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Amadeus0



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MessagePosté le: Mar Oct 05, 2010 1:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

Très bien Ma soeur, je vousl'ai apporté, le voici:

Amadeus0 lui tendit un document.

Citation:
Art 5 : Des Religions et du Principe de Liberté philosophique.

(a)- La Bonne Ville de Saint-Bertrand, fidèle aux principes de liberté individuelle, admet et accepte sans restriction aucune toute religion en ses murs.
(b)- Tout citoyen de Saint-Bertrand, quel que soit son niveau social, peut ainsi se revendiquer de l’une ou l’autre religion et/ou philosophie sans qu’il lui soit jamais porté atteinte. Il peut parler librement et en public de ses croyances, sans toutefois verser dans le prosélytisme agressif.
(c)- Nul ne peut, au sein des murs de la Ville, forcer quiconque à adopter l’une ou l’autre religion, ou à adhérer à un courant de pensée philosophique. Chaque habitant y est libre de ses choix.
(d)- Tout atelier, église ou réunion à connotation religieuse et/ou philosophique sera toujours acceptée en notre ville, pour autant que les points (a), (b) et (c) soient respectés.
(e)- Les mariages civils et unions dont la cérémonie sera fixée par le Culte des futurs époux sont publiquement acceptés sans restriction aucune, si ce n’est le respect des points précédents.

Fait à St Bertrand de Comminges, prenant effet le 3 octobre 1458 avec reconduction tacite.


Fait à Saint Bertrand de Comminges,Le 3 Octobre 1458

Kachina, Maire de Saint Bertrand de Comminges


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Amadeus0



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Localisation: St. Bertrand de Comminges

MessagePosté le: Ven Oct 08, 2010 5:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

Amadeus0 revint voir la soeur Titca, il avait fini son séminaire en diplomatie et le ramenait à la secrétaire apostolique.

Bonjour ma soeur j'espère que vous allez bien?

je viens vous apporter mon diplôme en diplomatie est-ce à vous que je dois le donner?

Citation:
licence en diplomatie romaine :

Citation:
Notables, Prélats,
Frères, soeurs,
Chers amis,

Moi , Frère Uriel, Professeur et Doyen du Séminaire Saint-Benoit, en ce septième jour du dixième mois de l'an de grâce mil quatre-cent cinquante huit, désire porter à votre connaissance les faits suivants:

Au nom du corps professoral du Séminaire Saint-Benoit et de par mon mandat de la Congrégation de la Diffusion de la Foi, je décerne au séminariste Amadeus0, le titre de licencié en diplomatie romaine du Séminaire de Saint-Benoit.

Une Église efficace est une Église qui connaît son dogme, son droit canon et sa liturgie. Par la grâce d'Aristote, de Christos et de Saint Arnvald, que Foi et Raison nous guident.

Pour que la reconnaissance de la présente en soit accrue, j'ai décidé de la confirmer par ma main et de la signer par l'impression du sceau de l'Ordre Cistercien.

Scellé en l'Abbaye Saint Arnvald de Noirlac en Berry, ce jour


Frère Uriel


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Titca



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MessagePosté le: Ven Oct 08, 2010 11:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Attendez doucement mon frère... Vous avez les clefs pour la salle nommée Salle de réunion de la Nonciature, si oui posez ce torchon de votre maire là-bas et expliquez le problème, nous vous aiderons tous d'accord ? Elle est encore maire ? Si oui combien de temps encore ? Si conseil Comtal a-t-il réagit ? Si oui mettez également son annonce s'il vous plait. Nous allons régler cela point après point sinon vous allez vous embrouiller et moi avec.

Souriante elle tapota son épaule et lui accorda un clin d'oeil.

Soyez méthodique mon frère, il n'y a que cela de vrai. Si vous n'avez pas accès à la dite salle écrivez à Monseigneur Tully il vous donnera les clés d'accord ? Maintenant passons à votre diplôme.

Regardant le parchemin elle approuva.

Uriel la transmis à qui de droit, mes félicitations ! C'est parfait, a présent allons voir l'avis de nos collègues sur ce... Non désolée torchon il y a pas d'autres mots.

Attrapant le parchemin de la Maire, elle leva les yeux aux yeux.

C'est par-ici mon frère.
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Titca



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MessagePosté le: Dim Oct 10, 2010 7:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Poussant la porte, la jeune femme tira une chaise pour la Comtesse et l'invita à prendre place. Souriante elle rassembla un tas de parchemin et regarda Lily-Jane.

Merci encore une fois d'être venue ici... J'aimerais que vous preniez connaissance de ces échanges de courrier avec le Comte de Toulouse. Ce sont les seuls contact que j'ai eu avec cet homme et comme vous semblez être la principale intéressée, autant que vous soyez informée de tout.

Déposant le petit tas de parchemin sous son nez, elle sourit.

Nous parlerons après votre lecture Votre Grandeur.


Citation:


Citation:
A la nonciature,

Je souhaite informer la Congrégation des Affaires du Siècle d'une probable remise en cause unilatérale du Concordat entre l'Eglise et le Comté de Toulouse.

Petit résumé des faits:

- Le 10 avril 1457, un premier concordat est signé entre l'EA et le comté de Toulouse. Ce texte est un pure scandale, puisqu'il met sur un pied d'égalité l'EA, et les hérésies cathares et averroïstes ! Je me demande vraiment comment la Congrégation des Affaires du Siècle a pu laisser passer un tel texte, mais passons...

- Le 1er mars 1458, dame Lily-Jane de Cognin Franchesse Casaviecchi Von Waldershut, Comtesse de Toulouse, abroge ce concordat en accord avec la nonciature, et signe un second texte, dit Concordat de l'Amistat, bien plus conforme aux attentes de l'Eglise et à la volonté du Très Haut.

- Or il semble que le Conseil Comtal actuel considère que ce second texte n'a aucune valeur juridique, sous le prétexte ridicule que la Comtesse, dame Lily-Jane, a indiqué dans sa signature un titre de noblesse ("Dame de Labastida Sant Peire") qu'elle n'a en réalité reçu que quelques semaines plus tard.

Voici la lettre que m'a envoyé à ce sujet sa grandeur Natale, actuel Comte de Toulouse:


Citation:
De Nous, Natale Adriano di Foscari Widmann d'Ibelin, XIII Coms de Toulouse
A Vous, Monseigneur Ijarkor de Rodez
En Toulouse, le 27 Septembre 1458

Paix & salutations

Ce jour nous prenons la plume pour vous informer de notre intention d’abroger le décret d’abrogation du premier Concordat de Toulouse.
Après nous êtres renseigné auprès de la Hérauderie & avoir relu les textes en vigueur, il apparaît qu’au bas de ce décret d’abrogation il y ‘a la mention de :
Citation:
Lily-Jane de Cognin Franchesse Casaviecchi Von Waldershut,
Dame de Labastida Sant Peire,
Comtesse de Toulouse

Nous précisons que le décret d’abrogation date du 1er Mars 1458, tout comme le Concordat de l’Amistat sensé remplacer le Premier Concordat de Toulouse.

Or, il apparaît que selon les règles héraldiques, le titre de « Dame de Labastide Saint-Pierre » était alors usurpé.
En effet la cérémonie d’anoblissement n’a réellement eu lieu que sous le mandat du Coms Héliorphee, précisément la journée du 19 Mars 1458.
Le Héraut en charge ce jour là pourra vous le confirmer.

Ces détails de grande importance nous mettent réellement mal à l’aise car ils frappent d’irrégularité tous les documents officiels signés avant le 19 Mars 1458 & portant ces titres usurpés.
C’est donc l’âme en peine mais pourtant bien résolu, que nous nous engageons à faire en sorte que de tels documents, qui plus est engageant également une autorité telle que l’Eglise Aristotélicienne elle-même, ne puissent souffrir d’aucun vice.

