L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

Le_rat · Inscrit le: 31 Mar 2012 Messages: 2

La bourse était bien remplie, il irait voir quelques ribaudes et se remplir la panse de vins de traces, mais la soirée avait été fructueuse. L'Archeveque avait été généreux. Il avait versé du poison dans le vin du vieux, il n'avait pas été bien dur de le trainer dans le chemin de la déchéance à vouloir, ne pas trop partager le vin de messe, il avait réussi à y placer une bonne dose d'arsenic, faisant de partager une coupe avec lui et hop.

Un sourire sournois vint poindre sur son visage, voilà une mission bien accomplie, le vieux mourrait doucement, il le savait. Il n'avait pas été dur à trouver, il criait partout tel la poule quand elle a pondu un oeuf, aussi braillard. Bref, il sourit, il trouva une auberge ou il pourrait s'en mettre plein le gosier, se faire satisfaire par les femmes de petites vertus tout ça pour tuer un Évêque qui vu l'age n'aura guère mit de temps à mourir. Il devait rester pas loin de l'Eveche pour être sur qu'il allait bien crever, sans même le dernier sacrement.

Adieu le curé, souffre bien ! Dit il quand il entra dans l'auberge.

Naudeas · Posté le: Sam Mar 31, 2012 11:58 pm Sujet du message:

Des écrits troublant étaient tombés entre ses mains enfin on lui avait fait porter, elle commençait à se demander ce qu'il se passait le vieux tonsuré allait mourir, voilà qui était bien étrange surtout qu'ils avaient beaucoup parlé récemment et sa santé ne défaillait pas, elle fit arnacher sa monture et parti rapidement au Mans.

Elle partit le plus rapidement possible de Bretagne, parcourut des noeuds, ne s'arrêtant point en route, juste de quoi reposer un peu sa monture se restaurer. Le vieux tonsuré avait besoin, il avait un problème, mille maux passait dans sa tête, un attentat, un crime odieux, attaquer un vieil homme, rien n'allait Min n'avait pas le droit de mourir enfin pas de suite, s'il devait mourir c'était de ses mains à elle, pas celles d'un autre, elle lui avait promis enfin implicitement.

Elle arriva au Mans, pour l'heure, il était encore mal en point, demanda ses entrées auprès de lui, on lui refusait l'entrée. Elle prit le moine par le col, le menaçant des pires sévices s'ils ne la laissaient pas entrer. Elle arriva au chevet du Min, il était pas beau à voir, puis ca sentait la mort ! Ils auraient pu au moins aérer, mouarf, première chose qu'elle fit ouvrir la fenêtre et se rendit près de Min, elle prit sa main tremblante. Le vieux était comateux.

Monsieur du Mans, que se passe t-il ?

Elle l'examina, ayant étudié la voie des sciences avant de passer voie religieuse, quelquechose de pas normal dans l'odeur roc de sa respiration, elle haussa un sourcil. Elle devait en savoir plus. Elle retourna voir le moine qui semblait quelque peu inquiet à sa vue, elle le secoua pour lui dire qu'un homme encapuchonné avait partagé du vin avec lui, mais rien de plus. Elle haussa un sourcil, puis sortit de l'Eveche, elle n'avait plus rien à y faire ! Elle partit donc à la recherche de l'homme à la capuche !
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"Caedite eos. Novit enim Dominus qui sunt eius" (Arnaud Amaury)

Le_rat · Inscrit le: 31 Mar 2012 Messages: 2

Le vieux ne tarderait pas à mourir, un cavalier était arrivé dans la nuit en se rendait à l’Évêché, il avait secoué les épaules, surement un messager, mais il devait encore rester pour finir d'accomplir le crime de sa vie. Un Évêque, il passerait pour un héros simplement. Il était toujours dans cette taverne, il ne s'était guère privé, il avait demandé les meilleurs plats, trois ribaudes, il avait profité tout son sous ! Il se leva encore avec le vin de fête qui vint lui taper dans les oreilles. Il était entendu dans ce lit douillet.

Le lendemain

Jamais de sa vie, il n'avait profité autant d'oisiveté. Il était heureux et sourit, après tout ça n'avait été si dur, juste un peu de poison et son rêve de richesse était là. Il pouvait le toucher du bout des doigts. Les mains derrière la tête, il regardait le plafond. Quand la porte de sa porte de sa chambre partit en éclat. Une femme entra suivit de garde, elle avait une épée et les hommes de garde des hallebardes, l'aubergiste aussi était là, caché derrière les murs. Il semblait la craindre, il n'eut pas le temps pas d'attraper ses armes que les gardes s'étaient jetés dessus, il l'avait ferré. La femme dictait les ordres. Cela aurait été un autre jour dans une autre posture que celle là, il s'en serait bien occupé de celle qui donnait les ordres. Il la toisa quand on lui releva la tête, les gardes l'avaient rossé avant de montrer sa tête. Une lueur acier était présent dans les yeux de la dame. Puis écouta celle qu'elle dit.

Moi, Naudeas La Barillère, après avoir mené enquête, nous vous arrêtons pour meurtre sur Monsieur du Mans, vous serez conduit à l'Officialité Episcopale du Mans pour être jugé et ensuite passé au bras séculier comme il se doit en place de grève!

