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Bienheureux Platon

 
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Auteur Message
Sainte Wilgeforte



Inscrit le: 17 Juil 2009
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MessagePosté le: Jeu Déc 17, 2009 12:32 pm    Sujet du message: Bienheureux Platon Répondre en citant




    Bienheureux Platon

      I. LA NAISSANCE

    Dans la cité d’Athènes, en ce temps, quelques familles dominaient largement la vie sociale. Parmi elles se trouvait la famille d’Ariston, qui descendait du Roi Codros, mais d’autres également avaient, par leur généalogie, les fonctions exercées par leurs membres et leur importance financière, une plus ou moins grande influence sur la vie de la cité.

    Un soir d’orage, la jeune Périctionè, elle-même fille d’une famille influente, qui cherchait un abri tomba devant un temple d’Hermès, et ce fut Ariston qui la releva, et lui offrit le couvert. Il ne fallut qu’une journée pour qu’ils se marient.

    Dans l’entourage des deux amants, cette union – quoique permise – suscitait débats et émois : il n’était pas de tradition de marier aussi vite des êtres dont les familles ne se connaissaient pas, et l’orage était vu par les superstitions antiques comme un mauvais présage.

    Pourtant, de l’union d’Ariston et Périctonè naquirent quatre enfants : Adimante, Glaucon, Aristoclès, et la belle Potonè.
    Des quatre, seule la naissance du troisième fils posa problème : non seulement Ariston était parti en guerre et ne put voir sa progéniture, mais en plus Périctonè était elle-même en voyage, et l’enfant naquit sur la route, de nuit, à quelques lieues d’Athènes, et ce ne fut que par un miracle qu’il put survivre ainsi que sa mère. Elle décida de le nommer Aristoclès, suivant la tradition car c’était là le nom du père d’Ariston, qui venait de mourir.


      II. LA JEUNESSE

    Mais à son retour de guerre, Ariston trouva ses trois fils grandis, et surtout Aristoclès qu’il n’avait encore jamais eu l’occasion de voir, qui avait déjà cinq ans et était bien nourri. Les premiers mots qu’il lui adressa justifièrent le surnom que l’enfant garda jusqu’à sa mort. « Je m’attendais à voir un petit nourrisson en sa couche et je vous trouve parlant et marchant dans un corps bien large ! » Le mot « large » en grec se disant « Plato », il fut depuis lors surnommé « Platon », le large, par tous ceux qui le rencontrèrent.

    Dès son jeune âge, Platon semblait présenter de très hautes capacités intellectuelles, et pour cette raison, ses parents insistèrent pour le former à la musique, aux mathématiques, au sport, à la peinture et à la grammaire. Ainsi, à 16 ans, il écrivit ses premiers poèmes et ses premières tragédies.

    A 19 ans, une rumeur publique parvint jusqu’à ses oreilles : le dénommé Socrate était en ville, qui défiait la pensée commune. Pour Platon, c’est une révélation : la pensée pouvait être défiée, et il existait un homme qui rejetait ce qu’on lui a appris pour comprendre de lui-même les vérités qu’il percevait. Il décida de rencontrer ce Socrate. Mais ses parents, craignant que cette mauvaise fréquentation ne le compromette dans l’avenir politique qu’ils lui réservaient, lui interdirent de se rendre à lui.


      III. LA RENCONTRE DE SOCRATE

    Dans un gymnase connu pour être le lieu favori du vieux maître, Platon alla écouter un dialogue entre Socrate et l’un de ses disciples, sans, bien sûr, en avoir averti ses parents. Soucieux de ne pas être dénoncé, il avait décidé de taire son identité.



    Apercevant le jeune homme qu’il n’avait jamais vu auparavant, Socrate interrompit sa discussion et le pointa sévèrement du doigt en disant


    SOCRATE "Qui es-tu, toi qui entres ici pour écouter mes paroles ?"