C’est pourquoi dans un premier temps & conformément aux lois toulousaines il me faudra abroger le décret d’abrogation du Premier Concordat de Toulouse qui entrera de nouveau en vigueur.
Le Comté de Toulouse se trouvera alors avec deux Concordats, dont un qui porte toujours en lui un vice de forme.
Je vous invite donc à prendre les mesures qui s’imposent et à pouvoir régler à l’avance la question de ce concordat doublon & irrégulier. Il nous faudra donc votre acceptation en tant que partie prenante représentant l’Eglise afin de procéder de votre côté à l’annulation du Concordat dit de l’Amisat.

Il en ressortira que le Premier Concordat de Toulouse reviendra d’actualité & que nous nous tenons prêt & nous plaçons à vos côtés pour la négociation d’un éventuel Troisième Concordat de Toulouse.
Vous trouverez également en copie ci-jointe, la déclaration précisant l’entrée du Père Saino, Vicaire Diocésain, comme votre Représentant au sein du Conseil Comtal de Toulouse & en tant que 13ème Conseiller.



Voici la réponse que j'ai provisoirement fait au Comte:

Citation:
Votre Grandeur,

Je vous remercie pour ces informations. Je vais me mettre en relation avec la Nonciature Apostolique afin qu'elle désigne une représentant de l'Eglise pour d'éventuelles négociations.

Cependant, et bien que je ne sois pas juriste de formation, je serais très étonné que l'EA considère que le Concordat signé le 1er mars 1458 soit nul sur le prétexte que vous indiquez. Il a été signé par la Comtesse élue, et en tant que telle, sa signature est parfaitement valable et engage le Comté de Toulouse. Le fait qu'elle se soit attribuée le titre d'un fief toulousain est une affaire interne du Comté de Toulouse, qui ne concerne en rien l'Eglise.

Je vous recommande donc la plus grande prudence, et je vous engage à ne pas considérer que le concordat signé le 1er mars 1458 est nul sans l'accord de la nonciature apostolique.

Amitiés Aristotéliciennes,

Mgr Ijarkor


J'aimerais donc avoir l'avis de la Congrégation des Affaires du Siècle sur le sujet.


Mgr Ijarkor




Citation:


    A Sa Grandeur Natale, Comte de Toulouse.
    De Son Excellence Typhanie de Divonne, Secrétaire Apostolique de France.
    Rome, le 1 Octobre 1458

    Votre Grandeur,

    Nous prenons notre plume en ce jour afin de comprendre la raison de votre décision touchant le Concordat de l’Amistat sensé remplacer le Premier Concordat de Toulouse.

    Monseigneur Ijarkor Eveque de Rodez, nous a transmis votre courrier en date du 27 Septembre 1458. C'est pourquoi nous Typhanie de Divonne Sectaire Apostolique de France pour la Congrégation des Affaires du Siècle souhaitons vous demander audience, nous sommes prête à nous déplacée au Château Narbonnais afin de pouvoir parler avec Votre Grandeur de ces doubles Concordats et du problème qui semble vous toucher pleinement l'âme.

    Sachez que cependant tant que la Congrégation des Affaires du Siècle n'auras pas prit onnaissance de toutes les informations et que toutes la lumière ne sera pas faite sur cette affaires, le Concordat de l'Amistat restera valable aux yeux de Rome et de la dite Congélation. C'est pourquoi nous vous demandons de nous recevoir dans les plus bref délais, afin que nos deux pouvoirs reste liée par l'amitié Aristotélicienne et qu'un mal entendu ne crée pas de tentions inutiles entre les enfants du Très-Haut.

    Recevez, Votre Grandeur, nos salutations Aristotéliciennes sincère.

    Typhanie de Divonne,
    Dame de Soye,
    Secrétaire Apostolique de France.








Citation:
De Nous, Natale Adriano di Foscari Widmann d’Ibelin, XIII Coms de Toulouse
A Vous : Monseigneur Ijarkor de Rodez & Son Excellence Typhanie de Divonne Dame de Soye, Secrétaire Apostolique de France, dite Titca
En Toulouse, le 4 Octobre, Ano Domini 1458


Paix & Salutations

Nous accusons réception de vos plis & souhaitons fournir une explication un peu plus claire afin de dissiper vos doutes ou vos peurs.

Un cas d’usurpation n’est en rien une affaire interne à une province, du moins cela pourrait si le texte juridique avait une incidence uniquement en Toulouse, or le Concordat de l’Amistat est un traité liant notre Comté à la Très Sainte Eglise Aristotélicienne.
Ce cas d’usurpation n’est en rien une affaire mineure, auquel cas il ouvre un cas de jurisprudence majeur aussi bien pour Toulouse que pour touts les Royaumes.
En effet si demain vous m’autorisez à signer un traité en me faisant appeler Comte de Toulouse et Roi de France ou Reine d’Angleterre alors que je n’en ai point la qualité il faudra me le signifier.
D’autre part cela induira aussi un cas de jurisprudence important en matière héraldique puisque cela signifie que l’on peut revendiquer l’appartenance d’un fief sans avoir été anoblit pour prétendre à ce dernier. Rendez-vous compte de la boite de Pandore que l’Eglise risque d’ouvrir par ce moyen.

Je ne revendique point une remise en cause unilatérale du Concordat de Toulouse mais j’éclaire simplement la situation de faits qui ne souffrent d’aucun doute & qui nous sont préjudiciables dans cette affaire.
Je souligne également que selon de droit Toulousain, le Coms a toute autorité pour prendre & supprimer un décret, tel est le cas pour le décret d’abrogation du Premier Concordat de Toulouse lui aussi entaché par ce vice de forme.

Nous sommes désolé qu’il y ait un premier concordat plutôt tolérant qui puisse servir de base mais je dirai faute de grives mangeons des merles.
D’autre part, Monseigneur, dans ma prime missive je précisais bien : « Il en ressortira que le Premier Concordat de Toulouse reviendra d’actualité & que nous nous tenons prêt & nous plaçons à vos côtés pour la négociation d’un éventuel Troisième Concordat de Toulouse. »
Vous pouvez ainsi constater notre dévouement le plus entier à la cause de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne de même que notre volonté de disposer de textes ayant une portée juridique & législative infaillible sans pour autant créer de précédant fâcheux pour l’entièreté de l’édifice juridique des Royaumes comme vous nous y invitez pourtant.

En tant que croyant & fidèle nous trouvons également dommage que, semble-t-il un réflexe lié à la peur pousse l’Eglise à privilégier le mensonge lié à ce cas d’usurpation, alors que tout à chacun peut juger de la validité d’un tel acte.
Vous avez au contraire la chance d’avoir en moi un Souverain prévenant & bienveillant concernant ce sujet. Tout autre personne malintentionnée vous aurait directement mise au pied du mur & mis fin à toutes négociations.
Votre Excellence nous vous invitons donc suite à votre demande, à bien vouloir nous signifier votre arrivée auprès de notre Castel pour ce faire. Cependant nous souhaitons également indiquer qu’actuellement l’actualité ne nous offre que très peu de répits.

Que Sainte-Boulasse veille sur vous toutes & tous.





Citation:
Votre grandeur,

Je ne crois pas que quiconque mette en cause votre dévouement envers l'Eglise, et en tout cas ce n'est pas mon cas. Il n'en reste pas moins que votre lettre contient des éléments erronés.

Un concordat n'est en rien un "décret", qu'un souverain peut prendre et abroger à sa guise; c'est un traité entre deux puissances, qui ne peut être annulé selon le bon vouloir de l'une comme de l'autre.

En l'occurrence, l'abrogation du premier concordat n'était pas un décret comtal, mais une décision signée à la fois de la Comtesse de l'époque et du Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.

Pour le reste, je vous ai déjà donné ma position sur la validité de la signature de la Comtesse; mais n'étant point juriste, je préfère laisser cette affaire entre les mains des juristes de la Congrégation des Affaires du Siècle. Je suis persuadé qu'ils sauront avec vous débrouiller cette affaire au mieux, dans le respect des lois en vigueur et pour le plus grand bien des âmes des Toulousains.

