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[RP] Villa Plantagenest
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Mordekaï



Inscrit le: 05 Mar 2011
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MessagePosté le: Ven Oct 07, 2011 2:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hein? "normalement constitué?" "Dame Pipi en Chef?" Ouiiiiiin...c'est la honnnte...veux mourrir...

Tandis qu'ils avancent vers le jardin, elle relève un petit peu sa capuche pour l'observer un peu...

Discrètement, elle regarde sa mine déjà : il a l'air en bonne santé...et il a l'air d'avoir le moral aussi...mmm? il y avait quelque chose de changé, dans son regard...plus d'assurance...plus d'entrain...un quelque chose en plus...
Elle n'avait pas vu les annonces, alors elle ne savait pas s'il avait une charge particulière en ce moment autre que sa charge cardinalice.

C'était bien, ça...s'il était en forme...elle ne put s'empêcher de sourire avec tendresse à ce bilan d'état général, tandis qu'elle nota que physiquement, il n'avait pas trop changé...de toute façon il était vrai qu'il vieillissait bien.

Elle se demanda comment elle paraissait, elle, à présent...Une vieille fille à la peau tannée...à la jambe claudicante...sans doute ne devait-elle plus ressembler à grand chose...

Réprimant un soupir, elle se dit que ce n'était pas si mal d'être tombés sur Rehael : ça faisait du bien de revoir ce visage du passé.

La curiosité de même...la poussait à entrer chez lui : elle se demandait s'il avait des portraits grandeur nature d'Ingeburge - genre image cartonnée des joueurs des Lakers - dans sa demeure...elle avait toujours soupçonné Kad d'en posséder lui-même...

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Soeur Cunégonde



Inscrit le: 03 Mai 2011
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MessagePosté le: Jeu Oct 13, 2011 10:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La vieille Cunégonde, dont les mauvaises langues disaient qu'elle était si vieille qu'elle aurait connu Aristote en personne, regarda la petite troupe d'un oeil torve et franchement inamical. Elle ne semblait guère apprécier cette irruption dans la demeure qu'elle gérait de fait, puisque le Cardinal n'y était que rarement.

Té ! Qu'est ce que c'est encore kcette racaille... Moué ! De mon temps...

Tout en marmonnant, elle arracha les vestes et surplis de la petite troupe pour les installer sur le porte-manteau et s'en alla chercher des boissons dans la cuisine.
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Rehael



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Localisation: Roma

MessagePosté le: Jeu Oct 13, 2011 10:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Cardinal regarda la gouvernante d'un air gêné. Il marmonna un "Hum, merci ma soeur", a moitié étouffé, tandis que celle-ci débarassait ses "invités" de leurs affaires avant de s'enfermer dans la cuisine. La vieille soeur était pleine de préjugée et n'avait pas inventé l'eau tiède, mais malgré tout elle se révélait une gouvernante hors pair et une cuisinière sans équivalent.

Le prélat commençait à se demander quel tour il allait jouer à la joyeuse bande quand un détail le fit rester un instant immobile, les sourcils froncés.

Il finit par s'approcher de la femme à la chevelure écarlate, car c'est bien sur ce détail qu'il était resté un moment interloqué. Il fit mine de chercher à se rappeller quelque chose, avant de l'interroger en ces termes :


Hum...rappellez moi, vous avez dis que vous vous appelliez comment, ma fille ?
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Mordekaï



Inscrit le: 05 Mar 2011
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MessagePosté le: Ven Oct 14, 2011 10:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dans l'entrée, le nez au plafond, observant les moulures, les tableaux, et tout ce que l'oeil pouvait avoir de beau à mirer, elle ne vit pas la Soeur débouler, et s'affairer sans attendre à ses obligations afin de peut-être, les terminer plus vite.

En un instant, elle se vit ôter sa cape, qui jusque là lui avait bien servi de refuge en cas d'affluence romaine.

Elle manque de s'écrier "
non pas la peine", mais autant par réserve naturelle que parce qu'il était trop tard, elle ne sortit aucun son et ne put que constater le résultat du bien-mené de son devoir de maîtresse de maison : sensation d'être nue comme un ver.