    PLATON "Je suis Platon, humble fils de deux agriculteurs. Je ne peux payer pour entendre tes enseignements, Ô maître réputé, mais je puis me faire discret."

    SOCRATE "Ici, il n’est de place ni pour la discrétion, ni pour le mensonge, Platon. Si tu es ici, tu dois venir face à tous, et argumenter sans faille. Je ne suis pas sophiste à te faire payer pour des leçons pleines de certitudes aussi fausses que ta prétendue condition paysanne, trahie par ton accoutrement."

    Impressionné par Socrate, qui avait réussi à le démasquer, Platon se jura de le suivre indéfectiblement, et accepta de dialoguer avec lui. De longues années durant, Socrate et Platon sillonnèrent ensemble les routes pour inciter les gens à assumer leurs idées et à refuser les opinions sans fondement. Socrate usait de sa liberté de penser sur tous les sujets et lors de ses dialogues publics il commença à remettre en cause les dogmes du polythéisme de son époque. Ainsi, il jugea les attitudes attribuées aux Dieux grecs indignes de réelles divinités et sa réflexion semblait l’amener vers l’affirmation d’une divinité unique.
    Mais un jour où Platon était malade, des soldats vinrent interrompre Socrate en pleine discussion, et l’accusèrent de trouble à l’ordre public, d’impiété envers les Dieux et de corruption de la jeunesse. Il fut arrêté, jugé, et condamné à la mort par absorption de ciguë.

    Inconsolable, Platon retourna à Athènes et décida de consigner par écrit les dialogues de feu son maître qu’il avait encore en mémoire. Cependant, il n’eut pas le courage de reprendre les dialogues de son maître sur les divinités, ni de poursuivre sa réflexion. La peur de la mort arrêta Platon.
    Une fois ce long travail accompli, il ne put se résoudre à mettre un terme à l’œuvre de Socrate, et fonda l’Académie pour que les jeunes hommes et femmes d’Athènes puissent obtenir une formation digne de la mémoire de son maître.


      IV. ARISTOTE

    Au fil des ans, l’Académie de Platon devint le lieu le plus réputé pour l’enrichissement culturel et la formation intellectuelle. Il n’existait pas une grande famille qui n’incitait pas ses enfants à suivre les enseignements de l’Académie, si bien qu’une véritable administration se mit en place autour d’elle, et que quiconque ne pouvait être accepté sans passer trois épreuves dont une serait morale, une physique, et une intellectuelle:
    • Les mégères : de vieilles femmes antipathiques furent embauchées pour dissuader les moins motivés des disciples.
    • Le labyrinthe : les locaux de l’Académie, somptueux de l’extérieur, étaient un véritable labyrinthe afin que les disciples comprennent que le chemin de la connaissance n’est jamais ni droit ni simple.
    • Le syllogisme : à chaque nouveau disciple, Platon avait coutume de proposer un paralogisme, c'est-à-dire un syllogisme pervers, afin de tester sa réactivité et sa vivacité d’esprit.
    C’est ainsi qu’un jour, un élève pour lequel Platon n’avait pas été prévenu entra dans l’amphithéâtre dans lequel il donnait une leçon. Il s’agissait d’Aristote. Comme il avait visiblement passé l’épreuve des mégères et celle du labyrinthe, Platon lui fit démontrer qu’un chat ne pouvait avoir huit queues.

    Impressionné par la rigueur avec laquelle Aristote lui répondit, il l’accepta parmi ses disciples. Entre eux, une fidélité et une complicité se noua, que jamais il n’avait connu depuis Socrate, à l’époque où il était lui-même disciple. Chaque fois qu’il élaborait une théorie, Aristote en trouvait la justification, et tous deux s’entendaient sur tous les sujets de la vie.

    Ainsi passèrent de longues années jusqu’à ce qu’Aristote décide de quitter Athènes, incapable de se mettre d’accord avec Platon sur la correspondance des idées et des choses. Dans un premier temps, Platon regretta ce départ, qu’il jugeait indigne d’un esprit posé. Il crut qu’Aristote, vexé de ne point être d’accord avec son maître, avait fait un caprice.

