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Rp [Cellule de Makcimus.]
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Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> Casernements de la Garde Pontificale Romaine - Barracks of the Pontifical Guard - Kasernen der Römischen Pontifikalen Garde - Caserme della guardia -> Forteresse Kyrène
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Makcimus.



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MessagePosté le: Sam Sep 29, 2012 8:26 pm    Sujet du message: Rp [Cellule de Makcimus.] Répondre en citant

Il avait dû faire plus vite qu'il ne l'aurais cru. Diantre, c'est que la garde réagissait vite. Il en fut d'ailleurs soulagé et pas vraiment surpris en réalité.

Il avait dû utiliser toute ses connaissances des lieux et de la garde Pontificale pour garder un petit temps d'avance. Il faut dire qu'il était connu, tout d'abord comme Milites et ancien Hochmeister Teutonique. A sa connaissance, seul MrGroar avait dirigé l'OT aussi longtemps que lui. Peu importe, mais les gardes qui n'étaient pas encore informé de ce qui venait de se produire en la salle du Haut Conseil étaient a le saluer.

Il marchait vite et il répondait aux sourires et saluait ses frères des autres Ordres et Gardes Pontificaux qu'il croisait. Par ce que même s'il s'était quelques peu retiré du service actif... Makcimus était officiellement encore et depuis belle lurette un Garde Pontificale.

Certainement qu'avant même d’étourdir ses deux confrères en le Haut Conseil, il avait il déjà décidé de la suite des évènements. Il était entré en une colère noire lorsqu'il avait vu les gardes lui barrer le chemin. Mais il avait pris directement la direction de la Forteresse Kyrène.

Il prit le temps de passer en ses quartiers en Fort Angelo afin d'y déposer entres autres. Son fléau d'armes, son épée a deux mains, son ceinturon de cuir et une petite bourse pleine d’Ecus. Il prit le temps de rédiger une courte missive et il se dirigea rapidement vers les cellules de la Forteresse Kyrene.

Il salua quelques gardes de sa connaissance, et il remis à l'un d'entre eux avec la consigne de porter cela immédiatement a son frère et Gross Hospittler bender. Pourquoi Bender? Par ce que le Hochmeister n'était pas présent et puis.... Son ami, devait certainement se faire du souci.

Il prit le temps de constater que les cellules était vide et après une petite reconnaissance des lieux et feignant de la fatigue il entra en l'une d'entre elle.

Au garde de faction, qui ne voyait rien et ne comprenait rien a ce qui était a ce jouer devant ses yeux, il dit d'une voix rocailleuse...
Bon, je vais m'installer ici quelques temps.. Histoire de me reposer. Laisse la porte ouverte hein !! Se forçant à rire... Ne vas pas m'enfermer.

L'autre, indiffèrent et se demandant si Makcimus était devenue fous haussa les épaules en s'éloignant. Makcimus était donc sans armes en une cellule de la forteresse Kyréne… Si un jour on lui avait dit qu’il finirait par y faire un séjour et peut être y mourir… Il n’y aurait pas cru. . Il était vêtu à l’habitude, de sa seule tenue, sa cotte de Mailles, de sa vielle tunique raccommodé de toute part.
Nul doute, qu’il aurait de la visite rapidement maintenant. Aussi, cherchant à reprendre ses esprits et à se calmer, il posa les genoux à terre face à la croix de bois qui était contre le mur. Il eut quelques instants pour prier avant d’entendre des éclats de voix en les couloirs.

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Izidore



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MessagePosté le: Dim Sep 30, 2012 10:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

Izidore qui avait apprit ce qui s'était déroulé en salle du Haut Conseil s'était rendu sur place et avait fait savoir qu'il irait voir le Ritter. Le mal qui rongeait Izidore prenait peut être trop le pas ces derniers temps et l'empêchait de gérer correctement l'Ordre mais Bender était là. C'est à ça que sert le second et Bender était sans doute le meilleur possible dans ce rôle ce qui soulageait quelque peu la conscience du vieux.
Lorsqu'il arriva à la forteresse Kyrène, il demanda aux gardes où il se trouvait. En même temps, c'était le seul présent en ces lieux et porte ouverte en plus. Le vieux sourit, ça ne l'étonnait guère et il était rassurait qu'il se soit rendu de lui même ici bien que ça lui fut très pénible de voir l'un des siens en ce lieux. Surtout que Makcimus, Izi l'avait connu lors de ses débuts et de vieux souvenirs remontèrent à la surface.