Amitiés Aristotéliciennes,



Mgr Ijarkor




Citation:



    De Nous, Son Excellence Typhanie de Divonne, Dicte Titca, Dame de Soye, Secrétaire Apostolique de France,
    A vous : Natale Adriano di Foscari Widmann d’Ibelin, XIII Coms de Toulouse
    Rome, le Cinquième jour d'Octobre 1458.


    Salutations Aristotélicienne Cordiale,

    Nous accusons la réception de votre pigeon daté du quatrième jour d'Octobre 1458 et y répondons :

    Votre Grandeur, sachez que l'Hérauderie Française à reçue un courrier de nous, afin d'apporter son avis sur ce malentendu certain, nous ne pouvons qu'attendre leurs réponses afin de savoir comment réagir tout en restant Diplomate et présent pour Votre Grandeur et le dit Concordat.

    Cependant, sachez que la Congrégation des Affaires du Siècle ne soutien en rien l'acte de l'ex Comtesse du Comté de Toulouse Lily-Jane, l'usurpation de titre n'est pas de notre ressort et nous ne mêlerons pas de cette affaires qui concerne principalement votre province sauf pour le Concordat de l'Armistat liant notre Congrégation à votre Comté et ceci afin de préserver les liens Temporel et Spirituel qui nous unissent depuis de nombreuses années.

    Nous aimerions attirer votre attention sur un point de votre courrier, un Concordat n'est pas un Traité, mais un acte canonique, cet acte ne ce supprime donc pas aussi simplement que cela et seul le statut de Comte(esse) du Comté de ... est important pour y apporter son sceau, les autres titres de noblesse ne nous intéresse nullement.

    Il y a encore quelques choses que nous ne comprenons pas Votre Grandeur, pourquoi parlez-vous d'un troisième Concordat alors qu'il reste la possibilité que vous confirmiez celui-ci ? Ainsi votre sceau remettra rapidement de l'ordre dans ce malheureux malentendu. Pourquoi la Sainte-Eglise Aristotélicienne devrait-elle souffrir d'une incompétences du pouvoir Temporel ?

    Nous vous prions de noter notre désire d'obtenir une audience auprès de Votre Grandeur afin de poursuive ces échangent face à face.

    Recevez, Votre Grandeur, nos Salutations Aristotélicienne.


    Son Excellence Typhanie de Divonne, Dicte Titca,
    Dame de Soye,
    Secrétaire Apostolique de France.








Citation:
De Nous, Natale Adriano di Foscari Widmann d’Ibelin, XIII Coms de Toulouse
A Vous, Messeigneurs De Toulouse & de Rodez, ainsi qu’à Son Excellence Typhanie de Divonne Dame de Soye, Secrétaire Apostolique de France, dite Titca
En Toulouse, le 6 Octobre, Ano Domini 1458



Paix & Salutations

Votre Excellence nous accusons réception de votre pli & nous tentons d’y répondre le plus prestement possible.
Monseigneur nous accusons réception de votre pli & tenterons d’y apporter également réponse par là-même.
Nous vous prions également de saluer pour Nous, Monseigneur de Toulouse, dont nous n’avons encore que très peu de nouvelles, néanmoins si elle a pu mandater Son Excellence, cela veut dire qu’elle se trouve de nouveau fraiche & tout à fait disposée suite à sa retraite estivale.


Nous demandons donc dans un premier temps à Son Excellence & à Monseigneur de Rodez de bien vouloir s’accorder quand au statut juridique d’un concordat.
Monseigneur me parle de « Traité » sujet sur lequel Nous convenons avec lui, & Vous Votre Excellence vous nous parlez d’un « acte canonique » & non d’un traité.
Or si Nous reprenons la Loi Fondamentale du Comté de Toulouse, articles XXI & XXII, les textes ayant une portée juridique en Comté de Toulouse sont : (art. XXI) La Loy Fondamentale, les lois communes indexées dans le Coutumier, le Décret, l’Arrêté municipal et, (art. XXII) que la loy fixe entre autre les règles concernant « la diplomatie ».
A l’évidence il n’est nullement & en aucun cas question d’acte canonique, aussi, si un concordat doit être considéré uniquement comme un « acte canonique » il va de soit que les Comtes de Toulouse n’ont jamais été habilité à ratifier de tels actes. S’il devait être uniquement pris sous cette acceptation, alors à l’évidence les deux concordats de Toulouse n’ont aucune valeur juridique car l’acte canonique n’étant point de l’ordre de nos prérogatives. C’est pourquoi cela s’est toujours fait comme un Traité & c’est pourquoi nous pouvons convenir avec vous & Monseigneur de Rodez que le concordat quel qu’il soit est peut-être un acte canonique, mais qu’il a valeur de traité.


Monseigneur, je puis dire aussi & avec certitude que vous n’avez point les documents complets concernant & l’Acte d’abrogation du Premier Concordat de Toulouse, & le Concordat dit de l’Amistat.
Nous vous les transmettons en copie en annexe à ce présent courrier.
Il s’avère & nous en avons la preuve que le 1er Mars de l’An 1458 & après recherches méticuleuses en nos archives du Conseil Comtal que :
_ La décisions avait déjà été prise par la Comtesse de Toulouse concernant l’Acte d’abrogation du premier concordat & la ratification du Concordat de l’Amistat. Qu’ainsi c’est la raison pour laquelle le sceau de cire verte a été apposé à côté de la mention du titre usurpé alors.
_ Le même jour & suite à l’apposition des scellés, le Conseil Comtal a été amené à se positionner Pour ou Contre les présents actes qui sont donc compris comme une simple loi. C’est pourquoi le Concordat & l’Acte d’abrogation du Premier Concordat de Toulouse ont été placardés en place publique dans une annonce mentionnant le nombre de vote des conseillers comtaux & que la publication a ensuite été scellée de cire jaune, avec toujours également la mention du titre usurpé.
_ Qu’ainsi il ne rentrait point dans les prérogatives de la Comtesse de sceller au préalable un document d’une telle portée sans en référé au vote du Conseil Comtal. Que le vote du Conseil Comtal est donc venu s’ajouter en surplus & donne à l’Acte d’abrogation & au Concordat de l’Amistat le statut unique de loy & point de traité ou même d’acte canonique. Vous en conviendrez comme moi que cela fragilise tout autant la définition même & la porté juridique du texte qui comme une simple loi peut donc désormais être relu, corriger ou supprimer.
_ Que nous découvrons aujourd’hui toute l’ampleur de ce travail bâclé. Le délai de prescription étant jugé au regard de la découverte & de l’importance de l’acte dont l’application & la portée vont bien au-delà du simple mandat de la Comtesse, puisque la loi et le Concordat font encore figure de texte juridique à l’heure actuelle.

Qu’ainsi nous souhaitons d’abord revenir sur la mention du titre usurpé en signature.
Que c’est bien la qualité de Comte régnant qui engage à prime abord la validité d’un document, cependant il n’est pas anodin de placer la mention de titres ou d’appellations diverses tant qu’elles sont justifiées & non point usurpées.
Qu’ici le titre revendiqué pourrait tout à fait être anodin, s’il correspondait à la réalité des faits. Or ici c’est l’usurpation qui prédomine & cela entache donc la portée juridique du document au risque de créer un précédent d’importance en matière de Droit.
Avouez également que cela ferait du plus mauvais genre si au bas d’un « acte canonique » le Comte de Toulouse se prévalait également comme étant « le Saint-Père de l’Eglise Aristotélicienne & Romaine », ou bien qu’au bas d’un traité, le Comte de Toulouse se prévalait également comme étant « Roi de France ». Je pense que vous pouvez tout à fait convenir avec moi de la supercherie & du caractère fallacieux que prend l’acte d’engagement par ce moyen.

