L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Arilan]

Qui mieux qu'Arilan aurait pu lancer cela ? Un vieux prêtre, plus très net sur les bords, qui n'avait cessé toute sa vie de râler et critiquer à tout va, s'attirant autant d'ennemis que d'amis et soutiens, était bien placé pour lancer une idée de réforme profonde de l'Eglise.

Mission que Dieu lui avait confié ou simple lubie de vieillard, peu importait. Arilan avait fait en sorte, avec le peu d'argent qu'il lui restait de son passé fastueux, de faire imprimer et placarder quelques annonces, bien en vues, à travers Rome. Le bouche à oreille ferait le reste.



Citation:

Si nous voulons que Dieu sauve l'Eglise, nous devons tout changer pour que tout perdure ! Chers frères et soeurs unis dans la Foi aristotélicienne, Moi, Arilan de Louvois, successeur et garant de la mémoire de feu Olaf de Langres, evêque émérite de Langres, détenteur de l'étoile d'Argent d'Aristote, qui fut inquisiteur, exorciste, théologue et occupa tant d'autres postes importants au sein des congrégations romains, Humblement, j'invite ceux et celles, prêtres ou laïcs, mais tous fidèles aux enseignements du très saint Prophète, qui souhaiteraient travailler et avoir une réflexion sur une réforme de l'institution ecclésiastique, à me rejoindre à Rome, place d'Aristote, où ensemble, réunis, nous offriront nos réflexions, émanations de la voix du peuple de Dieu, afin de constituer un projet d'une nouvelle Eglise, l'Eglise de Demain, qui permettra de déjouer les pièges du Malin et les hérésies qui pullulent en assurant à l'Eglise un avenir prospère et glorieux, sur de nouvelles bases saines et qui s'appuient véritablement sur le peuple du Très-Haut. Rejoignez-moi ! Ensemble, nous pouvons raviver la lumière de la Vérité, élever un peu plus haut le phare qui nous guide sur le Droit chemin qu'est l'Eglise aristotélicienne.



Maintenant, il ne fallait plus qu'attendre. Il verrait bien si quelqu'un viendrait. Si c'était le cas, cette personne trouverait le vieux prêtre assis sur le banc, devant sa petite demeure romaine, rien à voir avec le luxueux hôtel Vittorio qu'il possédait avant, et reconnaîtrait le vieux loup grâce à sa vieille robe de bure grise, son seul et unique vêtement dorénavant, dont la capuche rabattue sur sa tête permettait de garder dans l'ombre le visage ravagé du vieil homme, ce qui était mieux pour ses éventuels interlocuteurs.

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[Pie de Valence]

Le curé de Valence qui passait par là s'arrêta

Bonsoir, on dirait que personne n'ose s'arrêter pour vous parler. Hé bien, pour l'amour de Dieu, je vais m'arrêter, moi. Une conversation n'a jamais fait de mal à personne.
Vous disiez vouloir rénover l'Eglise, vous avez quelques idées de pistes ?

[Arilan]

Assis sur son banc, le vieux loup attendait. Pour les rares passants, il semblait être un vieil homme rabougri et somnolant, le visage caché sous sa capuche. Mais en vérité, il était bien alerte, seulement, il méditait, attendant patiemment, immobile, comme il faisait chaque jour que Dieu fait.

Un homme vint à s'arrêter devant sa masure et s'adressa à lui. Arilan l'observa, devinant son état à sa tenue. Apparemment, il avait eu vent de l'annonce qu'avait fait paraître le vieux prêtre car il l'évoqua.

Bonjour mon frère. Je ne sais si c'est qu'ils n'osent ou pas, chacun viendra s'il en a envie, ou non, quand il voudra. Et je vous remercie de vous arrêter, cela signifie que vous avez à coeur notre Eglise, et surtout sa pérennité. Mais dites-moi donc qui ai-je le plaisir de rencontrer et d'où vous venez.

Il indiqua la place sur le banc à ses côtés, invitant le curé à s'assoir, s'il le voulait. Puis il poursuivit.

Rénover, non, je pense que l'Eglise a besoin de plus que cela, d'une vraie grande réforme, en profondeur. Aujourd'hui, elle est assume et assure toujours sa mission, mais de manière beaucoup trop déconnectée des peuples, et elle subit depuis un certain temps beaucoup trop de crises, et pas des moindres.
Une remise en question suivit d'une réforme s'impose donc, selon moi. Trop d'années ont passées sans que rien ne soit fait. Aujourd'hui, tout éclate car l'on a laissé s'accumuler les petits problèmes, tiens, comme avec les deux bretons qui sont aujourd'hui inquiété par l'Inquisition sur demande du Saint-Père !

