L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR
Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game
 
Lien fonctionnel : Le DogmeLien fonctionnel : Le Droit Canon
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

[Aristote] Le siège d'Aornos - Chapitre VI

 
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Sainte Wilgeforte



Inscrit le: 17 Juil 2009
Messages: 6071

MessagePosté le: Mar Avr 13, 2010 12:18 pm    Sujet du message: [Aristote] Le siège d'Aornos - Chapitre VI Répondre en citant




    Vita d’Aristote — Le siège d'Aornos — Chapitre VI

    Au soir de cette victoire par le verbe, Alexandre, accompagné d'Aristote et moi-même, pûmes constater l'effervescence qui régnait dans la cité d'Aornos. Les paroles du prophète avaient été si fortes que tous les habitants étaient venus voir cet homme que, déjà, tous considéraient comme nouveau guide. Avec le recul, je me souviens encore parfaitement de ce sentiment de liberté et de joie qui étreignit alors Aornos, les puissant corrompus encore présents avaient été chassés par la plèbe et les autres s'étaient tous rassemblés au pied du temple du grand manitou, où Aristote, ainsi qu'Alexandre et ses généraux avaient établi leur quartier général. Un représentant fut envoyé pour rencontrer le grec et palabrer du sort de la cité.

    L'homme qui se présenta devant nous était jeune, il se prénommait Jeremiah, il était vêtu de simple habits et avait été choisit parce qu'il avait toujours compris qu'Aornos tombait en désuétude. Jeremiah était philosophe et respirait la vertu. Il s'approcha humblement d'Aristote et le salua avec déférence avant de lui tenir ces mots : "Aristote, votre victoire nous a ouvert les yeux, la cité est désormais lavée de toute souillure avec la disparition du grand manitou. Nous nous en remettons à votre sagesse pour nous guider dans notre futur". Aristote resta silencieux un long moment, Alexandre n'intervint pas, laissant au philosophe le gain de cette victoire au combien importante pour ce dernier. Le grec usa de toute sa splendeur pour répondre à celui qui lui faisait face : "Aornos a été le siège de tous les vices et de tous les péchés, la cité fut guidée par la corruption et l'acédie, désormais, tout cela est terminé. Jadis, j'ai fait un rêve, celui d'une cité idéale que je croyais avoir trouvé en arrivant à Aornos, quelle ne fut pas ma terreur d'y voir ce que j'y ai vu. Il nous faut maintenant construire cette nouvelle vie ensemble, c'est pourquoi je vais écrire les préceptes qui feront d'Aornos, la cité de mes songes."

    Au cours des jours qui suivirent, Aristote demanda à ce qu'on ne le dérangea sous aucun prétexte et s'enferma dans une pièce avec quelques vivres et un peu d'eau. Je profitai de ce répit pour arpenter les ruelles étroite d'Aornos et écoutai ce qui s'y disait. Le peuple s'était retrouvé dans l'amitié, les classes avaient été abolies et tous partageaient un unique dessein : vivre ensemble en parfaite harmonie. J'étais certain que cela ne durerait pas et que cet état était surtout dû au derniers évènements. Jeremiah avait expliqué au peuple ce qu'Aristote lui avait dit, et tous n'attendaient qu'une chose, mettre en pratique ces préceptes dont parlait le prophète. Alexandre, quand à lui, jouissait des bénéfices d'une victoire inespérée et profitait d'un peu de repos, mettant ses généraux aux commandes pour maintenir l'ordre en cas de besoin. En quelques mots, je peux vous dire aujourd'hui, à quel point ces moments trottaient dans mon esprit comme un tournant de l'histoire d'Aornos.

    Exactement sept jours après la victoire d'Aristote, ce dernier, qui n'avait pas donné signe de vie durant tout ce laps de temps, sortit enfin de sa retraite. Il demanda à Alexandre de faire venir Jeremiah et exposa les fruits de son travail avec un air apaisé et une certitude dans le regard : "Aornos sera une cité idéale et parfaite, où tous vivront en harmonie. L’équilibre y sera si solide que nul ne pourra le rompre, et chacun y sera accueilli comme un frère. Cette cité sera organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens." Et Aristote exposa ainsi chaque étape de l'organisation de la nouvelle Aornos. Il expliqua que la cité devait garder le même nom, pour prouver à tous que le cœur de l'homme peut changer et de l'ombre, revenir à la lumière. Jeremiah et Alexandre burent ces paroles emplies de sagesse et nous comprîmes tous qu'il n'y avait d'autre alternative que d'appliquer ces si justes préceptes.

    Nous restâmes six mois à Aornos, aidant Jeremiah à mettre en œuvre ce qu'Aristote avait écrit, travaillant sans relâche à recréer cette cité dont le prophète avait rêvé et argumentant auprès de tous le pourquoi de chaque décision. Il m'est aisé aujourd'hui de comprendre en quoi ce labeur fut immense, car au moment où j'écris ces lignes, Aornos brille encore de la flamme qu'Aristote a fait naître en elle. Alexandre avait donné son aval à chaque chose, chaque point avait été accepté, il lui semblait d'ailleurs qu'il le devait à son ami. Au détour d'une conversation, voyant quel intérêt je portai aux sages paroles du prophète, Alexandre m'expliqua qu'il n'aurait pu contrarier son ami dans son projet de cité idéale. En effet, il m'avait indiqué que jamais il ne l'avait vu tant déterminé à détruire le vice avant son retour de la cité.