Pax Vobiscum Makcimus.

Il se rapprocha de deux pas tout en restant à distance ne sachant pas vraiment comment aborder les choses. Ce qui était rare pour lui.

J'ai su ce qui c'était dérouler. Quinte de toux.
Je me sens coupable de ce qui arrive. Je sais que mon absence te ronge. Elle me ronge aussi. Le vieux place son poing devant sa bouche attendant une quinte qui ne vint jamais.
Il semblerait que la fin de la belle saison nous joue des tours à tous deux. Le coin droit de ses lèvres remontèrent très légèrement comme souhaitant esquisser un sourire mais en étant incapable.
Où as tu déposer tes affaires mon Frère ? Je pourrais les faire déposer au fort San Angelo si tu le souhaites.
Le vieux regarda si personne n'arrivait et si aucun garde ne trainait dans les parages malgré les demandes de l'ancien Sénateur qui jouissait encore d'une très forte aura par quelques hauts faits passés sur les milites Romains.
De quoi as tu besoin, que puis-je faire, souhaites tu que je prévienne quelqu'un ? Sache que je comprends ta réaction même si je ne l'approuve ... Cependant seul un Hochmeister peut adouber un Ritter et je ne changerai pas d'avis là dessus ! Nouvelle quinte suite à l'emportement émotionnel sur la dernière phrase du Hochmeister mais sa détermination était lisible dans ses yeux.

Il laissa Makcimus s'exprimer, s'attendant à des montagnes de reproches ...
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Makcimus.



Inscrit le: 06 Aoû 2008
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MessagePosté le: Dim Sep 30, 2012 11:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pax Vobiscum Makcimus.

Il avait reconnu la voix et même s'il ne s'attendait pas à ce que ce soit Izidore en personne qui se déplace, il se redressa rapidement.

Et Cum Spiritus Vuestro Hochmeister. Il inclina la tête et observa et ecouta avec attention les propos du Grand Maitre Teutonique.

Il s'approcha afin de lui donner l'accolade. Il retint un peu son mouvement qui a l'habitude était assez virile en voyant son ancien qui semblait quelque peu diminué. Il remarqua la toux rauque et sèche.

Faisant à nouveau deux pas arrière.
Hochmeister je vous remercie de votre présence ainsi que votre proposition. J'ai pris le temps de déposer mes armes en fort Angelo avant de venir ici. D'un geste ample il désigna sa modeste demeure.

Je suis le seul responsable de ce qui arrive, Hochmeister. Je me suis emporté lorsque j'ai vu mes frères et jeunes gardes Pontificaux me barrer le chemin. Le moment venue, j'irais m'excuser et les indemniser de la façon qu'ils voudront. Si je venais à mourir, j'aimerais que cette bourse qui se trouve avec mes armes en Fort Angelo leur soit donnée. Ma fille adoptive Lorelei remboursera l'ordre. Puisque tous ce que j'ai, appartient à l'Ordre Teutonique.

Je suis heureux que vous puissiez siéger à nouveau en le Haut Conseil Hochmeister. Il y a des sujets qu'il faut absolument aborder et certaine vision des choses qu'il convient de réussir à changer. Je dois bien avouer avoir échoué.

Il y a quelques jours le Cardinal Connétable devant nos frères et sœurs en Thorens disait de nous que nous étions le fer de lance des SA. Aujourd’hui, certainement en le creux de la vague et a cause me ma petite bastonnade en le haut conseil. Nos frères et sœurs ne cherchent pas les compliments... Ils font ce qu’ils doivent mais je ne manquerais pas de m'excuser auprès d'eux a l'occasion. Sinon... Faite le pour moi Hochmeister.

