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Le miroir d'Oane

 
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vincent.diftain



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MessagePosté le: Dim Oct 17, 2010 9:23 am    Sujet du message: Le miroir d'Oane Répondre en citant



Citation:


Le miroir d'Oane


Préambule

Mon cher Miroir d'Oane, miroir de moi-même, choisi parmi les Hommes par Dieu, le Mystérieux, pour les guider vers les verts paturâges de la vie, tu es la seule personne à laquelle je puis m'adresser du fond de ma solitude.
Avant que Dieu ne me pose La question, j'étais seul et incompris; je le suis encore aujourd'hui, malgré le respect dont on m'entoure.
Dieu s'est retiré du monde, laissant les Hommes vivre et prospérer à leur guise et moi-même face à mon destin, celui qu'Il a choisi pour moi, celui dont, quelque part, Il m'a fait prisonnier.
Et c'est dans cet état de détresse quasi-absolu qu'Il me laissa, uniquement guidé par l'Amour, et que je dus bâtir de toute pièce une Eglise.
Mon beau miroir, que la clémence des années me permette de poser par écrit mes réflexions, mes doutes et ma vision du monde voulu par Dieu.
Oane.


I) Fragments oaniens

Dieu, le Néant et la Créature Sans Nom

J'ai longtemps réfléchi au Néant qui existait avant tout, qui existait avec Dieu et qui existait en Dieu; j'en suis arrivé à la conclusion que cela ne pouvait être que la part obscure de Dieu, un peu comme la terre, sale, grasse et collante qu'il a créée, lieu où tout fermente, pourrit et où grouillent aussi ces vers de terre qui se tordent d'une façon qui, à elle-seule, reflète leur noirceur.
Et c'est pourtant de ce lieu sordide que sortent les plus beaux fruits du monde et que du noir Néant naquirent les beaux fruits des vertus divines.
Comme si le Néant lui-même, était un chaos à la fois putride et fécond, exactement comme la terre que nous foulons aux pieds.
Bien et mal, noir et blanc; c'est un peu comme si du noir naissait le blanc, et sans doute du blanc, le noir, en une sorte de mouvement perpétuel infernal qui reproduirait le chaos primitif.
Ainsi, de Dieu lui-même naquit une sorte de rejet maléfique, la Créature Sans Nom que l'on ne peut nommer précisément parce qu'elle s'appellerait pareillement Dieu.
Dieu est le créateur du bien; il l'est aussi du mal.
De même que le Néant est la part obscure de Dieu au Ciel, de même la Créature Sans Nom l'est sur terre.
Et moi, Oane, seul parmi les Hommes, je suis au centre de ce duo infernal où Dieu affronte Dieu.

Les trois sphères

Le monde est constitué de trois sphères, celle du bien, celle du mal et celle de l'incertain.
La sphère du bien est le Soleil qui nous réchauffe et permet aux plantes de pousser, celle du mal est la lune, d'une couleur jaune maladive, pâle reflet du soleil dont la surface apparait crevassée comme si mille volcans y crachaient du feu en permanence et celle de l'incertain est la terre.
La terre, elle-même, est divisée en ces trois entités: il y a le Ciel où siège le bien, le sol de terre et de fange où siège le mal, et l'entre-deux, le monde des hommes et de l'incertain.
Sur cette sphère de l'incertain vit l'Homme, création de Dieu et miroir de celui-ci.
Aussi, avons-nous tous en nous, comme Dieu notre Père l'a en lui, une part de mal et de noirceur et celle-ci préexistait à la Révélation.
Elle préexistait parce que la Créature Sans Nom est née et était devenue malsaine bien avant que Dieu ne l'a transforme en chose invisible capable de tenter les Hommes impunément.
Elle était un homme parmi les Hommes, et partagée comme Dieu, le monde et la terre, en trois sphères, le bien, le mal et la conscience, glaise de l'incertain.
Chez certains Hommes, le bien l'emporte, chez d'autres le mal triomphe et enfin, il y a ceux qui naviguent dans un entre deux perpétuel.

L'incertain du bien et du mal

Mais, en vérité, en dehors de la Créature et de ses serviteurs attitrés, rares sont les personnes qui savent si leurs actions sont bonnes ou mauvaises.
J'ai connu un homme persuadé que le bien était ce qui faisait son bonheur et que seul l'argent pouvait l'accroitre.
Aussi passa-t-il le plus clair de son temps à s'enrichir, à vendre sa femme comme esclave sexuelle à d'autres hommes pour en tirer encore plus d'argent et plus il était riche et plus il semblait heureux.
Et puis, je le vis gagné par l'oisiveté et s'enivrer d'ennui car le vin était devenu sa seule source de distraction.
Je le vis devenir un homme plein de fureur et de colère, et, dans ses soirées d'ivrognerie, chercher finalement à sacrifier son fils unique à Dieu.
Alors, au dernier moment, alors que le couteau du père sacrificateur allait s'abattre sur la victime et qu'un infanticide allait se commettre, je ne sais quoi, mais quelque chose retint son geste, comme si soudain, l'éclat du bien et du mal venait de l'aveugler comme un métal brillant et réveiller sa conscience.
Le bien, le mal, où est la frontière ?
Cet homme avait voulu faire le bien et ses actes engendrèrent le mal.
Il avait voulu faire le mal et le bien en était sorti.
Souvent, je pense qu'en voulant faire le bien, on arrive parfois, involontairement à faire le mal.

La morale

C'est en tout cas cet épisode qui me fit prendre conscience, à moi, Oane, que des règles de vie devaient être fixées.
J'inventai la morale.
Tous les sentiments sont jouissifs en eux-mêmes : l'amour, la perversion, la haine. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils se transforment généralement en actes. Seulement certains comme le mal, à la fois séduisent mais également détruisent celui qui les ressent.
Je listai tout ce qui me semblait pouvoir détruire ceux qui ressentent le mal et j'édictai des lois qui formèrent la base de la morale: ne pas voler, ne pas tuer, respecter son père et sa mère, ne pas témoigner faussement contre son voisin, ne pas convoiter son bien, agir avec tempérance, respecter la liberté d'autrui.
Ainsi, j'incitais chacun à avoir les mêmes règles que son voisin et à avoir les moyens de distinguer plus clairement où était la frontière entre le bien et le mal.
De la morale et des sept commandements qui en résultèrent, découlèrent les premières lois qui régirent la communauté.
J'étais devenu à la fois chef religieux et chef politique de ma communauté; de telles responsabilités me terrifiaient et me terrifient toujours littéralement; c'est un poids énorme que Dieu m'a légué en se retirant du monde.

Dieu est Mystère

C’était d’autant plus effrayant que nous ne pourrons jamais nous expliquer Dieu tel qu'Il est : tout cela dépasse les capacités de notre intelligence. Notre seule raison nous fait connaître que Dieu existe et qu'll possède toutes les perfections. Elle ne peut pas aller plus loin par elle-même.
Car notre intelligence est "finie", c'est-à-dire limitée ; tandis que Dieu est "infini".
A cause de notre imperfection, nous ne pouvons pas comprendre un être aussi absolu et parfait que Dieu car nous le voyons essentiellement à travers elle.
Il est souverainement au-dessus de tout ce que nous pouvons en dire ou prescrire en son nom.
Nous ne pouvons que nous prosterner devant Lui et nous présenter humblement comme des mortels qui le cherchent, avec nos espoirs et nos doutes en sachant qu’Il sera à nos côtés, peu importent nos erreurs, nos incompréhensions et nos imprécisions à son sujet parce que nous sommes Ses enfants liés à Lui par les liens de la paternité et de l’Amour.

Le mal peut-il triompher ?

Jamais je n'ai vu le mal l'emporter sur le bien.
Le Néant maléfique est en Dieu, mais Dieu le sait, car il sait tout, y compris de lui-même. Il connait sa part de noirceur, et il la combat par ses actions, par le bien qu'il cherche à faire, et parce qu'il nous a créés.
Dieu a créé les Hommes pour lui.
Nous sommes les garants que jamais il ne laissera le mal l'emporter en Lui sur le bien si nous savons préserver l'amour que nous lui portons.
L'amour n'est pas seulement notre raison de vivre, c'est aussi celle de Dieu.
Sans amour Dieu, le Bon, le Juste n'est rien, et la noirceur de la mélancolie le gagne et sa part mauvaise pourrait un jour, si nous l'abandonnons, détruire le monde.
Mais Dieu nous a créés aussi pour qu'on l'aide à repousser le mal en luttant contre son émanation sur terre: la Créature.
De même que notre amour l'aide à lutter au Ciel, de même notre combat sur terre contre celle-ci soutient Dieu qui nous a confié l'immense tâche de le seconder dans la lutte contre la part obscure de lui-même et de l'univers.


