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Saint Critolaos, cinquième scolarque

 
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dariush
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MessagePosté le: Mar Mai 17, 2011 2:57 pm    Sujet du message: Saint Critolaos, cinquième scolarque Répondre en citant

Citation:


Saint Critolaos, cinquième scolarque


Quand l'affliction apporte le don


Perdue sur la côte et située en Asie mineure, Phasélis était une cité Lycienne sous domination macédonienne depuis la libération des terres par Alexandre le Grand. C'est là que Critolaos, en -220, ouvrit les yeux sur le monde et grandit parmi les siens. Son père, noble de Phasélis, avait laissé le petit aux soins de sa mère qui était affligée d'un lourd handicap puisqu'elle ne pouvait émettre le moindre son. Le jeune enfant dû apprendre à communiquer avec elle et comprendre ce qu'elle tentait de lui signifier sans entendre le moindre mot. Il développa une capacité extraordinaire à comprendre le genre humain et à analyser ses faits et gestes, parvenant à souvent en tirer de clairvoyantes conclusions. Devant ce phénoménal petit homme, son père décida de l'envoyer apprendre en Grèce auprès des théologiens-philosophes pour devenir érudit. Il atterrit au Lycée à l'âge de quinze ans, alors dirigé par Ariston de Ceos.


Un disciple exemplaire et surdoué


Dès le début de son enseignement, Critolaos manifesta de grandes dispositions dans la compréhension de la théologie. Il fut très vite remarqué par le maître du Lycée qui mit en lui de grands espoirs. Le jeune homme continua à travailler sur la science du comportement, aiguisant son art au point de devenir rapidement un maître en la matière. De tous ses disciples, Ariston disait de lui qu'il était le meilleur, notamment parce qu'il savait quand asséner l'argument fatal pour démonter un discours erroné. Critolaos savait lorsque l'on était pris par la peur, l'angoisse, l'assurance ou la confiance. Il su intelligemment se servir de cela chaque fois qu'il eût à débattre sur un sujet philosophique ou théologique. Critolaos aurait tout aussi bien pu en user pour asséner de fallacieux arguments mais il ne le fit jamais. Au contraire, il préféra se servir de cela toujours pour aller là où l'on ne voulait pas qu'il aille, pour mettre le doigt sur ce que l'orateur qui lui faisait face ne maitrisait pas.

C'est à l'âge de vingt-cinq ans qu'il fut nommé enseignant, la précocité de cette nomination témoignant de son excellence à livrer de grands discours théologiques. Comme toujours, l'homme prenait appui sur ce qu'il interprétait chez l'autre, se servant à merveille de son talent pour miner ses adversaires orateurs et conclure par le verbe dans une magnificence quasi absolue. Très vite, Ariston le nomma au cénacle du Lycée au poste de chargé à la diplomatie. Le cénacle, organe décisionnel et fonctionnel du Lycée, était garant des préceptes d'Aristote dans tout l'empire Macédonien ainsi qu'en Mésopotamie et dans l'empire Séleucide. Le rôle de Critolaos, au cénacle, consista à rencontrer les principaux régents et hommes de pouvoirs Grecs et Macédoniens et de leur soumettre les propositions du Lycée en matière de théologie mais aussi de vertu et d'amitié. Le scolarque avait toute confiance en lui et Critolaos fut plus que digne de cette confiance. C'est lui qui accompagnait Ariston lorsqu'un conflit éclatait et que le Lycée cherchait à y mettre un terme au nom de l'amitié vertueuse entre les peuples. Critolaos fut à l'origine de nombreux traités de non agression et de cessez le feu.


Un scolarque à Rome


Critolaos était à peine âgé de trente-cinq ans lorsque Ariston de Ceos décéda, laissant le lycée sans scolarque. Comme il en avait été décidé quelques années plus tôt dans les statuts du cénacle du Lycée, une élection eût lieu pour désigner son successeur. Les débats ne furent guère longs car les membres portèrent unanimement leur choix sur Critolaos de Phasélis. C'est ainsi qu'en -185, il devint le cinquième scolarque du Lycée, fidèle et fervent successeur du prophète Aristote.

Les relations qu'il avait construites au fil des années avec les dirigeants du monde grec, macédonien, mésopotamien et séleucide lui servirent à accroître l'influence du Lycée et à diffuser largement la parole du prophète du Très Haut. C'est ainsi que le culte du Dieu Unique trouva un nouveau repère sans toutefois mettre un terme au paganisme et autres rites païens. Un an après son accession au titre de scolarque, en république romaine, fut nommé Caton a la fonction de censeur romain. Ce dernier voyait d'un bien mauvais œil la montée de la culture grecque dans la vie romaine. C'est ainsi qu'il prit pour principale cible Critolaos, représentant suprême d'une certaine culture grecque. Il s'opposa farouchement à lui par de longs discours endiablés et véhéments. S'il était un homme cultivé, il n'en restait pas moins un fieffé idiot en matière de théologie et sa croyance dans les cultes païens du panthéon romain fut à de nombreuses reprises descendu par le scolarque.

Critolaos vit ainsi passer les ans, gérant le Lycée et s'investissant dans la vie Grecque avec Foi et amitié, il fut de plus en plus respecté par son peuple qui, au départ, avait vu en lui un arriviste aux dents longues. Plus le temps avançait, plus l'on s'apercevait qu'il était un homme d'exception à l'image de ses prédécesseurs. La seule chose qui le chagrinait réellement, était l'avancée de la république Romaine qui devenait de plus en plus expansionniste et prélevait de forts tribus sur les peuples conquis ou intégrés. Bien que la Grèce fut toujours indépendante, elle était néanmoins sous la domination romaine depuis près de cinquante ans.

C'est en l'an -155 qu'un évènement des plus importants se produisit. Rome, toujours en proie aux séditions des empires et royaumes conquis, voulu frapper Athènes d'un impôt exceptionnel et imposa la saisie de nombreuses œuvres d'art et de nombreux ouvrages d'excellence, ainsi qu'un tribut si important qu'il aurait laissé la cité sur la paille. Critolaos proposa alors à Diogène de Babylone, chef de l'école Stoïcienne, et Carnéade de Cyrène, chef de l’Académie Platonicienne, de se rendre à Rome pour parlementer avec le Sénat romain. Il fit envoyer un message à l'attention des deux consuls afin que ceux-ci ouvrent une ambassade extraordinaire dans l'objectif de s'exprimer face aux représentants du pouvoir républicain. L'ambassade fut acceptée. Le plus sérieux disciple de Critolaos se nommait Diodore, admis au cénacle en raison de sa grande vertu et de son excellence dans l'usage du verbe, le scolarque qui l'avait eu comme élève pendant longtemps, le chargea de l'accompagner à Rome pour transcrire les débats. L'assemblée dura une semaines durant laquelle, Diogène, Carnéade et Critolaos purent s'exprimer pour défendre ce en quoi ils croyaient. Caton, le véhément censeur de Rome, farouche opposant à la montée en puissance de la culture helléniste dans la république, tenta d'empêcher la tenue de cette assemblée, convaincu que le scolarque allait convertir le Sénat et le peuple romain au Dieu Unique.


Le discours de Critolaos


L'assemblée se déroula devant le sénat Romain, c'est Carnéade qui débuta par un discours de deux jours qui fit sensation. Diogène lui emboita le pas le troisième jour et lui aussi, reçut les applaudissements des sénateurs. Ce fut enfin le tour du scolarque de prendre la parole, bien décidé à faire plier le Sénat et le forcer à revenir sur sa décision, tout en instillant la Foi dans le Très Haut dans le cœur des sénateurs. Malheureusement, malgré ses extraordinaires compétences en matière de comportement, il vit rapidement que les sénateurs étaient déjà corrompus pour la plupart. Son discours traita d'une et unique question : "Le plaisir ou la vertu ?". Critolaos s'évertua à démontrer aux sénateurs qu'ils s'étaient enfoncés dans l'erreur, préférant se vautrer dans le plaisir de par leurs positions plutôt que d'user de vertu et œuvrer dans l'intérêt général du peuple romain.

