L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Titca]

Rome, à Rome vivez comme les Romains ! Et la Vipère vivait donc parfois au coeur de la Sainte-Citée, comme les Romains. Elle passait son temps de bureaux en bureaux, d'assemblée en places, de débat en échange. Alors depuis l'temps et à force d'en avoir mare de dormir dans son bureau. Elle avait décidée d'acheter une petite maison dans les environs de Rome. Rien de très grand, rien de très luxueux. Une maison certes en accord avec son rang, mais sans chichi ou autre besoin autre que vitale.

Elle ce trouvait après Palais de réception pour les prélats étranger, pas loin des Jardin Pontificaux enfin pas loin tout est relatif ! En ligne droite du Palais Saint Nicolas... Dans le coin à gauche en résumée après les remparts avant les chemins. Rien à avoir avec le Manoir de Limoge, pas du tout comme son Château en Champagne. Petite maison de pierre, offrants trois jolies chambres, deux domestiques et quelques pièces sans grand intérêt en temps normal. Aujourd'hui c'était autre chose : Yut à Yut ! Son ami et son ennemie à la fois, ils étaient vraiment comme frère et soeur, à ce battre pour un rien et à ce protéger contre un tout. Yut c'était simple, une seule personne osait l'insulter, le prendre de haut ou lui tirer les oreilles : ELLE ! Tout autre âmes étaient invités à chasser d'ailleurs, c'était son souffre douleur, son confident, son ami. Et Vitto, à Vitto son neveu, le seul à comprendre aussi et qui voulait devenir religieux en prime ! Une chance pour elle qui avait l'habitude de la famille qui était un peu -beaucoup- loin de ces idées. Bref deux hommes, une femme, une maison, une rencontre !

Hey Giovanni ?! Préparo la maisono pour la visito de la famillia ! Rapido.

C'était clair, Typh' ne parlait pas Italien, même à Rome ! Et pourtant c'était pas faute de chercher à le faire. Mais elle avait toujours, l'air d'une idiote fini.

Allaita Rapido !

Le domestique ne compris pas, et elle décida d'attendre à la porte les deux hommes.
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[Yut]

Le jeune Prélat revenait d’une journée habituelle à Rome. Travaux incessants à la Nonciature, querelles avec Monseigneur Adso, débats interminable et non-nécessaires aux Appartements du Primat de France, débats houleux et enflammés à l’AEF, insultes envers Marco Castello, un tour au Haut Conseil de la Congrégation de la Diffusion de la Foy, de nombreuses missives envoyés à plusieurs personnes, et pour finir quelques bavarderies avec différents Évêques et Cardinaux.
Cela remplissait bien une journée, c’était certain. Le jeune Prélat était épuisé après une telle journée, il revenait donc en son palais et s’y reposait en temps normal.
Mais aujourd’hui n’était pas une journée ''normale''. Enfin, la journée si, mais la soirée ne serait pas comme à l’habitude. En effet, il avait rendez-vous avec son amie –ou appelez ça comme vous voulez : amie, ennemie, collègue, consœur, etc- Typhanie. Cette dernière devait lui présenter son neveu; un italien, qui avait comme désir de se faire baptiser, mais puisqu’il ne connaissait que bien peu de personnes en France, Titca avait proposé Yut comme parrain. Enfin, on allait discuter de et définir tout ça en temps et lieux.