Concernant la validité de l’Acte d’abrogation c’est hélas un décret bien qu’il engage le sceau du Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.
S’il s’agissait véritablement d’un traité concernant cet acte bien singulier, nous aurions eu d’une part un vote préalable du Conseil Comtal sur ce sujet (et point une décision prise au passif). D’autre part il est chose commune qu’un traité annule un autre traité, cela aurait pu être le cas pour le Concordat de l’Amistat qui aurait juste eu à rappeler les principes de l’abrogation du premier concordat de Toulouse dans un premier article ou en préambule, comme cela est clairement stipulé dans le Concordat de Limousin & de la Marche : « Ce dernier prévaut sur tout Concordat précédemment édicté entre l'Église d'Aristote et les régnants du Limousin et de la Marche. Le présent ne peut être modifié ou annulé qu’après concertation et accord de toutes les parties signataires ou de leurs successeurs. », ou bien celui de Lannoy-Clairambault pour les Flandres.
Nous ajoutons au surplus qu’un deuxième vice de forme, en plus de la mention d’un titre usurpé, vient entacher l’Acte d’abrogation du Premier Concordat de Toulouse, puisque l’article 1 mentionné dans ledit Concordat nécessite pour son abrogation l’accord et donc le sceau des « représentants diocésains » compris comme l’Archevêque de Toulouse &/ou l’Evêque de Rodez.
Il apparaît que son Eminence de Nagan a signé en tant que Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle, c'est-à-dire la représentation diplomatique de l’Eglise. Il n’apparaît nulle part qu’il ne représente même ces derniers (nous retenons également l’usage du pluriel pour bien désigner les 2 diocèses dont dépend Toulouse) &, à preuve du contraire, le Comté de Toulouse & ses Bonnes Villes ne dépendant point de l’Archevêché de Césarée, mais bien de celui de Toulouse & de l’Evêché de Rodez.

En conséquence l’Acte d’abrogation est nul est non à venu, car deux vices de formes viennent l’entacher de manière conséquente, à savoir la mention de titre usurpé & la non mention de toutes les parties prenantes.
C’est acte est dans le Droit Toulousain, comprit comme un décret comprit dans une loi, ce qui ne vient que confirmer le processus d’entassement & la faible valeur de ces acte.
Que le Concordat dit de l’Amistat mentionne lui aussi un titre usurpé qui fragilise totalement la portée de ce texte. Cet acte canonique a valeur de traité est d’autres part compris dans une loi simple & est donc lui aussi totalement fragilisé dans sa portée juridique & n’empêche en rien un individu malintentionné de dénoncer unilatéralement cet acte d’engagement entre le Comté & l’Eglise.

Dans votre dernier courrier, Votre Excellence, vous avancez une nouvelle proposition à savoir qu’il ne me reste plus qu’à confirmer le Concordat de l’Amistat en apposant mon scel à son bas afin de régler ce « malentendus » comme vous l’appeler vous-même : « Il y a encore quelques choses que nous ne comprenons pas Votre Grandeur, pourquoi parlez-vous d'un troisième Concordat alors qu'il reste la possibilité que vous confirmiez celui-ci ? Ainsi votre sceau remettra rapidement de l'ordre dans ce malheureux malentendu. Pourquoi la Sainte-Eglise Aristotélicienne devrait-elle souffrir d'une incompétences du pouvoir Temporel ? »
Je constate ainsi que vous revenez sur votre propre jugement & que : « le Concordat de l'Amistat restera valable aux yeux de Rome et de la dite Congélation. »
Sinon vous ne nous feriez point la proposition de régler ce malentendu. C’est donc un aveu louable que le présent Concordat n’a aucune valeur voir aucune existence véritable à vos yeux désormais, puisque vous parler au nom de la Congrégation.
En effet si vous me proposez d’apposer mon scel au bas de ce document, cela veut dire que le dernier n’a aucune valeur & que dans votre raisonnement Toulouse n’a plus désormais aucun Concordat sur lequel s’appuyer pour permettre l’exercice du culte de manière optimale.
Je souligne que le Comte de Toulouse ne peut apposer son sceau au bas d’un tel document engageant le Comté pour le temps long, sans en référé à son Conseil Comtal, comme pour tout acte a visée diplomatique & de politique intérieure.
Il faut donc d’une part que mon conseil comtal soit en adéquation avec les principes énoncés dans ce document sans au préalable avoir pu formuler véritablement son avis sur le sujet. Vous conviendrez comme moi que la procédure que vous me soumettez est donc tout à fait cavalière & je ne puis assurer que le conseil comtal soit en accord avec ces manières de faire.
Nous risquons alors de nous retrouver comme en Guyenne avec plus aucun texte de valeur à ce sujet. Nous considérons donc votre position & nous tenons prêt en dernière limite à voir quand à son application.
Ma proposition simple & honnête pour régler ce différent & que je reformule ici est donc bien de pouvoir abroger ces textes bancales, revenir sur le Premier concordat, pour continuer d’avoir une base canonique, mais surtout pouvoir entreprendre la rédaction d’un nouveau concordat.

Votre Excellence, dans votre précédent courrier, vous me dites aussi de régler ces affaires en interne concernant l’acte d’usurpation du titre.
Cela veut donc dire de faire appelle à la justice héraldique. Vous comprendrez tout comme moi que les preuves avancées ne peuvent souffrir d’aucun doute & que l’affaire serait vite entendue. Cependant un tel jugement ne viendrait que confirmer notre position & affaiblir que plus les textes aujourd’hui litigieux.
Je dois dire pour ma part que j’ai une grande estime pour Sa Grandeur Lily-Jane, qui malgré ses erreurs s’est engagée lors de son Allégeance afin que Toulouse ne connaisse point l’obscurité & que chacun se sente bien en respectant les valeurs de la Vrai Foi.
Comprenez-donc que nous n’avons nulle envie de nuire à notre vassale par ce moyen, tant qu’elle puisse compenser les erreurs commise & que nous trouvons également fortement déplacé que L’Eglise, par votre intermédiaire, me demande de faire peu de cas de cette Aristotélicienne convaincue.


Nous souhaitons désormais revenir sur la valeur morale qui encadre nos échanges épistolaires, à savoir d’abord faire peu de cas de ce mensonge concernant le titre usurpé & minorer la portée juridique de sa mention sur un tel acte.
Mais aussi minorer ou rendre floue la définition de chaque textes proposés : Acte d’abrogation (décret & non traité), Concordat (acte canonique &/ou traité).
Afin semble t-il de nous retirer toute option en la matière & de poursuivre dans le chemin des erreurs commises pour ne point retrouver le Premier Concordat de Toulouse – à défaut.
Ensuite revenir sur vos déclarations pour finalement juger ce concordat de l’Amistat de « malheureux malentendus » sur lequel la Congrégation des Affaires du Siècle entendait pourtant se reposer dans vos premières correspondances.
Puis une proposition tout à fait cavalière pour ni vu, ni connu, échanger les sceaux quitte à me mettre moi-même en infraction & sans donner droit de chapitre à mon Conseil qui en est tout à fait habilité pourtant.
Enfin de me retourner contre ma vassale sans lui permettre de se racheter, alors qu’elle s’engage fortement pour l’Eglise, quitte à combattre pour Elle & voir même à entériner le cas d’usurpation pour fragiliser définitivement les actes par elle engagée dont le Concordat & l’Acte d’abrogation.
Nous croyons fortement en l'Eglise & en ses valeurs, aussi nous espérons pouvoir dénouer ces problèmes juridique en bonne intelligence avec vous afin que Toulouse puisse retrouver le chemin de la lumière.

En conséquence nous demandons à l’Eglise de revenir sur l’Acte d’Abrogation & le Concordat de l’Amistat, tous entachés de vices plus ou moins grossier, comme elle l’admet par votre dernière lettre, parlant de « malentendu » à ce sujet.
Que nous reviendrons ainsi à défaut sur le Premier Concordat de Toulouse pour éviter de tomber dans le vide cultuel & que nous pourrons ainsi, comme nous vous y invitons depuis notre premier courrier, à savoir négocier un Nouveau Concordat qui puisse arranger toutes les parties dans cette affaire.