Critolaos de Phasélis : -"La vertu n'est pas un don ni une science, elle consiste en un juste milieu, déterminé par la morale. Il s'agit bien là de ce qui est bien et de ce qui est mal. Je ne parle pas là seulement d'une attitude mais bien de mœurs, et de ce qui, au final, constitue notre âme. Chaque être humain doit faire entrer la vertu au plus profond de son âme, afin de toujours faire les choix qui représentent le bien souverain. Car oui, le bien n'est pas le plaisir, il n'est pas non plus la richesse ou l'honneur, non, le bien suprême est au dessus de toute considération particulière et se veut dans l'intérêt général. Alors, sénateurs romains, je vous le dis, reconsidérez votre république , revenez à la vertu, pour la Grandeur du Très-Haut et pour l'amour du genre humain."

Critolaos récolta une pluie d'applaudissement de ceux qui voulaient voir le Sénat retrouver sa virginité tandis qu'il reçut les sifflets et quolibets de ceux qui avaient déjà trop longtemps navigué dans les eaux troubles de la corruption. L'évocation du Dieu Unique n'eût pas non plus l'impact qu'il souhaitait, au contraire. Caton fut convaincu qu'il fallait agir au plus vite avant que le culte monothéiste mette un terme aux croyances romaines. Le scolarque retourna au Lycée, auréolé d'un discours flamboyant et d'une nouvelle réputation due à ses exploits oratoires au sein même du sénat romain. Critolaos devint encore plus respecté dans le monde grec. Jusqu'ici, il n'avait été que le catalyseur de la Foi dans le Dieu unique, transmettant les enseignements du prophète.


Sous la protection du Très Haut


Alors que sa vie aurait pu continuer ainsi jusqu'à son terme, le scolarque vécu une expérience assez unique dans son genre. Par un matin frais de printemps, un détachement romain entra par la force dans le Lycée encore endormi. Mené par un décurion aguerri, les soldats avaient pour unique objectif l'éradication de Critolaos, alors considéré comme le plus dangereux ennemi de Rome. Quelques disciples tentèrent de se mettre en travers de sa route et en furent bons pour recevoir un coup de glaive les laissant au sol baignant dans leur propre sang. La sauvagerie avec laquelle cet acte fut réalisé résigna les autres disciples qui préférèrent rester en vie plutôt que de mourir par les lames romaines. Le détachement somma alors qu'on lui amène Critolaos, ce qui fut fait. Le scolarque ne pouvait laisser une telle barbarie se dérouler sans agir. Convaincu qu'il allait terminer ses jours sur l'instant, il fit face aux soldats. Menacé par les armes et sommé de se rendre sans résister, Critolaos rétorqua :

Critolaos : - "Vous osez entrer ici, dans un lieu de savoir et de Foi, menacer de vos armes de pauvres enfants innocents. Je ne vous permettrais pas de faire plus de mal que vous n'en avez fait et je demande pardon pour ceux que vous avez blessés, car vous ne savez pas ce que vous avez fait. Que le Très Haut nous protège de vos mains ensanglantées."

Les soldats se firent plus menaçants et le scolarque tomba à genoux devant eux, tendant son cou comme pour les autoriser à le mettre à mort. Voyant cela, le décurion dégaina son arme pour en finir. Lorsqu'il s'approcha du scolarque pour l'achever, il tomba au sol dans un cri de douleur et mourut sur l'instant. Les dix soldats qui l'accompagnaient restèrent stupéfaits, néanmoins, l'un d'entre eux s'avança à son tour et subit le même sort que son chef. Voyant cela, les autres lâchèrent leurs armes et se prosternèrent devant Critolaos, demandant pardon pour avoir osé porter atteinte à l'intégrité de ses disciples. Les élèves du Lycée qui assistèrent à la scène comprirent alors que Dieu n'autorisait pas que l'on tue ceux qui Le servaient par la vertu et l'amitié. Tous restèrent convaincus qu'il s'agissait là de la preuve de la Toute Puissance du Très Haut. L'histoire fit rapidement le tour du pays et parvint même jusqu'à Rome qui comptait toujours en finir avec le scolarque. Mais, devant la réputation si grande de Critolaos, le sénat décida qu'il était vain d'en faire un martyr aux yeux des grecs et les sénateurs interdirent toute action visant à lui faire le moindre mal ainsi qu'à ses disciples. Ainsi, le scolarque continua tout son règne à lutter contre la violence, se rendant régulièrement à Rome pour y prêcher la Foi en Dieu, étant écouté des uns et humilié par les autres. Malgré tout, chaque homme qui le rencontra ne put que constater qu'il fut si vertueux et si plein d'amitié, qu'il était difficile de s'opposer à lui. Seuls les plus corrompus et les tenants du culte romain avaient vu en lui le pire des dangers.


La disparition du scolarque


C'est au terme d'une vie bien remplie et d'une réputation amplement méritée que Critolaos de Phasélis s'éteignit. Emporté par la vieillesse à l'âge de soixante-douze-ans, le scolarque laissa derrière lui une œuvre centrale dans son époque. le scolarque marqua son temps de sa vertu et de sa sagesse. Nombreux furent les amis qui le pleurèrent, nombreux aussi furent ses ennemis à le regretter, car, d'un point de vue comme de l'autre, tous s'accordaient à trouver en lui un homme d'exception.

Critolaos de Phasélis fut inhumé dans la crypte du Lycée et son nom fut gravé dans le marbre sous ceux des précédents scolarques, sur la stèle qui surplombait l'entrée du cénacle. L'histoire retint de Critolaos son fameux discours à Rome, l'épisode de l'attaque du Lycée et ses qualités exceptionnelles de diplomates associées à un maniement fervent et magnifique de la théologie aristotélicienne.

Traduit du Grec par Bender.B.Rodriguez.

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Ariberto



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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2011 8:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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Sant Critolau de Faselis , cinquè escolarca.



Quan l’aflicció aporta el do.

Perduda sobre la costa i situada a l’Àsia menor, Faselis era una ciutat Lícia sota la sobirania macedònia des de l’alliberament de les terres duta per Alexandre el Gran. Allà, Critolau, el 220 abans del naixement de Christós, va obrir els ulls al món i va créixer entre els seus. El seu pare, un noble de Faselis, va deixar el nen a cura de la seva mare, que s’afligia en un pesat desavantatge pel fet de no poder ni emetre el més mínim so. El nen va haver d’aprendre a comunicar-se amb ella i a intuir el que deia sense oir cap paraula. Va desenvolupar una capacitat extraordinària d’intuir al gènere humà i d’analitzar els seus trets i gests, arribant sovint a treure clarividents conclusions. Davant d’aquest fenomenal nen, el seu pare va decidir d’enviar-lo a aprendre a la península hel•lènica juntament als teòlegs i filòsofs per a que es convertís en erudit. Va aterrar al Liceu a l’edat de quinze anys, aleshores dirigit per Aristó de Kéa.


Un deixeble exemplar i superdotat.

Al principi de la seva ensenyança, Critolau va manifestar grans disposicions en la comprensió de la teologia. Molt ràpidament va ser observat per l’escolarca del Liceu, el qual va dipositar grans esperances en ell. El jovencell va seguir treballant sobre la ciència del comportament, afilant el seu art fins el punt de convertir-se, ràpidament, en un mestre de la matèria. De tots els deixebles, Aristó deia que ell n’era el millor, en particular per què sabia quan rebatre un argument per a desmuntar un discurs erroni. Critolau sabia quan la gent era presa per la por, l’angoixa, la seguretat o la confiança. Considerava intel•ligent servir-se d’això cada vegada que s’havia de debatre en un tema filosòfic o teològic. Critolau també hagués pogut usar arguments enganyosos però no ho va fer mai. Al contrari, preferia servir-se sempre d’això per anar allà on l’oponent no volia anar, per tal de posar el dit a l’ull a l’orador que feia cara de no entendre res.

A l’edat de vint-i-cinc anys va ser nomenat professor, la precocitat del nomenament del qual va donar prova de la seva excel•lència quan pronunciava grans discursos teològics. Com sempre, l’home se suportava en el que interpretava l’altre, servint-se meravellosament del seu talent per a minar els seus adversaris oradors i concloure amb una oració d’una magnificència gairebé absoluta. Molt ràpidament Aristó el va nomenar al cenacle del Liceu com a encarregat de la diplomàcia. El cenacle, òrgan que prenia les decisions funcionals del Liceu, era garant dels preceptes d’Aristòtil en tot l’imperi macedònic així com a Mesopotàmia i al imperi selèucida. El paper de Critolau al cenacle consistia en entrevistar-se amb els principals regents i homes poderosos de l’Hèl•lade i Macedònia i de presentar-los les propostes del liceu en quant a teologia, virtut i amistat. L’escolarca tenia plena confiança en ell i Cristolau va ser més que digne de la seva confiança. És ell qui va acompanyar a Aristó quan va esclatar el conflicte al qual el Liceu va intentar posar pau en nom de l’amistat virtuosa entre el poble. Critolau va ser la causa de nombrosos Tractats de No Agressió i d'Alto al Foc.