Il s'arrêta un instant, observant la place face à lui, puis continua.

J'ai quelques idées, oui, pour répondre à votre question, mais je ne sais pas encore comment organiser cela, avant toute chose.
Devrais-je attendre de savoir qui est prêt à participer à ce projet et tous les réunir ensuite une fois assez nombreux pour tous discuter ensemble ? Devrais-je demander à ceux qui le veulent de me faire leurs propositions de réforme, les compiler, pour ensuite les soumettre ? Devrais-je moi-même soumettre quelque chose et attendre ensuite les critiques de mon projet ?

Nouveau silence suite à ses questions rhétoriques. Une chose qu'avec le temps, il pratiquait de plus en plus souvent.

Qu'en pensez-vous, vous-même ? Quel moyen serait le plus efficace à votre avis ?

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[Puerta]

La brunette passait par la place d'Aristote. Elle n'était pas clerc, bien au contraire, et travaillait simplement parfois pour l'église, de temps à autre. Elle était Italienne, originaire de la ville, mais avait du, pour pouvoir offrir ses services à Rome, qui payait plus grassement que les pénibles labeurs des champs, apprendre le français qu'elle maniait maintenant parfaitement. Tandis, donc, qu'elle traversait la ville, rentrant chez elle, la brune tombât sur l'une des affiches. Elle la lut en entier. Il était bien marrant, cet homme là, il réclamait que l'on vienne, mais sans donner de lieu, ni d'heure ni même de description de lui pour qu'on le reconnaisse .. Pourtant, haussant les épaules et les yeux, lorsqu'elle prit la décision de rentrer chez elle, son oeuil fut attiré par deux hommes qui parlait, dont l'un avec beaucoup de verve. S'approchant donc- serait ce cet homme qui disait tant de vérités ?- piquée par la curiosité, elle l'entendit poser une question en l'air. Elle n'était pas timide et avait pour habitude de répondre à des questions qui lui avait pas été posés : Rome était tellement grande, elle pouvait bien dire, jamais elle ne recroiserait l'homme, aussi devança t'elle le curé pour répondre ...

Si vous me permettez .. messire, j'aimerait donner mon avis. Votre question est légitime : j'ai moi même beaucoup d'idée en ce qui concerne le gouvernement de l'église ...

Manifestement, la brune avait appris, au contact de prélat, le beau langage aussi c'est presque sans accent qu'elle poursuivis

Mais tout le monde en à ! Je pourrait vous parler du hasard, le Trés Haut incognito n'est ce pas ?, de beaucoup de choses, mais chacun à son avis .. Je pense que la solution n'est pas à des plans sur la comète, où chacun décrirait son église idéale, il y en à autant que d'habitants dans nos Royaumes Aristotéliciens .. Je pense, à mon humble avis, qu'il nous faut nous pencher sur les points très précis. Voyez, si je décrivait mon Eglise idéale, sans doute aurions nous tellement de points de divergences que nous ne nous comprendrions même pas ... Alors que si nous parlons d'un point donné, que sait-je le mode de nomination des cardinaux, alors sans doute verrions nous émerger quatre, cinq propositions derrières lesquels tous se rangeraient mais pas autant que de personnes présente. Nous pourrions .. Enfin nous, pas nous trois bien entendu mais si une autorité morale se saisissait de la question, si de grandes assemblées étaient prévus, si un véritable réflexion collective était engagée, nous pourrions ainsi, sujet par sujet, essayer de définir un socle commun sur lequel une masse importante de fidèles et prélats pourraient se retrouver, mais espérer qu'un homme avec un projet va sortir l'Eglise de ses problèmes .. c'est absurde, si vous voulez mon avis.

[Arilan]

Alors qu'il conversait avec le curé, une jeune femme s'approcha d'eux et écouta ses paroles, intervenant à sa suite pour répondre à ce qu'il venait de dire.

Je vous permet, ma fille, mais point de messire avec moi. Mon père, ou mon frère, mais point de messire, cela fait bien longtemps que j'ai abandonné mes titres de noblesse. Mais je vous en prie, je vous écoute.

Et c'est ce qu'il fit. La jeune femme avait d'ailleurs beaucoup à dire. Certaines choses inexactes ou sur lesquelles il n'était pas d'accord, mais il l'écouta, puis lui répondit point par point.

Chacun a toujours une idée sur tout ma fille. Là il n'est pas seulement question d'écouter chacun donner son idée, mais que l'émulation des réflexions des représentants du peuple du Très-Haut, ensemble, amène à un véritable projet de réforme construit et ordonné, qui aura du poids si un maximum d'enfants de Dieu y participent, tant le fidèle que le prêtre, car ce sont eux l'Eglise, eux sa force.
Je ne demande pas des idées pour seulement changer le gouvernement de l'Eglise, mais bien des idées pour une réforme profonde du fonctionnement général de l'Eglise.
C'est un projet sérieux et de longue haleine qui verra le jour si assez de bonnes volontés veulent y participer. Si ce n'est pas le cas, tant pis, au moins j'aurais essayé.