En effet, elle se serait retrouvée à poil et à plumes devant Son Eminence qu'elle s'en serait - à peine - sentie plus embarassée...enfin, si peut-être plus finalement...non en fait elle aurait été obligée de se tuer après tellement ce serait gênant...M'enfin là en l'occurence elle est quand même habillée : une chemise...blanche...poussiéreuse...un pourpoing de cuir usé lacé sur la poitrine, des braies de voyage en peau près du corps, et des bottes de cuir...d'une voyageuse...d'une baroudeuse.

Mouais...pas mirobolant.

Commençant à s'épousseter consciencieusement et tenter de se rendre plus présentable, il lui fallait à présent évaluer la situation calmement...
Elle était sûre qu'avec ses énergumènes, la situation ne pourrait que s'envenimer...une intuition...un sixième sens...
Ensuite, il était évident que tête nue, elle allait droit là où elle aurait aimé éviter d'aller. A moins que...


Hum...rappellez moi, vous avez dis que vous vous appelliez comment, ma fille ?

Relevant la tête, elle croise le regard de Rehael qui s'était rapproché d'elle, et il avait pas que l'air de lancer une conversation anodine.

Hésitante, son coeur bat plus vite, mais elle ne craint pourtant pas de ficher avec humilité son regard vert dans le sien...quoiqu'il arrive, elle se doit au moins de rester digne...il ne méritait pas moins de sa part.

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Abigaïl



Inscrit le: 26 Sep 2011
Messages: 40

MessagePosté le: Ven Oct 14, 2011 11:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Abigaïl étouffe avec peine une exclamation de surprise amusée : la tête de la bonne Soeur qui venait leur ôter leur pardessus était tout bonnement anthologique!!

Ah y à pas à dire : l'Eglise produit de ces créatures...c'est fendard!! Ouhouhou....la trogne!! un sourire sur ses lèvres, elle donne du "
merci" toujours aussi bourgeois à la Soeur, et la suit du regard dans son occupation avec une large part d'espièglerie dans le regard...

Ah non je regrète qu'elle ne puisse me donner un tableau d'elle...il me suffirait de la voir pour démarrer la journée de bonne humeur...


Hum...rappellez moi, vous avez dis que vous vous appelliez comment, ma fille ?

Outch!! ça sentait l'paté à 15 heures!!

La Prêtresse n'avait pas envie de voir sa gamine devoir étaler son identité et tout autant pour cela que pour tenter de la sortir d'un mauvais pas, elle s'approche aérienne dans sa belle robe bleu marine :

Excusez-moi de vous interrompre...mais...pourriez-vous m'indiquer le lieu de rafraichissements où je pourrai ... m'asperger ainsi que...enfin vous voyez...fit-elle sur le ton de la confidence qui se voulait complice, genre "entre Grands de ce monde on s'comprends"...

Quant à cette jeune femme, étant ma Dame Pipi en Chef attitrée elle est obligée de m'accompagner...petit personnel oblige...même ton complice "entre Grands d'ce etc..."
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Salim



Inscrit le: 05 Mar 2011
Messages: 37

MessagePosté le: Ven Oct 14, 2011 11:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Salim dut feinter pour ne pas se faire enlever son turban...une petite parade afin d'éviter que la Soeur n'enlève davantage. Il ne put que finir par souffler d'admiration devant son remarquable sens professionel : on pouvait comprendre qu'il y avait des années de service rendu derrière...beaucoup...beaucoup d'années...peut-être...des centaines d'années...

Excusez-moi de vous interrompre...mais...pourriez-vous m'indiquer le lieu de rafraichissements où je pourrai ... m'asperger ainsi que...enfin vous voyez...
Quant à cette jeune femme, étant ma Dame Pipi en Chef attitrée elle est obligée de m'accompagner...petit personnel oblige...


Ouah!! Abi comptait visiter la maison?

