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L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
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Message |
Bender.B.Rodriguez
Cardinal
Inscrit le: 16 Sep 2008
Messages: 2763
Localisation: Bourges
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 Posté le: Dim Juin 10, 2012 8:44 pm Sujet du message: Ecrits de Girtan 6 : la dernière ode |
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| Citation: | La dernière ode
En ce même jour, jour insigne, je trouvais l'église déchirée à l'encan, dont Christos devait être le cygne, et Aristote un aigle au verbe franc.
Un moine assis dans les coulisses, barbe blanche et cheveux épars et gris, s'échinait à rendre les consciences plus lisses de ceux qui ne pouvaient plus rien avoir gratis...
Église où les fronts se rassénènnent, où se dissolvent les couleurs, où toutes les vérités prennent la forme de toutes nos valeurs.
C'est là que tout oppose par tous vocables, aux papes, aux enfers, aux satans, cet alléluia vibrant et formidable, cet éclat de rire qui fait les bonnes gens ! Oh la vraie divine église ! Au fond de son coeur il fait clair toujours...
Une rose me dit : devine.
Et je lui répondis : amour ... !
Rester où nous sommes, non ! Puisque ces hommes, tes fils, liberté, ne sont que des lâches, ils ne peuvent relever les âmes. C'est pourtant de ta volonté ! Puisque tout s'écroule, puisque cette foule, c'est sous ce pouvoir que poussière et sable, il nous faut être formidables, c'est là notre devoir !
La loi n'est pas morte, ta justice est forte, nous sommes légion...
Dieu pensif approuve tant que dans une âme couve la plus pure des indignations !
Il est nécessaire quand tout est misère, opprobre, douleur, torpeur, frénésie, que fleurisse la poésie sur cette plaine en pleurs.
Quand, parce qu'un homme est béni par Rome, il peut tout braver, ne rendre aucun compte, et couvrir de honte l'aube à son lever...
Quand tout le protège et quand son cortège rampe avec orgueil, tas d'hommes de proie, vils, ayant pour joie la curie en deuil !
J'envoie sur leurs têtes mes hymnes tempêtes, luire et flamboyer, et mon âme est haute quand l'éclair, mon hôte, sort de mon foyer...
Pour frapper les traitres, faux dieux et faux prêtres, vil groupe inhumain, debout dans mon aire je montre du doigt au tonnerre le plus court chemin...
Cette oeuvre est la vraie !
Abhorrer l'ivraie c'est aimer l'épi.
Je trouve dans l'antre de l'histoire ou j'entre la fin insignifiante de ma vie...
Girtan. |
_________________
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