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L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
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Message |
Niall
Inscrit le: 23 Oct 2013
Messages: 7
Localisation: Montréal
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 Posté le: Mer Oct 23, 2013 9:58 pm Sujet du message: Repentance du Duc de Montréal |
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DÉCLARATION DE REPENTANCE DE SA GRASCE NIALL DE RIVIEN, DUC DE MONTRÉAL
Et supplique au tribunal de la Très Saincte Inquisition pour l'examen de ses nombreux péchés et le réexamen de l'arrêté d'excommunication pesant sur luy
A Sa Sainteté le Très Sainct Père, souverain pontife, suprême autorité terrestre,
A la Congrégation de la Très Saincte Inquisition,
A quiconque lira ou se fera lire,
Moi, Niall de Rivien, duc de Montréal, baptisé le 10 d'Avril de l'An de Grasce 1460 en la paroisse de Nevers en Bourgogne, sise sur le diocèse du même nom, lors d'une cérémonie célébrée par Monseigneur Fitz, évêque de Nevers, et en présence de mes parrains Leurs Grasces le duc de Bouillon Eusaias de Blanc-Combaz et la duchesse du Charolais Angélyque de la Mirandole;
uni le 23 de Septembre de l'An de Grasce 1460 en la paroisse de Nevers par les liens sacrés du mariage, à Maud de Saint-Anthelme, ma légitime épouse.
Paraît aujourd'hui à la face du monde et à l'Universalité des Fidèles en très contrit, très obéissant, très pénitent et très repentant pécheur.
Ne pouvant supporter plus longtemps le poids énorme que font peser sur ma conscience les péchés qui ont conduit à mon excommunication de la Communauté des Fidèles.
Conscient des grands torts, crimes et transgressions qui sont les miens.
Désireux de racheter mes fautes et d'entrer à nouveau dans la grasce divine.
Je confesse publiquement les choses que suit:
Que j'ai à grand tort participé au renversement du Gouvernement de Concorde aristotélicienne, élu en Bourgogne, et à son remplacement par le Gouvernement dict de Régence.
Que le Gouvernement de Concorde aristotélicienne était pourtant fondé dans son désir de retenir son allégeance à un souverain excommunié, retenant prisonnier le primat de France, et ayant appelé au meurtre et la persécution de deux prélats de nostre Saincte Eglise.
Que j'ai fort coupablement siégé au sein du Conseil dict de Régence, dont l'établissement avait pour but de subjuguer les aristotéliciens bourguignons par le biais d'un gouvernement non élu et entièrement obéissant aux volontés d'Eusaias de Blanc-Combaz, souverain français non sacré, et ce, même après que Sa Sainteté le Pape l'ai déclaré anti-roy, même après qu'une croisade fut lancé pour la délivrance de la Bourgogne et de la France, même après que l'on me fut connaître mes errements par la sévère mais juste sentence d'excommunication pesant sur moi.
Que j'ai scandaleusement, et contre tout ce qui pouvait être attendu d'un aristotélicien, pris les armes contre les armées croisées, continuant ainsi à servir celui qui fut mon parrain, et contribuant à ma grande douleur à la persécution des Fidèles, la mise en péril de mon âme, de celle de mon maître et de celles de la multitude de ses sujets.
Qu'en la sorte, je me suis rendu coupable de complicité d'hérésie et de rébellion contre l'Eglise.
Que je ne me suis pas opposé, ni n'ai fait tentative de prévenir, l'établissement d'une église schismatique et hérétique sur les terres de France, par la force des armes et contre les loys les plus sacrées s'imposant à tout Fidèle.
Que je ne me suis pas opposé, ni n'ai fait tentative de prévenir, la diffusion et la prêche d'un dogme altéré et d'une fausse doctrine, contribuant à mettre en péril l'âme de mes compatriotes bourguignons et français.
Que je ne me suis pas opposé, ni n'ai fait tentative de prévenir ou de réparer, divers actes sacrilèges commis dans le cadre de la persécution du clergé bourguignon, et plus spécialement et scandaleusement la prise armée de la cathédrale de Nevers, remise par la force aux hérétiques, et celle de la cathédrale d'Autun, remise pareillement aux hérétiques et sans autorisation ducale.
Que j'ai généralement suivi, fort coupablement, les politiques de sape et de persécution de l'aristotélité du gouvernement bourguignon et de la monarchie française.
Qu'en la sorte, je me suis rendu coupable de complicité de sacrilège, complicité d'hérésie, et complicité d'usurpation de sacrements.
Ces péchés, commis publiquement dans le cadre d'offices publics, je déclare publiquement les reconnaître dans leur entière réalité et m'en repentir sincèrement.
