L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR
Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game
 
Lien fonctionnel : Le DogmeLien fonctionnel : Le Droit Canon
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Saint Diodore de Tyr, sixième scolarque

 
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
dariush
Cardinal
Cardinal


Inscrit le: 12 Jan 2009
Messages: 913
Localisation: 13, rue des Lumières Gien

MessagePosté le: Mar Mai 17, 2011 3:01 pm    Sujet du message: Saint Diodore de Tyr, sixième scolarque Répondre en citant

Citation:


Saint Diodore de Tyr, sixième scolarque


Aux origines de la Foi


Tyr est une grande et lointaine cité située sur la côte phénicienne, c'est là que naquit Diodore en - 181. La ville sous domination séleucide depuis une vingtaine d'années constituait un port essentiel dans le monde antique. L'Eglise Oaniste, religion officielle de l'empire séleucide, avait réalisé la parfaite fusion entre les préceptes d'Aristote et l'héritage d'Oane sous la houlette d'Antiochos premier. Ainsi, c'est dès son plus jeune âge que Diodore fut pris en main par les guides spirituels oanistes, théologues de renoms ayant pour la plupart suivi l'enseignement du Lycée d'Aristote.

Il apprit à écrire, à lire et à penser par le biais de l'enseignement religieux, découvrant l'histoire d'Oane et le message du Prophète du Très Haut. Diodore montra très vite d'excellentes dispositions et devint rapidement le disciple favori de ses précepteurs. Son enseignement dura toute sa jeunesse jusqu'à l'âge de treize ans. Un matin, Diodore fut surpris par un homme à l'allure bien curieuse. Il était vêtu d'une longue toge blanche et brillait dans la pénombre de l'aube. Il le regarda sans comprendre puis, lui demanda :


Citation:
Diodore : -"Qui êtes-vous môssieur ? Vous êtes mon nouveau précepteur ?"

Georges : -"Mon enfant, je suis Georges, archange de l'amitié, envoyé par le Très Haut pour illuminer ta route. De tous les jeunes enfants, Il t'a choisi pour répandre l'amitié là où elle s'est perdue. A l'Est se lève une nouvelle menace, celle des paganistes qui refusent de reconnaitre Dieu comme l'Unique Créateur de Toutes Choses."

Diodore : -"Que puis-je y faire, je n'ai que treize ans..."

Georges : -"Parce que ton Cœur est vertueux et que ton âme est pure de toute souillure, le Très Haut te transmet le verbe Divin, ainsi, tu brilleras toujours, sers-t'en à bon escient et rempli ce monde d'Amitié et de Vertu."


La silhouette disparut dans l'ombre de la chambrée, laissant le jeune garçon stupéfait et plein d'espoir. Il avait découvert l'amour de Dieu et l'amitié aux côtés des guides spirituels oanistes, et cette apparition fut sa révélation. Diodore n'en devint que meilleur et brilla encore plus dans ses apprentissages, montrant une pertinence et une finesse d'esprit que jamais les théologues n'avaient vu. Devant l'excellence de cet élève, ils décidèrent de l'envoyer au Lycée pour parfaire son enseignement.


De l'amitié découle la vertu


Diodore intégra le Lycée en - 168, il fut très rapidement repéré pour sa verve et son talent oratoire par le scolarque Critolaos. En quelques années, il devint l'un des meilleurs disciples du Lycée. A l'âge de dix-huit ans, ses connaissances dépassaient déjà celles de la plupart des autres élèves. Il fut nommé théologue et eut ainsi le droit d'enseigner. Il obtint également la place de scribe du scolarque et fut chargé de graver dans le marbre les discours de Critolaos. Ce qui caractérisait le mieux Diodore, était l'amitié dont il faisait preuve. Toujours, il cherchait à rapprocher les uns avec les autres, il maniait avec excellence les concepts de justice et d'équité. De lui, on disait toujours qu'il était le plus digne de confiance, qu'il était celui sur qui l'on pouvait compter. Ses gestes de solidarité furent nombreux durant les années où il étudia au Lycée, créant un office pour nécessiteux qu'il nomma Office de la Charité d'Aristote. Par ce biais, il tenta d'amoindrir les inégalités et les souffrances de ceux qui ne pouvaient prétendre aux mêmes honneurs que la plèbe. Il ne le faisait pas pour la gloire ou l'orgueil, Diodore était réellement désintéressé, seule lui importait l'égalité et la justice entre les hommes.

Âgé de vingt-deux ans, alors qu'il était en pleine distribution de vivres, une patrouille romaine l'interpella. Le décurion s'approcha et jeta l'un des indigent à terre alors qu'il prenait des mains de Diodore une miche de pain.


Citation:
Décurion : -"Dégage de là pestiféré ! Et toi, qu'est-ce que tu fabriques ? Qui t'es d'abord ?"

Diodore : -"Je suis Diodore, théologue du Lycée, j'offre la charité aux pauvres laissés pour compte par notre société."

Décurion : -"Tu vas m'arrêter ça tout de suite et me suivre avant de te prendre une mandale."

Diodore : -"Mon ami, pourquoi une telle colère ? La vue de cet homme te dérange-t-elle tant que tu ne supportes qu'il puisse vivre et se nourrir à sa guise ? Cette attitude est bien lamentable et démontre l'étendue de ton égoïsme. Tu devrais avoir honte, user ainsi de ton pouvoir pour faire le mal. Qui t'aidera toi lorsque tu seras dans le besoin ? Aimerais-tu qu'on te jette à terre et qu'on te laisse mourir de faim ?"

Décurion : -"Non mais pour qui tu te prends toi ? Tout théologue que tu sois, tu vas tâter de mes poings si tu n'arrêtes pas immédiatement."

Diodore : -"Encore une preuve de ta perfidie mon ami, des menaces, rien que des menaces, alors que je ne cherche qu'à rendre plus supportable la vie de ces pauvres gens. Frappe-le ne serait-ce qu'une fois et c'est la colère du Très Haut que tu récolteras !"

Décurion : -"Dis-moi ce que j'ai à faire encore une fois et c'est mon pied dans les noix que tu récolteras !"


