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[RP] Palazzo di Farnese

 
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Tully
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MessagePosté le: Dim Juin 05, 2011 4:13 pm    Sujet du message: [RP] Palazzo di Farnese Répondre en citant

      PALAZZO DI FARNESE

                      Palais des FARNESE




A l'aube de sa création, la famille Farnese doit son origine au Cardinal Tully Farnese, descendant de l'illustre famille des Sparte, c'est à Rome que la graine des Farnese verra le jour. Cité antique et siège de l’Église Aristotélicienne, Tully Farnese y passe le plus clair de son temps afin de servir le Très-Haut et les intérêts de l’Eglise et de ses fidèles. C’est pourquoi il y fait construire le Palais Farnese par les meilleurs artisans du Latium, dans le style architectural de son temps, image d’un renouveau que sa famille souhaitera insuffler, la Renaissance.

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Cesare Farnese



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MessagePosté le: Mar Juin 07, 2011 6:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[ Monastère Grégorien ]

Rome. Le soleil dégringolait de son zénith lorsque la messe venait de s'achever au monastère. Les moines et autres écclesiastes retournèrent à leurs occupations de la journée tandis qu'un jeune garçon était resté sur les bancs de l'église, les mains jointes, les yeux rivés sur les vitraux.
Le jeune Cesare n'avait jamais eu de manifestation divine dans sa vie bien que sa foi ne souffrait d'aucun doute. Ce qui lui inspirait le plus de spiritualité, c'étaient les vitraux. Cette ébauche de lumière et de couleur dans un environnement morne et sombre, qui, les uns à côté des autres, racontaient l'histoire d'une autre époque qui fascinait son temps, et lui avec.
Tandis que ses yeux admiraient encore une fois les vitraux, une grosse main se posa sur sa petite épaule. Il eut un réflexe de recul avant de reconnaitre derrière lui un des moines du Monastère où il vivait depuis plusieurs années déjà. Le moine lui fit signe de le suivre. Cesare se retourna alors de nouveau vers les vitraux et traça une croix devant lui en signe de respect envers Aristote. Il se releva et suivit alors le moine jusqu'à l'extérieur.
Le soleil l'éblouit d'abord et il ne vit pas tout de suite que deux gardes se trouvaient là, avec sur leur poitrail un emblème d'or à six fleurs de lys d'azur. Lorsque ses yeux s'accomodèrent à la luminosité, il reconnut immédiatement le blason et comprit dans l'instant.
Les gardes lui demandèrent de le suivre avec une certaine courtoisie. Cesare fit un signe au moine qui acquiésca. Le jeune garçon accompagna alors les gardes jusqu'à leur chevaux et grimpa devant l'un d'eux...


[ Palais Farnese ]

Cesare apprit alors par son cavalier que le Cardinal Tully avait fait construire un palais à l'intérieur même de Rome. Le jeune garçon était quelque peu surpris, mais garda une attitude humble et impassible. Lorsqu'ils arrivèrent devant, ses yeux parcoururent l'ensemble de l'édifice avec une certaine curiosité. Il mit pied à terre et suivit le garde jusqu'à l'intérieur du palais ou deux nouveaux gardes les laissèrent entrer. La sécurité de ses lieux était bien assurée ne put-il s'empêcher de remarquer. Cesare n'eut pas le temps de détailler la décoration de l'intérieur sur les pas du garde qui le menait sans doute vers son hôte.
Arrivé enfin à une porte, le garde l'invita à entrer. Cesare le remercia et pénétra dans la pièce vide. La porte se referma derrière lui. Enfin seul, il s'autorisa un léger soupir. Cette convocation était pour le moins surprenante, mais pas moins attendue par le jeune Cesare. Ce jour annonçait-il le nouveau chapitre de sa vie?