Nous vous prions par avance de nous excuser pour la longueur de l’écrit & nous vous souhaitons une bonne lecture.
Nous vous transmettons en Annexe comme convenu le document complet concernant le Concordat de l’Amistat & le décret d’Abrogation du Premier Concordat.
Nous vous invitons à vous rendre en le Castel Narbonnais si tel sont vos désir, mais nous prévenons d’avance que nous avons une forte activité ces derniers temps.



Citation:
Annexe

annonces du comté p28
http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=7891&start=27

[quote="Lily-jane"]
Citation:

Ausissètz, ausissètz,
Braves Gens del Comtat de Tolosa ! Poble de Tolosa

A tous, Nòblas, Sénher e dòna, Gus e Gusa, Jovenet, e Joveneta, passats, estant e a encorrir,

Nous Lily-Jane de Cognin-Franchesse Casaviecchi Von Waldershut, Comtessa de Tolosa, vient à vous pour annoncer l'abrogation du 1er Concordat entre la Sainte Eglise Romaine et le Comté de Tolosa, voté au conseil avec 9 voix Pour et 1 abstention:

Citation:

Abrogation du 1er Concordat entre la Sainte Eglise Romaine et le Comté de Tolosa

Le Concordat actuel entre le Comté de Toulouse et la Sainte Eglise Romaine est à ce jour abrogé, avec accord des deux parties, comme le stipule l'article premier :

Citation:
ARTICLE 1er. Objet.


La présente loi a pour objet de fixer les conditions et règles d’exercice des cultes par le Comté de Tolosa. Cette loy est réputée inviolable et connue de tous en tous lieux. Le présent concordat ne peut-être modifié ou abrogé sans l'accord des deux parties, soit du Comté de Tolosa et des représentants diocésains et diplomatiques de la Sainte Eglise.


Fait au Castel de Tolosa, le 1er Mars 1458

AUTORITES RELIGIEUSES
Vicomte Aaron de Nagan,
Cardinal-Archevêque de Césarée,
Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle,
Doyen du Sacré Collège.



AUTORITE TEMPOREL
Lily-Jane de Cognin Franchesse Casaviecchi Von Waldershut,
Dame de Labastida Sant Peire,
Comtesse de Toulouse




Fait en l’enceinte du Château de Toulouse, le 1er Mars 1458 par nous, Lily-Jane de Cognin-Franchesse Casaviecchi Von Waldershut, Comtessa de Tolosa,

Fa dins lo Castèl de Tolosa par nous, Lily-Jane de Cognin-Franchesse Casaviecchi Von Waldershut, Comtessa de Tolosa, lo 1 Març de la annada MCDLVIII

Parteg e Grandesa nos menaran a la Glòria





Citation:

Ausissètz, ausissètz,
Braves Gens del Comtat de Tolosa ! Poble de Tolosa

A tous, Nòblas, Sénher e dòna, Gus e Gusa, Jovenet, e Joveneta, passats, estant e a encorrir,

Nous Lily-Jane de Cognin-Franchesse Casaviecchi Von Waldershut, Comtessa de Tolosa, vient à vous pour annoncer le nouveau Concordat signé entre la Sainte Eglise Romaine et le Comté de Tolosa, voté au conseil avec 9 voix Pour et 1 abstention:

Citation:
Lo Concordat de l'Amistat
CONCORDAT ENTRE LA SAINTE ÉGLISE ROMAINE ET LE COMTE DE TOULOUSE


Préambule

Par la présente, le Comté de Toulouse officialise ses rapports avec l'Église et la reconnaît comme base de ses valeurs et de sa culture.
Par la présente, l'Église reconnaît le Comté de Toulouse comme Aristotélicien.

Ce concordat ne peut être modifié ou annulé que suite à l'acceptation des deux parties, quelques soient les changements au sein du conseil du Comté de Toulouse ou de la Papauté.


I - Du rôle de l'Église dans l'organisation spirituelle du Comté



Article I.1 : Le présent Concordat fait du culte Aristotélicien Universel et Romain, la religion officielle du Comté de Toulouse. Le Comté reconnaît l’Église Aristotélicienne Universelle et Romaine comme seule, unique et légitime Institution du Tout Puissant, ainsi que seule détentrice de la Vraie Foi.
Le Comté de Toulouse reconnaît l'existence du Saint-Siège et de toutes ses institutions.

Article I.2 : Seul le culte Aristotélicien pourra être exercé en public dans les gargotes, halles, tavernes et autres bâtiments et institutions du Comté de Toulouse, ainsi que faire acte de prosélytisme en ces mêmes lieux.

Article I.3 : Le Comté de Toulouse reconnaît la pleine autorité de l'Église Aristotélicienne et Romaine dans le domaine spirituel et sur les évêchés couvrant en tout ou en partie le comté et territoires toulousains.

Article I.4 : Toute violation des dispositions du présent concordat sera considérée comme un acte d'hérésie.

Article 1.5 : Le conseil de Toulouse s'engage à soutenir l'Église en parole et en action. Ainsi, au moins un membre du conseil toulousain se devra d'assister aux grandes fêtes religieuses de l'Église Aristotélicienne dans la mesure du possible. En contre partie, l'Église s'engage à affecter un curé par ville toulousaine dans les plus brefs délais et dans la mesure de ses possibilités.



II - Du rôle de l’Église dans l’organisation temporelle du Duché



Article II.1 :- Du Conseiller religieux - Egalement nommé 13eme conseiller a pour rôle de veiller à la transparence et à la bonne moralité au sein du conseil. Il donne un avis sur les discussions en cours à caractère religieux, veillant toujours à ce que la religion Aristotélicienne, religion officielle du Comté de Toulouse, soit respectée. Il s'assurera de la bonne Foi des conseillers, veillant à ce que ceux ci soient baptisés ou si ce n'est le cas commencent leur pastorale.

Il devra également prêter serment au début de sa prise de fonction, comme tous conseillers et sera donc soumit au devoir de réserve.
Le 13ème conseiller n’aura pas le droit de vote au sein du conseil, excepté sur les sujets à caractère religieux, et si cela est précisé dans l'intitulé de la demande du vote afin d'adapter le quorum nécessaire à la validation.
Il sera un intermédiaire privilégié entre l’Église Aristotélicienne et le conseil, notamment en cas de crise. De par ce rôle, chaque nouveau conseil par le biais du Comte ainsi que les prélats en charge du comté se devront de faire les démarches communes afin de voir le poste de 13eme conseiller occupée tout au long du mandat.

Article II.1 bis- De sa nomination et révocation

Le 13ème conseiller sera un prélat nommé par l’évêque de Rodez et l’Archevêque de Toulouse, sous réserve de disponibilité, sans cela un clerc de la province sera proposé temporairement pour une durée maximale de 15 jours.
Si aucun prélat n'est disponible au bout de ce délai, la place sera considérée comme vacante jusqu'a la nomination d'un autre prélat.
Le 13ème conseiller ne doit pas faire partie d’une liste politique.
La candidature sera alors votée au conseil comtal et ne sera accepté qu’avec un minimum de sept (7) voix pour, celle du Coms comptant double.
Chaque début de mandat un vote des conseillers nouvellement élus aura lieu afin de légitimer sa présence.
Un conseiller comtal se verra également remettre les clefs du conseil diocésain afin qu’un double échange puisse avoir lieu. Celui-ci sera un conseiller sans charge.

Le 13ème conseiller peut être révoqué s’il n’assume pas ses fonctions, en cas d’absence injustifiée de plus de sept (7) jours ou s’il ne respecte pas ses devoirs de conseillers.
Sa révocation se fera par système de vote, de la même manière que pour un conseiller comtal. Et sera effective par neuf (9) voix pour, celle du Coms comptant double.

Les prélats de la Province peuvent également le démettre de ses fonctions tout en prévenant au préalable le Conseil Comtal et ils statueront ensemble de cette révocation.

Article II.2 : Le Comte de Toulouse nomme au début de son mandat son confesseur choisi parmi le clergé de Toulouse. Ceux-ci ont une salle privée où ils peuvent converser librement de tout sujet.