Le décurion dispersa tout le monde et emmena Diodore un peu plus loin. Il le roua de coups, le laissant sur le pavé tel un chien galeux avant de partir sans demander son reste. Diodore aurait pu avertir le scolarque et demander réparation pour un geste si odieux, mais il ne le fit pas car il ne tenait aucune rancune à l'encontre de cet homme égaré qui n'avait pas été illuminé par Dieu. Quelques mois plus tard, alors qu'il faisait à nouveau acte de charité dans un quartier mal famé, il rencontra le décurion, vêtu de haillons, ce dernier était fort amaigri, sale et visiblement malade. Diodore fut surpris de le trouver là et lui offrit de bon cœur un peu de pain et un bon verre de vin. Il apprit ainsi que l'homme avait fauté et avait été condamné par ses supérieurs. Pour éviter le pire, il avait préféré fuir et s'était alors retrouvé dans le dénuement le plus total. Diodore, par son acte charitable, lui montra la voie de la vertu et l'ex-décurion l'emprunta sans jamais plus la quitter. Il fut accepté au Lycée avec l'aide du théologue et quitta la Grèce par la suite, pour voyager à travers le monde et parler de la bonté de l'amitié vertueuse.


Un règne symbole d'unification


C'est en -148 que Diodore accéda au rang de scolarque. En effet, après la mort de Critolaos, le cénacle réunit en assemblée extraordinaire le nomma après un vote unanime. Alors âgé de trente-trois ans, il devint l'un des hommes les plus influent du monde hellénique. Si jusqu'ici, le Lycée s'était cantonné à transmettre le message du prophète et à organiser une ébauche de religion, le nouveau scolarque entreprit de refondre cette organisation. Ayant été élevé par les guides Oaniste séleucides, il décida d'inviter les pontes de l'église officielle de l'empire voisin. L'église Oaniste Séleucide avait perdu de son influence depuis l'époque d'Antiochos Ier, principalement en raison des guerres intestines qui avaient miné et rabougri les frontières de l'empire. Néanmoins, les religieux restaient, dans tout le territoire, des guides spirituels respectés. Ils avaient connaissance du Lycée et respectaient les paroles des scolarques, mais ces derniers ne faisaient pas autorité au sein de l'église. Ainsi, Diodore leur proposa d'unir leur force et d'intégrer dans l'enseignement du Lycée, les préceptes Oanistes.

Citation:
Diodore : -"Mes chers amis, c'est un immense privilège que de vous recevoir ici. Si je vous ai invité, c'est parce que j'ai grandi avec vos valeurs, avec vos principes et qu'ils me semblent en parfaite adéquation avec les enseignements du Prophète. Seuls, nous ne sommes rien, la vérité et la parole du Très Haut sont mon unique objectif. Ainsi, je vous propose de refondre le cénacle du Lycée pour y intégrer les supérieurs de chacun de vos temples. Je souhaite que l'église Oaniste et le Lycée agissent de concert pour la grandeur du Tout Puissant et pour l'amitié entre les peuples."


Les guides Oaniste choisirent d'accepter et le Lycée en fut révolutionné. Désormais, les enseignements comptèrent les récits Oanistes et prirent en compte les valeurs de cette église. Le cénacle devint ainsi encore plus influent au grand dam de Rome qui, malgré une farouche opposition, fut contraint de laisser faire, au risque de provoquer une révolte qui n'aurait pu être maitrisée. La république romaine s'affaiblissait de jours en jours, les inégalités se creusant entre le plèbe et les praticiens, les sénateurs jouissant d'un pouvoir quasiment sans limite, et les guerres se faisant de plus en plus nombreuses.

L'église Oaniste s'en remit donc aux décision du cénacle. Cet organe devint un lieu de décision majeur dans le choix des orientations théologiques, dans la diffusion d'écrits et dans les prises de paroles à travers le monde hellénique et séleucide. Diodore fut encore plus respecté pour ce geste et personne ne put remettre en cause ses actes tant ils constituaient une évidence.



Une mort en martyre


Tout au long de son règne, le scolarque influa sur ses contemporains, agissant toujours pour rechercher la justice et l'égalité par intermédiaire de l'amitié. Il écrivit de nombreux textes qui firent autorité. Mais à Rome, on acceptait de plus en plus difficilement cette influence qui gangrénait même les couches inférieures de la république. Les guerres successives menées par Rome, avaient créé un fossé entre les citoyens les plus riches et les plus pauvres. Affaiblie, la société romaine fut très influencée par les idées et les valeurs du Lycée. Bien décidés à lutter contre, le consul romain fomenta un complot pour assassiner le scolarque, il envoya ses meilleurs hommes déguisés en plébéiens grecs aux abords du Lycée. Alors que Diodore déambulait entouré d'une quinzaine de disciples dans les jardins du Lycée, les romains s'approchèrent l'air menaçant et dégainèrent leurs armes. L'un d'entre eux s'avança.

Citation:
Romain : -"Diodore de Tyr, tu vas mourir et tes idées avec !"

Diodore : -"La mort ne m'effraie pas mon ami, j'ai servi le Très Haut toute ma vie et je vais le rejoindre dans Sa gloire."

Romain : -"Après t'avoir tué, nous mettrons le feu à ton Lycée et exécuterons tes amis, le règne de ton Dieu touche ainsi à sa fin."

Diodore : -"Le règne de Dieu ne peut toucher à sa fin puisqu'il est le Tout Puissant, l'Unique et le Créateur de toute chose. tu es Son sang et Son amour, ne sais-tu reconnaitre Sa bonté ? Si tu me tues, tu n'y changeras rien, Dieu est dans le cœur et l'esprit de chacun de Ses enfants, mêmes ceux qui ne croient pas en Lui !"


Alors que les hommes de main du consul se jetèrent dans la direction du scolarque, les disciples qui l'accompagnait s'interposèrent et firent bloc pour le protéger. Diodore tenta de les dissuader mais tous restèrent face aux mécréants. Ces derniers, surpris d'une telle résistance, hésitèrent un instant puis décidèrent de les passer tous par les armes. Le massacre fut ignoble et le sang coula à flots sur les dalles du sol pour laisser une mare rougeâtre. Les assassins se trouvèrent alors face à Diodore qui lâcha résigné :

Citation:
Diodore : -"Allez-y, finissons-en ! Mais n'oubliez pas que Dieu jugera vos actes à l'heure de votre trépas. Je n'ai pas peur car je sais le chemin qui m'attend : le bonheur et l'amitié à jamais aux côtés de Dieu et d'Aristote."