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Tully
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MessagePosté le: Jeu Juin 09, 2011 3:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Assît dans son cabinet de travail, le cardinal enchaînait les parchemins et les bouteilles d'encre, jusqu'à la crampe au poignet droit... Tout ces papiers à signer, toutes ses lectures, ces textes, les rapports à lire, les réponses à fournir. Il avait convoqué sa garde pourpre, une garde composée exclusivement des meilleurs et des plus impitoyables combattants du monde. On frappa à sa porte, et d'un signe il ordonna au secrétaire qui était assît derrière le bureau dans le coin le plus sombre de la pièce, d'ouvrir la porte. Son Lieutenant Lihn entra dans un grand bruit de bottes, et bercé par le bruit du frottement des anneaux de sa cotte de maille. Tully le regardait en jetant un œil aux tapis ornés qu'il avait importé des Flandres et aux tâches de crottins présentes dans le sillage du soldat.

Lieutenant dit Tully le visage fermé de toute expression, vos ordres vous attendent sur le bureau de mon secrétaire le frère de Tréville ici présent. Accomplissez votre mission prestement et en toute discrétion. Escortez mon fils jusqu'à sa nouvelle demeure. Vous répondez de sa vie lieutenant. Inutile de vous expliquer ce qui se passera en cas d'échec.

Lihn inclina le buste comme pour acquiescer et fît le salut militaire en se tapant les bottes, ce qui eût le don de faire blêmir le visage du puissant Farnese.

Bien Éminence !

Il récupéra ses ordres cachetés d'un main distraite puis se figea alors que le cardinal retombait dans un immense fauteuil.

Lieutenant ! La prochaine fois, le nettoyage du tapis sera retenu sur votre solde du mois. Vous n'imaginez pas combien peuvent coûter ces merveilles.

Lihn effectua un salut sans utiliser ses bottes puis s'enfuit en refermant la lourde porte à double battants en noyer massif.

[ Un peu plus tard... ]

Tully releva le tête alors qu'il entendait le crissement des roues du carrosse sur les pavés si célèbre de la Ville Éternelle. Il se leva puis, se posta devant la grande fenêtre qui donnait sur le balcon principal du Palais Farnese. Les bras croisés dans son dos, il émit un petit sifflement en voyant s'avancer son fils. Aujourd'hui devenu bien grand.

Qu'à tu fait vieux bouc à plume rouge, pensa t-il pour lui même. Tant de moments ratés...


Il donna du travail au Frère de Tréville, puis passa par les étroits couloirs disposés partout dans la demeure pour lui permettre de voir sans être vu. Il se rendît directement dans sa chambre forte, une salle enterrée et gardée jours et nuits par à minima 2 gardes pourpres. Ce chiffre doublait lorsque quelque chose d'une plus grande importance y était entreposé. C'était le cas aujourd'hui. Les gardes se mirent au garde à vous lorsqu'il passa devant eux pour entrer dans la pièce, la double serrure qui fermait la porte de cette pièce était un peu particulière. En effet cette porte était non seulement forgée en métal et recouverte d'un bois épais pour l'esthétique mais flanquée de deux serrures. La première des deux clés était détenue par un des gardes en faction, et la seconde ne quittait jamais le cou de Son Éminence Tully. Il entra et referma la porte derrière lui. A ce stade se trouvait une sorte d'antichambre vêtue d'une bibliothèque s'étendant sur tous les murs. Tully actionna le mécanisme secret en tirant vers lui un des livres de cette bibliothèque, et le panneau central de l'antichambre se déroba pour laisser apparaître ce qu'on pouvait appeler un trésor. Un tas d'or et de bijoux, de bon de crédits, et de coffres. Tous acquis honnêtement, souvent des cadeaux. Il se dirigea vers une petite boite et l'ouvrît. Il en sortit le contenu puis repartit sans piper mot en prenant soin de verrouiller la pièce.

C'est à coup de chaussons qu'il monta les marches qui le séparaient de son fils. Il se racla la gorge puis entra discrètement et vît que son fils regardait la vue par la fenêtre. Il avait attendu ce moment depuis plus de 10 années. Et voila...