Un escolarca a Roma

Critolau tenia trenta-cinc anys acabats de complir quan Aristó de Kéa va morir, la qual cosa va deixar sense el Liceu sense escolarca. Tal i com s’havia decidit feia alguns anus als estatuts del cenacle del Liceu, va haver-hi una elecció per a designar el seu successor. Els debats no van ser gens llargs, car el cenacle va escollir per unanimitat la seva elecció sobre Critolau de Faselis. Per això, l’any 185 abans del naixement de Christós, va esdevenir el cinquè escolarca del Liceu, fidel i entusiasta successor del profeta Aristòtil.

Les relacions que havia anat teixint al llarg dels anys amb els dirigents del món hel•lènic, macedònic, mesopotàmic i selèucida li van servir per augmentar la influència del Liceu i a que difonguessin, encara més, la paraula del Profeta de l’Altíssim. Per això, el culte únic a Déu va trobar un nou camí sense posar fi al paganisme o als seus ritus. Es va nomenar, després d’un any del seu ascens a escolarca confirmat, a la República de Roma, a Cató amb la funció de censor romà. Aquest últim veia amb mals ulls un bé com la pujada de la cultura hel•lènica a la vita romana. Per això va prendre com a principal objectiu a Critolau, representat suprem d’una determinada cultura hel•lènica. Va oposar-se feroçment a ell pels seus discursos endimoniats i vehements. Si havia cultivat un home, no seguia essent aquest un idiota absolut en quant a teologia i la seva creença en el culte pagà del panteó romà era, en nombroses ocasions, descendida per l’escolarca.

Critolau va viure així diversos anys, administrant el Liceu i comprometent-se amb la vida hel•lènica amb fe i amistat; cada cop era més respectat pel seu poble que, al principi, l’havia vist com un arribista que volia fer dentetes a la resta. Com més temps passava, més se n’adonaven que era un home d’excepció a la imatge dels seus antecessors. La única cosa que l’amoïnava realment era la projecció de la República de Roma que cada cop es feia més expansionista i cobrava forts tributs als pobles conquerits o integrats. Tot i que l’Hèl•lade sempre havia estat independent, estava, no obstant això, sota la sobirania romana des de feia a la vora cinquanta anys.

Va ser a l’any 155 abans del naixement de Christós que es va produir un dels esdeveniments més important. Roma, sempre presa a les sedicions dels imperis i regnes conquerits, va voler imposar a Atenes un tribut excepcional espoliant nombroses obres d’art i d’excel•lència, així com fent pagar un impost tan gran que hagués deixat la ciutat pels terres. Critolau va proposar, aleshores, a Diògenes de Babilònia, cap de l’escola estoica, i a Carnèades de Cirene, cap de l’Acadèmia platònica, viatjar fins a Roma per a parlamentar amb el Senat romà. Va fer enviar un missatge a l’atenció dels dos cònsols per a què aquests obrissin una ambaixada extraordinària amb l’objectiu d’expressar-se davant dels representants del poder republicà. Van acceptar l’ambaixada. El més seriós deixeble de Critolau s’anomenava Diòdor, admès al cenacle gràcies a la seva gran virtut i la seva excel•lència en la paraula al qual l’escolarca havia tingut com a alumne durant molt de temps, i va encarregar-li d’acompanyar-lo a Roma per a transcriure els debats. L’assemblea va durar unes setmanes durant les quals, Diògenes, Carnèades i Critolau va poder expressar-se per a defensar allò en el que creien. Cató, el vehement censor de Roma, era feroç en la seva oposició a la potenciació de la cultura hel•lenística a la República i va intentar impedir la composició d’aquesta assemblea, convençut de què l’escolarca convertiria el Senat i al poble romà a l’únic Déu.



El discurs de Critolau.

La reunió va tenir lloc davant del Senat romà, on Carnèades va començar un discurs de dos dies que va causar sensació. Diògenes va fer el mateix al tercer dia i ell també va rebre l’aplaudiment dels senadors. L’escolarca va ser, finalment, l’últim en parlar i va decidir doblar i forçar al Senat a que considerés la seva opinió, mentre que va inculcar la fe en el Totpoderós al cor dels senadors. Desafortunadament, a pesar de les seves extraordinàries habilitats en el comportament, va veure que els senadores ja estaven, en la seva majoria, corromputs. El seu discurs va plantejar una única qüestió: “El Plaer i la virtut?”. Critolau va esforçar-se en demostrar als senadors que havien caigut en l’error, havent preferit fruir del plaer de les seves posicions en comptes d’usar-les i treballar en el interès general del poble romà.

Critolau de Faselis:"La virtut no és cap regal ni cap ciència, ans un terme mig, determinat per la corporació. Això que hom diu sobre si quelcom és bo o dolent... només existeix una actitud de bones maneres que, en última instància, és la nostra ànima. Tot ésser humà té el poder per a fer el més profund del seu ànim, de fer sempre que les decisions siguin soberanament bones. Per què, si el bé no és plaer, no ho és la riquesa o l’honor; tampoc està el bé major per sobre de totes les consideracions i objectius específics del interès col•lectiu. Per tant, senadors romans, us dic que considereu la vostra República, retorneu a la virtut, per la grandesa del Totpoderós i per l’amor a la humanitat."

Critolau va collir una pluja d’aplaudiment per part d’aquells qui volien veure al Senat recuperar la seva virginitat mentre que, d’altra banda, va rebre xiulets i retrets dels qui feia molt que navegaven per les aigües tèrboles de la corrupció. L’advocació al Déu Únic, però, no va tenir el impacte desitjat, ans el contrari. Cató estava segur que havia d’actuar amb rapidesa abans que el culte monoteista posés fi a les creences romanes. L’escolarca va tornar al Liceu, coronat per un encès discurs i una nova reputació a causa dels oratoris explotats al Senat romà. Critolau es va fer encara més respectat al món hel•lènic. Fins el moment, només va ser el catalitzador de la Fe en Déu, transmetent les ensenyances del Profeta.


Sota la Protecció de l’Altíssim.

Mentre que la seva vida podia haver continuat fins a la seva fi, l’escolarca va viure quelcom únic en el seu gènere. Un matí frec de primavera, un destacament romà va entrar per la força a l’escola secundària, que encara dormia. Dirigit per un decurió experimentat, els soldats només havien estat destinats allà per a eradicar a Critolau, considerat, aleshores, l’enemic més perillós de Roma. Alguns erudits van tractar d’oposar-se al seu camí i van ser objectiu de cops d’espasa que els va deixar al terra tirats en la seva pròpia sang. El salvatgisme amb el que es va a dur a terme l’acte va dur a la renúncia dels altres deixebles, que van preferir mantenir-se en vida en comptes de morir per les espases romanes. El destacament es va interposar davant de Critolau, que va plantar cara. L’escolarca no podia permetre tal barbàrie sense actuar. Convençut que era l’últim moment dels seus dies, va enfrontar-se als soldats. Amenaçat pels braços i amb la seva entrega sense resistència Critolau va respondre:

Critolau: - " T’atreveixes a venir a un lloc de coneixement i fe, amenaçar amb les armes als pobres nois innocents que no has permès que fessin més mal i demanar perdó per ells. Fas mal per què no n’ets conscient del que has fet. Que el Totpoderós ens protegeixi de les mans amb sang!”

Els soldats es van tornar més amenaçadors i l’escolarca va caure de genolls davant d’ells, oferint el seu coll com si permetés que li traguessin la vida. Veient això, el decurió va treure la seva arma fins el final. Quan es va acostar a l’escolarca per a complir, va caure al terra amb un crit de dolor i va morir a l’instant. Els deu soldats que estaven amb ell van quedar sorpresos i, no obstant això, un d’ells va avançar i va patir el mateix sofriment que el seu capitost. Al veure això, la resta va tirar les armes i van adorar a Critolau, demanant perdó per haver-se atrevit a atemptar contra la integritat dels seus deixeble. Els estudiants de secundària que van assistir a l’escena van adonar-se’n que Déu no havia permès la mort d’aquells que servien la virtut i l’amistat. Tots estaven convençuts que era una prova de l’Omnipotència de l’Altíssim. La història es va propagar ràpidament per tot el país i va arribar, inclús, a Roma el que havia fet l’escolarca. Però davant la reputació de Critolau, el Senat va decidir que era inútil fer un màrtir als ulls dels hel•lènics i el Senat va prohibir qualsevol acció que fes un mal menor a ell i als deixebles. Així, l’escolarca, va continuar el seu mandat en la lluita contra la violència i va viatjar a Roma per predicar la fe en Déu, essent escoltat per uns i humiliat pels altres. No obstant això, tot home que va reunir-se amb ell no va poder deixar d’observar que era un home tan virtuós i tan ple d’amistat que era difícil oposar-se-li. Només els més corromputs del culte romà l’havien vist com el pitjor dels perills.

