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St-Thomas prêche contre le Parisianisme

 
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dariush
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MessagePosté le: Mer Nov 16, 2011 2:31 pm    Sujet du message: St-Thomas prêche contre le Parisianisme Répondre en citant

Citation:
St-Thomas prêche contre le Parisianisme

Citation:

Mes biens chers Frères et Sœurs, un nouveau mal pernicieux frappe notre Eglise: une nouvelle doctrine qui consiste à n'être Aristotélicien que pour la position sociale que cela rapporte pour mieux s'en détourner dans la vie quotidienne et en laquelle prospère une hérésie d'autant plus redoutable qu'elle n'affronte pas ouvertement le Dogme, mais cherche à le vider de sa substance en le contournant habilement.

Cette hérésie, je l'ai rencontrée lorsque je suis venu à Paris, spécialement dans les milieux liés à la Cour où l'on voit graviter toutes sortes de personnages, nobles ducs, comtes, gentilshommes et gentes dames, évêques et gens d'Eglise qui vivent somptueusement en de magnifiques hôtels particuliers et qui, bien que très minoritaires, n'en constituent pas moins un objet de scandale par la visibilité que leur donne leurs charges prestigieuses.
C'est pourquoi je l'ai baptisée du nom de "Parisianisme".

Pour ces Parisiens-là, la religion est moins une affaire de foi qu'un instrument de pouvoir que l'on agite sous le nez du peuple pour le faire agir - d'autant plus que l'on est soi-même parfois un non-croyant - afin de s'en servir au mieux de ses intérêts terrestres, aux dépens des intérêts du Ciel.

Ce mal se répand comme une traînée de poudre à travers le royaume et sape les fondements de Notre Sainte Religion.
Et d'autant plus, il faut le dire, qu'il provient pour une bonne part de l'Eglise elle-même qui oblige parfois des mécréants à se vêtir des oripeaux de l'Aristotélicien pour obtenir un poste important, voire un titre ducal ou comtal. Aussi voit-on parfois des hérétiques, connus de tous, se convertir sans aucune foi entre Notre Sainte Religion, juste pour exercer ce pouvoir auquel ils aspirent et l'agiter comme un instrument pour s'en servir à des fins personnelles.

L'hagiographie de Ste Barbare et Monique l'annonçait de façon prémonitoire:

Citation:
Le dimanche, les deux saintes guidaient la prière de la petite communauté des fidèles qui s'était créée grâce à leurs enseignements. Elles étaient tellement admirées que les fidèles les appelaient « monseigneur. »
Un homme de grande famille assistait ce jour à la célébration du rite.
Pendant le partage du pain, il dépassa la file des fidèles, en prétendant avoir la priorité, hurla ceci devant le refus des deux saintes célébrant la messe : « Je suis un noble, appartenant à une très ancienne famille, vous ne voudriez tout de même pas me faire attendre comme les petites gens ? »

Barbare lui répondit alors :
« Je ne sais pas quel titre précis vous possédez mais, comme nous l’enseigne le second prophète, la véritable noblesse est celle de l'esprit.
Si vous ne comprenez pas cette vérité ni ne la cultivez pas dans votre cœur, un câble aura plus de facilités à passer par le chas d’une aiguille que vous à entrer au paradis. »


Ce passage de l'hagiographie des deux saintes est extrêmement intéressant.
Il illustre le type même de ces personnes qui ne sont aristotéliciennes que pour la vaine gloire que cela apporte, mais qui le sont beaucoup moins que ce qu'elles en laissent paraître.
Il est de nos jours, de plus en plus courant de rencontrer de ces gens qui se font baptiser et que l'on ne voit plus jamais à une messe, ou de ceux qui ne fréquentent jamais l'Eglise mais ont l'affront de vouloir s'y comporter comme en pays conquis, bousculant tout et chacun, lorsque le besoin s'en fait sentir.
Et pourtant ces personnes vous jureront leurs grands dieux qu'elles sont aristotéliciennes, tel ce noble conseiller ducal que j'ai rencontré tantôt, qui prétendait me renvoyer à mes Evangiles et qui, sur ma remarque de l'hétérodoxie de ces derniers, m'accusa de s'en prendre à lui, fidèle parmi les fidèles d'Aristote !

On voit certains hommes d'Eglise plus attirés par le pouvoir que par les devoirs de leur charge pastorale pratiquer le plus pur arrivisme et mener tout à la fois des intrigues pour être maire, comte, duc tout en continuant à vouloir être évêques ou cardinaux en même temps ou utiliser l'Eglise pour suppléer à une carrière politique ratée.
Ce n'est pas l'Eglise qui les intéresse mais la puissance qu'une fonction prestigieuse au sein de celle-ci leur apporte en notoriété quitte à délaisser les devoirs de leurs charges ! Et pourtant ces personnes vous jureront que leurs pratiques sont parfaitement justes parce qu'elles sont aristotéliciennes !

On voit l'esclavagisme se répandre au mépris de l'amitié aristotélicienne et du respect des hiérarchies qui fondent la société et en assurent le bon fonctionnement, comme le voulait Aristote.
Pourtant, ces gens qui osent proposer de telles révolutions scandaleuses et abominables viendront, de bonne foi, vous dire que cela est juste ... parce qu'ils sont, parait-il, de bons Aristotéliciens !