Il s'approche d'elle rapidement et lui souffle avec insistance comme un gosse devant un manège :
amène-moi avec toi Abi : voir des latrines de Cardinal...franchement j'ai une seule chance dans ma vie pour visiter un truc pareil...
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Popoulos



Inscrit le: 05 Mar 2011
Messages: 33

MessagePosté le: Ven Oct 14, 2011 11:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'air circonspect de celui qui veut pas se faire avoir, mais sans jamais se départir de ses bonnes manières : pas rasé, habillé comme un corsaire, pas très propre, mais il n'en restait pas moins un gentilhomme, un "gentleman" comme disent les angloys, sous sa couche de crasse poussièreuse.

Aussi s'abîma t'il en un "
merci" élégant et appliqué à la bonne Soeur tandis qu'elle prenait son pardessus.

Excusez-moi de vous interrompre...mais...pourriez-vous m'indiquer le lieu de rafraichissements où je pourrai ... m'asperger ainsi que...enfin vous voyez...
Quant à cette jeune femme, étant ma Dame Pipi en Chef attitrée elle est obligée de m'accompagner...petit personnel oblige...

Amène-moi avec toi Abi : voir des latrines de Cardinal...franchement j'ai une seule chance dans ma vie pour visiter un truc pareil...


Se rapprochant fissa, il ne voulut pas être en reste :

Hey!! vous n'allez pas m'laisser seul avec le Cerbère!!
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Rehael



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 13676
Localisation: Roma

MessagePosté le: Ven Oct 14, 2011 11:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En cet instant, tout le monde se tenait encore dans le vestibule, hormis naturellement la soeur qui était encore en train de maugréer dans la cuisine sur les valeurs qui se perdaient et la décadence de l'Eglise. Ce n'était pas que le vestibule était déplaisant, il était vaste et agrémenté, hormis du porte-manteau sur lequel étaient posés surplis et manteaux des invités du Cardinal, d'un vaste buste de Saint Nicoläide, dont Rehael se plaisait à tirer son inspiration. Cependant ce n'était pas a priori un lieu pour stationner aussi longtemps.

Rehael avait le regard fixé, voir même figé, sur cette femme aux cheveux écarlates. Les sourcils froncés, et les dents serrés, il la dévisageait sans ciller. Tout cela était parti d'une plaisanterie, le Cardinal qui se sentait dans un jour espiègle, ayant voulu jouer un petit tour à la joyeuse troupe qu'il devinait qu'elle avait voulu, ou tout du moins que l'idée leur en avait traversé l'esprit, de cambrioler sa demeure. A présent, il avait moins nettement moins envie de rire, tant il était troublé.
Ce visage, et ces yeux... Ils ressemblait à s'y méprendre à quelqu'un qu'il avait connu et qui était censé reposer trois pieds sous terre. La ressemblance était vraiment frappante, même si quelques années étaient passés par là.

Le Cardinal finit par réaliser que dévisager ainsi une personne était contraire à tout les usages. Ecoutant distraitement les propos d'Abigail, il désigna d'un geste furtif un couloir.


Au fond du couloir, à gauche.

Hélant la soeur, il ajouta :

Ma soeur, veuillez donc accompagner nos invités jusqu'aux aisances.

Il n'eut pas besoin d'ajouter un "et gardez un oeil sur eux", la soeur avait compris.
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Abigaïl



Inscrit le: 26 Sep 2011
Messages: 40

MessagePosté le: Ven Oct 14, 2011 11:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Amène-moi avec toi Abi : voir des latrines de Cardinal...franchement j'ai une seule chance dans ma vie pour visiter un truc pareil...

Hey!! vous n'allez pas m'laisser seul avec le Cerbère!!


Sans se gêner davantage de leur aparté, elle se retourne vers ses amis et réplique :

Bon ben ça va : on va pas aller aux chiottes à quinze!!!


Au fond du couloir, à gauche.

Elle adresse un sourire de complaisance et de remerciement à leur hôte...

