L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Soeur Galadrielle]

Une fois passé le portail menant à la place d'Aristote, Soeur Galadrielle se dirigea sans tarder vers les batiments de la Congrégation du saint Office.

D'un pas rapide et ferme, elle avançait tout en ce remémorant ses dernières semaines.

Elle maugréait des mots souvent incompréhensibles, quoique certains badauds, en tendant l'oreille, pouvaient entendre quelque chose comme:

- Sgregneugneu, il va m'entendre, le vieux bouc! Il l'aura son papier, sacré nom d'un bûché des vanités. Nondidju.

Elle tenait dans sa main bien serrée un petit morceau de parchemin froissé.

- Flûte, je vais lui mettre devant le nez, au vieux bouc, et il verra qu'c'est pas d'la blague! Sacré nom d'une canne en bois.

Sans doute Soeur Galadrielle voulait-elle, par ce grommellement, se donner du courage avant d'affronter le vénérable vieux bouc, au charisme tellement impressionnant que la moindre de ses éructations, le moindre de ses "pouet" suffisait à provoquer le silence dans une salle remplie de prélats... prélats que l'on sait pourtant bavard, au demeurant.

Mais fichtre, ça ne se passerait pas comme ça, elle allait lui en mettre plein la vue, au vieux bouc.

[LeMoinse]

Frère LeMoinse se trouvait sur la place d'Aristote pour discuter avec ses pairs des prochaines orientations probables de la Curie sur les problèmes touchant le coeur de l'Aristotélisme. Le Camerlingue Lorgol et la secte In ténébris se trouvaient au centre des débats, et les discussions étaient passionnées.

Frère LeMoinse écoutait silencieusement les différentes personnes s'exprimer, avec un demi sourire en coin, comme à son habitude.

Lorsque soudain, LeMoinse entendit le pas pressé et les râles d'une religieuse. Il se tourna et reconnut la jeune nonne qu'il avait surpris en pleine discussion avec un vieil homme à la voix chevrotante. (Edit lien supprimé par n°3 : on essaye de rester cohérent et réaliste avec le RP. Pas présent = ignorant.Mais je vous en prie, de quoi je me mèle, moi, je voulais juste guider un peu le lecteur pour qu'il sache ou il en est , c'est un RP, pas un roman. Les gens qui n'étaient pas physiquement à l'endroit, ne peuvent naturellement pas savoir ce qui s'est passé. Non mais. Oui mais alors comment expliquez vous que des choses qui se déroulent sans aucun témoin RP soient visibles HRP... comme l'enlèvement de cette nonne, par exemple... Ah!)

Intrigué au plus haut point, il se désintéressa soudain du débat en cours, et suivit des yeux la jeune nonne. Lorsqu'elle eut pris assez de distance, il se résolut à la suivre, fort discretement.

- Bon, mes frères, c'est pas tout mais j'ai à faire, faut que j'y aille. Dit-il à quelques confrères qui se trouvaient là, avant d'emboiter le pas en direction de la Congrégation du Saint Office.

La nuit commençait à tomber, ce qui lui faciliterait la tâche; étant tout de noir vétu, LeMoinse se confondrait bientôt avec les ténèbres.
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[Soeur Galadrielle]

Enfin, la jeune nonne allait atteindre l'autre extrémité de cette immense et somptueuse place d'Aristote. En face d'elle, s'érigeait somptueusement la Basilique St Titus, à côté de laquelle s'étalait la Bibliothèque et les scriptorium du Saint Office.

Soeur Galadrielle, calmant un peu ses nerfs, ralentit l'allure, et prit le temps de maîtriser sa respiration; pour arriver en forme, sans doute. C'est alors qu'elle entendit derrière elle le bruit des pas que ses propres claquements de semelles avaient masqué jusqu'alors. Elle s'arrêta brusquement, feignant d'avoir laissé tomber le parchemin qu'elle tenait. Les pas derrières elle s'arrétèrent aussi sec.

Alors, la nonne, soudain inquiète, se baissa, reprit le parchemin, se releva, et reprit sa marche sans se retourner, accélérant la cadence.

- Bon sang, je suis suivie. Seigneur, aide moi dans ma tâche!

Et Soeur Galadrielle franchit enfin une petite ruelle entre deux bâtiments; ruelle qui débouchait dans la cours intérieure de la Congrégation du Saint Office.

