L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[spock]

Spock écouta le discours de son Éminence Rehaël avec attention
A l'évocation des Templiers, il vit Le Grand Maître Haeven se lever et prendre la parole.

L'instant était émouvant car, les Templiers recevaient des honneurs égaux à leur frères et soeurs des Saintes armées.
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- Capitaine des Archers

[Wallou74]

Wallou sourit fièrement. C'était la première fois qu'elle assistait a ce genre d'évènement. Elle écouta attentivement chaque mots de la cérémonie.

C'était leur tour. Ils étaient les derniers mais dans son cœur chacun avait leur place.

La Maréchal écouta le discours du Grand Maitre et vint ensuite a son signe.
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[Jobas]

Jobas se signa avant de se lever et laissa son épouse passer devant lui à l'appel discret du Grand-Maître.

Il la suivit de près dans l'allée qui les menait sur le devant de la scène.

Son cœur était partagé entre la joie et le bonheur de voir l'action de tous ses frères et sœurs reconnue et le sentiment déchirant de savoir que rien n'était encore gagné et que les combats ferraient encore rage très prochainement.

Combien d'innocents encore sacrifiés à l'Autel de l'égo sur dimensionné et de la folie humaine??

Les Kerbark de Vivar arrivèrent à la hauteur de leurs compagnons et attendirent la suite.
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Aux Taverniers Amourachés ; Chez Salvaressa et Jobas

[Hierro]

Hierro le sénéchal du temple était la accompagné de ses frères et sœurs.

Silencieux comme à son habitude, il demeurer la sans un bruit à écouter son éminence ainsi que tous les protagonistes présent. En effet le silence est roi, la parole est d’or, tel est la devise du jeune sénéchal.
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Sénéchal du temple

[Rehael]

Rebondissant sur les propos d'Haeven, Rehael ajouta :

Puisse cet idéal durer encore mille an, et plus encore !

Sur ces mots, Rehael s'approcha de Haeven puis saisit la médaille que lui tendait le garde pontifical et lui agrafa, avant de lui donner l'accolade .



Le second garde pontifical déroula un nouveau parchemin, et prononca d'une voix forte la liste des gardes épiscopaux décorés de la médaille de la croisade.
Ils défilèrent un à un devant le Cardinal, celui ci leur agrafant à chacun solenellement la médaille avant de leur donner l'accolade.

[Akkar]

Comme à sont habitude, Akkar bien qu'étant Magister Templi des Templiers se faisait le plus discret possible , il se sentait plus à l'aise sur un champ de bataille que dans les cérémonies officielles.

Normalement il aurait du ressentir une grande fierté de recevoir une médaille mais une plus grande joie gâché la première .

Cet événement qui gâchait un peu cette cérémonie était le fait que après des années de lutte il avait atteint son but primordial celui de faire reconnaitre le Temple au sein des SA , place qu'il n'aurait jamais dû quitter.

Il écouta les discours différents avec grande attention et à l'énoncé des noms de ses hommes, il ressentit une fierté d'avoir des hommes aussi valeureux et patient qui l'avaient soutenus dans la mission qu'il s'était fixé et cela sans jamais douté de la réussite de ce but .

Oh que oui les Templiers citait avait mérité une centaine de fois cette récompense sur les différents champs de bataille et cela par leur courage et leur dévouement désintéressé à combattre infidèles et brigands protégeant les faibles et les orphelins .

Que le Très Haut lui pardonne ce moment d'orgueil mais il était si fier d'être à la tête de tel homme qui sans eux aurait rendu sa mission principale impossible .

Oui il était content de cette cérémonie mais pas pour les mêmes raisons que l'ensemble de l'assemblée .
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[Rehael]

La première partie de la cérémonie, dédiée aux SA, s'achevait. Il s'agirait ensuite de récompenser les provinces temporelles ayant participés à la croisade.

Il se tourna vers Chevreux, dont il remarqua l'arrivée, et l'invita d'un geste à le rejoindre.

Avant de poursuivre avec nos alliés, je laisse la parole à Monseigneur Chevreux, qui fut notre chef d'armée, afin de cloturer cette première partie.

