L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[armael]

Elle avait avait réconforté son amie en la serrant elle aussi dans ses bras un bref instant puis ayant sentant les larmes couler sur le visage de Yarwelh l'avait laissé les essuyer discrètement se retournant rapidement pour essuyer les siennes discrètement faisant mine de regarder les nouvelles arrivées .

Palogar avec qui elle voyageait fit son entrée et elle lui fit un petit signe discret puis quelques temps après Jade de Sparte arriva également , elle la savait très proche de Yarwelh et dans certaines circonstances point n'était besoin de paroles ni longs discours au regard de Jade elle répondit de même un petit hochement de tête et un regard qui disait ne vous inquiétez pas je ne la laisserai pas .
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[palogar]

Un signe de tête aux propos de Barberine. Quelques saluts discrets aux personnes qu'il connaissait et qui passaient devant l'entrée pour pénétrer dans la basilique.

Il commençait à faire froid. La faute au vent qui s'était levé certainement.

Il y avait du monde, beaucoup de monde.
Tant mieux. Uriel méritait cet hommage. Cette simple pensée lui réchauffa un peu le coeur.

Palogar tourna la tête vers les personnes qui continuaient d'affluer, essayant de voir si Marjolainne arrivait.

Ils avaient eu des mots par le passé et leur relation ne pouvait être qualifiée de très cordiale mais il restait un membre de la famille.
Dans une telle circonstance, il tenait à lui montrer qu'il était présent. Il l'attendrait donc à l'extérieur.

Il se tourna vers son amie, ancienne touloise, et ne sachant trop quoi lui dire - alors qu'il y aurait eu tant à raconter - se contenta d'une banalité :

Tu n'as pas froid, Barbie ?

S'apprêtant à lui donner sa cape si nécessaire.

[Celestine...]

Bonjour Damoiselle.
Permettez-vous que je reste ici ?

Elle tourna la tête, sortant de ses pensées et hocha doucement la tête. Après tout le banc n'était pas réservé qu'à son séant. D'autres pouvaient s'y poser dessus ! Cela dit, elle était ravie de voir que c'était justement cette personne qui le lui demandait.

Bonjour Dame. Je vous en prie oui, restez.

Le moment n'était guère propice aux présentations, cependant elle voulait s'assurer qu'il s'agissait bien de Della, l'amie de son beau-frère. Alors avec un léger sourire et tout en chuchotant, elle se présenta.

Je m'appelle Célestine. J'accompagne mon beau-frère, Ambroise, l'archidiacre d'Autun. Le défunt était son parrain.

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[barberine]

Elle sourit à Palogar !

Toutes ces années en Lorraine, pour se retrouver ici.

Froid ! c'est vrai Palogar, j'ai un peu froid, mais d'un froid intérieur qu'aucune pelisse ne saurait réchauffer.
J'ai froid de la perte d'un ami, comme il en existe peu. Un homme de Dieu, juste et intègre , ouvert au monde extérieur, attentif, généreux et compréhensif. C'est une lourde perte pour chacun d'entre nous.

Mais on dirait que le vent se lève.

Regardant tour à tour Bambou et Palogar :

Si nous avancions nous pourrons nous abriter du vent, et nous ne manquerons pas Marjolainne.
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[Melian]

Des funérailles, une fois de plus. Le couple de Ventoux s'en vint à la Basilique, revêtu de ses atours de deuil. Melian serrait fort le bras de son aimé, et ils s'avancèrent pour prendre place.

Si elle voyait bien que la foule venue rendre un dernier hommage à Son Eminence Uriel était conséquente, ce qui ne la surprit nullement, elle n'en distinguait pas les visages, perdue dans ses pensées. Elle s'assit sur un banc lorsque Acar la rappela doucement au monde des vivants, avant de s'en replonger dans sa peine.

Un de plus. Un homme de grande valeur de plus que le Très Haut avait rappelé. Elle avait travaillé avec lui à la Congrégation des Sanctes Armées, et elle avait suivi son enseignement en les matières médicales. Elle avait ainsi pu apprendre à connaître et apprécier plusieurs facettes de cet homme qui avait tant fait pour la Foy et ses représentants comme pour les fidèles.

Discrètement, elle serra plus fort le bras de son époux auquel elle était agrippée. Apprendre ce décès lui avait causé un chagrin immense. Mais peut-être était-ce mieux pour lui. Il était libéré des souffrances imposées à son enveloppe terrestre. Libéré également de cette impuissance qui le minait tellement les temps derniers où elle l'avait vu. Une nouvelle vie, éternelle au Paradis Solaire, s'ouvrait devant lui. Un repos bien mérité.

Une larme roula sur sa joue blanche. Et tout doucement, elle se mit à murmurer.

Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants…
Il rassérène mon âme.
Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.
Mon verre déborde.
C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.
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[casiopea]

Uriel a été son professeur dans Noirlac et lui a appris les vertus de l'humilité et de la patience pour apprendre aux autres le mot du Très-Haut.