[LeMoinse]

La nuit était tombée et l'on n'y voyait goutte. La grande cité du Saint Siège n'était plus éclairée que par des torches, fixées à des murs, et la clarté blafarde d'une lune triste.

Frère LeMoinse vit la nonne se faufiler dans une ruelle et disparaître dans le noir

Frère LeMoinse avait été découvert, il le sentait. Trop risqué, donc, de continuer la filature.

Il s'arrêtta et joignit les mains, en regardant le ciel.

- Dieu de miséricorde. Accorde le pardon à cette femme, j'ai l'impression qu'elle est bien coupable.

Puis, LeMoinse embrassa sa grande croix pectorale, et reprit sa marche en changeant complètement de direction. Il s'avançait maintenant à grands pas rapides vers la colonnade qui séparait la place d'Aristote de la basilique St Titus. Il s'éclipsa rapidement derrière une colonne de marbre.
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[Un homme en noir]

L'homme était en sueur. Caché derrière une porte entrouverte, il
n'entendait aucun bruit venant de la cour intérieure de la
congrégation du Saint Office. Aucun bruit si ce n'est sa propre
respiration affolée et quelque grillons nocturne en parade amoureuse.
L'homme avait sans doute courru plusieurs minutes avant de surgir de
cette porte cochère qui donnait dans la cour sombre et vide. Il
s'était dissimulé derrière le battant de la porte et sortait de temps
en temps son visage pour observer, en face, la très longue ruelle
menant à la place d'Aristote.

L'attente lui sembla longue... un attente pendant laquelle il lui
semblait fondre en une flaque de sueur froide. Et pourtant, cette
attente ne dura que quelque secondes.

Car soudain, des bruits de pas, résonnant de la ruelle d'en face. Ces
pas se rapprochaient, réguliers; des pas légers, fragiles. Une
silhouette apparût bientôt, déboucha du porche, frèle ombre
clodiquante et fatiguée, avec une main pressée contre le côté. L'homme
pouvait tout juste distinguer la robe de religieuse que cette ombre
revêtait.

Elle semblait fatiguée, hésitante. Mais elle se dirigea néanmoins vers
la porte du scriptorium du St Office.

Alors, sans perdre de temps, l'homme en noir réajusta son masque de
cuivre, se signa, et, prestement, sortit de sa cachette pour se
diriger nonchalamment vers la jeune nonne. Il sortit de sa soutane une
longue bandelette de tissus noir.

Juste au moment ou il allait sauter sur elle, la Soeur l'entendit et
se tourna vers lui avec un visage terrifié. Mais c'était trop tard;
déjà il était sur elle et la frappait au visage, espérant l'assommer.
Malheureusement pour lui, elle était plus résistante qu'il n'en
doutait, car elle se débattit avec la hargne d'une tigresse. L'homme
masqué essayait de lui prendre ses mains pour la ligoter, mais elle
sortait ses griffes et en usait avec une pugnacité telle que seul
l'instinct de survie pouvait en être à l'origine.

Mais l'homme masqué était trop fort, et la lutte perdue d'avance. Le
corps de la nonne tomba bientôt, inerte, sur le sol, et, tel une
ombre, l'inconnu la fit glisser le long des pavés, puis la chargea sur
son dos avant de retourner d'où il était venu, laissant la place de
nouveau sans âme qui vive.
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Je suis le ténébreux, le voeuf, l'inconsolé.

[Soeur Galadrielle]

Soudainement assaillie et frappée par un sombre inconnu, Soeur Galadrielle eu néanmoins le courage d'essayer de se défendre. Elle reserra vigoureusement sa main gauche qui contenait le parchemin, et essaya de se battre avec son autre main.

Mais rien ne pouvait opérer contre cet homme effrayant. Elle hurla de tout son corps, de tout son coeur et de toute son âme, espérant alerter la garde papale. Et en même temps elle essayait de dégager ses bras des pattes de l'agresseur.

- Holà chevalier, fi, c'en est trop! criait-elle vile pendard, va rejoindre la créature sans nom! ouste!

Dans le combat, la robe de Galadrielle se fendit sur le côté, et sa coiffe fut arrachée violemment. Jusqu'à ce qu'un coup fasse tomber la jeune soeur, inanimée sur le pavé.