Merci beaucoup...- quadruple-looping-oeil-de-biche-kick - puis regardant Mordekaï...attendant un geste...
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Soeur Cunégonde



Inscrit le: 03 Mai 2011
Messages: 4

MessagePosté le: Sam Oct 15, 2011 12:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quittant sa cuisine, la vieille soeur replia son tablier et darda un regard mauvais sur la troupe tout en affichant un sourire presque carnacier s'il n'en avait pas été complétement édenté.

Veuillez donc me suivre, mes chers enfants.

Elle ressemblait en cet instant de plus en plus à une sorcière de contes de fées pour jeunes enfants.

Sur ces mots, elle se dirigea donc en direction des latrines. La villa étant asser spacieuse et conçue pour recevoir de nombreux invités, même si dans les faits le Cardinal ne donnait pour ainsi dire presque jamais de réceptions, celle ci possédait deux salles d'aisances.

Les hommes à droite, les femmes à gauche.

La déclaration de la soeur sonnait comme un ordre sans appel, et comme une évidence qu'il était inconcevable de remettre en cause. Elle semblait toutefois plus interessée par les hommes de la troupe que par les femmes, et c'est ainsi qu'elle pinça les fesses de Popoulos, non sans lui lancer au passage un sourire qui se voulait enjoleur.
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Mordekaï



Inscrit le: 05 Mar 2011
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MessagePosté le: Sam Oct 15, 2011 12:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le regard de Rehael s'était appesanti à mesure qu'il la fixait...

Elle fut forcée de faire un effort insensé pour contenir ses propres émotions, et empêcher sa poitrine se relever trop fort sous le poids de sa respiration.

Evidemment...pour ses joyeux compagnons, tout ceci n'était qu'un jeu...Pour eux, il n'y avait que de l'excitation et de l'amusement et elle ne leur en voulait pas...ils avaient rendu sa vie pareil à un immense rayon de soleil, chaud, et réconfortant.


Amène-moi avec toi Abi : voir des latrines de Cardinal...franchement j'ai une seule chance dans ma vie pour visiter un truc pareil...
Hey!! vous n'allez pas m'laisser seul avec le Cerbère!!
Bon ben ça va : on va pas aller aux chiottes à quinze!!!


Mordekaï baisse les yeux, et sourit au Cardinal légèrement embarassée en se grattant la tempe...

Au fond du couloir, à gauche.

Veuillez donc me suivre, mes chers enfants.


L'intervention de Son Eminence ainsi que l'arrivée de la Soeur put lui donner l'occasion de souffler un instant...
Mais, il était évident que si elle devait affronter une suite qu'elle ne saurait peut-être pas contrôler avec aisance...elle devait pouvoir gérer une chose à la fois : ses incontrôlables amis...ou le regard de Rehael...

Elle choisit le Cardinal.

Regardant sa mère à son tour :


M'man...


Elle fit passer le message silencieusement...elle voulait être seule avec lui.
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Abigaïl



Inscrit le: 26 Sep 2011
Messages: 40

MessagePosté le: Sam Oct 15, 2011 12:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Abigaïl capte le regard de sa fille, qui lui répondait sans un mot.

Fronçant les sourcils, essayant de comprendre, elle lui adresse une question muette...
Mais...elle sait aussi, que Mordekaï est grande, et forte, et qu'elle sait surement ce qu'elle fait.

De toutes les façons, c'était vrai : elle avait envie de se soulager, de se raffraichir, bref...de pouvoir profiter d'un coin propre et luxueux qui changerait de ces auberges miteuses.

Elle retrouva la face, et se retournant vers tout ce petit monde, elle lança un gai "
nous vous suivons ma soeur!!" ... laissant sa fille à sa turpitude, seule face à son passé ainsi qu'elle désirait l'être.
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Mordekaï



Inscrit le: 05 Mar 2011
Messages: 63

MessagePosté le: Sam Oct 15, 2011 12:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

A présent, elle se sentait avoir tout du moins contrôlé une infime partie de la situation.
Les élements perturbateurs en moins, arriverait ce qui arriverait...mais dans l'idée où elle ne couperait pas à un moment...intense...au moins pourra t'elle offrir un visage qui ne dépareillerait pas avec la majesté de l'homme qui lui faisait face.