La desaparició de l’escolarca

Aquest és el final d’una vida ocupada i d’una reputació ben merescuda de com va morir Critolau de Faselis. Dut per l’envelliment a l’edat de setanta-dos anys, l’escolarca va deixar rere seu una obra central del seu temps. L’escolarca va marcar el moment de la seva virtut i saviesa. Molts foren els amics que el ploraren, els seus enemics eren massa nombrosos com per a què ho lamentessin, però des d’un punt de vista o un altre, tots coincidien a dir que era un home excepcional.

Critolau de Faselis va ser enterrat a la cripta de l’escola i el seu nom gravat a la pedra, amb el dels escolarques anteriors, al monument de l’entrada del cenacle. La història reten com Critolau va mantenir el seu famós discurs a Roma, la història de l’atac a l’escola secundària i les seves qualitats excepcionals com a diplomàtic involucrat en el domini fervent i bell de la teologia aristotèlica.


Traduït del Grec per Monsenyor Bender.B.Rodriguez.
Traduït al català pel Reverendíssim Pare Abat Ignius de Muntaner.

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Préfet de la Villa San Loyats, Théologue du Saint-Office, Doyen du Saint-Dominique, Évêque de Lucca
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Chapita



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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 5:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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San Critolao, quinto scolarca


Quando l'afflizione porta il dono


Persa sulla costa e situata in Asia minore, Faselide era una città Licena sotto dominazione macedone dalla liberazione di queste terre per mano di Alessandro il Grande. E' lì che Critolao, nel -220, aprì gli occhi sul mondo e crebbe tra i suoi. Suo padre, nobile di Faselide, aveva lasciato il piccolo alle cure di sua madre che era afflitta da un pesante handicap, dal momento che ella non poteva emettere il minimo suono. Il giovane bambino dovette imparare a comunicare con lei e a comprendere ciò che lei tentava di manifestargli, senza intendere la minima parola. Egli sviluppò una straordinaria capacità nel comprendere il genere umano e nell'analizzare i suoi fatti ed i suoi gesti, riuscendo spesso a trarne delle chiaroveggenti conclusioni. Davanti a questo fenomenale ragazzo, suo padre decise di mandarlo a studiare in Grecia, presso dei teologi-filosofi per divenire erudito. Raggiunse il Liceo all'età di cinque anni, allora diretto da Aristone di Chio.


Un discepolo esemplare e superdotato


Fin dall'inizio del suo insegnamento, Critolao manifestò delle grandi disposizioni nella comprensione della teologia. Egli fu molto presto notato dal maestro del Liceo che pose in lui grandi speranze. Il ragazzo continuò a lavorare sulla scienza del comportamento, affinando la sua arte al punto tale da diventare un maestro nella materia. Di tutti i suoi discepoli, Aristone diceva che lui ne era il migliore, in modo particolare perché sapeva quando assestare l'argomento fatale per smontare un discorso erroneo. Critolao sapeva quando si era presi dalla paura, l'angoscia, la sicurezza o la fiducia. Egli sapeva servirsi intelligentemente di ciò ogni volta che avesse da dibattere su un argomento filosofico o telogico. Critolao avrebbe ben potuto usare questo metodo per colpire e smontare argomenti fallaci ma non lo fece mai. Al contrario, egli preferì sempre servirsi di questo metodo per andare là dove non si voleva andare, per centrare ciò che l'oratore che gli era di fronte non dominava.

E' all'età di venticinque anni che fu nominato insegnante, la precocità di questa nomina dimostra la sua eccellenza nel dedicarsi a grandi discorsi teologici. Come sempre, l'uomo prendeva spunto da ciò che interpretava dagli altri, servendosi a meraviglia del suo talento per minare i suoi avversari oratori e concludere attraverso il verbo con una magnificenza quasi assoluta. Molto presto, Aristone lo nominò al cenacolo del Liceo, al posto di incaricato per la diplomazia. Il cenacolo, organo decisionale e funzionale del Liceo, era garante dei precetti di Aristone in tutto l'impero macedone, così come in Mesopotamia e nell'impero seleucide. Il ruolo di Critolao, nel cenacolo, consistè nell'incontrare i principali reggenti e gli uomini di potere greci e macedoni e di sottometter loro le proposte del Liceo in materia di teologia ma anche di virtù e di amicizia. Lo scolarca aveva ogni fiducia in lui e Critolao fu più che degno di questa fiducia. E' lui che accompagnava Aristone quando un conflitto esplodeva ed il Liceo cercava di porgli termine nel nome dell'amicizia virtuosa tra i popoli. Critolao fu all'origine di numerosi trattati di non aggressione e di cessate il fuoco.


Uno scolarca a Roma


Critolao aveva appena trentacinque anni quando Aristone di Chio decedette, lasciando il Liceo senza scolarca. Come era stato deciso alcuni anni prima negli statuti del cenacolo, avrebbe presto avuto luogo una elezione per designare il suo successore. I dibattiti non furono lunghi perché i membri rivolsero unanimemente la loro scelta su Critolao di Faselide. E' così che nel -185, egli divenne il quinto scolarca del Liceo, fedele e fervente successore del profeta Aristotele.

Le relazioni che aveva costruito col passare degli anni con i dirigenti del mondo greco, macedone, mesopotamico e seleucide gli servirono ad aumentare l'influenza del Liceo e a diffondere largamente la parola del profeta dell'Altissimo. E' così che il culto del Dio Unico trovò un nuovo riferimento senza tuttavia porre termine al paganesimo ed agli altri riti pagani. Un anno dopo il suo accesso al titolo di scolarca, nella repubblica romana, fu nominato Catone alla carica di censore romano. Quest'ultimo vedeva molto di malocchio la crescita di influenza della cultura greca nella vita romana, E' così che egli prese per principale bersaglio Critolao, rappresentante supremo di una certa cultura greca. Si oppose accanitamente a lui con lunghi discorsi veementi ed indiavolati. Nonostante fosse un uomo colto, restava non meno di un idiota di prim'ordine in materia di teologia e la sua credenza nei culti pagani del pantheon romano fu, attraverso numerose risprese, abbattuta dallo scolarca.

Critolao vide così passare gli anni, gestendo il Liceo ed impegnandosi nella vita greca con Fede ed amicizia, fu sempre più rispettato dal suo popolo che, all'inizio aveva visto in lui un arrivista della peggior specie. Più il tempo passava, più si accorgeva che egli era un uomo di eccezione, ad immagine dei suoi predecessori. La sola cosa che davvero lo rattristava, era l'avanzata della repubblica romana che diventava sempre più espansionista e prelevava forti tributi dai popoli conquistati o integrati. Sebbene la Grecia fu sempre indipendente, essa era tuttavia sotto la dominazione romana da circa cinquanta anni.

E' nell'anno -155 che accadde uno degli eventi più importanti. Roma, sempre in preda alle sedizioni degli imperi e dei regni conquistati, volle danneggiare Atene mediante una tassa eccezionale ed impose il sequestro di numerose opere d'arte e di numerose opere di eccellenza, così come un tributo talmente importante che avrebbe lasciato la città sul lastrico. Critolao propose allora a Diogene di Babilonia, capo della scuola Stoica, e a Carneade di Cirene, capo dell'Accademia Platonica, di andare a Roma per parlamentare con il Senato romano. Fece inviare un messaggio all'attenzione dei due consoli affinché questi aprissero una ambasciata straordinaria con l'obiettivo di esprimersi di fronte ai rappresentanti del potere repubblicano. L'ambasciata fu accettata. Il più serio discepolo di Critolao si chiamava Diodoro, ammesso al cenacolo per la sua grande virtù e per la sua eccellenza nell'uso del verbo, lo scolarca, che l'aveva avuto come allievo per molto tempo, l'incaricò di accompagnarlo a Roma per trascrivere i dibattiti. L'assemblea durò una settimana durante la quale, Diogene, Carneade e Critolao poterono esprimersi per difendere ciò in cui credevano. Catone, il veemente censore, selvatico oppositore alla salita in potere della cultura ellenica nella repubblica, tentò di impedire la tenuta di questa assemblea, convinto che lo scolarca era sul punto di convertire il Senato ed il popolo romano al Dio Unico.


