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Receuil des lettres apostoliques de SE Aaron de Nagan
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Aaron
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MessagePosté le: Sam Avr 12, 2014 10:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



    A l’universalité des fidèles,
    Au peuple du duché de Guyenne,
    Au duc et son conseil,


    Alors que les anges finissent à peine de peindre sur les voûtes du ciel la victoire éclatante
    de l’aristotélisme sur l’hérésie angevine, le duché de Guyenne et ceux qui le conduisent
    aujourd’hui, paraissent eux aussi vouloir se donner un semblant d’immortalité en gravant
    leurs noms sur le mur de l’histoire de l’Église aristotélicienne.

    Nous avons cru naïvement qu’un changement de conseil aurait apaisé les esprits et apporté
    la lumière dans l’obscurité pesante dans laquelle le gouvernement précédent avait plongé le
    duché de Guyenne. Il paraît clair que notre confiance en l’Homme est encore faite d’illusion.
    Non content de se complaire à héberger des hérétiques notoires et de la pire espèce, le conseil
    ducal accumule les infamies et jette l’opprobre sur le duché dont il a la garde. Confis
    d’orgueil, les membres du conseil régnant semblent chercher à faire florès en s’encanaillant
    avec la vermine sans nom, contre la Sainte Église, et ce, sous des oripeaux trompeurs afin
    d’abuser au mieux les populations de fidèles dont ils excitent les fausses haines qu’ils ont fait
    eux-mêmes naître afin de servir leurs desseins maléfiques.

    Sous des prétextes fallacieux et de juriste cabotin, le précédent conseil a abrogé
    unilatéralement le concordat liant la Sainte Institution au peuple de Guyenne. Usant de ces
    mêmes prétextes, et les affermissant de plus belle, le nouveau conseil s’estime en droit de
    mettre en place un « concordat temporaire ». Piteux juristes que tu formes là Guyenne ! Les
    premières raisons de l’abrogation étant déjà irrecevables devant n’importe quelle Cour de
    justice, le simple fait d’avoir eu l’idée d’établir un concordat unilatéralement est une pure
    incongruité. Comment Dieu le conseil pourrait-il établir des Canons d’Église et les imposer
    aux fidèles ? Pire, comment pourrait-il signer un traité bilatéral seul ? Les conseils de
    Guyenne ne seraient-ils composés que de petits hobereaux ingénus ?

    Nous rappelons à toute fin utile que les concordats signés avec les provinces temporelles sont
    des documents à valeur canonique qui régissent une partie du peuple de Dieu en une région
    géographique donnée. Un fidèle concerné qui y contreviendrait enfreindrait le Droit Canon de
    l’Église et s’exposerait à des sanctions canoniques. Caractérisées de schismatiques lorsque
    leur auteur persiste dans son autisme hétérodoxe, leurs infractions sont passibles des tribunaux
    inquisitoriaux et de l’excommunication épiscopale, ayant effets civils, avec toutes les
    conséquences que l’on connaît.

    Ainsi, nous exhortons, adjurons et admonestons le conseil de Guyenne à se ressaisir, à
    réappliquer le concordat sans condition et de faire acte de contrition sincère, après quoi,
    l’Église s’engage à renégocier le document dans l’intérêt de tous. Si d’aventure les membres
    du conseil persistaient dans leur entêtement et leur volonté de nuire à l’Église de Dieu, la
    Sainte Institution se verrait alors dans l’obligation de prendre des mesures comminatoires.
    Aussi accordons-nous un dernier délai avant d’emprunter ce chemin qui nous attristerait afin
    que raison se fasse au sein du conseil ducal des terres aquitaines, et laissons jusqu’à jeudi au
    coucher du soleil pour annuler les fausses ordonnances d’abrogation du concordat sous peine
    de quoi, nous prendrions les mesures évoquées…


    Puisse Dieu vous inspirer sagesse et raison.


    Bénédiction apostolique.



    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal et Doyen du Sacré Collège,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.



    Fait à Rome, le XXIX du mois d'août de l'an MCDLVIII.