[Hellvyra]

A l'annonce du cardinnal, Hellvyra croyait avoir mal entendu. Chevreux? Ici? Depuis des mois, on n'avait plus eu de ses nouvelles. Elle avait même cru qu'il soit mort. Elle se retourna cherchant du regard celui qu'elle affectionnait énormément, son parrain de l'Ordre Teutonique qui plus est, son parrain de baptême aristotélicien. Il lui avait tant appris.
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[Chevreux]

Son entrée dans la salle s'était faite discrète... mais n'avait pas passée inaperçue aux yeux du Cardinal.
Ce dernier, après avoir terminé les dernières remises de médailles aux membres des OMR, le regarda de lui et l'invita a venir à l'avant et de clôturer cette partie de la cérémonie. Voilà un honneur auquel Chevreux ne s'attendait pas.

Il perçu également la surprise de bien des personnes. Sa retraite avait été longue et subite, et il n'avait dit à personne qu'il serait présent à la cérémonie.

Doucement, il se leva et replaça sa tunique du mieux qu'il put, replaça l'épée d'Isenduil et son baudrier de sorte à ce que l'épée ne nuise pas à ses pas et quitta sa place pour avancer lentement vers l'autel. Malgré la fatigue des dernières semaines et du voyage qu'il venait tout juste de faire, il gardait les épaules hautes et la tête bien droite.

Il croisa en chemin le regard de beaucoup de personnes, particulièrement ceux de ses frères et sœurs de l'Ordre Teutonique, lisant à la fois de la surprise, de la joie et parfois de l'interrogation. Il savait qu'après cette cérémonie, il devrait aller leur parler et qu'on lui demanderait à maintes reprises d'expliquer son absence prolongée et sans nouvelle.

Arrivé aux pieds de l'autel, Chevreux se signa de la croix avant d'y monter les marches et d'aller aux côtés du Cardinal.

Il le remercia discrètement de l'honneur qu'il lui faisait en lui demandant de clôturer cette partie de la cérémonie, puis se retourna vers l'assemblée. Les secondes s'écoulaient doucement, et un silence se fit dans la salle.

Chers frères et sœurs Aristotéliciens,
chers amis, compagnons d'armes,
chers membres de cette assemblée.
Je vous salut humblement.

Voilà plusieurs semaines, j'ai quitté un front de batailles contre l'hérésie.
Ces batailles, vous y avez tous participé, d'où votre présence icelieu.
De ces batailles, nous en resteront tous marqués pour le restant de nos vie.
Pour plusieurs, ces marques sont visibles, tels une coupure à l'épaule, ou une cicatrice à un bras, à une jambe.
Mais ces blessures finissent par s'oublier, on fini par "vivre avec".
Le froid nous les rappelle à l'occasion, ou la fatigue ou même l'âge.

Mais les plus grandes blessures sont celles faites par la bête sans nom.
Elles touchent l'âme des croyants, elles leurs donnes des mauvaises intentions, de mauvaises idées.
Elles mettent en péril notre Foi, nos croyances.
Et une fois qu'elles ont blessé l'âme d'un croyant, il devient très difficile d'en guérir.

Ce sont de ces blessures qui m'ont obligé à me retirer.
Lors de ces batailles, j'ai été confronté par les idées de la bête sans nom, j'ai souffert de ces blessures invisibles et j'ai senti le besoin de me retirer pour me livrer entièrement à la prière pendant des semaines.
Aujourd'hui, je suis revenu, le cœur confiant que le Très Haut ne m'a pas oublié, qu'il m'aidera à conserver la Foi.
Cette confiance, je l'ai tout autant pour moi que pour vous tous.

Depuis longtemps, l'Église a lutté contre la bête sans nom, peu importe la forme de ses manigances.
Mais la tâche est grande et difficile à exécuter.
C'est pourquoi notre Très Saintes Église a mis en place notre Congrégation, celle des Saintes Armées.
Nous savons tous le mal que la bête sans nom peut faire, et nous savons tous que certaines âmes sont plus fragiles que d'autres.
C'est pourquoi nous avons tous décidé, lors de notre serment envers nos ordres respectifs, de mettre notre épée et notre parole aux service de ces âmes, de la communauté Aristotélicienne.

