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[RP] Villa Plantagenest
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Mordekaï



Inscrit le: 05 Mar 2011
Messages: 63

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 12:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les jours de mission, elle se levait avant le coq...mais quand elle n'en avait pas, c'était toujours pareil..."tard"...voila quand elle se levait.

Chaque fois que cela était ainsi, elle émettait un petit soufflement de résignation constatée :
ah...c'est la vieillerie ça...

Elle sort de sa chambre cependant avant les autres, qui eux, n'avaient nullement à avoir pris un rythme militaire.

Elle avait refilé un gros "smack" à Soeur Cunégonde : pour les repas, la compagnie de ses "drôles" la veille au soir tandis qu'elle était en entretien avec Son Eminence, mais aussi pour avoir raffraîchi ses vêtements.

Après s'être coiffée et avoir fait un effort particulier pour faire honneur à son hôte, elle descends les escaliers.

En bas, un Garde Pontifical attendait.

Mmmm...je connais ce genre de mine : le genre qu'on a passé une nuit à veiller son camp pour éviter l'attaque sournoise de l'ennemi.


Monseigneurrr Asph....hum...Monseigneurrr di Cesarrrrini ?


Il lui fit un garde-à-vous maladroit, mais qu'elle ne jugea pas, toute absorbée à sa pensée :

C'est un Garde Pontifical...Garde...Garde...un Garde Pontifical...n'était-ce pas un poussin lui aussi? il travaillait au service de Son Eminence, mais le lieu allait-il faire qu'elle aimera plus un Garde Episcopal plutôt qu'un Pontifical? N'avaient-ils pas tous la même mission de protéger la vie des Hommes de Foi?

Elle répondit à son garde-à-vous par un autre garde-à-vous, le sourire éclatant, et l'oeil brillant d'affection.

Avait-il un grade? c'est avec embarras qu'elle constata qu'elle ne maîtrisait pas si bien la Pontificale...c'était une lacune qu'il lui faudra rapidement comblé.

Aussi, réponds t'elle, dans l'espoir de posséder toutes les informations à son propos afin de mieux lui répondre par la suite :


Oui cher Garde...c'est moi-même...puis-je vous demander à qui ai-je l'honneur...je vous prie?

Sachant qu'une telle demande venant d'une personne connue pouvait passer pour impérieuse et dissimulant un reproche, elle fit attention à le demander avec beaucoup d'attention et de courtoisie afin de le mettre en confiance.
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Dimitri Mikhaïlovich



Inscrit le: 13 Juil 2010
Messages: 19

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 1:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En réponse, le garde effectua un salut militaire, cette fois plus conforme aux règles, faisant claquer ses bottes au passage.

Garrrde Dimitrrrri Mikhaïlooovich, de la Garrrde Pontificale ! Avos ordres Monseigneur !

Reposant son bras le long du corps, il ajouta :

Le Carrrdinal Connétable vous fait dirrre qu'il a du quitter la Villa pourr une affairre urrrgente.

La diction du russe était hachée, car il avait tendance à devoir réfléchir au mot qu'il voulait prononcer, et a la diction.

Il tendit alors une lettre scellée aux armes des Plantagenêts à Asphodelle.

Il a laissé ceci pour vous.
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Mordekaï



Inscrit le: 05 Mar 2011
Messages: 63

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 2:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous remercie Garde Mikhaïlovich...et vous félicite pour votre service - tenue impeccable, comportement adéquat, sens de l'abnégation.
Songez que si vous êtes aux ordres de Son Eminence...c'est qu'il a pour vous une totale confiance...fit-elle en soulignant le caractère unique de sa déclaration, façon de l'encourager à continuer sur sa voie.

Plus bas :

Cependant, de grâce Garde Mikhaïlovich : la prochaine fois n'hésitez pas à me faire lever...je ne saurai trop considérer votre sommeil que comme très précieux, au regard de votre tâche.

Après un sourire, elle lui permit de disposer, afin qu'il songe à récupérer.

