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Marie de la Villeneuve (pnj) patronne des tisserands

 
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sirthorgal



Inscrit le: 18 Fév 2007
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MessagePosté le: Mar Juin 12, 2007 6:08 pm    Sujet du message: Marie de la Villeneuve (pnj) patronne des tisserands Répondre en citant

Marie de la Villeneuve (1180-1212)

Elle est née à paris en 1180 d'un père qui était juge royal, et d'une mère tisserande très pieuse.

Évoluant dans une sphère d'érudits son père avait de grandes ambitions pour elle. La jeune Marie grandit de nombreuses années au sein du domaine sans être soumise à la misère extérieure qui régnait. Son père ne voulait pas qu’elle voit ces horreurs, sa mère essayait de lui expliquer mais devait accepter les choix de celui avec qui elle était mariée.
Alors qu’elle avait 13 ans la famille eu une invitation d’un grand du royaume, ils étaient invités au mariage de Thomas de Lalène et Jeanne duchat.
Le père ne pu refuser l'invitation, toutefois il avait donné ordre pour que rien ne soit visible du carrosse. De petits rideaux avaient été posé a cet effet.
Marie tentait bien de regarder, mais son père la rappelait à l'ordre, lui demandant ce qu'elle pensait de l'ouvrage qu'elle avait pris dans la bibliothèque familiale.
Il se trouva qu'une roue du carrosse vint à casser, le cocher était bien gêné et le père furieux. La mère de Marie comme à son habitude veillait sur sa fille. Après plusieurs heures le cocher du se rendre à l'évidence, ils ne pourraient continuer la route le soir même. Il fallait trouver une auberge pour dormir, avec l'hiver la nuit tombait vite.
Jean de Mont de Soie était furieux, son épouse et sa fille allaient devoir dormir dans une auberge qu'il ne connaissait pas, au contact du petit peuple.
Le cocher alla à la recherche d'une auberge, après avoir fait le tour de la ville il revint tout honteux annoncer qu'il y avait bien une chambre mais dans une auberge ou se trouvaient principalement des vagabonds.
Jean fit 1000 recommandations à sa fille, baisser les yeux, ne pas regarder aux alentours, toutefois comme tout enfant après quelques secondes à s'exécuter, Marie releva la tête. Ce qu'elle vit la terrifia, des hommes et des femmes qui tentaient de se tenir chaud en se serrant, n'ayant rien sur le dos alors que le froid était cinglant. Une maman tenait contre elle un bébé qu'elle berçait, malheureusement même Marie qui était bien jeune pu remarquer que ce bébé n'était plus, la vie l'avait quitté.
Elle s'arrêta et commença à poser une question.


« Père, pourquoi ... »

Avant de pouvoir continuer elle avait déjà entendu son père qui lui donnait injonction de se taire la tirant afin qu'elle accélère le pas et qu'ils arrivent au plus vite à l'auberge.

« Ces vagabonds n'ont qu'a travailler ma fille, ils auront ainsi de quoi se vêtir, nous ne pouvons pas nous occuper de ces gens, qu'ils se débrouillent »

La famille rentra dans l'auberge où certains criaient : santé, d'autres tendaient la main, enfin certains étaient dans un coin dans bouger, sans donner signe de vie, sans doute pensant que là était leur destinée.
Marie essaya de discuter avec sa mère tandis que son père maudissait son carrosse et son cocher.


Marie : Mère pourquoi donc ces hommes et ces femmes n'ont pas comme nous de quoi avoir chaud ?
Hélène : Ma fille, jusqu'à ce jour ton père a voulu te protéger de cette misère, il voulait que tu puisses grandir sans penser à cela.
Marie : Me protéger mère ? Ils sont donc dangereux, se sont ceux qui iront à la lune comme vous me l'avez appris ?
Hélène : Non Marie ils ne sont pas dangereux et ce n'est pas parce qu'ils sont nus qu'ils n'iront pas au soleil.
Marie : Mais pourquoi alors ?
Hélène : Ma fille, sache que dans notre royaume il existe des hommes et des femmes qui perdent la vie tous les jours, parfois parce qu'ils ont faim, parfois parce que l'hiver est rude.
Marie : Mère vous voulez dire que depuis que je suis née, des hommes, des femmes ont perdu la vie, non pas parce qu'ils étaient vieux ou malade mais parce qu'ils ne pouvaient manger ou s'habiller. Que personne ne leur a donné des vêtements alors que nous en avons énormément en notre domaine ?
Hélène : Oui ma fille, c'est le destin qui veut qu'ils partent ainsi.
Marie : Mère je ne pense pas que cela doivent être, ne m'apprenez vous pas que nous devons partager, tendre la main ? Mère qu'est ce qui se passe, on dirait que vous n'osez parler !


La discussion s'arrêta là, le père de Marie s'énervant une fois de plus ce qui amena la mère de Marie à le calmer. Le cocher avait pu trouver le nécessaire pour que chacun puisse manger et dormir bien au chaud. La nuit tomba.
Marie qui découvrait ce monde, finalement cette misère, décida de sortir, elle passa par la fenêtre de sa chambre qui était au rez-de-chaussée. Elle n'osait imaginer si son père savait mais elle voulait comprendre, visiter. Elle avait bien l'impression qu'on lui avait caché la vérité depuis sa naissance.

En se promenant elle remarqua des vagabonds qui avaient allumé un petit feu, toutefois même elle avait froid.
Elle s'approcha et leur demanda.


Marie : Bonjour, vous êtes des pauvres, c'est bien ça ? mais pourquoi donc ne travaillez vous pas ? Vous auriez ainsi de quoi manger et vous habiller.
Un vagabond qui semblait très vieux : M'mais qui que vla une de la haute, faut vous dire duchesse ? En vla encore une, j'pensais au moins que la rue était pour nous, mais vla qu'ils s'ramènent.
Marie répondant au vieux vagabond : Je n'arrive pas à comprendre ce que vous dites, j'aimerais juste comprendre, ainsi on pourrait vous aider, j'ai du linge, on a aussi de quoi manger au château.
Un vagabond un peu plus jeune : Toi la duchesse, tu ne devrais pas traîner dans les rues, surtout que tu n'as pas l'air bien vieille. On a faim, on a froid mais on ne tue pas. Il y en a qui ont décidé de devenir des brigands, ceux là sont dangereux, surtout pour une personne de ton rang, c'est qu'tu sembles venir d'une famille riche.
Marie : Voyez messieurs j'ai pris quelques vêtements de ma malle, pas trop sans quoi mon père va le voir, vous pouvez ainsi donner une robe à vos filles, c'est qu'il fait très froid. Vous ne pourriez pas vous offrir du pain et des vêtements si vous vous mettiez au travail.
Le jeune vagabond : On travaille parfois, mais c'nest pas facile de trouver un travail au champs, parfois on nous demande de tirer fort, mais on a plus assez de forces pour ça, du coup on a pas de travail ou rarement. Y'a des fois on nous demande de bien calculer, de veiller a ce que l'rendement y soit bon, mais j'ai pas appris moi m'zelle. Alors on a pas non plus le travail. Du coup on mange parfois un petit maïs, parfois rien et ça nous rend encore moins fort.
J'vous assure que si je tenais sur mes jambes j'irai faire un champ et j'les gagnerais mes écus. J'ai perdu mon épouse il y a deux mois, y'a eu un gros coup de froid, elle a toussé beaucoup, elle a eu la fièvre et puis elle m'a quitté.


Marie en entendant tout ce qui lui était expliqué eu comme une illumination. Il ne fallait plus que cela soit.

Marie : J'ai bien compris, si vous êtes seul, vous ne pouvez y arriver. Mais si on vous tend la main, si on vous aide un peu, alors vous retrouverez des forces, vous pourrez travailler, puis avec votre salaire vous acheter des vêtements. Je dois vous laisser, mais je vous promets que je reviendrai, vous pouvez me dire ou nous sommes.
Le jeune vagabond : Vous êtes a'la Villeneuve, si tous ceux qui passent ne nous regardaient pas avec autant de mépris. Rien qu'avec vos paroles vous v'nez de me rendre chaud dans le coeur, bien dommage que mon épouse que j'aimais tant ne soit plus.
Le vieux vagabond : J'va t'dire, te va partir et nous oublier comme les ti zot qui n'tiennent pas leurs promesses.


Marie ne comprenait pas pourquoi on lui avait appris qu'il fallait faire le bien, aimer, partager, donner sans attendre en retour. Elle quitta les deux vagabonds se promettant de revenir bien vite.

Deux ans passèrent, Marie depuis cette rencontre n'était plus la même et son père s'en rendait bien compte pour son plus grand désarroi et sa plus grande colère.
Un beau matin alors que l'office allait être dit dans la chapelle de la famille, Marie alla voir ses parents qui était au petit salon bleu.