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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



    A l’Universalité des fidèles,
    Aux peuples et autorités berrichonnes,
    tourangelles, auvergnates, limousines et périgourdines,



    C’est avec affliction et tristesse que nous voyons jour après jour le centre du Royaume des Lys se
    déchirer un peu plus, les peuples s’engager dans des conflits fratricides qui n’amènent que chaos et
    désolation au sein des territoires qui en sont le théâtre, et des populations qui en sont les
    spectateurs sinon les acteurs forcés.

    Aujourd’hui, nous lançons solennellement un appel à la paix et à la cessation complète des combats.
    L’Alliance du Centre marche sur Bourges, le Berry depuis le début de la semaine est acculé. Il n’est
    plus nécessaire d’abreuver le sol berrichon du sang des innocents qui subissent cette guerre de plein
    fouet alors que la victoire des alliés est consacrée.

    Tant de peine et tant de haine sont-elles encore de mise alors que le conflit doucement trouve sa
    fin ? Ne serait-il pas temps enfin de laisser la parole aux hommes plutôt qu’aux armes ?

    Aujourd’hui comme hier, vous êtes tous fils et fille de Dieu par la foi en Sa personne et en Son Eglise.
    Il n’y a plus ni Berrichons ni Tourangeaux, ni esclave ni libre, ni homme ni femme, ni perdant ni
    gagnant ; il n’y a plus que des hommes devant leur faits et leurs actes, il n’y a plus que des hommes
    unis en Dieu. Et si vous êtes au Très-Haut, vous êtes donc son peuple, héritiers des vertus de
    Tempérance, Amitié et Don de soi. Faites y honneur !

    Nous en appelons au nom de tous ceux que la paix et la fraternité entre Aristotéliciens habitent :
    cessons cette guerre et cherchons à faire enfin parler la Justice ! Une justice équitable et juste
    pour tous, une justice qui ne fait ni couler le sang ni pleurer les femmes, une justice qui fait taire le
    fer au profit de la plume et qui rétablit la paix et la concorde entre les peuples frères…

    Puissiez-vous entendre tous cet appel à déposer les armes et à vous asseoir pour l’amour de Dieu et
    l’amour de l’homme, comme nous l’avions fait, comme vous l’aviez fait, il y a deux ans quand un
    autre conflit secoua votre région… Soyez à la hauteur de vos prédécesseurs qui jadis posèrent leurs
    armes, soyez à la hauteur de leur vertu et de leur courage.

    Puisse Dieu vous inspirer se courage à tous et vous conduire sur le juste chemin qui rendra sa dignité
    à l’homme…


    Bénédiction apostolique.



    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal et Doyen du Sacré Collège,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.



    Fait à Rome, le XXIX du mois d'octobre de l'an MCDLVII.




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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



    A l’Universalité des Fidèles,
    Au peuple rouergat,
    Aux autorité du Comté du Rouergue.


    C’est avec stupéfaction et amertume que nous avons appris la dénonciation unilatérale et
    l’abrogation du concordat liant le Comté du Rouergue à la Sainte Eglise Aristotélicienne et
    Romaine. Il semble que ces derniers mois, le temps soit au renoncement des saints accords.

    Par la présente, nous réaffirmons la pleine validité et légitimité du concordat du Rouergue
    signé et entériné par notre protonotaire apostolique Aymé Von Frayner-Embussy, l’évêque de
    Rodez Zoélie de Guérande et le comte Appolin. Tout fidèle qui ne reconnaîtrait pas cet état,
    serait frappé d’interdit et passible des tribunaux inquisitoriaux pour apostasie.

    Sous des prétextes fallacieux, ignobles et lâches, l’actuel comte du Rouergue, Toni Montana,
    entend dénoncer et rendre caduc le concordat. Nous réfutons chacun des ses arguments et
    considérons le document comme pleinement valide au regard des lois divines et ecclésiales,
    comme des lois du Rouergue en vigueur à l’époque de la signature.

    Nous laissons jusqu’au cinquième jour du mois d’août, au comte et à ses conseillers, pour
    retirer l’infâme décret, illégitime, qu’ils ont publié, sous peine de quoi, nous engagerions une
    procédure auprès de la haute Cour de Justice du Royaume. Si d’aventure le comte du
    Rouergue persistait dans son entreprise suicidaire et immorale, la Sainte Eglise n’hésiterait
    pas, de surcroît, à le frapper d’anathème, l’empêchant ainsi de pouvoir briguer un autre
    mandat en tant que vassal de Sa Majesté Lévan, Roi de France.