Considérant un instant la missive, elle finit par l'ouvrir, s'interrogeant sur son contenu.

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Mordekaï



Inscrit le: 05 Mar 2011
Messages: 63

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 3:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La lecture se fit grave.

Poursuivant de ses yeux clairs les lignes écrites par Son Eminence, elle prends d'abord la mesure, puis fait une seconde lecture.

Fronçant les sourcils, elle intègre dans son esprit chaque mot, chaque information.

Pinçant les lèvres, elle lève enfin la tête...partie dans une profonde réflexion, ayant revêtue l'armure spirituelle des Saintes Armées, elle voit que le temps est arrivé à l'heure de passer à l'action.

Et la première!! c'est de finir de boucler la boucle, de terminer son périple, d'ouvrir une nouvelle page.

Refermant la missive, elle la glisse dans la poche intérieure de son pourpoing.

Ayant mis dans l'ordre la liste des tâches à accomplir, elle grimpe les escaliers d'un pas décidé.

Au programme : réveiller ce petit monde, et se préparer à partir pour la résidence
Terra Nostra!!
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Cloé d'Albizzi



Inscrit le: 06 Sep 2011
Messages: 3

MessagePosté le: Dim Mar 18, 2012 5:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cela faisait maintenant des mois, et des mois, elle avait changé de région, et toujours pas de retour de ce maudit valet. Elle savait bien que c'était un incapable ... Mais plus tard, elle apprit qu'il s'était fait assassiner sur les chemins.
Alors elle écrivit une nouvelle lettre. Six mois plus tard.


Citation:
A Tibère de Plantagenêt, dict Rehael, Cardinal-Archevêque de Rouen


Votre Éminence,


Tant de temps a passé. Je ne me suis jamais présentée à votre villa. J'ai cru tout d'abord ne pas y être la bienvenue, en voyant que le jeune homme que j'avais envoyé annoncer ma venue ne revenait pas. Et puis les mois ont passé. J'ai quitté l'Armagnac. Et j'ai appris que ce jeune homme avait été victime de malfrats sur les chemins, et qu'il avait rejoint le Très-Haut. Prions pour ce pauvre être, qu'il trouve la paix.
Alors je vous écris pour m'excuser auprès de vous de l'affront que j'aurais pu vous faire à vous, et ce mystérieux prétendant.


Qu'Aristote veille sur vous,


Cloé d'Albizzi,
Vicomtesse de Couserans,
Dame de Jegun


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Svalrog du Moulier



Inscrit le: 14 Mar 2013
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Localisation: Rouen

MessagePosté le: Jeu Mar 14, 2013 12:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

Qui disait son Éminence Rehael disait garde épiscopal cette fois Smile, Svalrog qui avait l'honneur d'être à Rouen et donc de côtoyer ce saint homme, connaissant aussi l'état des routes de France et les tensions actuel, sans mot dire rendit service, il vint rassuré la dame quand à la santé du Cardinal.

Il frappa a la lourde porte, s'attendant a voir un garde Pontifical cette fois ci Smile.

Qui allait lui ouvrir ? ....

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antoineleroy



Inscrit le: 23 Mar 2007
Messages: 83
Localisation: Vila de Rodés/Comtat del Roèrgue

MessagePosté le: Dim Mai 19, 2013 5:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Diplomate, dont la soif irrépressible de savoir sur les réalités du Royaume l'avait mené jusqu'à de très hautes marches, était désormais revenu à ses plus simples racines. Mais en l'absence de charges et de responsabilités, son temps pouvait être pleinement réservé à la construction de sa future famille aux côtés de la Vicomtesse Caerellyn.

