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L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game
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angelo de montemayor
Inscrit le: 20 Jan 2010 Messages: 5998 Localisation: Castellon, Reino de valencia
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Posté le: Jeu Sep 08, 2011 11:03 pm Sujet du message: Concernant les Affaires du Siècle |
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Citation: |
A l'Universalité des Fidèles,
Aux autorités provinciales du Royaume de France,
A la Chancellerie de France,
Une fois n’est pas coutume, les événements semblent se répéter. Dans un récent
communiqué, la Chancellerie de France outrepasse son domaine de compétence et s’arroge
des droits qu’elle n’a pas, semant le trouble au sein des chancelleries locales et auprès des
corps diplomatiques quant aux relations que celles-ci pourraient avoir avec le Saint-Siège.
Nulle autorité temporelle ne saurait se substituer à la Sainte Église dans l’édiction de ses
Canons. Aussi, le communiqué du XVIII août émanant de la Chancellerie de France est nul
et non avenu en matière de Droit concordataire. Que cette nouvelle loi s’applique au seul
domaine diplomatique temporel, le Siège Apostolique ne saurait trouver à redire, mais elle ne
saurait s’appliquer aux traités engagés et signés par la Congrégation des Affaires du Siècle,
représentante diplomatique du Saint-Siège Romain.
Par ailleurs, l’argumentaire fallacieux, faux et erroné donné par la Chancellerie de France
ne fait que confirmer l’incompétence de cette dernière dans le domaine diplomatique
ecclésiastique, puisqu’elle réduit un concordat à un simple « traité particulier » signé entre
une province et le Saint-Siège. Hors de la portée législative et juridique de la Chancellerie de
France, cette dernière semble ignorer tout de la nature et de l’étendue canonique que recouvre
un concordat.
Rappelons aux fidèles, corps diplomatiques et autres ambassadeurs qu’un concordat n’est en
aucun cas « un traité particulier », mais un document à valeur canonique signé et reconnu par
l’Église et la province signataire. De ce fait, à l’instant même où le sceau de l’une et de l’autre
institution est imprimé dans la cire encore fondante du document, le « traité » devient une
extension du Droit Canon de la Sainte Église Aristotélicienne et Romaine, applicable et
appliquée à une portion du peuple de Dieu défini par ce même document dans le but de mettre
en place un cadre entre le spirituel et le temporel pour l'application de la loi divine. Ce « traité
particulier » recouvre alors un caractère canonique inviolable.
Au mois de juillet MCDLVII, nous rappelions déjà à l’ordre la Chancellerie de France qui
outrepassait ses droits en matière juridique concordataire. Ce que nous avons pu dire ce jour
de juillet est toujours applicable aujourd’hui : « La vanité est le trait le plus saillant du
caractère des hommes, dont l’esprit étriqué n’est que le reflet de leur manque de foi ; ils
croient pouvoir appliquer au spirituel ce qu’ils ont l’habitude de faire dans l’ordre temporel ;
c’est bien peu estimer le magistère de l’Église ».
En conséquence, nous apportons à la connaissance de tous que l’interprétation de la
Chancellerie de France en matière de droit concordataire est fausse et non avenue ; et que la
Nonciature Apostolique continuera de considérer dans son domaine diplomatique que « toute
clause d'un traité qui demande l'accord des deux parties pour la rupture dudit traité est et reste
applicable», lorsqu’il lie l’Institution Romaine à une autorité locale.
Profitant de cette lettre ouverte, nous rappelons que la rupture d’un concordat, qui par nature
s’inscrit dans le Droit Canon, est synonyme d’apostasie et passible de ce fait des tribunaux
ecclésiastiques et de la Justice d’Église. Dès lors, nous enjoignons les fidèles et autorités
compétentes à repousser de la plus vive des manières l’invitation insidieuse qui est faite par la
Chancellerie de France de faire acte d’apostasie et de sombrer dans l’hérésie en rompant les
accords passés entre une province et le Siège Apostolique, au gré des volontés et des humeurs
du temps et des personnes.
Nous remettons une nouvelle fois en garde la Chancellerie, et ceux qu’elle invite à prendre le
chemin du péché, contre toute déviance blasphématoire qui les conduiraient sur la voie de
l’hérésie en reconnaissant pour nul le Droit Canon dans lequel s’inscrit un concordat.
Invitions par ailleurs la Chancellerie de France et le Chancelier McLegrand à revenir sur ses
propos dans les plus brefs délais, afin de dissiper et corriger les erreurs dont son institution est
responsable.
Qu’il soit donc su et entendu que l’Église et la Congrégation des Affaires du Siècle par la voix
de la Nonciature Apostolique continueront d’appliquer cette clause d’unilatéralité, celle-ci
agissant telle une monition à l’endroit des autorités signataires.
Bénédiction Apostolique.
Vicomte Aaron de Nagan,
Cardinal & Archevêque de Césarée,
Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.
Rome, le XXIV août de l'an de grâce MCDLIX, le mercredi.
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