Il discorso di Critolao


L'assemblea si svolse davanti al Senato romano, e fu Carneade che esordì con un discorso di due giorni che fece sensazione. Il terzo giorno gli susseguì Diogene, ed anche lui ricevette gli applausi dei senatori. Infine toccò allo scolarca prendere la parola, ben deciso a piegare il Senato ed a forzarlo a ritornare sulla sua decisione, pure istillando la Fede nell'Altissimo nei cuori dei senatori. Purtroppo, malgrado le sue straordinarie competenze in materia di comportamento, si accorse rapidamente che i senatori erano già, per la magggior parte, corrotti. Il suo discorso trattò di una ed unica domanda : "Il piacere o la virtù ?". Critolao si sforzò di dimostrare ai senatori che essi erano infossati nell'errore, preferendo rotolarsi nel piacere delle loro posizioni piuttosto che fare uso della virtù ed operare nell'interesse generale del popolo romano.

Critolao da Faselide : - "La virtù non è un dono né una scienza, essa consiste in un giusto mezzo, determinato dalla morale. Ed infatti si tratta di ciò che è giusto e di ciò che è sbagliato. Non parlo solamente di un'attitudine, ma di un modo di vivere, e di ciò che, alla fine, costituisce la nostra anima. Ogni essere umano deve fare entrare la virtù nel più profondo della sua anima, al fine di fare sempre le scelte che rappresentano un buon sovrano. Perché sì, il bene non è il piacere, non è neanche la ricchezza o l'onore, no, il bene supremo è al di sopra di ogni considerazione particolare e desidera l'interesse generale. Dunque, senatori romani, io vi dico, riconsiderate la vostra repubblica, ritornate alla virtù, per la Grandezza dell'Altissimo e per l'amore del genere umano."

Critolao raccolse una pioggia di applausi da coloro che volevano vedere il Senato ritrovare la sua purezza mentre ricevette i fischi ed i lazzi da coloro che avevano già troppo a lungo navigato nelle acque torbide della corruzione. Al contrario, l'evocazione del Dio Unico ebbe non più che l'impatto che egli si augurava. Catone si convinse che occorreva agire al più presto prima che il culto monoteista ponesse termine alle credenze romane. Lo scolarca ritornò al Liceo, aureolato da un discorso fiammeggiante e da una nuova reputazione dovuta alle sue prodezze oratorie in seno stesso al senato romano. Critolao divenne ancora più rispettato nel mondo greco. Fino ad ora, egli non era stato che il catalizzatore della Fede nel Dio Unico, trasmettendo gli insegnamenti del profeta.


Sotto la protezione dell'Altissimo


Mentre la sua vita avrebbe potuto continuare così fino al suo termine, lo scolarca visse un'esperienza abbastanza unica nel suo genere. In una fresca mattina di primavera, un distaccamento romano entrò con la forza nel Liceo ancora addormentato. Condotti da un centurione agguerrito, i soldati avevano per unico scopo l'eradicazione di Critolao, allora considerato come il più pericoloso nemico di Roma. Alcuni discepoli tentarono di mettersi di traverso sulla sua strada e ne ricavarono un colpo di gladio che li lasciò al suolo, a nuotare nel loro proprio sangue. La ferocia con la quale venne realizzato questo atto rassegnò gli altri discepoli, che preferirono restare in vita piuttosto che morire per le lame romane. Il distaccamento intimò allora che gli fosse portato Critolao, cosa che fu fatta. Lo scolarca non poteva lasciare una tale barbarie svolgersi senza agire. Convinto che stesse per terminare i suoi giorni in quell'istante, fece fronte ai soldati. Minacciato dalle armi ed intimato di arrendersi senza resistere, Critolao ribattè :

Critolao : -"Voi osate entrare qui, in un luogo di sapere e di Fede, minacciando con le vostre armi dei poveri bambini innocenti. Non vi permetterei di fare più del male che avete compiuto e chiedo perdono per coloro che avete ferito, poiché non sapete ciò che avete fatto. Che l'Altissimo ci protegga dalle vostre mani insanguinate."

I soldati divennero più minacciosi e lo scolarca cadde in ginocchio davanti ad essi, tendendo il suo collo come per autorizzarli a metterlo a morte. Vedendo ciò, il decurione sfoderò la sua arma per ucciderlo. Quando si avvicinò allo scolarca per finirlo, cadde al suolo in un grido di dolore e morì all'istante. I dieci soldati che l'accompagnavano restarono stupefatti, tuttavia, uno di loro, a sua volta avanzò, e subì la stessa sorte del suo capo. Vedendo ciò, gli altri lasciarono le loro armi e si prosternarono davanti a Critolao, chiedendo perdono per avere osato recare offesa all'integrità dei suoi discepoli. Gli allievi del Liceo che assisterono alla scena compresero allora che Dio non autorizzava che si uccidessero coloro che lo servivano attraverso la virtù e l'amicizia. Tutti rimasero convinti che si trattasse della prova dell'Onnipotenza dell'Altissimo. La storia fece rapidamente il giro del paese e giunse anche fino a Roma che contava sempre di farla finita con lo scolarca. Ma, davanti alla reputazione così grande di Critolao, il Senato decise che fosse vano farne un martire agli occhi dei greci ed i senatori vietarono ogni azione mirata a fargli il minimo male così come ai suoi discepoli. Così, lo scolarca continuò durante tutto il suo regno a lottare contro la violenza, andando regolarmente a Roma per predicarvi la Fede in Dio, restando ascoltato dagli uni ed umiliato dagli altri. Malgrado tutto, ogni uomo che lo incontrò non potè che constatare che egli fosse talmente virtuoso e così pieno di amicizia, che era difficile opporsi a lui. Solo i più corrotti ed i sostenitori del culto romano avevano visto in lui il peggiore dei pericoli.


La scomparsa dello scolarca


E' al termine di una vita molto piena e di una reputazione ampiamente meritata che Critolao di Faselide si spense. Portato dalla vecchiaia all'età di settantadue anni, lo scolarca lasciò dietro di lui un lavoro centrale nella sua epoca. Lo scolarca segnò il suo tempo con la sua virtù e la sua saggezza. Numerosi furono gli amici che lo piansero, numerosi furono anche i suoi nemici a rimpiangerlo, poiché, da un punto di vista come dall'altro, tutti si accordavano nel trovare in lui un uomo d'eccezione.

Critolao di Faselide fu inumato nella cripta del Liceo ed il suo nome fu inciso nel marmo sotto quelli dei precedenti scolarchi, sulla stele che sovrasta l'entrata del cenacolo. La storia tramandò di Critolao il suo famoso discorso a Roma, l'episodio dell'attacco al Liceo e le sue eccezionali qualità di diplomatico associate ad un uso fervente e magnifico della teologia aristotelica.

Tradotto dal greco da Bender.B.Rodriguez.

Tradotto da Doron, revisionato da Franciscus_bergoglio
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Jolieen



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MessagePosté le: Mer Sep 04, 2019 1:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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Saint Critolaos, fifth scholar 


When affliction brings the gift 


Lost on the coast and located in Minor Asia, Phaselis was a Lycian city under Mecdonian domination since the liberation of land by Alexander the great. This is where Critolaos, in -220 opened his eyes to the world and grew up among his own. His father, a nobleman of Phaselis, had left the baby in the care of his mother who was afflicted with a heavy handicap since she could not emit the slightest sound. The young child had to learn to communicate with her and understand what she was trying to tell him without hearing a word. He developed an extraordinary ability to understand the human race and to analyze his actions and gestures, often coming to clear conclusions. In front of this phenomenal little man, his father decided to send him to learn in Greece from the theologian-philospophers to become a scholar. He landed in high school at the age of fiftee, then headed by Ariston of Ceos.


