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Vita de Christos, Chapitre V

 
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Trufaldini



Inscrit le: 01 Mai 2006
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MessagePosté le: Dim Mai 28, 2006 11:53 am    Sujet du message: Vita de Christos, Chapitre V Répondre en citant



Chapitre 5

Jeshua marchait dans les dunes depuis plusieurs jours déjà, buvant l’eau de son outre et mangeant les sauterelles venues du sable, lorsque fatigué, l’envie lui prit de s’étendre de tout son long et de ne plus bouger. Il lui semblait qu’une force mystérieuse lui disait :

"Arrête-toi, Christos, fils de Giosep, car tu es fatigué. Si tu voulais, tu pourrais rebrousser chemin et rentrer chez toi sans t’épuiser."

C’était la créature sans nom, celle qui vivait dans l’ombre depuis les millénaires. Elle ne voulait pas qu’à travers Christos, la parole d’amour de Dieu se répande. Aussi avait-elle décidé de le corrompre afin de le détourner de sa juste mission. Si les racines de l’arbre noircissaient, alors celui-ci ne porterait jamais de fruits.

Christos répondit, sans se mettre en colère : " Va t’en, toi qui veux me perdre dans la paresse, je continuerai car le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ! "

Et la tentation de se reposer se dissipa en cet instant.

Alors, comme Jeshua jeûnait depuis des jours, il avait de plus en plus faim. Il sentait son ventre lui faire mal, et monter en lui l’envie d’ouvrir les dernières provisions qui lui restaient dans son sac en peau de mouton. La créature sans nom, douée d'un charisme exceptionnel lui disait :

" Ouvre ton sac, Christos, fils de Giosep, car tu as faim. Mange donc cette viande et ce pain qui t’attendent… tu pourras toujours te réserver les sauterelles pour plus tard. "

Christos répondit, sans se mettre en colère : " Va t’en, toi, qui veux me perdre dans la gourmandise. Je n’ouvrirai pas mon sac car le monde appartient à ceux qui savent endurer la faim. "

Alors, comme Christos se trouvait au beau milieu du désert, il était fatigué, il avait faim et son corps lui faisait mal. Soudain, en fixant l’horizon devant lui, il eut l’impression de voir une oasis. C’était un petit lac entouré de buissons verts. L’oasis était encore loin mais des cris d’allégresse semblaient s’en échapper. Christos reconnut bientôt des silhouettes féminines, nues, se baignant dans cette pièce d’eau. La voix mielleuse de la créature sans nom lui dit :

" Qu’attends-tu, Christos, fils de Giosep, pour les rejoindre ? Ne les entends-tu pas ? ces belles femmes qui t’appellent ? Elles sont toutes à toi ! et belles, en plus, mazette ! "

Christos répondit, sans se mettre en colère : " Va t’en, toi, esprit du vice, qui veux me perdre dans la luxure. Je ne détournerai point ma route, car aussi vrai que je te le dis, cette oasis et ces femmes vont disparaître de ma vue. "

Et en effet, bientôt, l’image de l’oasis se dissipa, laissant à Christos la vision d’un désert étendu jusqu’à l’horizon et irradié par le soleil.

Alors, comme Jeshua continuait à marcher, sans regarder derrière, il vit soudain devant lui l’image d’une grande ville. Cette cité était magnifique, les tours et les murailles ne cachaient pas sa richesse et les maisons, ornées d’ors et de pierreries, semblaient briller de mille feux. Un dôme dépassait, qui devait être celui du palais du maire. La douce voix de la créature sans nom dit à Christos :

" Vois cette belle ville, et contemple sa richesse ! Si tu voulais, tu pourrais en devenir le maire, avec les talents que tu possèdes. Car en vérité, tu as été capable de jeûner durant toutes ces journées, ainsi que de résister à la fatigue et aux femmes ; ta force de caractère pourrait t’emmener très haut ! "

Alors Christos lui répondit, sans se mettre en colère :
" Va t’en, Esprit malin, qui veux me perdre dans l’orgueil, l’envie et l’avarice. Je résisterai aussi à ces péchés là, car il est petit, celui qui cède à ses pulsions. "

Alors la créature sans nom dit : " Dieu nous a faits ses enfants car nous sommes les plus fortes de ses créatures. Parmi nous, je suis sa préférée, car je suis le plus fort de nous tous. J’ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons. Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les mille plaisirs du corps et de l’esprit que nous méritons. Y a-t-il un meilleur moyen de Lui rendre hommage autrement qu’en sachant apprécier les plaisirs de Sa création? "

Mais Christos lui rétorqua : "Va-t’en, tentatrice! Ta présence parmi la création est une injure faite à Dieu. Sache que tu n’es pas Sa préférée. Il t’a reléguée dans l’ombre, car tu t’es détournée de Sa lumière. Il ne t’a laissé la parole qu’afin d’éprouver la foi des humains. "

et il ajouta: “Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour. Il ne t’a pas donné ce titre, vile créature, car tu n’as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais. Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisirs. Certes, c’est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur. Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l’a enseignée le prophète Aristote nous permet d’apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché.”

Il conclut enfin: “Car le péché est la négation de la perfection divine. L’abandon total aux mille plaisirs s’accompagne du détournement de l’amour de Dieu, alors que le goût simple et mesuré de la création divine ne peut se faire que dans l’amour de son créateur. Alors va t'en!"

Aussitôt, la créature sans nom, qui rampait à ses côtés, disparut, le laissant aux portes du désert. Il avait traversé ce pays de tentations durant quarante jours.

_________________
Cardinal Francesco Trufaldini - Thomiste - "A la saint Trufaldini, toute liqueur sera bénie."


Dernière édition par Trufaldini le Lun Sep 25, 2006 5:42 pm; édité 2 fois
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Sainte Wilgeforte



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MessagePosté le: Sam Mar 27, 2010 1:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Caput V

Cum cupiditate se sternendi atque non amplius se movendi pervaderetur, Christus, aquam ex utri bibens ac locustas e rena edens, in loca desertis iam diu fessus ambulabat. Vis occulta videbatur ei dicere:

“Christe, Iosephi fili, consiste quia fessus es. Sis, potes sine aliis laboribus te vertere
ac domum reverti.”