Je confesse encore, et pour le Salut de mon âme et parce que mes actions m'ont privé du bénéfice de la Confession, avoir eu commerce de chair avec une autre que mon épouse la duchesse Maud de Saint-Anthelme. Je croyais en effet nostre mariage éteint par l'arrêté d'excommunication pris à mon encontre, mais reconnaît et me repent bien d'avoir connu la chair en dehors des sacrés et dignes liens du mariage. De l'immoralité de ces actes, je mande aussi le pardon, car je vois aujourd'hui clairement qu'ils étaient une grande offense au Créateur.
Je déclare et professe désormais croire:
Que le Créateur étant supérieur à Sa Création, il ne peut se trouver de devoir d'allégeance supérieur à celui qui lie le Fidèle à son Dieu.
Que l'obéissance du Fidèle se réalise dans la soumission aux préceptes enseignés par les prophètes Aristote et Christos, en l'observation scrupuleuse et révérencieuse des injonctions de l'Eglise préparée et instituée par eux.
Que l'Eglise a été instituée par le messie Christos, prophète du Créateur, et que Sa Sainteté le Pape est son successeur à la tête de l'Eglise et dans la charge de représenter Dieu sur Terre.
Que l'Eglise fut bâtie avec les apôtres, episkopos dont les successeurs sont les évêques, cardinaux, prêtres et clercs de la Très Saincte Eglise aristotélicienne, ainsi que Christos avait prévu et voulu qu'il soit.
Qu'il n'existe, en vertu de cette succession apostolique, qu'une et universelle Eglise aristotélicienne seule détentrice du ministère divin, pour la promotion, la diffusion et l'application de la volonté divine. Qu'elle est indivisible, et qu'aucune autre église ne peut prétendre être aristotélicienne.
Que le Livre des Vertus est la base du dogme aristotélicien et de la saincte doctrine de l'Eglise; que le dogme est incontestable, inaliénable, indivisible et impérissable.
Que tout église ou groupe autre que la Très Saincte Eglise aristotélicienne et apostolique, se prétendant aristotélicien, est en réalité une secte hérétique plongée et cherchant à plonger les masses dans l'erreur.
Qu'une telle église ou groupe n'a aucune autorité à délivrer quelque sacrement que ce soit, ni à prêcher quelque hérésie que ce soit.
Que le Salut des âmes s'assure par une vie vertueuse ainsi qu'enseignée par le clergé, et par l'entremise de ses sacrements.
Attendu la reconnaissance publique de mes fautes et péchés.
Attendu que j'affirme avoir pleinement conscience de leur énormité.
Attendu que je croie et professe ma conviction en la Vérité de la Révélation divine et en l'Eglise chargée de la garder.
Je déclare vouloir prendre pénitence immédiate, avec les effets que suit:
Du moment de la publication de cette déclaration et jusqu'à temps qu'un tribunal de la Très Saincte Inquisition voudra bien décider de mon sort et de ma définitive pénitence:
- Je ne serais plus vestu que de bure
- Je soutiendrais un jeûne au pain et à l'eau
- Je ne connaîtrais aucun acte de chair
- J'irais toujours pieds nus, et cheveux, visage, mains ainsi que pieds cendrés
Je déclare implorer les Fidèles de pardonner mes transgressions, et le tribunal de la Très Saincte Inquisition d'examiner ma repentance et mon souhait ardent, ma soif inextinguible de me trouver à nouveau dans la Communauté des Fidèles aristotéliciens et la grasce divine.
Puisse le Très-Haut prendre mon âme en pitié, et faire descendre Sa miséricorde sur moi et mes frères.
Rédigé le XXIII d'Octobre de l'An de Grasce MCDLXI
Au palais archiépiscopal de Lyon
Sous la direction de Sa Grasce le duc de Montréal Niall de Rivien et de
Monseigneur Aegon de Valyria, évêque d'Autun, secrétaire primatial de France et légiste pontifical,
bienveillant garant de la conformité de la présente déclaration au dogme, à la doctrine, et au droit canon
Signé et scellé par ceux-ci.
Sa Grasce le duc Niall de Rivien:
Monseigneur Aegon de Valyria:
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_________________
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Fitz
Inscrit le: 26 Fév 2009
Messages: 1394
Localisation: Sur les routes
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| Posté le: Jeu Oct 24, 2013 1:23 am Sujet du message: |
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Ayant eu vent par son confrère d'Autun d'une annonce qui l'intéresserait certainement en Place d'Aristote, le prélat s'était donc rendu d'un pas vif sur les pavés de la Cité sainte, bravant les vents et bourrasques...
Lorsqu'enfin son regard se posa sur le juste parchemin, il ne peut empêcher son cœur d'effectuer un léger soubresaut en sa poitrine.. Un peu de chaleur aussi.. Et un fin sourire également...
Peut-être ses efforts et son travail en Bourgogne n'avait-il pas été totalement vain, au final ? Peut-être y resterait-il tout de même quelques traces infimes après son départ ? C'était pour acter ce type de repentance qu'il vivait, c'était pour être témoin d'une sincère confession d'un Fidèle qu'il gardait sa vocation bien au corps...