    Durant ces six mois, Aristote enseigna à Jeremiah et quelques autres habitants de la cité les subtilités de la foi, il leur fit entrevoir la beauté de l'amour du Très Haut et ancra solidement dans leur cœur le ferveur et l'amitié. Ils constituèrent la classe d'or, celle des philosophes rois, le troisième cercle d'Aornos, tous pratiquèrent la vertu avec une grande humilité. Chacun devint prêtre et ensemble, ils orientèrent Aornos vers la lumière. Ce sont eux, avec l'aide d'Aristote, qui constituèrent les deux autres cercles : la classe d'argent, composée de citoyens soldats, et la classe d'airain, composée des producteurs. Ainsi, Aronos connu une ère de splendeur, mêlée de foi et d'amitié où chacun trouvait naturellement sa place. Une fois cette œuvre faramineuse achevée et prospérant, nous nous décidâmes à reprendre le long périple que nous avions entamé. Aristote, qui avait rêvé de cette idéale cité, expliqua qu'il devait encore continuer son oeuvre à travers les royaumes et Alexandre se remit en route avec ses armées. Nous laissâmes ainsi Aornos aux mains de Jeremiah et des philosophes rois pour ne jamais plus y retourner. Notre chemin nous conduisit jusqu'aux portes d'Athènes que nous avions quitté il y a si longtemps, l'âme remplie de souvenirs riches et impérissables.

    Traduit par frères Angelo de Montemayor et Bender.B.Rodriguez

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marco_Castello



Inscrit le: 21 Avr 2011
Messages: 1807

MessagePosté le: Sam Juil 23, 2011 11:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


Capítol VI

La nit de la victòria del verb, Alexandre, acompanyat per Aristòtil i per mi mateix, vam poder veure l’entusiasme que regnava a la ciutat d’Aornos. Les paraules del Profeta havien estat tant fortes que tots els habitants havien anat a veure aquest home qui, ja, era considerat per tots com a un nou guia. Mirant cap enrere, encara recordo perfectament d’aquell sentiment de llibertat i d’alegria que abraçava aleshores Aornos; els poderosos corruptes foren expulsats per la plebs i altres es van reunir al temple del Gran Manitú , on Aristòtil, així com Alexandre i els seus generals havien establert e seu quarter general. Van enviar a un representat per tal d’entrevistar el grec i parlar de la sort que correria la ciutat.

L’home que es va presentar davant nostre era un jove anomenat Jeremiah que anava vestit amb robes simples i havia estat escollit per què sempre havia cregut que Aornos havia caigut en desús. Jeremiah era filosòfic i respirava la virtut. Va acostar-se humilment a Aristòtil i va saludar-lo, deferentment, amb aquestes paraules:
“Aristòtil, la vostra victòria ens ha obert els ulls; la ciutat queda neta de tota taca amb la desaparició del Gran Manitú. Ens confiem a la vostra saviesa per a que guieu al nostre futur.” Aristòtil seguí silenciós durant una llarga estona i Alexandre no intervingué, tot deixant que al filòsof el triomf d’aquesta victòria amb la seva importància. El grec va usar tot el seu esplendor per a respondre el que se li demanava: “Aornos fou la seu de tots els defectes i tots els pecats; la ciutat fou guiada per la corrupció i la desídia, però ara això s’ha acabat. Fa temps, vaig tenir un somni d’una ciutat ideal que vaig creure trobar quan vaig arribar a Aornos. Quina va ser la meva sorpresa en veure el que hi ha. Ara hem de construir aquesta nova ciutat junts; per això escriuré els preceptes que faràn d’Aornos la ciutat dels meus somnis.”


Durant els dies que van seguir, Aristòtil va demanar que no el molestessin de cap manera, tot tancant-se a una habitació amb una mica de menjar i aigua. Vaig aprofitar aquest respir per a examinar els carrerons estrets d’Aornos i vagi escoltar el que s’hi deia. El poble s’havia trobat en l’amistat, les classes havien estat suprimides i tots compartien una mateixa idea: viure junts en perfecte harmonia. Era cert que això no duraria i que aquest estat es devia sobretot als últims esdeveniments. Jeremiah havia explicat al poble el que Aristòtil li havia dit, i tots esperaven, només, dur a la pràctica els preceptes dels que parlava el profeta. Alexandre gaudia dels beneficis d’una victòria inesperada i aprofitava la mica de descans que tenia, posant els seus generals al comandament per si sorgia qualsevol incident. Amb poques paraules, puc dir avui, fins a quin punt aquests moments galopaven al meu esperit com un canvi de direcció en la història d’Aornos.


