L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Sainte Wilgeforte]

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[Sainte Wilgeforte]

[Sainte Wilgeforte]

Plan de la Villa Farnesina

[Sainte Wilgeforte]

Wilgeforte était arrivée avec presque rien. Une bourse, certes fort bien garnie, mais rien d’autre, fors les vêtements qu’elle portait sur elle et son cheval. Le petit pécule qu’elle avait lui permit de loger un temps dans une auberge de Vienne, lorsqu’elle n’était encore qu’ambassadrice apostolique.
Mais elle avait vite été appelée à de plus hautes responsabilités. Elle prit alors l’habitude de loger dans les couvents qui se trouvaient sur sa route, et s’en contenait fort bien : les moins et moniales étaient gens fort accueillants, surtout envers les prélats. La bière et le lit étaient bons, bien que le moine parfois un peu rude ; mais Wilgeforte n’en demandait pas plus.
Mais ses responsabilités à travers quatre congrégations augmentèrent considérablement le nombre de documents qu’elle avait à gérer. Il y avait les documents qu’elle devait transporter sur elle et ceux qui devaient venir à elle. Les premiers pouvaient être oubliés dans l’une de ses nombreuses résidences, les seconds avaient parfois bien du mal à parvenir jusqu’à elle : une lettre envoyée un mardi arrivait un jeudi dans la résidence du mardi, alors que la résidence du jeudi était peut-être fort éloignée de celle du mardi.
Bref, cette adresse non fixe était un véritable problème. Tout ceci poussa Wilgeforte à introduire une requête afin de se voir octroyer une résidence à Rome même, où elle pourrait entasser sa paperasse, réceptionner d’autres paperasses et, pourquoi pas, à l’occasion, entre deux paperasses, des invités.

Son dévolu se porta sur la Villa Farnesina. Dévolu, j’écris bien : ce qui était initialement un simple choix se transforma en dévolu dès que la Sicilienne visita le Villa — que, malgré mon dégoût des majuscules, je me dois d’écrire avec un grand V. Car, autant les premières grises bâtisses que la jeune préfète visita ne lui firent pas plus d’effets que la vue du visage d’un noble supplicié sur ses ordres, autant sa rencontre avec la Villa fut un véritable coup de foudre.
Fort heureusement, l’administration romaine consentit à la lui attribuer. Wilgeforte prit un instant crainte que cet octroi lui soit refusé, ce qui l’aurait plongée dans un désarroi d’une profondeur immense, et qui l’aurait peut-être tellement dégoûtée qu’elle n’aurait jamais pris une autre résidence. Mais, Dieu merci, l’octroi avait été validé, et Wilgeforte avait emménagé avec une hâte pareille à celle d’une adolescente au début d’une romance.

À présent, la Villa était remplie de parchemins sur deux de ses cinq étages. L’un des trois autres était alloué à l’intendance, un autre au logement et aux réceptions, et le dernier était voué à accueillir les nouvelles paperasses qui ne manqueraient pas d’affluer d’ici peu.
En un mot comme en cent : la Villa était prête à accueillir (bon, en six, d’accord).
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[Thibaud de Leibundguth]

Rome et ses rues, Rome et ses places, Rome et ses villas.. goûter à ces merveilles, et on ne repart plus. Thibaud se galvanisait de ses visites en la grande Capitale des Royaumes, et les échanges qu'on pouvait y avoir entre clercs ou laïcs se confortaient dans des sentiments différents, provoquant la colère comme la haine, l'amusement comme le sérieux et l'amitié comme la fraternité. On se complaisait, oui, dans ce dédale d'attitudes. Mais la visite qu'il effectuait aujourd'hui n'était aucunement de courtoisie, la sympathie faisait place à du dépit. Quoique, de la tristesse ? Pas tellement, le Vicaire n'était jamais attristé, bien sûr que parfois il y avait de la pitié dans son regard, mais n'est-ce pas ainsi que l'on regarde les chiens ? On s'apitoie, mais on ne s'émut pas. Plutost de l'acrimonie, oui, un terme plus adapté.