En posant genoux a terre... Aussi, je demande votre pardon Hochmeister pour n'avoir reussit a garder mon calme.
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Bender.B.Rodriguez
Cardinal
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MessagePosté le: Dim Sep 30, 2012 12:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Gross Hospittler avait accompagné son Hochmeister, peine d'avoir à rejoindre le fort Angelo pour y trouver l'un de ses frères enfermé. Qui plus est, Makcimus, l'un de ceux pour lequel il avait le plus haut respect. Sa mine déconfite et ennuyée ne laissait place à aucune équivoque, Bender était las de tout cela. Il resta en retrait, attendant que Makcimus et Izidore en terminent. Il écouta sagement les paroles des deux, se disant qu'on pouvait toujours s'accuser l'un et l'autre de n'avoir pas été là et de n'avoir su réagir avec convenance, mais au fond de lui, il le savait, tout ceci n'était que façade. Il s’avança enfin pour se porter à la hauteur de l'épaule d'Izidore.

Un regard peine à l'attention de Makcimus, changeant aussi vite en une forme de colère.


-"Mon frère, je suis peiné et en colère de te voir ici. Tu vaux mieux que cela... et tu le sais. Quelle mouche t'a piqué d'ainsi tourner le dos au connétable ?"


Sans lui laisser répondre, le teutonique continua, tout en regardant le regard de Makcimus d'en bas, l'homme étant bien plus grand que lui.

-"Je ne te ferais pas la morale, tu sais tout cela. Mais je tiens à t'assurer, malgré mes positions fermes, que nos statuts ne changeront pas. Notre ordre continuera à faire comme avant, à décider à lui seul qui sera chevalier. Je ne comprends pas quelles idées vous sont passées par la tête à Teutonique et toi. Je vous l'ai dit, je ne braderais pas, et notre Hochmeister non plus, notre souveraineté. J'espère que tu sortiras vite d'ici et que cela se tassera. Nous avons besoin de toi à l'Ordre et ici. Pour ma part, tout ceci n'est qu'une broutille qui n'appelle que de courtes excuses au connétable et aux gardes bousculés."

Le regard brillant, le prêtre ajouta :


-"Nos ennemis sont à l'extérieur de Rome mon frère, pas à l'intérieur. Concentrons nos forces à lutter contre celles et ceux qui s'opposent à la vraie foi plutôt que de nous entredéchirer... car c'est tout à fait ce qu'ils veulent... j'en ai fais l'amère expérience et je l'ai payé au prix fort."

Le padré cessa de parler et observa Makcimus dans les moindres détails.

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Dernière édition par Bender.B.Rodriguez le Dim Sep 30, 2012 7:11 pm; édité 1 fois
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Izidore



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MessagePosté le: Dim Sep 30, 2012 6:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Après avoir écouté Makcimus et l'avoir vu se mettre à genoux, demandant son pardon. le Hochmeister posa sa main sur son crâne et lui prit la main pour le relever afin de le regarder dans les yeux.

Mein Bruder, tu n'as pas à recevoir mon pardon, tu as agit dans ta droiture habituelle pensant au bien de l'Ordre avant tout mais si tu as besoin de l'entendre, sache qu'au nom de tous nos Frères et Sœurs je te pardonne.

Puis Bender prit la parole. Izidore ne pouvait qu'approuver ses propos. Son Eminence nous as assuré que nous garderons nos rites et toutes nos prérogatives concernant la nomination de nos Rittern, seul une lettre de reconnaissance de la Curie sera faite ensuite. Cela me semble acceptable, nous restons donc souverain dans nos choix. Petite toux.

Et se tournant vers Makcimus à nouveau et reprenant sa respiration, chose qui lui devenait pénible après de longs discours.

C'est moi qui gardera ta cellule en attendant l'arrivée du Sénateur ou de son Eminence et tu n'as pas ton mot à dire là dessus ! Au moins, je sais que tu ne tenteras pas de m’assommer comme ces deux pauvres gardes !

Cette fois le sourire était plus franc et le Hochmeister se redressa, révélant de toute sa hauteur sa stature de Chevalier si puissant physiquement autrefois.
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Makcimus.



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MessagePosté le: Dim Sep 30, 2012 8:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mein Bruder, tu n'as pas à recevoir mon pardon, tu as agit dans ta droiture habituelle pensant au bien de l'Ordre avant tout mais si tu as besoin de l'entendre, sache qu'au nom de tous nos Frères et Sœurs je te pardonne.