Exactament set dies després de la victòria d’Aristòtil, aquest, que no havia donat senyals de vida durant tot aquest temps, va sortir finalment del seu retir. Va demanar a Alexandre que fes venir a Jeremiah i va exposar els fruits del seu treball amb un aire alleugerit i una mirada plena de certesa:
“Aornos serà una ciutat ideal i perfecta, on tots viuran en harmonia. Serà tan sòlid, que res no podrà trencar-la, i s’acollirà a tothom com a un germà. Aquesta ciutat s’organitzarà segons el principi dels tres cercles concèntrics, o les tres classes de ciutadans.” I Aristòtil, va exposar, així, cada etapa de la nova organització d’Aornos. Va explicar que la ciutat havia de mantenir el mateix nom, per tal de provat a tothom que era el cor de l’ésser humà el que podia canviar i, de l’ombra, retornar a la llum. Jeremiah i Alexandre van beure aquestes paraules plenes de saviesa i tots vam comprendre que només hi havia una altra alternativa a l’aplicació d’aquests tan justos preceptes.

Vam romandre sis mesos a Aornos, ajudant a Jeremiah a aplicar tot el que Aristòtil havia escrit, treballant sense descansar a reconstruir la ciutat que el Profeta havia somiat i discutint davant de tothom el per què de cada decisió. Avui dia m’és més fàcil afegir que aquesta fou una feinada ingent, ja que mentre escric aquestes ratlles, encara Aornos brilla amb la flama que va fer néixer Aristòtil. Alexandre va avalar cada cosa, va acceptar cada punt, ja que, d’altra banda, creia que li ho devia al seu amic. Durant una conversa, veient el interès que jo tenia per les sabies paraules del Profeta, Alexandre em va explicar que no hauria pogut oposar-se al seu amic en el seu projecte de “ciutat ideal”. Efectivament, m’havia indicat que mai no l’havia vist tant determinat en destruir el vici abans de la seva arribada a la ciutat.


Durant aquests sis mesos, Aristòtil va ensenyar a Jeremiah i a alguns altres habitants de la ciutat sobre les subtileses de la fe; els va fer entreveure la bellesa de l’amor de l’Altíssim i va fiançar fermament en el seu cor l’entusiasme i l’amistat. Van constituir la classe d’or, la dels filòsofs-reis, el tercer cercle d’Aornos; tots practicaren la virtut. Cada un va convertir-se en sacerdot i junts, orientaren a Aornos cap a la llum. Ells, amb l’ajuda d’Aristòtil, van constituir els dos cercles restants: la classe de plata, composada pels ciutadans soldats, i la classe de bronze, composada pels productors. Així doncs, Aornos va conèixer una era d’esplendor, barrejada de fe i amistat on cada un trobava la naturalitat del seu lloc. Un cop aquesta obra espectacular va ser acabada i fou pròspera, vam decidir reprendre el nostre llarg viatge que havíem emprès. Aristòtil, que havia somniat amb aquesta ideal ciutat, va explicar que encara havia de seguir la seva obra al llarg dels regnes i Alexandre va posar de nou en marxa els exèrcits. Així doncs, vam deixar Aornos en mans de Jeremiah i els filòsofs-rei, per no tornar mai més. El nostre camí ens va dur a les portes d’Atenes que havíem deixat feia tan de temps, amb l’ànima plena de records rics i duradors.



Traduït pels germans Angelo de Montemayor i Bender. B. Rodriguez.

Traduït per Ignius de Muntaner.

_________________
[/url]
Ex. Juge Royal|Arch. Em.de Malines |[url=http://abbaye-thomiste.forumactif.org/]Thomiste
| Comte de Corinthe et Baron de La Vostice (Achaïe), Vicomte de Bailleul (France)
- MORT DÉFINITIVEMENT CETTE FOIS
Récipiendaire du Grand Chrisme d'Or
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Ignius



Inscrit le: 17 Nov 2010
Messages: 3429
Localisation: Catalunya

MessagePosté le: Mer Nov 30, 2011 2:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


EL ASEDIO DE AORNOS

CAPÍTULO VI:

La tarde en la que triunfó la palabra Alejandro, Aristóteles y servidor pudimos comprobar el entusiasmo que reinaba en la ciudad de Aornos. Las palabras del profeta habían sido tan impactantes que todos los habitantes habían acudido a ver a este hombre quien era ya considerado por todos ellos el nuevo guía. Si miro hacia atrás todavía recuerdo perfectamente el sentimiento de libertad y de alegría que envolvía entonces a Aornos, los poderosos corruptos habían sido expulsados por la plebe y otros se habían reunido al pie del templo del Gran Manitú, donde Aristóteles, Alejandro y sus generales habían establecido su cuartel. Enviaron a un representante a entrevistarse con el griego y hablar de la suerte que correría la ciudad.

El hombre que se presentó delante de nosotros era joven, se llamaba Jeremias, iba vestido con ropas sencillas y había sido elegido porque siempre había comprendido que Aornos estaba en declive. Jeremias era filósofo y respiraba la virtud. Se acercó humildemente a Aristóteles y lo saludó con deferencia antes de decirle estas palabras:


- Aristóteles, su victoria nos ha abierto los ojos, la ciudad queda limpia de toda mancha con la desaparición del Gran Manitú. Nos confiamos a su sabiduría para guiarnos en nuestro futuro.