Marie : Père, Mère, il faut que je vous parle.
Jean : Nous t'écoutons ma fille.
Marie : Père, Mère depuis que je suis née je suis avec vous, vivant dans un domaine ou tout est merveilleux, toutefois je ne suis pas heureuse.
Jean : Tu n'es pas heureuse, ingrate va !
Hélène : Jean, laisse donc notre fille s'exprimer, au nom de notre amour, de notre union.
Le mari maugréa entre ses lèvres mais il laissa Marie continuer.
Marie : Tous les dimanches nous allons à l'office, j'entends des lectures, on nous dit qu'il faut partager, tendre une main secourable, être humble, aimer son prochain dans l'amitié aristotélicienne et pourtant j'ai vu la misère. J'essaie de vous en parler mais vous ne voulez rien entendre. Père rendez-vous compte que par notre comportement nous ne respectons pas ce que nous entendons le dimanche. Il y a un décalage entre ce que l'on nous dit et ce que nous faisons.
Jean : Mais ... taisez-vous impudente. Nous n'allons pas nous occuper de toute la misère de notre duché ! Ils ont deux bras, deux jambes, qu'ils méritent leur salaire, après ils mangeront.
Marie : Père, je vous aime et j'aime ma mère, mais je ne peux rester en notre demeure sans rien faire, aidons les pauvres, nous en avons les moyens, faisons porter du linge et du pain.
Jean : Il n'en est pas question, notre domaine, notre fortune, nous la devons à mes parents et à ceux de votre mère. Jamais je n'accepterai ce que vous me demandez.
Hélène : Jean, si vous le permettez mon ami, je pense avoir mon mot à dire. Je crois que nous ne pouvons empêcher notre fille Marie de réaliser ce qu'elle souhaite, et comme vous l'avez précisé à l'instant, il est en ce domaine des biens qui viennent de ma famille. Je vais donner à Marie la somme de 15 000 écus, ceci est très peu pour soulager la misère, il lui faudra en faire bon usage. J'espère mon très cher mari que vous n'en prendrez point ombrage, mais je ne veux plus voir le tristesse que je peux lire dans les yeux de Marie depuis 2 ans.


Ainsi quelques jours plus tard Marie pris la route emportant avec elle du pain, des vêtements et les écus que sa mère lui avait donné. Elle avait refusé que des gens armés l'accompagnent. Afin de ne pas attirer l'attention elle avait mis de vieux vêtements.

Elle savait avoir fait une promesse, aussi elle se rendit à la Villeneuve, là ou elle avait rencontré les deux vagabonds. Sur le chemin elle pu remarquer que la misère était partout, ce n'était pas simplement dans cette ville qu'il fallait aider les pauvres mais bien dans tout le royaume, même si son père pensait le contraire.
Après plusieurs heures de route, elle se retrouva à la Villeneuve, il lui fallait chercher les vagabonds, elle pensa que cela serait impossible en voyant des dizaines et des dizaines de vagabonds un peu partout.
Finalement elle retrouva l'auberge ou elle avait passé une nuit deux ans plus tôt. Elle fit le trajet et patienta mangeant un morceau de pain. La nuit tombait lorsqu'elle vit arriver 3 vagabonds, dont un qui avançait péniblement.
Elle pu reconnaître ceux qui deux ans plus tôt s'étaient entretenus avec elle.


Marie : Bonsoir messieurs, peut être vous souvenez-vous de moi ...

Marie en doutait, mais elle avait tout de même posé la question. Dans un premier temps les vagabonds la regardèrent étonnés puis le plus vieux pris la parole.

Le vieux vagabond : Té ti pas el tiote qui nous a fait d'belles promesses ?
Marie : Je suis bien Marie, mais je ne reviens pas pour de nouvelles promesses, j'ai de l'argent et un projet. Venez donc avec moi à l'auberge, je vois que vous avez faim, nous mangerons du pain et prendrons une soupe pendant que je vous expliquerai mon idée.


Le jeune vagabond était tout heureux de retrouver celle qui lui avait réchauffé le coeur 2 ans plus tôt, aussi même si le vieillard rallait, il continua de le porter et se dirigea vers l'auberge. Une fois arrivés, Marie commanda 4 soupes, de la viande et du pain. Elle en avait dans son sac, mais voyant l'auberge elle devina que quelques écus de plus ne feraient pas de mal à ce brave homme qui ne semblait pas fort riche.

Marie : Je suis revenue avec des écus, j'espère que nous pourrons faire réaliser des vêtements pour les plus démunis. Connaissez vous des tisserands qui pourraient produire rapidement ?
Le jeune vagabond : Ma jeune dame, je ne sais pas s'ils pourront produire rapidement mais c'qui est certain c'est qu'ils ont du stock. Il y a beaucoup de pauvres à la Villeneuve, aussi ils ne veulent pas tellement, ils envoient dans d'autres duchés.
Marie : Très bien, j'irai demain voir quelques tisserands afin qu'ils me fournissent en braies, chausses et chemises bien chaudes. Peut être que nous pourrions construire une fabrique et pour un moindre coût obtenir des vêtements que nous donnerions aux démunis. Vous seriez mes employés.


Voyant le plus âgé qui avait du mal à tenir sur ses jambes, Marie se dit qu'il n'en serait pas capable, aussi elle repris.

Marie regardant le vieux vagabond : Il me faudra aussi des bras pour plier ce qui sera produit, toi tu pourras sans doute m'aider.

Le lendemain, Marie alla voir un tisserand et acheta le nécessaire pour une centaine de vagabonds, elle donna des vêtements corrects aux trois hommes qu'elle avait rencontré puis alla voir le Maire afin de lui acheter une vieille maison qu'elle rénoverait avec ses trois amis. Tous les jours elle leur donnait un repas à l'auberge, il leur fallait prendre des forces pour travailler et ainsi l'aider dans son vaste projet.
Après plus d'un mois de discussions, de négociations, Marie avait enfin une petite fabrique qui pouvait employer 5 salariés.


Marie s'adressant à Thomas, le jeune vagabond : Thomas, il nous faudrait des moutons, ainsi nous aurions des peaux et de la laine. Peut être que nous devrions acheter des champs qui produiraient pour notre tissage.
Thomas : Dame Marie, ceci me semble être une excellente idée. Mais peu d'habitants vont pouvoir répondre à votre proposition, les bêtes sont chères et il faut du terrain.
Marie : Ne t'inquiètes pas, je vais aller voir le conseiller du comte, j'achèterai les terres et les bêtes pour commencer.
Thomas : Dame Marie, je ne sais qui vous a envoyé ici, mais vous nous rendez notre dignité, de quoi manger, un toit pour dormir.


Le temps passa, Marie qui observait beaucoup, après plusieurs mois elle avait reduit de plus de la moitié le nombre de vagabonds se trouvant dans les rues. Certains travaillaient à la fabrique, d'autres élevaient des bêtes, certains avaient des cultures afin de nourrir les bêtes.
Le soir chacun avait un salaire de 15 à 20 écus, cela n'était pas encore énorme mais elle était persuadée que cela monterait.
Il restait encore dans la rue des pauvres et cela ne pouvait convenir à Marie.


Marie : Thomas, nous allons manger maigre quelques jours, mais je voudrais que nous partagions, dimanche à l'occasion de l'office je demanderai à Monsieur le curé de faire une annonce, prépare de ton côté autant de braies et de chemises que nous pouvons en produire sur les 6 jours qu'il nous reste.
Thomas : Bien Dame Marie mais que comptez vous faire ?
Marie : Il faut que tous les pauvres qui se trouvent encore dans les rues aient de quoi se vêtir lorsque l'hiver viendra, je vais donc demander à notre bon curé de passer une annonce afin que les vagabonds soient présents le mercredi suivant. De même il me faudra quelques bonnes volontés pour parcourir la Villeneuve, je doute que tous les vagabonds viennent en l'église actuellement, toutefois il faudra les y inviter, ils y trouveront le réconfort et la vraie foy.


Marie envoya Thomas porter le message et demanda de l'aide a quelques anciens vagabonds qui s'occupaient de leur champ, le blé poussait, il pouvait bien le laisser 24h afin d'aller au devant de ceux qui étaient encore sans le minimum pour subsister.
Le dimanche le curé fit l'annonce et le mercredi grand nombre de vagabonds se retrouvèrent habillés.
Marie était fatiguée, mais elle savait que son travail n'était pas terminé, elle devait obtenir d'autres fonds afin qu'un hospice soit réalisé et cela avant l'hiver qui commencerait dans 4 mois. Elle décida de retourner en son domaine.