Alors Makcimus se redressa... Maintenant, le ciel pouvait lui tomber sur la tête, qu'il n'en avait cure.

Il aperçut alors le Gross Hospitler Teutonique... Décidément que du beau monde ce jour en Rome. Peut-être devrait-il en l'avenir castagner régulièrement quelques gardes? Cela avait visiblement l'avantage de faire apparaitre les Haut Dignitaire Teutonique. Il retint intérieurement un haussement d'épaules songeant au ridicule de sa pensée.

La voix Rocailleuse s'éleva... Dominus Vobiscum mon frère.
Le pourpre va bien à ton teint... Visiblement il te donne à nouveau ta verve d'antan. Je vais prier pour que cela reste ainsi longtemps.



Je ne suis pas venue parler ici de ce qui se passe en le Haut Conseil. J'y ai siégé activement sans interruption pendant plus deux années puisque même Ordenmarschall et pendant les croisades le Cardinal Connétable Mrgroar m'y avait donné accès. Je suis fatigué de ce qui s'y passe et je suis heureux de voir que vous etes en plein accord avec la hiérarchie et la connétablie. Heureusement, par ce que de toute façon ce que vous pourrez y dire, n'aura aucune importance a moins d'être d'accord et la tout ira pour le mieux. Mais passons, je suis lasse de tout cela.

En regardant l'Hochmeister... La seule chose que je vais me permettre de vous dire c'est qu'il ne faut jamais aborder la question militaire et la tactique en la CSA y compris en le Haut Conseil s'il s’agit de la reforme ou du lion. Je vous en conjure mes frères, cela mettrait immédiatement en danger nos frères et sœurs et votre mission serait voué à l'échec.

Pour preuve, la seul mission que nous avons réussi depuis que j'appartiens aux SA et a permis de détruire deux armées hérétiques aux portes de Genève a du se faire en le plus grand secret. Seul l'Ordre Teutonique et quelques éléments du Tau étaient informés. Notre armée a traversé plusieurs duchés et elle s’est infiltré et a réussi à surprendre... Par ce que nous avions informé personne!!! Si j'avais informé la CSA... Je me serais fait cueillir et trucider comme un cochon aux portes de Genève. Retenez cela mes frères je vous en conjure.


Pour le reste... Que le Tout Puissant vous garde et veille sur vous. Hochmeister... Je vous assure, ne restez pas la en ce lieu humide. D'ici quelques instant, nos frères et gardes Pontificaux me surveilleront avec une grande efficacité. Et puis je me sens fatigué...
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Asphodelle



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MessagePosté le: Dim Sep 30, 2012 9:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Elle souhaitait voir Monseigneur Makcimus en tête-à-tête.
Depuis quelques semaines, Asphodelle avait su apprendre, ce qu'est d'être Préfète au milieu de tous ces Grands-Maîtres et ces OMR.

Elle se sentait de moins à moins leur semblable, bien qu'elle agissait pour les mêmes luttes et objectifs.
Mais il est de fait que la Garde avait un statut d'Institution et non d'Ordre privée, et qu'il n'était jamais manqué d'en souligner la différence.

Malgré tout, après une période profondément noire et désespérée, Asphodelle s'était complètement faite à la situation, et, après avoir tout rangé dans des cases bien séparées, elle parvenait à présent à prendre son parti, pour tout ce qui autrefois, la chagrinait.

Elle se contente de suivre sa route, et de faire au mieux.

Aussi, d'un pragmatisme appuyé et tranquille, elle attends avec les Gardes Pontificaux au mess...Dans le couloir elle entends les grosses voix, douces ou rocailleuses, teutoniques deviser.

En attendant, elle joue aux dés...et perds.


Bouaaaah !!! ils sont pipés!! je dis que ces dés sont pipés!! et de se faire huer pour mauvaise foi...Hannn nooon mais tu le vis que je me fais huer...mécréants...je vous ferai tous virer...
sachant pertinemment qu'elle n'en avait aucunement le pouvoir ni même ni l'envie ni l'intention.
De rire et de s'amuser, elle joue avec ces chouchous qui ne sont et ne seront certainement jamais les siens...qu'à cela ne tienne, Asphodelle les considérait quand même comme des poussins.
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Melian



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MessagePosté le: Dim Sep 30, 2012 9:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[Pendant ce temps...]