Aristóteles de quedó callado durante un largo rato y Alejandro no intervino, dejándole al filósofo que saborease su victoria.
El griego desplegó su esplendor para responder al que le hacía frente:


- Aornos fue la sede de todos los vicios y pecados, la ciudad estuvo guiada por la corrupción y la desidia, pero todo eso se ha acabado.
Antaño tuve un sueño, el de una ciudad ideal, la que creía haber encontrado al llegar a Aornos, pero que produjo mi espanto al ver lo que vi. Debemos ahora construir una nueva vida, es por ello que voy a escribir los preceptos que convertirán a Aornos en la ciudad de mis sueños.

En el transcurso de los días siguientes, Aristóteles ordenó que no se le molestara bajo ningún pretexto y se encerró en una habitación con algunos víveres y un poco de agua. Aproveché la tregua para explorar los callejones estrechos de Aornos y escuchar lo que se decía por allí. El pueblo se había encontrado en la amistad, las clases habían sido abolidas y la gente compartía una intención única: vivir juntos en armonía perfecta.
Estaba seguro de que aquello no duraría y de que este estado se debía a los últimos acontecimientos. Jeremias había explicado al pueblo lo que Aristóteles le había dicho y se quedaron a esperar sólo una cosa: poner en práctica los preceptos de los que hablaba el profeta. Alejandro gozaba de los beneficios de una victoria inesperada y aprovechaba para descansar un poco dejando a sus generales al mando para mantener el orden si fuese necesario. En pocas palabras, te puedo decir ahora que aquellos momentos pasaban por mi mente como un punto de inflexión en la historia de Aornos.
Exactamente siete días después de la victoria, Aristóteles, que no había dado señales de vida durante todo ese tiempo, salió por fin de su retiro. Le pidió a Alejandro que llevase ante él a Jeremias y le expuso el fruto de su trabajo de manera pacífica y mirándolo con convicción:


- Aornos será una ciudad ideal y perfecta donde todos vivirán en armonía. El equilibrio será tan sólido que nadie podrá romperlo y todos serán acogidos allí como hermanos. Esta ciudad se organizará según el principio de los tres círculos concéntricos, o tres clases de ciudadanos.

Y Aristóteles expuso así cada etapa de la organización del nuevo Aornos. Explicó que la ciudad debía mantener el mismo nombre, para probar a todos que el corazón del hombre puede cambiar y volver de la sombra a la luz. Jeremias y Alejandro bebieron estas palabras llenas de sabiduría y todos nosotros comprendimos que no había otra alternativa que aplicar estos preceptos tan justos.

Nos quedamos seis meses en Aornos, ayudando a Jeremias a ejecutar lo que Aristóteles había escrito, trabajando sin tregua para recrear la ciudad con la que el profeta había soñado y ofreciendo a cada habitante el por qué de cada decisión. Hoy en día puedo decir que fue un trabajo ingente, porque en el momento en el que escribo estas líneas, Aornos todavía brilla gracias a la llama que Aristóteles prendió en ella. Alejandro apoyó todas las acciones y aceptó cada punto ya que creía que estaba en deuda con su amigo. Durante una conversación, viendo el interés que yo tenía en las sabias palabras del Profeta, Alejandro me explicó que no habría podido oponerse al proyecto de "ciudad ideal" de su amigo. Efectivamente, me había contado que nunca lo había visto tan decidido a destruir el vicio antes de su llegada a la ciudad.

Durante aquel semestre, Aristóteles le enseñó a Jeremias y a otros habitantes de la ciudad las sutilezas de la fe, les hizo divisar la belleza del amor del Altísimo y ancló sólidamente en su corazón el fervor y la amistad. Fundaron la “clase de oro” (la de los filósofos- reyes, el tercer círculo de Aornos) y practicaron la virtud con una gran humildad. Cada uno se hizo sacerdote y juntos orientaron a Aornos hacia la luz. Fueron ellos, con la ayuda de Aristóteles, quienes constituyeron los dos otros círculos: la “clase de plata” (constituida por soldados) y la “clase de bronce” (compuesta por los productores).

Así pues, Aornos conoció una era de esplendor, mezclada con fe y amistad donde cada uno encontraba su sitio de manera natural. Cuando esta espectacular y próspera obra estuvo acabada decidimos retomar el largo periplo que habíamos comenzado. Aristóteles, que había soñado con esta ciudad ideal, explicó que todavía debía continuar su obra a través de los reinos y Alejandro se reencontró en el camino con sus ejércitos. Dejamos así Aornos en las manos de Jeremias y de los filósofos reyes para no regresar allí nunca jamás. Nuestro camino nos condujo a las puertas de Atenas (ciudad que habíamos abandonado hacía tanto tiempo) con el alma llena de valiosos y eternos recuerdos.



Traducido por Casiopea.
Revisado por el Padre Prior Jesus Alfonso Froissart del Campo.


