L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Feue Ecaterina]

Le jeune secrétaire de son Éminence vint placarder la déclaration du Primat.

[Arthur Leroy]

C'est une excellente nouvelle ! Rendons grâce à Dieu pour avoir ouvert les yeux aux hommes de cette région. Point de salut hors l'Eglise ! Cela doit être la règle.

[Håkon]

Håkon eut vent de cette annonce et secoua la tête. L'Église tombait bien bas ces derniers temps... Cette reconnaissance du Marquisat allait à l'encontre de toutes les règles et coutumes établies. Il se devait d'en faire part à qui de droit.
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Chevalier du Danemark et de Norvège, Chapelain de la paroisse nobiliaire de Dourdan & grand-prieur de l'abbaye de l'Ouÿe

[Godgaby]

Regarde la Sainte Eglise, continuer de perdre la crédibilité qu'elle avait. Incapable de protéger ses fidèles, voila qu'elle se lance dans la politique. Sourit, en pensant que l'avenir est une chose bien incertaine.
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[Feue Ecaterina]

voyant certaines réactions se lire sur les visages, la Primat se dit que décidément certains ne comprenaient rien, que ce texte n'avait rien de politique bien au contraire.
De plus suite à la charte entre le MAO et le clergé locale, qui n'était pas de son fait, elle avait bien du réagir pour rappeler à tous, clercs et politique que l'Eglise n'a pas à s'immiscer dans les problèmes politiques.
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[Arthur Leroy]

Etrange se dit le curé que de voir tous ces gens qui pensent. Pourquoi ne s'expriment-ils pas ? Ce serait l'occasion de débattre et d'afficher pour chacun ses arguments. Rome n'est-il pas un lieu d'échange en toute amitié ?

[Håkon]

Mauvaise ondes sur la fréquence apparemment...

[HRP]Depuis quand on lit et on répond à travers les pensées ? Depuis quand on parle aux affiches ?[/HRP]
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Chevalier du Danemark et de Norvège, Chapelain de la paroisse nobiliaire de Dourdan & grand-prieur de l'abbaye de l'Ouÿe

[Hagden]

"Pendant ce temps là le Lion court et s'implante dans le Sud dans l'indifférence générale de la Curie", se dit Hagden en voyant l'affiche. Non, vraiment Rome avait de drôles de priorités en ce moments... depuis un certain temps d'ailleurs. Le Teutonique s'éloigna de cette annonce qui ne faisait que accroître le fossé d'incompréhension qui se creusait entre Rome et le monde qui l'entourait, à commencer par celui qui se creusait en son sein entre ses propres membres.
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Montbazon-Navailles, Ritter et Seneschall de l'Ordre Teutonique

[Feue Ecaterina]

[hrp] depuis que les gens sont pas fichus de faire parler leurs persos quand ils font des critiques.................c'est tellement facile, on peut dire n'importe quoi même si c'est faux et les gens en face n'ont pas la possibilité de répondre..........................vive le RP.[hrp]
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[Godgaby]

[HRP]Je veux bien parler mais bon, techniquement on est face à une affiche, parler à un mur serait un peu ridicule, et mon perso ne connait aucun des intervenant jusqu'à présent. Peu de place pour entamer un dialogue, d'autant que la dernière fois que j'ai essayé de faire du RP sur une affiche, un cardinal l'a brulé et le RP s'est arrêté net... Chat échaudé craint l'eau froide.[/HRP]

De plus en plus de monde se trouve face à l'affiche, certains la mine réjouit d'autre moins. Gabriel ne peut s'empêcher de penser que c'est un coup politique très bon, mais a hâte de pouvoir avoir une version du concordat. Se demandant pourquoi le concordat entre la Provence ; qui est le marquisat ; et l'Église, ne suffisait plus aux fidèles.
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[horvy]

le gros lu l'annonce et n'en pensa pas moins que ce qui pouvais ce lire sur certains visages...