Quoiqu'il se passe à présent...les dés semblaient jeter...bien qu'elle essaiera de se protéger autant que faire se peut.

C'est donc dans cette pesanteur ouaté et émouvante, qu'elle prit le parti de s'abandonner au destin.

Au pire...je peux toujours répondre que j'm'appelle Gertrude...Gertrude di Césarini...ça le fait non? pensa t'elle...désireuse de se détendre un peu par un trait d'humour.

Relevant la tête, elle sourit, remplie de force tranquille, à cet homme qui pouvait amorcer un déclic, dévier le cours de sa vie...ou pas...ou bien la compliquer, la rendre douloureuse, la traîner devant le "Tribunal" de ceux qui sont restés, ou pas...ou rien...et d'être heureuse dans tous les cas, d'avoir pu lui adresser une anonyme déclaration d'affection, et d'estime sincères.

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Rehael



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Messages: 13676
Localisation: Roma

MessagePosté le: Sam Oct 15, 2011 11:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

Rehael suivit la troupe du regard qui accompagnait la soeur dans la direction des toilettes. Seule restait Mordekaï...

Il reporta un instant son attention sur elle, mais n'ajouta rien dans l'immédiat. Il se contenta de l'inviter d'un geste.


Passons donc au salon, nous serons plus a l'aise pour attendre vos amis...

Joignant le geste à la parole, Rehael ouvrit une porte donnant sur un salon de taille moyenne, suffisamment grand pour accueillir plusieurs personnes tout en restant relativement intime. Plusieurs canapés à la mode de la Rome Antique, avec un seul appui-bras, s'y trouvaient, ainsi que quelques fauteuils. Une vaste bibliothèque encadrait les murs, et un feu crépitait dans l'âtre.

Passé sa surprise initiale à la vue de la femme qui lui faisait face, le prélat avait repris le contrôle de lui même. Il prit place sur un fauteuil et invita Mordekaï a choisir là ou elle voudrait s'installer. Se faisant, il ajouta, sur le ton de la conversation, les propos suivants :

Il est bien rare de rencontrer une personne avec une teinte de cheveux comme la votre. A vrai dire, cela ne m'est arrivé qu'une seule fois, par le passé...
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Mordekaï



Inscrit le: 05 Mar 2011
Messages: 63

MessagePosté le: Sam Oct 15, 2011 5:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La tension qu'elle avait sentie montée en elle, baissa de quelques notes dans la gamme quand le prélat l'invita à s'asseoir dans le salon qu'il lui indiquait.

Elle le suivit non sans pouvoir s'empêcher de le regarder, lors qu'il marchait devant elle.

Bien-sûr, elle fit en sorte d'être discrète.

Lorsqu'elle entra, elle laissa promener un moment son regard dans la pièce : canapés de style et mobilier de goût, tissus d'excellente facture, l'ensemble était très harmonieux et propice à la détente.
Les murs formaient bibliothèque, et elle ne put s'empêcher d'en être admirative...
Un feu réchauffait l'atmosphère, au sein d'une cheminée élégamment décorée dans la pierre...

Elle se posta ainsi un instant, et se dit en elle-même :

Je resterai dans cette pièce une vie entière...tous ces livres...quelle merveille...

Oui...vraiment...l'appel du large était un appel lancinant, un chant de sirène pour les voyageuses de sa trempe...mais lorsqu'elles s'arrêtent...c'est dans un lieu chaud, un cocon où on peut ouvrir un bouquin et voyager depuis son fauteuil, qu'elles veulent être.


Il est bien rare de rencontrer une personne avec une teinte de cheveux comme la votre. A vrai dire, cela ne m'est arrivé qu'une seule fois, par le passé...


Sortant de ses pensées, elle s'empressa de choisir un fauteuil elle-même, un qui faisait face au Cardinal, et de retrouver le fil afin de répondre correctement.