_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Ignius



Inscrit le: 17 Nov 2010
Messages: 3429
Localisation: Catalunya

MessagePosté le: Mer Jan 25, 2012 12:19 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


L'assedio di Aornos

Capitolo Sesto:

La sera di questa vittoria dal verbo, Alessandro, accompagnato da me e da Aristotele, potè constatare il fermento che regnava nella città d'Aornos. Les parole del profeta erano state così forti che tutti gli abitanti erano venuti a vedere quest'uomo, che già tutti consideravano come una nuova guida. A distanza di tempo, io mi ricordo ancora perfettamente di questo sentimento di libertà e di gioia che avvolgeva allora Aornos, i potenti corrotti ancora presenti erano stati cacciati dalla plebe e gli altri si erano tutti riuniti ai piedi del tempio del Grande Capo, dove Aristotele, nonchè Alessandro e i suoi generali, avevano stabilito il loro quartier generale. Un rappresentante fu invitato ad incontrare il greco e discutere delle sorti della città.

L'uomo che si presentò dinanzi a noi era giovane, si chiamava Geremia, era vestito con abiti semplici ed era stato scelto perchè egli aveva sempre capito che Aornos cadeva nell'abbandono. Geremia era un filosofo e respirava la virtù. Si avvicinò umilmente ad Aristotele e lo salutò con deferenza prima di pronunciare queste parole: "Aristotele, la vostra vittoria ci ha aperto gli occhi, la città è ormai lavata da ogni macchia con la scomparsa del Grande Capo. Noi ci rimettiamo alla vostra saggezza per guidarci nel nostro futuro". Aristotele restò in silenzio un lungo momento, nemmeno Alessandro intervenne, lasciando al filosofo il successo di questa vittoria, altrettanto importante per quest'ultimo. Il greco usò tutta la sua magnificenza per rispondere a colui che gli stava difronte: "Aornos è stata la sede di tutti i vizi e tutti i peccati, la città è stata guidata dalla corruzione e la pigrizia, ora, tutto questo è finito.Una volta, feci un sogno, quello di una città ideale, che credevo di aver trovato arrivando a Aornos, la mia paura fu quella di vedere quello che ho visto. Ora noi dobbiamo costruire questa nuova vita insieme, è per questo che vi scriverò i precetti che faranno d'Aornos la città dei miei sogni."

Nel corso dei giorni che seguirono, Aristote chiese a chiunque di non essere disturbato per alcuna ragione e si chiuse in una stanza con alcuni viveri e un po' d'acqua. Io approfittai di questa tregua per percorrere su e giu le viuzze strette d'Aornos e ascoltare ciò che si diceva. Il popolo aveva ritrovato l'amicizia, le classi potenti erano state abolite e tutti condividevano un unico progetto : vivere insieme in perfetta armonia. Ero certo che non sarebbe durato e che ciò che era lo era soprattutto a causa dei recenti avvenimenti. Geremia aveva spiegato al popolo ciò che Aristotele gli aveva detto, e tutti non attendevano che una cosa, mettere in pratica i precetti di cui parlava il profeta. Alessandro, quanto a lui. godeva dei benefici di una vittoria inaspettata e approfittava di un po' di riposo, mettendo i suoi generali al comando per mantenere l'ordine in caso di bisogno. In poche parole, io posso dirvi oggi, che questi momenti scorrono nella mia mente come un punto di svolta per la storia d'Aornos.

Esattamente sette giorni dopo la vittoria di Aristotele, quest'ultimo, che non aveva dato segni di vita durante tutto questo lasso di tempo, uscì infine dal suo ritiro. Chiese ad Alessandro di far venire Geremia ed espose i frutti del suo lavoro con aria placata e certezza nello sguardo: "Aornos sarà una città ideale e perfetta, dove tutti vivranno in armonia. Ci sarà un equilibrio così solido che niente lo potrà rompere, e ciascuno sarà accolto come un fratello. Questa città sarà organizzata secondo il principio di tre cerchi concentrici, oppure tre classi di cittadini." E Aristotele espose anche tutti i passi dell'organizzazione della nuova Aornos. Spiegò che la città doveva conservare lo stesso nome, per provare a tutti che il cuore dell'uomo può cambiare e, dall'ombra, ritornare alla luce. Geremia e Alessandro accolsero queste parole piene di saggezza e noi comprendemmo tutti che non c'era altra alternativa che applicare questi giusti precetti.

Noi restammo sei mesi ad Aornos, aiutando Geremia a mettere in opera ciò che Aristotele aveva scritto, lavorando senza riposo per ricreare questa città che il profeta aveva sognato e discutendo con tutti le ragioni di ogni decisione. Ora mi è più facile capire quanto quel lavoro fu immenso, perchè al momento in cui scrivo queste righe, Aornos brilla ancora della fiamma che Aristotele ha fatto nascere in essa. Alessandro aveva dato la sua approvazione ad ogni cosa, ogni punto era stato accettato, sembrava d'altronde che lo dovesse al suo amico. A cavallo di una conversazione, vedendo con quale interesse io portavo alle sagge parole del profeta, Alessandro mi spiegò che egli non avrebbe ostacolato il suo amico nella realizzazione della città ideale. In effetti, mi aveva indicato che non l'aveva mai visto tanto determinato a distruggere il vizio prima del suo ritorno in città.