Ainsi, ses joues empourprées marquaient cette irritation des derniers jours, et sa main posée sur l'une d'elles lui rappelait la gifle qu'il avait reçu en Place d'Aristote. Cette petite traînée, quelle audace elle avait eu. Aucune excuse de sa part, plainte déposée à l'Inquisition. Et c'était pour cela que Thibaud se rendait en direction de la villa de Wilgeforte, Inquisitrice chargée de cette affaire, pour répondre à ses questions et lui exposer sa version. Véridique cela va de soit. Encore quelques mètres, rencontre avec des prêtres, des prélats, puis arrivée devant la bâtisse. Il contourna la magnifique fontaine puis prit le sentier entre les haies basses pour monter quelques marches et arriver sous un portique. Personne aux alentours, le Dunkerquois frappa à trois reprises.
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[Sainte Wilgeforte]

Ah, ma bonne Mathurine, quelque chose me dit que ce n’est pas ce soir que je vais regretter d’avoir été commissionnée sur cette affaire !
Mmmmh ? fit la servante de Wilgeforte, ajustant une des robes de sa patronne, des épingles coincées entre ses lèvres.
Mais oui, enfin. Tu sais, ce vicaire archidiocésain giflé en pleine place d’Aristote ?
Mmmmh ! opina la servante.
Eh bien, il s’agit de Leibundguth.
Le flamin ? s’enquit la servante après avoir retiré les épingles de ses lèvres.
Le Dunkerquois, oui.
Qu’est-ce c’est-y qu’il peut bien avoér de si extraordinére, ce minet ?
Tu vas bientôt voir par toi-même. Il vient ici ce soir. Pourquoi crois-tu que j’ai insisté pour que cette robe de brocart noir soit prête d’ici quelques heures ?
Doux Christos ! Votre protégé, céans, ce soér ? fit la servante avant de se signer.
Pour un entretien strictement professionnelle, vile blasphématrice ! Je vais l’auditionner au sujet de sa plainte.
Ah…
Je te sens déçue ?
Ben… Comment dire, monseigneur ? J’escomptais sur c’te visite pour le reluquer une fois ! Cela fait tellement de foés que vous m’en causez, de ce Leibundguth…
Tu n’auras qu’à te placer derrière une tenture, telle Wu Zetian.
Wouséquoi ?
Wu Zetian. Un de mes personnages historiques préférés. Nous en reparlerons ; là, je dois aller parachever mon apprêtage.

Quelques heures plus tard, un garde vint avertir la Sicilienne de l’arrivée d’un certain Thibaud de Leithugoudbu. Wilgeforte, dont le propre patronyme était régulièrement écorché, ne releva pas et se contenta d’un très monocorde « Faites entrer ». Elle fit un très appuyé et très peu protocolaire clin d’œil à Mathurine, laquelle avait pris place derrière une tenture. Assise dans une de ses plus belles robes dans un des plus beaux fauteuils de son plus beau salon, Wilgeforte semblait attendre les invités pour une quelconque réception mondaine.
Quand Thibaud entra, elle le salua d’un léger hochement de menton et lui tendit son rubis afin qu’il le baise, se délectant à cette idée.

Pax vobiscum, mon cher frère. Soyez le bienvenu en ma modeste demeure.

Sur un claquement de doigts de la Sicilienne, un laquais vint porter une bouteille d'un grand vin sicilien. Il en servit deux verres et s'éclipsa.
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[Thibaud de Leibundguth]

L'extérieur respirait la quiétude. Wilgeforte pouvait s'enthousiasmer d'avoir une aussi belle villa, mais il faut dire que ses charges lui permettaient de prétendre à cette petite folie. Thibaud appréciait cette femme, à l'allure ténébreuse et au caractère d'aplomb. En fait, ils arrivaient à se comprendre grasce au simple fait qu'ils avaient une vision assez similaire sur la vie et ses périphéries. Malheureusement, ceci n'était pas partagé par d'autres individus, mais que voulez-vous, tout le monde n'est pas parfait. Aujourd'hui, ce n'était aucunement une visite de courtoisie, ou une simple envie de converser de choses et d'autres, non, Thibaud devait se rendre en cette demeure dans le simple but de rencontrer l'Inquisitrice, celle qui donnait la question. Le châtiment.. celui qui goûterait à celui-ci de sa part serait sans doute le plus heureux des hommes, Une telle délicatesse, une force de persuasion, un ensemble qui pourrait provoquer la jouissance chez celui dont l'esprit est dérangé par des envies débauchées. La torture n'était pas pour lui, en tout cas pour le moment.

L'attente n'était point trop longue et on vint lui ouvrir la porte. Un garde, posté en faction, lui demanda de décliner son identité, ce qu'il fit. Une invitation à entrer pour patienter le temps que la maîtresse de maison soit avertie, puis un regard ici et là pour se perdre dans la contemplation. En tant que Joueur, je n'irai pas vous décrire ce que Thibaud voit, car je ne serai pas objectif et me pencherai bien plus sur la personnalité appuyée de Wilgeforte. Et n'allons pas la faire paraître pour une sadique sans aucun accord au préalable. Passons ce passage au silence, et avançons un peu la scène pour retrouver le Vicaire, suivant le garde jusqu'à une grande salle. De belles tapisseries ornaient les murs, les fauteuils resplendissaient et là, dans une robe à en faire frémir ceux qui n'ont pas goûté aux plaisirs charnels, la Secrétaire Apostolique. D'une démarche gracieuse, le clerc s'avança et se mit à genoux pour prendre en sa main celle de la femme afin de lui déposer un délicat baiser sur l'anneau.