Presque une année entière qu'il avait été emmené par Jean, son fidèle servant, aux hospices du Sud où la médecine italienne excellait. Ces mois de luttes intenses à travers des douleurs insoutenables avaient fait de lui un Homme actuellement affaiblit, l'usage d'une canne en bois travaillé pour marcher étant désormais nécessaire!
Lui qui avait été Comte du Rouergue et dont le mariage avec Caerellyn devenait réalité, avait sombré d'un coup d'un seul vers les abimes des afflictions... Nul doute que le Très Haut souhaitait tester sa Foi, pêcheur terrestre qu'Antoine est, afin de ne point avoir à faire revivre à la belle Cae un énième calvaire amoureux? C'est ce qui ne cessa de lui donner la force de lutter en tout cas! Son amour fut plus fort que le Mal.

A peine réinstallé en son domaine de Rodez, quelques plis envoyés aux amis de longue date et son retour auprès de son ange au Domaine de Caumont, sa calèche vint arrêter sa route devant les grilles domaniales de Plantagenêt où il héla le garde d'entrée


" Olà cara garda! Chiama el Comte Antoine Leroy d'Arbalture e la Vescomtessa Caerellyn de Plantagenêt Chéroy, i vos prega... "*


*"Hola cher garde! Annoncez le Comte Antoine Leroy d'Arbalture et la Vicomtesse Caerellyn de Plantagenêt Chéroy, je vous prie..."
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caerellyn de Plantagenêt



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MessagePosté le: Dim Mai 19, 2013 8:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rome ! Villa des Plantagenêt, résidence de son éminence Tibère de Plantagenêt, dit Rehael, son oncle ! Elle en frissonnait !

Cette visite elle l’appréhendait et la souhaitait tout autant.

Quel allait être son l'accueil après une année de silence ? Comprendrait-il qu'elle s'était retirée du monde après avoir appris le décès de son cher fiancé, dix jours avant leurs noces ?

Le voyage s’était révélé long mais si agréable. Le comte et la vicomtesse avaient tant de choses à se raconter : combler toute cette année d’absence, loin l’un de l’autre à souffrir dans leur chair et dans leur cœur.

Les paysages italiens, dans ce printemps déjà bien installé, étaient beaux à couper le souffle et, main dans la main, pendant de longs moments de silence, ils se plaisaient à les contempler.

A la dernière halte, voulant se présenter à son oncle à son avantage et surtout plaire à Antoine elle avait revêtu une simple mais élégante robe et dans le carrosse qui l'emmenait vers le domaine italien de la famille, elle quêtait dans les yeux de son fiancé, son approbation. ...

Tant de temps avait passé, la trouvait-il aussi jolie ?

Elle secoua sa crinière d’ébène, voila bien pensée de coquette femme alors que de cet instant allait dépendre leur bonheur !




Elle lui murmura :

Mon ami, que va-t-il en être de cette visite ? j'ai un peu peur.

Son cœur se serrait quand elle le voyait marcher encore avec difficultés, mais qu'importait ? il se remettrait et vite, elle y veillerait.

Il frappa à la lourde porte de chêne. Elle serra sa main.
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Dimitri Mikhaïlovich



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Messages: 19

MessagePosté le: Lun Mai 20, 2013 10:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le russe toisa les deux arrivants avec attention. La jeune femme avait un air de ressemblance avec son patron... Le nez, peut-être ? Ou le front ? Il ne saurait le dire, mais il était clair qu'elle était de la famille Plantagenêt.

Quand à l'homme, il était sûr de l'avoir déjà vu quelque chose. N'avait il pas, à une époque, travaillé au sein de la Garde épiscopale ? Il n'en était pas sûr, mais c'était chose bien possible.


Bonjourrr. Je vais voirrrr Son Eminence peut vous recevoirrr.
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Rehael



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Messages: 13676
Localisation: Roma

MessagePosté le: Mar Mai 21, 2013 10:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques instants plus tard, le prélat arriva à la porte, et esquissa un fin sourire à la vue de sa nièce et d'Antoine.

Ma chère nièce ! Quel plaisir de te voir. Cela fait bien longtemps que j'ai eu de tes nouvelles. Tu as du faire un bien long voyage pour venir à Rome. Entre donc !

Puis, il vit qu'elle n'était pas seule et qu'Antoine se trouvait non loin d'elle. Il commençait à se douter de l'objet de la visite, mais ne fit mine de rien pour le moment.