Cesare... Tu ne viens pas embrasser ton père ? dit-il en souriant malicieusement
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Dernière édition par Tully le Ven Juin 10, 2011 9:05 pm; édité 1 fois
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Cesare Farnese



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MessagePosté le: Jeu Juin 09, 2011 11:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Attendant son père, Cesare s'était alors installé à la fenêtre et observait les allers et venues des Romains. Le jeune Farnese n'avait guère eu l'occasion d'en rencontrer de "vrais" n'ayant eut jusqu'à présent affaire qu'aux frères du monastère. Il s'appuya alors contre le montant et pensa alors à son père qui l'avait placé dès son plus jeune âge dans cette "prison" religieuse. Il n'avait aucun souvenir de cette époque, et aucun souvenir de son père à vrai dire, mais les moines n'ont eu de cesse de lui rappeller son origine, à la demande de son père, sans doute. Cesare avait grandi sans aucun père, sinon le Très-Haut lui-même, et ayant été éduqué dans une foi aristotélicienne, il éprouvait un respect sans borne pour son géniteur, mais n'avait aucun amour pour lui. Il lui en voulait au fond de l'avoir abandonné. Non pas que sa vie au monastère l'ait déplu, néanmoins il aurait aimé voir plus de choses, découvrir le monde, au-delà des murs du monastère.

Cesare soupira lorsque la porte s'ouvrit. D'un bond, il fit face à la porte, droit et fier, lorsque son père entra. Ils échangèrent alors un regard de quelques secondes, Cesare redécouvrant alors un visage qu'il avait oublié et qui avait sûrement bien changé depuis la dernière fois. Aujourd'hui, il était face à un Cardinal.


Cesare... Tu ne viens pas embrasser ton père ?

Le jeune héritier s'approcha alors de son père avant de poser un genou à terre. Il attrapa la main de son père, et embrassa la bague avant de baisser la tête au sol. D'une voix sûre et fière, il lui répondit:

Je suis honoré d'avoir été convié par Son Eminence, Père...

Cesare redoutait le pourquoi de sa venue autant qu'il espérait pouvoir quitter enfin son éducation religieuse pour passer à des aspirations autres qui lui permettraient notamment de découvrir le monde, et pour commencer, sa ville natale, par les Palais les plus somptueux jusqu'aux quartiers les plus pourris, la Cité Eternelle, Rome.
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Tully
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MessagePosté le: Ven Juin 10, 2011 9:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Malgré sa Cinquantaine d'années de vie, le Cardinal Tully avait quelques difficultés à se mouvoir. Des difficultés qui étaient apparues, comme de l'arthrite goutteuse, ou des douleurs articulaires et musculaires dans le dos et dans les mollets. Sa maigreur légendaire faisait qu'il passait souvent pour quelqu'un de froid et d'ascétique. Et c'était plutôt vrai dans le sens où il ne mangeait quasiment pas de viandes et se contentait de pain frais, d'eau ou de bon vin, et de quelques soupes pendant la période hivernale. La vieillesse lui était apparue comme quelque chose de censé, comme une ancienne amie guettant la faiblesse pour venir vous arracher les restes de votre force et de votre jeunesse. Bientôt une canne lui serait nécessaire pour se mouvoir sans trop de difficulté. Bientôt le Très-Haut rappellerait à lui son plus fidèle lieutenant et le plus dévoué aussi, pour une vie éternelle au Paradis Solaire. Mais ce jour, il pouvait contempler devant lui la jeunesse incarnée, le fleuron des Farnese, les futurs princes de ce monde. Et tous assisteront à l'élévation d'une famille devant toutes les autres, pour la Gloire de son créateur et du Très-Haut. Son fils, un visage angélique, des pommettes encore roses d’innocence, et la peau aussi douce et blanche qu'un agneau.

Mon Fils... Après toutes ces années où je m'étais préparé à ce jour béni du Très-Haut, ce jour où j'assumerais enfin ton existence, où je verrai devant moi paraître le sang de mon sang, se tenant fièrement devant moi pour me montrer que la plus grande erreur de ma vie, fût d'avoir été choisi pour servir le Très-Haut aux plus hautes responsabilités. Servir le Très-Haut j'aurais pu le faire en veillant sur toi. Comme moine Grégorien sans grande responsabilité. Mais ton Père, Cesare, est un homme avant tout, faillible, faible, et séduit par le pouvoir, opportuniste toujours pour Dieu mais jamais pour toi.