II) Les béatitudes

Chaque dimanche, désormais, je réunissais tous les gens de ma communauté; c'était l'Assemblée du peuple, celle où se prenaient toutes les décisions. Nous y réglions aussi bien les problèmes domestiques, les conflits de voisinage que la gestion de la communauté et, en échange, comme dirigeant de la communauté, je leur expliquais les principes moraux qui devaient régir nos actions afin de faire triompher le bien et d'aider Dieu dans son combat.
C'est ainsi que je leur livrai une série de sentences
    Bénis soient de Dieu les pauvres en esprit,
    car le Paradis solaire est à eux.
    Bénis soient les caractères pacifiques,
    car ils recevront la Vie Eternelle en héritage.
    Bénis soient ceux qui sont dans la peine,
    car ils seront consolés.
    Bénis soient les affamés et ceux qui ont soif de justice,
    car ils seront nourris et on leur rendra justice.
    Bénis soient les miséricordieux,
    car ils obtiendront miséricorde.
    Bénis soient les cœurs innocents,
    car ils contempleront Dieu dans toute sa splendeur.
    Bénis soient ceux qui œuvrent pour la paix,
    car ils seront appelés Fils de Dieu.
    Bénis les persécutés parce qu'ils cherchent la Vérité,
    car le Paradis solaire est à eux.
    Bénis êtes-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on vous calomnie de toutes manières à cause de Dieu.
    Soyez tous dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux.

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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2011 12:01 am    Sujet du message: Répondre en citant



Ignius a écrit:


El Mirall d’Oane


Preàmbul

Estimat Mirall d’Oane, mirall de mi mateix, escollit entre els Homes per Déu, el Misteriós, per a guiar-los entre les verdes pastures de la vida, tu ets l’única persona a la que puc dirigir-me des del fons de la meva solitud.

Abans que Déu em fes La Pregunta, estava sol i incomprès; ho estic encara avui, a pesar del respecte que em rodeja.

Déu s’ha retirat del món, deixant als Homes viure i prosperar per compte propi i jo mateix, de cara al meu destí, el que Ell ha escollit per a mi, del que, per tant, d’alguna manera, me n’ha fet presoner.

I és en aquest cas de desemparament gairebé absolut en el que Ell m’ha deixat, únicament guiat per l’Amor, havent de construir una Església del no-res.

Estimat mirall, que la clemència dels anys em permeti posar per escrit les meves reflexions, els meus dubtes i la meva visió del món benvolgut per Déu.

Oane.


I) Fragments oanesos

Déu, el No-res i la Criatura Sense Nom.

He reflexionat durant molt de temps sobre el No-res, que existia abans de tot, que existia amb Déu i existia en Déu; he arribat a la conclusió de què no podia ser més que la part obscura de Déu, una mica com la terra: bruta, oliosa i enganxifosa que Ell havia creat, lloc on tot fermenta, es podreix i on també repten les llombrius, que es retorcen de tal forma que, elles mateixes, reflecteixen la seva obscuritat.

I, no obstant això, és en aquest lloc tan sòrdid en el que floreixen els fruits més bells del món i que del No-res naixeran els bells fruits de les virtuts divines.

Com si el No-res fos un caos al mateix temps podrit i fecund, exactament com la terra que trepitgem.

El bé i el mal, el negre i el blanc; és com si del negre naixés el blanc, i sens dubte el blanc del negre, en una espècie de moviment perpetu i infernal que redueix el caos primitiu.

Així, de Déu va néixer una espècie d’embrió malèfic, la Criatura sense Nom, que no la podem anomenat precisament per què al mateix temps anomenaríem a Déu.

Déu és el creador del bé; y ho és també del mal.

De la mateixa manera que el No-res és la part obscura de Déu en el cel, la Criatura sense Nom ho és sobre la terra.

I jo, Oane, sol entre els Homes, estic en el centre del duo infernal on Déu lluita contra Déu.

Les tres esferes

El món està constituït per tres esferes: la del bé, la del mal i la de la incertesa.

L’esfera del bé és el Sol, que ens calenta i que permet que les plantes creixin; la del mal és la Lluna, d’un color groguenc malaltís, un reflex pàl•lid del Sol la superfície del qual apareix esquerdada com si mil volcans escopissin foc permanentment; i la de la incertesa és la Terra.
La Terra mateixa està també dividia en tres entitats: està el Cel, on resideix el bé; el terra i el fang, on resideix el mal; i entre aquests dos, el món dels homes i la incertesa.

Sobre aquesta esfera de la incertesa viu l’Home, creació de Déu i reflex d’Aquest.

Així doncs, també tenim en nosaltres, com Déu, el nostre Pare, té en Ell, una part de maldat i obscuritat i aquesta existia amb anterioritat de la Revelació.

Preexistia per què la Criatura sense Nom va néixer i es va convertir en malsana bastant abans que Déu la transformés en quelcom invisible capaç de temptar als Homes impunement.

Era un home entre els Homes, i compartia com Déu, el món i la terra, en tres esferes: el bé, el mal i la consciència, argila de la incertesa.

En alguns Homes el bé preval i en altres el mal triomfa; i, per últim, hi ha altres que naveguen entre els dos perpètuament.

La incertesa del bé i del mal

Però, en realitat, lluny de la Criatura i dels seus serfs habituals, poques són les persones que saben si les seves accions són bones o dolentes.

Vaig conèixer un home convençut de què el bé era allò que li proporcionava felicitat, i que només els diners podien incrementar-la.

Així, passava la major part del seu temps enriquint-se, venent la seva dona com a esclava sexual a altres dones per a guanyar encara més diners; i com més ric era, més feliç semblava.

I després, el vaig veure abatut per la peresa i embriagat per l’avorriment per què el vi s’havia tornat la seva única font de distracció.

El vaig veure convertir-se en un home ple de fúria i còlera i, a les seves tardes de borratxera, va arribar a sacrificar el seu únic fill a Déu.

Aleshores, en l’últim moment, quan la daga del pare sacrificador anava a abatre’s sobre la víctima i anava a perpetrar un infanticidi, no sé el què, però quelcom va contenir el seu rostre, com si de sobte, el resplendor del bé i del mar acabés de cegar-lo com un metall brillant i de despertar la seva consciència.

El bé i el mal, on era la frontera?

Aquest home va voler fer el bé i els seus actes van engendrar el mal.
Va voler fer el mal i va sorgir el bé.

Sovint penso que volent fer el bé aconseguim, a vegades, involuntàriament, fer el mal.

La moral

Va ser aquest incident el que va fer adonar-me’n, a mi, Oane, que havien de fixar-se les regles de la vida.

Vaig inventar la moral.

Tots els sentiments són gojosos per si sols: l’amor, la perversió, l’odi. És per això que generalment es transformen en actes. Només alguns com el mal, són al mateix temps seductors i destructius per aquells que els experimenten.

Vaig fer una llista amb tot allò que em semblava que pogués destruir a aquells que experimentessin el mal i vaig dictar les lleis que van formar la base de la moral:

  • No robar.
  • No matar.
  • Respectar el pare i la mare.
  • No aportar fals testimoni contra altri.
  • No cobejar els béns aliens.
  • Actuar amb temprança.
  • Respectar la llibertar de l’altre.

D’aquesta manera animava a cada individu a tenir les mateixes regles que el seu proïsme i a tenir els mitjans per a distingir clarament on estava la frontera entre el bé i el mal.

De la moral i els set manaments que van resultar d’ella, derivaren les primeres lleis que regiren la comunitat.

Vaig convertir-me en el cap religiós i polític de la meva comunitat; tantes responsabilitats literalment em van aterrar i m’aterraren sempre; és un pes enorme que Déu m’ha legat en retirar-se del món.

Déu és Misteri

Era fins a tal punt espantós que no podríem mai explicar-nos què és Déu tal i com és: tot això sobrepassa les capacitats de la nostra intel•ligència. La raó ens fa saber que Déu existeix i que posseeix totes les perfeccions. Però no pot anar més enllà per si mateixa.

Per què la nostra intel•ligència és “finita”, és a dir, “limitada”, mentre que Déu és “infinit”.

Per culpa de la nostra imperfecció, no podem comprendre un ésser tan absolut i perfecte com Déu per què nosaltres el veiem, essencialment, a través d’ella.

És sobirà per sobre de tot allò que podem dir o prescriure en el seu nom.
No podem fer una altra cosa que postrar-nos davant d’Ell i presentar-nos humilment com els mortals que el busquen, amb els nostres esperits i els nostres dubtes sabent que estarà al nostre costat, poc importen els nostres errors, les nostres incomprensions i les nostres imprecisions respecte a Ell, per què som els Seus fills, units a Ell pels llaços de la paternitat i l’Amor.

