L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Sainte Wilgeforte]

Wilgeforte accusa bonne réception de la missive d'Epsonstylus. Elle rédigea un pli adressé à Thibaud, signalant à ce dernier que le capitaine refusait de présenter ses excuses et qu'un procès devrait donc être ouvert sitôt que celle-ci serait en mesure de se rendre à Rome.
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[Seriella]

Seriella n'avait reçu aucune invitation, et ne s'était pas annoncé non plus. Cela avait toujours été dans sa nature, ni voyez pas là un manque de politesse, mais simplement... une absence totale de gêne qui faisait qu'elle se sentait chez elle un peu partout. Avec donc une fâcheuse tendance à mettre les pieds dans le plat ou l'ouvrir quand il ne fallait pas.

Et ce n'est pas sa récente cardinalisation qui avait changé les choses, bien au contraire. Les portes s'ouvrant devant elle sans qu'elle n'ait rien à demander, elle aurait trouvé saugrenu de demander l'autorisation de se pointer chez Wilgeforte.

Car c'est bien là qu'elle se rendait, sans escorte aucune comme à son habitude, mais vêtue un peu mieux qu'à l'ordinaire, échaudée par une malencontreuse mésaventure survenue quelques semaines auparavant à son domicile. Visualisez donc une robe simple mais propre, un voile violet sur les cheveux, une cape pourpre.

S'avançant à la porte, elle s'annonça simplement.

Son Eminence Seriella de Bernouville

Elle avait bien failli dire "Seriella" tout court, mais ce valet aurait été capable de lui rire au nez, comme l'autre rustaud de la GE.
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SE Aaron lui même l'a dit : "C’est à regretter de n’être Lescurien de naissance" alors rejoignez nous.

[Sainte Wilgeforte]

[Disons que ça se passe avant l’enlèvement de Wilgeforte.]

En fait, avec tout l’respect que j’vous doé, m’seigneur, il n’est pas si terrible que çoula, vot’ flamin.
Ah bon ?
L’est prometteur, cela n’fait point l’omb’ d’un doute, mais là… On lui presserait le nez qu’il en sortirait du lait !
Je t’accorde qu’il est jeune. Mais, aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années, n’est-ce pas ?
Qu’vous parlez bien, m’seigneur ! J’en suis toute esbaubie !
Trèves de flagorneries.
De flagoquoi ?
Humpf. Rien.
Comme vous l’sentez.
Pour en revenir à notre sujet, sache que tu as raison sur le principe, mais sur le principe uniquement. Car il est vrai qu’il est fort jeune, mais il est aussi vrai que les serviteurs de l’Être d’en haut ont la très fâcheuse habitude de devenir repoussant sitôt dépassé la première moitié de leur troisième décennie.
Gné ?
Sitôt qu’ils ont plus de 25 ans.
S’cusez, mais vot’ vocabulaire est tellement scientifique…
C’est cela. Cependant, tu devrais ouvrir un peu les yeux quand tu te promènes à Rome : c’est miracle de trouver un homme non barbu, qui ne sent pas trop mauvais et dont les dents ne sont pas trop jaunâtres.
Il est vrai.
Et les rares mâles satisfaisant à ces conditions sont tous très jeunes : avec le temps, ils pensent que leur autorité sera mieux assise avec un physique peu attractif.
C’la me semble possib’.
Tu comprends donc pourquoi j’en suis réduite à me contenter de minets.
Si fait.

Wilgeforte était en train de signer ses trois dizaines de documents quotidiennes. Cette tâche étant des plus fastidieuses, la compagnie de Mathurine, sa fidèle gouvernante, n’était pas de trop. Celle-ci, avec son innocence, son honnêteté et son franc-parler si propres aux gens des basses couches sociales, égayait la vie romaine de la Sicilienne.
Un garde entra, annonçant la venue de Seriella de Bernouville.

Tiens, une visite cardinalice !
Comment ? Un cardinal va s’pointer dans la maison que j’gouverne ? Si ma maman apprenait ça ! Un cardinal, c’est pas loin d’un saint, non ?
Pas loin, mais pas tout à fait quand même.
Boudiou ! Est-ce que j’pourrais vous servir moi-même des rafraîchissements, afin de voir cette graine de saint de plus près ?
Si tu le veux, si tu le veux.
Votre Sainteté est trop bonne !
Je sais. Garde, faites entrer ! Je recevrai Son Éminence dans le salon aux portraits.
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[Seriella]

Après quelques minutes d'attente, comme chez tout noble qui se respecte, on conduisit Seriella à travers une succession de pièces pour en arriver à une petite pièce coquette avec plein de tableaux.

