L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Rehael]

La paix ! La paix !

Enfin, la paix était conclue entre la Couronne de France et le Ponant, ce qui permettait à chacun d'envisager un meilleur avenir pour lui-même et pour ses enfants. La paix, après près d'un an de discutions était enfin là. Nombre de quidams avaient peine à y croire et laissaient éclater leur joie.

En ce jour, les cloches de toutes les églises de France avaient sonnés à l'unisson pour célébrer le grand évènement historique.

A Rome, un Te Deum pour la paix serait donné dans la Basilique Saint Titus de Rome. Déjà, les portes du saint édifice s'ouvraient.

[Yut]

Le Prélat allait officier pour la première fois en la Basilique Saint-Titus. C'était un édifice imposant, majestueux, et qui reflétait toute la grandeur du Très-Haut et de Son Église. Tous connaissaient son aversion profonde pour la guerre et son immense désir que la paix soit signée. Maintenant, c'était fait, pour le bien de tous. Les deux camps s'étaient entendus après plus de neuf mois de négociations. Cela n'avait pas toujours été facile, mais cette cérémonie en faveur de la nouvelle paix l'emplissait d'espoir pour l'avenir. Il avait la conviction que cela représentait le début d'une paix durable, de laquelle les peuples autant Bretons que Français en sortiraient grandis.

Bref, dans la sacristie, le Primat de France se préparait pour cette cérémonie historique. Sur sa chasuble était brodée une colombe, signe de la paix, et qui était tout à fait dans le contexte. Après avoir revêtit ses vêtements liturgiques, le Prélat attendait. L'Office allait commencer bientôt.
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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

[Navigius]

L'ecclésiaste avignonnais avait fait le chemin depuis la petite cité de Montélimar, sise en Lyonnais-Dauphiné, afin de venir célébrer l'oeuvre de paix qui venait d'être conclue entre le Royaume de France et le Ponant. En tant qu'ancien évêque d'Angers, il avait suivi le dossier avec intérêt, constatant d'ailleurs que son âge le transformait chaque jour plus en spectateur qu'en acteur actif.

Appuyé sur sa canne, il remonta l'allée afin de prendre une place qui lui permettrait de bien suivre la cérémonie. Il s'installa, sortant de sa besace son bréviaire qui tombait littéralement en morceau après plus de trois générations d'usage. Il se remémora quelques souvenirs, en attendant l'arrivée d'autres personnes et peut-être, une discussion avant l'ouverture de la messe.
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Évêque Suffragant d'Orléans
"Sic nos sic sacra tuemur"

[uriel]

Le jeune blond se rendit également en Basilique San-Titus ; aujourd'hui était un grand jour pour la paix.
Enfin, après tant de mois, une issue favorable se dégageait et on ne pouvait que louer ceux qui en avaient été les initiateurs et les auteurs.

Quoi de mieux, donc, que d'être présent afin de leur rendre hommage ?

[Eléanor de La Marche]

La paix entre la couronne de France et le Ponant !

Eleanor avait eu du mal à le croire quand on lui en avait parlé, mais là c'était officiel et il y avait même une grande cérémonie de prévue en la chapelle Saint-Titus pour honorer celà.

C'est donc sans se faire prier que la Grand Maitre de l'Ordre de Santiago envoya une missive à tous ses Hauts dignitaires leur demandant de s'y rendre aussi.

Après celà, elle s'était préparée et avait revêtue une robe aux couleurs chatoyantes rouge et or ... couleurs représentant son Ordre et c'est entourée d'une délégation Santiago qu'elle franchit leur seuil de la basilique et traversa l'allée centrale.
Saluant d'un signe de tête et d'un sourire, les personnes déjà présentes. Et tous allèrent prendre place.
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[Melian]

Enfin ce grand moment tant attendu était-il arrivé. En temps que résidente du Royaume de France, elle ne pouvait que se réjouir de voir ce conflit trouver enfin son issue, pour le bien de tous l'espérait-elle.

Dans son uniforme rouge à double galon d'or, le Chevalier Sénateur était installé discrètement, de sorte à veiller sur Son Eminence et à s'assurer qu'il n'arrive rien de fâcheux.

Il y avait peu de raison de redouter un dérapage, et ce d'autant plus que grand nombre de membres des Sanctes Armées seraient présents et pourraient intervenir si nécessaire. Mais Melian préférait être trop vigilante que pas assez pour cet évènement si rare qui verrait certainement arriver bien du monde.

Elle avait adressé un salut discret à Monseigneur Navigius qu'elle n'avait plus eu l'heur de voir depuis longtemps, ainsi qu'à Son Eminence Uriel. Arriva ensuite la délégation de l'Ordre de Santiago. Nouveau salut à l'attention de chacun d'eux à commencer par leur Grand Maître, accompagné encore et toujours de son éternel sourire si doux.
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[jerem51]

Les clercs les plus éminents de l'Eglise avaient été priés de se rendre en la basilique St-Titus. Ainsi fit le Vice-Préfet de la Congrégation du St-Office, Recteur de la Congrégation de St-Thomas. Il entra de façon discrète dans le bâtiment dont l'architecture moderniste pour ne pas dire futuriste l'étonnait toujours. C'était bien laid en tout cas.
Il chemina entre les bancs, essayant de gagner ceux qui étaient réservés aux ordres réguliers, ce qui le fit soudain passer devant un endroit qui sentait la charogne. C'était tout simplement l'endroit où on avait laissé pourrir la dépouille du défunt pape que personne n'avait songé à enterrer et qui finissait de se décomposer à cet endroit dans une odeur pestilentielle.
Un mouchoir sous le nez, il passa bien vite et, avec l'aide de son secrétaire particulier, gagna les premiers rangs de l'assistance, non loin du chœur des chantres cisterciens.