Lorsqu'elle arriva sa mère eu du mal à la reconnaître, elle n'était plus l'enfant frêle qu'elle avait laissé partir. Marie avait gardé toute sa bonté, sa joie de vivre, son envie d'aller vers l'autre, de comprendre, elle était en plus décidé et bonne négociatrice.
Même si son père ne dit rien, elle cru percevoir un petit quelque chose, peut être que sa requête ne serait pas vaine.


Marie : Père, Mère, j'ai vu la pauvreté, je sais que si nous respectons les enseignements du Très-Haut il nous est possible de l'endiguer. Vous verriez les anciens vagabonds, maintenant ils travaillent, ils se lavent, ils vont à l'église, tous ne sont pas tisserands mais une grande partie, j'ai acheté de la terre, nous avons aussi des ouvriers qui travaillent la terre et d'autres s'occupent d'animaux.
Toutefois vous vous en doutez bien il reste des vagabonds dans la rue, aussi je viens humblement vous demander une aide ce jour. Je sais que notre domaine est fastueux, et que nous pouvons encore donner pour améliorer la vie des vagabonds de la Villeneuve sans pour autant nous priver, enfin vous priver.
Hélène : Ma fille, je suis si heureuse de te revoir, j'ai prié tous les jours pour que Dieu te fasse revenir vers nous. Sache que je suis heureuse de ce que tu fais, je ne vais point dire que je suis fière il y aurait là péché d'orgueil, mais je te respecte pour le bien que tu fais autour de toi, toi qui est ma chaire.
Jean : Marie, nous avons déjà beaucoup donné !! [...] et j'étais persuadé que les vagabonds étaient de vils individus qui ne voulaient point travailler, tu sembles venir me montrer le contraire, aussi nous allons répondre favorablement à ta requête, mais sache que là sera notre dernière aide, il leur faudra ensuite s'entraider entre eux.

Marie : Merci mes chers parents, je suis heureuse de savoir que les vagabonds n'auront plus froid, ou tout au moins, qu'ils auront moins froid. Je vais rester 3 jours avec vous après quoi il me faudra reprendre la route, l'hiver arrivera très vite !


C'est ainsi que Marie pu reprendre le chemin de la Villeneuve avec
20 000 écus.
Elle alla voir le charpentier, lui proposa de former et de payer par quelques écus des mendiants, elle fit de même pour tous les corps de métier nécessaire à la réalisation de l'hospice. Au total 80 lits furent installés dans deux ailes, 6 chambres furent aussi aménagées pour accueillir les couples qui avaient un enfant en bas âge. Une chapelle fut réalisée. Ainsi chaque soir un office pouvait être donné afin que chacun pense à remercier le Très-Haut. Lorsque l'hiver arriva le projet était à son terme. Les vagabonds qui étaient désormais au chaud et mangeaient au moins du pain trouvèrent petit à petit du travail. Lorsqu'un vagabond arrivait en la ville de Villeneuve, une main secourable était là sans que Marie n'ait à demander aux vagabonds. Ils savaient que sur le chemin une personne leur avait tendu la main, ils faisaient désormais de même quitte à gagner un peu moins ce jour là.

La nouvelle se répandit très vite dans le royaume, certains vagabonds continuant à se déplacer aussi on appela Marie dans une autre ville ou la misère était particulièrement présente. Une ville qui était bien au sud et qui lui demanderait de longs jours de route.

Marie eu du mal à quitter ceux qui finalement l'avaient éclairé sur sa mission.


Marie : Thomas tu vas me manquer, nous avons fait du chemin ensemble, mais d'autres ont besoin de moi. Je sais que tu sauras aider, guider. Si j'ai besoin de braies ou de chemises je te le ferai savoir.
Thomas : Marie, te savoir au loin va nous être pénible mais nous ne pouvons égoïstement te garder à la Villeneuve. Nous serons ensemble lors des offices en priant le Très-Haut pour tout ce qu'il nous donne, nous sommes certains de nous retrouver autour d'une prière, autour de l'Amitié Aristotélicienne.


Le jour de son départ tous les anciens vagabonds étaient venus saluer celle qu'ils n'oublieraient jamais.
Ainsi durant sa vie Marie fit le tour du royaume répondant à 4 demandes de paroisses dans le besoin. C'est en travaillant à la réalisation du cinquième hospice que Marie perdit la vie. Elle avait alors 32 ans.


En 1224 elle sera canonisée pour tout le travail qu'elle aura fait envers les plus démunis. Ayant favorisé le développement de la filière des tisserands elle en deviendra la Sainte Patronne.

Le symbole associé pourrait être l'aiguille

La relique : Une paire de braies avec un trou au niveau de la cuisse gauche. Marie se serait endormie une fois dans l'église de la Villeneuve après une longue journée de travail. Ayant froid elle se serait approché des cierges et s'endormant aurait renversé le socle sur lequel se trouvait tous les cierges, il n'y eu pas de dégâts mais les braies de Marie furent légèrement brulées. Cette relique est gardé dans l'Eglise qui a pris son nom : Sainte Marie de la Villeneuve du Temple.

Sainte patronne des tisserands.
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Marco_Castello



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MessagePosté le: Jeu Aoû 04, 2011 1:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



Maria de Vilanova (1180-1212)

Va néixer a París el 1180, filla d’un pare que era jutge reial, i d’una mare que era una teixidora molt piadosa.


Treballant en l'esfera dels estudiosos, el seu pare tenia grans ambicions per a ella. La jove Maria es va criar durant molts anys en el camp, sense estar subjecte a la misèria que regnava a fora. El seu pare no volia que veiés els horrors que veia la seva mare, però va haver d’acceptar l’elecció d’aquell amb qui es va casar.
Quan tenia 13 anys, la família va rebre una invitació d’un gran regne, convidats al casament de Thomas Jane i Lalena Duchat.
El pare, que no podia refusar la invitació, va donar ordres què no es veiés res des del carruatge. Es van instal•lar unes petites cortines amb aquesta finalitat.
Maria va tractar de veure-hi, però el seu pare la cridava a l’ordre, demanant-li la seva opinió sobre els llibres que hi havia a la biblioteca familiar.
De sobte, una roda del carruatge va trencar-se; el conductor, avergonyit, i el pare, furiós, van mirar d’arreglar-la. La mare de Maria, com sempre, va quedar-se vetllant per la filla. Després de diverses hores de verificació, el cotxer va fer front a la realitat: no podrien continuar el camí aquella mateixa nit. Calia trobar un hostal on dormir, car la nit d’hivern queia ràpidament.

Jean de Mont de Soie estava furiós, ja que la seva muller i la seva filla haurien de dormir haurien de dormir en un hostal que no coneixia, en contacte amb la gent pobre.

El conductor va anar a la recerca d’un hostal i, després d’haver recorregut la ciutat, va tornar anunciant, tot avergonyit, que havia trobat una habitació a un hostal, el qual era ple de rodamóns.

Jean va fer mil recomanacions a la seva filla: que mirés al terra, que no mirés al seu voltant. Però, com un nen després de córrer uns segons, Maria va aixecar la vista. El que va veure la va horroritzar: homes i dones tractaven de mantenir la calor arraulits, sense res a l’esquena, mentre el fred els calava. Una mare amb un nadó es gronxava. Desgraciadament, fins i tot la mateixa Maria, que era molt jove, va notar que la vida del nadó s’havia exhaurit; la vida l’havia deixat.

Va aturar-se i va començar a preguntar:

Pare, per què...
Abans de poder continuar, el seu pare va ordenar-li que callés tirant d’ella per a què accelerés i arribessin aviat a l’hostal.
Aquests vagabunds no poden preocupar la meva filla, per no tenir una mica de roba. No se’n pot fer càrrec, d’aquells desgraciats

La família va arribar a la posada, amb uns crits de “salut”, els altres estenien la mà i, finalment, alguns es trobaven jaguts a la cantonada, sense donar senyals de vida, pensant que aquest era el seu destí.

La Maria va tractar de parlar amb la seva mare mentre el seu pare maleïa la carrossa i el xofer.