    Puisse Dieu apporter sagesse aux autorités du Rouergue et réconfort à son peuple meurtri par
    les actions blasphématrices de son comte.




    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Césarée,
    Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.



    Donné à Rome, le trantième du mois de juillet, le jeudi, de l’an de grâce MCDLVII
    de notre Seigneur



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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



    A l’Universalité des fidèles,
    Aux peuples et aux nations,
    Aux renégats de l’abbaye de Tastevin.


    Le divorce est consommé ! Nous annonçons ce jour de façon solennelle la mise au ban
    définitive de l’Eglise de la communauté tastevinasque.

    Il est particulièrement affligeant de voir la manière dont se comporte l’hérétique schismatique
    Pouss de l’abbaye de Tastevin. Prête-t-il à l’idée de vérité la moindre importance ? Tout aussi
    navrant est de voir la conduite qu’il adopte lors de négociations. Après avoir évincé l’un après
    l’autre ses opposants au sein de l’abbaye en les expulsant manu militari la veille des élections
    à l’abbatiat, après n’avoir cessé de « promouvoir » une remise « à plat » mensuelle des
    traités longuement discutés pour gagner du temps et ensuite accuser l’Eglise d’insidieuses
    manœuvres de capotage, il croit qu’il est légitime de passer par la presse pour imposer un
    ultimatum et faire entendre sa voix auprès de l’Institution de Dieu sur Terre.

    Face à cela, il est important, je pense, de rappeler que l’excommunication est par essence une
    peine que l’Eglise constate et non qu’Elle inflige. Les raisons pour lesquelles les faux moines
    de l’abbaye de Tastevin sont frappés d’excommunication sont bien plus profondes et
    raisonnables que ne voudraient le laisser entendre les esprits étriqués de ceux qui en sont
    frappés. A ce propos, le fondement du décret « De Haeresis damnatione » est loin de
    l’interprétation fallacieuse que pourrait en faire les membres de l’abbaye. Il mentionne que
    quiconque participerait « à l’expansion ou au développement de l’hérésie schismatique de
    l’abbaye de Tastevin, se verrait […] frappé d’excommunication ». En l’occurrence, il s’agit
    d’une participation au développement de l’hérésie et non d’une participation à la vie active de
    l’abbaye. Il y a la confusion de deux domaines, le premier dogmatique, le second purement
    temporel. Mais il n’est pas étonnant que cette confusion ait lieu au vu du peu d’érudition dont
    font preuve les schismatiques. Voilà pourquoi les envoyés de Rome présents en l’abbaye,
    ainsi que tous les membres qui continueraient à y demeurer mais à prêter allégeance à la
    Véritable Eglise ne seraient nullement constatés schismatiques et de facto excommuniés.

    Jamais le bien fondé de l’excommunication ne fut remise en cause par un quelconque prélat
    qui en connaissait les raisons. Cette mise au ban de l’Eglise est de nature dogmatique et
    canonique, et non pour d'autres raisons aberrantes et sulfureuses qui pourraient sortir de la
    bouche de l’abbé autoproclamé. A partir du moment où l’on nie le Droit Canon, le Dogme, les
    doctrines, le magistère spirituel et l’autorité de l’Eglise, il est difficile de ne pas constater que
    ceux qui adhèrent à cette négation sont hors de l’Eglise, et donc excommuniés. Or, c’est le cas
    de l’abbaye de Tastevin. Il n’y a qu’une condition, sine qua non, au retour des schismatiques
    au sein de l’Eglise : abjurer leur hérésie et reconnaître tout ce qu’ils nient et ont nié. En dehors
    de cette repentance, rien n’est possible.