Diodore s'agenouilla et écarta le col de sa toge en signe de soumission. Les romains, devant une telle bravoure, décidèrent de l'exécuter proprement par un coup de glaive dans la nuque. Dans un bruit sec, le scolarque s'effondra dans la marre de sang laissée par les siens. Alertés par le bruit, de nombreux disciples affluèrent et, devant leur nombre, les romains s'enfuirent tels de vulgaires voleurs, renonçant ainsi à brûler le Lycée. Ces assassins à la solde de Rome n'eurent pas à attendre leur heure bien longtemps. En effet, sept jours seulement après la mort de Diodore, tous décédèrent dans d'atroces souffrances.

Les théologues et membres du Lycée, aterrés d'effroi devant un tel acte et par amour pour Diodore, lui rendirent un ultime hommage et l'inhumèrent avec ses prédécesseurs. C'est ainsi qu'en 110 avant Christos, Diodore accéda au paradis solaire pour l'éternité.


Traduit du Grec par Bender.B.Rodriguez.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Ariberto



Inscrit le: 21 Mar 2011
Messages: 304

MessagePosté le: Ven Sep 30, 2011 8:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



Sant Diòdor de Tir , sisè escolarca.



Dels orígens de la Fe.


Tir és una ciutat gran i llunyana situada a la costa fenícia, on va néixer Diòdor l’any 181 abans del naixement de Christós. La dominació selèucida de la ciutat des de feia més de vint anys la feia un port important al món antic. L’Església Oanista, religió oficial de l’Imperi Selèucida, havia fet la fusió perfecta entre els preceptes d’Aristòtil i el llegat d’Oane sota la direcció d’Antíoc I. Per tat, des de molt jove Diòdir va ser pres pels guies espirituals oanistes, teòlegs de renom que, en la seva majoria, havien seguit les ensenyances del Liceu aristotèlic.
Va aprendre a llegir, escriure i pensar a través de l’educació religiosa, el descobriment de la història d’Oane i el missatge del Profeta de l’Altíssim. Diòdor va ser molt ràpid i excel•lent en les disposicions i aviat es va convertir en el deixeble predilecte dels seus tutors. La seva ensenyança va durar tota la seva joventut fins a l’edat de tretze anys. Un matí, Diòdor va ser sorprès per un home d’una mirada curiosa. Duia una llarga túnica blanca i brillava en la penombra de l’albada. Va mirar-lo, sense comprendre, i va preguntar:


Diòdor: - “Qui sou, senyor? Sou vós el meu nou mestre?”

Jordi: - “Fill meu, sóc Jordi, l’Arcàngel de l’amistat, enviat pel Totpoderós per a il•luminar el camí de tots els nens de tendra edat. Ell t’ha escollir per a difondre l’amistat que hom ha perdut. A l’est es lleva una nova amenaça: la dels pafans que es neguen a reconèixer a Déu com a el Creador de totes les coses.”

Diòdor: - “I què hi puc fer jo, si només tinc tretze anys...”

Jordi: - "Car el teu cor és virtuós i la teva ànima és pura sense ni una sola taca, l’Altíssim t’envia la Paraula Divina, que brillarà per a sempre; no la usis amb prudència i recorre el món omplint-lo de l’Amistat i la Virtut.”

La figura va desaparèixer entre l’ombra dels carrers, deixant el nen sorprès i esperançat. Havia descobert l’amor de Déu i l’amistat amb els guies espirituals oanistes, i aquest aspecte era una revelació. Diòdor es va convertir en el millor i va brillar encara més en el seu aprenentatge, demostrant la rellevància i la subtilesa de la ment d’una manera que els teòlegs mai no havien vist. Davant l’excel•lència del seu estudiant, van decidir enviar-lo al Liceu per a completar la seva educació.

De l’amistat esdevé la virtut

Diòdor va integrar al Liceu l’any 168 abans del naixement de Christós, que va ser observat per la seva eloqüència i oratòria per l’escolarca Critolau. En els últims anys, va esdevenir un dels millors deixebles del Liceu. A l’edat de divuit anys, el seu coneixement superava el de la majoria d’estudiants. Va ser nomenat teòleg i per tant tenia el dret a ensenyar. També va obtenir un lloc com a escriba i l’escolarca li va manar gravar a la pedra els seus discursos. El que millor va caracteritzar a Diòdor va ser l’amistat que mostrava. Tot i així, tractant de conciliar amb si mateix, exercia conceptes d’excel•lència de justícia i equitat. D’ell hom en deia que era el més digne de confiança, en qui tothom podia comptar. Les seves mostres de solidaritat van ser moltes, mentre que estudiava al Liceu, i va crear una oficina per als necessitat a la que va anomenar Oficina de Caritat Aristotèlica. D’aquesta manera, va tractar de reduir la desigualtat i el patiment d’aquells que podien reclamar l’honor mateix a la plebs. No ho va fer per fama o orgull, car era molt generós; només li importava la igualtat i la justícia entre els homes.

Quan tenia vint-i-dos anys i estava en plena distribució d’aliments, una patrulla romana el va cridar en veu alta. El decurió va acostar-se-li i va tirar un dels indigents al terra, mentre prenia de les mans de Diòdor una fogassa de pa.


Decurió: - "Surt d’aquí, fastigós! I tu, què fas? Bé, abans, qui ets?"

Diòdor: - "Sóc Diòdor, teòleg del Liceu, que ofereixo caritat amb els pobres deixats de banda per la societat."

Decurió: - "Pararàs de fer això immediatament i em seguiràs abans que prengui represàlies."

Diòdor: - "Amic meu, a què ve tanta còlera? Et molesta veure com aquest home que no suportes pot viure i alimentar-se a voluntat? És una actitud realment patètica que demostra fins a quin punt n’arribes a ser d’egoista. Quina vergonya que s’usi tal poder per a fer tan mal! Qui t’ajuda, a tu, quan ho necessites? T’agradaria que et llancessin a baix i et deixessin morir de gana?"