Aujourd'hui, l'Église Aristotélicienne vient de vous dire merci en vous remettant cette médaille qui vous rappellera pour toujours les compromis que vous avez dû faire à votre vie pour le bien de notre Foi.

Aujourd'hui, on vous demande de continuer à aider la communauté Aristotélicienne comme vous l'avez déjà fait.

En tant que Gouverneur des Saintes Armées, lors de cette campagne, je tiens à remercier chacun d'entre vous pour ce que vous avez fait.

Chevreux fit une pause, cherchant du regard certaines personnes dont il espérait la présence dans la salle. Il en vit quelques unes, mais pas toutes celles qu'il désirait.

Prenant le temps d'organiser ses pensées, il prit une grande respiration avant de reprendre la parole.

Comme je disais, de telles batailles sont difficiles à gagner.
Certaines d'entre elles n'auraient jamais pu se faire sans l'aide et les conseils de croyants qui ne font pas parti de notre Congrégation. Parmi ces personnes, certaines sont venu de très loin pour combattre ces hérétiques. D'autres ont apporté leur aide stratégique, ou leurs connaissances du terrain. D'autre encore ont apporté le soutien financier d'une telle entreprise, ou nous ont aidé à nous assurer de victoires.

À ces personnes, je désire non seulement leur dire merci, mais je désire surtout leur faire part que ce fut un honneur pour moi de travailler à leur côtés. Leurs conseils se sont avérés judicieux et malgré mes connaissances des subtilités de la guerre, j'ai vu en eux des personnes bien plus connaissances que celles dont je possède, et qui démontrait tant d'énergie à défendre la Vraie Foi que nous ne devons pas passer sous silence leur implication. Certains d'entre eux ont subit des blessures tout aussi grave que les nôtres, sinon plus. Certains y ont perdu la vie, tout comme nous.

En tant que Chevalier Légat de l'Office militaire de l'Étoile d'Aristote, j'ai l'honneur d'être aux côtés de Son Éminence Rehael pour leur dire merci à notre façon. Je redonne donc la parole à Son Éminence pour la suite de cette cérémonie afin d'honorer tout ceux qui ont œuvré pour le bien de notre Église lors de cette croisade.

Chevreux se retourna donc vers Rehael pour que celui-ci reprenne la parole et invite ces personnes à venir recevoir leur honneur.

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Nolite haud magni facere imbecilliorem vobis.
Ne sous-estimez pas plus faible que vous !

[Hellvyra]

Hellvyra écouta ce que son parrain avait à dire. Les larmes mouillèrent maintenant son visage. Tant de peine, tant de perte. Ainsi, lui aussi avait souffert, cet homme si confiant, si près des autres avec toujours le bon conseil. Combien de fois ils avaient tous les deux parler, combien de fois il l'avait écouté.

Cette croisade l'avait d'abord marqué psychologiquement par l'annonce de la blessure presque mortelle de son époux, l'Hochmeister de l'Ordre Teutonique, Hobb VonKorwald. Sans nouvelle pendant de longs mois, elle l'avait cru mort. Le sans-nom avait alors profité de la faiblesse de la jeune femme pour lui donner des idées de mort, de doute. Cette même faiblesse qui avait ensuite couté la mort de leur enfant encore dans ses entrailles. Ce qu'elle aurait aimé avoir alors la présence réconfortante de Chevreux. Mais lui aussi avait souffert. Nous ne sommes que des êtres humains avec ses faiblesses, avec une âme non conditionnée à vivre avec autant de misère et de désolation. Elle joignit ses mains et pria en silence pour le salut de leur âme.
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[thithili]

Le major de Narbonne suivait la cérémonie.
Il applaudissait avec sincérité à tous les croisés récompensés.
Thithili s'émerveillait aussi de voir tant de soldats de tant d'armées différentes et il eu comme un sentiment de fierté en se disant qu'il faisait parti d'une telle famille...!
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[Rehael]

Rehael hocha plusieurs fois la tête aux paroles de Chevreux. Le Chevalier Légat avait été d'une très grande efficacité lors de la campagne, et son expertise tout comme sa diplomatie avec les alliés de l'Eglise avaient mérités la citation pour l'honneur qui lui avait été faite.