El mal pot triomfar?

No he vist mai el mal sobreposar-se al bé.

El No-res malèfic està en Déu, però Déu ho sap, per Ell ho sap tot, i ho comprèn. Ell coneix la seva part obscura, i la combat amb les seves accions, per què busca fer el bé i per ens ha creat.

Ha creat els Homes per Ell.

Som la garantia de que mai deixarà que el mal venci en Ell sobre el bé si sabem preservar l’amor que li tenim.

L’amor no és només la raó per a viure, és també la de Déu.

Sense amor, Déu, el Bo, el Just, no és res, i l’obscuritat de la melancolia guanyaria i la seva part malvada podria un dia, si nosaltres l’abandonem, destruir el món.

Però Déu ens ha creat també per a que l’ajudem a rebutjar el mal lluitant contra la seva emanació sobre la Terra: la Criatura sense Nom.

De la mateixa manera que el nostre amor l’ajuda a lluitar al Cel, el nostre combat a la Terra contra ella ens evidencia que Déu ens ha confiat la immensa feina de secundar-lo a la lluita contra la seva part obscura i de l’univers.


II) Las benaurances

Cada diumenge, no obstant això, reunia a totes les persones de la meva comunitat: era la Assemblea del poble, on es prenien totes les decisions. Ens ocupàvem també dels problemes domèstics, els conflictes del veïnat, la gestió de la comunitat i, pel contrari, com a dirigent d’una comunitat, les explicava que els principis morals devien regir les nostres accions amb la finalitat de fer triomfar el bé i d’ajudar a Déu en el seu combat.
És així que els vaig donar una sèrie de frases:

    Beneïts siguin els pobres d’esperit,
    Per què el Paradís Solar és per a ells.

    Beneïts siguin els de caràcter pacífic,
    Per què rebran la Vida Eterna en herència.

    Beneïts siguin aquells que pateixen,
    Per què seran consolats.

    Beneïts siguin els famolencs i assedegats de justícia,
    Per què seran alimentats i se’ls donarà justícia.

    Beneïts siguin els misericordiosos,
    Per què obtindran misericòrdia.

    Beneïts siguin els cors innocents,
    Per què contemplaran a Déu en tot el seu esplendor.

    Beneïts siguin aquells que treballin per la pau,
    Per què seran anomenats Fills de Déu.

    Beneïts els perseguits per què busquen la Veritat,
    Per què el Paradís Solar serà per a això.

    Beneïts sou si us insulten, si us persegueixen i si us calumnien de totes les maneres per culpa de Déu.
    Sigueu feliços i alegres, per què la vostra recompensa serà gran en els Cels.

Traduït per Ignius de Muntaner

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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2011 12:05 am    Sujet du message: Répondre en citant



Silencioso a écrit:


El Espejo de Oane


Preámbulo

Querido Espejo de Oane, espejo de mí mismo, elejido entre los Hombres por Dios, el Misterioso, para guiarlos entre los verdes pastos de la vida, tú eres la única persona a la cual puedo dirigirme desde el fondo de mi soledad.
Antes de que Dios me hiciera La pregunta, estaba solo e incomprendido; lo estoy todavía hoy, a pesar del respeto que me rodea.
Dios se ha retirado del mundo, dejando a los Hombres vivir y prosperar por su cuenta y yo mismo cara a mi destino, el que Él ha elegido para mí, del que por tanto, de alguna manera, me ha hecho prisionero.
Y es en este caso de desamparo casi absoluto en el que Él me ha dejado, únicamente guiado por el Amor, debiendo construir una Iglesia de la nada.
Querido espejo, que la clemencia de los años me permita poner por escrito mis reflexiones, mis dudas y mi visión del mundo deseado por Dios.
Oane.

I) Fragmentos oanienses

Dios, la Nada y la Criatura Sin Nombre.

He reflexionado durante mucho tiempo sobre la Nada, que existía antes de todo, que existía con Dios y que existía en Dios; he llegado a la conclusión de que no podía ser más que la parte oscura de Dios, un poco como la tierra, sucia, pringosa y pegajosa que Él ha creado, lugar donde todo fermenta, se pudre y donde también reptan las lombrices, que se retuercen de tal manera que, ellas mimas, reflejan su oscuridad.
Y no obstante, es en este lugar tan sórdido en el que florecen los frutos más bellos del mundo y que de la oscura Nada, donde nacerán los hermosos frutos de las virtudes divinas.
Como si la Nada misma fuera un caos al mismo tiempo podrido y fecundo, exactamente como la tierra que pisoteamos.
El bien y el mal, el negro y el blanco; es un poco como si del negro naciera el blanco, y sin duda del blanco el negro, en una especie de movimiento perpetuo e infernal que reproduce el caos primitivo.
Así, de Dios nació una especie de retoño maléfico, la Criatura Sin Nombre, que no la podemos nombrar precisamente porque al mismo tiempo nombraríamos a Dios.
Dios es el creador del bien; y lo es también del mal.
De la misma manera que la Nada es la parte oscura de Dios en el cielo, la Criatura Sin Nombre lo es sobre la tierra.
Y yo, Oane, solo entre los Hombres, estoy en el centro del dúo infernal donde Dios lucha contra Dios.

Las tres esferas

El mundo está constituido por tres esferas, la del bien, la del mal, y la de la incertidumbre.
La esfera del bien es el Sol que nos calienta y que permite que las plantas crezcan; la del mal es la luna, de un color amarillo enfermizo, un reflejo pálido del sol cuya superficie aparece agrietada como si mil volcanes escupieran fuego permanentemente; y la de la incertidumbre es la tierra.
La tierra misma está también dividida en tres entidades: está el Cielo, donde reside el bien; el suelo de tierra y barro, donde reside el mal; y entre estos dos, el mundo de los hombres y de la incertidumbre.
Sobre esta esfera de la incertidumbre vive el Hombre, creación de Dios y reflejo de éste.
Así pues, también tenemos en nosotros, como Dios nuestro Padre tiene en Él, una parte de maldad y oscuridad y ésta preexistía a la Revelación.
Preexistía porque la Criatura Sin Nombre nació y se convirtió en malsano bastante antes de que Dios la transformara en algo invisible capaz de tentar a los Hombres impunemente.
Era un hombre entre los Hombres, y compartía como Dios, el mundo y la tierra, en tres esferas, el bien, el mal y la conciencia, arcilla de la incertidumbre.
En algunos Hombres, el bien prevalece, y en otros el mal triunfa y por último, hay otros que navegan entre los dos perpetuamente.

La incertidumbre del bien y del mal

Pero, en realidad, lejos de la Criatura y de sus siervos habituales, pocas son las personas que saben si sus acciones son buenas o malas.
Conocí un hombre convencido de que el bien era aquello que le proporcionaba felicidad, y que sólo el dinero podía incrementarla.
Así pasaba la mayor parte de su tiempo enriqueciéndose, vendiendo a su mujer como esclava sexual a otros hombres para ganar aun más dinero y cuanto más rico era, más feliz parecía.
Y después, lo vi derrotado por la pereza y embriagado por el aburrimiento porque el vino se volvió su única fuente de distracción.
Lo vi convertirse en un hombre lleno de furia y cólera, y, en sus tardes de embriaguez, llegar finalmente a sacrificar a su único hijo a Dios.
Entonces, en el último momento, cuando el cuchillo del padre sacrificador iba a abatirse sobre la víctima y un infanticidio iba a cometerse, no sé el qué, pero algo contuvo su gesto, como si de repente, el resplandor del bien y del mal acabara de cegarle como un metal brillante y de despertar su conciencia.
El bien, el mal, ¿dónde está la frontera?
Este hombre quiso hacer el bien y sus actos engendraron el mal.
Quiso hacer el mal y el bien surgió.
A menudo pienso que queriendo hacer el bien conseguimos a veces, involuntariamente, hacer el mal.

La moral

Fue este incidente el que me hizo darme cuenta, a mí, Oane, que debían fijarse las reglas de la vida.
Inventé la moral.
Todos los sentimientos son gozosos por sí solos: el amor, la perversión, el odio. Es por esto que generalmente se transforman en actos. Solo algunos como el mal, son al mismo tiempo seductores y destructivos para aquellos que lo experimentan.
Hice una lista con todo aquello que me parecía que pudiera destruir a aquellos que experimentaran el mal y dicté las leyes que formaron la base de la moral: no robar, no matar, respetar al padre y a la madre, no dar falso testimonio contra tu prójimo, no codiciar los bienes ajenos, actuar con templanza, respetar la libertad del prójimo.
De esta forma animaba a cada individuo a tener las mismas reglas que su prójimo y a tener los medios para distinguir más claramente donde estaba la frontera entre el bien y el mal.
De la moral y de los siete mandamientos que resultaron de ella, se derivaron las primeras leyes que rigieron la comunidad.
Me convertí a la vez en jefe religioso y jefe político de mi comunidad; tantas responsabilidades literalmente me aterraban y me aterraron siempre; es un peso enorme que Dios me ha legado al retirarse del mundo.