    Concernant les autres déclarations empreintes de niaiseries et de vilenies et qui n’ont d’égal
    que le cloaque d’où elles sortent, elles ne sont que le parfait reflet de celui qui gouverne
    actuellement l’abbaye. Premièrement, si le schismatique Pouss était un peu plus intéressé par
    l’aristotélisme, il saurait qu’un concile épiscopal est souverain en matière de décision interne.
    Deuxièmement, l’Eglise aristotélicienne régulière n’est en aucun cas représentée par l’abbaye
    de Tastevin qui n’en est qu’une composante à côté des Ordres Religieux, qu’ils soient
    militaires ou non. Le manque de savoir est également patent à cet endroit. Troisièmement,
    l’Eglise ne reconnaissant pas, à juste titre, le schismatique Pouss comme abbé, il est
    parfaitement normal et légitime que le droit de siège à l’Assemblée Episcopale de France lui
    ait été refusé. Cette non-reconnaissance est pareille à celle du temporel, où un comte, fut-il élu
    par le peuple, n’est comte qu’à partir du moment où il a prêté allégeance à la couronne de
    France et que cette dernière l’a reconnu. Enfin, la démonstration patente du règne tyrannique
    de l’hérétique Pouss sur l’abbaye nous laisse pantois. En effet, quelle légitimité « divine »
    donne cette élection à cet individu, fut-il élu à vingt-neuf reprises comme il nous le fait si
    « justement » remarquer ? Des hérétiques de la pire espèce ont, eux aussi, été élus au poste de
    comte par la voie des suffrages...

    En conséquence, et devant le refus d’obtempérer, nous, Aaron de Nagan, et nous, cardinaux
    de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine réunis en Sacré Collège par la grâce de Dieu,
    frappons d’anathème les membres de l’abbaye tastevinasque qui persisteraient dans la
    voie du schisme et du vice.

    Puisse le Tout Puissant continuer à nous inspirer sagesse et vertu.


    Pour le Sacré Collège des caridnaux et la Primatie de France,



    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Reims,
    Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.




    Donné à Rome, le premier du mois de mai, le vendredi, de l’an de grâce MCDLVII de notre
    Seigneur, jour de la Saint Loyats.



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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



    A l’Universalité des fidèles,
    Au peuple flamand et aux autorités du Comté de Flandres
    A la Chancellerie du Royaume de France.


    La vanité est le trait le plus saillant du caractère des hommes, dont l’esprit étriqué n’est que
    le reflet de leur manque de foi ; ils croient pouvoir appliquer au spirituel ce qu’ils ont
    l’habitude de faire dans l’ordre temporel ; c’est bien peu estimer le magistère de l’Eglise.

    En effet, comment considérer un concordat comme un vulgaire traité signé entre deux
    contractants quelconques ? Comment considérer un concordat comme subordonné à un
    corpus de lois de l’ordre temporel ? Voilà des insultes que la Sainte Eglise Romaine ne
    pouvait laisser sans réponse. Certes, d'un point de vue formel un concordat est un traité,
    mais sa nature, du fait de sa qualité de régir une partie du peuple de Dieu en un territoire
    donné, de mettre en place un cadre entre le spirituel et le temporel pour l'application de
    la loi divine, lui recouvre un caractère canonique inviolable.

    De ce seul fait relevant du caractère sacré du document, le concordat de Lannoy-
    Clairambault est au dessus du corpus législatif flamand et de tout avis émanant d’une
    quelconque institution laïque, car le divin est au dessus du mortel.

    Quant à l’affligeante analyse de la Chancellerie de France, elle nous accable de désarroi. De
    quel droit celle-ci se permet-elle de rendre un jugement sur le caractère sacré d’un document
    religieux de statut canonique ? Son analyse, fallacieuse, au parfum juridique trompeur, ne
    fait qu’accroître cette affliction qui nous habite et nous pousse à prendre la plume. L’avis
    rendu sur la liberté d’opinion est sans doute le plus consternant puisqu’il réduit la foi à une
    liberté d’expression, d’opinion, de vulgaire choix d’existence. C’est faire bien peu de cas de
    cette valeur qui anime le lien intime et personnel qui relie l’homme à Dieu. Quant au baptême
    des conseillers, le Comté de Flandres ayant décidé de reconnaître pleinement la Religion
    Aristotélicienne et l’Eglise Romaine comme Seules, Uniques et Légitimes guides et témoins de
    l’existence du Tout-Puissant, supposer un instant que les représentants de celui-là puissent
    aller à l’encontre de celles-ci est inconcevable d’un point de vue spirituel, voir éthique, et
    irrecevable comme nous le démontrons ci-après.

