und lebte in schamlosen Luxus, sich selbst an Fleisch, Fisch und Milch labend. Sie hatte die Gewohnheit sich über die Armut Marias lustig zu machen.
    „Ich,“ so sprach sie, „Ich diene dem größten König unserer Welt, unserem geliebten König Mistral IV. !“

    Daraufhin machte Maria, die den Spott Elitobias’ nicht länger ertragen konnte, einen Fehler und antwortete ihr: „Und ich, ich bin die Mutter des Erlösers, Jeshua, der die Botschaft Aristoteles’ verbreiten und der all’ deine unnötigen Könige und Propheten entthronen wird. Mistral IV. ist kein dauerhafter König, mein Sohn wird ihn übertreffen an Charisma und sein Name wird in den Erinnerungen der Menschen eingraviert sein, lange nachdem dein König vergessen ist.“

    Verwirrt kehrte Elitobias, die an die Träume und Zeichen der Bestimmung glaubte, zurück zum Palast Mistral IV. um ihrem König Bericht zu erstatten.

    Mistral IV. war ein Mann aus Stein, einer Statue gleich poliert von der Patina der Vergangenheit. Er war finster, ein Witwer, trostlos in seiner Trauer und unnahbar.
    Als Prinz, bekämpfte er die Meder mit Belagerungsmaschinen. Doch sein Glanz war seither ziemlich verblasst und er ward taub und blind gegenüber dem Elend seines Volkes. Bedacht auf seine Macht, gab er vor seine Aufgabe zu erfüllen, aber in Wirklichkeit lies er seine intrigierende Frau das Königreich lenken. Seinen luxuriösen Palast verließ er nur noch, um eine Revolte zu verhindern oder eine Verschwörung zu unterdrücken.

    Als er Elitobias, für die er eine sündige Neigung empfand, berichten hörte, war er überrascht. Dann fragte er sie: „Wer ist dieser Bauerntölpel, der Jeshua genannt wird und sein Volk erretten will? Wo kann ich ihn finden? Auf welchem Markt? In welchem Gasthaus?“

    Elitobias fuhr mit ihrer verleumderischen Anklagerede fort, darauf hoffend für sich selbst eine Belohnung zu erringen:
    „Danach was Maria zu mir sagte, ist Jeshua der Erlöser, der Führer, der Spiegel der Göttlichkeit. Von Aristoteles angekündigt und, gemäß dessen Prophezeiung, wird er allen Menschen die frohe Botschaft überbringen und alle Aristotelischen Gebote bestärken. Sein Einfluss wird groß sein und seine Anhänger zahlreich, die sich in ihm selbst wiedererkennen und in Aristoteles für die Jahrtausende, die da kommen. Ihr werdet ihn in Bethlehem finden.“

    Bei diesen Worten spürte Mistral die alte Furcht vor der Macht des wahren Glaubens und alter Aberglauben machte sich wieder in ihm bemerkbar. Er hatte Angst seinen Thron zu verlieren und nahm diese Bedrohung sehr ernst. Er rief nach seiner Wache und befahl:
    „Wache, ein Mann wurde gerade geboren, der sich gegen mich verschwören könnte. Es ist nötig, egal was es kostet, diesen Mann davon abzuhalten gegen mich aufzubegehren. Er ist in Bethlehem. Findet ihn! Tötet ihn! Wenn nötig nutzt gar meine Belagerungsmaschinen und schleift die Stadt.“

    Gehorsam verließen die Wachen den König und reisten nach Bethlehem.

    Doch in jener Nacht erschien Maria im Traum wieder jener Reiter, der ihr bereits die Geburt Jeshuas offenbarte:
    „Steh auf! Nimm Jeshua mit dir und geh! Geh nach Norden zur Insel Zypern und bleibe dort bis du zurück gerufen wirst, denn Mistral möchte dieses kleine Kind töten.“

    Voller Furcht vor dem nächsten Tag, nahmen Maria und Joseph das Kind und die letzen Brote und Maissäcke und flüchteten über Tarotshé nach Norden. Sie verließen Judäa unbemerkt und blieben auf Zypern solange die Bedrohung andauerte.