Mais ce que l'homme masqué ne vit point lorsqu'il s'en alla avec le corps inerte sur le dos, c'est qu'outre la coiffe trainant sur le sol, un morceau de parchemin voletait tranquilement dans la cour.

[Ivrel]

Ivrel sortait de réunion à la Curie, elle vit à l'autre bout de la place un combat, on aurait dit une coiffe de nonne blanche qui était tombée par terre, mais ses yeux ne pouvaient bien distinguer les détails dans la nuit froide éclairée seulement par une lune blafarde ; cependant aussitôt elle cria :

"A moi la Garde, on se bat sur la place"
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QSLP vivant dans le luxe, le calme et la volupté... CHUT !
Evêque de Tyr, ex-évêque de Clermont et cardinal émerite
Co-fondatrice de la Manufacture du Luern

[Philibert62]

Phlibert passait par là, tour de garde nocturne habituel. Il baillait. C'était sombre, calme et pesant. Tous les soirs, c'était la même routine. Mais il fallait bien ça pour surveiller comme il le faut Rome. Shakka continuait lui à surveiller la basilique. Il était depuis peu Garde, mais c'était un bon élément, Philibert lui faisait entièrement confiance.
Le sergent arrivait enfin vers la place aristote. Mais, étrangement, une porte d'un couloir du scriptorium était restée ouverte. Il marchait sur quelquechose. Un parchemin.

-"Un parchemin ! Qui aurait l'idée de laisser trainer les parchemins par terre, ici, au scriptorium ! ? " Il le ramassa et le mît dans sa poche.

Au même moment, il entendait un brouhaha, puis un cri. Qui était-ce ? Le sergent pris sa Hallebarde fermement. Le pas sur, il marchait vite. Très vite, vers la source du cri. Une ombre se tenait là. Inerte.

-"Au nom de la garde ! Ne bougez plus ! Ne ..." Puis il s'arrêta. Cette ombre n'avait rien d'un agresseur, c'était une femme. Elle répétait à tue-tête :

[xavierlaurent]

Xavierlaurent entendit les ordres .Il prit sont hallebarde puis alla vers le lieutenant qui criait a tue tête .


Mon sergent que vous arrive t-il ?


Il scrutait tout autour pour voir si il voyait des personne de suspect .Il apercevait des religieuses ,c'est tout
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qu'aristote guide mes pas

[shakka]

Shakka qui patroullait avec le sergent mais vers la basilique entendit lle sergent et se rua vers la place juste a temps pour voir l'homme;

-"AU NOM DE LA GARDE ARRETEZ VOUS IMMEDIATEMENT!!"
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PRO FIDES E PATRIA

[Philibert62]

-"Il est trop tard Shakka !"

L'ombre fuyait dans le couloir en entendant les cris.

-"VITE ! ! ! XAVIER ! ! ! Tu raccompagnes la dame où bon lui semble, Shakka tu me suis, on va l'attrapper à l'intérieur, il doit pas être loin ! ! ! ALLEZ ALLEZ ALLEZ ! ! ! Plus Vite ! ! !"
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[xavierlaurent]

En s'adressant à la "dame", Xavier reconnaît le cardinal Ivrel. Il s'excuse et dit :


"Cardinal, où voulez vous que je vous raccompagne ?"

[i]Xavier soutenanit le Cardinal, et pensat
Il est gentil le sergent, mais il pourrait faire attention ! Y m'a pas dit à moi, que c'était Ivrel...
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qu'aristote guide mes pas

[shakka]

immediatement shakka s'elance a la suite du sergent,sa hallebarde solidement agripée
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PRO FIDES E PATRIA

[LeChevalier77]

LeChevalier qui entendant les bruits se mis lui aussi a la poursuite de l'individus et dit
Sergent,Sergent dois-je sonnez l'alerte?
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{[En Attente d'une Bannière]}

[Dunham]

Dunham qui attendait que phillibert ai fini sa garde pour lui proposer un verre entendit son appel et accouru. Mais au moment ou il arriva, la hallebarde a la main il n'y avait plus personne. Il vit une porte entrouverte et eu juste le temps de voire ce qui lui sembla etre un homme portant une hallebarde tourner au bout du coulloir.
Il reconnu son amis et décida de se mettre a sa poursuite pour lui porter secours car il l'avait entendu crier..
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"Fais le ou ne le fais pas, il n'y a pas d essai"
Yoda