[Feue Ecaterina]

S'adressant aux personnes présentes;

Il est évident que si quelqu'un souhaite discuter de ma déclaration, il peut le faire.
Tant qu'il reste poli nul reproche ou mal ne pourra lui être fait.
J'ai toujours été pour le dialogue.
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[Arthur Leroy]

Ma foi, je suis devant cette affiche, entouré de gens qui la regarde comme moi. J'ai réagi à voix haute. D'autres peuvent le faire et on crée du jeu. Par contre, déplacer ces derniers commentaires dans le forum HRP serait judicieux.

[Arilan]

Un homme, encapuchonné, foulait les pavés de la place d'Aristote. Cette fameuse place qu'il avait tant traversée, en long, en large, où il avait tant tergiversé, pour des choses importantes et de nombreuses autres insignifiantes. Il l'avait quitté il y avait un certain temps. Mort, au côté de l'estimable Mymy, il avait pourtant ressuscité, le Tout-Puissant lui ayant montré que sa mission sur Terre n'était pas terminé. Il n'avait tout d'abord su de quelle nature était cette mission, jusqu'à l'Illumination.

Il avait donc quitté le Royaume, avait traversé les terres italiennes puis pris la mer pour les terres noires, avec son neveu, qui n'avait malheureusement pas résisté à un mal inconnu qui l'avait emmené au Ciel. Il avait donc continuer seul, avec rencontrer les peuplades païennes de ces lointaines terres et avait entrepris de leur apporter la Lumière, la Vérité divine. Mais il était de retour, et découvrait une Eglise toujours moribonde, toujours plus décadente qu'avant son départ. Il avait été un homme perpétuellement en colère. Le deuxième homme le plus détesté de Rome après son pire ennemi, le vieux Grec. Mais la colère l'avait quitté.

Il s'avança vers un attroupement, son identité bien dissimulé, et entendit les paroles de celle qu'il savait avoir succédé à une femme admirable, qui pourtant n'avait pas été en très bon termes avec lui, mais qui méritait bien des louanges. Il ne pouvait en dire autant de la nouvelle princesse de Cologne. Il s'avança et lu l'annonce. Il secoua la tête, elle était pathétique. Cette annonce était en plus une honte, une insulte à tous les hommes fidèle au Saint-Empire qui avaient combattu ce gouvernement honni qui se prenait pour un royaume égale à la France ou encore à l'Empire.

Il fit alors entendre une voix rocailleuse, signe d'un très long mutisme, sa voix n'était plus la même qu'avant, elle avait complètement changée, juste après une inclinaison du buste en direction du primat du Saint-Empire.

Votre Eminence, à quoi sert-il de dialoguer, à présent ? Il est facile de dialoguer après avoir commis son forfait, car le mal est fait. C'est avant qu'il aurait fallu dialoguer. La haine ou la colère, pour autant, ne doit pas aveugler le coeur des hommes que vous insultez par cette annonce, ces hommes que vous humiliez doivent pardonner et prier pour vous, avoir de la peine pour ces ignorants qui se fourvoient sur les chemins de la perdition, se croyant plus puissants que le plus saint et le plus vieil empire du monde. Je prierai pour vous, moi aussi ...

La foule était nombreuse, compact, et il n'attendait pas de réponse, car une réponse n'aurait rien changé et n'aurait rien fait avancer. Alors il disparut. Parmi les romains qui battaient le pavé ? Parmi les vents qui balayaient tranquillement les rues de la ville ? Etait-il parti, comme il était venu, anonyme, comme un simple pèlerin de visite en la capitale du monde ? Ou était-il parti comme un fantôme évanescent après une intervention mystique ? Etait-il vivant ? Etait-il mort ?

Il était bien le seul à le savoir ...
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[Feue Ecaterina]

Tien j'ai cru entendre un mort........on aura tout vu ici.

On me reproche d'insulter les fidèles de l'Empire par cette annonce et de ne pas avoir réfléchi. Mais c'est avant qu'il fallait le faire, car mon annonce n'est que le résultat d'un grand merdier qui ne découle nullement de mes propos.
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