Monseigneur Wilgeforte, quel plaisir de vous revoir.

Il se releva, puis attendit l'autorisation de s'asseoir afin de débuter l'entretien. Assujetti par la beauté du Préfet, qu'il n'avait jamais vu dans une aussi belle toilette, il ne vit pas la bosse qui déformait l'une des tentures.
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[Sainte Wilgeforte]

Je vous en prie, mon frère, siégez.

Thibaud n’avait bien entendu pas fait le même effort de toilette qu’elle, ce qui était tout naturel : on ne se met pas dans ses plus beaux atours pour un audit devant une inquisitrice. Wilgeforte savait pertinemment bien que Thibaud viendrait habillé comme il l’était pour toutes les autres occasions requérant sa présence à Rome, et cela l’arrangeait très bien : cela marquait tacitement sa supériorité vis-à-vis du Flamand. Rien ne lui plaisait autant que d’être traitée avec des égards par de beaux jeunes hommes. Et, pour ce faire, rien de tel que de monter dès le départ qui était aux commandes. Wilgeforte n’aimait pas le pouvoir. Elle aimait plus gouverner que régner. Sauf quand il s’agissait d’hommes tels que Thibaud. Une seule ombre au tableau : elle n’aurait pas l’extrême plaisir de voir Thibaud richement habillé.

Je vous en prie, prenez une de ces coupes, dit-elle en désignant les deux verres déposés par le serviteur sur une table basse richement ornée. C’est un vin de ma propriété familiale, en Sicile. Il me tarde de savoir s’il est à votre goût.
Je vous ai invité ici, dit-elle en évitant soigneusement le mot « convoqué », afin d’avoir tous les détails sur cette sombre affaire, poursuivit-elle en jetant un coup d’œil sur la joue du Dunkerquois. Pourriez-vous me raconter cela par le menu, en partant du début et en n’omettant aucun détail ?

Elle prit la coupe restante et en but une gorgée.
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[Thibaud de Leibundguth]

Remerciements à l'attention de Wilgeforte alors qu'il se posait sur le siège précédemment montré. Thibaud lui adressa un sourire puis prit la coupe dans ses mains. L'entrevue débutait, il expliqua sa version des faits.

Depuis déjà quelques semaines, le cas de la France Comté pose vraiment des problèmes, que ce soit temporellement ou spirituellement. Mais nous n'irons point à débattre sur les aspects politiques de la chose. Tout a commencé en Place d'Aristote, alors que nous avions décidé de prendre l'air et de vaquer à quelques occupations ecclésiastiques. Vous comprendrez aisément qu'en période hivernale, dés qu'un rayon de soleil transperce les nuages, on ne peut qu'être fou pour ne pas en profiter. Mais la Place d'Aristote est depuis un moment, un endroit où chamailleries et critiques envers l'Eglise exaspèrent les clercs, et nous, en particulier. Un mouvement de foule s'est réuni pour soutenir la candidature du Père Adso dans l'un des diocèses franc-comtois. Le calme régnait, il n'y avait rien à redire, mais certains propos et la manifestation vinrent pousser les prêtres à s'intéresser de plus prêt aux doléances. Et alors qu'un prélat apparut pour réclamer le calme, voici qu'une jeune femme prit des positions fâcheuses et affirma que le nouvel Archevêque, si ce n'était point le Père Adso, serait reçu avec les pires tourments qu'il soit. De là c'en s'est suivi de la diffamation pure et simple de la part d'Epsonstylus, clamant que Rome était le paradis de l'intolérance et de la discrimination, qu'elle était les maux de l'Humanité...

Entendre de telles vociférations ne peut que faire réagir, et c'est ce que nous avons fait, mais d'une façon courtoise. Nous avons déclaré que nous n'étions pas dans un "bordel", une expression tout ordinaire, et que les ouailles n'avaient aucunement la coutume de choisir leur représentant ecclésiastique. Mais voilà que cette pest.. *Se reprend* femme a osé nous gifler, croyant que nous l'avions assimilée à une gouge. Nous reconnaissons que nous n'avons pas un caractère facile, mais jamais ô grand jamais nous irons critiquer de la sorte une femme.

Quoique, la Armoria y avait passé.. mais bref. Le Vicaire but une gorgée de sa coupe.