Alors que la poursuite après le Ritter s'était engagée, un Garde Pontifical était venu la prévenir, complètement éberlué, que le Chevalier Teutonique était installé dans l'une des cellules de la Forteresse. Si la situation ne lui causait pas tant de peine, elle en aurait rit. Décidément, il aura tout fait...

Elle se contenta de sourire, et donna leurs instructions aux Gardes avant de s'en aller au Fort San Angelo. Un autre s'en venait de la part de Son Eminence, listant les trois autorisations de visites accordées.


Une fois que Monseigneur Izidore, Son Eminence Bender et Monseigneur Asphodelle auront terminé de s'entretenir avec le Ritter Makcimus, vous m'en informerez pui vous veillerez à prendre toute arme qu'il pourrait avoir. Vous lui apporterez pain et eau en quantité suffisante.

Ordres pris, ils s'en furent donc s'acquitter de leur tâche pendant que le Chevalier Sénateur prenait place sur un rempart du Fort, regardant le Tibre s'écouler. Ses prunelles noires s'étaient perdues dans le cours du fleuve Romain qui traversait la Cité Pontificale.

Puis elle regarda la croix Teutonique du collier de Ritter qu'elle avait récupéré après qu'il l'eut jeté, avant de s'en détourner pour noyer à nouveau son regard dans le courant.

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Izidore



Inscrit le: 29 Juil 2007
Messages: 1722

MessagePosté le: Mer Oct 03, 2012 7:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur ces derniers propos, le Hochmeister s'éloigne doucement, saluant les Rittern présents ainsi que Monseigneur Asphodelle à qui il laisse la place.
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Bender.B.Rodriguez
Cardinal
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MessagePosté le: Mer Oct 03, 2012 8:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le padré avait écouté Makcimus et ses propos. IL s'étonnait que Makcimus les tienne et espérait qu'il réfléchirait à la portée de ceux-ci. Ainsi, l'Ordre ne devait plus faire confiance à l'autorité pour laquelle chacun prêtait serment. Bender n'avait pas envie de reprendre son frère à cet instant, pensat que sa cellule lui permettrait de repenser à tout ça calmement. Il s'éloigna en emboitant le pas d'Izidore après avoir salué Makcimus.
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Makcimus.



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MessagePosté le: Ven Oct 05, 2012 7:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Makcimus salua donc ses frères et amis. Il décela dans le regard de Bender de l'incompréhension. Les deux hommes étaient a l'habitude tous le temps d'accord et cela depuis des années.

Visiblement Bender, ne comprenait pas ses dernières paroles.
Bon... Que la CSA ne soit pas étanche et qu'il fallait se méfier des paroles et éviter de dévoiler les plans ou tactiques envisagées en le Haut Conseil ou en l'EMSA n'était pas une nouveauté pour les HD des OMR. Enfin... Comme quoi il est important de le dire à nouveau...

Certainement c’était ses dernières actions en le Hauts Conseil que Bender ne devaient pas comprendre... Et la oui... Effectivement il y avait matière à réflexion.

Le Milite, se senti lasse et extrêmement fatigué aussi il posa les genoux à terre. Le poids de sa cotte de mailles ne lui avait jamais paru aussi lourde. Il joignit les mains et ferma les yeux...

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Asphodelle



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MessagePosté le: Dim Oct 07, 2012 1:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

Elle avait entendu les lourds pas Teutoniques marcher dans le couloir.

Il y avait derrière les armes, les armures, les lourds atttributs du guerrier, les responsabilités, les objectifs, et la pression de rester la tête au-dessus de l'eau...de la chair et du sang, des sentiments et des émotions.