Tully n'était pas homme à s'excuser ouvertement, il admettait ses erreurs et les confessaient à l'ombre de l'isoloir, mais jamais il ne s'excuserait, trop fier il était pour ça. Il ne voulait pas que son fils eût l'exemple d'un vieillard pleurnichard comme souvenir de son père. Tel que, lui, avait vu son propre père, 40 ans auparavant. Cupide, Pleurnichard et Détestable.

Approche toi, dit-il en tendant les bras, laisse moi te toucher. Laisse moi te regarder, et voir à travers tes yeux, le feu des Farnese. Cesare... Comment te porte-tu mon fils ? Les Grégoriens de Rome t'ont bien traités ?

Il posa la question pour entretenir la conversation et tenter de jauger l'esprit de son fils. Toujours la même haine envers la faiblesse, et les couards en tout genre. Mais en vérité il recevait chaque semaine des rapports qu'il gardait précieusement sur l'éducation de son fils. Les Grégoriens savaient qu'ils risquaient gros de maltraiter le Fils d'un des hommes si ce n'est l'homme le plus puissant et le plus riche de la Ville Éternelle. Mais grâce à Dieu ils avaient remplis leur part du contrat, Tully nota dans un coin de sa tête d'envoyer de l'or au monastère et une déclaration de patronat pour les remercier.
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Cesare Farnese



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MessagePosté le: Lun Juin 13, 2011 10:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

Genou au sol, Cesare releva la tête pour écouter son père. Avant ce jour, il ne l'avait pas revu depuis de nombreuses années et ne se rappellait pas de son visage. Cet homme était pour lui un inconnu, le fantôme dont parlaient les moines du Monastère en tant que son père, ou en tant que Cardinal de Rome. Aujourd'hui, il était face à lui. Et ce dernier lui fit une confession. Cesare l'écouta avec intérêt. Dans un sens, il trouvait étrange qu'il se dévoila si rapidement alors qu'il ne le connaissait pas. Etait-ce cela les liens du sang? Dans un autre, il lui était reconnaissant de lui faire confiance et de lui expliquer. Cesare comprenait et même s'il lui en voulait, il se disait que sa faute serait sans doute pardonnée si maintenant il pouvait réaliser son rêve, quitter le monastère et découvrir le monde.

Approche toi, dit son père en tendant les bras, laisse moi te toucher. Laisse moi te regarder, et voir à travers tes yeux, le feu des Farnese. Cesare... Comment te porte-tu mon fils ? Les Grégoriens de Rome t'ont bien traités ?

Cesare s'appuya alors sur son genou pour se relever et s'approcha de son père. Devant lui, il baissa alors les yeux par pudeur et humilité avant de lui répondre:

Les moines ont été très corrects envers moi et n'ont eu de cesse de m'enseigner les fondements de la Foy Aristotélitienne ainsi que les bases de sa vertue.

Cesare avait prononcé ses mots très naturellement, comme si la leçon avait été bien assimilée et que le jeune garçon en connaissait parfaitement les termes. Relevant la tête, il posa alors le regard sur son père. Prenant son audace à deux mains, mais toujours empreint de respect, il lui demanda:

Puis-je vous demander quelle est la raison de ma venue et ce que vous comptez faire de moi maintenant, Père?

Bien que cet homme n'était encore pour lui qu'un étranger, il avait pris soin d'ajouter ce dernier mot afin de lui faire plaisir. Après tout il était son sang, et plus que tout, son espoir d'une vie passionnante. Un homme si haut placé, si riche qu'il semble l'être, pourrait sans doute lui permettre de découvrir milles et unes merveilles...
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Tully
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MessagePosté le: Mar Juil 05, 2011 10:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il caressa doucement les cheveux de son fils, puis soupira, il pouvait presque se rappeler de la douceur et de la blancheur des cheveux de la mère de son fils, morte en couche après avoir donné naissance à deux merveilleux garçons. Il se rappelait la terre de son Père, les champs de blé à perte de vue, la douce sensation du vent sur le visage... Il prit la main de son fils puis l'invita à s'asseoir sur le divan devant la grande fenêtre qui menait au balcon cérémoniel.