    Pourtant, quelques années plus tard, il entendit à nouveau parler de ce disciple qu’il n’était jamais parvenu à remplacer. En effet, l’un de ses élèves lui annonça qu’il quittait son cours pour Axos, car le maître Aristote y enseignait des choses plus novatrices encore qu’il le faisait lui-même. Alors, satisfait d’avoir formé un être assez profondément pour qu’il forme lui-même de jeunes esprits, il décida de mettre fin à son travail académique.


      V. LES VIEUX JOURS

    Reprenant le chemin vers la côte de la Troade, Platon sentit ses forces diminuer, et quand les gens le reconnaissaient, il se surprit de plus en plus souvent à ne pas vouloir dialoguer avec eux par fatigue. Arrivé à l’Académie d’Aristote, il se déguisa afin de ne pas être remarqué, et entendit son ancien disciple expliquer l’unité de Dieu. Conscient d’avoir été largement dépassé en sagesse et retrouvant dans le raisonnement d’Aristote celui qu’avait déjà esquissé son vieux maître Socrate, il fut ébranlé dans ses certitudes et il retourna dans son auberge sans même aller saluer son vieil ami.

    C’est dans cette auberge d’Axos qu’il prit réellement conscience de la vérité des propos d’Aristote. Trouvant enfin le courage qui lui avait fait défaut dans sa jeunesse, il s’écria, devant les clients et aubergistes ébahis : « Aristote a raison : de Dieu, il n’y en a qu’un, et je gage qu’Il l’a conduit à moi pour que je l’aide à trouver Sa vérité. Gloire soit rendue à Aristote, je peux mourir en paix. » Et en effet, c’est dans la nuit même que s’éteignit Aristoclès-Platon dans la chambre d’une auberge d’Axos.



Traduit par monseigneur Gabriel de Culan et frère Ellyrius
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dariush
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MessagePosté le: Jeu Mai 26, 2011 11:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Philipdikingsbridge a écrit:
Agiografia del Beato Platone

I. LA NASCITA


Nella città di Atene, a quel tempo, alcune famiglie avevano in larga parte il dominio sulla vita sociale. Tra esse c'era la famiglia di Aristone che discendeva dal Re Codro, l'ultimo leggendario re d'Atene, ed inoltre essi avevano per la loro genealogia, le funzioni esercitate dai loro membri e la loro importanza finanziaria, una più o meno grande influenza sulla vita della città.

Una sera tempestosa, la giovane Perittione, lei stessa appartenente ad una famiglia influente, che cercava un riparo dalla copiosa pioggia, cadde davanti ad un tempio di Ermes e proprio lì Aristone accorse a rialzarla, e le offrì un tetto sotto cui ripararsi. Trascorse solamente una giornata affinché essi decidessero di sposarsi.

Nell'ambiente dei due amanti, questa unione, sebbene permessa, suscitava dibattimenti e turbamenti: non era tradizione sposare tanto rapidamente persone di cui non si conoscevano le famiglie, ed il temporale era visto dalle superstizioni antiche come un cattivo presagio.

Tuttavia, dall'unione di Aristone e Perittione nacquero quattro bambini: Adimanto, Glaucone, Aristocle, ed la bella Potone.
Dei quattro, solo la nascita del terzo figlio diede problemi: non solo Ariston era partito in guerra e non potè vedere la sua prole, ma per di più Périctone durante il parto era in viaggio, ed il bambino nacque sulla strada, di notte, ad alcune leghe da Atene, e fu solamente per un miracolo che esso riuscì a sopravvivere così come sua madre. Decise di chiamarlo Aristocle, seguendo la tradizione perché era quello che il nome del padre di Ariston che era morto da poco.