Maintenant arrivé en sa demeure, au lieu de se reposer, puis dîner, puis encore se reposer, il devait se préparer. Et puis il faudrait se dépêcher quelque peu, pour ne pas trop faire attendre Titca et son neveu. On lui tailla la barbe, puis il passa par la salle d’eau rafraichir sa toilette et mettre du parfum. Il prit une nouvelle soutane, toujours violette, et la revêtit. Posant sur sa tête une barrette de la même couleur, très exactement, que la soutane, il sortit de son palais pour rejoindre son carrosse.
Il aurait bien aimé se revêtir de sa peau d’ours, comme il le fait lorsqu’il va voir des gens en France. C’était élégant, et au prix auquel il l’avait acheté, il fallait bien l’utiliser. Mais à Rome, il ne faisait pas froid, même pas à ce temps de l’année.
Ils devraient parcourir moult petites rues d’arriver à la maison de Titca. Le Prélat avait un somptueux et gigantesque palais, certes, mais pour trouver un tel bijou, il avait dû reculer loin, très loin dans les faubourgs de Rome. Ce n’était pas une place stratégique, mais à tout le moins il pouvait vivre confortablement. Jetant quelques fois un regard à l’extérieur dans les rues, il se demandait depuis combien de temps il était là dans son carrosse, à attendre d’être arrivé. Il pestait contre lui-même d’avoir choisi un endroit si loin de tout pour habiter. Jouant avec ses bagues pour faire passer le temps, il vit qu’il était arrivé.

La maison était belle, mais tout en restant simple. Il vit que la Secrétaire Générale de la Nonciature était là, les attendant, plongé dans un bouquin. Son neveu ne devait pas être arrivé encore, il ne le voyait pas. L’Évêque Mainois se dirigea vers sa collègue, souriant.

Bonsoir, comment vas-tu?
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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

[Vittorio Angelo]

L'un de ses rêves et sur le point de se réaliser : se rendre en la Cité des Vertus, la Ville Éternelle et aux mille richesses.. Rome !

Bien que natif du Royaume d'Italie où il y vécu jusqu'à il y a quelques mois encore avant de gagner le Royaume Françoy et découvrir sa famille établie là-bas, Vittorio n'eut jamais l'occasion de découvrir la plus glorieuse et ancienne des Cités Antiques et Mythique du monde connu.
Rome, berceau de la Vie, berceau de la Foy !

Voilà bien des jours que notre jeune italien prend son mal en patience, enthousiaste à l'idée de découvrir la Cité de ses rêves et être présenté par la mêsme occasion à un Prélat, proche de sa tante Typhanie.
Durant son interminable voyage, à l'intérieur du carrosse portant les armes de la famille Casaviecchi, Vitto passe le temps à lire quelques passages de son Livre des Vertus "de poche" qui ne le quitte jamais mais aussi de scruter de temps à autre par la fenêtre le paysage qui défile sous ses yeux couleur lavande.
Il se prend à rêver, s'imaginer accomplir ce pour quoi il est destiné, poussé par sa Foy inconditionnelle et son Amour infini envers le Très Haut : devenir un serviteur de l'Eglise Aristotélicienne et propager son message d'Amour envers les fidèles et ceux en devenir..

Le son des cloches des innombrables Saints Édifices annoncent inévitablement l'approche de la Ville Éternelle.
Le Cœur en joie, sourire satisfait illuminant son jeune et fin visage, Vittorio Angelo savoure chaque minute qui le rapproche un peu plus :

Vers la Grande Rome !


Il se retrouve en plein rêve éveillé. Dans les rues de la Cité Antique, Vitto fait ralentir le carrosse afin de héler un passant qui pourrait certainement lui indiquer la demeure de sa Tante avec un peu de chance.
Rome ne serait-elle poinct la ville aux miracles ?

Voi ! Puoi dirmi dove vive il Vescovo Typhanie di Casaviecchi-Nolliver ?

La réponse ne se fait pas priée et ainsy un premier miracle se manifeste.
Le jeune Casaviecchi remercie le citoyen et lui lance un écu en guise de reconnaissance.

Fouette Cocher ! Ne nous faict poinct attendre davantage ! Andiamo presto !

Et le carrosse s'ébranle à nouveau, cette fois pour se rendre à la demeure indiquée.

Ils pénètrent enfin dans la petite Cour de l'Habitat simple et sans prétention aucune de la Parente de Vitto.
Iceluy descend du carrosse avec une élégance naturelle, puis inspire le bon air Romain.
D'une marche tranquille, le jeune homme de Quatorze printemps, se dirige vers Titca et à sa hauteur, lui dépose un baiser courtois sur la main :

Zia.. Je suis heureux de vous retrouver. J'espère ne poinct avoir trop tardé ?