    Mistral IV., der von seinen Wachen hörte, dass die Eltern aus dem Land geflohen waren, war wutentbrannt und schrie:
    „Wachen, dieser Joseph und diese Maria sind Aufwiegler! Sie trotzen mir und haben meinen königlichen Erlass missachtet und sind des Verrates schuldig! Vernichtet sie sofort! Denn diese Linie von... von... muss gebrochen werden. Geht findet alle Kinder, jünger als zwei Jahre und merzt sie aus, wenn nötig vernichtet die Stadt.“

    In nur wenigen Stunden formierten sich die berühmten Armeen Mistrals und durchkämmten das ganze Land. Sie überwachten jeden Markt, jedes Gasthaus und hinterließen Anweisung, dass ein jedes Kind, jünger als zwei Jahre zur Verwaltung gebracht werden soll. Zur Zählung, wie man sagte.

    Die einfachen Leute brachten ihre Kinder und Enkelkinder zu den Ämtern ohne zu ahnen, dass dies das letzte Mal war, das sie die Kinder lebend sahen. Die grausamen Wachen durchschnitten die Kehlen der hilflosen Seelen vor den Augen der eigenen Eltern.
    Tränen wurden vergossen, qualvolle Schreie hingen über den Städten und Dörfern und man sah Ströme aus Blut und Tränen durch die Strassen fliessen. Doch das dreckige und böswillige Werk ward getan.

    Mit steinernen Herzen und kalten Blick betrachtete der finstere König von der Spitze seines Thrones still das Massaker. Und sein Herz brach, der König ward wieder still, gar lethargisch, so dass er gar vergaß zu essen und an Kraft verlor. Er wurde gebrechlich, dann knochendürr und starb letztlich.

    Auf Zypern hörten Joshuas Eltern die Nachricht vom Tode Mistrals und fanden, dass das Leben des Kindes nicht weiter gefährdet war. Joseph und Maria kehrten nach Judäa zurück und um keine Aufmerksamkeit auf sich zu ziehen beschlossen sie ihr Kind nicht weiter Jeshua zu nennen, sondern Christos. So nahmen sie aus ihrer Hütte wieder die letzen Brote und Maissäcke und reisten über Tarotshé nach Süden. Letztlich erreichten sie eine Stadt namens Nazareth, auf dass sich die Prophezeiung Aristoteles’ erfülle.


    Übersetzt von Adala, Kodiak, Rainer


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Doron



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MessagePosté le: Mar Nov 11, 2014 11:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Hoofdstuk II

Maar Maria was zo gelukkig met haar kind dat eens de Messias zou worden, dat ze het niet voor zich kon houden. Op een dag, terwijl zij water ging halen bij een bron kruiste haar pad dat van een courtisane van de koning van Judée, welke men Elitobias noemde.

Elitobias, die getrouw en ijverig de staat diende, leefde in een luxe vol met vlees, vis, melk en noem het maar op… Zij had de gewoonte om te spotten met de armoede van Maria.
“Ik” zei zij,
“dien de grote koning van deze streek, onze geliefde Mistral de IV”

Toen begin Maria een fout, welke Elitobias niet kon verdragen, zij antwoordde hem:

“En ik, ik ben de moeder van de Messias, van Jeshua die het bericht van Aristoteles met zich mee zal dragen en die uw valse koningen zal onttronen, uw valse profeten zal doen ontmaskeren. Uw koning, Mistral de IV, is slechts een tijdelijke koning. Mijn zoon zal hem met al zijn charisma overtreffen en zijn naam zal langer in de geheugens van de mensen gegrift staan dan de naam van uw koning.”

Door deze woorden werd Elitobias, die in de tekenen van het lot geloofde, angstig. Zij ging haastig naar het paleis van haar geliefde Mistral de IV waar zij hem waarschuwde van haar ontmoeting.

Mistral de IV was een man van marmer, een beleefd standbeeld van zijn tijd. Hij was een eenling, in wiens blik men slechts droefheid en afstandelijkheid vond. Hij was een prins welke door een handig systeem van katrollen en touwtjes aan de macht was gekomen.
Maar zijn roem was aan het afnemen, hij was een stille koning aan het worden die veraf stond van zijn volk. Hij beweerde zijn heerschappij te laten leidden door jaloezie, maar eigenlijk liet hij alles aan zijn vrouw over om het land te regeren. Hij ging nooit ver van zijn paleis en zijn goud, slechts om een complot te voorkomen of een opstand de kop in te drukken.