An exemplary and gifted disciple 


From the beginning of his teaching Critolaos manifested great dispositions in understanding theology. He was quickly noticed by the teacher of the Lycee who put in him high hopes. The young man continued to work on the science of behavior, honing his art to the point of quickly becoming a master in the field. Of all his disciples, Ariston said of him that he was the best, especially because he knew when to assert the fatal argument to dismantle a wrong speech. Critolaos knew when we were caught by fear, anguish, confidence of trust. He knew how to use it intelligently whenever he had to debate a philosophical or theological subject. Critolaos could just as easily have used it to give false arguments, but he never did. On the contrary, he preferred to use that always to go where one did not want him to go, to put his finger on what the speaker who faced him did not master.

It was at the age of twenty-five that he was appointed teacher, the precocity of this appointment testifying to his excellence in delievering great theological discourse. As always, the man relied on what he was interpreting in the other, using his talent to undermine his oratorical opponents and conclude with the verb in an almost absolute magnificence. Very soon, Ariston appointed him to the Cenacle of the Lycee to the post of in charge of diplomacy. The cenacle, the decision-making and functional organ of the Lycee, was the guaranto of the precepts of Aristotle throughout the Macedonian Empire as well as in Mesopotamia and the Seleucid Empire. The role of Critolaos, in the Cenacle consisted in meeting the principal regents and men of powers Greeks and Macedoanians and submitting to them the proposals of the High School in matters of theology but also of virtue and friendship. The scholar had every confidence in him, and Critolaos was more than worthy of this confidence. It was he who accompanied Ariston when a conflict erupted and the Lycee sought to put an end to the name of the virtuous friendship between peoples. Critolaos was at the origin of many non-aggression and cease-fire treaties.


A scholar in Rome 


Critolaos was only thirty-five years old when Ariston of Ceos died, leaving the school without a scholar. As it had been decided a few years earlier in the statutes of the Cenacle of the Lycee, an election would be held to designate his successor. The debates were not long because the members unanimously made their choice on Critolaos de Phaselis. Thus in -185, he became the fifth scholar of the High School, faithful and fervent successor of the prophet Aristotle. 

The relationships he had built over the years with the leaders of the Greek, Macedonian, Mesopotamian and Seleucid world served him to increase the influence of the High School and spread widely the word of the prophet of the Most High. Thus the worship of the one god found a new landmark without putting an end to paganism and other pagan rites. One year after his accession to the title of scholar, in the Roman republic, Caton was appointed Roman censor. The latter saw with a very bad eye the rise of the Greek culture in Roman life. Thus he took as his main target Critolaos, supreme representative of a certain Greek culture. He fiercely opposed him with long, furious and vehement speeches. Although he was a cultured man, he was still an idiotic fool for theology, and his belief in the pagain cults of the Roman pantheon was descended many times by the scholar. 

Critolaos thus spent the years managing the High School and investing in the Greek life with Faith and friendship, he was more and more respected by his people who, initially had seen in him as a long-toothed go-getter. The more time progressed, the more we realized that he was an exceptional man like his predecessors. The only thing that really grieved him was the advance of the Roman Republic, which was becoming more and more expansionist and was taking strong tribes over conquered or integrated peoples. Although Greece was still independent, it was nevertheless under Roman rule for almost fifty years.

It was in the year -155 that one of the most important events occured. Rome, still plagued by seditions of conquered empires and kingdoms wanted to hit. Athens of an exceptional tax and imposed the seizure of many works of art and many works of excellence, as well as a tribute so important that he would have left the city on the straw. Critolaos then proposed to Diogenes of Babylon, head of the Stoic school, and Carneade of Cyrene, head of the Platonic Academy, to go to Rome to parley with the Roman Senate. He sent a message to the attention of the two consuls so that they open an extraordinary embassy in order to express themselves in front of the representatives of the republican power. The embassy was accepted. The most serious disciple of Critolaos was named Diodorus, admitted to the cencacle because of his great virtue and his excellence in the use of the verb, the scholar who had him as a pupil for a long time, charged him to accompany him to Rome to transcribe the debates. The assembly lasted a week during which Diogenes, Carneade and Cristolaos were able to expres themselves in defense of what they believed. Caton, the fierce censor of Rome, fierce opponent of the rise of Hellenistic culture in the republic, tried to prevent the holding of this assembly, convinced that the scholar would convert the Senate of the Roman people to the one god. 


The speech of Critolaos 


The assembly was held before the Roman senate, it is Carneade who began with a two day speech that caused a sensation. Diogenes followed him on the third day and he, too, received the applause of the senators. It was finally the turn of the scholar to speak, determained to bend the Senate and force it to reconsider its decision, while instilling faith in the Most High in the hearts of senators. Unfortunately, despite his extraordinary behavioral skills, he quickly saw that senators were already corrupt for the most part. His speech dealt with one and only one question: „Pleasure or virtue?“ Critolaos endeavored to demonstrate to the senators that they had fallen into error, preferring the wallow in the pleasure of their positions rather than using virtue and working in the general interest of the Roman people.

Critolaos de Phasélis : -"Virtue is not a gift or a sciene, it is a middle ground, determined by morality. This is good and bad. I am not speaking here of an attitude but of morals, and of what ultimately constitutes our soul. Every human being must bring virtue into the depths of his soul, in order to always make the choices that represent the sovereign good. For, yes, good is not pleasure, nor is it wealth or honor, no, the supreme good is above all particular consideration and that is in the gernal interest. So, Roman Senators, I tell you, reconsider your republic, return to virtue for the Greatness of the Most High and for the sake of mankind." 

Critolaos gathered a shower of applause from those who wanted to see the Senate regain its virginity while he received the whistles and jeers of those who had already sailed for too long in the troubled waters of corruption. The evocation of the one god did not have the impact he wanted, on the contrary. Caton was convinced that it was necessary to act as quickyl as possible before the monotheistic cult put an end to Roman beliefs. The scholar returned to the Lycee aflame with a flamboyant speech and a new reputation due to his oratory exploits within the Roman senate. Critolaos became even more respected in the Greek world. Until, now, he had only been a catalyst for the Faith in the on god, transmitting the teachings of the prophet.


Under the protection of the Most High 


While his life could have continued to this end, the scholar lived a fairly unique expereience of its kind. On a cold spring morning, a Roman detachment entered the Lycee, still asleep, by force. Led by a strong decurion, the only objective of the soldiers was the eadication of Critolaos, then considered the most dangerours enemy of Rome. Some of the disciples tried to get in their way and were good to receive a sword, leaving them on the ground bathed in their own blood. The savagery with which this act was realized resigned the other disciples who preferred to stay alive rather than die by the Roman blades. The detachment summoned when it brought him Critolaos, which was done. The scholar could not let such barbarity take place without acting. Convinced that he was going to finish his days right now, he faced the soldiers. Threatened by weapons and ordered to surrender without resistance, Critolaos retorted : 

Critolaos : - "You dare to enter here, in a place of knowledge and faith, to threaten your arms with poor innocent children. I will not allow you to do more harm than you have done and I ask forgiveness for those you have hurt because you do not know what you did. May the Most High protect us from your bloody hands." 

The soldiers became more menacing, and the scholar fell on their knees before them, streching his neck as if to allow them to put him to death. Seeing this, the decurion unsheathed his weapon to finish. When he approached the scholar to finish it, he fell to the ground in a cry of pain and died instantly. The ten soldiers who accompanied him remained stupefied, nevertheless, one of them advanced in his turn and undergoes the same fate as his chief. Seeing this, the others dropped their weapons and bowed down to Critolaos, asking for forgiveness for daring to undermine the integrety of his followers. The high school students who witnessed the scene then understood that god did not allow anyone to kill those present. Served it by virtue and friendship. All remained convinced that this was proof of the Allmightyness of the Most High. The story quickly went around the country and even reached Rome, which was still finishing the scholar. But in regard of the great reputation of Critolaos, the Senate decided that it was useless to make him a matyr in the eyes of the Greeks, and the senaotors forbade any action aimed at hurting him or his followers. Thus, the scholar continued his whole reign to fight against violence, traveling regularly to Rome to preach Faith in god, being listened to by some and humiliated by others. Nevertheless, every man who met him could only say that he was aso virtuous and so friendly that it was difficult to oppose him. Only the most currpt and the followers of the Roman cult had seen in him the worst of dangers.


The disappearance of the scholar 


It is at the end of a full life and a well-deserved reputation that Critolaos de Phaselis deceased. Carried away by old age at the age of seventy-two, the scholar left behind him a work central to his time. The scholar marked his time with his virtue and his wisdom. Many were the friends who mourned him, many were also his enemies to regret, because from on point of view as of the other, all agreed to find in him an exceptional man.