Maria: Mare per què aquests homes i dones no tenen, com nosaltres, res per mantenir la calor?
Helen:Filla, dins avui, el teu pare ha volgut protegir-te d’aquesta misèria. Volia fer-te créixer sense que haguessis de pensar en això.
Maria: Em protegeix, mare? Aleshores, són perillosos? Són els que aniran a la Lluna, tal i com m’heu ensenyat?
Helen: No Maria, no són perillosos i no, per anar despullats, deixaran anar al Sol
Maria: Aleshores?
Helen: Filla meva, saps que al nostre regne hi ha homes i dones que moren cada dia, de vegades per què tenen gana, de vegades per què el hivern és massa cru.
Maria:Mare el que et voleu dir que des què vaig néixer homes i dones han mort, no per envelliment o per malaltia, sinó per que no podien menjar o vestir-se? Ningú no els ha donat roba, mentre nosaltres en tenim de sobra al nostre domini?
Helen: Sí, filla meva; el destí ha volgut que així sigui.
Maria: Mare, no crec que hagi de ser així; no m’heu ensenyat que cal que compartim, estendre la mà? Què us passa? Sembla que no voleu parlar!

La discussió va acabar allà, ja que el pare de la Maria va tornar a enfurismar i la mare d’aquesta va haver d’anar a calmar-lo. El conductor va ser capaç de trobar el que calia per a que poguessin menjar i dormir calent. Va caure la nit.

Maria, que havia descobert aquest món, aquella misèria, va decidir sortir per la finestra de la seva habitació, que estava a la planta baixa. No va atrevir-se a imaginar què passaria si el seu pare se n’assabentava, però volia entendre, volia visitar. Tenia la impressió que li havien ocultat la veritat des del seu naixement. Mentre caminava va adonar-se’n que els vagabund havien encès una petita foguera, però que encara era freda.

Va acostar-s’hi i va preguntar:




Maria: Hola, vós sou pobre, veritat? Però, per què no sou treballant? Podríeu menjar bé i vestir-vos.
Un rodamón que semblava molt vell: Mai no m’havia parlat algú de l’alta societat, vla; cal que us anomeni duquessa? Realment una més, vla, però creia que el carrer era per nosaltres, però veig que ens redueixen, vla.
Maria: No puc entendre el que dius-va dir Maria responent al vagabund-, però m’agradaria saber-ho exactament per a poder-vos ajudar. Tinc roba i alguna cosa per menjar al castell.
Un vagabund una mica més jove: Duquessa, no hauríeu d’anar pels carrers, sobretot fins que no semblis més gran. Tenim gana, tenim fred, però no matem. Alguns han decidit fer-se lladres, i aquests sí que són perillosos, sobretot per algú del teu rang, que sembla provenir d’una família rica.

Maria: Mireu, senyors, he dut algunes peces de roba del meu equipatge. No massa, doncs sinó el meu pare se n’hagués adonat, però com a mínim podeu vestir les vostres filles, car fa molt de fred. No us hauria d’oferir roba ni menjar, si us poséssiu a treballar.
El vagabund jove: A vegades treballem, però no és fàcil trobar una feina als camps. De vegades ens demanen que treballem mitjançant la força, però no en tenim prou, de força, per la qual cosa treballem alguna vegada o gairebé mai. A vegades se’ns demana que calculem bé, per assegurar un bon retorn, però hem a pres a no refiar-nos-en. Per tant, no treballem. De tant en tant mengem una mica de dacsa, molts altres cops no mengem res, i això encara ens fa més febles.
Us garanteixo que estigués a les meves mans, aniria ja mateix a un camp per guanyar-me els meus diners. Vaig perdre la meva esposa fa dos mesos, ja que hi va haver una onada de fred molt gran, i ella tossia molt, tenia molta febre i, finalment, em va deixar.


Maria escoltava tot allò que li deia i fou com una il•luminació. Allò no havia de seguir succeint.

Maria: Entenc que si esteu sol, no hi podeu arribar. Però si se us estén la mà, si rebeu una petita empenta, trobareu la força i podreu treballar per tal de comprar, després, una mica de roba. Ara me n’he d’anar, però us prometo que tornaré si em dieu on som.
El jove rodamón: Sou a Vilanova. Tan debò tots els qui passessin no ens miressin amb tant menyspreu. Només amb les vostres paraules heu escalfat el meu cor...és una pena que la meva dona, a qui tant vaig estimar, ja no hi sigui.
El vell rodamón: : Et diré quelcom: marxareu i ens oblidareu. La gent com tu mai no compleix les seves promeses.

Maria no entenia per què li havien ensenyat que era necessari per fer el bé, l’intercanviar amor o donar sense esperar res a canvi. Va deixar als dos vagabunds on eren, prometent tornar aviat.

Van passar dos anys; Maria, des d'aquesta reunió, no era la mateixa i el seu pare n’era molt conscient de la seva gran angoixa i seva gran ira.
Un matí, mentre l’Ofici que es deia a la capella de la família, Maria va anar a veure als seus pares a un salonet blau..


Maria: Pare, Mare, vull parlar amb vosaltres.
Jean: T’escoltem, filla.
Maria: Pare, mare: des que vaig néixer que estic amb vós, que viviu en una zona on tot és meravellós, però jo no sóc feliç.
John: Que no ets feliç, ingrata!
Helen: : Jean, deixa que parli la nostra filla, en nom del nostre amor, la nostra unió.
El marit va remugar, però va deixar que Maria seguís.
Maria: Tots els diumenges anem a l’Ofici, escoltem les lectures, ens diuen que em de compartir, de donar un cop de mà, ser humils, estimar els nostres iguals en l’amistat d’Aristòtil pe`ro vaig veure la misèria. Intento parlar amb vós, però no en voleu saber res. Pare, adoneu-vos-en que amb la nostra conducta no respectem el que escoltem els diumenges. Hi ha una escletxa entre el que diem i el que fem.
Jean: Però ... calla insolent. No ens farem càrrec de tota la misèria que hi ha al nostre ducat! Ells tenen dos braços i dues cames per guanyar el salari que els darà el menjar.
Maria: Pare, us estimo i estimo a la meva mare, però no puc quedar-me a casa i no fer res. Ajudem els pobres, tenim els mitjans, fem-los enviar roba i pa.
Jean: Aquest no és el tema: el nostre camp, la nostra fortuna, la hi devem als meus pares i els de la teva mare. Mai no acceptaré el que em demanes.

Helen: Jean, si m’ho permets, amic meu, crec que jo també diré quelcom. Crec que podem mantenir la nostra filla Maria per aconseguir el que vol, i com acabes de dir, posseeixo la part que va donar la meva família. Donaré a la Maria, la suma de 15 000 escuts. Això és molt poc per alleugerir la pobresa, caldrà fer-ne un bon ús. Espero no t’ofenguis, estimat espòs, però no vull veure la tristesa que puc llegir en els ulls de Maria durant 2 anys.

Així que en pocs dies, Maria va sortir a la carretera portant el pa, la roba i els escuts que la seva mare li havia donat. S'havia negat a permetre que hi hagués homes armats amb ella. Per tal de no cridar l'atenció va posar-se roba vella.

Ella sabia que ell havia fet una promesa, així que va anar a Vilanova, on s'havien trobat els dos vagabunds. En el camí va poder veure que la pobresa estava per tot arreu, no era només en aquesta ciutat que necessitava ajudar els pobres, sinó en tot el ducat, tot i que el seu pare pensava d'una altra manera.
Després de diverses hores de distància, va arribar a Vilanova, i va buscar els vagabunds. Va pensar que seria impossible, tot veient a desenes i desenes de vagabunds deambulant.
Finalment, va anar a la posada on havia passat una nit feia dos anys. Ella va fer el viatge i va esperar tot menjant un bocí de pa. Queia la nit quan va veure a tres vagabunds que arribaren, un dels quals caminava amb dificultat.
Podia reconèixer a aquells que dos anys abans s'havien reunit amb ella.


Maria: Hola senyors, poden recordar-me?

Marie ho dubtava, però tot i així ho preguntà. Inicialment, els vagabunds es va mostrar sorpresos però després va parlar el més vell.

El vell rodamón: Que no ets aquella que feia promeses?
Maria: Jo sóc Maria, però no vinc per fer més promeses, sinó que tinc diners i un projecte. Veniu amb mi a la posada, veig que teniu gana; Menjarem pa i mentre sopeu tindré temps per a explicar la meva idea.

El jove rodamón estava feliç de trobar qui li havia escalfat el cor feia dos anys, de manera que com que el gran no estava fi, va seguir a duent-lo i van anar a l'hostal. Un cop allà, Maria demanà quatre sopes, carn i pa. Tot i que no duia més que el que duia a la bossa, en veure la posada va suposar que alguns escuts més no serien dolents pel bon home que no semblava molt ric.

Maria: He tornat amb escuts; espero que puguem fer roba per als pobres. Sabeu de teixidors que puguin fer-la ràpidament?
El jove rodamón: Senyora meva, no sé si podran fer-ho amb rapidesa, però certament en tenen en estoc. Hi ha molts pobres a Vilanova i com que no venen tant, envien a d’altres ducats.
Maria: Bé, demà aniré a veure alguns teixidors perquè em proporcioni els pantalons, sabates i camises còmodes. Potser podríem construir una fàbrica i per un menor cost obtenir la roba que donarem als pobres. Vosaltres serieu als meus empleats.