Article II.3 : Un membre du clergé aristotélicien qui se voit confier une mission d'ordre temporel ne pourra s'en acquitter que si cette tâche ne heurte point les principes de la Vraie Foi, dont l'Eglise aristotélicienne est unique dépositaire.

Article II.4 : Le Comte de Toulouse ou tout candidat prétendant à ce poste se devra d’être baptisé avant sa prise de fonction. Ces candidats devront dans les 10 jours avant le début des élections être baptisés aristotéliciens. Tout candidat n'ayant pas vérifié ces conditions lors du résultat des élections devra démissionner immédiatement.
Dans le cas d'un désaccord grave entre l'Église et le Coms, un vote des grands électeurs (conseil + capitouls) devra etre initié pour la destitution du comte élu.



Tout autre conseiller se devra de prendre contacte avec le conseiller religieux ou un clerc du Comté afin de se renseigner sur le baptême. Ce sacrement est recommandé mais pas obligatoire.

Article II.5 : Les membres du clergé aristotéliciens sont de fait admissibles à toutes charges temporelles.


III - Du rôle de l’Église dans la vie civile

Article III.1 : Un clerc n’a de compte à rendre, sur ses pratiques et actes spirituels, qu’à son évêque.

Article III.2 : Les conseillers devront de préférence assister aux offices religieux si leur disponibilité leur permet.

Article III.3 : Tout prélat se doit de s'efforcer de faire acte de présence aux manifestations organisées par le comte et son conseil et pour lesquelles ils ont reçu invitation.

Article III.4 : Les mariages aristotéliciens sont les seuls mariages reconnus comme valides.

Article III.5 : Conformément au décret Matrimonium Phohibiti, le « mariage civil », ou toute autre forme d’union de ce genre ayant vocation à lier l’homme à la femme et la femme à l’homme est strictement interdit sur les terres du comté de Toulouse que cela soit pour les fidèles ou les non-fidèles.

Article III.6 : L’Eglise se donne pour mission d’aider les plus démunis par l‘ouverture d‘hospices ou de maisons-dieu et, autant que possible, coordonner leurs efforts avec les autorités municipales et comtales.

Article III.7 : Le comté aidera les diacres à devenir prêtres par la mise en place de don d’écus nécessaires et sur présentation d’un dossier par le prélat en charge du diocèse concerné. Ce don ne sera possible que si le futur prêtre reste en terre de Toulouse après son ordination pour officier, et ce pour un délais minimum de 4 mois.


IV - La justice d’Eglise et les Officialités Episcopales


Article IV.1 : Par la promesse canonique de l’intronisation en la cathédrale de Toulouse, le comte, comme ses successeur, s'engage à poursuivre les hérésies sous toutes les formes qu’elles pourraient prendre. Le crime d’hérésie est reconnu comme trouble à l’ordre public car il constitue une atteinte portée contre les fondations de l’autorité comtale et religieuse.

Article IV.2 : La Très Sainte Inquisition et le tribunal inquisitorial (ou Officialité) de l’archevêché de Bourges et de Narbonne sont institués sur le territoire du comté de Toulouse. Les attributs de la Très Sainte Inquisition et des Officialités sont ceux définis par le droit canonique de la Sainte Église Aristotélicienne et Romaine.

Article IV.2 bis : De surcroît, les juridictions ecclésiastiques (Officialité et Inquisition) sont réputées en matière spirituelle et disciplinaire interne au clergé non soumises à l’article IV.7.

Article IV.3 : Les tribunaux inquisitoriaux et la Justice d’Eglise sont compétents dans les cas d’hérésie, de schisme, d’apostasie, d’insulte, de blasphème ou de diffamation envers l’Église, ses institutions, ses membres ou ses enseignements ; de prévarication et de rupture de serment fait sur les Saintes Écritures.

Article IV.4 : Les tribunaux religieux font appliquer les différentes punitions qui leur sont propres et prévues par le Droit Canon à tout prévenu présent en terres toulousaines, via les services de la vidamie de Bourges ou de Narbonne après l'aval du Juge toulousain pour toutes peines relevant du pénal Toulousain, seul personne habilité à rendre la justice en Toulouse



- Article IV.4 bis : Les sanctions lourdes, conformes à la charte du juge, telles que les bûchers en place publique sont soumises à l’autorisation comtale et du Juge seul personne habilité à rendre la justice en Toulouse.

- Article IV.4 ter : Lorsque les tribunaux ecclésiastiques ne sont pas en mesure de faire appliquer la sentence, le condamné est déféré devant le tribunal temporel local qui devra se conformer à la sentence prononcée par le juge laïc, elle-même conforme à la demande de la procure ecclésiastique.

Article IV.5 : Les tribunaux ecclésiastiques ont préséance sur les tribunaux temporels, les premiers pouvant dessaisir les seconds, uniquement pour les cas jugés de son ressort après en avoir informé préalablement le Juge du comté.
L’action temporelle In Gratibus s'éteint alors ou, si nécessaire, sert de support à l’application de la sentence prononcée par le tribunal religieux.

Article IV.6 : Les prévenus peuvent faire appel des décisions des tribunaux inquisitoriaux auprès du Tribunal de la Rote Apostolique et de la Cassation à Rome.

Article IV.7 : En cas de désaccord sur l'application d'une peine ou d'un appel ou sur le dessaisissement, une commission quadripartite comprenant un juge d’appel de la Sainte Inquisition, l’Archevêque de Bourges ou de Narbonne, métropolitains compétents, le juge de Toulouse et le Chancelier de France, se réunira, devant chercher la solution juridique respectant au mieux la forme et les droits de la défense. Le Chancelier a le dernier mot en cas de désaccord.

Article IV.8 : Les jugements de l'Église en matière matrimoniale prennent effet civil.




V - Des privilèges de clergie.


Article V.1 : L’évêque de Rodez ou l'archevêque de Toulouse peut lever une garde épiscopale au sein du comté à la condition que celle-ci ne porte point atteinte aux intérêts de ce dernier après en avoir informé le Connétable ou l'EM.

Article V.2 : Les corps d’armées et les lances de cette garde pourront librement circuler sur l’intégralité du territoire toulousain tout en communiquant avec le Connétable obligatoirement.

Article V.3 : Les clercs pourront être attaqués en justice avec le parrainage d'un autre clerc au préalable mais sera justiciable comme tout autre toulousain.


Fait au Castel de Tolosa le 1er Mars 1458, validé par le Conseil Comtal par 9 voix Pour et 1 abstention

AUTORITÉS RELIGIEUSES


Vicomte Aaron de Nagan,
Cardinal-Archevêque de Césarée,
Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle,
Doyen du Sacré Collège.



Monseigneur Shaka Bushiro de Bousquet sur Thoré,
Évêque de Tarbes,
Secrétaire Apostolique Méridional Français.


Monseigneur Dame Oisele de la Tour,
Archevêque de Toulouse.


AUTORITÉ TEMPOREL

Lily-Jane de Cognin Franchesse Casaviecchi Von Waldershut,
Dame de Labastida Sant Peire,
Comtesse de Toulouse




Fait en l’enceinte du Château de Toulouse, le 1er Mars 1458 par nous, Lily-Jane de Cognin-Franchesse Casaviecchi Von Waldershut, Comtessa de Tolosa,

Fa dins lo Castèl de Tolosa par nous, Lily-Jane de Cognin-Franchesse Casaviecchi Von Waldershut, Comtessa de Tolosa, lo 1 Març de la annada MCDLVIII

Parteg e Grandesa nos menaran a la Glòria






Citation:


    A Natale Adriano di Foscari Widmann d’Ibelin, XIII Coms de Toulouse,
    De Son Excellence Typhanie de Divonne dicte Titca, Dame de Soye, Secrétaire Apostolique de France.
    Rome le sixième jour d'Octobre 1458.


    Aristotélicienne Salutations,


    Nous accusons la réception de votre courrier du sixième jour d'Octobre et nous vous répondons avec plaisir.