Et bien n'est ce pas Antoine que voila ? C'est très aimable à vous d'escorter Caerellyn jusqu'a son vieil oncle.

Il leur fit signe d'entrer à tout deux et les guida jusqu'a un petit salon. La pièce était de taille modeste mais plutôt intime, il la réservait pour les visites de la famille ou des amis proches. Une large bibliothèque couvrait un mur, tandis que les bustes en marbre d'Aristote et de Christos en ornaient un autre. Une cheminée était également présente, mais elle était éteinte en cette saison. Il leur désigna les confortables fauteuils qui trônaient au milieu de la pièce.

Installez vous donc !
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antoineleroy



Inscrit le: 23 Mar 2007
Messages: 83
Localisation: Vila de Rodés/Comtat del Roèrgue

MessagePosté le: Mar Mai 21, 2013 10:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il avait beau être encore réduit à travers ses déplacements, le Comte n'en oubliait cependant point les us et coutumes en terme de galanterie. Ainsi il prêta son bras à sa belle et douce Caerellyn afin de l'aider à descendre de la calèche, non sans répondre à son questionnement

" N'ayez crainte mon ange, nous sommes là à vos côtés et ne vous laisserons jamais tomber... Gardez espoir et la Foy! "

Antoineleroy plongea son regard dans celui de son aimée afin de lui insuffler du courage, puis accompagna ses paroles d'un fin sourire chaleureux avant qu'un garde pontifical à l'accent Russe ne vienne à leur rencontre.
Ce visage et cette voix, le Fin Diplomate était certains d'avoir croisé cet Homme par le passé au sein de la Garde Ecclésiastique, mais les souvenirs lointains s'éloignaient déjà. Bigre, que le monde est petit!


" Mercé* "Lui répondit Antoine de son accent Occitan

Le garde bienveillant avait répondu favorablement à leurs requête, le Cardinal Rehael de Plantagenêt venant à leur rencontre pour les acceuillir, ce qui ravit le Comte qui se fendit d'une génuflexion d'usage -non sans entendre ses articulations craquer- avant de baiser sa bague de prélat

" Lo vòstre Eiminença...** "

S'appuyant avec soutenance sur sa canne issue des meilleurs ouvriers italiens, au bois richement travaillé et dont la crosse était sertie de divers joyaux, Antoine entendait résonner à travers les couloirs le bruit sourd de chaque choc avec les dalles jonchant le sol de la demeure.
Puis ils arrivèrent devant la porte d'un petit salon. Le SE abaissa la poignée pour en ouvrir l'huis, pénétrant aux côtés de Caerellyn dans une pièce chaleureuse dont la décoration respirait l'Eglise Aristotélicienne et la théologie.

Le Comte aida sa fiancée à s'asseoir sur un des sièges présentés par le Cardinal, puis en fit de même sur un deuxième -reposant ainsi ses jambes encore fragiles


" Nous vous remercions grandement, Votre Eminence, d'avoir accepté de nous recevoir en ces temps troublés... "


*" Merci "
** " Votre Eminence... "

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caerellyn de Plantagenêt



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Messages: 3

MessagePosté le: Mar Mai 21, 2013 9:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Elle posa avec élégance le bout de ses doigts sur le bras offert, lui offrant un tendre sourire légèrement crispé.

Son oncle apparut, surpris.

Elle contempla son visage : le temps n’avait pas d’emprise sur lui, peut être quelques rides de plus autour des yeux.
Elle s’inclina et baisa l’anneau épiscopal puis lui tendit son front pour recevoir le baiser des retrouvailles. Il était le chef de sa famille, elle était heureuse de le revoir.


Cher oncle, certes le voyage fut long, mais Rome était son but … Vous revoir était important pour moi, pour nous. Vous m’avez manqué, là-bas dans mon monastère, pas un jour ne c’est passé sans que je ne prie pour Antoine … Et tous ceux que j’aimais.

Elle était émue d’autant que le prélat ne semblait pas se douter de la raison de leur venue. Qu’allait-il en dire ? Leur donnerait-il sa bénédiction ? Accepterait-il de les unir, le temps venu ?

Les questions se bousculaient dans sa tête, elle avait conscience que l’instant était d’importance pour son avenir et celui de celui qu’elle aimait depuis si longtemps.

La vicomtesse les suivit jusqu’à un petit salon agréablement agencé cossu mais intime, loin des fastes qu’elle imaginait et redoutait.
Aidée de son presque fiancé, si oncle Rehael en décidait, elle s’installa le séant au bord du siège.


Ses émeraudes lancèrent un appel à l'aide vers le comte :

Mon oncle, nous sommes, Le comte d’Arbalture et moi, venus jusqu’à vous pour … Je … Il … Pardonnez mon trouble, Antoine saura mieux que moi …
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Rehael



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MessagePosté le: Mar Mai 21, 2013 11:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il fit un petit signe indiquant qu'il n'était pas utile de le remercier.

Vous m'excuserez la petite taille de ce salon, mais je dois vous avouer être très peu friand de ces grandes salles fastueuses et sans âme que le devoir m'impose très souvent. Lorsque j'en ai l'occasion, je préfère largement travailler et me détendre dans une petite pièce confortable et chaleureuse.

Avec l'âge, il était de moins en moins disposé à subir toutes les contraintes du protocole. Il aspirait à retrouver la vie spartiate et dépouillée de sa jeunesse.
Il chercha ensuite un petit plateau d'argent sur lequel il disposa trois verres et dans lesquels il versa du calva de sa cuvée personnelle. Il fit le service lui même puis s'installa à son tour. Il écouta alors parler Caerellyn.

Il fronçait les sourcils, faisant semblant de ne pas comprendre, tandis que son regard allait alternativement de Caerellyn à Antoine. Naturellement, il avait compris l'objet de la visite, mais avait décidé de jouer l'ingénu pour le moment.


Oui ? Vous semblez bien troublée ma nièce, parlez donc sans crainte. Tout comme vous, mon cher Antoine.
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antoineleroy



Inscrit le: 23 Mar 2007
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MessagePosté le: Mer Mai 22, 2013 9:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

Voyant Caerellyn prendre la parole, Antoine plongea son regard dans celui de son aimée en lui glissant à l'oreille : " N'ayez crainte, ma mie, nous sommes là pour vous! " sa main dans la sienne, il l'enserrait afin de lui transmettre quelques forces...

La Vicomtesse essaya tant bien que mal de présenter la situation et le pourquoi du comment de cette venue impromptue, mais l'émotion la fit bafouiller. Le Comte lui effleura la main afin de lui indiquer qu'il allait prendre le relai, son regard plongeant dans les yeux emeraudes de son ange


" Ce que vostre charmante nièce souhaitait vous annoncer concerne une demande fort importante pour notre avenir et celui de nos familles.

Depuis de nombreuses années, nous éprouvons de forts sentiments amoureux l'un pour l'autre. Le Très Haut ayant su éprouver nostre amour à travers les différentes épreuves que nous avons traversé... Mais nous souhaiterions désormais pouvoir nous unir afin de former une grande famille aimante!
"

S'approchant du Cardinal pour mettre un genou au sol, son regard dirigé vers celui de Rehael

" C'est pourquoi, en respect des us et coutumes, je désire demander la main de vostre nièce afin d'obtenir vostre bénédiction, Vostre Eminence... "
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Rehael



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MessagePosté le: Dim Juin 02, 2013 11:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le prélat se gratta la barbichette un moment, silencieux.

Un mariage ? Hum... Pourquoi pas, cela demande refléxion.

Il avait décidé de faire durer un peu le suspens. Quelque peu taquin, il esquissa un sourire envers Antoine, puis lui demanda, d'un ton faussement sévère :

En quoi seriez vous un bon parti pour ma nièce, Antoine ?
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