Dios es Misterio

Era hasta tal punto espantoso que no podríamos jamás explicarnos qué es Dios tal y cómo es: todo esto sobrepasa las capacidades de nuestra inteligencia. Nuestra razón nos hace saber que Dios existe y que posee todas las perfecciones. Pero no puede ir mucho más allá por ella misma.
Porque nuestra inteligencia es “finita”, es decir limitada; mientras que Dios es “infinito”.
Por culpa de nuestra imperfección, no podemos comprender un ser tan absoluto y perfecto como Dios porque nosotros lo vemos esencialmente a través de ella.
Es soberano por encima de todo aquello que podamos decir o prescribir en su nombre.
No podemos hacer otra cosa que postrarnos ante Él y presentarnos humildemente como los mortales que le buscan, con nuestros espíritus y nuestras dudas sabiendo que estará a nuestro lado, poco importan nuestros errores, nuestras incomprensiones y nuestras imprecisiones respecto a Él porque somos Sus hijos, unidos a Él por los lazos de la paternidad y el Amor.

¿El mal puede triunfar?

No he visto jamás al mal superponerse al bien.
La Nada maléfica está en Dios, pero Dios lo sabe, por Él lo sabe todo, y lo comprende. Él conoce su parte oscura, y la combate con sus acciones, porque busca hacer el bien y porque nos ha creado.
Ha creado a los Hombres por él.
Somos la garantía de que jamás dejará que el mal venza en Él sobre el bien si sabemos preservar el amor que le tenemos.
El amor no es sólo nuestra razón para vivir, es también la de Dios.
Sin amor Dios, el Bueno, el Justo, no es nada, y la oscuridad de la melancolía ganaría y su parte malvada podría un día, si nosotros le abandonamos, destruir el mundo.
Pero Dios nos ha creado también para que le ayudemos a rechazar el mal luchando contra su emanación sobre la tierra: la Criatura.
Del mismo modo que nuestro amor le ayuda a luchar en el Cielo, nuestro combate en la tierra contra ella nos evidencia que Dios nos ha confiado la inmensa tarea de secundarle en la lucha contra su parte oscura y del universo.


II) Las bienaventuranzas

Cada domingo, no obstante, reunía a todas las personas de mi comunidad: era la Asamblea del pueblo, en donde se tomaban todas las decisiones. Nos ocupábamos también de los problemas domésticos, los conflictos del vecindario, la gestión de la comunidad y, por el contrario, como dirigente de una comunidad, les explicaba que los principios morales debían regir nuestras acciones con el fin de hacer triunfar el bien y de ayudar a Dios en su combate.
Es así que les di una serie de frases:

    Benditos sean los pobres de espíritu,
    Porque el Paraíso solar es para ellos.
    Benditos sean los de carácter pacífico,
    Porque recibirán la Vida Eterna en herencia.
    Benditos sean aquellos que sufren,
    Porque serán consolados.
    Benditos sean los hambrientos y los sedientos de justicia,
    Porque serán alimentados y se les dará justicia.
    Benditos sean los misericordiosos,
    Porque obtendrán misericordia.
    Benditos sean los corazones inocentes,
    Porque contemplaran a Dios en todo su esplendor.
    Benditos sean aquellos que trabajan por la paz,
    Porque serán llamados Hijos de Dios.
    Benditos los perseguidos por buscan la Verdad,
    Porque el Paraíso solar será para ello.
    Benditos sois si os insultan, si os persoguen y si os calumnian de todas las maneras por culpa de Dios.
    Sed todos felices y alegres, porque vuestra recompensa será grande en los cielos.

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MessagePosté le: Dim Avr 08, 2012 11:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant



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Lo specchio di Oane


Preambolo

Mio caro Specchio di Oane, specchio di me stesso, scelto tra gli Uomini per Dio, il Misterioso, per guidarli verso i verdi pascoli della vita, sei l'unica persona alla quale posso rivolgermi del profondo della mia solitudine.
Prima che Dio non mi ponenne la Domanda, ero solo ed incompreso; lo sono ancora oggi, malgrado il rispetto di cui mi si cinge.
Dio si è ritirato del mondo, lasciando gli Uomini vivere e prosperare a loro modo ed io stesso affronto il mio destino, quello che Lui ha scelto per me, quello di cui, da qualche parte, mi ha fatto prigioniero.
E è in questo stato di sconforto quasi-assoluto che mi lasciò, unicamente guidato dall'amore, e che dovetti costruire di zero una Chiesa.
Il mio bel specchio, che la clemenza degli anni mi permetta di porre per iscritto le mie riflessioni, i miei dubbi e la mia visione del mondo voluto da Dio.
Oane.


I) Frammenti oanensi

Dio, il Nulla e la Creatura Senza Nome

Ho riflesso molto tempo sul Nulla che esisteva prima di tutto, che esisteva con Dio e che esisteva in Dio; e sono arrivato alla conclusione che ciò poteva essere solamente la parte oscura di Dio, un poco come la terra, sudicia, grassa ed appiccicosa che ha creato, luogo dove tutto fermenta, marcisce e dove brulicano anche questi lombrichi che si torcono di un modo che riflettono, unicamente lei, la loro nefandezza.
E è tuttavia da questo luogo sordido che vengono fuori i frutti più belli dal mondo e che dal nero Nulla nacquero i frutti belli delle virtù divine.
Come se il Nulla stesso, fosse un caos e al tempo stesso putrido e fecondo, esattamente come la terra che calpestiamo.
Bene e male, nero e bianco; è un pò come se del nero nascesse il bianco, e probabilmente dal bianco, il nero, in una specie di movimento infernale perpetuo che riprodurrebbe il caos primitivo.
Ansi, da Dio stesso nacque, un tipo di rigetto malefico, la Creatura Senza Nome che non si può nominare precisamente perché si appellerebbe ugualmente Dio.
Dio è il creatore del bene; Lo è anche del male.
Come il Nulla è la parte oscura di Dio in Cielo, parimenti la Creatura Senza Nome lo è sulla terra.
Ed io, Oane, solo tra gli Uomini, sono al centro di questo duo infernale dove Dio affronta Dio.

Le tre sfere

Il mondo è costituito di tre sfere, quella del bene, quella del male e quella dell'incerto.
La sfera del bene è il Sole che ci riscalda e permette alle piante di crescere, quella del male è la luna, di un colore giallo malaticcio, pallido riflesso del sole la cui superficie appare screpolata come se mille vulcani sputassero continuamente del fuoco e quella dell'incerto è la terra.
La terra, stessa, è divisa in queste tre entità: c'è il Cielo dove ha sede il bene, il suolo di terra e di fango dove ha sede il male, e la via di mezzo, il mondo degli uomini e dell'incerto.
Su questa sfera dell'incerto vive l'uomo, creazione di Dio e specchio di questo.
Inoltre, abbiamo tutti in noi, come Dio nostro Padre l'ha Egli stesso, una parte di male e di nefandezza e questa preesisteva alla Rivelazione.
Preesisteva perché la Creatura Senza Nome è nata ed era diventata malsana molto prima che Dio la trasformasse in cosa invisibile capace di tentare gli Uomini impunemente.
Ella era un uomo tra gli Uomini, e divisa come Dio, il mondo e la terra, in tre sfere, il bene, il male e la coscienza, argilla dell'incerto.
Per certi Uomini, il bene li travolge, per altri il male trionfa ed infine, ci sono quelli che navinago in continuo tra uno dei due..