Res sine nomine erat, qui plura milia annorum in obscuritate vixerat. Nolebat per Christum amoris Verbum Dei vulgaturum esse. Statuerat Christum depravare ut eum a iusto munere deterreret. Si arboris radices reciderentur, ullus fructus non daretur.

Christus pacatus respondit: “Tu, qui vis me in otio deerrare, e me abi; ego insistam quod mundus iis qui mature surgunt est!”

Tunc otii cupiditas evanescuit.

Postea, quod Christus dies cibo se abstinuerat, esuriens factus est. Venter ei dolebat atque cupiditas postrema cibaria quae in ex ovis cute sacco reliquerant edendi ei erat. Res sine nomine, praeditus summa rhetorica, ei dixit:

“Christe, Iosephi fili, saccum aperi, quod esuriens es. Hunc panem hancque carnem es. Postea locustas esse poteris.”

Christus pacatus respondit: “Tu, qui vis me in edaciditate deerrare, e me abi; saccum non aperiam quos mundus iis qui queunt fami obsistere est.”

Postea, cum Christus in pulchris desertis locis esset, fessus esuriensque erat atque membra ei dolebant. Subito ei, oculos in horizontem defigenti, oasis esse visa est. Parvus lacus viridibus fruticibus circumdatus erat. Remotissima erat, sed gaudii lacrimae videbantur huius rationem habere. Celeriter Christus virgines quae, nutae, in aquis se lavabant animadvertit. Rei sine nomine blanda vox ei dixit:

“Christe, Iosephui fili, ob quam causam dubitas te cum iis coniugere? Non audis illas pulchras puellas te vocantes? Ibi tibi sunt! Quae babae pulcherrimae sunt!

Christus pacatus respondit: “Vitii spiritus, qui vis me in libidinibus deerrare, abi. Via non devertam quia, sicut verum quod dix est, ea oasis ac illae puellae ab oculis meis evanescent.”

Nam, paulo post, oasis imago evanescuit at reliquit Christum mirantem modo loca deserta quae ad horizontem usque pertinebant atque a sole illuminabatur.

Sit, cum Christus ambulare coeperit, post se non mirans, subito ante se magnae urbis imaginem vidit. Quae urbs sumptuosa erat, turres moeniaque opulentiam domusque, auro gemmisque ornatas, quae videbantur sicut plurimae flammae fulgere, non celabant. Ex urbe tholus, superans cetera, eminebat. Urbis praefecti regia erat. Rei sine nomine submissa vox Christum vocavit:

“Illam pulchram urbem vide? De eius opulentia cogita! Sis, tuo ingenio, urbis praefectum factum esse potes. Cum, vero, quivisti ieiunium plurimos dies, obstistens etiam fatigationi cupiditatique; animi fortitudo tua magnopere sursum te ferre poterit!”

Christus pacatus respondit: “Male spiritus qui vis me in superbia, in invidia atque in avaritia deerrare, abi. Quibus peccatis obsistam quia qui iis cupiditatibus cedit parvus homunculus est.”

Res sine nomine clamavit: “Deus nos filios suos effecit quia rerum creatorum fortissimi sumus. Inter nos, ego dilectissimus sum, quia nostrum fortissimus sum. Solus intellexi fortem semper in imbecilliores domiavisset, sicut homines in vaccas, oves suesque dominant. Deus nos procreatione donavit ut mille corporis spiritusque voluptatibus quas meremus afficiamur. Modus Deum observandi melior quam scire procreationis voluptates magni facere num est?”

At Christus respondit: “Temptator, abi! Praesentia tua inter res creatas iniuria contra Deum est. Ego te non dilectissimum gnosco. Is te in obscuritatem relegavit quia luce abiveras. Tibi verbum reliquit modo ad hominum fidem probandam.

Ac addidit: “Deus nos filios suos effecit quia soli qui possent sine praemiis amare sumus. Tibi hoc nomen non dedit, res ignava, quia tibi cor non est atque animus tuus niger sicut carbo est. Profecto mundus, a Deo creatus, plurimas voluptates offert. Profecto nobis, scientibus eas magni facere iusto pondere, est Eum observandum. At haec voluptates degustandae non vorandae sunt. Modo virtus, sicut propheta Aristoteles nos docuit, permittit munde has humanas voluptates magni facere.”

Tandem conclusit: “Hoc quia peccatum perfectionem divinam delet. Multis voluptatibus plane indulgere a declinatione ex Dei amore stipatur, cum moderate divinae creationis delectationes degustare modo nostri creatoris amore faci potest. Nunc abi.”

Subito, res sine nomine, qui usque ad Christi latum repserat, evanescuit, eum solum ad desertorum locorum ianuas relinquens. Cupiditatis regionem quadriginta dies transierat.
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Marco_Castello



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MessagePosté le: Jeu Aoû 04, 2011 1:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


Capítol V

Jeshua marxava per les dunes des de feia diversos dies, bevent aigua de l’ odre i menjant saltamartins que trobava a la sorra. Quan, cansat, el va envair la necessitat d’aturar-se i no moure’s més, li va semblar notar una força misteriosa que li deia:

"Detén-te, Christós, fill de Giosep, car estàs cansat. Si volguessis, podries donar mitja volta i retornar a la llar sense fatigar-te.”

Era la Criatura sense Nom, la que vivia a l’ombra des de feia mil•lennis. No volia que a través de Christós, la paraula d’amor de Déu es propagués. Per això havia decidir corrompre’l amb la finalitat de desviar-lo de la seva justa missió. Si les arrels de l’arbre ennegrien, l’arbre mai no donaria fruit.


Christós va respondre, sense enfadar-se:
"Marxa tu, que vols perdre’m en la ganduleria; jo continuaré per què el món pertany als qui es lleven aviat!”

I la temptació de descansar va dissipar-se a l’instant.

Aleshores, Jeshua, com que feia dies que practicava el dejuni, cada cop tenia més gana. Notava com el seu ventre li feia punxades i creixia en ell les ganes d’obrir les últimes provisions que li quedaven a la seva bossa de pell d’ovella. La Criatura sense Nom, dotada d’un carisma excepcional, li digué:


"Obre la teva bossa, Christós, fill de Giosep, car tens gana. Menja la carn i el pa que duus...Sempre pots deixar els saltamartins per a més tard.”