Il se tut un instant, avant de conclure.

Comme je l'ai écrit, j'invite le peuple de Dieu à me rejoindre dans cette entreprise, pour ceux qui trouvent cela absurde, comme vous, qu'ils passent leur chemin, je ne les retiens pas.

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[Pie de Valence]

Le curé écouta puis après réflexion donna sa réponse

Chacun a son avis sur l'Eglise de demain: certains la voudraient plus réactionnaire, d'autres plus moderne, au contraire. Certains apprécient qu'elle se mêle des affaires temporelles, qu'elle soit assoiffée de pouvoir, de titres, de richesses, quitte à y perdre de sa crédibilité, d'autres souhaiteraient, au contraire, qu'elle ne s'occupe que de spirituel pour retrouver une aura morale.
Certains la trouvent trop bureaucratique et tatillonne, trop formaliste.
Mais une chose est sûre, elle se vide, elle a de moins en moins de clercs et ça c'est une réalité incontestable.

Puis, après ce préambule, il se lança sur son opinion personnelle

L'Eglise de demain, pour moi, c'est d'abord une Eglise plus proche des humbles, plus à leur écoute.
Une Eglise qui infantilise moins aussi et où les fidèles devraient avoir plus souvent leur mot à dire.
Une Eglise recentrée sur le spirituel et ouverte à certaines innovations comme le mariage des prêtres, quoi qu'il en coûte du respect des traditions, devrait se poser.
Une Eglise plus intégrée à la société populaire et moins à l'aristocratie.
Une Eglise qui ait d'autres valeurs à défendre que de se battre pour imposer la théocratie pontificale.

[Arilan]

Alors que le curé, qui semblait vouloir rester incognito, faisait présentation de ce qu'il pensait, Arilan hocha quelques fois la tête pour montrer son accord avec ce qu'il disait, puis parla à son tour lorsqu'il sembla que son confrère eut terminé.

Ma foi, vous me voyez en accord avec la plupart de vos paroles mon frère, cependant, ce dont vous parlez là c'est plus d'une réforme morale, voir psychologique et philosophique de l'Eglise. Alors que je parle moi, dans un premier temps, d'une réforme structurelle.
Peut-être n'est-ce pas la bonne solution, mais selon moi, l'Eglise ne peut changer de visage si elle ne guérit par son corps avant.
Le squelette de l'Eglise tient, tant bien que mal, mais celui-ci est comme un corps de vieillard, dont la maladie rend difficile ses mouvements. Il faut redonner une nouvelle jeunesse à l'Eglise, en changeant son corps, en le réformant, et ensuite, avec un corps nouveau, il sera plus aisé, selon moi, de réformer le visage de l'Eglise, car cela se fera presque naturellement.

Le vieux loup se tut un instant avant de reprendre et conclure.

Mais je prends bonne note de ce que vous me dites, car à travers ces espérances morales que vous évoquez, l'on peut traduire un schéma structurel.

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[Pie de Valence]

Le curé de Valence écouta la réponse puis ajouta

Ah, les structures ?

De fait, il y a beaucoup trop de bureaux à Rome et qui n'ont aucune communication entre eux, surtout que la plupart d'entre eux sont quasi-vides, je le vois très bien au saint office où les textes ont l'air en souffrance à l'antichambre et au scriptorium.
Il y a sûrement des fusions à faire.
Pourquoi le saint-office et l'inquisition sont-ils deux structures séparées ?
Pourquoi les Eglises nationales ne sont-elles pas en charge de la diffusion de la foi, de la nonciature et des affaires du siècle de leurs propres zones géographiques ?
Il faudrait aussi que des conciles soient plus régulièrement organisés pour prendre l'avis et le pouls des prêtres, curés, moines, abbés et pourquoi pas faire élire tous les six mois les cardinaux et le camerlingue par ces conciles.
Il faudrait enfin que les évêques et les archevêques soient nommés par les conseils diocésains.

Voila quelques réformes de structure qui me viennent à l'esprit.

[Arilan]

Arilan écouta attentivement les propos du curé, et si celui-ci avait pu distinguer le visage du vieux prêtre, il y aurait décelé un sourire. Hochant la tête pour signifier son approbation aux paroles de Pie, Arilan rebondit sur ce qu'il venait de dire.

