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Repentance d'Aryanha Farnezze

 
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aryanha



Inscrit le: 28 Mar 2012
Messages: 30

MessagePosté le: Dim Déc 08, 2013 10:12 pm    Sujet du message: Repentance d'Aryanha Farnezze Répondre en citant

Citation:



    DÉCLARATION DE REPENTANCE DE LA BARONNE ARYANHA FARNEZZE, BARONNE DE GRANCEY

    Et supplique au tribunal de la Très Saincte Inquisition pour l'examen de ses nombreux péchés et le réexamen de l'arrêté d'excommunication pesant sur elle



    A Sa Sainteté le Très Sainct Père, souverain pontife, suprême autorité terrestre,
    A la Congrégation de la Très Saincte Inquisition,
    A quiconque lira ou se fera lire,


    Moi, Aryanha Farnezze, baronne de Grancey, baptisée le 13 mai de l'An de Grasce MCDLVII en la paroisse de Vérone, sise sur le diocèse de Vérone, lors d'une cérémonie célébrée par L'Évêque et Curé de Vérone Son Excellence Monseigneur Davide Asburgo d'Argovia XVI dict "Ambros", et en présence de mon parrain Aleryk.




      Paraît aujourd'hui à la face du monde et à l'Universalité des Fidèles en très contrite, très obéissante, très pénitente et très repentante pécheresse.

      Ne pouvant supporter plus longtemps le poids énorme que font peser sur ma conscience les péchés qui ont conduit à mon excommunication de la Communauté des Fidèles.
      Consciente des grands torts, crimes et transgressions qui sont les miennes.
      Désireuse de racheter mes fautes et d'entrer à nouveau dans la grasce divine.


      Je confesse publiquement les choses que suit:


      Que j'ai à grand tort conduit le renversement militaire du Gouvernement de Concorde aristotélicienne, élu en Bourgogne, par le moyen d'une armée sous mon commandement et gardant la capitale Dijon, et son remplacement par le Gouvernement dict de Régence.
      Que le Gouvernement de Concorde aristotélicienne était pourtant fondé dans son désir de retenir son allégeance à un souverain excommunié, retenant prisonnier le primat de France, et ayant appelé au meurtre et la persécution de deux prélats de nostre Saincte Eglise.
      Que j'ai fort coupablement dirigé le Conseil dict de Régence, dont l'établissement avait pour but de subjuguer les aristotéliciens bourguignons par le biais d'un gouvernement non élu et entièrement obéissant aux volontés d'Eusaias de Blanc-Combaz, souverain français non sacré, et ce, même après que Sa Sainteté le Pape l'ai déclaré anti-roy, même après qu'une croisade fut lancé pour la délivrance de la Bourgogne et de la France, même après que l'on me fit connaître mes errements par la sévère mais juste sentence d'excommunication pesant sur moi.
      Que j'ai scandaleusement, et contre tout ce qui pouvait être attendu d'un aristotélicien, pris les armes contre les armées croisées, continuant ainsi à servir le souverain excommunié de France, et contribuant à ma grande douleur à la persécution des Fidèles, la mise en péril de mon âme, de celle de mon maître et de celles de la multitude de ses sujets.
      Que j'ai injustement cru que mes serments temporels l'emportaient en devoir et en honneur sur mes serments aristotéliciens, que les volontés du souverain excommunié Eusaias l'emportaient sur les injonctions de l'Eglise.

      Qu'en la sorte, je me suis rendu coupable de complicité d'hérésie, de rébellion contre l'Eglise et de persécution des Fidèles aristotéliciens.

      Que j'ai permis en tant que régente, la prise et l'occupation militaire de la cathédrale de Nevers, acte sacrilège, et la proclamation d'un usurpateur hérétique à la tête du diocèse du même nom.
      Que j'ai ainsi assisté à l'établissement d'une église schismatique et hérétique sur les terres de France, par la force des armes et contre les loys les plus sacrées s'imposant à tout Fidèle.
      Que je ne me suis pas opposé, ni n'ai fait tentative de prévenir, la diffusion et la prêche d'un dogme altéré et d'une fausse doctrine, contribuant à mettre en péril l'âme de mes compatriotes bourguignons et français.
      Que je ne me suis pas opposé, ni n'ai fait tentative de prévenir ou de réparer, divers autres actes sacrilèges commis dans le cadre de la persécution du clergé bourguignon, et plus spécialement et scandaleusement la prise armée de la cathédrale d'Autun, remise pareillement aux hérétiques et sans autorisation ducale.
      Que j'ai attenté directement à l'application du Droit Canon de l'Eglise en Bourgogne en proclamant faussement, illégalement, illégitimement et illicitement la dénonciation du Concordat de Mervans.
      Que j'ai généralement suivi et participé, fort coupablement, aux politiques de sape et de persécution de l'aristotélité du gouvernement bourguignon et de la monarchie française.
      Que j'ai professé des croyances autres que celles transmises et enseignées par le Livre des Vertus et l'Eglise aristotélicienne, lors que j'ai pourtant reçu le baptême aristotélicien.

      Qu'en la sorte, je me suis rendu coupable de sacrilège, d'hérésie, d'apostasie, de complicité d'usurpation de sacrements et de complicité d'usurpation de dignité épiscopale.


      Ces péchés, commis publiquement dans le cadre d'offices publics, je déclare publiquement les reconnaître dans leur entière réalité et m'en repentir sincèrement.