Christós va respondre, sense enfadar-se: "Marxa, tu, que vols fer-me perdre en la golafreria. No obriré la meva bossa, ja que el món pertany als qui saben aguantar la gana.”

Christós estava al mig del desert, cansat, amb gana i amb el cos dolorit. De sobre, fixant-se en l’horitzó davant seu, va tenir la impressió de veure un oasi. Era un petit llac rodejat de matolls verds. L’oasi encara quedava lluny, però semblava que s’hi escapaven crits d’alegria. Christós aviat hi va reconèixer siluetes femenines i nues, banyant-se a l’estany. La veu melosa de la Criatura sense Nom li digué:

"Què esperes, Christós, fill de Giosep, per a reunir-te amb elles? No sents aquelles dones belles que et criden? Són totes per a tu! I molt belles, redéu!”

Christós va respondre, sense enfadar-se " Marxa, tu, esperit del pecat, que vols perdre’m en la luxúria. No desviaré el meu camí, ja que, certament, com et dic, aquest oasi i aquestes dones desapareixeran de la meva vista.”

I efectivament, de sobte, la imatge de l’oasi va dissipar-se, tot deixant a Christós la visió d’un desert vast fins l’horitzó irradiat pel sol.

Aleshores, Jeshua, que continuava caminant, sense mirar enrere, va veure, de sobte, davant seu, la imatge d’una gran ciutat. Aquesta era magnífica, les torres i les muralles no amagaven la seva riquesa i les cases, adornades d’or i pedreria, semblava brillar per mil focs. Una cúpula sobresortia a la resta, devia ser el palau de l’alcalde. La veu dolça de la Criatura sense Nom digué a Christós:


"Ves a aquesta bella ciutat i contempla’n la seva riquesa! Si volguessis, podries arribar a ser l’alcalde, amb el talent que tens. Per què, sincerament, has estat capaç de fer dejuni durant aquests dies i de resistir el cansament i les dones. La força del teu caràcter podria dur-te molt amunt!”


Aleshores, Christós va respondre-li, sense enfadar-se:

“Ves-te’n, tu, esperit maligne, que vols perdre’m en l’orgull, l’enveja i l’avarícia. Resistiré, també, aquests pecats, per què és petit el qui cau en els impulsos.”

Aleshores la Criatura sense Nom digué:

"Déu ens va fer Llurs Fills per què som els més forts de les seves criatures. Entre nosaltres, jo sóc la seva preferida, per què sóc el més fort de tots nosaltres. Vaig entendre que devia dominar la debilitat, com vosaltres, els homes, domineu les vaques, els porcs i els xais. Déu va donar-nos la Seva creació per a regalar-nos els milers de plaers del cos i l’esperit que mereixem. Hi ha un mitjà millor per a retre-li homenatge que preuar els plaers de la Seva creació?”

Però Christós afegí:

"Marxa, temptadora! La teva presència a la Creació és una injúria feta a Déu. Saps que no ets la Seva preferida. Et va confinar a l’ombra, et va desviar la Seva llum. Va deixar-te únicament la paraula per tal d’experimentar amb la fe dels humans.”

I afegí:

"Déu ens va fer els Seus Fills per què som els únics que saben donar sense rebre res a canvi. No et va donar aquest títol, criatura vil, per què no tens cor, per què la teva ànima és negra com l’atzabeja. És cert que el món creat per Déu és font de mil plaers, pe`ro, certament, cal retre-li homenatge gaudint-los en la seva justa mesura. Per què aquests paers han de ser assaborits, no engolits. Només la virtut, tal i com ens la va ensenyar el Profeta Aristòtil, ens permet preuar els plaers del món sense caure en el vici i el pecat.”

Conclogué finalment:

"Per què el pecat és la negació de la perfecció divina. L’abandonament total als mil plaers es acompanyat de la mà del desviament a l’amor de Déu, mentre que el gust simple i mig de la Creació Divina pot fer-se només en l’amor al Seu Creador. Així que marxa!”

De seguida, la Criatura sense Nom, que s’arrossegava al seu costat, va desaparèixer, deixant-lo a les portes del desert. Havia travessat aquelles contrades durant quaranta dies.


Traduït per Ignius de Muntaner

_________________
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Ex. Juge Royal|Arch. Em.de Malines |[url=http://abbaye-thomiste.forumactif.org/]Thomiste
| Comte de Corinthe et Baron de La Vostice (Achaïe), Vicomte de Bailleul (France)
- MORT DÉFINITIVEMENT CETTE FOIS
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Ignius



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MessagePosté le: Jeu Jan 19, 2012 2:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


Capítulo 5:

Jeshua caminaba por las dunas desde hacía ya varios días bebiendo el agua de su odre y comiendo los saltamontes que encontraba en la arena. Cuando se sintió agotado sintió el deseo de detenerse y no moverse más. Le parecía que una fuerza misteriosa le decía:


"Detente, Christos, hijo de Giosep, ya que está cansado. Si quieres puedes dar media vuelta y volver a tu casa sin agotarse".

Era la criatura sin nombre, la que vivía en la sombra desde los tiempos milenarios. No quería que a través de Christos la palabra del amor de Dios se propagase. Por eso había decidido corromperlo con el fin de desviarlo de su justa misión. Si las raíces del árbol se ennegrecían, entonces el arbol nunca tendría frutos.

Cristos respondió, sin encolerizarse:


"¡Vete tú que quieres perderme en la pereza, yo continuaré porque el mundo pertenece a los que se levantan temprano!"

Y la tentación de descansar se disipó en ese instante.

Como Jeshua ayunaba desde hacía días tenía cada vez más hambre. Sentía que su estómago le dolía y sentía la tentación de abrir las últimas provisiones que le quedaban en su bolso de piel de oveja. La criatura sin nombre, dotada de un carisma excepcional le decía:


"Abre tu bolso, Christos, hijo de Giosep, ya que tienes hambre. Come esa carne y ese pan que te esperan… Siempre podrás dejar los saltamontes para más tarde".