Toen hij Elitobias, voor wie hij een zwak had, hoorde vertellen over wat zij gehoord had, was hij verrast. Hij vroeg haar: “Wie is deze boer die zich Jeshua laat noemen en die zijn volk zal redden? Waar zou ik hem kunnen vinden? In welke hal? In welke herberg?

Elitobias zette dan haar redevoering als informante voort, om deze koning, wiens bevroren schoonheid op haar neerkeek, te tonen dat zij zijn gunsten waardig was.

“Van wat Maria mij vertelt heeft zal deze Jeshua de Messias zijn, de gids, de spiegel van de goddelijkheid. Hij wordt door Aristoteles aangekondigd en, volgens de profetie, zal hij aan de mannen het Ware Woord verkondigen en zal hij de Aristotelische Geschriften verspreiden. Zijn invloed zal groot zijn en zijn talrijke discipelen zullen hem, en Aristoteles de komende eeuwen vereren. U zult hem kunnen vinden in Bethléem.

Door deze woorden voelde Mistral een oud bijgeloof in hem terugkomen, evenals een diep gewortelde angst die zijn hart deed verdrinken. Hij vreesde zijn troon te verliezen en nam deze dreiging zeer serieus. Hij liet zijn wachters bij zich roepen en zeidde tot hem:

“Wachters, zojuist is er een kind geboren welke zich tegen mij zal keren. Verhinderd hem. Hij bevindt zich in Bethléem. Maak gebruik van mijn spionnen en mijn invloed. Vindt hem, en dood hem!

De wachters vertrokken hierna richting Bethléem.

Maar dezelfde nacht, daar in Bethléem, kreeg Maria wederom een droom. Wederom verscheen dezelfde ruiter die de geboorte van Jeshua aan haar had verkondigd. Hij zeidde tot haar:

“Heft u op! Neem Jeshua met u mee, en gaat op de wegen. Ga naar het noorden, naar het eiland Cyprus, en blijf er totdat het er veilig is want Mistral wil het kleine kind laten vermoorden.”

Toen stonden Maria en Giosep op, namen brood en maďskolven mee uit de herberg, en vertrokken. Naar het Noorden, via Tarotshé, trokken zij de grenzen van het land over om aan te komen in Cyprus, om daar te blijven zolang de dreiging gromde.

Mistral de IV hoorde van de wachters dat de ouders het land waren ontvlucht. Hij richtte zich op en sprak me een woedende stem:
“Wachters, Giosep en Maria zijn uitdagers! Zij zijn schuldig aan verraad en hebben mij bedrogen! Roei ze onmiddellijk uit! Wat deze zoon van... van... betreft, hij mag niet volwassen worden. Ga daarom terug naar Bethléem en vindt alle kinderen onder de twee jaar. Dood hen!”

Toen kwamen de beruchte, grote, legers van Mistral welke het hele land doorgingen om in iedere hal en in iedere herberg berichten te verspreidden dat elk kind onder de twee jaar bij hen moest worden gebracht om zogenaamd geteld te worden.

En het volk, onschuldig en onwetend, presenteerden hun kinderen en hun petekinderen aan de autoriteiten zonder het drama te beseffen dat er zich ging afspelen.
Men begreep het pas toen men de schreeuwen hoorde, men het bloed zag en het zweet en de tranen zag vloeien. De wachters, afschuwelijk, gemeen en vuil, ontnamen de jonge onschuldige zielen voor de ogen van hun ouders.

En een duistere macht, hoog op zijn troon, keek stilletjes, weemoedig en koud naar de moordpartij. Na deze crisis trok de koning zich in de stilte terug. Jaren achtereen vergat hij, door de stilte, dat hij zich moest voeden en verloor hij zijn krachten. Hij werd mager, vervolgens skeletachtig en tenslotte stierf hij.

Op Cyprus hoorden de ouders van Jeshua dat Mistral was gestorven, en zij geloofden dat het leven van Jeshua niet meer bedreigd werd. Zij besloten terug te keren naar Judée, echter, zij verkozen ervoor om hun zoon niet langer Jeshua maar Christos te noemen, om niet de aandacht op henzelf te vestigen. Zij namen in de herbergen brood en maďskolven mee, en vertrokken via de wegen richting het Zuiden. Via Tarotshé kwamen zijn tenslotte aan in een plaats genaamd Nazareth, daarmee de profetie van Aristoteles was vervullend.