L'Évêque a prié en silence pour l'âme de cet homme savant qui souriait toujours. La vie pour un instant lui a semblé injuste, Uriel ne méritait pas de mourir, mais tout de suite il a pensé que le Paradis Solaire était le meilleur endroit où son âme pure pouvait habiter pour toujours.

L'Primée a uni ses mains et a prié.
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[Beeky d'Apperault]

Tout juste sortie de retraite, la dame avait quelque peu musardé en ville et fut saisie de stupeur lorsqu'elle prit cognoissance du décès d'Uriel. Sans mesme prendre le temps de saluer ses proches ou le conseil diocésien de Malines, elle fict refaire ses malles et reprit les chemins boueux menant jusqu'à la cité éternelle.

Attigny avait vu Uriel défendre stoïquement la vraie foi, face à des hommes ivres de rage. Combat ô combien inégal qui en avait épuisé beaucoup... Elle le savait las mais ils avaient, ensemble, réglé un épineux problème dernièrement, alors, elle avait benoitement songé que la vie reprenait son cours paisible mais il n'en estait rien... Uriel s'en esté allé vers un monde meilleur, sans un au revoir, c'est pour quoi elle s'en venait jusques en Rome afin de lui faire ses adieux, parce que les Hommes de cette valeur sont rares et qu'ils valent bien qu'on leur rendent grasce.

[Aaron]

Le cardinal de Nagan pénétra dans la basilique à la suite de ses collègues et se recueillit longuement durant les prières qui s’élevaient sous les voutes de Saint-Titus. Il se remémora la vie de ce cardinal hors du commun qui avait su s'attirer la sympathie de tous. Sans doute un des rare de ce genre qui faisait rayonner l’Église...
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Patriarche in Partibus d'Alexandrie

[marjolainne]

[castel de ligny]

depuis l'annonce de la mort de son frère ,Marjolainne était inconsolable .
Elle ne sortait presque plus de chez elle .
Elle avait maigri et s'était fait gronder par son médecin et son mari car elle mettait en danger la vie de son bébé .
Uriel avait était le pilier de la famille depuis la mort des parents .
Celui qui savait toujours pas quelques mots la rassurer quand ils étaient enfants , à l adolescence ,il avait été son confident ,adulte, il le fut toujours mais il savait aussi lui faire des reproches quand elle faisait du mal .
Quand son premier mari bigmetal VF était mort et qu'elle s'était retrouvé avec ses trois enfants ,il l'avait soutenu .
A la mort de son fils puis de leurs sœur c'est toujours sur lui qu'elle avait pleuré , Pourtant il était plus jeune qu'elle mais il était tellement d' une grande sagesse que l'on aurait pu penser le contraire .
Une seule fois il avait eu des mots dur l'un envers l'autre et tout ça à cause d'une femme ,cela les avaient blessés un long moment mais le sang fut le plus fort .
Son mariage avec sybille fut son rayon de soleil et sa mort un chagrin inconsolable .
À partir de ce moment là il s'enferma encore plus dans la foi .
les voyages pour trouver de nouveaux pays et chercher de nouvelles quêtes le dit se tenir loin de la lorraine et elle ne le vit plus qu à travers de longues lettres .
La maladie le dévastant chaque jour, il ne voulu pas de ma pitié , ni que je décide de le garder auprès de moi ,et s en fut donc chercher un médicament dans les pays arabes ou il y laissa la vie .
Après avoir confier sa fille à la nourrice , elle avait fait charger les malles et s'était installé dans le carosse avec son mari , ses enfants devaient les rejoindre directement à Rome .

[rome ]

Ils s'étaient arrêtés plusieurs fois dans des auberges avant d arriver à Rome . Elle avait revêtu une robe noire très sobre comme l aurait voulu son frère .
Ils descendirent et arrivèrent devant la cathédrale , son mari l aida à monter les marches .
Elle vit sa fille Bambou avec son cousin Palogar et son amie Barberine .
Elle tremblait ,ne pouvant parler ,elle attrapa le bras de chacune d'elle et laissa Huther avec Palogar les suivrent .
Elle traversa la cathédrale pour rejoindre les premiers rang sans regarder qui se trouvait la de peur de défaillir devant eux .
Elle irait les remercier à la fin de la cérémonie .
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duchesse de Ligny .

[palogar]

[Pjotr Alexander]

Pjotr aussi avait fait un long voyage pour venir jusqu'ici, il était arrivé très tôt, plusieurs jours avant afin d'être présent pour la famille de celui qui avait été son parrain, son ami, même si la différence d'âge leur avait empêché de lier une amitié d'égal à égal... et qui aurait pu lier une telle amitié avec l'homme à qui l'on rendait hommage aujourd'hui. De sa vie, personne ne pouvait dire du mal. Il avait servit le Très -Haut avec une humilité dont peu de gens auraient été capable de faire preuve. En cet instant, Pjotr, au milieu des fidèles, des amis, des anciens et des plus jeunes, ressentait une grandes quantité d'émotions partagées. La tristesse de la perte d'Uriel, la certitude d'une mission achevée pour son ami, la peur d'un avenir plus complexe sans son aide ou son soutien. Pjotr n'était pas tout devant mais s'était présenté avec la famille, puisqu'ils étaient du même nom bien que pas du même sang. Et dans son esprit, une seule phrase était clairement distinguée : C'est le moment pour toi de rejoindre ma mère, ta première amie.
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[David de St Bertrand]