Critolaos of Phaselis was buried in the crypt of the Lycee and his named was engraved in the marble under those of the preceding scholars, on the stele which overhung the entrance of the Cenacle. The story kept from Critolaos his famous speech in Rome, the episode of the attack of the Lycee and its exceptional qualities of diplomacy associated with a fervent and magnificent handling in the Aristotlian theology.

Translated from Greek by Bender.B.Rodriguez.
Translated from french by Monseigneur Caillen Jolieen MacKinnon Rose

_________________

Cardinal-Deacon of the British Isles -Bishop In Partibus of Lamia - Prefect to the Villa of St.Loyat - Expert to the pontificial collages of Heraldry - Assessor to the Developing Churches
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MessagePosté le: Lun Jan 27, 2020 11:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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Heiliger Critolaos, fünfter Scholarch


Wenn Leiden das Talent zum Geschenk macht

An der Küste gelegen und in Kleinasien liegend, war Phaselis eine lykische Stadt, die seit der Befreiung des Landes durch Alexander den Großen unter mazedonischer Herrschaft stand. Dort öffnete Critolaos 220 v. Chr. seine Augen für die Welt und wuchs unter seiner Familie auf. Sein Vater, ein Adeliger aus Phaselis, hatte das Kind in der Obhut seiner Mutter gelassen, die mit einer schweren Behinderung behaftet war, da sie nicht den geringsten Laut von sich geben konnte. Das kleine Kind musste lernen, mit ihr zu kommunizieren und zu verstehen, was sie ihm sagen wollte, ohne ein Wort zu hören. Er entwickelte eine außerordentliche Fähigkeit, die menschliche Bevölkerung zu verstehen und ihre Handlungen zu analysieren, wobei er oft zu weitsichtigen Schlussfolgerungen gelangte. Angesichts dieses phänomenalen kleinen Burschen beschloss sein Vater, ihn nach Griechenland zu schicken, um von den Theologen-Philosophen zu lernen und Gelehrter zu werden. Im Alter von fünfzehn Jahren landete er im Lyzeum, das damals von Ariston de Ceos geleitet wurde.

Ein vorbildlicher und begabter Schüler.

Von Beginn seiner Lehre an zeigte Critolaos große Dispositionen im Verständnis der Theologie. Er wurde bald vom Meister des Lyzeums bemerkt, der große Hoffnungen in ihn setzte. Der junge Mann arbeitete weiter an der Wissenschaft des Verhaltens und schärfte seine Kunst so weit, dass er schnell zu einem Meister auf diesem Gebiet wurde. Von allen seinen Schülern sagte Ariston über ihn, dass er der Beste sei, vor allem weil er wusste, wann er das tödliche Argument zur Demontage einer fehlerhaften Rede vorbringen musste. Critolaos wusste, wann man von Angst, Beklemmung, Zuversicht oder Vertrauen ergriffen wurde. Er wusste, wie er dies intelligent einzusetzen hatte, wann immer er ein philosophisches oder theologisches Thema debattierte. Critolaos hätte sie genauso gut für falsche Argumente nutzen können, aber er hat es nie getan. Im Gegenteil, er zog es vor, damit immer dorthin zu gehen, wo man ihn nicht haben wollte, um den Finger auf das zu richten, was der Redner, der ihm gegenüberstand, nicht beherrschte.

Er wurde im Alter von 25 Jahren zum Lehrer ernannt, was die Vorläufigkeit dieser Ernennung von seiner hervorragenden Fähigkeit zeugt, große theologische Reden zu halten. Wie immer verließ sich der Mann auf das, was er im Gegenüber interpretierte, und nutzte sein Talent, um seine Wortgegner zu untergraben und mit dem Wort in fast absoluter Pracht zu enden. Sehr schnell ernannte Ariston ihn im Zönakel des Lyzeums zum diplomatischen Leiter. Das Zönakel, das Entscheidungs- und Funktionsorgan des Lyzeums ist, war der Garant der aristotelischen Gebote im gesamten makedonischen Reich sowie in Mesopotamien und im Seleukidenreich. Die Rolle des Critolaos im Zönakel bestand darin, sich mit den wichtigsten griechischen und mazedonischen Regenten und Machthabern zu treffen und ihnen die Vorschläge des Lyzeums auf dem Gebiet der Theologie, aber auch der Tugend und der Freundschaft zu unterbreiten. Der Scholarch hatten volles Vertrauen in ihn, und Critolaos war dieses Vertrauen mehr als würdig. Er war es, der Ariston begleitete, als ein Konflikt ausbrach und die Schule versuchte, ihm im Namen der tugendhaften Freundschaft zwischen den Völkern ein Ende zu bereiten. Critolaos war der Ursprung vieler Verträge über Nichtangriff und Waffenstillstand.

Ein Scholarch in Rom

Critolaos war kaum fünfunddreißig Jahre alt, als Ariston de Ceos starb, und verließ das Gymnasium ohne Ausbildung. Wie einige Jahre zuvor in den Statuten des Zönakels der Hochschule beschlossen worden war, wurde eine Wahl zur Bestimmung seines Nachfolgers durchgeführt. Die Debatten dauerten nicht lange, da die Mitglieder einstimmig Critolaos de Phasélis wählten. So wurde er 1855 v. Chr. der fünfte Schüler der Schule, treuer und glühender Nachfolger des Propheten Aristoteles.

Die Beziehungen, die er im Laufe der Jahre zu den Führern der griechischen, mazedonischen, mesopotamischen und seleukidischen Welt aufgebaut hatte, dienten dazu, den Einfluss des Lyzeums zu verstärken und das Wort des Propheten des Allerhöchsten zu verbreiten. So fand die Verehrung des Einen Gottes einen neuen Meilenstein, ohne jedoch dem Heidentum und anderen heidnischen Riten ein Ende zu setzen. Ein Jahr nach seinem Eintritt in den Titel der Schule wurde er in der römischen Republik als Cato in die Position des römischen Zensors berufen. Die Zensur beurteilte den Aufstieg der griechischen Kultur im römischen Leben mit einem düsteren Blick. So wandte er sich an Critolaos, den obersten Vertreter einer bestimmten griechischen Kultur. Er stellte sich ihm mit langen, wütenden und heftigen Reden heftig entgegen. Obwohl er ein kultivierter Mann war, war er in theologischen Fragen immer noch ein Idiot, und sein Glaube an die heidnischen Kulte des römischen Pantheons wurde von den Schulkindern wiederholt herabgesetzt.

Critolaos sah also die Jahre vergehen, er leitete das Lyzeum und brachte sich mit Glauben und Freundschaft in das griechische Leben ein und er wurde von seinem Umfeld, das in ihm anfangs als einen Emporkömmling mit langen Zähnen gesehen hatte, immer mehr respektiert. Im Laufe der Zeit wurde immer deutlicher, dass er wie seine Vorgänger ein außergewöhnlicher Mann war. Das einzige, was ihn wirklich störte, war das Vorrücken der römischen Republik, die immer expansiver wurde und den eroberten oder integrierten Völkern stark beschränlten. Obwohl Griechenland noch immer unabhängig war, stand es dennoch fast fünfzig Jahre lang unter römischer Herrschaft.

Es war im Jahr 155 v. Chr., als eines der wichtigsten Ereignisse stattfand. Rom, das noch immer vom Aufruhr der eroberten Reiche und Königreiche gepackt war, wollte Athen mit einer außergewöhnlichen Steuer treffen und verhängte die Beschlagnahme vieler Kunstwerke und herausragender Leistungen sowie einen so wichtigen Tribut, dass die Stadt auf dem Trockenen geblieben wäre. Critolaos schlug dann Diogenes von Babylon, dem Leiter der stoischen Schule, und Carnead von Kyrene, dem Leiter der Platonischen Akademie, vor, nach Rom zu gehen, um mit dem römischen Senat zu verhandeln. Er ließ den beiden Konsulen eine Botschaft zukommen, damit sie eine außerordentliche Gesandtschaft eröffnen können, um sich vor den Vertretern der republikanischen Regierung zu äußern. Die Nachricht wurde angenommen. Der ernsthafteste Schüler des Critolaos hieß Diodorus, der wegen seiner großen Tugend und seiner hervorragenden Fähigkeiten im Gebrauch des Wortes in das Zönakel aufgenommen wurde. Der Scholarch, der ihn lange Zeit als Schüler hatte, bat ihn, ihn nach Rom zu begleiten, um die Debatten zu transkribieren. Die Versammlung dauerte eine Woche, in der Diogenes, Carnead und Critolaos zur Verteidigung ihres Glaubens sprechen konnten. Cato, der vehemente Zensor Roms, der sich dem Aufstieg der hellenistischen Kultur in der Republik heftig widersetzte, versuchte, die Versammlung zu verhindern, in der Überzeugung, dass die Gelehrten den Senat und das römische Volk zu dem einen Gott bekehren würden.