Christos respondió, sin enfadarse:


"Vete tú, que quieres perderme en la glotonería. No abriré mi bolso porque el mundo pertenece a los que saben aguantar el hambre. "


Christos estaba en el medio del desierto, estaba cansado, tenía hambre y su cuerpo le dolia. De repente en el horizonte, delante de él, tuvo la impresión de ver un oasis. Era un pequeño lago rodeado de matorrales verdes. El oasis todavía estaba lejos pero unos gritos de alegría parecían escaparse de él. Cristos enseguida reconoció siluetas femeninas desnudas que se bañaban en el estanque. La voz melosa de la criatura sin nombre le dijo:

"¿A que esperas Chistos, hijos de Giosep, para reunirte con ellas? ¿No las oyes? ¿Esas bellas mujeres que te llaman? ¡Son todas para ti! ¡Y además hermosas, caramba!".


Cristos respondió, sin encolerizarse:

"Vete, tú, espíritu del vicio, que quieres perderme en la lujuria. No me desviaré de mi camino, porque enseguida este oasis y estas mujeres van a desaparecer de mi vista".

Y en efecto enseguida la imagen del oasis se disipó dejando a Christos la visión de un desierto extenso hasta el horizonte e iluminado por el sol.

Como Jeshua continuaba caminando sin mirar atrás, vió de repente delante de él la imagen de una gran ciudad. Esta ciudad era magnífica, las torres y las murallas no disimulaban su riqueza y las casas, adornadas de oro y de pedrerías, parecían estar iluminadas por mil llamas de fuego. Una cúpula que debía ser la del palacio del alcalde sobresalía. La voz dulce de la criatura sin nombre dijo a Cristos:


"¡Ve a esa bella ciudad y contempla su riqueza! Si quisieras podrías llegar a ser el alcalde, con los talentos que tú posees. Porque de verdad, fuiste capaz de ayunar durante todos estos días, así como de resistir al cansancio y a las mujeres. ¡La fuerza de tu carácter podría llevarte muy lejos!".


Entonces Cristos le respondió, sin encolerizarse:

"Vete tú, espíritu maligno, que quieres perderme en el orgullo, la envidia y la avaricia. Resistiría también a estos pecados, porque es mezquino caer en sus impulsos".

Entonces la criatura sin nombre dijo:

"Dios nos convirtió en sus hijos porque somos la más fuerte de sus criaturas. Entre nosotros soy su preferida, porque soy el más fuerte de todos nosotros. Entendí que el fuerte debía dominar al débil, como vosotros los hombres, dominais a las vacas,a los cerdos y a los carneros. Dios nos dio Su creación para aportarnos los mil placeres del cuerpo y del espíritu que merecemos. ¿Hay manera de rendirle homenaje que sabiendo apreciar los placeres de Su creación?".

Pero Cristos le replicó:

"¡Vete, tentador! Tu presencia en la creación es una injuria hecha a Dios. Sabe que no eres Su preferido. Te confinó en la sombra porque te desviaste de Su luz. Te dejó unicamente la palabra con el fin de que pudieses experimentar la fe de los humanos".


Y añadió:

"Dios nos hizo hijos suyos porque somos los únicos que podemos amar sin esperar nada a cambio. No te dio esa capacidad, criatura vil, porque no tienes corazón, porque tu alma es negra como el azabache. Por cierto, el mundo creado por Dios es fuente de mil placeres. Por cierto, rendirle homenaje es saber apreciarlos en su justa medida. Pero estos placeres deben ser saboreados y no devorados. Sólo la virtud, tal como nos la enseñó el profeta Aristotéles nos permite apreciar los placeres del mundo sin caer en el vicio y el pecado".

Concluyó por fin:

"Porque el pecado es la negación de la perfección divina. El abandono total a los mil placeres se acompaña del desvío del amor de Dios, mientras que el disfrute simple y medido de la creación divina puede hacerse solamente en el amor de su creador. ¡Así que vete!".


Enseguida la criatura sin nombre que se arrastraba a su lado desapareció, dejándolo a las puertas del desierto. Había atravesado este país de tentaciones durante cuarenta días.





Traducido por Monseñor Ubaldo.
Revisado por Casiopea.



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Dernière édition par Ignius le Dim Déc 30, 2012 11:31 pm; édité 1 fois
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Ignius



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MessagePosté le: Ven Fév 10, 2012 11:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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Capitolo V

Joshua camminava nel deserto già da diversi giorni, bevendo l'acqua del suo otre e mangiando cavallette dalla sabbia quando, stanco, fu pervaso dal desiderio di sdraiarsi e di non muoversi più. Sembrava che una forza misteriosa gli dicesse:

"Fermati, Christos, figlio di Joseph, perchè sei stanco. Se lo desideri, potresti girarti e ritornare a casa tua senza faticare oltre."

Era la creatura senza nome, che aveva vissuto nell’oscurità per millenni. Essa non voleva che, attraverso Christos, la parola d'amore di Dio fosse diffusa. Aveva deciso di corrompere Christos al fine di distoglierlo dalla sua giusta missione. Se le radici dell’albero fossero stati recise, non avrebbe dato frutto.

Christos rispose, senza rabbia: " Vattene da me, tu che mi vuoi far smarrire nell’ozio, io continuerò perchè il mondo appartiene a coloro che si alzano presto!"

E in quel momento la tentazione del riposo sparì.

Dopo, poiché Joshua aveva digiunato per giorni, divenne sempre di più affamato. Aveva dolori alla pancia, e gli era venuto il desiderio di mangiare le ultime provviste che gli erano rimaste nel suo sacco di pelle di pecora. La creatura senza nome, dotata di un eccezionale carisma, gli disse:

"Apri il tuo sacco Christos, figlio di Joseph, poiché sei affamato. Mangia questo pane e questa carne che ti attendono. Potrai sempre mangiare le cavallette più tardi."

Christos gli rispose ancora senza rabbia:" Vattene, tu sei che mi vuoi far smarrire nell’ingordigia. Non aprirò la mia borsa, poiché il mondo appartiene a coloro che sanno resistere alla fame."