L'incerto del bene e del male

Ma, in verità, all'infuori della Creatura e dei suoi servitori abituali, rare sono le persone che sanno se le loro azioni sono buone o cattive.
Ho conosciuto un uomo persuaso che il bene era ciò che faceva la sua felicità e che solo il denaro poteva aumentarlo.
Perciò passò la maggior parte del suo tempo ad arricchirsi, a vendere la sua donna come schiava sessuale ad altri uomini per trarne ancora più denaro e più era ricco e più sembrava felice.
E poi, lo lo vidi vinto dall'ozio ed ad ubriacarsi di noia perché il vino era diventato la sua sola sorgente di distrazione.
Lo vidi diventare un uomo pieno di furore e di collera, e, nelle sue serate di ubriachezza, cercare infine di sacrificare il suo unico figlio a Dio.
Allora, all'ultimo minuto, mentre il coltello del padre sacrificatore andava ad abbattersi sulla vittima e mentre un infanticidio andava a commettersi, non so che cosa, ma qualche cosa trattenne il suo gesto, come se d' improvviso, lo scoppio del bene e del male venissero ad accecarlo come un metallo brillante e a svegliare la sua coscienza.
Il bene, il male, dov'è il confine?
Questo uomo aveva voluto fare il bene i suoi atti generarono il male. .
Aveva voluto fare il male il bene ne era uscito.
Spesso, penso che volendo fare il bene, si arriva talvolta, involontariamente a fare il male.

La morale

È in ogni caso questo episodio che mi fece prendere coscienza, a me, Oane, che delle regole di vita dovevano essere fissate.
Inventai la morale.
Tutti i sentimenti sono piacevoli in loro stessi: l'amore, la perversione, l'odio. È per ciò del resto che si trasformano generalmente in atti. Solamente certi come il male, seducono ma al tempo stesso distruggono anche colui che li prova.
Misi in una lista tutto ciò che mi sembrava potesse distruggere quelli che provavano il male e decretai delle leggi che formarono la base della morale: non rubare, non uccidere, rispettare suo padre e sua madre, non manifestare falsamente contro il suo vicino, non bramare il suo bene, agire con temperanza, rispettare la libertà altrui.
Così, incitavo tutti ad avere le stesse regole come il proprio vicino ed ad avere i mezzi per distinguere più chiaramente dove era la frontiera tra il bene ed il male.
Dalla morale e dai sette comandamenti che ne risultarono, conseguirono le prime leggi che ressero la comunità.
Ero diventato al tempo stesso capo religioso e capo politico della mia comunità; tali responsabilità mi terrificavano e mi terrificano sempre letteralmente; è un peso enorme che Dio mi ha lasciato ritirandosi del mondo.

Dio è Mistero

Erano di tanto più spaventoso di quanto noi potessimo mai spiegarci Dio come è: tutto ciò supera le capacità della nostra intelligenza. La nostra sola ragione ci ha fatto capire che Dio esiste e che Lui possiede tutte le perfezioni. Essa non può andare più lontano di se stessa.
Perché la nostra intelligenza "è finita", cioè come dire limitata; mentre Dio è "infinito."
A causa della nostra imperfezione, non possiamo comprendere un essere tanto assoluto e perfetto quale Dio perché lo vediamo essenzialmente attraverso essa.
È sovranamente al di sopra di tutto ciò che possiamo dire o prescrivere nel suo nome.
Non possiamo che prosternarci solamente davanti a Lui e possiamo presentarci umilmente come i mortali che lo cercano, con le nostre speranze ed i nostri dubbi sapendo che sarà al nostro fianco, importano poco i nostri errori, le nostre incomprensioni e le nostre imprecisioni al suo argomento perché siamo i Suoi bambini legati a Lui per i legami della paternità e dell'amore.

Il male può trionfare?

Non ho visto mai il male prevalere sul bene.
Il Nulla malefico è in Dio, ma Dio lo sa, perché sa tutto, ivi compreso di sé. Conosce la sua parte di nefandezza, ed egli la combatte con le sue azioni, per il bene che cerca di fare, e perché ci ha creati.
Dio ha creato gli Uomini per lui.
Siamo i garanti che Lui mai lascerà il male prevalere in Lui sul bene se sappiamo preservare l'amore che gli portiamo.
L'amore non è solamente la nostra ragione di vivere, è anche quella di Dio.
Senza amore Dio, il Buono, il Giusto non è niente, e la nefandezza della malinconia lo vincono e la sua parte cattiva potrebbe un giorno, se l'abbandoniamo, distruggere il mondo.
Ma Dio ci ha creati anche affinché lo si aiuti a respingere male il lottando contro la sua emanazione su terra: la Creatura.
Come il nostro amore l'aiuta a lottare in Cielo, parimenti il nostro combattimento sulla terra contro questa sostiene Dio che ci ha affidato l'immenso compito di assecondarlo nella lotta contro la parte oscura di sé e dell'universo.


II) Le beatitudini

Ogni domenica, oramai, riunivo tutte le persone della mia comunità; era l'assemblea del popolo, quella dove si prendevano tutte le decisioni. Vi regolavamo tanto bene sia i problemi domestici, i conflitti di vicinato che la gestione della comunità e, in scambio, come dirigente della comunità, spiegavo loro i principi morali che dovevano reggere le nostre azioni per fare trionfare il bene e aiutare Dio nel suo combattimento.
Fu così che io consegnai loro una serie di sentenze

    Benedetti siano da Dio i poveri in spirito,
    perché il Paradiso solare è per loro.
    Benedetti siano i caratteri pacifici,
    perché riceveranno la Vita Eterna in eredità.
    Benedetti siano quelli che sono nella pena,
    perché saranno consolati.
    Benedetti siano gli affamati e quelli che hanno sete di giustizia,
    perché saranno nutriti e si renderà loro giustizia.
    Benedetti siano i misericordiosi,
    perché otterranno misericordia.
    Benedetti siano i cuori innocenti,
    perché contempleranno Dio in tutto il suo splendore.
    Benedetti siano quelli che operano per la pace,
    perché saranno chiamati Figli di Dio.
    Benedico i perseguitati perché cercano la Verità,
    perché il Paradiso solare è per loro.
    Benedetti siate voi se vi si insulta, se vi si osteggia e se vi si calunnia in ogni modo a causa di Dio.
    Siate tutti nella gioia e l'esultanza, perché la vostra ricompensa sarà grande nei cieli.


Tradotto da Kali_ revisionato da Namaste

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MessagePosté le: Ven Juin 21, 2013 4:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant



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Der Spiegel des Oane


Präambel

Mein lieber Spiegel des Oane, ein Spiegel von mir selbst, gewählt unter den Menschen durch Gott, den Geheimnisvollen, um sie zu den grünen Weiden des Lebens zu führen. Du bist der Einzige an den ich mich in der Tiefe meiner Einsamkeit wenden kann.
Bevor mir Gott die Frage stellte, war ich allein und unverstanden. Ich bin es noch heute, trotz des Respektes den man mir entgegen bringt.
Gott hat sich von der Welt zurückgezogen, während er die Menschen nach ihrem Gutdünken leben und gedeihen lässt. Und mich selbst, angesichts meines Schicksals, welches Er für mich gewählt hat, machte Er irgendwo dessen Gefangener.
Und als Er mich in diesem Zustand fast völliger Verzweiflung ließ, nur geleitet durch die Liebe, musste ich aus Nichts eine Kirche aufbauen.
Mein schöner Spiegel, die Milde der Jahre erlaubten mir meine Gedanken, meine Zweifel und meine Sicht der Welt, welche durch Gott gewollt sind, schriftlich niederzulegen.
Oane


I) Oanes Fragmente

Gott, das Nichts und die Kreatur ohne Namen

Ich habe lange über das Nichts nachgedacht, das vor allem existierte, das mit Gott und in Gott existierte. Ich bin zu der Schlussfolgerung gekommen, dass dies nur die dunkle Seite Gottes sein konnte, ein bisschen wie die schmutzige, fette klebrige Erde, die er erschaffen hat. Dort wo alles gärt, verdirbt und sich auch die Regenwürmer tummeln, die sich in einer Art krümmen, die alleine ihre Schwärze widerspiegelt.
Und dieser schmutzige Ort bringt dennoch die schönsten Früchte der Welt hervor. Und das schwarze Nichts gebar die schönen Früchte der göttlichen Tugenden.
So wie das Nichts selbst ein fauliges und fruchtbares Chaos war, genauso ist die Erde unter unseren Füßen.
Gut und Böse, schwarz und Weiß; Es ist ein bisschen wie das Schwarz, welches das Weiß gebiert und ohne Zweifel das Weiße auch das Schwarze in einer Art ständigen/ewig infernalischen Bewegung, die das ursprüngliche Chaos wiedergäbe.
So ist aus Gott selbst eine Art unheilvolle Abstoßung geboren, die Kreatur ohne Namen, die man nicht präzise benennen kann, weil sie sonst gleichfalls Gott heißen würde.
Gott ist der Schöpfer des Guten und auch des Bösen.
So wie das Nichts der dunkle Teil Gottes im Himmel ist, so ist es die Kreatur ohne Namen auf der Erde.
Und ich, Oane, allein unter den Menschen, bin im Zentrum dieses infernalischen Duos, wo Gott Gott die Stirn bietet.