    Concernant le droit de vote, contesté par certain, contestation appuyée vainement par le
    grand audiencier, une fois de plus, la Chancellerie s’égare et s’aventure dans une
    interprétation douteuse. Comme l’on affirmé certains évêques réunis en conciles, en tant que
    législateur, le Conseil, habilité par la constitution flamande, approuve et révise celle-ci. Dans
    ces conditions, le Conseil et le Comte de Flandre, détenteurs du pouvoir législatif et
    constituant, ayant approuvé le concordat de Lannoy-Clairambault procède ipso facto à
    l’acceptation de l’entorse aux règles énoncées par le corpus et à la modification de celui-ci
    par le droit concordataire nouvellement accepté qui s'y substitue. Dès lors en ratifiant le
    concordat, le Comté de Flandres a révisé dans un même temps sa constitution.

    Et c’est soucieux de rétablir la pleine vérité que nous qualifions cet acte émanant de la
    Chancellerie de France de blasphème, de production diabolique, d’œuvre de Bélial.
    Quiconque en reconnaîtrait les fausses vérités, contrevenant par là au droit canonique dans
    lequel s’inscrit le concordat, serait passible des tribunaux ecclésiastiques comme il est de
    coutume dans cette situation. Nous mettons donc en garde les autorités comtales et la
    Chancellerie de France contre toute déviance blasphématrice qui les conduiraient sur le
    chemin de l’hérésie en reconnaissant pour nul le concordat de Lannoy-Clairambault.

    Puisse Dieu ramener les autorités royales françaises sur le chemin de la raison, et d’éloigner
    le Comté de Flandres de la perfidie d’un tel acte.



    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal & Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.



    Donné à Rome, le VII du mois de juillet, le dimanche, de l’an de grâce MCDLVII
    de notre Seigneur.



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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



    A l’Universalité des fidèles,
    Aux Franc-comtois,
    Aux habitants de Pontarlier.


    Après avoir écrit maintes lettres à destination de l’Artois où là aussi l’hérésie s’est immiscée
    dans la vie politique de la cité, nous prenons la peine de mettre notre plume au service de
    l’Eglise en terres du Saint Empire Romain de la Nation Germanique pour appeler fidèles et
    politiques à réagir.

    Nous avons tristement appris qu’un certain Arcas, suppôt du Sans-Nom, avait proclamé une
    république en la ville de Pontarlier, faisant par la même occasion de celle-ci un nid de la
    réforme qui semble essaimer ici et là où fleurissent les hommes exempts de sagesse,
    d’honnêteté et de maturité intellectuelle. Non content de semer l’anarchie en foulant du pied
    les textes de lois qui ont construit Pontarlier au fil des générations, cet individu remet en cause
    l’ordre de notre société en portant outrage, et à l’Etat noble et à l’Etat ecclésiastique.

    Nous condamnons fermement cette attitude belliqueuse et ses discours fallacieux qui
    diabolisent indûment la Sainte Institution de Dieu sur terre. Par la même occasion, nous
    condamnons également la mise en accusation des clercs et des prélats de notre Sainte Eglise
    mis en procès injustement sur des prétextes spécieux et des accusations non fondées.

    Nous invitons les autorités compétentes à réagir de la plus vive des manières pour mettre un
    terme à ce gouvernement illégitime, anarchique et sacrilège. Puisse le Très-Haut vous
    apportez Son aide, et l’Eglise la sienne.


    Bénédiction Apostolique.




    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Reims,
    Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.




    Donné à Rome, le XX du mois de février, de l’an de grâce MCDLVII de notre Seigneur,
    le vendredi, jour de la Saint-Olcovidius.



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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



    A l’Universalité des fidèles,
    Aux autorités du Comté de Toulouse,
    Au Comte Ben Elazar Kamps,



    Nous fûmes d’abord offusqué d’apprendre que le comté de Toulouse avait dépêché un
    hérétique pour entamer des négociations concordataires avec la Sainte Eglise Romaine, mais
    nous fûmes encore plus choqué d’apprendre que les négociateurs, dont parmi eux, un évêque
    et un cardinal, avaient été littéralement mis à la porte des négociations, car considérés comme
    trop virulents, insultants et peu diplomates.

    Le comté de Toulouse se permet de condamner ainsi ces clercs alors que ce même comté se
    livre à des pratiques qu’il réprouve en envoyant un émissaire hérétique statuer de la Vraie Foi
    et de religion avec la Sainte Eglise. Bel exemple de diplomatie et de politesse !