C'est un commandité, on m'a payé... furent les seuls mots qu'il put dire avant qu'on le traîne comme un vulgaire pantin.

PadreManuel · Inscrit le: 07 Juil 2011 Messages: 1034

PadréManuel écoutait, lisait en ce jour particuler il espérait avoir raisoon,
sinon sa vie ne serait plus jamais la même
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Naudeas · Posté le: Dim Avr 01, 2012 9:32 am Sujet du message:

Toute la nuit, elle avait mandé des renseignements, un homme avait grand festin dans un des bouges près de l'Évêché, elle avait fait mander à des gardes de l'accompagné, l'Eveque survivait comme il pouvait mais sa vie ne tenait qu'à un fil. Bientot, il serait vengé, peu importait les moyens, mais comment un simple assassin pouvait mener la grande vie. Elle haussa un sourcil. Voilà qui ne présageait rien de bon. Le temps d'écrire les chefs d'accusations, de réquisitionner assez de garde, l'aube s'était déjà levée.

Ils étaient allés voir l'aubergiste lui demandant ou se trouvait un homme qu'avait passé sa nuit dans le lucre, elle s'était présentée, elle avait menacé l'aubergiste d'être excommunié, s'il ne coopérait pas. Elle avait écouté, puis d'un signe de tête avait indiqué aux gardes de la suivre avec l'aubergiste. Des vagues de graillons venaient taquiner ses narines, ce qui ne l'a rendue encore moins aimable. Puis ils étaient arrivés devant la porte, les gardes l'avaient défoncées sans sommation (mouais jamais vu une porte dire non, non plus, toujours les portes qui prennent.) Il était là, ce faquin, elle fit un léger signe pour qu'on l'arrête, les gardes se ruèrent sur lui, puis lut l'acte d'accusation.

Moi, Naudeas La Barillère, après avoir mené enquête, nous vous arrêtons pour meurtre sur Monsieur du Mans, vous serez conduit à l'Officialité Episcopale du Mans pour être jugé et ensuite passé au bras séculier comme il se doit en place de grève!

L'homme avait osé lui répondre :C'est un commandité, on m'a payé... Elle fit signe de l'emmener à l'Officialité Episcopale pour qu'il puisse passer à la question. Elle suivit les gardes, laissant quelques écus de la bourse à l'aubergiste pour la porte, le bénissant au passage l'homme pour le remercie. Il avait coopéré, enfin n'avait pas eu le choix.

Une fois dans l'Officialité Episcopale, elle avait mandé à préparer la salle à la question, l'homme était déjà posé sur une table, les bras écartés tenus par des chaines. L'écartèlement allait pouvoir commencer.

Dis moi qui t'as payé ! Puis fit signe aux hommes aux extrémités de tourner les roues pour que les chaines s'écartèlent. Il refusait de parler ! Autant il avait été bavard quand il l'avait arrêté, mais là, il ne voulait plus parler. Il est connu qu'à l'Inquisition, aucune goutte de sang ne devait sortir.

Dis moi et je ferais en sorte que t'es un salut ! Dis moi ! Les hommes continuaient doucement à tirer, on entendait les articulations qui commencaient à craquer, elle esquissa un léger sourire, voilà comment devait être chatié les assassins. Puis il parla, un nom sortit, celui d'un Archevêque et pas moins que le nouveau Primat de France, Naud haussa un sourcil, avait demandé si cela était vrai. Il avait répondu oui oui, dans un léger soupir. Donnant des instructions aux gardes, qu'ils en fassent ce qu'il voulait.

Voila qui devenait embêtant, elle alla donc en parler à Hugo qui était intransigeant. Elle prit donc un papier inquisitorial et écrit :

jerem51 · Inscrit le: 17 Juin 2006 Messages: 1644

Monseigneur Jerem qui passait par là s'étonna d'une telle annonce : comment une décision de la Sainte-Inquisition pouvait-elle paraître ainsi sans une annonce officielle de ladite Sainte-Inquisition sur le panneau réservé à icelle ? Tout cela lui fit le mauvais effet d'une blague douteuse du 1er avril.

minlawa · Posté le: Dim Avr 01, 2012 8:06 pm Sujet du message:

Tout sourire, il vint afficher son petit papier.

Clodeweck · Inscrit le: 10 Juil 2006 Messages: 6447

La place d'Aristote, l'on y vient et l'on y passe...C'est donc en passant que le cardinal lu les affiches concernant cette sinistre plaisanterie, qu'il ne qualifia pas de plaisanterie.

Se retournant vers son fidèle secrétaire.

Courtin tu me feras convoquer ces deux olibrius de mauvais gout devant le tribunal interne de l'inquisition, afin que ces deux là répondent de leur irrespect total envers la foy, d'une part et la congrégation d'autre part.
En place d'Aristote bien sur puisque cela semble les amuser.
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Clodeweck de Montfort, pèlerin, prêcheur, homme de foy contre l'adversité.
Quand on a plus rien à prouver, rien à perdre, rien à gagner on peut parler vrai. (Cloclo 1°)