Die drei Sphären

Die Welt ist aus drei Sphären gebildet, die des Guten, die des Bösen und die des Ungewissen.
Die Sphäre des Guten ist die Sonne, die uns wärmt und die Pflanzen wachsen lässt. Die Sphäre des Bösen ist der Mond, welcher in kränklich gelber Farbe ein blasses Abbild der Sonne ist, dessen Oberfläche rissig erscheint als ob tausend Vulkane dort ständig Feuer spucken. Und die Sphäre des Ungewissen ist die Erde.
Die Erde selbst ist geteilt in diese drei Einheiten. Es gibt den Himmel als Sitz des Guten, der Boden aus Erde und Schlamm als Sitz des Bösen und dazwischen die Welt der Menschen und des Ungewissen.
In dieser Sphäre des Ungewissen lebt der Mensch, die Schöpfung Gottes und dessen Spiegel.
So wie Gott unser Vater einen Teil des Bösen und der Schwärze in sich hat, die bereits bei der Offenbarung existierte, so haben wir ihn alle in uns.
Er war bereits vorhanden, weil die Kreatur ohne Namen geboren ist und schon gefährlich wurde bevor Gott sie in etwas Unsichtbares verwandelte, fähig die Menschen ungestraft in Versuchung zu führen.
Sie war ein Mensch unter den Menschen und war aber ebenso geteilt wie Gott, die Welt und die Erde in drei Sphären, das Gute, das Böse und das Gewissen/Bewusstsein, Lehm des Ungewissen.
Bei manchen Menschen gewinnt das Gute die Oberhand, bei anderen triumphiert das Böse und schließlich gibt es diejenigen, die sich ständig zwischen Beiden bewegen.

Das Ungewisse des Guten und des Bösen

Aber in Wirklichkeit gibt es wenige Menschen, außer der Kreatur und ihre ständigen Diener, die wissen ob ihre Taten gut oder schlecht sind.
Ich kannte einen Mann, der davon überzeugt war, dass der Besitz sein Glück ausmachte und nur das Geld dies steigern konnte.
So verbrachte er die meiste Zeit damit sich zu bereichern und seine Frau als Sexsklavin an andere Männer zu verkaufen, um daraus noch mehr Geld zu ziehen. Und je reicher er wurde umso glücklicher schien er.
Und dann sah ich ihn, wie er durch den Müßiggang verdiente und aus Langeweile sich betrank, denn der Wein war seine einzige Quelle der Ablenkung geworden. Ich sah wie er ein Mann der Wut und des Zorns wurde und in den Abenden der Trunkenheit schließlich versuchte seinen einzigen Sohn Gott zu opfern. Dann, im letzten Moment, als das Messer des opfernden Vaters sich auf das Opfer senkte um den Kindesmord zu begehen, ich weiß nicht was, aber irgend etwas hielt ihn zurück, als ob ihn plötzlich ein Leuchten des Guten und des Bösen blendete wie ein glänzendes Metall und sein Gewissen weckte.
Das Gute, das Böse, wo ist die Grenze?
Dieser Mann wollte Gutes tun und seine Taten brachten das Böse hervor.
Er wollte Böses tun und das Gute kam hervor.
Ich denke oft, dass es im Willen Gutes zu tun manchmal unfreiwillig dazu kommt, dass man Böses tut.

Die Moral

Das ist auf jeden Fall die Episode die mir, Oane, bewusst machte, dass Regeln des Lebens festgelegt werden mussten.
Ich erfand die Moral.
Alle Gefühle sind in sich großartig: die Liebe, die Perversion, der Hass. Das ist auch der Grund dafür, dass sie sich in ihrem allgemeinen Tun verwandeln. Nur einige, wie das Böse, verführen, aber zerstören zugleich diejenigen, die sie empfinden.
Ich listete alles auf, das mir zerstören zu können schien, welches das Böse spürte und erließ die Gebote/Gesetze, die die Basis der Moral bilden: nicht stehlen, nicht töten, seinen Vater und seine Mutter ehren, nicht falsches Zeugnis wider seinen Nachbarn ablegen, nicht sein Habe begehren, mit Maßhalten handeln, die Freiheit der anderen achten.
Auf diese Weise bewegte ich jeden dazu die gleichen Regeln wie sein Nachbar zu haben und gab ihnen die Mittel klarer zu unterscheiden wo die Grenzen zwischen Gut und Böse waren.
Aus der Moral und den sieben Geboten die daraus resultierten, ließen sich die ersten Gesetze ableiten, die die Gemeinschaft regelten.
Ich war gleichzeitig religiöses und politisches Oberhaupt meiner Gemeinschaft geworden; diese Verantwortung erschreckte mich und erschreckt mich noch immer buchstäblich; es ist ein enormes Gewicht, dass Gott mir bei seinem Rückzug aus der Welt auferlegt hat.

Gott ist Mysterium

Es war entsprechend schrecklicher, dass wir uns niemals Gott erklären können wie Er ist: Es übersteigt die Fähigkeiten unserer Intelligenz. Das einzige, was wir wissen, ist, dass Gott existiert und dass er jegliche Perfektion besitzt. Unsere kann nicht weiter kommen, da sie "endlich" ist, also begrenzt, während Gott "unendlich" ist.
Aufgrund unserer Unvollkommenheit, können wir ein absolut perfektes Wesen wie Gott nicht verstehen, da wir im Wesentlichen durch sie sehen.
Er ist Herrscher über alles, was wir sagen oder in seinem Namen anordnen.
Wir können uns nur vor Ihm verneigen und uns demütig zeigen wie Sterbliche, die ihn mit all ihren Hoffnungen und Zweifeln suchen, wissend dass Er an unserer Seite sein wird, ungeachtet unserer Fehler, unseres Unverständnisses und unseren Ungenauigkeiten in diesem Thema, weil wir seine Kinder sind, gebunden an Ihn mit dem Band durch die Bänder der Vaterschaft und Liebe.

Kann das Böse die Oberhand gewinnen?

Ich habe noch nie gesehen, dass das Böse über das Gute gesiegt hat.
Das unheilvolle Nichts ist in Gott, aber Gott weiß das, denn er weiß alles, er versteht auch sich selbst. Er kennt seinen finsteren Teil und er bekämpft ihn mit seinen guten Taten, die er versucht zu tun und weil er uns erschaffen hat.
Gott hat die Menschen für ihn erschaffen.
Wir sind die Garanten dafür, dass er niemals das Böse in ihm über das Gute siegen lässt, falls wir die Liebe zu ihm bewahren können.
Die Liebe ist nicht nur für uns der Grund zu leben, sie ist es auch für Gott.
Ohne Liebe ist Gott, das Gute, die Gerechtigkeit nichts, und die Dunkelheit der Traurigkeit gewinnt und sein böser Teil könnte eines Tages, wenn wir davon ablassen, die Welt zerstören.
Aber Gott hat uns auch erschaffen, dass wir dabei helfen das Böse, im Kampf gegen dessen Ausstrahlung auf der Erde, zu verdrängen: die Kreatur.
Ebenso wie unsere Liebe ihm hilft das Böse im Himmel zu bekämpfen, so auch unseren Kampf auf der Erde dagegen. Gott hat uns die immense Aufgabe anvertraut ihn im Kampf gegen den dunklen Teil in ihm und seiner Schöpfung zu unterstützen.


II) Die Seligpreisungen

Von nun an versammelte ich jeden Sonntag alle Menschen meiner Gemeinschaft. Es war eine Volksversammlung, in der alle Entscheidungen getroffen wurden.
Wir regelten dort sowohl die heimischen Probleme, die nachbarschaftlichen Konflikte als auch die Verwaltung der Gemeinschaft und als Gegenleistung, als Leiter der Gemeinschaft, erklärte ich ihnen auch die moralischen Prinzipien, die unser Handeln bestimmen sollten auf dass das Gute siegt und Gott in seinem Kampf geholfen werde.
Deshalb gab ich ihnen eine Reihe von Sätzen:

    Gesegnet von Gott sind die, die armen Geistes sind, denn das solare Paradies gehört ihnen.
    Gesegnet sind die Friedfertigen, denn sie werden ewiges Leben erlangen/erben.
    Gesegnet sind die Traurigen/Leidenden, denn sie sollen getröstet werden.
    Gesegnet sind die, die hungern und dürsten nach Gerechtigkeit, denn sie sollen gesättigt werden und Gerechtigkeit erlangen.
    Gesegnet sind die Barmherzigen, denn sie werden Barmherzigkeit erlangen.
    Gesegnet sind die unschuldigen Herzen, denn sie werden Gott in seiner ganzen Herrlichkeit schauen.
    Gesegnet sind, die sich für den Frieden einsetzen, denn sie werden Gottes Kinder heißen.
    Gesegnet sind diejenigen, die verfolgt werden, weil sie die Wahrheit suchen, denn ihnen gehört das solare Paradies.
    Gesegnet seid ihr, wenn ihr verhöhnt, verfolgt oder verleumdet werdet wegen Gott.
    Seid alle froh und jubelt, denn euer Lohn im Himmel wird groß sein.