Nous ne pouvons pas laisser ce geste impuni. Elle a osé nous frapper. *Légers bruits de bouche* Délicieux vin dit donc !
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[Sainte Wilgeforte]

Wilgeforte n’avait préparé aucun matériel d’écriture. Son extraordinaire mémoire devrait, avait-elle pensé, amplement suffire pour une affaire qui, bien qu’amusante, restait simpliste. C’est avec une attention non feinte qu’elle écouta le récit du Dunkerquois. Cette attention était cependant fort difficilement perceptible : fidèle à elle-même, elle demeura impassible durant tout le laïus de Thibaud. Elle aurait pourtant eu beaucoup à dire à certains moments, notamment quand le Flamand avoua ne pas avoir un caractère facile.

Wilgeforte, feignant de s’intéresser à la violence du choc par le truchement de l’observation de la joue de Thibaud, se lança en vérité dans l’observation du visage complet du nonce. Elle qui, dès son plus jeune âge, avait annoncé vouloir rester vierge n’en appréciait pas moins la beauté. Elle était préfète du Saint-Office car elle trouvait une certaine beauté dans les manuscrits. Et Thibaud était son protégé car elle admirait la pureté de ses traits. Mais elle dut arrêter là son observation, cela risquait de mettre le Flamand mal à l’aise.

La Sicilienne hocha vaguement la tête en signe d’approbation générale.

Je transmettrai vos compliments à ma famille, mon cher frère.
Concernant votre plainte, j’ai deux questions à vous poser. Dans un premier temps, pouvez-vous me fournir le nom de quelques témoins ? Dans un deuxième temps, pouvez-vous me dire si des excuses de la part de la suspecte vous satisferaient ?

Wilgeforte espérait que Mathurine, soigneusement dissimulée derrière sa tenture, ne perdait pas une miette de l’entretien.
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[Thibaud de Leibundguth]

Les regards en disaient longs.. quoique bon, devant une Inquisitrice, il serait quelque peu déplacé de hausser la voix et d'entrer dans une conversation passionnée. En attendant, Thibaud se sentait gêné, et adressa en seule réponse un léger sourire avant de se reprendre et de répliquer aux propos de la Préfète.

Concernant les témoins, comme dans toute affaire, il est parfois difficile d'énoncer quelques noms. Non pas parce qu'il n'y en a pas, mais c'est surtout que chacun peut avoir un parti pris. Monseigneur Honoré.Saint_Cyr et Monseigneur Tully étaient présents au moment des faits.

Une gorgée du nectar jetée délicatement au fond de son gosier, puis une certaine absence, suivie par une grimace. Des excuses, bien sûr qu'il en voulait mais il se doutait bien d'avance de la position de la Epson.

Nous acceptons des excuses, mais nous n'en ferons aucunement pour la simple et bonne raison que nous n'avons rien à nous reprocher.

Hors de question de se rabaisser. Celui qui était lésé dans cette histoire, c'était bien lui.
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[Sainte Wilgeforte]

Wilgeforte réfléchit un court instant.

Messeigneurs Saint-Cyr et de Nivellus… Fort bien.
Concernant les excuses, il va de soi que je ne comptais nullement vous demander d’en prononcer vous aussi. C’est vous le plaignant.

Elle n’en avait aucune envie mais, pourtant, elle allait devoir se débarrasser de Thibaud. Cet entretien, bien que fructueux, lui laissait comme un goût de frustration. Un court échange, très productif, mais court quand même. Mais cela avait au moins eu le mérite de faire découvrir le jeune homme à Mathurine. Maintenant, elles pourraient en discuter à loisir.
Wilgeforte finit son verre.

Je vous remercie pour votre si agréable coopération. Je convoquerai le chevalier d’ici quelques jours, afin de l’entendre. Je vous communiquerai le résultat de cet entretien, mon cher frère.

Et la Sicilienne de tendre à nouveau son émeraude.
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[Thibaud de Leibundguth]

C'est à nous de vous remercier pour nous avoir fait découvrir vostre intimité et nous avoir écouté *dit le Vicaire en se levant légèrement de son siège pour se mettre à genoux et baiser l'anneau de l'Inquisitrice*

Thibaud se mit droit et fit une révérence à l'attention de son interlocutrice. Il ne restait plus qu'à attendre l'aboutissement de cette affaire, et c'est d'un pas gracieux qu'il quitta la Villa Farnesina, non sans avoir remarqué la servante.
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[Sainte Wilgeforte]

Quelques jours plus tard, une lettre partir de la Villa, portée par un garde épiscopal :

[Epsonstylus]

Quelques jours plus tard, encore plus tard de plus tard, un pigeon capturé il y a longtemps à Rome, reprit les airs en direction de sa cité latine natale, portant une réponse de la part de Dame Eponstylus.