    Bien qu’il semble que se fâcheux incident fût réglé rapidement et dans un premier temps par
    l’épiscopat local avec beaucoup de tempérance et de magnanimité, le comté de Toulouse, non
    content d’une offense en commet une deuxième en congédiant l’épiscopat local habilité à
    négocier le concordat, pour lui préférer, certes le secrétaire apostolique de France, mais un
    autre clerc dont le comté aurait sans doute espéré plus de laxisme par l’amitié qui le liait au
    comte souverain.

    Nous réprouvons fermement cette attitude outrageante qui se poursuit. Force est de constater
    que le Comté de Toulouse entend mettre l’entière responsabilité de cet échec sur le dos de
    l’Eglise et plus particulièrement de l’épiscopat des diocèses concernés. Aussi fallacieuses
    que sont les informations parues dans la presse des royaumes, aussi consternant est ce
    comportement.

    Les caractères de certains de nos diplomates n’ont peut-être pas eu l'heur de convenir aux
    émissaires du comté de Toulouse, leurs méthodes n’ont peut être pas plu, mais il est honteux
    de traiter de la sorte d’éminents clercs au service de l’Eglise, surtout quand on ne fait pas sa
    propre introspection, que l’on ne reconnaît point ses propres tords, que l’on voit l’insulte là où
    il n’y a que colifichet et sobriquet métaphorique.

    Cependant, et bien que nous ne pardonnions tout à fait cette attitude susdécrite, nous ne
    voudrions pas que le comté de Toulouse et ses nombreux fidèles qui le peuplent, subisse un
    isolement et un détachement de l’aristotélisme pour ces raisons regrettables. Le royaume de
    France est sans cesse tourmentée par les hérésies spinozistes, avéroistes ou cathares. L’Eglise
    aurait peine à voir ce jeune comté laissé en pâture à ces cultes démoniaques et sacrilèges !
    Aussi laissons-nous une porte ouverte à une reprise du dialogue entre l’Institution de Dieu et
    le Comté de Toulouse. Une chance infime demeure, et nous espérons que le Comté de
    Toulouse saura la saisir !



    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Reims,
    Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne,
    Chancelier de la Nonciature Apostolique.



    Donné à Rome, le XXIX octobre de l’an de grâce MCDLVI de
    Notre Seigneur.



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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:




    Votre Grâce, Ma dame,



    Nous venons à vous aujourd’hui en tout humilité et contrit des actions récentes qui nous accablent
    de noble dérogeant à son devoir. Nous ne nous connaissons pas personnellement, et vous n’avez
    sans doute entendu parler de nous qu’en tant que Cardinal de la Sainte Église, mais sachez, Votre
    Grâce, que c’est le cœur lourd de ressentiment envers nous-même, de tristesse, et de peine que
    nous nous présentons, car jamais encore nous n’avions eut à subir, et la faute nous est due
    entièrement, l’opprobre de cette situation.

    Noble de Normandie depuis plus de cinq ans, nous avons été anobli par feue la duchesse Enox en l’an
    quatorze-cents cinquante-quatre. Dernier vicomte de mérite et vieux noble de Normandie, nous
    incarnons l’histoire d’un passé révolu et bien différent de ce présent auquel nous avons à faire face.
    Conseiller, Commissaire au Commerce et Capitaine du duché de Normandie, nous avons participé
    avec cœur et courage à l’édification du duché, dans des heures sombres et pénibles : la Fronde,
    l’enlisement économique, l’historique rachat des surproductions par le roi, la centralisation de la
    vente du bétail,…

    Après avoir occupé les sièges épiscopaux de Lisieux et de Rouen, nous avons été élus à celui de
    Reims, et contrains de partir, c’est l’âme en peine, mais poussé par une nouvelle mission, que nous
    avons déménagé pour la Champagne. Attaché à notre duché natal, nous avions bénéficié à l’époque
    d’une exception du Roy d’Armes afin de rester héraut du duché que nous affectionnions tant : la
    Normandie, tout en résidant en Champagne.