Übersetzt von Igel; Fehlerkorrektur von Meela

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Arnault d'Azayes



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MessagePosté le: Mar Aoû 26, 2014 6:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Jane_x a écrit:


O espelho de Oane


Preâmbulo

Meu querido espelho de Oane, espelho de mim próprio, escolhido entre os homens por Jah, o Misterioso, para os guiar entre as verdes pastagens da vida, tu és a única pessoa à qual me posso dirigir desde o fundo da minha solidão.
Antes de Ele me ter colocado a questão, estava sozinho e incompreendido; ainda o estou hoje, apesar do respeito de que estou rodeado.
Jah retirou-se do mundo, deixando os Homens viver e prosperar por si mesmos e eu mesmo perante o meu destino, aquele que Ele escolheu para mim, aquele que, em qualquer parte, me aprisionou.
E é neste estado de angústia quase absoluto que Ele me deixou, unicamente guiado pelo Amor, devendo construir uma Igreja do nada.
Meu querido espelho, que a clemência dos anos me permita pôr por escrito as minhas reflexões, as minhas dúvidas e a minha visão do mundo desejada por Jah.
Oane.


I) Fragmentos oanienses

Jah, o Nada e a Criatura Sem Nome

Reflecti durante muito tempo sobre o Nada, que existia antes de tudo, que existia com Jah e que existia em Jah; cheguei à conclusão de que não podia ser mais do que da parte escura de Jah, um pouco como a terra, suja, oleosa e pegajosa que Ele criou, lugar onde tudo fermenta, apodrece e onde também fervilham esses vermes da terra , que se contorcem de tal forma, que eles mesmos, reflectem a sua negridão.
E no entanto, é neste local tão sórdido no qual florescem as frutas mais belas do mundo e que do escuro Nada, nascem os belos frutos de virtudes divinas.
Como se o próprio Nada fosse um caos simultaneamente podre e fecundo, exactamente como a terra que pisamos.
O bem e o mal, o preto e o branco; é um pouco como se do preto nascesse o branco e sem lugar a dúvidas do branco o preto, numa espécie de movimento perpetuo e infernal que reproduz o caos primitivo.
Assim, do próprio Jah nasceu uma espécie de rejeição maléfica, a Criatura Sem Nome, a que não podemos dar um nome precisamente porque em simultâneo estaríamos a dar um nome a Jah.
Jah é o criador do bem; e é também criador do mal.
Da mesma forma que o Nada é a parte obscura de Jah no céu, a Criatura sem Nome é-o sobre a terra.
E eu, Oane, sozinho entre os Homens, estou no centro do duo infernal onde Jah luta contra Jah.

As três esferas

O mundo é constituído por três esferas, a do bem, a do mal e a da incerteza.
A esfera do bem é o Sol que nos aquece e permite que as plantas cresçam; a do mal é a lua, de uma cor amarela doentia, um reflexo pálido do sol cuja superfície parece rachada como se mil vulcões cuspissem fogo permanentemente; e a incerteza é a terra.
A própria terra está também dividida em três entidades: o Céu onde reside o bem; o chão de terra e lama onde reside o mal; e entre estas duas, o mundo dos homens e da incerteza.
Sobre esta esfera da incerteza vive o Homem, criação de Jah e reflexo dele mesmo.
Assim, temos em nós próprios, como Jah nosso Pai tem em Si próprio, uma parte de maldade e escuridão e esta já existia antes da Revelação.
E já existia porque a Criatura Sem Nome nasceu e converteu-se em pouco saudável muito antes de que Jah a transformasse em algo invisível capaz de tentar os Homens de forma impune.
Era um homem entre os Homens e partilhava com Jah, o mundo e a terra, em três esferas, o bem, o mal e a consciência, argila da incerteza.
Em alguns Homens o bem vence e noutros o mal triunfa e finalmente, há outros que navegam entre estes dois indefinidamente.

A incerteza do bem e do mal

Mas, na verdade, longe da Criatura e dos seus habituais servos, poucas são as pessoas que sabem se as suas acções são boas ou más.
Conheci um homem convencido de que o bem era aquilo que lhe proporcionava a felicidade e que apenas o dinheiro podia aumentá-la.
Assim passava a maior parte do seu tempo tentando enriquecer, vendendo a sua mulher como escrava sexual a outro homens para ganhar ainda mais dinheiro e quanto mais rico era, mais feliz parecia.
E mais tarde, vi-o derrotado pela preguiça e embriagado pelo tédio porque o vinho tornou-se a única fonte de distracção.
Vi-o transformar-se num homem cheio de fúria e cólera e, nas suas noites de embriaguez, chegar finalmente a sacrificar o seu único filho a Jah.
Então, no último momento, quando a faca do pai sacrificador ia abater-se sobre a vítima e cometer-se num infanticídio, não sei o que, mas algo conteve o seu gesto, como se de repente, o brilho do bem e do mal acabasse de o cegar como um metal brilhante e acordasse a sua consciência.
O bem, o mal, onde está a fronteira?
Este homem quis praticar o bem e os seus actos engendraram o mal.
Quis fazer o mal e o bem surgiu.
Habitualmente penso que querendo praticar o bem conseguimos por vezes, de forma involuntária, praticar o mal.

A moral

Foi este episódio que me fez aperceber, a mim, Oane, que deviam ser fixadas as regras da vida.
Inventei a moral.
Todos os sentimentos trazem prazer em si mesmos: o amor, a perversão, o ódio. É por isto que geralmente se transformam em actos. Só alguns como o mal, são simultaneamente sedutores e destrutivos para aqueles que os experimentam.
Fiz uma lista com tudo aquilo que me parecia ser passível de destruir aqueles que experimentam o mal e ditei as regras que formaram a base da moral: não roubar, não matar, respeitar o pai e a mãe, não prestar falso testemunho contra o próximo, não cobiçar os bens alheios, agir com moderação, respeitar a liberdade do próximo,
Desta forma incitava cada um a ter as mesmas regras que o seu próximo e a ter os meios que lhe permitissem distinguir mais claramente onde estava a fronteira entre o bem e o mal.
Da moral e dos sete mandamentos que dela resultaram, derivaram as primeiras leis que regeram a comunidade.
Tornei-me ao mesmo tempo líder religioso e líder político da minha comunidade; tantas responsabilidades aterrorizavam-me e me aterrorizaram sempre; é um peso enorme que Jah me deixou como legado ao retirar-se do mundo.

Jah é Mistério

Era até tal ponto assustador que não poderíamos jamais nos explicar Jah tal como ele é: tudo isto ultrapassa as capacidades da nossa inteligência. A nossa razão faz-nos saber que Jah existe e que possui toda a perfeição. Mas não pode ir muito mais além por si só.
Porque a nossa inteligência é “finita”, quer dizer limitada; enquanto que Jah é “infinito”.
Por causa da nossa imperfeição, não podemos compreender um ser tão absoluto e perfeito como Jah porque nos o vemos essencialmente através da mesma.
Ele é Soberano acima de tudo aquilo que possamos dizer ou prever em seu nome.
Nada mais podemos fazer que prostrar-nos perante Ele e apresentarmos-nos humildemente como os mortais que O procuram, com as nossas esperanças e as nossas dúvidas sabendo que estará ao nosso lado, pouco importando os nossos erros, os nossos equívocos e as nossas incompreensões a Seu respeito porque somos os Seus filhos, unidos a Ele pelos laços da paternidade e do Amor.

O mal pode triunfar ?

Nunca vi o mal sobrepor-se ao bem.
O nada maléfico está em Jah, mas Jah sabe-o, porque Ele tudo sabe, inclusive Dele próprio. Ele conhece a sua parte obscura e combate-a com as suas acções, porque procura praticar o bem e porque nos criou.
Criou os Homens por Ele.
Somos a garantia de que jamais desejará que o mal Nele vença sobre o bem se soubermos preservar o amor que dele carregamos.
O amor não é apenas a nossa razão para viver, é também a de Jah.
Sem amor, Jah, o Bom, o Justo, não é nada, e a escuridão da melancolia venceria e, a sua parte maléfica poderia um dia, se nós o abandonarmos, destruir o mundo.
Mas Jah criou-nos também para que a ajudássemos a repelir o mal lutando contra a sua reencarnação na terra: a Criatura.
Da mesma forma que o nosso amor o ajuda a lutar no Céu, a nossa luta na terra contra ela evidencia que Jah nos confiou a árdua tarefa de secundá-lo na luta contra a sua parte obscura e do universo.