Decurió: - “Però tu qui creus que ets? Per molt teòleg que siguis, tastaràs el meu puny com no callis."

Diòdor: - “Una altra prova de la teva perfídia, amic meu; amenaces i amenaces mentre jo només intento alleugerir la vida d’aquesta pobre gent. Fes-ho de nou i coneixeràs l’ira de l’Altíssim!”

Decurió: - “Torna a dir-me què he de fer i el que coneixeràs tu serà el meu peu!”

El decurió va dispersar a tothom i Diòdor va fer una passa endavant. El van colpejar i el van fer caure al terra com un gos sarnós abans de marxar d’allà sense dir res. Diòdor hauria avisat a l’escolarca i hauria demanat una indemnització per un acte tan odiós, però no ho va fer per què no tenia rancor en contra de l’home que estava fora de la llum de Déu. Uns mesos més tard, mentre tornava a fer un acte de caritat, va veure el decurió, vestit amb parracs, molt prim, brut i malalt a totes llums. Diòdor va sorprendre’s de veure’l allà i li va oferir de tot cor una mica de pa i de vi. Va assabentar-se’n que havia pecat i havia estat condemnar pels seus superiors. Per a evitar el pitjor, havia preferit fugir i va trobar, aleshores, la misèria. Diòdor, quan feia l’acte de caritat, li va mostrar el camí de la virtut i l’antic decurió va prendre’l sense pensar-ho. Va ser acceptat al Liceu amb l’ajuda dels teòlegs i va sortir de l’Hèl•lade per a viatjar per tot el món i parlar de la bondat de l’amistat virtuosa.

Un regne símbol de la unificació .


El 148 abans del naixement de Christós va ascendir al rang d’escolarca. De fet, després de la mort de Critolau, el cenacle va reunir-se en la reunió especial convocada per a emetre un vot unànime. Aleshores tenia trenta-tres anys, i es va convertir en una de les persones més influents del món hel•lènic. Fins aleshores, el Liceu s’havia limitat al missatge del Profeta i d’organitzar el projecte d’una religió; el nou escolarca es va comprometre a reformar l’organització. Després d’haver estat plantejades les directrius oanistes selèucides, va decidir convidar els caps de l’Església oficial de l’imperi veí. L’Església Oanista selèucida havia perdut influència des de l’època d’Antíoc I, principalment a causa de les guerres que l’havien assolat i endarrerit el creixement de les fronteres de l’imperi. No obstant això, els monjos romanien per tot el territori i els líders espirituals eren respectats. Ells n’eren conscients de la importància del Liceu i de les paraules de l’escolarca, però no tenien autoritat dins l’Església. Així que, Diòdor, els va oferir unir forces i integrar al Liceu els preceptes Oanistes.

Diòdor: - "Estimats amics, és un immens privilegi tenir-vos aquí. Si us ho proposo és per què jo vaig créixer amb els vostres valors, els vostres principis, els quals casen perfectament amb les ensenyances del Profeta. Sols no som res; la veritat i l’Altíssim són el meu únic objectiu. Per tant, proposo l’ampliació del cenacle del Liceu per a incorporar els superiors de cada un dels vostres temples. I vull que l’Església Oanista i el Liceu treballin junts per a la grandesa del Totpoderós i de l’Amistat entre els pobles.”

Els Guies Oanistes van acceptar i el Liceu es va revolucionar. Ara, les lliçons explicaven les històries oaniestes i tenien en compte els valors d’aquesta Església. El cenacle va esdevenir més influent, encara, a disgust de Roma que, a pesar de la forta oposició, es veia obligada a deixar-los estar, ja que podien provocar una rebel•lió difícil de sufocar. La República de Roma es debilitava dia a dia davant les creixents desigualtats entre la plebs, els patricis i els Senadors que gaudien d’un poder gairebé il•limitat, i la guerra s’acostava cada cop més i més.
L’Església Oanista es remetia a les decisions del cenacle. Aquest òrgan es va convertir en un lloc de decisió en l’elecció de l’orientació teològica de tot el món hel•lènic i selèucida. Diòdor fou encara més respectat per aquest fet i ningú no podia qüestionar ja les seves accions que constituïen una evidència.


Una mort en martiri.


Al llarg del seu mandat, l’escolarca influenciava els seus contemporanis, actuant sempre en la recerca de la justícia i la igualtat per mitjà de l’amistat. Va escriure moltes obres que el convertiren en una autoritat. No obstant això, a Roma, cada cop era més difícil acceptar aquesta influència que afectava, inclús, les capes inferiors de la República. Les successives guerres dutes per Roma havien creat una escletxa entre els ciutadans més rics i els més pobres. La debilitada societat romana cada cop se sentia més influenciada per les idees i els valors del Liceu. Ben decidit a lluitar en contra, el cònsol romà va conjurar per assassinar l’escolarca i va enviar els seus millors homes vestits de plebeus grecs direcció al Liceu. Mentre Diòdor passejava entre una dotzena de deixebles, els romans va arribar de manera amenaçadora i van treure les seves armes. n d’ells va donar una passa endavant.

Romà: - “Diòdor de Tir, moriràs! I també les teves idees!”

Diòdor: - “La mort no m’espanta, amic meu; he servit a l’Altíssim tota la meva vida i m’uniré amb Ell a la seva glòria.”

Romà: - "Quan et matem, cremarem el teu Liceu i executarem els teus amics, i el teu regne de Déu haurà arribat a la seva fi.”

Diòdor: - “El Regne de Déu no pot arribar a la seva fi, ja que el Totpoderós, l’Únic i el Creador de totes les coses son la seva sang i el seu amor; no saps reconèixer la seva bondat? Mata’m, que res no canviarà, car Déu està al cor i a la ment de cada un de Llurs Fills, fins i tot dels qui no creuen en Ell!”