En veure l'ancià que estava lluitant per mantenir-se en peu, Maria va resoldre que no seria capaç, així que va reprendre el discurs

Marie: També necessitaré- va dir mirant el vell rodamón- braços per a plegar el que es produeixi. Potser em podries ajudar.

Al dia següent, Maria va anar a un teixidor i va comprar el necessari per a un centenar de vagabunds; va donar la roba correcta als tres homes retrobats i es va dirigir a l’alcalde per tal de comprar una casa antiga que reformaria ella mateixa amb els seus tres amics. Cada dia els duia a menjar a un hostal, ja que havien d’agafar forces per a treballar i ajudar-la en el seu projecte de gran envergadura.
Després de més d’un mes de discussions i negociacions, Maria finalment va obrir una petita fàbrica que podria donar feina a cinc persones.


Maria: Thomas-va dir al jove rodamón- necessitem ovelles per tal d’obtenir pell i llana. Potser hauríem de comprar un camp que produís el nostre teixit.

Thomas: Senyora Maria, és una gran idea. Però pocs seran capaços de respondre a la seva proposta, els animals són cars i es necessita el camp. .
Maria: No et preocupis, aniré a veure a ‘assessor del comte, per a comprar la terra i els animals, per començar.
Thomas: Senyora Maria, no sé qui us ha enviat aquí, però ens heu retornat la nostra dignitat, donant-nos de menjar i un lloc per dormir.

Els temps va passar i Maria va veure, molts i molts mesos després, com s’havia reduït a la meitat el nombre de vagabunds tirats al carrer. Alguns treballaven a la fàbrica, els altres apeixaven els animals, alguns cultivaven el menjar dels animals. A la nit, tothom tenia un salari de 15 a 20 escuts, que no era enorme, però que era suficient per avançar.

El temps va passar, Maria va veure molts, molts mesos després d'haver reduït en més de la meitat el nombre de vagabunds tirats als carrers. Alguns treballaven a la fàbrica, altres van plantejar als animals, alguns tenien cultius per alimentar els animals.
A la nit tothom tenia un sou de 15 a 20 corones, que no era enorme, però que estava segur que s'aixecaria.

Però encara hi havia gent al carrer, i això preocupava a Maria.

Maria: Thomas, menjarem uns dies carn magra, però vull que el diumenge, amb motiu de l’Ofici sagrat, demanar al capellà que faci un anunci, prepara’t per la teva banda, amb pantalons i camises;tants com es puguin produir en els 6 dies que ens queden.
Thomas: Però què voleu fer, Senyora?
Maria: Necessitem que tots els pobres que encara estan als carrers tinguin una mica de roba per quan arribi el hivern; li demanaré al nostre bon sacerdot que anunciï als vagabunds que estiguin presents allà el següent dimecres. Tot i així, necessitaré que alguns recorrin Vilanova per avisar a tots els vagabunds, per què dubto que tots vagin a l’església, tot i que els aniria bé trobar consol en la fe.

Maria va enviar a Thomas a portar el missatge i va demanar l'ajuda d'uns vagabunds joves que estaven involucrats en el seu camp; el blat creixia, bé el podrien deixar 24 hores per arribar a aquells que encara estaven sense el mínim de subsistència .
Diumenge, el pastor va fer l'anunci per al dimecres i un gran nombre de vagabunds es van veure vestits.
Maria estava cansada, però ella sabia que el seu treball no havia acabat, calia aconseguir més diners per a un hospici i calia aconseguir-lo abans del hivern, que començaria en quatre mesos. Ella va decidir tornar al seu domini.

Quan hi va arribar la seva mare va tenir dificultats per a reconèixer-la, ja que ja no era la nena fràgil que havia marxat. Maria havia guardat tota la seva bondat, la seva alegria per viure, el seu desig d’anar amb els altres, però ara era més decidida i més bona negociadora.
Mentre que el seu pare no va dir res, va pensar que percebia quelcom; potser la seva sol•licitud no seria en va.



Maria: Pare, mare, he vist la pobresa, sé que si seguim els ensenyaments de l'Altíssim ho podem encarrilar. Si veiéssiu els antics vagabunds, ara treballen, es renten, van a l’església; no tots són teixidors, però sí molts. Vaig comprar la terra, que ara treballen alguns treballadors i altres coses relacionades amb els animals. No obstant això, podeu imaginar que encara hi ha gent vagant pel carrer, així que vinc a demanar-vos ajuda. Sé que el nostre domini és preciós i que pot millorar la vida dels vagabunds de Vilanova sense privar-nos.
Helen: Filla meva, estic tan feliç de veure't! He demanat cada dia a Déu perquè te’ns tornés a nosaltres. Saps que jo sóc feliç amb el que fas, no dic que estic orgullosa, per què hi hauria pecat d'orgull, però el respecte pel bé que fas al teu voltant, és el meu púlpit.
Jean: Maria, que ja hem donat molt! [...] Jo estava convençut que els vagabunds eren individus vils que no volien treballar, però sembla que vens i em mostres el contrari, així que respondré a la teva petició, però serà la nostra última ajuda, A continuació, t’ajudarà cadascun d'ells.

Maria: Gràcies estimats pares, m'alegro que els vagabunds ja no passin fred o, si més no, tinguin menys fred. Em quedaré amb vos tres dies. Després de tot això tornaré al camí, doncs el hivern arribarà aviat.

Així doncs, Maria va poder tornar al camí de Vilanova amb 20.000 escuts.

Va anar a veure a un fuster, li va demanar que capacités i pagués alguns escuts a uns quants captaires, i ella va fer el mateix per a tots els oficis necessaris per al compliment de les cures pal•liatives. Un total de 80 llits es van instal•lar en dues ales, sis habitacions van ser dissenyades també per donar cabuda a les parelles que tenien un nen petit. Una capella va ser construïda. Així que cada nit es podia oficiar un Sagrat Ofici per a què tothom penses en donar les gràcies a l'Altíssim. Quan va arribar el hivern es va completar el projecte. Els vagabunds que estaven calents i menjaven el pa poc a poc van trobar treball. Quan un vagabund arribava a la ciutat de Vilanova, una mà amiga hi era sense que Maria ho hagués de demanar als vagabunds. Ells sabien que en el camí una persona els havia estès la mà, ara només deixaven de guanyar una mica aquell dia.

La notícia es va estendre ràpidament en el regne, alguns vagabunds continuaven movent-se i Maria va ser cridada a una altra ciutat on la pobresa era particularment freqüent. Una ciutat que era ben al sud i que requeria de llargs dies a la carretera.

Maria va tenir problemes per deixar als que havia informat de la seva missió.


Maria: Thomas, et trobaré a faltar, hem recorregut un llarg camí junts, però els altres em necessiten. Sé que sabràs ajudar, guiar. Si necessito pantalons o camises que t’ho faré saber.
Thomas: Maria, tu saps que la distància serà dolorós, però no et podem, egoistament, amagar a Vilanova. Estarem junts en els Oficis Sagrats mentre orem al Totpoderós per tot el que ens dóna, estem segurs que ens reunirem en una oració sobre l'amistat d'Aristòtil.

El dia de la seva partida tots els vagabunds grans havien anat a acomiadar-la per a què mai els oblidés.
I durant la seva vida,Maria va recórrer tot el regne per a complir quatre demandes de les parròquies que ho necessitaven. Va treballar per a completar el cinquè hospital quan Maria va perdre la vida. Tenia, aleshores, 32 anys.

En 1224 fou canonitzada per tota la feina que va fer pels pobres. Per haver promogut el desenvolupament de la indústria dels teixidors es va convertir en la seva patrona.

El símbol al qual es associada és l'agulla

La relíquia: Un parell de pantalons amb un forat a la cuixa esquerra. Maria s’havia adormit una vegada a l'església de Vilanova després d'un llarg dia de treball. Tenint fred, va acostar-se a les espelmes, i en adormir-se va fer caure els canelobres on s’aguantaven els ciris; No hi va haver danys, però els pantalons de Maria es van cremar una mica. Aquesta relíquia es conserva en l'Església que va prendre el seu nom: Sainte-Marie de la Villeneuve Temple.

Patrona dels teixidors.



Traduït al català per Ignius de Muntaner

_________________
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MessagePosté le: Mer Jan 29, 2020 4:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Maria de la Villeneuve (1180-1212)

Sie wurde 1180 in Paris als Tochter eines königlichen Richters und einer sehr frommen Webermutter geboren.