      Je déclare et professe désormais croire:


      Que le Créateur étant supérieur à Sa Création, il ne peut se trouver de devoir d'allégeance supérieur à celui qui lie le Fidèle à son Dieu.
      Que l'obéissance du Fidèle se réalise dans la soumission aux préceptes enseignés par les prophètes Aristote et Christos, en l'observation scrupuleuse et révérencieuse des injonctions de l'Eglise préparée et instituée par eux.
      Que le Droit Canon de l'Eglise aristotélicienne, soit qu'il soit universel, soit qu'il soit territorial, ne peut en aucun cas être modifié par quelque édit, proclamation, ou toute autre action ou disposition, d'une puissance temporelle.
      Que les Concordats sont partie du Droit Canon en tant que dispositions territoriales d'icelui, instituées de concorde entre une puissance temporelle et l'autorité ecclésiastique, engageant celles-ci, les liant par serment intemporel et impersonnel devant le Très-Haut et au Très-Haut par l'intermédiaire de Son Eglise.
      Que les dispositions d'un Concordat ne peuvent être altérées, écartées, divisées ou dénoncées, sans le commun consentement de la puissance temporelle concernée, et de l'autorité ecclésiastique, car alors la ou les personnes d'autorité décisionnaire dans la réalisation de pareil acte seraient coupables de parjure.
      Que le Concordat de Mervans, liant l'Eglise au duché de Bourgogne, a toujours et n'a jamais cessé d'avoir valeur de loy en Bourgogne, temporelle comme canon.

      Que l'Eglise a été instituée par le messie Christos, prophète du Créateur, et que Sa Sainteté le Pape est son successeur à la tête de l'Eglise et dans la charge de représenter Dieu sur Terre.
      Que l'Eglise fut bâtie avec les apôtres, episkopos dont les successeurs sont les évêques, cardinaux, prêtres et clercs de la Très Saincte Eglise aristotélicienne, ainsi que Christos avait prévu et voulu qu'il soit.
      Qu'il n'existe, en vertu de cette succession apostolique, qu'une et universelle Eglise aristotélicienne seule détentrice du ministère divin, pour la promotion, la diffusion et l'application de la volonté divine. Qu'elle est indivisible, et qu'aucune autre église ne peut prétendre être aristotélicienne.
      Que le Livre des Vertus est la base du dogme aristotélicien et de la saincte doctrine de l'Eglise; que le dogme est incontestable, inaliénable, indivisible et impérissable.
      Que le Droit Canon et la Saincte doctrine découlent du dogme aristotélicien, de son application dans le gouvernement de l'Eglise et de la stricte observance des préceptes indiqués par le Livre des Vertus dans la l'élaboration de la législation d'Eglise.

      Que tout église ou groupe autre que la Très Saincte Eglise aristotélicienne et apostolique, se prétendant aristotélicien, est en réalité une secte hérétique plongée et cherchant à plonger les masses dans l'erreur.
      Qu'une telle église ou groupe n'a aucune autorité à délivrer quelque sacrement que ce soit, ni à prêcher quelque hérésie que ce soit.
      Que professer une foy hérétique lors que l'on a reçu le sacrement du baptême est le pire péché qu'il se peut y avoir, car au parjure du serment baptismal s'ajoute le crime suprême et odieux de dénoncer le Créateur, origine et cause de la Révélation.

      Que le Salut des âmes s'assure par une vie vertueuse ainsi qu'enseignée par le clergé, et par l'entremise de ses sacrements.



      Attendu la reconnaissance publique de mes fautes et péchés.
      Attendu que j'affirme avoir pleinement conscience de leur énormité.
      Attendu que je croie et professe ma conviction en la Vérité de la Révélation divine et en l'Eglise chargée de la garder.


      Je déclare vouloir prendre pénitence immédiate, avec les effets que suit:

      Du moment de la publication de cette déclaration et jusqu'à temps qu'un tribunal de la Très Saincte Inquisition voudra bien décider de mon sort et de ma définitive pénitence:


      • Je ne serais plus vestue que de noir, en deuil des Croisés ayant péri sous le coup des armes que ma position commandaient
      • Je soutiendrais un jeûne au pain et à l'eau
      • Je ne connaîtrais aucun acte de chair
      • Je dormirai sur un lit de paille, dont la modestie commandera pieusement à mes songes





      Je déclare implorer les Fidèles de pardonner mes transgressions, et le tribunal de la Très Saincte Inquisition d'examiner ma repentance et mon souhait ardent, ma soif inextinguible de me trouver à nouveau dans la Communauté des Fidèles aristotéliciens et la grasce divine.


      Puisse le Très-Haut prendre mon âme en pitié, et faire descendre Sa miséricorde sur moi et mes frères.



    Rédigé le XXIV d'Octobre de l'An de Grasce MCDLXI
    Au palais archiépiscopal de Lyon

    Sous la direction de la baronne de Grancey Aryanha Farnese et de
    Monseigneur Aegon de Valyria, évêque d'Autun, premier vice-primat de France et légiste pontifical,
    bienveillant garant de la conformité de la présente déclaration au dogme, à la doctrine, et au droit canon

    Signé et scellé par ceux-ci.


    La baronne Aryanha Farnezze:





    Monseigneur Aegon de Valyria:




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