Mentre que els esbirros del cònsol va llançar-se en direcció de l’escolarca, els deixebles que l’acompanyaven van prendre força per a protegir-lo. Diòdor va provar de dissuadir-los, però tots estaven en contra dels infidels. Aquests últims, sorpresos per la resistència, van vacil•lar un moment, però instantàniament van decidir llançar-s’hi amb tota la força de les seves armes. La massacra va ser vil i la sang va fluir lliurement sobre les llambordes del terra fins a 4 peus de distància. Els assassins van enfrontar-se a Diòdor, que no es resignava a lluitar:

Diòdor: - “Endavant, acabeu amb mi d’una vegada, però recordeu que Déu jutjarà les vostres accions el dia del Judici Final; no us tinc por per què el camí que tinc davant meu és el de la felicitat i l’amistat eterna juntament amb l’Altíssim i Aristòtil.”

Diòdor va agenollar-se i va allargar el coll de la seva túnica en senyal de submissió. Els soldats romans, davant de tal valentia, van decidir executar-lo correctament d’un tall d’espasa al coll. En un instant, l’escolarca va caure estès al terra entre el toll de sang deixat pels seus germans. Alertats pel soroll, van acudir en massa molts deixebles i, davant del volum d’aquests, els soldats van fugir com a vulgars lladres, descuidant-se de cremar el Liceu. Aquests assassins a sou de Roma no van esperar llargues hores. De fet, només set dies després de la mort de Diòdor, tots van morir agònicament.

Els teòlegs i membres del Liceu, aterrits per aquest acte i per l’amor de Diòdor, i el tribut que aquest va pagar, van enterrar-lo amb els seus predecessors. Per tant, en 110 abans del naixement de Christós, Diòdor va ascendir al cel per a passar-hi una eternitat al Sol.

Traduït del Grec per Monsenyor Bender.B.Rodriguez.
Traduït al català pel Reverendíssim Pare Abat Ignius de Muntaner.

_________________

Préfet de la Villa San Loyats, Théologue du Saint-Office, Doyen du Saint-Dominique, Évêque de Lucca
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Ignius



Inscrit le: 17 Nov 2010
Messages: 3429
Localisation: Catalunya

MessagePosté le: Mer Avr 03, 2013 1:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

San Diodoro di Tiro, sesto scolarca


Alle origini della Fede


Tiro è una grande e lontana città situata sulla costa fenicia: è la che nacque Diodoro nel 181. La città, sotto la dominazione seleucide da una ventina d'anni, era un porto fondamentale nell'antichità. La chiesa Oanista, religione ufficiale dell'impero seleucide, aveva realizzato una perfetta fusione tra i precetti di Aristotele e l'eredità di Oane sotto la guida di Antiocho primo. Così, fin dalla giovinezza Diodoro fu educato dai padri spirituali oanisti, teologi affermati, la maggior parte dei quali avevano seguito l'insegnamento del Liceo di Aristotele.

Imparò a scrivere, a leggere ed a pensare tramite l'insegnamento religioso, scoprendo la storia di Oane ed il messaggio del Profeta dell'Altissimo. Diodoro mostrò presto doti eccellenti e divenne rapidamente il discepolo preferito dei suoi precettori. Il suo apprendimento durò per tutta la sua gioventù fino all'età di tredici anni. Una mattina, Diodoro fu colpito da un uomo dall'andatura molto strana. Era vestito con una lunga toga bianca e splendeva nella penombra dell'alba. Lo osservò senza comprendere, quindi gli chiese :


Citation:

Diodoro: -"Chi siete signore? Siete il mio nuovo precettore?"
Giorgio: - "Bambino mio, sono Giorgio, arcangelo dell'amicizia, inviato dall'Altissimo per illuminare la tua strada. Tra tutti i fanciulli, ti ha scelto per diffondere l'amicizia là dove è stata perduta. A Est si alza una nuova minaccia, quella dei pagani che rifiutano di riconoscere Dio come l'unico creatore di tutte le cose".
Diodoro: - "Cosa posso fare? Ho soltanto tredici anni..."
Giorgio: - "Poiché il tuo Cuore è virtuoso e la tua anima è pura di qualsiasi macchia, l'Altissimo ti infonde il verbo Divino: così risplenderai per sempre. Fanne saggio uso e colma questo mondo d'Amicizia e Virtù."

La figura scomparve nell'ombra della camerata, lasciando il giovane ragazzo stupefatto e pieno di speranza. Aveva scoperto l'amore di Dio e l'amicizia accanto alle guide spirituali oaniste, e questa apparizione fu la sua rivelazione. Diodoro divenne il migliore e spiccò ancor di più nei suoi studi, mostrando una pertinenza ed una acutezza mai vista agli occhi dei teologi. Dinanzi all'eccellenza di quest'allievo, decisero di inviarlo al Liceo per perfezionare le sue conoscenze.


Dall'amicizia deriva la virtù

Diodoro entrò nel Liceo nel 168: fu presto notato per il suo spirito e per le sue doti oratorie dallo scolarca Critolao. In pochi anni, divenne uno dei migliori allievi del Liceo. All'età di 17 anni, le sue conoscenze sorpassavano già quelle della maggior parte degli altri allievi. Fu nominato teologo e ebbe anche il diritto di insegnare. Ottenne inoltre il posto di scriba dello scolarca e fu incaricato di dare forma definitiva ai discorsi di Critolao. Ciò che caratterizzava particolarmente Diodoro, era l'amicizia di cui dava sempre prova. In ogni occasione cercava di pacificare le persone; su tutte portava avanti le idee di giustizia e di equità. Di lui si diceva sempre che fosse la persona più degna di fiducia: uno su cui si poteva contare. Durante gli anni in cui studiò al Liceo, diede più volte prova di solidarietà, fino a creare un ufficio per bisognosi che chiamò Ufficio della Carità d'Aristotele. In tal modo cercò di ridurre le disuguaglianze e le sofferenze di coloro che non potevano protendere ad onori quali la plebe. Non era mosso da desiderio di gloria o orgoglio: Diodoro era sinceramente disinteressato; gli importava solo l'uguaglianza e la giustizia tra gli uomini.

A 20 anni, nel bel mezzo di una distribuzione di viveri, una pattuglia romana lo convocò. Il decurione si avvicinò e spinse uno dei mendicanti a terra mentre questi stava prendendo dalle mani di Diodoro una pagnotta.

Citation:

Decurione : -"Spostati, pezzente! E tu, che stai facendo? Chi sei?"

Diodoro : -"Sono Diodoro, teologo dell'Accademia: offro la carità ai poveri ignorati dalla nostra società."