Durante questi sei mesi, Aristotele insegnò a Geremia e a tutti gli altri abitanti della città la complessità della fede, diede loro un assaggio della bellezza di amore dell'Altissimo e ancorò saldamente nel loro cuore il fervore e l'amicizia. Essi costituivano la classe d'oro, quella dei re filosofi, il terzo cerchio d'Aornos, praticavano tutti le virtù con grande umiltà. Ognuno divenne Sacerdote e insieme guidarono Aornos vers verso la luce. Ci furono coloro che, con l'aiuto di Aristotele, costituirono gli altri due cerchi : la classe d'argento, composta da cittadini-soldati e la classe di bronzo, composta dai produttori. Così, Aronos visse un era di splendore, insieme di fede e di amicizia ove ciascuno trovava naturalmente il suo posto. Appena questa opera grandiosa fu completata e prospera, noi decidemmo di riprendere il lungo cammino che avevamo intrapreso. Aristotele, che aveva sognato questa città ideale, spiegò che lui doveva ancora continuare la sua opera attraverso i Regni e Alessandro ripartì con i suoi eserciti. Noi lasciammo quindi Aornos nelle mani di Geremia e dei re filosofi per non tornare mai più. Il Nostro cammino ci ha portato fino alle porte di Atene che avevamo lasciato molto tempo prima, l'anima piena di ricordi ricchi e duraturi.


_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Doron



Inscrit le: 19 Mai 2012
Messages: 482

MessagePosté le: Mar Nov 11, 2014 11:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
De belegering van Aornos – Hoofdstuk VI

Op de avond van de overwinning gingen wij, Alexander, begeleidt door Aristoteles, en ikzelf de stad binnen om zelf de opwinding te aanschouwen die er heerste in Aornos. De woorden van de profeet waren zo sterk gebleken dat alle mensen naar deze man kwamen om hun nieuwe gids te aanschouwen. Achteraf, ik herinner het me nog goed, was het gevoel van vrijheid en vreugde dat er in Aornos heerste zo overweldigend en zo groots omdat alle burgers hadden geleden onder een corrupte aanwezigheid die hen altijd had achtervolgt als ware het een maffia. Alle burgers hadden zich verzameld aan de voet van de tempel, waar Aristoteles en Alexander en zijn generaals een hoofdkwartier hadden opgezet. Een vertegenwoordiger werd naar hen gezonden om te onderhandelen over het lot van de stad.

De man die naar ons werd gestuurd heette Jeremiah. De man was gekleed in eenvoudige kleren, maar was gekozen omdat hij altijd al had begrepen dat Aornos in onbruik was geraakt. Jeremiah was een filosoof en ademde deugd. Hij naderde nederig en eerbiedig en groette Aristoteles met de volgende woorden: “Aristoteles, uw overwinning heeft onze ogen geopend. De stad is nu gezuiverd van de besmettingen die de grote Manitou over onze stad had uitgezaaid. Wij vertrouwen op uw wijsheid om ons naar de toekomst te leiden.”
Aristoteles bleef voor een lange tijd zwijgen en Alexander liet hem begaan. Het was duidelijk dat de filosoof het belang zag van zijn overwinning. Toen hij dan ook begon te spreken was het met alle pracht die hij altijd al had bezat: “Aornos was de zetel van alle ondeugden en zonden. De stad werd geregeerd door corruptie en luiheid. Deze zijn nu verdreven. Voorheen had ik een droom van een ideale stad, waarvan ik dacht dat ik hem had gevonden bij aankomst in Aornos. U kunt daarom ook mijn angst begrijpen toen ik hier rondliep en zag wat er van deze stad geworden was. Samen moeten wij nu een nieuw leven beginnen en een nieuwe stad opbouwen. Hiervoor zal ik de leefregels schrijven die ervoor zorgen dat Aornos de stad wordt uit mijn dromen.”

In de daarop volgende dagen sloot Aristoteles zich op in een kamer met enkel wat eten en water en wenste niet gestoord te worden. Ik maakte hier in de tussentijd gebruik van om door de smalle straatjes van Aornos te wandelen en te luisteren wat er gezegd werd. De mensen hadden elkaar opnieuw gevonden in de vriendschap. De klassen waren afgeschaft en allen hadden een gemeenschappelijk doel: Samen leven in perfecte harmonie. Ik hoopte, ook gezien de recente gebeurtenissen, dat alles zo zou kunnen blijven. Jeremiah had immers aan de mensen vertelt wat Aristoteles tegen hem had vertelt en had hen gezegd dat zij moesten wachten op de voorschriften die de profeet had beloofd. Alexander, genietend van de onverwachtse overwinning en de rust die dit met zich meebracht, had ondertussen toegezegd zijn troepen te zullen inzetten om de orde in de stad te handhaven. In deze paar woorden kan ik u vandaag vertellen hoe deze momenten een keerpunt bleken in de geschiedenis van Aornos.