Puis détournant doucement le regard, il aperçoit un homme soigné, vêtu tel un évêque. Il en déduit donc qu'il s'agit certainement du fameux Prélat dont sa tante lui à parler à plusieurs reprises.

Monseigneur.. Le Salut-il en adoptant une respectueuse révérence.

C'est un réel plaisir de vous rencontrer.

Il clos ses lèvres, laissant le soin a sa Tante de superviser les présentations et ce qui suivra..
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The World is not Enough..

[Titca]

La vipère était dehors, dans un petit jardin, tout semblait petit comparé au Manoir à Limoge de toute façon. Assise sur une chaise légèrement penchée en arrière, les pieds sur un tonneau de vin vide récoltant l'eau de pluie – quand il y en avait-, la Religieuse avait une main sur son ventre et dans l'autre une bouquin d'une histoire passionnante. Une Duchesse tombée amoureuse de son confesseur, une histoire d'ouverture d'esprit donc qui amusait la Belle. Lorsqu'un bruit arriva à ses oreilles, elle leva le nez curieusement et découvrit Monseigneur Yut. Sourire en coin avant de refermer le livre et ce redresser pour le recevoir comme il ce doit. Une bise sur chacune de ces joues et elle sourit satisfaite de voir un ami en ce lieu, c'était ... Amusant.

Bonsoir Yut, retire les nausées, les crampes qui m'angoisse et je vais parfaitement. Les plaisirs de la grossesse, elle avait dû louper un passage dans sa vie, s'arrangeant toujours pour être enceinte sans avoir l'homme auprès d'elle. Ou alors les dits hommes savaient bien fuir ? Détail. Et toi, la journée ne fut pas trop éprouvante ? Entre Monseigneur ont savaient ce comprendre et fallait avouer que parfois c'était compliquer d'être Romain.

Un carrosse arriva à l'entré du Jardin et elle n'eut aucun mal à reconnaitre les armes de sa famille, sourire plus large avec le plaisir de revoir Vitto. Elle l'aimait bien ce petit et devant son désarroi n'avait pas hésiter à lui proposer de devenir sa marraine, s'engageant même à lui trouver un parrain Français et à la hauteur de ses ambitions. Yut lui semblait être parfait pour le rôle : Droit, juge et même si parfois il s'emportait un peu trop, cela prouvait son engagement dans son activité. Il était beau son Neveu et toujours très calme, compréhensible et courtois, un homme un vrai, malgré son jeune âge.

Vitto, Bienvenuto ! Nez qui ce froisse avant de sourire et de lui tendre la main. Ça aussi c'était une qualité de Vitto il ce moquait rarement de son Italien très approximatif et ce contentait de la corriger sans prétention. Zia ? Plait-il ? Aucun tard, le dîner va être servit dans quelques temps et Yut viens de me rejoindre.

Elle ce tourna vers son confrère et présenta les deux hommes. Le barbu et la peau d'ange, l'Évêque et le Novice, un frère et son Neveu.

Yut, laisse moi te présenter Vittorio Angelo de Cognin Franchesse Casaviecchi, mon Neveu. Vittorio souhaite entrer dans l'Église et servir le Très-Haut et les fidèles, je dois t'avouer que je décerne en lui quelques qualités qui mérite tout mon soutiens. Elle ce tourna vers son Neveu à présent et après lui avoir accordé un clin d'œil sincère, lui présenta Yut. Vitto, je suis très heureuse de te présenter Monseigneur Yvon-Ulrich de Taschereau-Diftain, dict Yut, Yut est Évêque du mans, œuvre pour la Congrégation des Affaires du Siècle depuis plusieurs années et accessoirement Troisième Vice-Primat de France. Il fait parfois peur, mais finalement reste un soutiens sans failles et une âme précieuse parmi-nous.,, Malgré son caractère bien trempé et ses idées tranchées.