In seguito, mentre Christos si trovava in un bel paesaggio del deserto, era stanco, affamato e le sue membra gli facevano male. Improvvisamente, fissando l'orizzonte davanti a se, ebbe l’impressione di vedere un’oasi. Era un laghetto circondato da verdi cespugli. L'oasi era molto lontana, ma le lacrime di gioia sembravano non tenerne conto. Christos si accorse ben presto delle figure femminili, nude, che facevano il bagno nelle acque. La voce mielosa della creatura senza nome gli disse:

"Perchè esiti, Christos, figlio di Joseph, ad unirti a loro? Non le senti? Quelle belle donne che ti chiamano? Sono lì per te! E sono bellissime, caspita!"

Christos rispose, senza rabbia:" Vattene, spirito del vizio, che vuoi perdermi nella lussuria. Non devierò dal mio percorso, poiché, come è vero che ti ho detto, quella oasi e quelle donne spariranno dalla mia vista."

E infatti, ben presto, l’immagine dell’oasi sparì, lasciando Christos a guardare soltanto il deserto che si estendeva fino all’orizzonte ed era illuminato dal sole.

Così, quando Joshua iniziò a camminare, senza guardarsi indietro, improvvisamente vide davanti a se l’immagine di una grande città. Questa città era splendida, le torri e le mura non nascondevano la sua ricchezza e le sue case, decorate con oro e pietre preziose, sembravano brillare come migliaia di fuochi. Una cupola spuntava sopra la città, superando tutte le altre. Era il palazzo del sindaco. La voce sommessa della creatura senza nome chiamò Christos:

"Vedi quella bella città? Pensa alle sue ricchezze! Con i tuoi talenti, se lo desideri, puoi diventare il sindaco. Poiché, in verità, sei stato in grado di sopportare il digiuno per tutti questi giorni, resistendo anche alla stanchezza e alla lussuria; la tua forza d’animo potrà portarti molto in alto!"

Così Christos gli rispose, senza arrabbiarsi:" Vattene, spirito maligno che vuole farmi perdere nell’orgoglio, nell'invidia e nell’avarizia. Io resisterò anche a questi peccati perchè è un uomo piccolo quello che che cede a queste pulsioni.”

La creatura senza nome gridò:" Dio ci ha reso i suoi figli, perchè siamo i più forti tra le sue creature. Fra noi, io sono il suo preferito, perchè io sono il più forte tra noi. Ho capito da solo che il forte ha sempre dominato il debole, come gli uomini dominano le mucche, i maiali e le pecore. Dio ci ha dato la sua creazione per provare i mille piaceri del corpo e dello spirito che meritiamo. Vi è un modo migliore di omaggiare Dio di saper apprezzare i piaceri della sua creazione?"

Ma Christos ribatté:" Vattene, tentatore! La tua presenza in mezzo alla creazione è un insulto verso Dio. Io ti conosco non come il suo preferito. Lui ti relegò all’oscurità perchè ti eri allontanato dalla sua luce. Ti ha lasciato la parola solamente per testare la fede dgli umani."

E aggiunse:" Dio ci ha reso i suoi figli, poiché siamo gli unici che possono amare senza aspettarci niente in cambio. Non ti ha dato questo titolo, creatura vile, poiché non hai un cuore, poiché la tua anima è nera come il carbone. Effettivamente, il mondo, creato da Dio, offre migliaia di piaceri a anche di più. Effettivamente, dobbiamo rendergli omaggio sapendoli apprezzare con il giusto valore. Ma questi piaceri devono essere gustati e non divorati. Solo la virtù, come ci è stato insegnato dal profeta Aristotele, ci permette di apprezzare questi piaceri mondani senza cadere nel vizio e nel peccato."

Concluse infine:" Questo poiché il peccato è la negazione della perfezione divina. Il totale abbandono a molti piaceri è accompagnata dalla deviazione dall’amore di Dio, mentre l’assaporare misuratamente i piaceri della creazione divina può essere fatto soltanto nell’amore del nostro Creatore. Adesso vattene."

Improvvisamente, la creatura senza nome, che era strisciato al fianco di Joshua, sparì, lasciandolo solo alle porte del deserto. Aveva attraversato il paese delle tentazioni in quaranta giorni.

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Ignius



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MessagePosté le: Jeu Fév 28, 2013 3:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

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    Das Leben des Christos
    Kapitel V - « Rückzug in die Wüste und das Treffen mit der Kreatur ohne Namen »



    Kapitel 5

    Jeshua war bereits einige Tage in der Wüste, trank sein Wasser und aß die Grashüpfer auf dem Sand, als, völlig ermüdet, ihn der Wunsch befiel sich nieder zu legen und sich nicht weiter zu rühren. Es war als würde eine mysteriöse Kraft zu ihm sprechen:

    „Stopp, Christos, Sohn des Joseph, denn du bist müde. Ist es dein Begehren, dann kannst du umkehren und nach Hause zurück gehen ohne weitere Erschöpfung.“

    Es war die Kreatur ohne Name, die in der Dunkelheit über die tausende Jahre lebte. Sie wollte nicht, dass durch Christos das Wort der Liebe GOTTES verbreitet wurde. Sie beschloss gar Christos zu korrumpieren, um ihn von seiner rechten Mission abzubringen, denn wenn die Wurzel schwarz wird, beginnt der Baum zu faulen und wird niemals Früchte tragen.

    Doch Christos sprach ohne jeglichen Ärger: „Verlasse mich, du die mich selbst in Müßiggang verlieren lassen möchtest. Ich werde weiter machen, denn Welt gehört jenen, die früh aufstehen.“

    Und so ward die Versuchung sich nieder zu legen auf der Stelle entschwunden.

    Viele Tage fastete Jeshua und ward immer hungriger. Sein Bauch schmerzte und das Verlangen seine Satteltasche mit den Vorräten zu öffnen, überkam ihn. Die Kreatur ohne Name, ausgestattet mit außergewöhnlich hohem Charisma, sprach:

    „Öffne deine Tasche, Christos, Sohn des Joseph, denn du leidest Hunger. Daher iss dies‘ Fleisch und iss dies‘ Brot, welche dich erwarten… Du wirst später immer wieder die Möglichkeit haben Grashüpfer zu essen. Denk an deinen jetzigen Hunger…“

    Und wieder antwortete Christos ohne Ärger: „Verlasse mich, du möchtest, dass ich mich in Völlerei verliere. Ich werde die Tasche nicht öffnen, denn die Welt gehört jenen, die Hunger ertragen.“

    Ermüdet, Hunger leidend und mit schmerzenden Körper, ging Christos durch die wunderschöne Landschaft der Wüste und ihm erschien plötzlich, während er den Horizont vor ihm fixierte, die Vision eines kleinen See´s umgeben von Bäumen, eine Oase.
    Die Oase war noch immer weit entfernt. Er erkannte schon bald die Silhouetten nackter Frauen, die im Wasser badeten und die honigsüße Stimme der Kreatur ohne Name sprach:

    „Weshalb zögerst du, Christos, Sohn des Joseph, dich ihnen anzuschließen? Hörst du sie nicht? Diese hübschen Weiber rufen nach dir. Sie sind hier – für dich! Und so bildschön – meine Güte!“

    Christos antwortet ohne Ärger: „Verlasse mich, du Geist der Unzucht, der mich in der Begierde ertrinken möchte. Ich würde meinen Weg nicht verlassen, denn so wahr ich es dir sage – diese Oase und diese Weiber werden von meinem Anblick verschwinden.“

    Und in der Tat, bald danach verschwand das Bild der Oase, lies Christos zurück, einzig die Wüste in aller Gänze sehend.

    Ohne zurück zu blicken führte Jeshua seine Reise fort und sah plötzlich das Bild einer großen Stadt vor sich. Diese Stadt war einzigartig und all die Mauern und Zinnen konnten den Reichtum nicht verstecken. Ihre Häuser, geschmückt mit Gold und wertvollen Steinen, schienen wie tausende Feuer zu glänzen. Eine Kuppel ragte über allem. Der Palast des Bürgermeisters. Und sie sanfte Stimme der Kreatur ohne Namen sprach:

    „Siehst du diese prächtige Stadt? Denk nur an deren Reichtum! Mit all den Talenten, die du besitzt, könntest du der Bürgermeister deiner Wünsche werden. Denn, wahrlich, es war dir möglich all die Tage zu fasten, du widerstandest Müdigkeit und Begierde. Die Stärke deines Charakters kann dich Seite an Seite mit dem Allerhöchsten bringen.“

    Und wieder war es Christos, der ohne Ärger antwortet:
    „Verlasse mich, bösartiger Geist, der mich in Stolz, Verlangen und Habsucht verlieren möchte. Ich werde auch diesen Sünden hier widerstehen, denn der ist schwach, der seinen Impulsen nachgibt.“

    Und die Kreatur ohne Name schrie aus: „Gott machte uns zu seinen Kindern, da wir die Stärksten seiner Kreationen sind. Unter uns bin ich sein Bevorzugter, denn ich bin der Stärkste unter allen. Ich alleine verstand, dass die Starken immer die Schwachen dominieren müssen, genau wie die Menschen die Kühe dominieren, die Schafe und die Schweine. Gott gab uns seine Kreationen, um die tausende Vergnügungen des Körpers und des Geistes zu erfahren, die wir auch verdienen. Wie kommt es nun, dass du ihn mehr huldigst, als die Vergnügungen seiner Kreation zu würdigen?“

    Doch Christos erwidert: „Verlasse mich, Versucher. Deine Anwesenheit in seiner Kreation ist eine Beleidigung an Gott. Wisse, dass du nicht sein Bevorzugter bist. Er degradierte dich in die Dunkelheit, denn du warst getäuscht von seinem Licht. Er lies dir alleine deine Existenz um den Glauben seiner Kinder zu prüfen.“

    Und er fügt hinzu: „Gott machte uns zu seinen Kindern, weil wir die einzigen waren, die die Auffassungsgabe besaßen zu verstehen, während er uns liebt, ihm eben jene Liebe zu erwidern. Er gab dir nicht den Status ‚schändliches Geschöpf’, weil du keine Seele hast, sondern weil dein Herz schwarz ist, wie Kohle. Zugegeben, die Welt, wie Gott sie erschaffen hat, bietet tausende Vergnügungen und mehr. Zugegeben, wir huldigen ihm im Wissen diese mit richtigem Wert anzuerkennen. Aber diese Vergnügen sollen versucht und nicht verschlungen werden. Nur die Tugenden, wie sie uns von Aristoteles, dem Propheten gelehrt warden, erlauben uns die weltlichen Vergnügen zu schätzen ohne in Laster und Sünde zu verfallen.“

    Letztlich schloss er ab: „All das ist, weil die Sünde die Negierung der göttlichen Perfektion darstellt. Gänzlicher Verzicht auf all die Vergnügen wird begleitet von der Ablenkung von der Liebe zu Gott. Wohingegen der maßvolle Genuss des Vergnügens der göttlichen Schöpfung nur in Liebe zu ihrem Erschaffer gelebt werden kann. Und nun, schaff‘ dich weg von mir.“

    Auf einmal verschwand die Kreatur ohne Name, die an Jeshua’s Seite kroch, lies ihn alleine am Rande der Wüste. Er hatte dieses Land der Versuchungen in vierzig Tagen durchquert.


    Übersetzt von Adala, Kodiak, Rainer


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Doron



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MessagePosté le: Mar Nov 11, 2014 11:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

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Hoofdstuk V

Jeshua liep al sinds verschillende dagen in de duinen, weinig eten en het water drinkend van de springloten die uit het zand groeiden. De vermoeidheid sloeg toe en zijn lichaam leek hem te smeken om te gaan liggen en zich uit te strekken en zich niet meer te verplaatsen. Het leek als een geheime kracht hem zei:

“Wat houd jou tegen Christos, zoon van Giosep. U bent vermoeid. Als je wilt kun je nu gaan rusten en je hoeft nooit meer zo te leidden.”

Het was het Schepsel zonder Naam, welke sinds millennia in de schaduw leefde. Het wilde niet dat de liefde van God door Christos verspreidt zou worden. Het had besloten om Christos om te kopen teneinde hem te laten afdwalen van zijn rechtvaardige taak. Als de wortels van een boom immers zwart worden, dan zou deze nooit vruchten dragen.