Dans un fauteuil trônait Wilgeforte.

Mazette.... c'est la classe chez vous ma soeur. Trouvez vous une utilité à toute ces pièces ?

Se disant qu'un minimum de conversation était tout de même plus poli, elle n'annonça pas immédiatement le but de sa visite.
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[Sainte Wilgeforte]

Wilgeforte avait pris place dans son fauteuil favori, tout en pourpre et en dorures, un petit bijou, véritable anticipation du baroque. La plupart de son mobilier avait été importé directement de son domaine familial sicilien : cela permettait à Wilgeforte de se sentir réellement chez elle quand elle logeait dans ce si vaste palais.

Seriella entra. Ne sachant trop qui était à considérer comme supérieure à l’autre — l’une était cardinale, l’autre recevait —, elle considéra qu’elles étaient pour cette fois sur un pied d’égalité et décida de se passer du traditionnel baiser de bague. Elle gratifia l’archevêque d’un des plus chaleureux sourires qu’elle ait jamais fait en public. La Sicilienne se souvenait encore de l’état dans lequel elle était avant d’être secourue par la Normande.

Votre sollicitude me touche, ma chère sœur. Ne vous inquiétez pas : les quelques menues tâches que l’on a eu la bonté de me confier au sein de notre glorieuse institution génèrent une telle quantité de paperasse que chaque pièce a une utilité fort bien définie.
Par ailleurs, c’est, en réalité, plutôt à l’architecte et aux artisans de mes terres siciliennes qu’il faudrait adresser vos compliments : ce sont eux qui ont dessiné et réalisé tout ce mobilier. La décoration de la Villa, avant que je ne m’y installasse, était proprement hideuse.

Mais trêves de subjonctifs risibles. Que puis-je vous offrir à boire ? J’ai quelques grands vins siciliens, si vous daignez me faire l’honneur d’y goûter. Sinon, je dois avoir diverses autres boissons locales des autre coins du royaume de la lys.
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[Seriella]

Elle n'allait pas cracher dessus. Tout en prenant ses aises, c'est à dire en posant son postérieur sur un magnifique fauteuil elle répondit.

Ah mais je veux bien goûter à tout ce que vous voulez, avec plaisir.

Oui c'est vrai que vous occupez de nombreuses fonctions au sein de notre Eglise c'est fort louable... et d'ailleurs je vous remercie de prendre le temps de me recevoir. Oubliant un peu qu'elle ne lui avait pas laissé le choix

Après ce petit verre je... j'aimerais que vous me rendiez en retour ce petit service que je vous ai prêté il y a quelques semaines...
Je pense que j'ai quelques petits trucs à confier au Très Haut par votre intermédiaire...
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[Sainte Wilgeforte]

Mais c’est tout naturel, ma sœur ! C’est moi qui suis votre obligée : votre cardinalice présence honore cette Villa.

Wilgeforte agita une petite sonnette.

Je vais vous faire goûter à un petit pot-pourri de mes meilleurs nectars, puisque j’ai la chance d’avoir une personne curieuse en mon humble demeure.

Et la bonne Mathurine de pénétrer dans le salon, porteuse d’une volumineux plateau contenant diverses flasques. Elle ne quittait pas Seriella des yeux, comme si elle avait en face d’elle une quelconque apparition, et salua, malgré le port du plateau, d’une génuflexion et d’une très appuyé « Votre Sainteté sérénissime… » qui fit sourire Wilgeforte.
La servante déposa son plateau et fit mine de se retirer mais, passant devant Seriella, dit :

Pardonnez-moi, votre luminescente magnificence, mais est-ce que je pourrais vous toucher ? C’est que ceusses comme moi n’ont point tous les jours l’honneur d’être en face de ceusses comme vous.

Et, sans attendre une réponse de l’archevêque, elle palpa le bras de celle-ci puis, ayant perçu le regarde noir de Wilgeforte, s’en fut pour de bon.

Ahem… Pardonnez-la, ma sœur… Cette brave est fort pieuse et a tendance à déifier tout qui porte la pourpre… Elle n’est vraiment pas mauvaise bougresse, croyez-moi : c’est simplement l’éducation qui lui fait défaut.
Commençons par Campobello di Mazara 1447, une excellente année !