J'ai de grande ambitions pour toi, autant que j'en avais pour moi à ton âge. Tu aura simplement la chance de ne pas commencer de rien.

Il s'assit confortablement mais non sans difficulté sur son fauteuil préféré, puis croisa les mains sur sa poitrine.

Je t'ai trouvé quelques précepteurs, dans les différents domaines de la vie qui te rendront un fier service pour ton avenir. Bien sûr tu aura droit aux meilleurs. Mais nous en reparlerons. Je vais t'attribuer une terre pour que ta noblesse te sois offerte très rapidement. Et puis je serais présent pour toi dès la fin du Conclave, qui devrait se dérouler dans les jours qui arrivent. Tu étais au courant de la mort de Sa Sainteté Eugène le Cinquième ? Comment trouve-tu ta nouvelle maison ?

Il le regarda puis attendît sa réponse. Non sans faire un signe à un des serviteurs, pour qu'il appelle l'intendant, afin que ce dernier fasse visiter les lieux au fils du maître.
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Philipdikingsbridge



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MessagePosté le: Mer Juil 06, 2011 1:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le vicarius urbis arrivé au bord de sa voiture près de l'immeuble du cardinal Tully Farnèse.
La voiture s'arrêta devant l'entrée et le vicarius il descendit.
C'était un très bel immeuble et il avait eu renseignements sur où il fût situé à travers le personnel de l'État Pontifical dont c'était le Primat aussi.
En les aidant avec le bâton pastoral se rapprocha de la porte et il frappa avec la main. Il dit:

"Je suis Filippo Benedetto Spadalfieri da Pontiregi, Vicarius Urbis et Primat des États Pontificaux et de l'Italie du Sud. Je demande de pouvoir encontrer S.E. Tully Farnèse."





The vicarius urbis arrived aboard his carriage at the palace of Cardinal Farnese Tully. The cab stopped in front of the entrance and descended vicarius. It was a beautiful palace of the Cardinal and had information about where he was located by the staff of the Papal State of which he was also the Primate. Helping with the pastoral staff approached the door and knocked with his hand. He said:

"I am Filippo Benedetto Spadalfieri da Pontiregi, Vicarius Urbis and Primate of the Papal States and Southern Italy. I ask to be able to meet S.E Tully Farnese."

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Cesare Farnese



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MessagePosté le: Mer Juil 06, 2011 2:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La caresse de son père dans ses cheveux le gênait légèrement, mais il ne dit rien, attentif à la réponse qu'il attendait. Il regarda le visage de son géniteur qui semblait s'être perdu l'espace de quelques secondes dans ses pensées lointaines. Sa main alors saisie, il suivit son père et se laissa guider sur le divan devant une grande fenêtre qui donnait sur ce qui semblait être un balcon. C'est alors que sa réponse lui fut donnée. Celle-ci l'intrigua quelque peu. Des ambitions? Grandes qui plus est? L'idée de grandeur plaisait au jeune Cesare. Après tout, c'est ce qu'il souhaitait découvrir dans le monde. La grandeur des choses. Seulement, l'idée de suivre les ambitions de son père qui était cardinal, rejoindre les ordres, cela ne lui plaisait guère. Ce n'est pas que la vie qu'il avait eu au monastère avait été triste, mais d'un ennui qui dépassait toute patience de l'héritier Farnese.
Puis son père ajouta qu'il allai suivre des cours particuliers. Cette idée lui plut d'avantage. Sauf si c'était encore de la part moines, prêtres ou autre ecclésiaste qui devrait lui apporter une formation... Cesare était avide de savoirs, tel quel'histoire, la géographie, la diplomatie, la politique,... Cesare souhaitait plus que tout apprendre le monde. Et pas seulement celui de Dieu qu'il estimait connaître bien assez.
La terre que comptait lui offrir son père ne lui faisait ni chaud ni froid. Il espérait seulement qu'il n'aurait pas à s'en occuper sans quoi sa liberté serait amoindrie. Si toutefois il pouvait parler de liberté...? Il était trop tôt pour le dire, mais Cesare comptait bien revendiquer ce qui lui revient de droit.
Tully parla alors du Pape ce qui attisa la curiosité de son fils.