Precies zeven dagen na de overwinning van Aristoteles werd door Alexander aan Jeremiah gevraagd om naar Aristoteles te gaan om aldaar de vruchten van de arbeid te aanschouwen. Met een rustige stem en zekerheid in zijn ogen sprak Aristoteles: “Aornos zal weer perfect zijn en een ideale stad vormen waar allen zullen leven in harmonie. Deze harmonie zal zo sterk zijn dat niemand haar kan breken en ieder zal worden toegejuicht als een broeder. De stad zal worden georganiseerd op het beginsel van de drie concentrische cirkels, of drie klassen van burgers.” Vervolgens legde Aristoteles elke stap van het organiseren uit en legde hij uit hoe het nieuwe Aornos zou herrijzen. Hij legde uit dat de stad dezelfde naam moest behouden om aldus te bewijzen dat het hart van de mens kan veranderen en uit de schaduw kan stappen en weer in het licht kan lopen. Wij dronken de woorden vol wijsheid en we realiseerden ons dat dit alternatief voor Aornos kon werken, maar enkel wanneer de voorschriften zouden gaan gelden.

We verbleven zes maanden in Aornos om Jeremiah te helpen met het uitvoeren van wat Aristoteles geschreven had. We zetten ons onvermoeibaar in om van deze stad de stad te maken waar de profeet van had gedroomd. Nu, terwijl ik mijn gedachten aan dit papier toevertrouw, begrijp ik des te meer dat dit werk zo immens was, want naarmate Aornos vlam steeds sterker ging branden, zo leek ook de vlam in Aristoteles sterker te worden. Alexander had zijn goedkeuring gegeven aan alles en had elk punt van Aristoteles aanvaard. Dit leek hem een dankbetuiging aan zijn waarde vriend, omdat deze het als zijn roeping zag het defect van deze stad te herstellen en vastbesloten was de stad weer te laten terugkeren naar een stad vol deugden.

Tijdens de daaropvolgende zes maanden heeft Aristoteles, Jeremiah en andere inwoners van de stad de fijne kneepjes van het geloof onderwezen en gaf hij ze een glimp van de schoonheid van de liefde van Jah, dat stevig verankerd was in hun hart door middel van enthousiasme en vriendschap. Deze mensen vormden de klasse van goud, de filosofen koningen, en allen beoefenden hun taak met grote nederigheid. Elk van hen werd priester en samen leidden zij Aornos naar het licht.

De anderen, met de hulp van Aristoteles, vormde de andere twee cirkels: die van het zilver, bestaande uit de burgersoldaten; en die van het brons, die van de producenten. Zo kon Aornos eindelijk een tijdperk van pracht en praal ervaren, vermengd met het geloof en de vriendschap, zodat allen hun natuurlijke plaats vonden. Nadat dit grote werk eindelijk was voltooid aanschouwden wij het onthutsende en schitterende werk en besloten wij onze lange reis te hervatten. Aristoteles, die had gedroomd over deze grote stad, legde uit dat de inwoners in de toekomst met de stad moesten omgaan zoals Alexander met zijn legers omging. Met respect en eerbied. Na deze woorden lieten wij Aornos achter in de handen van Jeremiah en de filosofen koningen. Nooit zijn wij meer teruggekeerd. Ons pad leidde ons terug naar de poorten van Athene waar we zo lang geleden van waren vertrokken. Bij terugkomst waren onze zielen waren vol met rijke en blijvende herinneringen.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
juhana



Inscrit le: 21 Aoû 2010
Messages: 335
Localisation: Turku, Suomen herttuakunta

MessagePosté le: Ven Oct 06, 2017 4:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:




O Cerco de Aornos – Capitulo VI

Na noite dessa vitória pelo Verbo, Alexandre, acompanhado por Aristóteles e por mim, pudémos constatar o entusiasmo que reinava na cidade de Aornos. As palavras do profeta tinham sido tão fortes que todos os habitantes tinham vindo ver este homem, que todos já consideravam como um novo guia. Olhando para trás, ainda me lembro perfeitamente daquele sentimento de liberdade e de alegria que envolvia então Aornos. Os poderosos corruptos ainda presentes tinham sido expulsos pela plebe e os outros estavam todos reunidos no sopé do templo do Grande Manitu, onde Aristóteles, assim como Alexandre e os seus generais, tinham estabelecido o seu quartel general. Um representante foi enviado para se encontrar com o Grego e para discutir o futuro da cidade.