L'archevêque d'Arles était resté dans le fond de la basilique. Il priait pour son ami, pour celui qui l'avait accueilli comme un frère lorsqu'il était arrivé dans les Alpes. Il suivait avec attention la cérémonie, agenouillé, en prière.
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+ David de St Bertrand +
Archevêque d'Embrun

[Bambou]

Elle attendait depuis un moment sur le parvis quand elle vit arriver sa grande amie, elle était tellement contente de la voir cela faisait si longtemps.

Elle l’embrassa à son tour pour lui souhaiter le bon jour

Oui j’attends ma mère elle ne devrait plus tarder à arriver

Ensuite ce fut au tour de Palogar de se joindre à eux, malgré la tristesse du moment, elle était heureuse de pouvoir revoir ses amis.

Sa mère arriva enfin elle était décomposée, le chagrin la rendait muette, Bambou la salua et l’embrassa sur sa joue diaphane. Elle la tint fermement jusqu’aux premiers rangs de la cathédrale, de peur qu’elle ne s’évanouisse, et s’assit à coté d’elle.

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[Rehael]

Plusieurs moines appartenant à l'ordre d'Uriel entamèrent une procession afin d'emmener le cercueil de feu Uriel sur un catafalque. Exceptionnellement, le cercueil avait été laissé fermé, alors que la coutume voulait que l'on laisse le cercueil ouvert sur le corps préalablement embaumé. L'arrivée à Rome du corps du défunt cardinal à l'état de squelette expliquait cette entrave aux traditions.

Le recueillement dura ensuite plusieurs secondes durant lesquels un silence complet envahi la Basilique toute entière. Un silence apaisant...

Le Camerlingue était à la fois triste de perdre un ami et un estimé confrère, mais il savait au fond de lui qu'a l'heure de sa mort, Uriel avait rejoint le Paradis solaire, libéré de tout les soucis et de toutes les contraintes de la vie terrestre.

Mes chers frères et soeurs, mes fils et filles, mes confrères, mes amis, nous sommes tous réunis en ce jour pour rendre un dernier hommage, unis dans une même ferveur unanime, à Uriel de Réaumont Kado'ch. Notre frère, confrère, ami, ou simple connaissance, nous avons tous apprécié sa compagnie, sa piété, son investissement, et son travail pour l'Eglise comme pour son prochain.

L'Eglise a perdu l'un de ses principaux serviteurs, et tant d'entre nous avons perdus un ami proche, mais notre douleur est apaisée par le fait d'avoir l'intime certitude que le Très-Haut l'a désormais accueilli auprès de lui, et qu'Uriel veille sur nous tous, depuis le Soleil.

Plutôt que vous abreuver de longs discours, nous laisserons, après les prières, la parole à tout ceux qui l'ont connus, de près ou de loin, et qui souhaitent venir témoigner et lui rendre hommage.

Rehael fit désormais silence, et laissa la parole à Monseigneur Eloin pour la récitation du Crédo.

Many monks belonging to the order of Uriel began a procession to take the coffin of the late Uriel on a catafalque . Exceptionally, the coffin was left closed , while it was customary for the open coffin on the body embalmed before we leave . The arrival in Rome of the deceased cardinal to a skeleton explained that obstacle traditions .

Meditation then lasted several seconds during which complete silence invaded the entire Basilica . A soothing silence ...

The Camerlengo was both sad to lose a friend and a valued colleague , but he knew in his heart at the hour of his death , Uriel had joined the solar Paradis, free from all worries and all constraints of earthly life .

My dear brothers and sisters, my son and daughters, my colleagues, my friends, we are all together on this day to pay their last respects , united in a single unanimous fervor, Uriel Réaumont Kado'ch

Rather you drink long speeches , we will leave after prayers go to all those who have known near and far , and who wish to testify and honor him.

Rehael now fell silent , leaving the floor to Monseigneur Eloin for the recitation of the Creed .

[barberine]

Ils n'eurent pas à attendre plus longtemps, Marjolainne et son époux arrivèrent au même moment.

Une Marjolainne triste mais digne, qui les pris Bambou et elle chacune par un bras pour l'accompagner dans les tous premiers rangs de la Basilique.

Elle incline la tête en direction de Huter qu'elle connaissait très peu, et suit le mouvement.

Si elle était étonnée de se retrouver dans la partie réservée à la famille, elle n'en montre rien, tous les assistants à cet office ne font ils pas partie de la même famille venue saluer le départ d'Uriel ?

Marjolainne installée, elle laisse la place à Huter et pour ne pas déranger l'office qui commence, s'installe derrière à côté de Palogar.
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