    Mais permettez nous, madame, de vous expliquer les tenants de la situation qui nous amène
    aujourd’hui devant vous. Il y a quelques semaines, le héraut de Normandie, Perrine de Gisors, nous
    fit parvenir diverses lettres à propos de la levée du ban au sein du Domaine Royal. Notre secrétaire,
    consciencieux, les a ouvertes, lues et nous en a fait parvenir le contenu. Cependant, et comme vous
    devez l’imaginer, vous qui occupez maintenant une place de premier plan, c’est par dizaines que
    nous recevons des courriers, que se soit à Rome, à Reims, ou à Ivry, et ce de manière hebdomadaire.
    Aussi, et même si par cinq fois nous avons eut à entendre cet appel, nous n’y avons pas répondu de
    suite, remettant à plus tard la rédaction d’une réponse, jusqu’à finalement omettre de la renvoyer en
    temps et en heure.

    Ce n’est ni par dédain, ni par négligence que nous n’y avons répondu. Aujourd’hui Cardinal,
    Chancelier et responsable de plusieurs dicastères, notre attention est requise quotidiennement sur
    des faits d’une importance capitale, et qui concernent l’ensemble de l’aristotélisme. Si nous sommes
    parvenu jusqu’à cette fonction, c’est bien par notre travail sérieux et compétent, et non pour notre
    dédain et notre négligence. Cependant, nous ne somme pas à l’abri de certaines erreurs, ou oublis,
    lorsque l’on occupe une charge dont dépend des centaines de personnes.

    Même si ces différentes explications prennent des allures d’excuses, elle n’empêche pas mon mea
    culpa sincère et profond. Elles permettent simplement à Votre Grâce de mesurer l’ampleur de la
    tâche et les raisons qui sans doute, jouèrent dans la situation qui est nôtre aujourd’hui.

    Nous ajouterions que sur cinq longues années de noblesse, c’est la première fois que nous
    « dérogeons » à notre devoir ; cinq années où nous n’avons cessez de servir la Normandie malgré
    la distance qui aujourd’hui nous en sépare.

    Ce qui vient, ma dame, si vous nous le permettez, à tempérer la situation actuelle dont on m’accuse.
    Si nous avons conscience du devoir du noble, si nous avons conscience de l’erreur que nous avons
    commise en ne répondant pas aux différents courriers, nous n’estimons pas, en âme et conscience,
    être dérogeant ou félon à la Couronne de France que vous représentez. En effet, Votre Grâce, l’on
    nous accuse de ne pas avoir fournit d’auxilum, c'est-à-dire d’aide, pour la défense des intérêts du
    duché. Certes, nous n’avons pas été là, physiquement, et nous n’avons pas usé de notre bras ou de
    nos deniers pour aider le duché de Normandie. Cependant, pour les hommes d’Église comme nous,
    n’y a-t-il que l’option pécuniaire pour suppléer aux interdits canoniques qui nous frappent ?

    Nous sommes souvent révulsés lorsque d’autres nobles nous accusent de ne pas servir notre duché
    alors que nous ne faisons que cela. Nous prions chaque jour pour la grandeur de la Normandie, pour
    la protection de ses institutions, nous recommandons son peuple à Dieu chaque fois que nous en
    avons l’occasion… Dans les affaires de l’Église, chaque fois que le duché de Normandie se trouve
    menacé spirituellement nous agissons pour que la menace soit moindre, pour que les répercutions
    soient plus faibles… Pourtant d’aucun trouve ces agissements bien futiles, bien inutiles. Or, n’est ce
    pas près du Très-Haut que nous pouvons trouver aide, réponse et Salut ? Nous n’avons de cesse de
    garder les intérêts du duché de Normandie à cœur, notre duché natal, celui où notre père, le père
    notre père et son père aussi, ont vécu, grandit et sont mort. Certain noble, ou en charge de la
    noblesse, ne voit que l’épée et le sang comme auxilum, et que l’argent pour le suppléer, là où nous
    proposons la prière et l’influence. Plus que proposer d’ailleurs, nous le faisons et n’attendons pas la
    levée d’un ban pour mettre en marche ce que nous estimons inné, comme un devoir, comme une
    nécessité…