    Monseigneur l'Évêque de Rodez et nous même n'avons pas à nous accorder, chacun à ses connaissances et Monseigneur de Rodez n'est pas membre de la Congrégation des Affaires du Siècle, aussi malgré ces nombreuses connaissances le fonctionnement interne de la dite Congrégation n'est pas ou peu connu de Monseigneur. Sachez que la plupart des évêques pensent qu'un Concordat est comme un traité liens deux provinces Temporel, c'est pourquoi la mise en place d'un Concordat et son bon foncièrement reste le rôle de la Nonciature et non des évêques. Cependant, nous confirmons nos propos écrit dans notre courrier du Cinquième jour d'Octobre un Concordat est un acte canonique, toutes suppressions et/ou remplacements doit avoir l'accord des trois parties concernées à savoir : Le pouvoir Temporel du Comte/duché, le pouvoir Spirituel présent dans le dit Comté/Duché et la Congrégation des Affaires du Siècle et cela en toutes situations.

    Vous constatez que nous revenons sur notre jugement, nous constatons à notre tour que vous profitez de notre gentillesse, nous vous rappelons Votre Grandeur que c'est le Pouvoir Temporel qui à fait preuve d'incompétence lors de la Signature de ce Concordat et ce n'est pas au pouvoir Spirituel d'en payer le prix, si vos douze conseillers de l'époque n'ont pas remarquer ce problème qui pourtant vous saute aux yeux en quoi nous en serions coupable ? Or nous préférions parler d'un petit malentendu que d'une preuve d'incompétence du pouvoir Temporel. Nous demandons donc à Votre Grandeur de ne pas jouer avec les mots aux risques de rompre le dialogue et créer un climat de tentions que ni vous, ni nous ne désirons.

    Si votre sceau confirme le dit Concordat, le Comté de Toulouse le reconnais comme étant le Concordat, si votre sceau ne le confirme pas le comté de Toulouse le reconnecteras toujours comme étant le Concordat. Nous vous rappelons votre Grandeur que nous chercherons à vous aider à trouver une solution acceptable sans vous mettre dans l'embarras. Qu'en à la Guyenne vous devez être mal informé car le Duché à toujours son Concordat.

    Votre Grandeur, nous tourons en rond depuis plusieurs courriers et nous commençons à ne plus rien comprendre de vos réel envies. Alors dite-le franchement, que souhaitez-vous ? Confirmez le dit Concordat, ne semble pas vous convaincre pourtant vous disiez avoir l'âme en peine. Alors que voulez-vous au final ? Renégocier un Concordat ? Pour y retirer, ou ajouter quoi ? Si vous ne désirez pas confirmé, nous présumons que quelques choses dans le Concordat vous dérange ? Nous aimerions savoir quoi exactement. Sachant que l'Église ne reviendra pas sur le dit Concordat, elle en renégociera un nouveau avec l'accord du pouvoir Spirituel ou laissera celui-ci, mais aucun retour en arrière ne nous semble possible, cependant nous demanderons à nos supérieurs s'ils acceptent exceptionnellement de revenir au premier Concordat et nous vous tiendrons au courant.

    En attendant votre réponse, nous vous prions de recevoir nos salutations Aristotélicienne.


    Son Excellence Typhanie de Divonne, Dicte Titca,
    Dame de Soye,
    Secrétaire Apostolique de France.










Citation:
De Nous, Natale Adriano di Foscari Widmann d'Ibelin, XIII Coms de Toulouse
A Son Excellence Typhanie de Divonne, Dame de Soye, Secrétaire Apostolique de France, dite Titca
Toulouse le 7 Octobre 1458


Paix & Salutations

Votre écrit, comment dire nous laisse perplexe, car nous trouvons vos manières peu diplomatiques.
Vous avez écrit sous l'emprise de l'énervement cela se ressent fortement dans votre écriture et dans le ton emprunté. Modérez vos ardeurs, vous écrivez à un vassal de Sa Majesté.

Nous vous le redisons, nous ne pouvons que difficilement confirmer le Concordat de l'Amistat comme vous nous le proposez sans le soumettre au vote au risque nous même de nous mettre en infraction par rapport à nos lois.
Nous devrons donc le soumettre au vote du conseil comtal de Toulouse, si ce dernier ne l'accepte pas alors il n'y aura plus de concordat. Et cela vous en porterez seule les conséquences, puisque c'est votre solution.

Nous ne jouons point avec les mots mais nous vous appelons à assumer vos propres écrits.
Les erreurs ne sont point de l'ordre du spirituel, quoique le manquement des représentant des diocèses sur le décret d'abrogation en est une belle elle aussi et ne vient que du spirituel pourtant.
Nous n'avons jamais dit que vous étiez coupable de quoique ce soit, pourtant, même si nous assumons de notre côté ces procédures tout à fait bâclées qui nuisent à ces textes. Nous vous rappelons également que c'est nous même qui avons fait la démarche de venir vous le signaler en toute bienveillance, alors modérez votre ton, Excellence.
Il reste que l'actuel concordat de l'Amistat est aujourd'hui compris au niveau juridique comme une loi, car approuvé comme tel par le conseil à l'époque, autrement il n'y aurait pas eu besoin d'ajout d'une autre publication.
Que vous ne puissiez envisager un retour en arrière, cela est votre affaire et ne concerne que vous, pour notre part nous vous avons présenté une solution honnête qui ne met personne en infraction et qui surtout évite au comté de se retrouver dans un désert cultuel au cas où le Conseil n'approuverai point la signature du Concordat de l'Amistat.

Que le voyage vous permette de réfléchir soigneusement à la question et de respecter le principe qui fonde de bons rapports entre les provinces et l'Église en toutes négociations, c'est à dire le respect mutuel




Citation:


    A Natale Adriano di Foscari Widmann d'Ibelin, XIII Coms de Toulouse
    De Son Excellence Typhanie de Divonne dicte Titca, Dame de Soye, Secrétaire Apostolique de France.
    Rome le 7 octobre 1458.


    Votre Grandeur,

    Apprenez que la colère n'est pas dans notre habitude, Léviathan ne jurais que par elle et nous savons tout les deux ce qu'il est devenu. Nous préférons largement sourire de vos courriers et vous remettre sur le droit chemin, car ceci reste notre premier devoir. Nos manières ne vous plaisent pas et nous nous en excusons, cependant du moment quelles conviennent à nos supérieurs, nous estimons quelles sont justifiées.

    Il nous semblait déjà vous l'avoir dit, mais il est hors de question qu'un Acte Canonique soit bafoué par le Comté de Toulouse ou un autre. Nous parlons d'un document signé par une Comtesse en titre et non d'un simple parchemin écrit de la main d'un hérétique que l'on lance au feu après l'avoir lu. Vous refusez de le confirmer, vous nous demandez de renégocier et nous refusons sans une raison valable donnant du poids à une telle demande. Tant que nous n'aurons pas tous les éléments de réponse que nous attendrons dans cette affaire notre réponse restera : Non. Le Concordat de l'Amistat reste valable sur les terres du Comté de Toulouse.

    Nous vous tiendrons au courant dès que le Roy d'Armes de France nous auras apporté une réponse à toutes nos questions. Nous vous rappelons Votre Grandeur que vous êtes peut-être Vassal du Roy de France et nous respectons cela, mais le Roy de France lui-même n'ose pas aller contre les décisions de Sa Sainteté le Pape, le Concordat est un Acte Canonique que cela vous plaise ou non, osez vous affirmer que les lois de Toulouse sont au-dessus des lois du Très-Haut ? ! Vous commencez à pousser beaucoup trop loin vos arguments et cela nous déplait énormément. Posez des questions autant qu'il vous plaira, mais ne vous amusez pas à changer les lois validés par des représentants de Sa Sainteté où nous n'allons plus être aussi bienveillante envers vous.

    Pour conclure, nous vous annonçons notre arrivée au sein du Castel de Narbonne en compagnie de l'Archevêque de Toulouse, celle-ci voulais également vous rencontrer, nous avons pensée que l'idée était excellente sachant qu'elle est également concernée dans cette histoire de Concordat et que son avis est important pour nous.

    Par la grâce d'Aristote et de Christos, puissent Foi et Raison nous guider et que Saint Arnvald le justicier, nous protége. salutations ludiques et bénédictions aristotéliciennes.


    Son Excellence Typhanie de Divonne dicte Titca,
    Dame de Soye,
    Secrétaire Apostolique de France








Regardant la Comtesse lire, elle attendit sagement derrière son bureau, Typhanie avait hâte de connaitre des réactions et de savoir si elle avait une explication à lui apporter, ainsi que peut-être des preuves pour aider la Congrégation.
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lily-jane



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MessagePosté le: Lun Oct 11, 2010 7:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La brune remercia d'un sourire Titca puis prit place. Puis elle commença la lecture des nombreuses missives... Un sourcil se haussa au commencement, de temps à autre à fin sourire sans joie se dessina sur son visage, et parfois un certain agacement se faisait voir.

Une fois que tout fut lu, elle redonna les lettres et prit quelques secondes avant de dire simplement...


Le concordat de l'Amistat est tout à fait valable, tout comme je n'ai jamais usurpé de titre.

Bien avant la signature de ce dit concordat, j'ai été élevé au rang de Dame de Labastide Saint Peyre après la demande du Comte Ryan à l'époque. Alchimiste, qui était héraut à ce moment là avait mené la cérémonie.

Le temps a passé, puis je suis devenue Régente de Toulouse, et enfin Comtesse.

Nous avons établit ce concordat avec plusieurs représentants de l'EA et le conseil comtal en place. Il fut ensuite validé par les deux parties. Aussi bien temporel que spirituel.

Les mois ont passé puis un nouvel héraut a prit la place de Donà Alchimiste.
Ce nouvel héraut s'est rendu compte, que la premiere cérémonie de mon annoblissement comprenait une erreur.

Cette dite erreur venait d'Alchimiste quand elle était héraut de la hérauderie royale.
Nombreuses missives s'en sont suivies avec le Roy d'armes, et nous avons finit par nous mettre d'accord.
Il a donc été convenu que mon annoblissement soit refait dans son entier et que je lui fasse un courrier officiel disant bien qu'avant cette nouvelle cérémonie, je n'étais pas réellement dame de labastide saint peyre, suite à une erreur du héraut d'époque.

Mais cela ne remettait bien entendu nullement en cause tout ce qui avait été signé auparavant. Cela a été convenu avec lui et Tolosa, pour que justement personne ne puisse m'accuser d'usurpation de titre.

Il le confirmera j'en suis certaine, c'est un homme juste et je suis sure que sa mémoire ne lui fera pas défaut.

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En pleine partie de ramponneau avec Aristote
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Typhanie Casaviecchi? C'est moi en mieux ![Signature hors norme, merci d'y remédier]
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Titca



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MessagePosté le: Lun Oct 11, 2010 9:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pendant la lecture de la Comtesse, Titca ne bougea pas, l'observant dans un silence parfait. Quand elle eu fini, la jeune femme l'écouta et approuva de la tête.

D'après les rumeurs le Héraut de Tutelle du Comté de Toulouse est Sa seigneurie Thomas de Clérel, j'ai fait la demande au Comte de Toulouse de le convoquer ainsi que vous même d'ailleurs. En espérant que le Roy d'armes à bonne mémoire, cependant si cela n'est pas le cas, auriez-vous copie des courriers ?

La regardant elle approuva encore une fois.

Je ne remet pas votre parole en doute Comtesse ! Et je suis certaine que sans vous nous aurions eu du mal à trouver une solution. Puis-je compter sur votre présence ? A la Réunion...
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lafred



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MessagePosté le: Dim Oct 24, 2010 5:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

A peine descendue de bateau, Lafred se présenta directement au bureau de soeur Titca.
Nerveusement, elle pénétra en ce lieu si souvent déserté par elle ces derniers mois.

Elle toqua et attendit qu'on vienne lui ouvrir.
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Amadeus0



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MessagePosté le: Dim Oct 24, 2010 8:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Amadeus0 passa voir la soeur Titca pour lui rendre compte de l'évolution des choses en Armagnac. Il aimait bien venir la voir et il regrettais un peu de ne pas être plus près pour fonctionner un peu plus avec elle.

Peut-être un emploie à Rome lui conviendrai bien.
Il faudrait qu'il lui en parle.

Ayant frappé à la porte il entra mais la secrétaire apostolique semblait occupée.


Bonjour ma soeur êtes vous trop occupée ou je peux attendre dans l'anti-chambre en attendant?
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Amadeus0



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MessagePosté le: Dim Nov 07, 2010 11:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Amadeus0 revint voir la soeur Titca pour lui donner un peu des nouvelles de l'Armagnac et des choses qui s'y passait. En faite il avait été élu au Conseil comtal, mais trahit par des soit disant alliés.

Le Comte élu est un prétentieux de la pire espèce, et je viens de l'envoyer bouler, désolé. Mais je l'attends à l'évêché pour étudier un texte de concordat;
j'aurai certainement besoin de votre aide.

Dites moi j'aimerai m'investir un peu plus sur Rome y a-t-il des possibilités de poste intéressants pas trop loin de vous?
il y a également une possibilité d'avoir un petit bureau en tant que Nonce apostolique dans la Nonciature?


Il la regardant en souriant, avec un sourire amical.
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Yut



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MessagePosté le: Lun Nov 08, 2010 1:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour, mon frère, je suis le Père Yvon-Ulrick de Taschereau, Secrétaire Apostolique Intérimare... Vous venez d' ''envoyer boulé'' le Comte? Ce n'est pas une chose à faire par un diplomate!! Même si le Comte est prétentieux! Il n'acceptera probablement pas de concordat, dut à votre comportement. Qu'avez-vous dit exactement?

Des postes interessants? Je cherche des Professeurs pour mon Séminaire de théologie, si ça vous interesse. Il y a le Saint-Office qui est fort interessant aussi.

Votre bureau est ici.

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »
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Titca



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MessagePosté le: Lun Nov 08, 2010 1:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Titca de retour écouta et regarda Yut dans un sourire.

Tu t'en occupe ? Fait toi plaisir et en cas de gros souci préviens moi d'accord ? Comme tu as commencer avec cette histoire fini tu as mon autorisation.

Heureuse de voir qu'il l'avait fort bien remplacée la jeune femme retourna dans son parchemin ne souhaitant pas chaparder le sujet à Yut.
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Amadeus0



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MessagePosté le: Lun Nov 08, 2010 4:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour soeur Titca!

Enchanté de faire votre connaissance mon frère.
En fait il ma répondu en hrp qu'il n'avait pas envie de faire du RP avec moi ljd Amadeus0, je lui ai répondu qu'il en était de même pour moi en hrp donc statu quo. Je suis désolé.

Pour la proposition je m'y rends, mon père.

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Titca



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MessagePosté le: Lun Nov 08, 2010 4:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[HRP : Bon bon du coup ce n'est pas RP donc nous n'allons pas tout mélanger c'est mieux pour tous. Wink]
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Amadeus0



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MessagePosté le: Lun Nov 08, 2010 4:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

de toute façon l'Archevêque préfère que l'on attende un peu pour le Concordat, et je lui fais totalement confiance.
Donc je laisse passer une semaine ou deux.


J'ai également besoin de votre aide pour retrouver le certificat de ma licence de théologie primaire que j'ai passé avec vous, pourriez vous m'en fournir une copie svp, je vous en serai très reconnaissant ma soeur, je dois la fournir pour le cours de théologie supérieur. Je vous remercie vivement.

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Yut



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MessagePosté le: Lun Nov 08, 2010 10:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Très bien, donc, je vais retourner à mes obligations.

Il quitte le fauteuil, puis, sort après avoir salué la Secrétaire et le Nonce.

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