Christos antwoordde het schepsel, zonder in woede uit te barsten: “Je wilt dat ik me verlies in de luiheid, ik zal voortzetten want de wereld behoort toe aan diegene die vroeg opstaan en hard werken!”

En de verleiding om te rusten verdreef zich in dit moment.

Dan, aangezien Jeshua sinds dagen aan het vastten was, had hij meer en meer honger. Hij voelde zijn buik rommelen en hem smeken zijn proviand, welke hij had gestopt in een zak van schapenvel, te pakken en alles te eten om zijn honger te stillen. Het Schepsel zonder Naam, welke begaafd was met een uitzonderlijk charisma zeidde tot hem:

“Open je zak Christos, zoon van Giosep, want jij hebt honger. Eet nu je vlees en het brood en wacht niet langer… De springloten kunnen later nog gegeten worden.”

Christos antwoordde het schepsel, zonder in woede uit te barsten: “Je wilt dat ik me overgeef aan vraatzucht. Ik zal mijn zak niet openen, want de wereld behoort toe aan degenen die de honger kunnen verdragen.”

Toen, op het moment dat Christos zich in het mooie midden van de woestijn bevond, werd hij vermoeid, had hij honger en deed zijn lichaam zeer. Plotseling zag hij aan de horizon een oase verschijnen. Het was een klein meer dat werd omgeven door groene struiken. De oase was nog ver maar de schreeuwen van vrolijkheid schenen eraan te kunnen ontsnappen. Christos herkende weldra vrouwelijke, naakte silhouetten, zich badend in dit meer. De honingzoete stem van het Schepsel zonder naam zeidde tot hem:

“Waar wacht je op, Christos, zoon van Giosep, om niet naar ze toe te gaan? Hoor je ze niet? Deze vrouwen die je roepen? Ze zijn schitterend, en bovendien nog maagd!”

Christos antwoordde het schepsel, zonder in woede uit te barsten:
“Je wilt dat ik mij geest verlies in de lust. Ik zal niet afwijken van het pad dat ik volg, want wanneer ik dit wel zou doen, en naar de oase met deze vrouwen zou gaan, zouden deze mij van mijn opdracht kunnen afleiden.”

En na deze woorden gesproken te hebben verdween de oase, welke slechts een visie was van de zon die deze over de horizon deed verschijnen.

Toen, omdat Jeshua bleef lopen zonder achterom te kijken, zag hij plotseling het beeld van een grote stad voor zich. Deze stad was prachtig, de omloop en de hoge muren verborgen niet zijn rijkdommen en zijn huizen, die versierd waren met goud en edelstenen, en welke leken te schitteren van duizenden vuren. Een koepel oversteeg alle anderen. Deze moest wel het paleis van de burgemeester zijn. De zachte stem van het Schepsel zonder Naam sprak Christos aan:

“Zie deze schitterende stad, en kijk naar zijn rijkdom! Als je zou willen zou jij er, met de talenten die je bezit, de burgemeester ervan kunnen zijn. Want jij hebt je in al deze dagen van vasten verzet tegen de vermoeidheid en tegen de vrouwen. Door jouw krachtige karakter zou je de Zeer-Hoog Almachtige kunnen vergeten!”

Christos antwoordde het schepsel, zonder in woede uit te barsten:

“Jij wilt mijn geest doen toegeven aan de trots, het benijden en de gierigheid. Ik zal eveneens tegen deze zonde verzetten, want hij die toegeeft aan zijn driften is slechts zwak en klein.”

Toen zeidde het Schepsel zonder Naam:
“God heeft ons zijn kinderen gemaakt, omdat wij de sterkste zijn van alle schepselen. Onder ons werd ik verkozen, omdat ik het sterkste was van iedereen. Ik moest heersen over u, zoals u heerst over de mannen, de koeien en de schapen. God heeft ons Zijn Schepping gegeven om ons de duizend plezieren van het lichaam en de geest te schenken die wij verdienen. Is er een betere manier om Zijn schepping te beoordelen, anders dan onszelf over te geven aan de plezieren?”

Maar Christos antwoordde hem scherp: “Gaat heen, verleider der geest! Jouw aanwezigheid in deze schepping is een belediging richting God. Weet jij niet dat jij niet bent uitverkozen. Hij heeft jouw verbannen tot de schaduwen, want jij hebt je van Zijn licht afgewend. Hij heeft je slechts het woord gegeven om het vertrouwen te voelen van al het menselijke.”

En hij voegde eraan toe: “God heeft ons zijn kinderen gemaakt, omdat wij de enigsten zijn die iets kunnen geven zonder daarvoor iets voor terug te verlangen. Hij heeft je niet voor niets gemaakt tot het schepsel dat je bent, want jij hebt geen hart en jouw ziel is zo zwart als git. Weliswaar is de wereld, die door God werd geschapen, een bron van duizenden plezieren. Weliswaar kunnen wij pas hulde aan Hem geven wanneer wij deze plezieren kennen, maar deze plezieren dienen geproefd te worden en niet verslonden. Enkel de deugd, zoals deze ons door de profeet Aristoteles is getoond en aan ons is onderwezen, kan ons helpen te proeven van de plezieren zonder in zonde te vallen.”

Hij besluite zijn rede met de woorden: “Want de zonde is de ontkenning van de Goddelijke perfectie. Het totaal negeren van de duizenden plezieren gaat gepaard met de vernietiging van de liefde voor God, terwijl de eenvoudigste en meest subtiele smaak van de Goddelijke Schepping slechts gevonden kan worden in de liefde van de Schepper zelf. Verdwijn nu!”

Meteen verdween het Schepsel zonder Naam, terug naar de schaduw waarvan hij gekomen was.
Christos stak dit land van verleidingen in veertig dagen over.

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countess.Kathleen



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MessagePosté le: Mar Oct 27, 2015 2:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

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      Życie Christosa
      Rozdział Piąty
      «Pustynia»


    1. Jozue przebywał na pustyni już przez kilka dni, wyłącznie o wodzie i szarańczy zbieranej z piasku, gdy to w zmęczeniu z ochotą, położył się w spoczynku bez jakiegokolwiek angażującego ruchu. Wtem wydało mu się, że przedziwna siła rzekła do niego: «Zatrzymaj się Christosie z rodu Józefa, przez wzgląd na twoje zmęczenie. Jeśli pragniesz, wystarczy zawrócić, a wrócisz do domu bez jakiegokolwiek wyczerpania».