Et la Sicilienne de servir deux verres du splendide liquide rouge.

Votre demande est bien naturelle, ma chère sœur. Vous m’avez accordé cette faveur alors que j’en avais un cruel besoin et que vous étiez ma supérieure hiérarchique : vous rendre la pareille serait la plus pure politesse.
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[Seriella]

Seriella laissa la gueuse lui palper le bras avec un sourire

Laissez Excellence, laissez... j'ai l'habitude que l'on souhaite me toucher. Je le comprends fort bien ajouta-t-elle avec une absence totale d'humilité. Elle prit alors avec un plaisir non dissimulé le verre que lui tendait son interlocutrice.

Ce qui nous amène d'ailleurs à ma présence chez vous.
Peut être pourrions-nous procéder à la chose ici-même, en sirotant ce délicieux vin, cela rendra l'épreuve moins... difficile peut être.

Enfin si nous disposons de la confidentialité nécessaire bien entendu. dit-elle en zieutant du côté d'une porte entrouverte d'où dépassait un bout de tablier.

Elle gouta alors le fameux vin italien.

ah... du vin... savez-vous que les Normands sont particulièrement incultee à ce niveau ? Peut être que lorsqu'ils m'auront définitivement épuisé j'irais me reposer dans une région où l'on sait apprécier ce breuvage...

J'ai également appris, Excellence, que pour vous Mgr Navigius était le meilleur archevêque depuis le décès de SE Meleagant... Il va sans dire que je suis profondément vexée.
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[Sainte Wilgeforte]

Pas d’excellence entre nous, voyons ! D’abord parce que, dorénavant, on doit m’appeler « monseigneur », et surtout parce que je n’ai pas envie que nous nous en tenions à l’étiquette. « Ma sœur » suffit amplement.

Wilgeforte, écoutant les paroles de Seriella, suivit le regard de celle-ci et aperçut le bout du tablier de Mathurine dépasser. Elle se leva et se dirigea vers le tablier, lequel tenta de s’échapper devant l’arrivée de la Sicilienne — trop tard, Wilgeforte était déjà là.

Dis donc, Wu Zetian !
Encore c’personnage indien ?
Chinois, Mathurine, chinois. Sache que cette impératrice assistait aux conseils de son mari uniquement parce que celui-ci l’y autorisait.
Ah boooooon ? Mince, moi en fait j’pensais vous faire plaisir en suivant la légende ind… chinoise jusqu’au bout… Je suis navrée d’mon inculture, m’seigneur…
Tu mens très mal, petite effrontée.
On m’a jamais appris.
Il ne manquerait plus que ça ! Si tu allais te confesser ?
Maintenant, m’seigneur ? Mais, le dîner ?
Je dînerai un peu plus tard ce soir, voilà tout.

La servante s’en fut, Wilgeforte rejoignit son hôte.

Enchantée que mon vin vous plaise, ma chère sœur. Si un jour vous désirez quitter votre froid pays, la chaleureuse Sicile vous accueillera, j’en suis certaine, à bras ouverts !

Et la native de Mazara de sourire, découvrant quelques-unes de ses dents blanches et resserrées.

Vous savez comment sont les hommes, ma chère sœur… Leur ego est tellement vaste qu’il est aisé de trouvé un endroit où passer la brosse à reluire. Par ailleurs, si je lui ai dit qu’il était le meilleur archevêque, vous n’en restez pas moins la meilleure archevêque.

Nouvelles propositions de dégustation, nouvelles beuveries.

Et si nous passions aux choses sérieuses ? dit la Sicilienne en se levant et en se dirigeant vers la petite chapelle de sa Villa, puis s’installant dans le confessionnal d’icelle.

Je vous écoute.

Edit > contresens
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[Seriella]

Trainant un peu la patte, Seriella se leva et suivit son hôtesse, non sans avoir auparavant embarqué une bouteille encore pleine et son verre.

Elle s'installa à genoux, comme il seyait à la situation.

Bon alors heu... hum. Par où commencer.

Heu... par le début peut être. Il faut donc que je vous parle de mon passé, avant d'entrer dans les ordres...
J'ai toujours été une fervente aristotélicienne voyez-vous; mais je distribuais l'amour du Très Haut d'une façon... que certains appelleraient luxueuse.

Je me suis déjà confessée pour cela, mais je n'ai pas stoppé pour autant. Il est arrivée ce qui devait arriver, suite à un... accident de travail, je me suis retrouvée grosse.