Ihr Vater hatte große Pläne für sie als Wissenschaftlerin. Die junge Maria wuchs viele Jahre lang auf dem Gut auf, ohne dem herrschenden äußeren Elend ausgesetzt zu sein. Ihr Vater wollte nicht, dass sie diese Gräuel sieht, ihre Mutter versuchte, sie ihr zu erklären, musste aber die Entscheidungen desjenigen, mit dem sie verheiratet war, akzeptieren.
Als sie 13 Jahre alt war, hatte die Familie eine Einladung von einem großen Mann des Königreichs, sie wurden zur Hochzeit von Thomas von Lalene und Jeanne duchat eingeladen.
Der Vater konnte die Einladung nicht ablehnen, aber er hatte befohlen, dass von der Kutsche aus nichts zu sehen sein sollte. Zu diesem Zweck waren kleine Vorhänge aufgezogen worden.
Maria versuchte, sich umzusehen, aber ihr Vater rief sie zur Ordnung und fragte sie, was sie von dem Buch halte, das sie aus der Familienbibliothek mitgenommen hatte.
So geschah es, dass ein Rad der Kutsche brach, der Kutscher war verlegen und der Vater wütend. Maries Mutter kümmerte sich wie immer um ihre Tochter. Nach mehreren Stunden musste der Kutscher feststellen, dass sie an diesem Abend die Fahrt nicht fortsetzen konnten. Sie mussten ein Gasthaus finden, in dem sie schlafen konnten, da der Winter schnell hereinbrach.
Jean de Mont de Soie war wütend, seine Frau und seine Tochter mussten in einem ihm unbekannten Gasthaus schlafen, in Kontakt mit den kleinen Leuten.
Der Kutscher machte sich auf die Suche nach einem Gasthaus, und als er durch die Stadt gefahren war, kam er beschämt zurück und verkündete, dass es ein Zimmer gäbe, aber in einem Gasthaus, in dem hauptsächlich Landstreicher wohnten.
John gab seiner Tochter tausend Anordnungen, die Augen zu senken, sich nicht umzusehen, aber wie jedes Kind hob Mary nach einigen Sekunden den Kopf. Was sie sah, erschreckte sie, Männer und Frauen, die sich durch Umarmungen warm zu halten versuchten und nichts am Leib hatten, während die Kälte bitter kalt war. Eine Mutter hielt ein Baby an sich und schaukelte es, aber leider bemerkte sogar Marie, die sehr jung war, dass das Baby nicht mehr lebte, das Leben hatte es verlassen.
Sie hielt an und begann, eine Frage zu stellen.


« Vater, warum... »

Bevor sie weitergehen konnte, hatte sie bereits die Aufforderung ihres Vaters gehört, sich ruhig zu verhalten und sie wegzuziehen, damit sie ihr Tempo beschleunigen konnten und so schnell wie möglich in die Herberge kommen konnten.

« Diese Vagabunden müssen nur arbeiten, meine Tochter, damit sie etwas zum Anziehen haben, wir können uns nicht um diese Leute kümmern, sie sollen sich selbst versorgen. »

Die Familie ging in die Herberge, wo einige riefen: "Prost", andere hielten die Hand auf, und schließlich befanden sich einige in einer Ecke und bewegten sich, ohne ein Lebenszeichen zu geben, zweifellos in dem Glauben, dies sei ihr Schicksal.
Maria versuchte, sich mit ihrer Mutter zu streiten, während ihr Vater seine Kutsche und seinen Kutscher verfluchte.


Maria: Mutter, warum haben diese Männer und Frauen keine Wärme wie wir?
Hélène: Meine Tochter, bis heute wollte dein Vater dich vor diesem Elend schützen, er wollte, dass du aufwachsen kannst, ohne darüber nachzudenken.
Maria: Damit meine Mutter geschützt wird? Sie sind also gefährlich, sind sie diejenigen, die zum Mond fahren werden, wie Sie mich gelehrt haben?
Hélène: Nein, Maria, sie sind nicht gefährlich, und nicht weil sie nackt sind, werden sie nicht in die Sonne gehen.
Maria: Aber warum dann?
Hélène: Meine Tochter, wisse, dass es in unserem Königreich Männer und Frauen gibt, die jeden Tag ihr Leben verlieren, manchmal, weil sie hungrig sind, manchmal, weil der Winter hart ist.
Maria: Mutter, du willst sagen, dass seit meiner Geburt Männer und Frauen ihr Leben verloren haben, nicht weil sie alt oder krank waren, sondern weil sie nicht essen oder sich kleiden konnten. Dass ihnen niemand Kleidung gegeben hat, wo wir doch so viele auf unserem Land haben?
Hélène: Ja, meine Tochter, es ist Schicksal, dass sie so von uns gehen.
Maria: Mutter, ich glaube nicht, dass es sein muss, lehrst du mich nicht, dass wir teilen müssen, um die Initiative zu ergreifen? Mutter, was ist los, es scheint, dass du dich nicht traust, zu sprechen!


Die Diskussion endete dort, Marias Vater wurde wieder einmal wütend, was Marias Mutter dazu veranlasste, ihn zu beruhigen. Der Kutscher hatte das Nötige gefunden, damit alle an einem warmen Ort essen und schlafen konnten. Es wurde Nacht.
Maria, die gerade dabei war, dieses Elend zu entdecken, beschloss, hinauszugehen, sie ging durch das Fenster ihres Zimmers im Erdgeschoss. Sie wagte sich nicht vorzustellen, wenn ihr Vater es wusste, aber sie wollte es verstehen, sie wollte sie besuchen. Sie hatte das Gefühl, dass die Wahrheit seit ihrer Geburt vor ihr verborgen war.

Als sie ging, bemerkte sie einige Landstreicher, die ein kleines Feuer angezündet hatten und sogar ihr war kalt.
Sie trat an sie heran und fragte sie.


Maria: Hallo, ihr seid doch arme Leute, oder? aber warum arbeitet ihr nicht? Auf diese Weise hätten Sie etwas zu essen und etwas zum Anziehen.
Ein Vagabund, der sehr alt aussah: Aber egal, wer aus der Oberschicht stammt, müssen wir Herzogin sagen? Ich dachte, zumindest die Straße sei für uns, aber ich hatte schon gedacht, dass sie kommen würden.
Marie antwortete dem alten Vagabunden: Ich verstehe nicht, was Sie sagen, ich will es nur verstehen, damit wir Ihnen helfen können, ich habe Wäsche, wir haben auch Essen im Schloss.
Ein etwas jüngerer Vagabund: Sie, Herzogin, sollten sich nicht auf der Straße herumtreiben, zumal Sie nicht sehr alt aussehen. Wir sind hungrig, uns ist kalt, aber wir töten nicht. Es gibt einige, die beschlossen haben, Räuber zu werden, die sind gefährlich, besonders für eine Person Ihres Ranges, Sie scheinen aus einer reichen Familie zu kommen.
Maria: Sehen Sie, meine Herren, ich habe ein paar Kleider aus meinem Koffer genommen, nicht zu viele, sonst bekommt mein Vater es mit, damit Sie Ihren Töchtern ein Kleid geben können, es ist sehr kalt. Sie könnten sich Brot und Kleidung leisten, wenn Sie zur Arbeit gingen.
Der junge Landstreicher: Manchmal arbeiten wir, aber es ist nicht leicht, Arbeit auf den Feldern zu finden, manchmal werden wir aufgefordert, hart zu arbeiten, aber wir haben nicht genug Kraft dafür, also haben wir keine oder nur selten Arbeit. Manchmal werden wir gebeten, gut zu planen, um sicherzustellen, dass der Ertrag gut ist, aber ich habe selbst nichts gelernt. Also haben wir die Stelle auch nicht. Also manchmal essen wir ein wenig Mais, manchmal nichts, und das macht uns noch weniger stark.
Ich versichere Ihnen, dass ich, wenn ich mich an meinen Beinen festhalten würde, hinausgehen und ein Feld anlegen und meine Einkünfte verdienen würde. Ich habe meine Frau vor zwei Monaten verloren, es gab eine große Erkältung, sie hustete viel, sie hatte Fieber und dann schied sie von mir ab.


Als Maria alles hörte, was ihr erklärt wurde, war das wie eine Erleuchtung. Dies sollte nicht sein.