Oh...oui...elle avait pleinement conscience qu'en Occident, elle était aussi remarquable avec cette teinte que si elle se promenait avec une grosse pancarte avec marqué dessus : "fille bizarre"...
En Orient...elle était déjà différente car elle était blanche, aristotélicienne, et venait du continent occidental. Alors, qu'elle ait une couleur de cheveux peu commune ne choquait personne, ce n'était qu'une marque de plus d'étrangère.


En réalité...je suis moins...rouge...que cela. En Orient, je me suis amusée à faire une teinture avec une poudre que l'on appelle le henné, et qui porte la teinte de la chevelure vers le roux.
Etant donné que je suis...déjà rousse...je me suis retrouvée avec des cheveux forts en...couleur.

Ah...commencer la conversation par l'explication d'une bizzarerie de cette ampleur...elle devait passer pour une sorte d'originale à présent...

Elle parvenait tout en discutant à soutenir le regard de Rehael...mais il lui semblait qu'en le regardant trop, il finirait par lire en elle comme dans un livre ouvert. Aussi, ne fut-ce pas aussi aisé qu'elle l'aurait cru, d'être parfaitement normale.
De même, il était vrai...que face à elle, ce n'était pas un Cardinal à qui elle n'avait jamais vraiment parlé...ni une personne de Rome peu croisé, un collègue sans attaches.
Non, il fallait que cette personne fasse partie de celles qu'elle avait emporté avec elle, dans son coeur...pour un lieu commun...et quel lieu!! cet endroit qui, à sa seule pensée, serrait son coeur de tendresse et de fierté, même des années après.

Pourtant, elle avait ses raisons, et ses raisons lui intimaient la discrétion, la retenue...
L'intervention d'Abigaïl avait eut le mérite de faire reculer la question précédente, concernant son identité.
Cependant...Mordekaï remarque bien vite que l'esprit du Cardinal s'est posé sur l'image d'une personne...d'une certaine personne...

Rehael avait l'esprit fin...elle se souvenait de lui comme d'un homme à la force tranquille, rassurant et posé. Sous cet aspect réfléchi, il devait en passer des interrogations, des méditations, des questions et les recherches, longues et studieuses, des réponses associées.
La vue de cette bibliothèque aux allures de magnifique confirmait sa nature...Elle se dit alors, que c'est sous un autre nom, qu'elle était amenée à le découvrir, le redécouvrir...

Car on n'apprends pas à connaître sa hiérarchie....Sa hiérarchie, on la côtoie au travail, on lui obéit, on lui expose ses projets, et ses contradictions, bien fermés dans le carcan du protocole militaire.
Mais l'homme derrière, celui qui respire et se couche seul le soir, qui doit lutter contre des désirs, des doutes ou des désespoirs dont on ne soupçonne seulement pas un instant l'existence...cet homme-là, est passé derrière, effacé, oublié...

Le travail d'abord...

Avait-elle été comme cela? la tête dans les rênes, le nez sur le sentier, à ne prendre des autres que ce qu'ils donnaient à l'instant T? Une forcenée de l'accompli, qui s'était oubliée elle-même dans un trop plein d'amour jeté au vent...

Ses aventures...et ses compagnons...la poussèrent à d'autres équilibres...elle aimait être devenue plus humaine...

Puisque le ton était à la conversation, elle vit l'occasion idéale de prendre discrétos de ses nouvelles, et le faire parler de lui...


Et vous? avez-vous déjà voyagé ou habitez-vous là où vous avez toujours vécu? et hop!! ni vu ni connu turlututu...manière de savoir où il était à présent...
J'ai remarqué combien vous aimiez les livres de même...je me demande cependant si vous avez vraiment le temps de vous reposer souvent en cet endroit idéal, avec toutes vos charges...et zou!! vas-y que j't'embrouille...peut-être parlera t'il avec cela de son travail...histoire de savoir.

Elle était plus haute que lui en émotion : elle le connaissait, lui pas...elle le revoyait, il pensait voir une étrangère...elle aurait pu se jeter dans ses bras les larmes aux yeux en s'écriant
"tu m'as manquééééé", mais cela n'était pas possible...

Alors, elle ne pouvait que sourire...le regard vert allumé d'un feu étrange.

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