Voilà le coeur du problème ! Je suis intimement persuadé qu'une fois l'Eglise réformée dans sa structure, elle s'assainira moralement d'elle-même et sera de nouveau le phare du monde, montrant le Droit chemin, la voie de la Lumière et de la Vérité.

Ayant pris quelques manières italiennes depuis plusieurs années qu'il vivait à Rome à présent, le vieux loup s'agita alors, utilisant ses mains en renfort de son exposé.

La première chose selon moi, c'est la dernière que vous avez évoqué.
Les conseils diocésains sont le coeur de l'Eglise, avec les curés de paroisses. C'est en leur donnant le pouvoir qui leur revient qu'on redonnera à ces charges l'importance qu'elles doivent avoir. Ce sont en effet aux conseils diocésains que devrait revenir le privilège d'élire les évêques. Qui mieux que les prêtres d'un diocèse peuvent juger de l'aptitude d'un homme à les diriger et à guider les fidèles qu'ils côtoient eux-mêmes au quotidien ?
Dans le même esprit, je pense que ce sont les évêques d'une même province ecclésiastique qui devraient élire leur métropolitain.

L'on pourrait se demander alors à quoi servirait les assemblées nationales, à part palabrer des heures durant pour brasser de l'air, et là encore, je suis en total accord avec vous, ce sont aux Eglises nationales d'avoir certaines missions, notamment d'ordre temporel, à charge, et non aux congrégations romaines, totalement déconnectées du terrain et des pays en question.

Enfin, une bonne refonte et réforme des congrégations romaines serait en effet nécessaire afin d'éliminer la corruption qui y règne et les promotions honteuses de certains, ainsi que simplifier un système bien trop complexe et devenu pour bien des choses inefficace, ou trop efficace tout du moins.

Il fit une petite pause avant de conclure.

Il n'y a que pour la désignation des cardinaux que je sois en désaccord avec vous mon frère. Le système actuel me semble viable, et permet une bonne représentation de toutes les nations du monde aristotélicien. Une chose cependant, ce doit être au Saint-Père de désigner le camerlingue, et non aux cardinaux de le choisir parmi eux. Et la Curie devrait avoir moins de pouvoirs décisionnaires, concernant l'ensemble de l'Eglise, on prétexte le mauvais état de santé de nos souverains pontifes depuis des années mais selon moi, ce n'est ni plus ni moins qu'une manière de s'accaparer un pouvoir qui ne devrait pas être entre leurs mains, pas si grand en tout cas. Que les cardinaux aient des pouvoirs importants à la tête des congrégations romaines, cela je le conçois, cependant, lorsqu'il s'agit de question touchant à l'ensemble de l'Eglise, la voie conciliaire, que vous évoquiez, devrait en effet être privilégiée, sous l'égide du Saint-Père.

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[Pie de Valence]

Le curé de Valence marqua plusieurs fois son approbation tout en se désolant

Il y a là de bases de discussion et d'entente possibles pour réformer l'Eglise, mais hélas, mon frère, nous ne sommes que deux.

[Arilan]

Arilan, une nouvelle fois, sourit, sous sa capuche, bien que son vis-à-vis ne pouvait deviner ce sourire.

Le très saint Prophète était seul lorsqu'il commença à prêcher la Parole divine mon frère. Le nombre ne fait pas tout, je pense.
Je ne soucis pas du nombre. Je ne me soucis pas non plus du temps que cela mettra. Je ne m'attends pas à ce que d'ici demain l'Eglise se réforme.
Mais je suis persuadé et convaincu qu'une dynamique se créera, d'une manière ou d'une autre, et que le chemin de la réforme s'ouvrira de lui-même pour l'Eglise. Si ma démarche est vouée à sa perte, tant pis, j'aurais au moins essayé et peut-être que cet exemple donnera l'envie à d'autre d'essayer de faire de même.

Il fit un ample mouvement du bras et de sa main désigna la place d'Aristote face à eux.

Je contemple chaque jour cette place et ceux qui la parcourent. Simple fidèle, parfois cardinal entouré de sa suite. Ils passent, sans faire attention à ce qui les entoure. Mais peut-être qu'un jour tous, du simple fidèle au prince d'Eglise, ils prendront conscience de la nécessité de faire quelque chose pour réformer l'Eglise s'ils veulent qu'elle perdure dans la Gloire, sur le chemin vertueux de la Lumière et de la Vertu.

Il tapota alors la cuisse du curé.

En attendant, il faut persévérer mon frère, avoir la Foi, et faire son possible pour faire avancer ses idées. J'ai confiance en l'avenir et en l'Eglise. Pour l'heure, j'attends. D'autres, comme vous, viendront peut-être à moi et s'arrêteront pour partager eux aussi leur désir de réforme et me rejoindre dans mon mouvement.

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