Maria: Ich verstehe, wenn man allein ist, kann man es nicht schaffen. Aber wenn wir Ihnen die Hand reichen, wenn wir Ihnen ein wenig helfen, dann werden Sie wieder zu Kräften kommen, Sie werden arbeiten können, und dann können Sie mit Ihrem Gehalt Kleidung kaufen. Ich muss Sie verlassen, aber ich verspreche Ihnen, dass ich zurückkommen werde, Sie können mir sagen, wo sich dieser Ort befindet.
Der junge Landstreicher: Sie sind in 'la Villeneuve, wenn uns nicht alle, die vorbeigehen, mit solcher Verachtung ansehen würden. Schon allein mit Ihren Worten wird mir warm ums Herz, es ist schade, dass meine Frau, die ich so sehr geliebt habe, nicht mehr unter uns weilt.
Der alte Vagabund: Ich sage euch, ihr werdet weggehen und uns vergessen wie die Idioten, die ihre Versprechen nicht halten.


Maria verstand nicht, warum man sie gelehrt hatte, Gutes zu tun, zu lieben, zu teilen, zu geben, ohne eine Gegenleistung zu erwarten. Sie verließ die beiden Vagabunden und versprach, bald zurückzukehren.

Zwei Jahre vergingen, Maria hatte sich seit diesem Treffen verändert, und ihr Vater war sich dessen zu seiner großen Bestürzung und Wut sehr wohl bewusst.
Eines schönen Morgens, als der Gottesdienst in der Familienkapelle stattfinden sollte, ging Maria zu ihren Eltern, die in dem kleinen blauen Salon waren.


Maria: Vater, Mutter, ich muss mit Ihnen sprechen.
John: Wir hören dir zu, meine Tochter.
Maria: Vater, Mutter, seit meiner Geburt bin ich bei euch und lebe an einem Ort, wo alles wunderbar ist, aber ich bin nicht glücklich.
John: Sie sind nicht glücklich, Sie undankbarer Mensch!
Hélène: Jean, lass unsere Tochter um unsere Liebe, um unsere Vereinigung willen sprechen.
Der Ehemann stöhnte zwischen seinen Lippen, aber er ließ Maria fortfahren.
Maria: Jeden Sonntag gehen wir in den Gottesdienst, ich höre Lesungen, man sagt uns, wir sollen teilen, eine helfende Hand ausstrecken, demütig sein, den Nächsten in aristotelischer Freundschaft lieben, und doch habe ich das Elend gesehen. Ich versuche, Ihnen davon zu erzählen, aber Sie wollen nichts hören. Vater ist dir bewusst, dass wir durch unser Verhalten das, was wir sonntags hören, nicht respektieren. Es gibt eine Kluft zwischen dem, was uns gesagt wird, und dem, was wir tun.
John: Aber ... schweigen Sie verdammt nochmal. Wir werden uns nicht um all das Elend unseres Herzogtums kümmern! Sie haben zwei Arme, zwei Beine, sie haben ihren Lohn verdient, dann werden sie essen.
Maria: Vater, ich liebe dich und ich liebe meine Mutter, aber ich kann nicht tatenlos in unserem Haus bleiben. Lass uns den Armen helfen, wir haben die Mittel dazu, lass uns ihnen Leinen und Brot bringen.
John: Das kommt nicht in Frage, unser Vermögen, unser Nachlass, das sind wir meinen Eltern und denen Ihrer Mutter schuldig. Ich werde niemals akzeptieren, was Sie von mir verlangen.
Hélène: Jean, wenn Sie mir gestatten, mein Freund, ich glaube, ich habe etwas zu sagen. Ich glaube, dass wir unsere Tochter Maria nicht daran hindern können, ihre Wünsche zu verwirklichen, und wie Sie gerade gesagt haben, gibt es in diesem Bereich Vermögenswerte, die aus meiner Familie stammen. Ich werde Maria die Summe von 15.000 Ecus geben, das ist sehr wenig, um ihr Elend zu lindern, sie wird es gut gebrauchen müssen. Ich hoffe, mein lieber Ehemann, dass Sie nicht beleidigt sind, aber ich möchte nicht die Traurigkeit sehen, die ich in den letzten zwei Jahren in Marias Augen lesen konnte.



Einige Tage später machte sich Maria also auf den Weg und nahm Brot, Kleider und das Geld mit, welches ihre Mutter ihr geschenkt hatte. Sie hatte sich geweigert, bewaffneten Personen die Begleitung zu gestatten. Um nicht aufzufallen, hatte sie alte Kleider angezogen.

Sie wusste, dass sie ein Versprechen gegeben hatte, also ging sie zum Villeneuve, wo sie die beiden Vagabunden getroffen hatte. Unterwegs konnte sie feststellen, dass das Elend überall war, nicht nur in dieser Stadt, sondern im ganzen Königreich musste den Armen geholfen werden, auch wenn ihr Vater anders dachte.
Nach mehreren Stunden unterwegs fand sie sich in La Villeneuve wieder, sie musste nach den Vagabunden suchen, sie dachte, es sei unmöglich, da sie überall Dutzende und Aberdutzende von Vagabunden sah.
Schließlich fand sie das Gasthaus, in dem sie zwei Jahre zuvor eine Nacht verbracht hatte. Sie machte sich auf den Weg und aß ein Stück Brot. Es wurde Nacht, als sie drei Vagabunden ankommen sah, von denen sich einer nur schwer vorwärts bewegte.
Sie konnte diejenigen erkennen, die zwei Jahre zuvor mit ihr gesprochen hatten.


Maria: Guten Abend, meine Herren, vielleicht erinnern Sie sich an mich...

Marie bezweifelte dies, aber sie hatte die Frage trotzdem gestellt. Zuerst sahen die Vagabunden sie erstaunt an, dann sprach der ältere Mann zu ihr.

Der alte Vagabund: Bist du die, die uns schöne Versprechungen gemacht hat?
Marie: Ich bin zwar Maria, aber ich komme nicht für neue Versprechungen zurück, ich habe Geld und ein Vorhaben. Kommen Sie mit mir in die Herberge, ich sehe, dass Sie hungrig sind, wir werden Brot und Suppe essen, während ich Ihnen meine Idee erkläre.


Der junge Vagabund war sehr glücklich, diejenige zu finden, die ihm zwei Jahre zuvor das Herz erwärmt hatte, und obwohl der alte Mann langsamer wurde, brachte er ihn weiter und machte sich auf den Weg zur Herberge. Dort angekommen, bestellte Maria vier Suppen, Fleisch und Brot. Sie hatte etwas in ihrer Tasche, aber als sie das Gasthaus sah, ahnte sie, dass ein paar mehr Ecus diesem guten Mann, der nicht sehr reich zu sein schien, nicht schaden würden.

Maria: Ich bin mit einigen Ecus zurückgekommen, ich hoffe, wir können Kleidung für die Bedürftigsten herstellen lassen. Kennen Sie Weberinnen, die schnell produzieren könnten?
Der junge Vagabund: Meine junge Dame, ich weiß nicht, ob sie schnell produzieren können, aber sicher ist, dass sie einen Vorrat haben. Es gibt viele arme Menschen in Villeneuve, die nicht so viel Geld haben und deshalb in andere Herzogtümer geschickt werden.
Maria: Nun gut, ich werde morgen zu einigen Webern gehen, damit sie mir warme Hosen, Schuhe und Hemden zur Verfügung stellen können. Vielleicht könnten wir eine Fabrik bauen und zu geringeren Kosten einige Kleidungsstücke bekommen, die wir den Armen geben würden. Sie wären meine Mitarbeiter.


Als Maria den Älteren sah, der sich nur schwer an seinen Beinen festhalten konnte, dachte sie, er würde es nicht schaffen, also übernahm sie die Aufgabe.

Maria, die den alten Vagabunden anschaut: Auch ich werde Arme brauchen, um das, was entstehen wird, zu bändigen, Sie werden mir zweifellos helfen können.

Am nächsten Tag ging Maria zu einer Weberin und kaufte das Nötigste für etwa hundert Vagabunden, gab den drei Männern, die sie kennen gelernt hatte, ordentliche Kleidung und ging dann zum Bürgermeister, um ihm ein altes Haus zu kaufen, das sie mit ihren drei Freunden renovieren würde. Jeden Tag gab sie ihnen eine Mahlzeit in der Herberge, und sie mussten hart arbeiten, um ihr bei ihrem umfangreichen Projekt zu helfen.
Nach mehr als einem Monat voller Gespräche und Verhandlungen hatte Maria endlich eine kleine Fabrik, die 5 Personen beschäftigen konnte.


Maria wendet sich an Thomas, den jungen Wanderer: Thomas, wir bräuchten Schafe, damit wir Felle und Wolle haben. Vielleicht sollten wir einige Felder kaufen, die für unsere Weberei produzieren würden.
Thomas: Madame Maria, das klingt für mich nach einer großartigen Idee. Aber nicht viele Menschen werden auf Ihren Vorschlag reagieren können, die Tiere sind teuer und wir brauchen Land.
Maria: Keine Sorge, ich werde zum Berater des Grafen gehen und das Land und die Tiere zunächst einmal kaufen.
Thomas: Madame Maria, ich weiß nicht, wer Sie hierher geschickt hat, aber Sie geben uns unsere Würde zurück, etwas zu essen, einen Platz zum Schlafen.