Decurione : -"Vedi di smetterla subito e seguirmi, prima che ti denunci."

Diodoro : -"Amico mio, perché quest'ira? La vista di quest'uomo ti dà tanto fastidio che non sopporti che possa vivere e nutrirsi in tal modo? Questo atteggiamento è degno di compassione e mostra fin dove è arrivato il tuo egoismo. Dovresti vergognarti, nel fare un uso così malvagio del tuo potere. Chi ti aiuterà quando sarai tu ad avere bisogno? Ti piacerebbe essere gettato a terra e lasciato morire di fame ?"

Decurione : -"Chi ti credi di essere ? Sarai pure un teologo, ma assaggerai i miei pugni se non la smetti subito !"

Diodoro : -"Un'altra dimostrazione della tua perfidia, amico mio: minacce, solo minacce, mentro io cerco solo di rendere meno dura la vita di queste povere persone. Colpiscilo anche una sola volta e sarà la collera dell'Altissimo che riceverai !"

Decurione : -"Prova a dirmi ancora una volta quello che devo fare e riceverai un calcio tra le gambe !"

Il decurione disperse la folla e condusse Diodoro poco più lontano. Gli diede una gragnola di colpi che lo lasciò sul selciato, come un cane rognoso, prima di andare via senza chiedere il resto. Diodoro avrebbe potuto avvertire lo scolarca e chiedere un risarcimento per un gesto così odioso, ma non lo fece non nutrendo alcun rancore per quest'uomo perduto, che non era stato illuminato da Dio. Alcuni mesi dopo, mentre faceva nuovamente un atto di carità in un quartiere malfamato, rivide il decurione, vestito di stracci, notevolmente dimagrito, sporco e evidentemente malato. Diodoro fu sorpreso di trovarlo lì e gli offrì generosamente un po' di pane e un buon bicchiere di vino. Seppe così che l'uomo aveva commesso delle infrazioni ed era stato condannato dai suoi superiori. Per evitare il peggio, aveva preferito fuggire e si era ritrovato in totale povertà. Diodoro, con un suo atto di carità, gli mostrò la via della virtù e l'ex-decurione la imboccò senza mai più lasciarla. Venne accettato nel Liceo con l'aiuto del teologo e in seguito lasciò la Grecia, per viaggiare per il mondo e parlare della bontà dell'amicizia virtuosa.



Un regno simbolo d'unificazione


È nel -148 che Diodoro passò al rango di scolarca. Infatti, dopo la morte di Critolao, il cenacolo, riunitosi in assemblea straordinaria lo nominò dopo un voto unanime. All'età trentatre anni, divenne uno degli uomini più influenti del mondo ellenico. Se fino ad allora, il Liceo si era limitato a trasmettere il messaggio del Profeta e ad organizzare un abbozzo di religione, il nuovo scolarca si impegnò nel rifondare l'istituzione. Essendo stato eletto dalle guide Oaniste seleucide, decise di invitare i sapienti della Chiesa ufficiale dell'impero vicino. La chiesa Oanista Seleucida aveva perso un po' della sua influenza dopo l'epoca di Antioco I, soprattutto a causa delle guerre interne che avevano minato e rabbuiato i confini dell'impero. Tuttavia, i religiosi rimanevano, in tutto il territorio, guide spirituali rispettate. Erano a conoscenza del Liceo e rispettavano le parole degli scolarchi, ma quest'ultimi non avevano autorità nell'ambito della chiesa. Così, Diodoro propose loro di unire le proprie forze ed integrare nell'insegnamento del Liceo, i precetti Oanisti.

Citation:

Diodoro : - "Miei cari amici, è un immenso privilegio ricevervi qui. Se vi ho invitati, è perché sono cresciuto coi vostri valori, coi vostri principi che mi sembrano in perfetta sintonia con gli insegnamenti del Profeta. Da soli, non siamo niente, la verità e la parola dell'Altissimo sono il mio unico obiettivo. Così, vi propongo di rifondare il Cenacolo del Liceo per integrarvi i Superiori di ciascuno dei vostri templi. Mi auguro che la chiesa Oanista ed il Liceo agiscano insieme per la grandezza dell'Onnipotente e per l'amicizia tra i popoli."

Le guide Oaniste scelsero di accettare ed il Liceo ne fu rivoluzionato. Oramai, gli insegnamenti contenevano i racconti Oanisti e tennero conto dei valori di questa chiesa. Il cenacolo diventò così ancora più influente con grande disappunto di Roma che, malgrado una forte opposizione, fu costretta a lasciare fare, al rischio di provocare una rivolta che non sarebbe potuta essere dominata. La repubblica romana si indeboliva di giorno in giorno, le disuguaglianze che si creavano tra la plebe ed i medici, i senatori che godevano di un potere quasi senza limite e le guerre si fecero sempre più numerose.

La chiesa Oanista si rimise dunque alla decisione del cenacolo. Quest'organo divenne il maggior luogo di decisione nella scelta degli orientamenti teologici, nella diffusione delle scritture e delle parole attraverso il mondo ellenico e seleucida. Diodoro fu ancora più rispettato per questo gesto e nessuno potè mettere in discussione le sue azioni che costituivano un'evidenza.


Una morte in martirio


Durante il suo regno, lo scolarca influenzò i suoi contemporani, agendo sempre nella ricerca della giustiza e dell'uguaglianza attraverso l'amicizia. Scrisse numerosi testi autorevoli. Ma a Roma si accettava sempre meno di buon grado quest'influenza che si espandeva anche sugli strati inferiori della repubblica. Le guerre successive condotte da Roma avevano creato un fossato tra i cittadini più ricchi e i più bisognosi. Indebolita, la società romana fu molto influenzata dalle idee e dai valori del Liceo. Deciso a opporvisi, il console romano ordì un complotto per uccidere lo scolarca: inviò così i suoi uomini migliori, in veste di plebei greci, nei pressi del Liceo. Mentre Diodoro passeggiava circondato da una quindicina di studenti nei giardini del Liceo, i romani si avvicinarono con fare minaccioso e sguainarono le armi. Uno di loro fece un passo avanti.

Citation:

Romano : -"Diodoro di Tiro, morirai e le tue idee con te!"