Critolaos' Rede

Die Versammlung fand vor dem römischen Senat statt, und es war Carnead, der mit einer zweitägigen Rede begann, die für Aufsehen sorgte. Diogenes folgte ihm am dritten Tag und auch er erhielt den Applaus der Senatoren. Schließlich war der Scholarch an der Reihe, der entschlossen war, den Senat zu beugen und ihn zu zwingen, seine Entscheidung rückgängig zu machen, während er den Senatoren den Glauben an den Allerhöchsten in den Herzen einflößte. Leider musste er trotz seiner außerordentlichen Verhaltensfähigkeiten schnell feststellen, dass die Senatoren bereits zum größten Teil korrupt waren. Seine Rede behandelte eine einzige Frage: "Vergnügen oder Tugend?". Critolaos versuchte den Senatoren zu zeigen, dass sie sich geirrt hatten, indem sie sich lieber im Vergnügen wegen ihrer Positionen suhlen, als Tugend zu benutzen und im allgemeinen Interesse des römischen Volkes zu arbeiten.

Critolaos aus Phaselis: -"Tugend ist keine Gabe und keine Wissenschaft, sie besteht aus einem goldenen Mittelweg, der von der Moral bestimmt wird. Es geht darum, was richtig und was falsch ist. Ich spreche hier nicht nur von einer Haltung, sondern von Moral und davon, was letztlich unsere Seele ausmacht. Jeder Mensch muss Tugend in die Tiefe seiner Seele bringen, um immer die Entscheidungen zu treffen, die das souveräne Gemeinwohl repräsentieren. Denn ja, das Gute ist kein Vergnügen, ebenso wenig wie Reichtum oder Ehre; nein, das höchste Wohl steht über allen besonderen Erwägungen und liegt im allgemeinen Interesse. Also, römische Senatoren, ich sage Ihnen, überdenken Sie Ihre Republik, kehren Sie zur Tugend zurück, für die Größe des Allerhöchsten und für die Liebe der Menschheit."

Critolaos erntete einen Schauer von Beifall von denen, die den Senat wieder unbefleckt sehen wollten, während er Pfeifen und Pfiffe von denen erhielt, die schon zu lange in den unruhigen Gewässern der Korruption gesegelt waren. Auch die Anrufung des Einen Gottes hatte nicht die Wirkung, die er wollte, im Gegenteil. Cato war überzeugt, dass so schnell wie möglich etwas getan werden müsse, bevor der monotheistische Kult dem römischen Glauben ein Ende bereiten würde. Der Scholarch kehrte mit einer flammenden Rede und einem neuen Ruf aufgrund seiner rednerischen Heldentaten im römischen Senat in das Lyceum zurück. Critolaos wurde in der griechischen Welt noch mehr respektiert. Bis dahin war er nur der Katalysator des Glaubens an den einen Gott gewesen, indem er die Lehren des Propheten weitergab.

Unter dem Schutz des Allerhöchsten

Zwar hätte sein Leben bis zum Ende so weitergehen können, aber die Lehre, die er erhielt, war eine ganz besondere Erfahrung. An einem kühlen Frühlingsmorgen betrat eine römische Truppe gewaltsam das noch schlafende Lyzeum. Angeführt von einem erfahrenen Dekurion hatten die Soldaten als einziges Ziel die Ausrottung von Critolaos, der damals als der gefährlichste Feind Roms galt. Einige seiner Studenten versuchten, sich ihm in den Weg zu stellen, und waren gut genug, um einen Schwerthieb zu erhalten, so dass sie in ihrem eigenen Blut gebadet am Boden lagen. Die Grausamkeit, mit der diese Handlung ausgeführt wurde, hat die anderen Schüler aufgegeben lassen, die es vorzogen, am Leben zu bleiben, anstatt durch römische Klingen zu sterben. Critolaos wurde zu ihnen gebracht. Die wurde aufgefordert Critolaos wurde zu ihnen gebracht, was auch geschah. Die Schule konnte solche Barbarei nicht unkontrolliert zulassen. In der Überzeugung, dass seine Tage sofort zu Ende gehen würden, stellte er sich den Soldaten. Mit Waffen bedroht und aufgefordert, sich ohne Widerstand zu ergeben, antwortete Critolaos:

Critolaos : - "Sie wagen es, hierher zu kommen, an einen Ort des Wissens und des Glaubens, um arme, unschuldige Kinder mit Ihren Waffen zu bedrohen. Ich würde nicht zulassen, dass Sie mehr Schaden anrichten, als Sie getan haben, und ich bitte um Vergebung für diejenigen, denen Sie Schaden zugefügt haben, denn Sie wissen nicht, was Sie getan haben. Möge der Allerhöchste uns vor Ihren blutigen Händen schützen."

Die Soldaten wurden immer bedrohlicher, und der Scholarch fiel vor ihnen auf die Knie und streckte seinen Hals aus, als ob er ihnen erlauben würde, ihn zu töten. Als er dies sah, zog der Dekurio seine Waffe, um dem Ganzen ein Ende zu setzen. Als er sich dem Gelehrten näherte, um ihn zu erledigen, fiel er in einem Schmerzensschrei zu Boden und starb auf der Stelle. Die zehn Soldaten, die ihn begleiteten, waren fassungslos, aber einer von ihnen trat vor und erlitt das gleiche Schicksal wie sein Führer. Als sie dies sahen, ließen die anderen ihre Waffen fallen und verneigten sich vor Critolaos und baten um Vergebung, dass sie es gewagt hatten, die Unversehrtheit seiner Schüler zu beeinträchtigen. Die Schüler der Hochschule, die die Szene miterlebten, verstanden dann, dass Gott nicht zuließ, dass diejenigen, die ihm durch Tugend und Freundschaft dienten, getötet wurden. Alle blieben davon überzeugt, dass dies ein Beweis für die allmächtige Macht des Allerhöchsten war. Die Geschichte ging schnell im ganzen Land herum und erreichte sogar Rom, das immer die Absicht hatte, die akademische Lehren zu beenden. Angesichts des großen Ansehens von Critolaos entschied der Senat jedoch, dass es aussichtslos sei, ihn in den Augen der Griechen zum Märtyrer zu machen, und die Senatoren verbaten jede Handlung, die darauf abzielte, ihm und seinen Schülern Schaden zuzufügen. So kämpfte der Gelehrte während seiner gesamten Regierungszeit weiterhin gegen Gewalt, indem er regelmäßig nach Rom ging, um den Glauben an Gott zu predigen, wobei er von den einen angehört und von den anderen gedemütigt wurde. Trotz allem konnte jeder Mann, der ihn traf, nicht umhin zu bemerken, dass er so tugendhaft und so voller Freundschaft war, dass es schwierig war, sich ihm zu widersetzen. Nur die korruptesten und die Anhänger des römischen Kultes hatten in ihm die schlimmsten Gefahren gesehen.

Das Ableben des Scholarchen

Es war am Ende eines vollen Lebens und eines wohlverdienten Rufes, dass Critolaos de Phasélis starb. Vom Alter im Alter von zweiundsechzig Jahren mitgerissen, hinterließ der Gelehrte ein zentrales Werk seiner Zeit. Der Gelehrte prägte seine Zeit mit seiner Tugend und Weisheit. Viele waren seine Freunde, die um ihn trauerten, und viele waren seine Feinde, die ihn bedauerten, denn aus dem einen oder anderen Blickwinkel waren sich alle einig, dass er ein außergewöhnlicher Mann war.

Critolaos de Phaselis wurde in der Krypta des Lyzeums begraben, und sein Name wurde in Marmor unter denen der früheren Schulen auf der Stele über dem Eingang zum Zönakel eingraviert. Critolaos wurde wegen seiner berühmten Rede in Rom, der Episode des Angriffs auf das Lyceum und seiner außergewöhnlichen Qualitäten als Diplomat, verbunden mit einem inbrünstigen und großartigen Umgang mit der aristotelischen Theologie, in Erinnerung behalten.

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