II. LA GIOVENTÙ


Ma al suo ritorno dalla guerra, Aristone trovò i suoi tre figli cresciuti, e soprattutto Aristocle che non aveva avuto ancora mai l'opportunità di vedere che aveva già cinque anni ed era ben nutrito. Le prime parole che gli disse, giustificarono il soprannome che il bambino custodì fino alla sua morte. " Mi aspettavo di vedere un piccolo poppante in fasce ed invece ti trovo loquace ed allenato in un corpo molto largo! " La parola " largo", per l'ampiezza delle spalle, in greco si dice " Plato", fu soprannominato da allora " Platone", per tutti quelli che incontrò in futuro.

Fin dalla sua giovane età, Platone sembrava presentare grandi capacità intellettuali, e per questa ragione, i suoi genitori insisterono per formarlo alla musica, alla matematica, allo sport, alla pittura ed alla grammatica. Così, a 16 anni, scrisse le sue prime poesie e le sue prime tragedie.

A 19 anni, una voce pubblica giunse fino alle sue orecchie: il grande filosofo denominato Socrate era in città e sfidava il pensiero comune. Per Platone, fu una rivelazione: il pensiero poteva essere sfidato, ed esisteva un uomo che respingeva ciò che gli avevano insegnato in modo da poter comprendere da sé le verità che percepiva. Decise di incontrare questo Socrate. Ma i suoi genitori, temendo che questa cattiva compagnia non lo compromettesse nell'avvenire politico che gli riservavano, gli vietarono di rendersi a lui.


III. LA RIUNIONE DI SOCRATE


In una palestra conosciuta per essere il luogo favorito del vecchio filosofo, Platone andò ascoltare un dialogo tra Socrate ed uno dei suoi discepoli, senza, certamente, avere informato i suoi genitori. Preoccupandosi di non essere denunciato, aveva deciso di tacere la sua identità.


Scorgendo il giovane uomo che non aveva mai visto prima, Socrate interruppe la sua discussione e lo indicò rigorosamente col dito dicendo:

SOCRATE “chi sei, tu che entri qui per ascoltare le mie parole?„

PLATONE “sono Platone, figlio umile di due agricoltori. Non posso pagare per apprendere i tuoi insegnamenti, o stimato maestro, ma posso diventare discreto.„

SOCRATE “qui, non è il luogo né per la discrezione, né per la menzogna, Platone. Se sei qui, devi venire di fronte a tutti, ed argomentare senza errore. Non sono sofista da fargli pagare per le lezioni piene di certezze tanto false come la tua pretesa condizione contadina, denunciata dal vostro abbigliamento ridicolo.„

Impressionato da Socrate che era riuscito a smascherarlo, Platone si giurò di seguirlo indefessamente, ed accettò di dialogare con lui. Per anni, Socrate e Platone solcarono insieme le strade per indurre la gente ad assumere le loro idee e rifiutare le opinioni senza fondamenta. Socrate utilizzava la sua libertà di pensare su tutti gli argomenti ed in occasione dei suoi dialoghi pubblici iniziò a rimettere in discussione i dogmi del politeismo della sua epoca. Così, giudicò gli atteggiamenti attribuiti ai dei greci indegni di reali divinità e la sua riflessione sembrava portarlo verso la dichiarazione di una divinità unica.
Ma un giorno quando Platone era malato, alcuni soldati vennero ad interrompere Socrate in piena discussione, e lo accusarono di disordine all'ordine pubblico, d'empietà verso gli dei e di corruzione della gioventù. Fu fermato, giudicato, e condannato a morte tramite assunzione di cicuta.

Inconsolabile, Platone tornò ad Atene e decise di mettere per iscritto i dialoghi più "roventi" del suo padrone che aveva ancora in memoria. Tuttavia, non ebbe il coraggio di riprendere i dialoghi del suo padrone sulle divinità, né proseguire la sua riflessione. La paura della morte fermò Platone.
Una volta chequesto lungo lavoro fù compiuto, non osava porre termine all'opera di Socrate, e fondò l'accademia perché i giovani uomini e donne di Atene dove si poteva ottenere una formazione degna della memoria del suo padrone.