Diodoro : -"La morte non mi fa paura, amico mio: ho servito l'Altissimo per tutta la mia vita e mi riunirò a lui nella Sua gloria."

Romano : -"Dopo averti ucciso, appiccheremo il fuoco al tuo Liceo e uccideremo i tuoi amici: il regno del tuo Dio così terminerà."

Diodoro : -"Il regno di Dio non può terminare, poiché Egli è l'Onnipotente, l'Unico e il Creatore di ogni cosa. Tu sei il Suo sangue e il Suo amore: non riconosci la Sua bontà? Se mi uccidi, non cambierai nulla, Dio è nel cuore e nell'animo di ciascuno dei Suoi figli, anche coloro che non credono in Lui !"

Mentre gli sgherri del console si lanciarono in direzione dello scolarca, i discepoli che lo seguivano si frapposero e fecero blocco per proteggerlo. Diodoro cercò di dissuaderli, ma loro continuavano ad opporsi ai miscredenti. Questi ultimi, sorpresi da una simile resistenza, esitarono un attimo, poi decisero di farli fuori tutti. Fu un ignobile massacro e il sangue colò a fiotti sulle lastre del pavimento, lasciando una pozza rossa. Gli assassini furono quindi di fronte a Diodoro che si lasciò andare afflitto :

Citation:

Diodoro : -"Su, facciamola finita! Ma non dimenticate che Dio giudicherà i vostri atti quando morirete. Non ho paura, poiché conosco il cammino che mi attende : la gioia e l'amicizia, per sempre al fianco di Dio e Aristotele."

Diodoro si inginocchiò e scostò la toga dal collo in segno di sottomissione. I romani, davanti a un simile coraggio, decisero di giustiziarlo con un colpo di gladio sulla nuca. In un attimo, lo scolarca crollò nella pozza di sangue lasciata dai suoi discepoli. Messi in allarme dal rumore, numerosi altri studenti accorsero e, visti quanti erano, i romani scapparono come vili ladruncoli, rinunciando così al proposito di bruciare il Liceo. Quegli assassini al soldo di Roma non dovettero attendere a lungo la loro ora. Infatti, solo sette giorni dopo la morte di Diodoro, morirono tutti in atroci sofferenze.

I teologi ed i membri del Liceo, sconvolti davanti ad un tal gesto e per amore di Diodoro, gli resero un ultimo omaggio e lo inumarono con i suoi predecessori. Fu così che, nel 110 A. C. Diodoro ascese al paradiso solare per l'eternità.


Tradotto da Titania87, Revisionato da Doron

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Jolieen



Inscrit le: 28 Mai 2018
Messages: 3052

MessagePosté le: Mer Sep 04, 2019 1:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Saint Diodore de Tyr, sixth scholar


At the origins of the Faith


Tyr is alarge and distant city situated on the Phoenician coast, where Diodorus was born in -181. The city under Seleucid rule for twenty years was an essential port in the ancient world. The Oanist Church, official religion of the Seleucid Empire, had achived the perfect fusion between the precepts of Aristotle and the heritage of Oane under the leadership of Antiochos first. Thus, it was from a very early age that Diodorus was given into the hands of the oanist spiritual guides, renowned theologians having for the most part followed the teaching of Aristotle's High School. 

He learned to write, read and think through religious education, discovering the story of Oane and the message of the Prophet of the Most High. Diodorus very quickly showed excellent dispositions and quickly became the favorite disciple of his preceptors. His teaching lasted all his youth until the age of thirteen. One morning, Diodorus was surpirsed by a very curious man. He was dressed in a long white robe and shone in the dim light of dawn. He looked at him without understanding and then asked him : 
Citation:

Diodorus : -"Who are you mister? You are my new preceptor?" 

George : -"My child, I am George, archangel of friendship, sent by the Most High to illuminate your way. Of all young children. He chose you to spread friendship where it was lost. In the East there is a new threat, that of the paganists who refuse to recognize god as the One Creator of All things." 

Diodorus : -"What can I do, I am only thirteen..." 

George : -"Because your Heart is virtuous and your soul is pure from all defilement, the Most High transmits the divine word to you, so you will always shine, be well and fill this world with Friendship and Virtue."



The figure disappeared into the shadows of the chamber, leaving the boy stupfied and full of hope. He had discovered the love of god and friendship with the oansit spiritual guides, and this apparition was his revelation. Diodorus only became better and shone even more in his learning, showing a relevance and a subtlety of spirit that the theologians had never seen. In front of the excellence of this pupil they decided to send him to the Lycee to perfect his teaching. 


From friendship flows virtue 


Diodorus entered the Lycee in -168, he was very quickyl spotted for his verve and his oratical talent by the scholar Critolaos. In a few years, he became one of the best disciples of the High School. At the age of eighteen, his knowledge already surpassed that of most other students. He was appointed a theologian and thus had the right to teach. He also obtained the position of scribe of the scholar and was charged with engraving in the marble the speeches of Critolaos. What best characterized Diodorus was his friendship. Always he sought to bring people together, he handled with excellence the concepts of justice and equity. From him, it was always said that he was the most trustworthy, that hwas the one we could count on. His gestures of solidarity were numerous during the years when he studied at the Lycee, creating an office for the needy that he named charity office of Aristotle. In this way, he tried to lessen the inequalities and sufferings of those who could not claim the same honors as the plebs. He did not do it for glory or pride Diodorus was really disinterested in such, only he was concerned with equality and justice among men.

Twenty-two years old, while he was in full destribution of food, a Roman Patrol called him. The decurion approached and threw one of the pauper on the ground as he took from Diodorus a loaf of bread. 
Citation:

Decurion : -"Get out of there plauge! And what are you doing? Who are you first ?" 

Diodorus : -"I am Diodorus, theologian of the High School, I offer charity to the poor left behind by our society." 

Decurion : -"You'll stop that right now and follow me before you take a mandala." 

Diodore : -"My friend, why such anger? Does the sight of this man bother you as long as you do not support that, he can live and feed as he pleases? This attitude is very lamentable and demonstrates the extent of your selfishness. You should be ashamed, so use your power to do evil. Who will help you when you are in need? Would you like to be thrown to the ground and let you die of hunger?" 