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countess.Kathleen



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MessagePosté le: Mar Oct 27, 2015 2:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


      Życie Christosa
      Rozdział drugi
      «Ucieczka na Cypr»



    1. Maria była zbyt szczęśliwa, by będąc macierzą tego, który miał stać się Mesjaszem, dochować o nim tajemnicy. Pewnego dnia, gdy zamierzała nabrać wody ze źródełka, napotkała kurtyzanę króla Judei zwaną Elitobias. Elitobias - uczona w sztuce państwa, żyła w luksusie, bez wstydu, spożywając mięso, ryby i mleko. Była przyzwyczajona do drwin ze skromności Marii. Odrzekła do niej «Służę największemu królowi regionu, ukochanemu Mistralowi IV».

    2. Wtedy Maria popełniła błąd. Nie mogąc dłużej znieść złośliwych drwin Elitobias, odpowiedziała jej: «Ja zaś jestem matką Mesjasza, Joshuy, który rozgłosi wiadomość Arystotelesa i wywłaszczy fałszywych królów, fałszywych proroków. Mistral IV jest tylko do czasu. Mój syn ma charyzmat, a imię jego zapadnie w pamięci dłużej, niż imię twojego Króla».

    3. Następnie Elitobias, wierząca w sny i znaki losu przeraziła się. Wróciła czym prędzej do pałacu Mistrala IV, by ostrzec swojego Mistrza. Mistral IV był jak kamień, jak pomnik pokryty patyną czasu. Miał ciemną karnację, otoczony nieustannym smutkiem, samotny. Jako książę pokonał Mediów dzięki systemowi kół i wózków »katapult«, ale od tego czasu jego sława bledła, a on stał się królem cichym i oderwanym od rzeczywistości. Zazdrosny o Jego »Christosa« moc, wystąpił do swych poddanych, choć w rzeczywistości to jego żona, intrygantka kontrolowała królestwem. On sam nigdy nie wyszedł z pałacu, z wyjątkiem stłumienia intrygi czy buntu...

    4. Gdy nakłonił Elitobias, wobec której miał wyrzuty sumienia, żeby powiedziała, co usłyszała, stał zdziwiony. Tak więc odrzekł do niej: «Kto jest śmieciem tego kraju, którego imię jest Joshua i który ocali ludzi? Gdzie mógłbym go znaleźć? Na jakim rynku? W której karczmie?». Elitobias kontynuowała wtedy swoją donosicielska mowę, mając nadzieję, a jakby, na zarobek dla siebie od niedostępnego, atrakcyjnego króla.

    5. «Zgodnie z tym, co Maria powiedziała do mnie, Joshua jest Mesjaszem, przewodnikiem, obrazem boskości. Został zapowiedziany przez Arystotelesa, a według proroctwa, on przyniesie do wszystkich mężów piękne słowa, które potwierdzą nakazy Arystotelesa. Jego wpływ będzie wielki, będzie miał wielu uczniów, którzy rozpoznają się w nim sami i Arystotelesa, przychodzącego przez tysiąclecia. Będziesz mógł znaleźć go w Betlejem».

    6. W tych słowach, Mistral rozpoznał w sobie swoje dawne przesądy, a także pamięć o wierze którą co prawda poznał, lecz stłumił i zgubił w sercu. Obawiał się takoż utraty tronu i powziął zagrożenie bardzo poważnie. Zawezwał służbę i rzekł do nich: «Gwardio, narodził się właśnie człowiek, który mógłby otwarcie przeciwko mnie szemrać. Za wszelką cenę, to niezbędne, trzeba temu zapobiec. W Betlejem on jest... Znajdźcie go i zamordujcie. Użyjcie nawet mojego systemu kół i wozów, jeśli to konieczne!». Takoż gwardia króla odmeldowała się i skierowała w stronę Betlejem.