Elle marqua une pause, se remémorant le petit être fragile qui avait partagé sa vie pendant si peu de temps.
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[Sainte Wilgeforte]

Wilgeforte, plongée dans la pénombre du confessionnal, écoutait attentivement les paroles de Seriella.
La Sicilienne ne s’attendait évidemment pas à pareil aveu. Cependant, une fois la nouvelle assimilée, et après un rapide coup d’œil sur la fin visage et les formes avantageuses de l’archevêque, Wilgeforte pensa que cela n’était pas si anormal.

Mmmh… Je vois. Lorsque vous n’étiez pas ordonnée, une telle activité n’était pas un péché excessivement mortel. Avez-vous récidivé une fois ordonnée ?
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[Seriella]

Seriella fit la moue

Hum certes. Il faut vous dire que ma repentance à l'époque n'était pas sincère. Je n'assimilais pas ce que je faisais à un pêché.

Mais lorsque je me suis retrouvée avec cette petit fille, sans père... j'ai compris pourquoi le Très Haut nous recommandait l'abstinence en dehors du mariage... Pour que le monde ne grouille pas de petite Mathilde sans père et sans famille comme l'était ma fille... Sa voix se cassa

Le Très Haut m'a bien fait comprendre mon erreur en rappelant à Ses côtés cette enfant qui n'aurait jamais dû voir le jour...

Je m'étais juré de ne jamais renouveler cette situation, et de ne jamais obliger à un enfant à naître dans de telles conditions. Elle fit une pause, puis inspira profondément.

Mais il m'est arrivé de pêcher de nouveau ma sœur, plusieurs fois. Je faisais attention cependant.
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[Sainte Wilgeforte]

Wilgeforte plissa les yeux. Cela devenait sérieux.

Bigre… Ne pas vous repentir sincèrement et récidiver après avoir prononcé vos vœux… Il ne faut pas vous attendre à ce que je vous félicite. Cependant, la règle générale est valable pour vous aussi, le fait de vouloir vous confesser est déjà un signe positif.

Vous dites avoir récidivé plusieurs fois. Sur les doigts de combien de mains les comptez-vous ? Vous ne vous êtes pas retrouvée grosse à nouveau, au moins ?
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[Seriella]

Seriella bénit l'obscurité du confessionnal qui dissimulait ses yeux écarquillés. Il fallait qu'elle se souvienne du nombre ?
Elle se resservit un verre et en but une gorgée en réfléchissant à la façon de tourner sa réponse.

La voix de Wilgeforte était bigrement froide; mais après tout, elle ne fallait pas non plus espérer de la compassion.

Je n'avais pas conscience du pêché que je faisais à l'époque. Je l'ai depuis compris évidement., même si... la Créature sans Nom a été plus forte que moi à plusieurs reprises.
Je ne pourrais vous dire un nombre précis ma sœur... mais assurément vos mains suffisent.

Après tout ce n'était qu'un semi mensonge. Le nombre de partenaires différents était moins de 10 assurément. Quand vint la dernière question, elle finit son verre d'une traite avant de répondre.

Ahem... et bien... c'est ce qui m'amène chez vous aujourd'hui ma soeur. Je... pensais qu'à mon âge...
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[Sainte Wilgeforte]

Dix ? Diable ! Wilgeforte ferma les yeux un instant, afin de recouvrer le calme et la froideur qui la caractérisaient tant et qu’elle avait bien failli perdre devant une telle annonce.

Il est donc totalement exclus de parler de moment de détresse ou d’erreur de parcours, ma sœur… Je suppose que vous en êtes, tout comme moi, pleinement consciente. J’espère également que vous savez que je devrai en tenir compte, et que Dieu Lui-même en tiendra compte.

Ahem... et bien... c'est ce qui m'amène chez vous aujourd'hui ma sœur. Je... pensais qu'à mon âge...

C’en était trop. Wilgeforte craqua. Après tout, elle avait déjà craqué d’une bien pire façon devant Seriella ; les deux femmes n’en étaient plus à ça près.

Votre bouteille, ma sœur, demanda Wilgeforte d’une voix calme avant de descendre un bon quart de l’alcool restant. Quand elle reprit la parole, sa voix était haletante, hésitante, tout le contraire de son assurance coutumière.

Vous voulez dire que… Actuellement… Vous vous trouvez… Enceinte des œuvres d’un de vos… partenaires ? Savez-vous au moins de qui ?
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