IV. ARISTOTELE

Con il passare degli anni, l'accademia di Platone diventò il luogo più apprezzato per l'arricchimento culturale e la formazione intellettuale. Non esisteva una grande famiglia che non iscrivesse i suoi bambini per far seguire loro gli insegnamenti dell'accademia, in modo che una vera amministrazione si predispose attorno ad essi, e non tutti potevano essere accettati senza superare tre prove di cui una era di tipo morale, una fisica, ed un'intellettuale:
Le megere: vecchie donne antipatiche furono assunte per dissuadere i meno motivati dei discepoli.
Il labirinto: i locali dell'accademia, sontuosi dell'esterno, erano un vero labirinto affinché i discepoli capissero che il cammino della conoscenza non è mai né diritto né semplice.
Il sillogismo: ad ogni nuovo discepolo, Platone aveva abitudine di proporre un paralogismo, cioè un sillogismo perverso, per provare la sua reattività e la sua vivacità di spirito. Così un giorno, un allievo per il quale Platone non era stato avvisato entrò nell'anfiteatro nel quale dava una lezione. Si trattava di Aristotele. Come era visibile aveva passato la prova delle megere e quella del labirinto, Platone gli fece dimostrare che un gatto non poteva avere otto code.

Impressionato dal rigore con il quale Aristotele gli rispose, lo accettò fra i suoi discepoli. Tra loro, fedeltà e complicità si formarono, che mai non aveva conosciuto con Socrate, quando era lui stesso discepolo. Ogni volta che elaborava una teoria, Aristotele ne trovava la giustificazione, e tutti due si intendevano su tutti gli argomenti della vita.

Così passarono per anni fino a che Aristotele decise di lasciare Atene, incapace di mettersi d'accordo con Platone sulla corrispondenza delle idee e delle cose. Inizialmente, Platone si rammaricò di questa partenza, che giudicava indegna di uno spirito posato. Credé che Aristotele, offeso per non essere d'accordo con il suo padrone, avesse fatto un capriccio.

Tuttavia, alcuni anni più tardi, udì nuovamente parlare di questo discepolo che non era mai riuscito a sostituire. Infatti, uno dei suoi allievi gli annunciò che lasciava il suo corso per Axos, poiché il maestro Aristotele vi insegnava cose ancor più innovatrici di quelle che facevano nella sua accademia. Allora, soddisfatto di aver formato un essere abbastanza profondo tale che riesca a formre anche lui dei giovani spiriti, decise di porre fine al suo lavoro accademico.

V.GLI ULTIMI GIORNI

Riprendendo il cammino verso la costa dello Troade, Platone sentì le proprie forze diminuire, e quando la gente lo riconosceva, si sorprese sempre più spesso di non voler dialogare con loro per stanchezza. Arrivato all'accademia di Aristotele, si mascherò per non essere osservato, ed osservò il suo vecchio discepolo spiegare l'unità di Dio. Cosciente di essere stato in gran parte superato in saggezza e trovando nel ragionamento di Aristotele quello che aveva già descritto il suo vecchio maestro Socrate, fu scosso nelle sue certezze e tornò nella sua locanda senza andare a salutare il suo vecchio amico.

È in questa locanda di Axos che prese realmente coscienza della verità delle opinioni di Aristotele. Trovando infine il coraggio che gli era mancato nella sua gioventù, esclamò, dinanzi ai clienti e proprietari stupiti: “Aristotele ha ragione: da Dio, ce n'è soltanto uno, e garantisco che l'ha condotto a me perché io lo aiuti a trovare la Sua verità. Gloria sia resa ad Aristotele, posso morire in pace. „ Ed infatti, fu proprio quella notte che si estinse Aristocle-Platone nellasua camera della locanda di Axos.


Tradotto da Filippo Benedetto Spadalfieri da Pontiregi detto "Philipdikingsbridge"

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