Voici qui était fait et elle sourit sincèrement, avant de regarder un domestique qui trainait dans le coin et lui demander de leurs donnée de quoi boire avant le repas. Un verre de Framboise pourquoi pas ?! Voilà une idée, dans son italien toujours lamentable et tenta de l'expliquer au domestique et ce retourna vers ses invités.

Vous acceptez bien de boire un peu l'alcool en ma compagnie j'espère ? C'est pas très Vertueux, mais si nous en abusons pas.
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[Yut]

L’Évêque était heureux de voir sa collègue à l’extérieur du travail. Oui, cela faisait maintenant bien longtemps qu’ils se connaissaient, et pourtant, pas une seule ils ne se sont rencontrés hors de ces Congrégations, Assemblées Épiscopales, ou autres lieux officiels du genre. Les bises qu’elle lui donna ne manquèrent pas de le faire rougir quelque peu. Souriant, il les lui rendit.

Le jeune Prélat ne put réprimer un sourire en coin lorsqu’elle lui répondit. Il trouvait cela amusant. C’était bien là que ses très faibles connaissances médicinales ressortaient. En fait, même ‘’très faibles’’ était trop gros pour qualifier ses connaissances en médecine; nulles aurait été un mot plus juste. Jamais il n’aurait pu deviner qu’il s’agissait des symptômes d’une grossesse. Et quoi qu’on puisse dire sur le fait qu’il ait une amante, l’enfant de cette dernière n’était pas du Prélat, c’était certain. Il n’y connaissait absolument rien, d’où son expression du visage plutôt bizarre, qui offrait un mélange peu commun d’inquiétude et d’amusement. Parce que malgré ce qu’elle disait, elle n’avait aucunement l’air d’être malade, loin de là, et c’est ce qui rendait dubitatif l’Évêque Mainois.

Rien de grave, j’espère?

Journée pas trop éprouvante? En fait, toutes les journées étaient plutôt éprouvantes dans la Cité Éternelle, et la Vipère en savait certainement quelque chose. Interminables travaux écrits, débats houleux, insultes de toutes sortes, magouilles diverses, cela remplissait bien vos journées, et à la fin, vous êtes épuisé. Au début, c’est très éprouvant, mais à force de continuer, on s’y habitue et ça devient, bien qu’encore difficile, très plaisant.

Autant que la t… Il se retint au dernier moment, se rappelant des ''nausées et crampes'', auxquels elle avait fait allusion. Cela ne plairait certainement pas à Typhanie qu’on lui dise que la journée était aussi éprouvant que la sienne, si elle avait du composer avec nausées et crampes. précédente. On s’y habitue. Ouf... sauvé

Il lui sourit, et au même moment un magnifique carrosse arriva; cela devait fort probablement être le neveu de Titca. En effet, c’était le cas. Un homme fort jeune débarqua du carrosse, que Titca salua en italien. L’Évêque esquissa un sourire en coin, lorsqu’il entendu l’italien de sa collègue. Lui aussi, c’était la même chose : il portait un nom italien mais ne connaissait que très peu de mots en cette langue et, lorsqu’il parlait en italien, ce n’était pas toujours très beau.

Le jeune italien vint le saluer, ce à quoi il répondit par un signe de tête accompagné d’un sourire.

Je suis, de même, enchanté de faire votre connaissance, mon fils.

La Vipère fit ensuite les présentations plus officielles. Il la regarda ensuite essayer de requérir quelque chose à son domestique en italien, et se demanda pourquoi elle n’avait pas pris des serviteurs Français. Lui, tout son personnel était français, sauf les cuisiniers. Le jeune Prélat adorait la cuisine italienne, il avait donc engagé deux cuisiniers napolitains qui lui donnent toujours entière satisfaction par leurs plats succulents.
Il sortit de ses pensées, se rappelant que Titca avait posé une question. Il sourit.

Je ne crois pas qu’on nous en tienne rigueur.
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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »