L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Cromwell.]

Comment faisaient-ils, nul ne le savait. Pourtant, la place d'Aristote était encore couverte ce matin-là de parchemins. La guerre, encore et encore, aussi longtemps que Rome ne baisserait pas la garde et reconnaîtrait la foi réformée.
Cette fois-ci, la Savoie était la cible. Cette terre d'intolérance, soumise à Rome, l'avait bien cherché. A tuer des genevois sans motif, elle avait gagné la colère de Genève. Et comme la cité helvète était le centre de l'univers et de l'aristotélité, l'issue du conflit ne faisait pas de doute.
Rome allait trembler sur ses bases. On racontait même dans les alcôves que certains hauts prélats commençaient de plus en plus à regarder vers la Réforme, vraie foi par excellence.

[Cedrik 1er]

L'Aumonier de la fière Armée Savoyarde garante de la Paix Aristotélicienne en ses Terres sourit en voyant la lettre.

Allons donc, c'était au tour de la Savoie et de ses rudes Savoyards à subir les assauts de la Réforme et de ces alcoolytes^^

Qu'il en soit ainsi... et que le Très Haut garde ses fidèles soldats Savoyards garant de la seule vraie foi en ce bas monde.
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[bourrike]

[acar]

Enscore de vils veslins... Un appel et des hommes d'armes accoururent puis il leur fict mesttre bon feu. Reschauffant illico ceux qui passait, il mict mains en cornet et desclara :

Mes frères, mes sœurs, vilesnie jonche le sol Romain et je vous enscourage à rompre le discrédit de par vos pieds ! N'hésitez poinct, piestinez cette engeance puis boutez cette mauvaise parosle par le feu !
Que poussière reste en cette plasce et seulement concernant le Mal Sans Nom.

Observant l'accomplissement de la besogne, il reprict :

Admirez comme ces mots peusvent bien se consumer, observez la poussière prendre possession de l'hérésie, manifeste !

Que le feu brule ceux qui toucheront par le mensonge à nostre dogme... Que le feu consume chaque herestique et que le souffle froid de la lune, pour finir, les enveloppe à jamais !!
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[bourrike]

Les pigeons ramenaient leur lot d'information.
Et l'évêque lisait les rapports douaniers.
"untel, l'Hydre, untel, le Lion, untel, L'hydre, untel, Lion"

Les brigands s'étaient réunis.
La nouvelle qui lui faisait, malgré le sérieux de l'heure, c'est que les réformés avaient demande des renforts à l'Hydre. Cela signifiait qu'ils ne se sentaient pas de taille par rapport à la Savoie, et cela emplissait le coeur de l'évêque d'allégresse. Peut être une lueur d'espoir dans le ciel chargé du peuple savoyard.
Cela prouvait aussi que ces brigands, qui se disaient soldats pour leur foy, ne l'étaient que pour le gain.
S'il avait fallu une preuve supplémentaire que les réformés n'étaient qu'un immonde tas de voleurs, cela était fait.
regardant par la fenêtre, elle vit arriver un volatile plus dodu que les autres.
L'ayant délesté de son rouleau, son visage fut agité d'un soubresaut.
Elle s'approcha de son prie-Dieu et se lança dans une oraison au Très-Haut afin de lui demander de protéger ses ouailles.
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[Cromwell.]

Et un pigeon intercepté par un arbalétrier de la garde papale, un !

[Cedrik 1er]

L'Aumonier de l'Armée Savoyarde vint en place de Rome pour afficher de nouvelles.

[Cromwell.]

[Hagden]

Les "méchants". Hagden les avait cotoyés bien des fois. Les "méchants"... étaient bien ceux qui désinformaient, frappaient dans le dos la Vérité, les hommes et femmes de foi vraie...

Les "gentils" eux, ne pouvaient que subir les actions de ces vrais méchants, toujours les mêmes, pour leur basse soif de sang versé, peu importe lequel, de préférence aristotélcien, mais aussi ceux de ceux qu'ils envoyaient au front, leur chair à lame adverse. Qu'ils formataient selon leur besoin du moment, leur soif sanguinaire du moment. On ne pouvait pas s'appeler "Lion", sans avoir des envie de grandeur, de sang, de stupidités rugissantes en couacs successifs, en Béarn notamment, où ils en partirent plus humiliés que victorieux. Bien évidemment, les gentils subissaient, sous leurs coups d'épées, sous leur soi disant universalité joyeuse et soi disant liberté. Hors on voyait bien autant en Genève ou en Guyenne comment leur liberté était fausse, à leur solde, muselée, intrumentalisé... A coup de mensonges, procès d'intention ou véritables, de dénigrement systématique de l'autre, dont pourtant ils se targuaient de respecter, de faussement respecter, pour mieux le piétiner et l'asservir, à coup de miaous langoureux et factices, ou de pots de vins juteux... plus ou moins consentis "librement", entre "gens de bonnes familles, humbles". Ils n'avaient rien d'humble, de bonnes familles. Mais tous étaient bien extraits de la fange... pensant comme des vers... se mouvant au grès du jus nauséabond de leur pseudo religion, simple prétexte à tous leurs excès, même les plus vils, sous un fard de belles paroles creuses... comme leur tête.
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Montbazon-Navailles, Ritter et Seneschall de l'Ordre Teutonique

[bourrike]

Elle avait payé sa foy de sa santé.
Ainsi, on voyait le vrai visage des réformés : des sanguinaires, capables de se mettre à trois hommes forts sur une femme de foy, qui plus est désarmée, car fidèle à ses voeux, elle était allée au combat, mais sans porter d'épée qui lui eut fait se dédire de son engagement vis à vis du Très-Haut.
Elle avait donc quasiment péri, victime de la réforme et de ses sbires, tous bêtes assoiffées de sang.
S'il eut fallu une démonstration de plus de l'ignominie de ces gens, elle était faite.
Lâches, fourbes, et prêts à tout lorsque, leur butin précédent s'amenuisant, ils prenaient le premier prétexte venu pour aller se remplir les poches dans une quelconque province.
Là, ils parlaient d'une démonstration, mais la seule était celle de leur malhonnêteté et de leur lâcheté, obligés qu'ils avaient été, pour attaquer la Savoie, de s'unir à l'hydre, à Jargor, à la Lune Pourpre.
Tous bandits de haut vol, tous dépravés.
L'évêque reposait sur sa couche, les yeux fermés, souffrant en silence, mais sereine au fond d'elle : ces sous hommes n'étaient rien sans leurs appuis malsains.
De loin, elle avait vu s'ouvrir l'église et encore une fois, ces maudaits réformés avaient osé venir souiller le saint lieu de leur présence, prêts à renier tous engagement pour un profit matériel