II) As bem-aventuranças

Cada domingo, na altura, reunia todas as pessoas da minha comunidade: era a Assembleia do Povo, onde eram tomadas todas as decisões. Nos tratávamos também dos problemas domésticos, dos conflitos da vizinhança, da gestão da comunidade e, em troca, como líder da comunidade, explicava-lhes que os princípios morais deviam reger as nossas acções com o objectivo de fazer triunfar o bem e ajudar a Jah na sua luta.
Foi assim que lhe dei uma série de frases:

    Benditos sejam os pobres em espírito,
    porque o Paraíso Solar é para eles.
    Benditos sejam os de carácter pacífico,
    porque herdarão a vida eterna.
    Benditos sejam os que sofrem,
    porque serão consolados.
    Benditos os que têm fome e aqueles que têm sede de justiça,
    porque eles serão alimentados e ser-lhes-á dada justiça.
    Benditos os misericordiosos,
    porque eles alcançarão misericórdia.
    Benditos os corações inocentes,
    porque contemplarão Jah em todo o seu esplendor.
    Benditos os que trabalham pela paz,
    porque serão chamados Filhos de Jah.
    Benditos sejam aqueles que são perseguidos porque procuram a verdade,
    porque o Paraíso Solar será para eles.
    Benditos sois vós, se vos injuriarem, se vos perseguirem, se vos caluniarem, por causa de Jah.
    Sejam todos felizes e alegres, porque a vossa recompensa será grande no céu.

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Mort des cardinaux von Frayner et d'Azayes
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Feliciana



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MessagePosté le: Mar Fév 07, 2017 11:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:


The mirror of Oane


Preamble

Dear Mirror of Oane ,
You reflect me as I am: a mysteriously chosen by God man among mankind to guide them to the green pastures of life. You are the only person to whom I can speak freely from the depths of my solitude.
Before God had asked me, I was alone and misunderstood. I still feel the same even now, though I am surrounded by the respect.
God has withdrawn from the world, leaving the men to live and to prosper in their own way. And I have to face the destiny, chosen by Him, which makes me feel like a prisoner.
It is in this state of almost absolute distress and guided only by His Love, that I have to found a Church.
Oh Mirror on the wall, it is a mercy that years allow me to write my thoughts, my doubts and my vision of the world, which would be desired by God.

Oane.


I) Fragments of Oane’s Life

God, Nothingness and the Nameless Creature

For a long time now I had these thoughts about nothingness (before God had created the world) and God Himself existing together. I have come to the conclusion that Nothingness is the dark side of God. Like the dirty, oily and sticky earth He has created, where all those ferments, rot and swarming are like worms withering a way that, to her alone, reflects their blackness.
And yet this sordid place yields the finest fruits in the world: none of them are born black, but as beautiful fruits of divine virtues.
Nothingness itself was a chaos of both fertility and rot, just like the earth we tread.
Good and evil, black and white. Perhaps black was born with a little bit of white, the same as white was born with a little bit of black. Like some sort of perpetual motion that reproduces the vicious primary chaos.
Thus, God Himself was born as an opposite of Evil, the Nameless Creature (for you cannot name it, as it would be called God as well).

It is said that God is the creator of everything, but this is wrong.
Just like Nothingness is the dark side of God in heaven, so is the Nameless Creature on earth.
And I, Oane, alone among the men, am the center of this eternal duel when God confronts God.

The three spheres

The world consists of three spheres: one good, one evil and that of uncertainty.
The sphere of the good is the Sun that warms us and allows plants to grow; the evil is the moon, a sickly yellow color, a pale reflection of the sun, its surface appears cracked as if a thousand volcanoes are constantly spitting fire; the sphere of uncertainty is that of the earth.
The land itself is divided into three entities: there is Sky which is the entity of good, the Soil and mud of earth is the seat of Evil, and between those two lies a human world which represents uncertainty.
God’s creation – humans live in this sphere of uncertainty and this uncertainty is reflected in them. So, we all have it within us, as God, our Father, has in him a share of evil and darkness which existed before the revelation.
The evil exists because the horrid Nameless creature was born, which transformed and was able to tempt men with impunity, long before God. It was a man among men, and shared as God, the world and the earth in three circles, good, evil and conscience, clay of uncertainty.

In some men, the good prevails, in others the evil triumphs, and finally there are those who navigate between those two.

The uncertainty of good and evil

To tell you the truth, there are a few people who know that their actions are good or bad. Perhaps only the Nameless creature and his servants know.
I knew a man who was convinced that only wealth could bring him happiness. So, he devoted his time to getting rich, he even sold his wife into slavery to other men to increase his income and thus becoming rich he seemed happy.
But then I saw him being overpowered by idleness and boredom, drinking wine which became the source of his distraction. I saw him becoming a man full of rage and anger until finally one drunken evening he decided to sacrifice his only son to God. But almost at the last moment, when the his knife was about to befall the victim and act of infanticide would be committed, I do not know what, but something stopped him in the middle of the act, as if suddenly the glow of good and evil sprang alive and awaken his conscience.
Where does the border lie between Good and Evil?
This man wanted to be good, but instead became evil. Then when he wanted to act evil, the good has come out.
I often think that wanting to do good, unwittingly becomes the evil deed.

The moral

This episode had made me realise, that I, Oane, had to fix the rules of life. So I have invented the moral.
All feelings are pleasurable: love, perversion, hatred. And men act on those feelings, but some actions turn to be evil: it seduces the victims and leads them to distraction. Therefore I list everything that destroys and pains men and use the state law as the basis for such morals:
    - Thou shall not steal
    - Thou shall not kill
    - Thou shall respect his parents
    - Thou shall not testify falsely against the neighbor
    - Thou shall not covet his property
    - Thou shall act with temperance
    - Thou shall respect the freedom of the others

Thus, I urged everyone to follow these rules and use them as the means to distinguish between the good and the evil. And so, from the first laws, the moral and the seven commandments have resulted and succeeded in the community.
And I became both religious and political leader of my community. I was terrified of the these responsibilities then and I am still terrified now. It is this heavy burned that God has left to be by withdrawing from the world.

God is Mystery

It is frightening, that we will never be able to explain to ourselves what God is: He is beyond the capabilities of our intelligence. We can only know that God exists and that he is perfect. We cannot comprehend a being so absolute and ideal, because our intelligence is “finite” (i.e. limited), while God is “infinite”. His perfection is supremely above all and all we can say is just His name.
We can only prostrate ourselves before Him and present as mere mortals, who humbly seek Him. Mortals who are hoping, doubting, knowing that He will be with us, regardless of our mistakes, misunderstandings and inaccuracies. We are his children related to him by the bonds of fatherhood and love.

Can Evil ever triumph?

I have never seen evil prevail over good.
God knows that there is an evil, dark side of Him. He knows everything, including himself. But he fights the darkness, for He seeks to do only good and thus he has created us. We are the guarantee that God will never allow evil to prevail in him, if we love him. So, Love itself is not only the reason for living, but also for existence of the good in God. If we abandon our love for God, then the good will disappear into darkness, which will engulf everything and will destroy the world.
When God created us, He also gave us he means to repel the evil by fighting its emanation on earth: the nameless creature. Just as our love helps God to fight the evil in heaven, our struggle against it on the ground is our assistance in the fight of God against the dark side of himself.


II) The Beatitudes

Every Sunday we had the People’s Assembly, where I have gathered all the people in my community and where all the decisions were made. We resolved domestic problems, conflicts with neighbors, discussed management of the community and I have taught the moral principles that should govern our actions in order to overcome the evil and help God in his eternal fight.

Thus I have delivered a series of judgments.

    Blessed are the poor in spirit, for theirs is the kingdom of heaven
    Blessed are the meek, for they shall inherit the earth.
    Blessed are those who are in pain, for they shall be comforted.
    Blessed are those who hunger and thirst for righteousness, for they shall be satisfied.
    Blessed are the merciful, for they shall obtain mercy.
    Blessed are the pure in heart, as they shall behold God in all its glory.
    Blessed are the peacemakers, for they shall be called sons of God.
    Blessed are those who are persecuted for righteousness' sake, for theirs is the kingdom of heaven.
    Blessed are you when men revile you and persecute you and utter all kinds of evil against you falsely on my account.
    Rejoice and be glad, for your reward is great in heaven.

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Feliciana Maria Colonna
National Elector-Cardinal
Suffragan-Bishop of Regensburg
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