De retour dans un bureau quelconque, il prit alors plume et vélin puis héla un gamin de rue afin qu'il apporte à qui de droit ce qu'il avait à dire...
| Citation: | 
À Sa Grasce Niall de Rivien,
Duc de Montréal,
Mon Fils,
J'ai récemment pris connaissance de tes pensées sincères et repenties, placardées en Place d'Aristote..
Ces affirmations nous prennent parfois au dépourvu, lorsque tout espoir semble perdu, quand une Bourgogne se voit sombrer, mais la surprise est toujours aussi grande et savourée...
C'est ainsi que je me devais de te contacter personnellement.
Sache que...
Je suis heureux de te savoir repenti.
Je suis ravi de te savoir conscient des fautes passées et désireux de revenir sur le droit chemin.
Et je suis fier d'avoir pu te compter parmi les Fidèles de mon Diocèse. Car c'est là que l'on reconnaît les Fidèles les plus humbles : ceux qui osent se remettre en question malgré la profondeur de leur erreur.
Poursuis ta route ainsi, et sois persuadé que le Très-Haut reconnaîtra les siens à l'heure du jugement.
Au jour où je quitte la Bourgogne, je peux enfin me sentir soulagé d'un poids immense : peut-être est-ce là le commencement du renouveau de la Foy en Bourgogne ?
Dans tous les cas, sache que je suivrai de près l'attention que la Sainte Inquisition portera à ta situation. Et remercie pour moi Mgr Aegon de t'avoir guidé vers cette voie du repentir. Je le sais de santé fragile en ce moment et son implication auprès des fidèles bourguignons est touchante...
Qu'Aristote veille sur toi, mon Fils,
& Puisse le Très-Haut te pardonner à bras ouverts,
Faict à Alençon, le XXIVè d'Octobre de l'an de grasce MCDLXI
Monseigneur Fitz
Archevêque métropolitain de Rouen
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 Archevêque métropolitain de Rouen |
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Aegon
Inscrit le: 26 Fév 2012
Messages: 901
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| Posté le: Jeu Oct 24, 2013 3:03 am Sujet du message: Re: Repentance du Duc de Montréal |
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REQUÊTE DIOCÉSAINE POUR L'EXAMEN EN RÉHABILITATION DE SA GRASCE NIALL DE RIVIEN, DUC DE MONTRÉAL
Et pour recommander l'absolution et la réintégration à la Communauté des Fidèles d'iceluy
A Sa Sainteté le Très Sainct Père
A la Congrégation de la Très Saincte Inquisition,
Aux très sages cardinaux de la Curie
A quiconque lira ou se fera lire,
Moi, Aegon de Valyria, évêque d'Autun, secrétaire primatial de France, légiste pontifical,
Atteste, confirme et garantit la véracité de la Déclaration de repentance de Sa Grasce Niall de Rivien, duc de Montréal.
Attendu les choses que suit:
Qu'il est venu à moi, son évêque, de son plein gré.
Qu'il a paru devant moi sincèrement contrit.
Qu'il a reconnu la justesse de l'excommunication pesant sur luy.
Qu'il a reconnu, à l'examen de ses actes, les péchés commis par iceluy contre le Très-Haut et Son Eglise.
Qu'il en a conçu un évident et véritable repentir.
Qu'il a reconnu devoir les confesser publiquement et l'a en effet réalisé depuys.
Qu'il a strictement et révérencieusement suivi les indications de l'autorité ecclésiastique que je représente dans le diocèse d'Autun en cette occasion.
Qu'il a entrepris de suivre des prescriptions expiatoires en pénitence en sus et avant celles que la Congrégation de la Très Saincte Inquisition jugera nécessaires.
Qu'il a reconnu la justesse du dogme, de la Saincte Doctrine et du Droit Canon.
Qu'il a reconnu la vérité de leurs prévisions et préceptes par luy contredits dans ses actes passés.
Qu'il a fait profession de foy en tous points digne d'un bon et observant aristotélicien.
Je réclame l'examen et la bienveillance de la Congrégation de la Très-Saincte Inquisition et de la Curie chargée du haut gouvernement de nostre Eglise à l'endroit de Sa Grasce le duc de Montréal.
Je recommande humblement en tant qu'autorité diocésaine ayant juridiction sur l'infortuné, que la Congrégation de la Saincte Inquisition absolve ce repentant pécheur, réhabilite ce malheureux égaré et veuille bien réintégrer ce fils perdu à l'aimante Communauté des Fidèles.
Puisse le Créateur guider et inspirer vos actes et paroles.
Dominus Vobiscum
Rédigé le XXIV d'Octobre de l'An de Grasce MCDLXI à Rome
Par Monseigneur Aegon de Valyria, évêque d'Autun, secrétaire primatial de France et légiste pontifical
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 Mort le 20 février 1462. Resquiscat in pace |
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