En vérité je vous le dit, il ne suffit pas de se prétendre tel, ni même d'avoir été baptisé pour être un véritable Aristotélicien.
Ces gens-là construisent une maison sur le sable et quand la tempête passe, tout s'écroule et elles maudissent le Seigneur d'être responsable d'un malheur dont la faute ne doit retomber que sur elles.
Etre aristotélicien, c'est autre chose, c'est la conversion sincère du cœur, c'est l'intérêt que l'on montre régulièrement au Seigneur Dieu, c'est s'assurer des fondations solides pour construire sur du roc, c'est aussi respecter la vraie amitié aristotélicienne, celle qui élève vers les Cieux par le progrès matériel et l'amélioration des salaires, et non celle qui rabaisse celui qui s'élève au rang de Va-nu-pieds au point de le payer une misère !

La religion n'est pas une mondanité de plus ou de moins dont on accroche le titre ou la médaille comme un hochet.
C'est vanité des vanités que de croire qu'être aristotélicien de façade suffit à tromper Dieu.
Lors du Jugement, il y a peu de chance, comme dans le cas du noble cité, qu'ils puissent entrer facilement au Paradis.

Partout, en tous lieux, nous nous devons de combattre et de dénoncer ce cynisme mondain qu'est le Parisianisme et qui est la gangrène de notre Eglise.


St-Thomas d'Aquino, 24 février 1250







jerem51 a écrit:
With my bad english and google translation.

St-Thomas preaches against Parisianism

Citation:
My Dear Brothers and Sisters, a new evil strikes our church: a new doctrine which constits being Aristotelician only for the prominent social status it provides for better turn away in everyday life.
This heresy is even more redoubtable that it does not face openly the Dogma, but tries to empty it of its substance by by-passing it skillfully.
I met it when I came to Paris, especially in the middle of french royal Court where I can see all sorts of characters, noble dukes, counts, gentlemen and gentle ladies, bishops and clergy who lives sumptuously in magnificent mansions. Although they are a very minority, their conduct is even more an object of scandal by the visibility than gives them their prestigious responsibilities.
That is why I named it "Parisianism".

For these Parisians, the religion is less an affair of faith than an instrument of power which we shake under the nose of the people to make him act - especially when they are themselves sometimes unbelievers - to use it at best of herground interests, at the cost of the interests of the Sky.
This evil spreads as a powder trail through the kingdom and undermines the foundations of Our Holly Religion.
And all the more, it is necessary to say it, it results largely from the attitude of church itself who sometimes obliges non-believers to dress in rags of the Aristotelian to obtain an important post, even a ducal title or comtal. So we can see sometimes a well-known heretical, being converted without any faith, just to exercise this power he aspire and to shake it as an instrument to be of use it in personal purposes.

The hagiography of Ste Barbare and Monique announced it in a premonitory way:

Citation:
Sunday, both saints guided the prayer of the small community of the believers which had built up itself thanks to their teachings. They were so admired that the believers called them "a lord".
A man of big family attended this day the celebration of the rite.
During the sharing of bread, he exceeded the line of the believers by claiming to have the priority, roared this in front of the refusal of both saints celebrating the mass: " I am a noble, belonging to a very former family, you would not all the same like to keep me waiting how small people? "

Barbara answered him:
" I do not know which precise title you possess but, as we the sign the second prophet, the real nobility is the one of the spirit.
If you do not understand this truth nor do not cultivate it in your heart, a cable will have more opportunities to cross by the eye of a needle of a needle that you to enter the paradise. "


This passage of the hagiography of both saints is extremely interesting.
It illustrates these persons who are Aristotelian only for the empty glory which it brings, but who are him much less than that they let appear.
It is nowadays, more and more running to meet of these people who are baptized and whom we never see in a mass, or of those who never frequent the Church but have the insult to want to behave as as colony there, pushing aside everything and each, when the need in fact to feel.
And nevertheless these persons will swear by all the gods to you that they are Aristotelian, such this noble ducal councillor adviser which I met this afternoon who claimed to send back to dismiss to me to my Gospel and who, on my remark of the heterodoxy of these last ones, accused me of taking himself to him, believer among the believers of Aristote!

We see certain clergymen more attracted by the power than by the duties of their pastoral responsibilities to practise the purest ruthless ambition and to lead quite at the same time intrigues to be a mayor, a count, a duke while continuing to want to be bishops or cardinals at the same time or to use the Church to compensate for a failed political career. It is not the Church which interests them but the power which a prestigious office within this one brings them in fame even if it means abandoning the duties of their responsibilities! And nevertheless these persons will swear you that their practices are perfectly right because they are Aristotelian!

We see the slavery spreading in defiance of the Aristotelian friendship and of the respect for the hierarchies which the society and insure the smooth running, as wanted Aristote.
Nevertheless, these people who dare to propose such scandalous and abominable revolutions will come, honest, to say to you that it is just because they are, he adorned, Aristotelian vouchers!

Really I you it was said, it is not enough to claim itself such, nor even to have been baptized to be a real Aristotelian.
These people build a house on the sand and when the storm passes, everything collapses and they curse the Lord to be responsible for a misfortune the fault of which has to fall again only on them.
Aristotelian being, it is the other thing, it is the sincere conversion of the heart, it is the interest which we show regularly to Lord, it is to make sure of solid foundations to build on the rock, it also is to respect the real Aristotelian friendship, the one who raises towards Heavens by the material progress and the improvement of salaries, and not the one who decreases the one who rises to the rank of Tramp in to pay a poverty!

The religion is not a society life furthermore or at least the title or the medal of which we hang on as a rattle.
It is vanity of the vanities that to believe that to be Aristotelian of facade is enough to deceive God.
During the Judgment, there is not enough luck, as in the case of the noble quoted, which they can enter easily the Paradise.


St-Thomas d' Aquino, in February 24th, 1250

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