[p27kw]

Lyonis répondit à l'invitation du Primat, il alla à la Basilique saint titus et vit quelques frères déjà présent, il vit Uriel à qui il envoya un sourire, il se dirigea alors vers les bancs et s'asseya attendant le début de la cérémonie
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Curé de Montelimar
Seigneur d'Attiches

[Aranwae]

Ainsy, Aranwaë se rendit encor en Sainct Titus. Moultes foys il en avoit arpenté sa nef et orain il en fut éblouit. Pour ceste achoison particulière, parlant de paix retrouvée, son sourire en eut dit long sur la légèreté de son être.
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Le Dogme

[Louisvonafred]

La Paix...enfin.
Le combat d'un règne, jamais il n'avait eu lutte plus acharnée...Non pas contre les ennemis d'hier mais contre les siens...
Rehael et Yut avaient joué rôl de premier plan, sans eux rien n'aurait été possible.Le Monarque répondit à l'invitation Romaine...

Vestu d'un mantel Teutonique, couronne en chef, le Roy fit entrée des plus discretes.
Il s'agenouilla dans le fond de la nef et dit ses...grâces.
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[karl06]

le Maréchal pénétra en la basilique vêtu de son uniforme d'apparat de l'Ordre des Chevaliers Francs.
Son épouse l'accompagnait.
Il prirent place,

quelques prières pour que ce traité de paix dure dans le temps et fassent que tous puissent l’accepter et l'honorer.
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[Rhiana]

Rhiana au côté de son époux pénétra dans la Basilique , elle avait laissé leur fils Philippe au soin de leur intendante Soriane , c'était la première fois qu'il n'était pas avec eux, ce fut difficil pour elle mais c'était pas la place d'un nouveau né.
Elle prit place et pria
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[Xavix]

Des mois de guerre... sanglants, épuisants, dévastateurs pour le royaume... Des mois de guerre parce que la tolérance n'existe pas chez certains, parce que chacun veut avoir raison... Xavix avait participé durement a cette guerre pour nourrir et armer tout ces pauvres hommes qui se battaient pour défendre leur liberté.

Puis était venu le temps de la trêve... Trêve interminable et nombreuse fois remise en question ou menacée... Durant 4 mois Xavix avait oeuvré pour cette paix, durant 4 mois il avait mit tout son poids et celui du Poitou dans la balance pour discuter, chercher des compromis, rassurer ses alliés et ses ennemis... 4 mois au bout desquels il n'avait pas eu l'immense joie de signer cette paix tant désirée par la grande majorité des Français de tout comtés et des Bretons. Il n'y croyait plus, et avait bien sentit que certains auraient jeté leur femme et enfants au loup si ça leur avait permit de relancer cette guerre ! Mais la patience, et la croyance a eu le dessus et le grand jour était enfin arrivé ! Xavix était fier et heureux que le Comte Ventreachoux soit le signataire de cette paix pour le Poitou, un grand Comte qui mérite largement les honneurs qui en découlent.

Arrivant dans la basilique, il vit le Roy se recueillant au fond de l'église, Roy dont il s'était tant méfié durant ces 4 mois de régence, mais roy qui avait réussi a conduire son royaume jusqu'a cette paix improbable ! Xavix passant non loin de lui , lui fit une révérence, et ne s'attarda pas plus, le laissant a son recueillement.

Xavix prit place non loin et observa chacun des présents.

[icie]

La Paix!
Nombreux ceux qui n'y croyaient plus à force de suivre les hauts et les bas, d'entendre le mépris, l'arrogance ou les provocations, les semaines qui s'étirent en mois, les espoirs déçus et cette incertitude, cette attente si longue pour les peuples.

L'on pouvait décrier mais aucune négociation n'est parfaite. Il fallait bien qu'un jour cette guerre s’arrête. Il y avait bien assez encore d'esprits prompts à reprendre l'épée, quitte à ruiner des peuples et la France. L'Eglise avait joué son rôle de modération loin des partis pris.
Puisse Aristote entendre les prières pour la Paix et son maintien.
Bien des bruits courraient sur ce Roy,mais c'était là le fardeau des souverains. Aucun ne trouverait jamais grâce à tout le Royaume.

Pour cette paix, au moins, il n'est nul doute qu'au moment de se présenter devant le Tres Haut, la balance pencherai en sa faveur.

La tête couverte d'un léger voile, Icie de Plantagenêt fit une révérence en passant pres du Roy et s’agenouilla au côté des poitevins.


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[nono18]

Nono entra dans la basilique pour la première fois, il ne s'attendait pas à cela. A peine avait il passé les portes qu'il commença à regarder tous les détails de l'édifice : rien ne lui avait échapper sauf.... les personnes déjà présentes.

Arrivée au milieu de nef centrale, le nouvel évêque redescendit la tête et vit des visages presque familier. Il les salua par un sourire avant d'aller rejoindre ses Frères.

En attendant que la basilique se remplisse, Nono continua d'observer, sans rien dire, la bouche à moitié ouverte, l'air un peu stupide.
Il n'avait point oublié le but de la cérémonie mais il fallait profiter de chaque moment et la prière aurait son moment.