    7. Jednakoż owej nocy Maria ponownie doznała widzenia. Znów ujrzała jeźdźca, który oznajmił jej narodziny Joshuy. Pojawił się przed Marią i powiedział do niej: «Wstawaj! Weź Joshuę ze sobą i idź. Idź na północ, w kierunku wyspy Cypryjskiej. Zostań tam, dopóki nie jesteś powołana, by powrócić, to z powodu Mistrala, których pragnie zabić małe dzieciątko». Wtedy rodzice powstali, pobrali dla siebie bochenki chleba i wory kukurydzy z pomieszczenia, a kierując się na północ, przeprawiając się przez Tarotshé, zostawili granice kraju, pozostając na Cyprze tak długo, jak groziło im niebezpieczeństwo.

    8. Mistal IV dowiadując się od straży, że rodzice »dzieciątka« opuścili kraj, wpadł w furię i zagrzmiał: «Gwardio, ten cały Józef i Maria są zdrajcami! Oni mi urągali! Są winni zdrady przez odrzucenie mojego królewskiego edyktu. Zabijcie ich natychmiast! Do tego wieku... musi zostać zniszczony. Idźcie, znajdźcie wszystkie dzieci mające mniej niż dwa lata, eliminujcie je, nawet z pomocą katapulty, jeśli to konieczne».

    9. Następnie słynne armie Mistrala, a udało mu się zgromadzić je w kilka godzin, były w natarciu przeczesując włości. Przeglądali każdy rynek, każdą oberżę, zostawiając wiadomość, w której obwieścili mieszkańcom, by przynieśli do dowódców wszystkie mające mniej niż dwa lata dzieci, by je, jak powiedzieli, przeliczyć. A prości ludzie, czym prędzej, przynosili swoje dzieci czy wnuczęta do dowódców, nie mając wyobrażenia dramatu, jaki się właśnie rozpoczynał. Płynęły łzy, ciskały się okrzyki cierpienia, widziano krew, pot i łzy. Co okrutniejsi strażnicy, brudni i złośliwi, podcinali gardła niewinnym duszyczkom przed oczami ich własnych rodziców.

    10. Ten ciemny zaś, z podwyższenia tronu cicho spoglądał na masakrę, zimny i obojętny ku temu. Po owym kryzysie upadł. Osowiał tak, że zdarzało mu się w późniejszych okresach jeść, tracąc z tego powodu siłę. Stał się słaby, kościsty, aż wreszcie odszedł.

    11. Na Cyprze rodzice Joshuy dowiedzieli się o śmierci Mistrala i doszli do wniosku, że życie dziecięcia nie będzie już zagrożone. Wtedy to Józef z Maryją zdecydowali się na powrót do Judei, nie nazywając go jednak odtąd Joshua, lecz Christos, by nie ściągać uwagi. Zebrali ze swojego miejsca bochenki chleba i worki prosa, które pozostały po nich na lewo od drogi idącej na południe podczas przeprawy przez Tarotshé. Ostatecznie dotarli do miasta zwanego Nazaret, ponownie spełniając proroctwo Arystotelesa.


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Policarpo



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MessagePosté le: Ven Sep 21, 2018 8:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


Kapitola II. - Útěk na Kypr

Marie pyšná byla, že matkou je budoucího mesiáše, až jednoho dne, když její kroky ke studni vedly, nedokázala udržet jazyk za zuby. Na cestě totiž Elitobias potkala, kurtyzánu judejského krále.

Elitobias vzdělanou ženou byla a cestu státnickou následovala s velikým zápalem. Beze studu přebývala v přepychu, jedla maso, ryby i mléko. A ráda si tropila žerty z Mariiny chudoby. I řekla jí: „Já sloužím největšímu králi této země, našemu nejmilovanějšímu Mistralovi Čtvrtému.

V tu chvíli Marie chybu udělala, neb již dál nedokázala snášet jízlivé poznámky a odpověděla: „Zato já jsem matkou mesiáše, Jeshui, který lidem ukáže Aristotelovo poselství a vyžene všechny ty vaše falešné krále. Mistral sedí na trůnu jenom dočasně. Můj syn ho zastíní a jeho jméno si budou lidé pamatovat navěky.“

Eliotobias, která ve sny a zamení osudu věřila, to dosti rozrušilo. Spěšně se do paláce vrátila a hned Mistralovi žalovala.