Asphodelle n'avait de cesse de rappeler que le militaire était toléré par le Créateur, mais reste aux yeux de la création une abherration. L'Homme naissait libre...l'Homme naissait pour une vie heureuse et non malheureuse. Il naissait pour créer et construire, non pour le sang et les luttes. C'était l'idée première de la conception de cette immence surface qu'ils foulaient.
Le meurtre, le vice, la mesquinerie, le mensonge, les larmes de douleur, la perte ... tout cela était une entorse à l'Idéal premier.
Les soldats étaient tous les otages de l'erreur humaine.

Elle se lève, sourit aux Gardes, évoque une demande, puis part vers la cellule de Makcimus.

Lorsqu'elle entre dans le corridor, elle entends le silence, l'immobilité.
Arrivée à la cellule, elle trouve le Chevalier à genoux, en prière.

Elle s'arrête un instant. Avise la porte, et s'aperçoit qu'elle n'est pas fermée à clé, le battant légèrement décalé de quelque demi pouce.

Elle ouvre...la ferraille grince.

S'approche de Makcimus, et pose avec douceur ses mains sur sa tête penchée.
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Makcimus.



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MessagePosté le: Dim Oct 07, 2012 11:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

La brise, venait lui caresser le visage… Il ouvrit légèrement la bouche, souhaitant laisser s’engouffrer un air frais et pure. Le bruissement des feuilles de chênes et de hêtres, le craquement des branches sollicitées par un rude climat. Le craquement des brindilles, sous les pas discrets des cerfs, chevreuils ou sangliers. Et là, proche des cultures… lièvres, renards, fouines, perdrix et corbeaux. Non loin des places de villages et du cloché des églises, hirondelles et martinets. Sur les étangs et de passage, canards, hérons, cormorans et les hommes venaient se disputer ripaille.

Et la Terre…La Louréne, son village, sa mais… Un grincement, le sorti de ses songes. A l’habitude, son esprit aurait été en alerte et il se serait situé. Il aurait dû instantanément ouvrir les yeux. Là, pour le coup, il n’en eu la force et même l’envie. Encore quelques instants ou il ne pensa rien sortant lentement de ses pensées. Sans même vraiment y réfléchir il savait une présence et certainement féminine. Il fut surpris, mais ne réagit pas en sentant sur sa tête, doucement se poser des mains.
Il finit par redresser lentement la tête, laissant les doigts inconnus glisser sur ses joues. Il ouvrit les yeux et un sourire apparut sur la commissure de ses lèvres. Il profita, pleinement de ce contact, laissant la chaleur et la douceur du moment l’imprégner.

Il prit une inspiration et de sa voix rocailleuse…
Monseigneur… Ironisant ne savant pas trop quoi dire… Je vous offrirais bien un verre de vin, mais je n’ai encore eu le loisir de faire livrer quoi que ce soit.
Triste… C’est la première fois, que je lève la main contre un de mes frères alors que je ne suis pas à l’entrainement. Si vous avez contact avec les deux gardes qui étaient de faction en le Haut Conseil, peut être pourriez-vous leur dire a qu’elle point je suis désolé ? Je les indemniserais d’une façon ou d’une autre pour ce mauvais geste.

Il garda l’azur de son regard en celui du préfet des Vidames…
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Asphodelle



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MessagePosté le: Dim Oct 07, 2012 2:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les mains infusent une énergie. Comme l'écorce des arbres, ou l'herbe sous les pieds nus, les corps organiques se parlent, partagent, et c'était pourquoi une embrassade chaleureuse faisait tant de bien, ou bien un simple massage sur des muscles endoloris, et certainement, l'absolue transmission de vie, la fusion fondamentale, l'union de deux corps rassemblés par l'émotion. Sa mère lui avait appris beaucoup de choses à laquelle elle ne croyait, fidèle à la foi de son père, mais ceci, faisait partie d'autres enseignements qu'elle avait accepté.

Sur la Terre entière, des peuplades dites "barbares" ou "incivilisées" croyaient à un mouvement, qui passait de l'Homme à la Nature, de la Nature à l'Homme, de l'Homme à l'Homme, de la Nature à la Nature.

Sans mal, fille née sur les dunettes au milieu des marais aquitains, dès sa naissance elle avait pu goûter à la puissance de l'océan.
Le long de sa jeune vie, sa mère l'amenait à la Lune, et sentait les mouvements des créatures de la nuit.