O homem que estava diante de nós era jovem, chamava-se Jeremias, estava vestido com roupas simples e havia sido escolhido porque sempre tinha entendido que Aornos caía em desgraça. Jeremias foi um filósofo e respirava virtude. Ele aproximou-se humildemente de Aristóteles e saudou-o com deferência antes de lhe dirigir estas palavras: «Aristóteles, a tua vitória abriu os nossos olhos, a cidade está agora limpa de toda a impureza com o desaparecimento do Grande Manitou. Nós confiamos na tua sabedoria para nos guiar no nosso futuro».
Aristóteles permaneceu em silêncio por um longo tempo. Alexandre não interviu, deixando ao filósofo o ganho daquela vitória, importante para o que viria em seguida. O grego usou todo o seu esplendor para responder a este que o encarava: «Aornos foi a capital de todos os vícios e de todos os pecados, a cidade foi guiada pela corrupção e pela preguiça. Doravante, tudo isto acabou. Uma vez tive um sonho, o de uma cidade ideal que eu acreditava ter encontrado ao chegar a Aornos, e qual não foi o meu terror ao ver o que lá vi. Agora, devemos construir esta nova vida em conjunto, e é por isso que irei escrever os preceitos que farão de Aornos, a cidade dos meus sonhos».

Nos dias que se seguiram, Aristóteles pediu que não deveria ser perturbado sob qualquer circunstância, e trancou-se num quarto com alguma comida e um pouco de água. Eu aproveitei esta pausa para caminhar pelas ruelas estreitas de Aornos e escutar o que lá se dizia. As pessoas tinham reencontrado a amizade, as classes tinham sido abolidas e todos partilhavam um único desejo: viver juntos em perfeita harmonia. Eu estava seguro que isto não duraria e que este estado era sobretudo devido aos últimos acontecimentos. Jeremias havia explicado às pessoas o que Aristóteles lhe tinha dito e todos esperavam por uma coisa: colocar em prática estes preceitos mencionados pelo Profeta. Alexandre, por outro lado, aproveitava os benefícios de uma vitória inesperada e tirava vantagem de um pouco de descanso, colocando os seus generais no comando para manter a ordem, em caso de necessidade. Em suma, posso dizer-vos hoje que esses momentos passavam na minha mente como um ponto de viragem na história de Aornos.

Exatamente sete dias após a vitória de Aristóteles, este último, que ainda não tinha dado sinal de vida durante todo esse tempo, deixou finalmente o seu retiro. Ele pediu a Alexandre que lhe trouxesse Jeremias e expôs-lhe os frutos do seu trabalho com um ar calmo e uma certeza no olhar: «Aornos será uma cidade ideal e perfeita, onde todos viverão em harmonia. O equilíbrio será tão sólido que ninguém o poderá quebrar, e todos serão recebidos como um irmão. Esta cidade será organizada de acordo com o princípio dos três círculos concêntricos, ou das três classes de cidadãos».
E Aristóteles explicou então cada etapa da organização da nova Aornos. Explicou que a cidade deveria manter o mesmo nome, para provar a todos que o coração do homem pode mudar e a sombra, regressar à luz. Jeremias e Alexandre beberam estas palavras cheias de sabedoria e todos nós entendemos que não havia outra alternativa senão aplicar esses preceitos justos.

Nós permanecemos seis meses em Aornos, ajudando Jeremias a implementar o que Aristóteles havia escrito, trabalhando incansavelmente para recriar esta cidade com a qual o profeta tinha sonhado e discutindo com todos o porquê de cada decisão. É fácil para mim hoje compreender como este trabalho foi imenso, pois no preciso momento em que escrevo estas linhas, Aornos ainda brilha com a chama que Aristóteles fez nascer nela. Alexandre tinha dado o seu aval a tudo, cada detalhe tinha sido aceite, e parecia que, de alguma forma, ele estava em dívida para com o seu amigo. Durante uma conversa, vendo quanto interesse eu tinha pelas sagradas palavras do profeta, Alexandre explicou-me que não podia frustrar o seu amigo no seu projeto da cidade ideal. Na verdade, ele disse-me que nunca o tinha visto tão determinado a destruir o vício antes de retornar para a cidade.

Durante estes seis meses, Aristóteles ensinou Jeremias e alguns outros habitantes da cidade as subtilizas da fé; ele vê-los entrever a beleza do amor do Altíssimo e ancorou firmemente nos seus corações o fervor e a amizade. Eles constituíam a classe de ouro, a dos reis filósofos, o terceiro círculo de Aornos, onde todos praticavam a virtude com grande humildade. Cada um se tornou um sacerdote e juntos, orientaram Aornos em direcção à luz. Foram eles, com a ajuda de Aristóteles, que constituíram os outros dois círculos: a classe de prata, composta por cidadãos soldados, e a classe de bronze, composta por produtores. Assim, Aornos conheceu uma era de esplendor, mesclada de fé e de amizade onde todos encontravam naturalmente o seu lugar. Assim que este assombroso trabalho havia sido completado e prosperava, nós decidimos retomar a longa viagem que tínhamos começado. Aristóteles, que tinha sonhado com esta cidade ideal, explicou que tinha que continuar o seu trabalho através dos Reinos, e Alexandre continuou a sua jornada com os seus exércitos. Deixámos assim Aornos nas mãos de Jeremias, e dos reis filósofos, para nunca mais voltar. A nossa jornada conduziu-nos aos portões de Atenas, os quais tínhamos deixado há muito tempo, com a alma cheia de memórias ricas e duradouras.


Traduzido pelos irmãos Angelo de Montemayor e Bender.B.Rodriguez

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com