Im Laufe der Zeit beobachtete Maria eine Menge, und nach einigen Monaten hatte sie die Zahl der Landstreicher auf den Straßen um mehr als die Hälfte reduziert. Einige arbeiteten in Fabriken, andere zogen Tiere auf, einige stellten Getreide zur Fütterung der Tiere her.
Abends hatte jeder ein Gehalt von 15 bis 20 ECU, was noch nicht sehr hoch war, aber sie war überzeugt, dass es steigen würde.
Es gab immer noch arme Menschen auf der Straße, und das war für Maria keineswegs zufriedenstellend.


Maria: Thomas, wir werden ein paar Tage lang magere Nahrung essen, aber ich möchte, dass wir abreisen, am Sonntag anlässlich des Gottesdienstes werde ich den Pfarrer bitten, eine Ankündigung zu machen und unter deiner Obhut so viele Hemden zu machen, wie wir in den 6 Tagen, die uns noch bleiben, produzieren können.
Thomas: Ja, Madame Maria, aber was gedenken Sie zu tun?
Maria: Es ist notwendig, dass alle Armen, die noch auf der Straße sind, etwas zum Anziehen haben, wenn der Winter kommt, deshalb werde ich unseren guten Pfarrer bitten, eine Ankündigung zu machen, damit die Vagabunden am folgenden Mittwoch anwesend sind. Ich bezweifle, dass alle Vagabunden zu diesem Zeitpunkt in die Kirche kommen werden, aber sie werden eingeladen werden müssen, sie werden dort Trost und wahren Glauben finden.


Maria schickte Thomas, um die Botschaft zu überbringen, und bat einige ehemalige Vagabunden um Hilfe, die ihre Felder bestellten. Der Weizen wuchs, er konnte ihn 24 Stunden lang stehen lassen, um zu denen zu gehen, die noch nicht das Minimum zum Leben hatten.
Am Sonntag machte der Pfarrer die Ankündigung, und am Mittwoch fand sich eine große Anzahl von Vagabunden bekleidet wieder.
Maria war müde, aber sie wusste, dass ihre Arbeit noch nicht beendet war, sie musste andere Mittel beschaffen, damit noch vor dem Winter, der in 4 Monaten beginnen würde, ein Hospiz gebaut werden konnte. Sie beschloss, auf ihr Anwesen zurückzukehren.

Als sie ankam, fiel es ihrer Mutter schwer, sie zu erkennen, sie war nicht mehr das gebrechliche Kind, das sie losgelassen hatte. Maria hatte sich ihre ganze Güte, ihre Lebensfreude, ihren Wunsch, anderen die Hand zu reichen, zu verstehen, bewahrt, sie war auch entschlossen und eine gute Verhandlungsführerin.
Selbst wenn ihr Vater nichts sagte, dachte sie, dass sie eine Kleinigkeit wahrnehmen würde, vielleicht wäre ihre Bitte nicht vergeblich.


Maria: Vater, Mutter, ich habe die Armut gesehen, ich weiß, wenn wir die Lehren des Allerhöchsten respektieren, ist es uns möglich, sie einzudämmen. Sehen Sie die alten Landstreicher, jetzt arbeiten sie, sie waschen sich, sie gehen in die Kirche, nicht alle sind Weber, aber ein großer Teil von ihnen, ich habe Land gekauft, wir haben auch Arbeiter, die das Land bearbeiten, und andere kümmern sich um die Tiere.
Wie Sie sich jedoch gut vorstellen können, gibt es immer noch Landstreicher auf der Straße, deshalb bin ich heute demütig gekommen, um Sie um Hilfe zu bitten. Ich weiß, dass unser Nachlass prächtig ist und dass wir immer noch geben können, um das Leben der Villeneuve-Vagabunden zu verbessern, ohne uns selbst oder Sie zu benachteiligen.
Hélène: Meine Tochter, ich freue mich so sehr, dich wieder zu sehen, dass ich jeden Tag gebetet habe, dass Gott dich zu uns zurückbringt. Ich will nicht sagen, dass ich stolz bin, das wäre eine Sünde des Stolzes, aber ich respektiere Sie für das Gute, das Sie um Sie herum tun, Sie, die Sie mein einziges Kind sind.
John: Maria, wir haben schon viel gegeben! ...] und ich war überzeugt, dass die Vagabunden widerwärtige Individuen waren, die nicht arbeiten wollten, Sie scheinen mir das Gegenteil zu zeigen, also werden wir Ihre Bitte wohlwollend beantworten, aber Sie wissen, dass dies unsere letzte Hilfe sein wird, sie werden sich dann gegenseitig helfen müssen.

Marie: Vielen Dank, liebe Eltern, ich bin froh zu wissen, dass es den Vagabunden nicht mehr oder zumindest weniger kalt sein wird. Ich werde drei Tage bei Ihnen bleiben, danach muss ich wieder aufbrechen, der Winter wird sehr schnell kommen!


So konnte Maria nach La Villeneuve zurückkehren mit
20.000 Ecus.
Sie ging zum Zimmermann, bot ihm an, ihn auszubilden und ein paar Ecus für die Bettler zu bezahlen, und tat dasselbe für alle Berufe, die für den Bau des Hospizes notwendig waren. Insgesamt wurden 80 Betten in zwei Flügeln installiert, 6 Zimmer wurden auch für Paare mit kleinen Kindern eingerichtet. Eine Kapelle wurde gebaut. So konnte jeden Abend ein Gottesdienst abgehalten werden, so dass jeder daran denken konnte, dem Allerhöchsten zu danken. Als der Winter kam, war das Projekt abgeschlossen. Die Vagabunden, denen jetzt warm war und die zumindest Brot aßen, fanden nach und nach Arbeit. Als ein Landstreicher in der Stadt Villeneuve ankam, war eine helfende Hand da, ohne dass Maria die Landstreicher fragen musste. Sie haben erkannt, dass sie unterwegs von jemandem erreicht wurden, und sie haben jetzt dasselbe getan, obwohl sie an diesem Tag etwas weniger verdienen.

Die Nachricht verbreitete sich sehr schnell im ganzen Königreich, einige der Vagabunden zogen weiter, und Maria wurde in eine andere Stadt gerufen, in der das Elend besonders präsent war. Eine Stadt, die weit im Süden lag und ihre Anreise lange Tage in Anspruch nehmen würde.

Maria fiel es schwer, diejenigen zu verlassen, die sie schließlich über ihre Mission informiert hatte.


Maria: Thomas, ich werde dich vermissen, wir haben einen langen gemeinsamen Weg zurückgelegt, aber andere brauchen mich. Ich weiß, dass Sie in der Lage sein werden, zu helfen, zu führen. Wenn ich Hosen oder Hemden brauche, lasse ich es Sie wissen.
Thomas: Maria, es wird für uns schmerzhaft sein, zu wissen, dass Sie weit weg sind, aber wir können Sie nicht egoistisch im Villeneuve behalten. Wir werden während der Gottesdienste zusammen sein und zum Allerhöchsten für alles beten, was er uns gibt, wir sind sicher, dass wir uns bei einem Gebet, im Rahmen der Aristotelischen Freundschaft, treffen werden.


Am Tag ihrer Abreise waren alle alten Vagabunden gekommen, um diejenige zu verabschieden, die sie nie vergessen würden.
So zog Maria während ihres Lebens durch das Königreich und antwortete auf 4 Bitten von Pfarreien in Not. Während der Arbeit am Bau des fünften Hospizes verlor Maria ihr Leben. Sie war damals 32 Jahre alt.


Im Jahr 1224 wurde sie für all ihre Arbeit für die Armen heilig gesprochen. Nachdem sie die Entwicklung der Webereiindustrie gefördert hatte, wurde sie deren Schutzpatronin.

Als Symbol könnte die Nadel dienen

Die Reliquie: Ein Paar Hosen mit einem Loch im linken Oberschenkel. Marie wäre einmal in der Kirche von Villeneuve nach einem langen Arbeitstag eingeschlafen. Da ihr kalt war, hätte sie sich den Kerzen genähert und beim Einschlafen den Sockel, auf dem alle Kerzen standen, umgestoßen. Es gab keinen Schaden, aber Maries Kohlenbecken wurden leicht beschädigt. Diese Reliquie wird in der Kirche aufbewahrt, die ihren Namen trug: Sainte Marie de la Villeneuve du Temple.

Schutzpatronin der Weber.

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