Elle sourit, et sortant de sa ceinture, une petite gourdasse et de sa poche, quelques morceaux de brioches sucrées, indique :


Regardez, comme ils vous en veulent Monseigneur, ils ont accepté de pourvoir à un tête à tête autour d'une boisson...nous manque le contenant de cristal et la bougie...elle se mit à rire.
La Garde Pontificale c'est la crème de la crème...faut dire ils stressent mais pas pour les mêmes raisons que nous. Ils savent que la nature de l'Homme est pure émotion et non rangée d'articles codés que nous connaissons tous par coeur, du reste.
Mais il n'y à que les fols et les malades de l'estomac qui arrivent à se retenir toute une vie.
J'ai coutume de dire que les émotions c'est comme les gaz dans le ventre : d'un coté ou d'un autre, quand y en à trop faut que ça sorte, sinon...ça explose...
elle resta pensive un moment...devant sa maxime peu ragoutante.
Etant hommes, ils seront probablement vexés par contre...aussi j'irai leur dire et doublerai la mise d'une bise et ce sera oublié...elle sourit avec douceur.

Elle montre sa gourde et s'assieds à même le sol en tailleur, pour ne pas qu'il se lève mais se pose.

Ce n'est pas du vin, vous saurez aisément pourquoi, mais c'est de la bière*.
Elle lui tends un morceau d'un bout, et la gourdasse de l'autre, et demande :

Mangez un morceau et buvez un peu...même si ça passe difficilement...
Tout va un peu mieux le ventre plein.


*[hrp : la bière n'était pas considérée comme une boisson "apéro", mais elle était plus vulgarisée comme boisson pour étancher sa soif...du reste, on a des cidres à 5%...la corélation peut s'imaginer ainsi.]
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Makcimus.



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MessagePosté le: Mar Oct 09, 2012 10:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le géant lorrain écoute… La présence du préfet des vidames lui fait plaisir. Y a-t-il une raison pour sa présence ? Ou elle souhaite simplement lui montrer soutiens et amitié ?

Il penche pour la deuxième solution. Il se sent extrêmement lasse et si son esprit est parti vers la lorraine les raisons sont simples… Il sent comme une envie de dormir et de s’accrocher à ses racines. Rentrer parmi les siens, car en réalité, toute ces années, passé à Rome, lui ont beaucoup couté et il se demande même si elles ont servi à quelques chose.

Toutes ces années, au sein de la Congrégation des Sanctes Armees. Il a vu trois cardinaux aux commandes de la CSA. Trois Chevaliers sénateur et une tripoté de chevalier d’isenduil tous moins présent les uns que les autres. Il faut être absent de la CSA pour recevoir ce collier et cette étoile que s’empresse d’afficher les fantômes que l’on croise deux à trois fois par ans en les couloirs de la CSA ? Et il ne parle même pas de leurs absences sur le terrain pendant les croisades et mouvements en armes.

Combien de prise de parole ? Combien de proposition ? Combien de combat? Combien d’heure il a passé en l’intendance et les propositions sur un stock commun ? … Pour quel résultat ?
Combien d’heure passé en l’EMSA, à proposer et souvent serrant les dents a faire ce qu’il était ordonné sachant qu’il allait perdre? Combien de fois ?
Combien d’heures, de jours et de mois de présence en le Haut Conseil à proposer et attendre les avis de fantômes que personnes ne se décide à virer?
Pour quoi ? Pour quel résultat ? Pour au final se retrouver ici …

Il sourit…
Allonge le bras afin de ne pas être impolie. Elle a fait le déplacement et lui offre à boire et à manger. Makcimus lève la gourde et grignote lentement. De sa voix rocailleuse et avec sincerité... Monseigneur, je vous remercie de votre présence. Merci pour ce festin. Merci pour ce témoignage d’amitié. Que le Tout Puissant vous garde, prenez soin de vous.
Il est plutôt homme à manger et en grande quantité… Il est gourmand et même s’il ne le reconnaitra jamais Makcimus aime se goinfrer. La… pour une fois, il n’a pas faim. Juste une grande envie de s’allonger et de s’endormir. Prier le Tout Puissant pour sa fille adoptive et s’éloigner de la réalité.
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