Oui Père, cela a fait beaucoup de bruit au monastère. Nous avons fait une messe pour prier pour l'âme de sa Sainteté. Certains pleuraient même. Moi je n'ai pas pleuré.

Cesare regardait son père fièrement, comme pour lui montrer qu'il désirait ardemment devenir un homme. Puis il répondit à sa seconde question.

Cette... maison semble très grande. Et très jolie. Serait-il possible de rencontrer son architecte? Ou bien est-ce que j'aurai droit à apprendre différents arts? Qu'est ce que je vais apprendre de la part de ces précepteurs? Est-ce que j'ai une chambre à moi? Est-ce que j'aurai le droit de sortir d'ici? ...

Cesare s'interrompit, réalisant qu'il avait des tonnes de questions mais qu'il fallait faire preuve de patience envers son vieux père qu'il ne connaissait pas encore. Il ne souhaitait pas le mettre en colère dès le départ...

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Tully
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MessagePosté le: Lun Aoû 08, 2011 9:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Surpris par toutes ces questions, il s'étonna de la curiosité de son fils, mais réalisa bien vite, qu'il n'était pas sortit du Monastère depuis sa naissance. Il sourit, puis soupira, il allait apprécier un peu de compagnie. Sa vocation avait fait en sorte qu'il soit préoccupé ces dernières années, il convenait maintenant de profiter de la joie d'être en famille. On ne pouvait le reprocher à un vieillard...

Je suis l'Architecte Principal de ce Palais, je me suis bien sûr inspiré de quelques oeuvres magnifiques de Palais Romains, mais j'en suis le principal inventeur. Cette maison est effectivement grande. De la part des précepteurs tu apprendra le maximum de choses en un minimum de temps, tu as suffisamment été cloîtré dans un monastère, je ne voudrais pas te cloîtrer ici avec pour seules préoccupations, tes études. De la Théologie, en passant par le maniement des armes, la politique provinciale, les langues, les mathématiques, l'équitation...

Il regarda le plafond

Tes appartement sont un étage au dessus. Le Lieutenant chargé de ta protection te fera la visite. C'est Lihn son prénom. Je me suis toujours demandé à ce propos quelle était l'origine de ce nom. Mais bon... Peut m'importe tant qu'il fait ce que je lui demande... Qu'importe... N'est-ce pas ?

Tu aura le droit de sortir d'ici en dehors du temps que tu consacrera à tes études obligatoires, mais sous la protection du Lieutenant et de ta garde personnelle. Rome n'est pas sûre pour des nobles.


Se rappelant de la première remarque de son fils.

Tu n'a pas pleuré à la mort de Sa Sainteté ? Pourquoi ?
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Cesare Farnese



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MessagePosté le: Mer Aoû 17, 2011 3:47 am    Sujet du message: Répondre en citant

Cesare fut surpris de la réponse de son père. Un homme d'une telle envergure avec un tel talent pour l'architecture... Le jeune héritier n'en fut que plus admiratif envers son père. Il marquait un point.
L'idée de commencer très prochainement son éducation l'excitait, surtout au vu des matières qu'il allait suivre. Il était également curieux de rencontrer celui qui lui dispenserait ces cours.
Levant la tête vers le plafond au dessus duquel se situait ses appartements à lui, il fut émerveillé par les fresques qui y étaient peintes.
Reportant l'attention sur ses droits de sortie.
Excitation... Tel était l'émotion qui vibrait en lui. Il avait eu peur que son retour ne soit pas à la hauteur de ses espérances, mais ses craintes étaient a priori infondées...

Tu n'a pas pleuré à la mort de Sa Sainteté ? Pourquoi ?

Cesare fit une légère moue.

"Tout le monde meurt. Tout le monde ne pleure pas tous les morts. Dieu est toujours là lui. Et moi je ne l'ai pas connu le Pape. Je voulais pas faire l'hypogriffe." annonça-t-il l'air fier avec un léger sourire.

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