Decurion : -"No, but for whom do you think you are? Any theologian you might be, you will feel my fists if you do not stop immediatly." 

Diodorus : -"Another proof of your perfidy, my friend, threats, nothing but threats, while I seek only to make the lives of these poor people more bearable. Hit him only once and it is the wrath of the Most High that you will reap!" 

Decurion : -"Tell me what I have to do again and it's my foot in the nuts you will earn!"



The decurion dispersed everyone and took Diodorus a little further. He beat him, leaving him on the pavement like a mangy dog before leaving without asking for his rest. Diodorus could have warned the scholar and asked for compensation for such a heinous gesture, but he did not do it because he had no grudge against this lost man who had not been enlightened by god. A few months later, while he was doing charity again in a bad neighborhood, he met the decurion, dressed in rags, the latter was very thin, dirty and visibly sick. Diodorus was surprised to find him there and gladly offered him some bread and a good glass of wine. He learned that the man had sinned and had been condemned by his superiors. To avoid the worst, he had preferred to flee and was then in the utter destitution. Diodorus, by his charitable act, showed him the way of virtue and the ex-decurion borrwed it without ever leaving it. He was accepted to the Lycee with the help of the theologian and left Greece afterwards, to travel around the world and talk about the goodness of the virtuous friendship. 


A reign symbol of unification 


It was in -148 that Diodorus reached the rank of scholar. In fact, after the death of Critolaos, the cenacle assembled in an extraordinary assembly named him after a unanimous vote. Then thirty-three years old, he became one of the most influential men in the Hellenic world. If until now, the High School had confined itself to transmitting the message of the prophet and organized a draft of religion, the new scholar undertook to recast this organization. Having been raised by the Seleucid Oanist guides, he decided to invite the pundits of the official church of the neighboring empire. The Oanist Sleucid Church had lst its influence since the days of Antiochos I, mainly because of the internal wars that had undermined and stunted the borders of the empire. Nevertheless, relgious remained, throughout the territory, respected spiritual guides. They knew the school and respected the words of the scholar, but they were not authoritative in the church. Thus, Diodorus proposed to them to unite their strength and to integrate in the teaching of the Lycee, the Oanist precepts. 
Citation:

Diodorus : -"My dear friends, it is an immense privilege to receive you here. If I invited you, it is because I grew up with your values, with your principles and that they seem to me in perfect adequacy with the teachings of the Prophet. Only we are nothing, the truth and the word of the Most High are my only goal. Thus, I propose you to recast the high school cenacle to include the superiors of each of your temples. I hope that the Oanist Church and the Lycee will act in concert for the greatness of the Almighty and for the friendship between the peoples."



The Oanist guides chose to accept and the Lycee was revolutionized. From now on, the teachings counted the Oanist stories and took into account the values of this church. The Cenacle thus became even more influential, to the great annoyance of Rome, which, despite fierce opposition, was forced to allow, at the risk of provoking a revolt that could not have been mastered. The Roman republic was weakening day by day inequalities widening between the plebs and practitioners, senatros enjoying a virtually limitless power, and wars being made more and more often. 

The Oanist church therefore relies on the decisions of the Cenacle. This body became a place of majoy decision in the choice of theological orientations, in the diffusion of wirtings and in the speeches throughout the Hellenic and Seleucid world. Diodorus was even more respected for this gesture and no one could question his actions as they were obvious.


A martyr's death 


Throughout his reign, the scholar influenced his contemporaries, always working to seek justice and equality through friendship. He wrote many texts that were authoritative. But in Rome it was more and more difficult to accept this influence, which even affected the lower strata of the republic. The successive wars waged by Rome had created a gap between the richest and the poorest citizens. Weakened, Roman society was very influenced by the ideas and values of the Lycee. Determined to fight against, the Roman consul foment a plot to assassinate the scholar, he sent hsi best men disguised as Greek plebeians near the Lyceum. While Diodorus was walking surrounded by about fifteen disciples in the gardens of the Lycee, the Romans approached threateningly and unsheated their weapons. One of them stepped forward. 

Citation:

Roman : -"Diodorus de Tyr, you will die and your ideas with you !" 

Diodorus : -"Death does not frighten me my friend, I have served the Most High all my life, and I will join him in His glory." 

Roman : -"After killing you, we will set fire to your high school and execute your friends so the reign of your god is coming to an end." 

Diodorus : -"The reign of god can not come to an end since he is the Almighty, the one and the creator of all things. You are his blod his love, do you know how to recognize his goodness? If you kill me, you will not change anything, god, is in the heart and mind of each of his children, even those who do not believe in him!"



While the consul's henchmen threw themselves in the direction of the scholar, the disciples who accompanied him interposed and made a block to protect him. Diodorus tried to dissuade them but all remained in front of the disbelievers. The latter, surprised at such resistance, hesitated for a moment and then decided to pass them all by the arms. The massacre was despicable and the blood flowed on the slabs of the grund to leave a reddish pool. The assassins were then faced with Diodorus who let go resigned : 
Citation:

Diodorus : -"Go ahead, let's finish! But do no forget that god will judge your actions at the time of your death. I am not afraid because I know the path that awaits me: happiness and friendship forever alongside god and Aristotle."



Diodorus knelt down and spread the collar of his toga as a sign of submission. The Romans, before such bravery, decided to execute it cleanly by a sword in the neck. In a dry noise, the scholar collapsed in the pool of blood left by his own. Altered by the noise, many disciples flocked and in front of their number, the Romans fled like vulgar thieves, thus gving up the school. These murderers in the pay of Rome did not have to wait their hour long. Indeed, only seven days after the death of Diodorus, all died in agony. 

The theologians and members of the Lycee, terrified by such an act and love for Diodorus, paid him a final homage and buried him with his predecessors. Thus, in -110 Diodorus went to solar paradise for eternity. 

Translated from Greek by Bender.B.Rodriguez.
Translated from french by Monseigneur Caillen Jolieen MacKinnon Rose.

_________________

Cardinal-Deacon of the British Isles -Bishop In Partibus of Lamia - Prefect to the Villa of St.Loyat - Expert to the pontificial collages of Heraldry - Assessor to the Developing Churches
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com