    2. Była to bezimienna istota, żyjąca w odmętach od starożytnych czasów. Nie chciała, by przez niego, rozprzestrzeniło się słowo miłości Najwyższego. Zdecydowało się więc podburzyć Christosa, by odwieść go od prawej misji. Jeśli korzeń drzewa obumiera, roślina już nigdy nie rodzi owoców. Christos odpowiedział, ale bez zawiści: «Odejdź daleko, ty, który pragniesz mej zguby w nieróbstwie. Nie ustanę, jako że świat należy do tych, którzy wcześnie wstają!». A pokusa odeszła.

    3. Im dłużej Christos pościł, tym większy przychodził głód. Bolał go brzuch, tako przyszła pokusa, ażeby dobrać się do tego, co ostało w jego torbie z owczej skóry. Istota bez nazwy, z wyjątkową przenikliwością rzekła: «Otwórz swoją torbę Christosie z rodu Józefa! Jesteś głodny; zjedz mięso i chleb, który czeka tam na ciebie… Owady możesz zostawić na później. Pomyśl tylko o swoim pragnieniu!». Christos odpowiedział do niego, bez złości: Odejdź daleko, ty, który pragniesz mej zguby w łakomstwie. Nie przystanę na otwarcie torby, jako że świat należy do tych, którzy potrafią znosić swój głód!».

    4. Christos, znalazł się na samym środku pięknego pustynnego krajobrazu wydm, choć zmęczony, głodny i niezwykle obolały. Nagle, przez rozmycie się horyzontu przed nim, dostrzegł złudzenie oazy. Było to niewielkie bajorko otoczone pasmem zielonego buszu. Źródełko znajdowało się daleko, lecz okrzyki radości wydawały się już do niego docierać. Christos ujrzał tam sylwetki roznegliżowanych kobiet, beztrosko chlupiących się w wodzie.

    5. Słodki głos kreatury bez imienia zwrócił się do niego: «Na co czekasz Christosie, z rodu Józefa? Nie słyszysz ich? Tych rozkosznych dziewic, które wołają ku tobie? Są wyłącznie dla ciebie! Tak piękne, oh, mój Panie!». Christos rzekł, bez złości: «Odejdź daleko, duchu nieczystości, który pragniesz mego zanurzenia w pożądaniu. Nie zboczę z mojej drogi, gdyż, jak ci powiadam, oaza i owe niewiasty na mój znak znikną». I prawdziwie, wkrótce jej obraz rozmył się, zostawiając Christosa widzącego wyłącznie pustynię w bezmiarze, po horyzont.

    6. Tak, jak Jozue kontynuował drogę, nie oglądając się dookoła, nagle ujrzał przed sobą obraz dużej osady. Miasto było wspaniałe, ściany i mury nie zatajały swojego bogactwa. Jego domy, ozdobione złotem i kamieniami szlachetnymi, wydawało się błyskiem tysiąca ogników. Jedna kopuła wznosiła się ponad miasto, przewyższając wszystkie inne. Był to pałac władcy. Delikatny głos istoty bez imienia zawezwał Christosa: «Widzisz to piękne miasto? Pomyśl o jego bogactwie! Z talentem, który posiadasz, mógłbyś stać się zarządcą, jeśli tylko chcesz. Bo, prawdę mówiąc, byłeś w stanie wytrzymać wszystkie te dni, opierając się zmęczeniu i pożądaniu; siła twojego charakteru mogłaby wznieść cię na równię z Najwyższym!».

    7. Wtedy Christos odpowiedział mu, bez złoszczenia się: «Odejdź precz zły duchu, który pragniesz zatracić mnie w dumie, pożądaniu i chciwości. Chciałbym również i te grzechy odeprzeć; mizerny jest ten, kto poddaje się swoim rządzom”. Stworzenie bez imienia zawołało: «Najwyższy uczynił nas swoimi dziećmi, gdyż jesteśmy najmocniejsi z jego stworzeń. Tak między nami, ja jestem jego ulubieńcem, jako że jestem najsilniejszy ze wszystkich. Ja jeden rozumiem, że siła zawsze dominowała nad słabością, zupełnie jak pasterz panuje nad krowami, świniami czy owcami. Najwyższy dał nam swoje dzieło by odkryć niezliczone przyjemności ciała i ducha, na które zasługujemy. Przez co lepiej oddamy mu hołd, jak nie przez docenienie rozkoszy owego świata?».

    8. Ale Christos odpowiedział: «Odejdź precz kusicielu! Twoja bytność w dziele stworzenia jest obrazą Stwórcy! Wiedz, że nie jesteś jego ulubieńcem. On zrzucił cię do ciemności, ponieważ obróciłeś się od Jego światłości. Zostawił Cię tylko w istnieniu, by przetestować wiarę swoich dzieci». Dodał: «Najwyższy uczynił nas swoimi dziećmi, ponieważ my jedyni rozumieliśmy to, że on nas kocha, więc otrzymuje on swoją miłość zwróconą. Nie dał Ci tego zaszczytu, zakało, ponieważ ty nie masz duszy, a serce twoje jest czarne niczym węgiel. Rzeczywiście świat jest źródłem tysiąca i więcej przyjemności. Rzeczywiście, hołdujemy go doceniając je w prawdziwej wartości. Ale owe przyjemności muszą być zaznane, ale nie wydarte! Tylko cnota, jak nauczał prorok Arystoteles, pozwoli nam docenić szczęście świata bez popadania w występki i grzechy.

    9. Zakończył ostatecznie: «Jest tak, ponieważ grzech to zaprzeczenie boskiej doskonałości. Całkowita rezygnacja z wielu przyjemności wtóruje porzuceniu miłości Najwyższego, a wymierne korzystanie z przyjemności dzieła stworzenia może być zaznane tylko w łasce Najwyższego. A teraz zabieraj się!» I oto stwór bez nazwy, który wkradał się w Jozuego, zniknął, zostawiając go samego na pustyni. On sam zaś przeszedł krainę w ciągu czterdziestu dni i nocy, licząc od kuszenia.


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