Mistral Čtvrtý byl mužem z kamene, sochou však již pokrytá nezřetelnou patinou času. A také ponurým vdovcem, dalek od všeho ve svém neutěšitelném smutku. Ještě jako princ válčil s Médy za rachotu válečných strojů, ale jeho sláva po čase vybledla. Hluchým a slepým stal se k utrpení svého lidu. S vědomím své moci předstíral, že poddaným vládne, ale ve skutečnosti království řídila intrikující žena. Nikdy nevycházel ze svého paláce, jestliže nebylo třeba potlačit spiknutí či dokonce vzpouru.

Jakmile vyslechl Elitobias, ke které choval velikou náklonnost, velmi ho to zaskočilo. Zeptal se jí: „Kdo je ten sedlák, který si nechá říkat Jeshua a chce zachránit svůj lid? Kde ho najdu? Na tržišti nebo kde se nachází?“

Elitobias mluvila dál, by oddanost prokázala a doufala, že si tím vyslouží královu vděčnost a štědrost: „Z toho, co mi Marie řekla, vím, že Jeshua je mesiáš, průvodce, obrazem boha. Mluví o něm Aristetolovo proroctví. Má přinést dobrou zprávu všem lidem, potvrdit Aristotelovo učení. Bude velice známý a následovat jej bude mnoho žáků, následovníků Aristotela, po dalších tisíc let. Najdeš v Betlémě.“

Po těchto slovech se do Mistralovy mysli začaly vkrádat staré pověry a pocítil strach. Bázeň hluboce zakořeněnou, že ji ve svém srdci nedokázal potlačit. Lekl se, že ztratí trůn a vzal tuto hrozbu velmi vážně. Zavolal své stráže a nařídil: „V Betlémě žije dítě, které se jednoho dne obrátí proti mně. Využijte všech možností, najděte ho a zabte!“

Strážci do Betléma vyrazili, aby Mistralův příkaz splnili.

Té noci měla Marie další sen. Opět jezdce spatřila, toho, jenž pověděl ji o Jeshuově narození. Objevil se před Marií a řekl: „Vstávej! Mistral chce zabít tvoje dítě! Vezměte Jeshuu a vše co poberete a hned utečte! Běžte na sever, na Kypr. Zůstaňte tam, dokud vás nezavolám zpátky.

Marie s Josefem vstali a sebrali z chatrče něco chleba a pytlů kukuřice. Co nepobrali, to tam zůstalo. Odešli na sever přes Tarotshe. Nechali za sebou hranice země, aby se skryly na Kypru, dokud hrozba přetrvá.

Stážci spravili krále Mistrala o jejich zmizení. Zuřivě vykřikl: „Tenhle Josef a Marie jsou rozvraceči! Podvedli mě a jsou vinni z velezrady! Hned odstranit! A co se týká jejich syna... ten už nikdy mluvit nebude. Vraťte se do Betléma a zabijte všechny děti mladší dvou let!

Tak se stalo, že slavná Mistralova armáda, jež se dokázala shromáždit během několika hodin, pochodovala a pátrala po celé zemi. Pročesávala každé tržiště, každou tavernu a nechala rozhlásit, aby rodiny s dětmi mladšími dvou let, dostavily se ke sčítání lidu.

A obyčejní lidé v nevědomosti věcí budoucích přišli, aniž si uvědomili, jaké drama je čeká.
Pak byl slyšet řev a výkřiky úzkosti. Všude jenom slzy a krev. Misralovy strážci, ve své mrzké loajalitě, podřízly dětská nevinná hrdla před zraky jejich rodičů. A temný pán, pohlížel dolů ze svého trůnu a mlčky sledoval ten masakr.

Po tomto činu Mistral upadl v mlčení. Stal se letargickým, až zapomínal jíst. O nějaká ta léta později ztratil svoji sílu. Zeslábl, až z něho zbyla jenom kostra potažená kůží. Nakonec zemřel.

Na Kypru se Jeshuovy rodiče doslechli o smrti Mistrala a pomysleli si, že život jejich syna již není ohrožen. Tak se Josef s Marií rozhodli vrátit se do Judska. Avšak přestali jmenovati svého syna Jeshuou, aby pozornosti unikl, a začali jej Christosem nazývati. Kousky chleba pobrali, též nějaké to obilí, a vyrazili z Tarotshč, až konečně přibyli do městečka Nazaret. Zde se mělo naplnit Aristetolovo proroctví.

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His Excellency the Most Reverend Monsignor Prof. Dr. theol. Policarpo von Wittelsbach
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