Le Ritter par ailleurs lui offrait la transition entre la première partie, dédiée aux Saintes Armées, qui s'achevait, et la seconde partie, dédiée aux alliés de l'Eglise, à ces provinces ou ces volontaires laïcs qui ont répondus présent à l'appel de Dieu.

Il est à présent temps d'honorer les croisés laïcs, ceux des différentes provinces qui ont répondus spontanément à l'appel de l'Eglise pour lutter contre l'hérésie. L'Eglise est forte, mais elle a avant tout besoin de l'aide des gens de bien pour combattre le Mal.

Main dans la main, nous pouvons triompher de tout ! Si l'on ne devait retenir qu'un seul enseignement de cette croisade, il faut que ce soit celui ci.

[Rehael]

Sur ces mots, les armes de la Touraine furent dressés.



Le Cardinal s'exprima d'une voix forte.

J'appelle à présent Messire Hans, commandant laïc des armées croisées, ainsi que les représentants tourangeaux de la croisade : les sieurs Burin et Fingolfin, ainsi que la duchesse régnante durant la campagne, Dame Rhiana.

[Hans]

Présent depuis le début de la cérémonie, même s'il a réussi à se faire oublier dans un coin, Hans a frôlé plusieurs fois la somnolence face à cette longue attente et à l'interminable défilé de personnes à décorer.

Il aura fallu un petit mot glissé par Epsonstylus, l'une des femmes ayant combattu avec lui, pour attirer son attention et lui faire reprendre pied avec la réalité. Le germain a ainsi eu la satisfaction d'assister aux passages de Kad, qui bien que vieux et claudiquant les enterrera tous, et de Chevreux, qu'il a appris à apprécier durant la dernière campagne.

Lui n'est pas franchement à son aise pour apparaitre en pleine lumière, surtout que la conclusion de la croisade et sa gestion par l'EA ne lui laisse pas que des souvenirs enthousiasmants. Enfin comme pour toutes les croisades, au moins l'institution sait faire preuve de constance...

C'est donc avec une petite moue dubitative, emprunte de scepticisme, que le baron de Ligueil, désigné une seconde fois commandeur des croisés au moment des évènements, s'avance vers Son Eminence Rehael.
Une légèrement inclinaison pour saluer le prélat avec déférence, et il se retourne pour sonder l'assemblée du regard. Pas sur que Burin et Fingolfin puissent se libérer, et encore moins qu'il retrouve parmi la foule beaucoup de ceux qui ont versés leur sang à ses côtés sous les remparts d'Angers. Peu d'entre eux ont leurs habitudes à Rome, et la plupart sont de toute façon bien trop déçus pour envisager de faire le déplacement.

[Makcimus.]

Il avait regardé puis écouté son Parrain en l'Ordre Teutonique le Ritter Chevreux. Il s'était promis récemment de lui rendre visite et de prendre le temps de lui parler. Certainement, lorsque le temps le lui permettrait. En tous cas, il etait heureux de le voir...


Makcimus se redressa sur son banc... Il observa alentour, il aurait bien aimé revoir celui avec qui il avait eu de longues conversations avant même que les troupes de Touraine rejoignent la Croisade.

Il savait le Sieur Burin très occupé et il n'était pas certain que celui-ci ai fait le déplacement vers Rome. L'Ordensmarschall Teutonique scruta l'assistance... Il prierait pour ce frère qu'il avait apprécié même si parfois celui-ci n'avait pas tout à fait les mêmes idées que Makcimus. En tout cas homme d'honneur et de parole il avait gagné le respect du Milites Makcimus.

La grande carcasse regarda avancer le commandant laïc des armées croisées pendant les événements en Anjou. Il le connaissait que de vus, mais sans aucun doute méritait l'honneur qui lui était fait ce jour.
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