L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[lily-jane]

(rp ouvert à tous, si l'envie vous prend...)
(*(CORNEILLE. Pomp. IV, 3)

Un détour dans cette ville de lumière, quelques pas dans ses rues engageantes, l’esprit qui se perd dans des souvenirs, l’ombre aperçut de ceux qui ne sont plus.
Leur passé éclaire pourtant encore le cœur, de Rome pas encore perdue, et leur héritage se ressent déjà, dans l’espoir de ceux qui ont la Foi.
Une promenade sur les routes d’un vestige, qui bientôt renaîtra de ses cendres, car comme le veut la légende, de poussière jaillira la flamme qui le fera resplendir.

La demoiselle voguait dans les mêmes pensées que bien d’autres se partagent sans le vouloir, celles là même qui vous font douter, et pourtant qui vous encouragent à continuer, sans jamais renoncer.
Les yeux qui se perdent dans la foule qu’elle ne voit pas, croyant apercevoir le regard bienveillant de celui qu’elle appelait « nonno » dans sa langue natale, et pourtant lui aussi a rejoint ceux qui illuminent le ciel.
Bien d’autres ont suivi, ou précédé, mais encore on les croise, si l’on regarde bien, avec le cœur.
Pourtant ils manquent. Oui…
Certes leurs « enfants » restent, et l’on ne peut nier leur volonté, leur envie de suivre leur œuvre, mais sans maître, où va l’enfant ?

Rues de Rome, rues de promesses, elles nourrissent l’espoir que tout s’arrangera, et que bientôt sa belle lumière, envahira le cœur de ses fidèles. Plus d’ombre ou de tristesse, plus de pleurs, plus de sang, la cité idéale pourra naître et de cela s’en ira le mal.
Mais qu’est-ce que le mal ou qu’est-ce que le bien, l’un ne va pas sans l’autre, car sans l’un, l’autre n’a plus de raison d’être.

La comtesse songeait encore, en regardant la ruelle dans laquelle elle s’engageait s’obscurcir, que peut être au bout du noir, se trouverait la lumière recherchée.
Elle l’avait trouvé il y a peu, une petite source parmi le désert, Izi, celui qui lui avait redonnait le souffle, qui lui manquait depuis…
Un petit bonheur vaut tant au milieu de la douleur, et c’est à cela qu’elle s’accrochait, essayant de ne pas penser à ce qui pourrait arriver.

Mais chacun a ses problèmes, ses malheurs ou ses doutes, et comme souvent pour les fidèles, c’est à Rome, qu’ils viennent les résoudre.
Des pensées, des réflexions, quelques secondes de méditation, ou encore des paroles échangées, ici l’on se savait écouté.

Encore un détour dans une rue, puis un arrêt face à un banc, celui là même où pour la dernière fois elle avait vu « nonno ».
Elle s’arrête alors, un sourire aux lèvres, puis s’assied tranquillement, le regard tourné vers le ciel. Une pensée pour lui.
_________________
En pleine partie de ramponneau avec Aristote
[img*]http://img813.imageshack.us/img813/1412/bannierelilyrome.jpg[/img]
Typhanie Casaviecchi? C'est moi en mieux ![Signature hors norme, merci d'y remédier]

[BaronSengir]

Dijon, le diocèse d'Autun... Soupir. Que de travail encore à abattre, après ce qu'il avait déjà accompli. Mais cela commençait à porter ses fruits. La Bourgogne n'était pas encore touchée en son entièreté par le renouveau aristotélicien, mais cela viendrait, chaque chose en son temps.

Ah Rome, ses faubourgs, ses places, ses coupes-gorge... Ce n'était pas parce que l'on était en terre papale que chaque recoin, chaque inconnu, voire mesme les connus, était sûr. Il n'avait pas visité tous les recoins romains, malgré les quelques années qu'il fréquentait la ville sainte. Rien d'intéressant ne s'y passait justement en ce moment. Une dizaine de places d'évesque disponibles, ce qui posait la question de la mortalité du poste... Il n'était pas encore intéressé par la chose, vicaire diocésain lui convenait parfaitement.

Au détour d'une ruelle, mais qui ne voilà t-y pas? Était-ce l'invasion annuelle des toulousains en place de Rome? Non, nul cathare, spinoziste ou gueux des terres profondes en vue. Il pouvait s'avancer sans crainte.

Mais ne serait-ce la Bastille Sans pierre du Lavoir? Que faites-vous icelieu votre Grasse?

Il lui semblait voir joues bien rebondies. Était-ce la nostalgie de Toulouse qui lui faisait manger double ration de cassoulet sur les routes du Royaume? Ah depuis que le bel et blond ne lui donnait plus le surnom de "Milla", elle allait finir comme son outre à biscuits de cousine!
_________________

[lily-jane]

Un égarement passager dans quelques lieux du passé, avec pour compagnie ceux qui ne sont plus ici aujourd’hui. Mais elle savait bien que cette solitude ne durerai pas, et c’est sans doute pour cela qu’elle était venue en cette ville lumineuse.
Pourtant elle ne s’attendait pas à croiser la personne qui vint à elle. Tout d’abord ce fut l’odeur qui chatouilla ses narines. Cette fragrance incomparable que seul le bel et blond curé possédait.
Puis sa voix frappante, ou disons plutôt qui ne laisse pas autre loisir que de l’écouter quand il prenait la parole. Un de ces rares curés qui ne vous donne pas l’envie de pointer du nez quand il commence un sermon.

Elle leva les yeux vers lui, son sourire devenant amusé à la façon dont il l’apostropha, comme à son habitude en écorchant ses titres. En même temps ça ne la dérangeait pas le concernant. Et puis dans ces lieux, nul titre n’avait vraiment de valeur. Ici l’on était tous des enfants du Très Haut.

Le fier curé, ami de la comtesse depuis maintenant longtemps, et ce malgré quelques divergences d’opinion concernant quelques unes de ses fréquentations, venait de s’arrêter à sa hauteur. Cela faisait maintenant quelques temps qu’elle n’avait eut plaisir à le voir, et elle se réjouissait de pouvoir converser avec lui.

Pax Vobiscum mon ami ! Que fais je ici ? Et bien… Je viens penser… et prier léger sourire C’est un endroit idéal pour réfléchir vous ne trouvez pas ?
_________________
En pleine partie de ramponneau avec Aristote
[img*]http://img813.imageshack.us/img813/1412/bannierelilyrome.jpg[/img]
Typhanie Casaviecchi? C'est moi en mieux ![Signature hors norme, merci d'y remédier]

[BaronSengir]

Tout à fait! Autant Rome peut estre source de clameurs sans fin, autant l'on peut trouver endroits où se ressourcer et prier en toute sérénité. Ce serait un comble pour la ville sainte tout de mesme!

Il s'assit aux costés de la comtesse à l'air fatigué.

Eh bien, que se passe-t-il donc? Je vous vois troublée, ennuyée, ... J'espère que ce ne sont pas nuits de luxure prénuptiale qui sont à l'origine de ces cernes que je vois!
_________________