    Nous ne sommes pas quelqu’un qui se repose sur ses lauriers, et qui une fois titré, ne fait plus que
    résider dans son château sans honorer l’antique contrat signé par ses aïeux envers la terres qui les
    a porté et qui le porte aujourd’hui. Nous avons simplement changé de « niveau ». Là où nous avions
    œuvré plus localement pour notre duché, nous œuvrons aujourd’hui à une échelle plus large, plus
    grande. Nous œuvrons pour le royaume dans lequel est inscrit la Normandie, nous mettons nos
    talents aux services d’autres duchés. Nous avons créé, dessiné, et moulé l’Ordre de la Pomme
    Normande, aujourd’hui, nous avons dessiné et moulé l’ordre du Lys, l’Ordre de Comminges, du
    Berry, de Guyenne et du Limousin. Nous prodiguons conseil au Sacre de la reine, à la Hérauderie,…

    Nous n’avons pas oublié nos devoirs, et c’est en Normand que nous n’avons cessé de travailler pour
    le Royaume. Toute la fierté que nous pouvions retirer de notre travail, c’est comme si la Normandie
    elle-même, celle qui nous a produit, élevé et façonné, en tirait toute la substance, nous rendant
    encore plus fier de notre patrie, de notre travail, de notre situation nobiliaire…

    Aujourd’hui, quand nous voyons que certain envisage et conçoivent la noblesse comme une carrière,
    qui ne perçoivent les devoirs du noble que comme une somme, une quantité que l’on doit au duché,
    comme un rendu forcé, imposé, et non plus inné, nous en sommes peiné, outré, et profondément
    affligé. Ce que nous faisons, nous, personnellement, parce que ce n’est pas au grand jour, parce que
    ce n’est pas sur le champ de bataille, est balayé par des gens qui croient leur action plus bénéfique
    et plus salvatrice pour le duché qu’ils prétendent aimer, mais dont ils monnayent les devoirs et les
    privilèges. Et notre exemple n’est pas le seul. Nous avons entendu que le duc d’Évreux, Estienne
    Morkar, était dans la même situation que nous. Comme nous, ses fonctions l’amènent à défendre
    son duché à un niveau tout autre, et son action à la Pairie, pour la défense des intérêts de la
    Normandie, ne se fait pas seulement lors d’une levée de ban, mais quotidiennement. Et celle-là est
    peut-être bien plus efficace et bien plus précieuse que s’il avait été armé sur le champ de bataille.

    Nous plaidons certes notre cause, et c’est toujours conscient de la faute que nous avons commise,
    faute qui n’est peut-être pas celle que certain nous impute, mais faute tout de même de ne pas avoir
    donné suite à l’appel qui nous était fait, faute de n’avoir pas dis que nous accomplissions déjà notre
    auxilium en œuvrant pour le duché de Normandie dans les charges que le Très-Haut nous a
    assignées.

    Nous vous présentons nos plus pates et plus sincères excuses pour l’attitude que nous avons eut vis-
    à-vis de cette situation, et vous prions de croire que jamais au grand jamais nous n’avons voulu cela,
    et que c’est le cœur littéralement déchiré que nous vivons ce dont on nous accuse.

    Nous espérons, Votre Grâce, que cet appel, que cette défense, nous rendra notre honneur et vous
    aura permis de comprendre notre investissement, nos actions, et notre travail quotidien pour notre
    duché. Nous avons la fierté d’être noble de Normandie, fierté aujourd’hui entaché, contre des
    devoirs et serments présupposés non-rempli, non-honorer. Nous espérons, Ma dame, que notre acte
    de contrition aura su vous convaincre de notre bonne foi et de l’attachement que nous portons
    sincèrement au duché de Normandie. Et si vous estimiez que ceux-ci étaient insuffisants, alors, Votre
    Grâce, nous nous plierions à votre volonté, en regrettant toutefois de ne pas avoir été compris. Nos
    qualités et nos capacités sont nombreuses, quelles soit plus terre-à-terre comme celle d’orfèvre ou
    de peintre, ou plus générales comme celle de diplomate et d’homme de consensus, et seront
    toujours au service de la Normandie et de son peuple.

    Dans l’espoir sincère d’avoir été compris, veuillez croire, Votre Grâce, en notre dévouement et nos
    meilleures amitiés.


    Bénédictions apostoliques,




    Aaron de Nagan,
    Cardinal, Vicomte d'Ivry.





    Donné à Compiègne, le XIX du mois de mars, de l’an de grâce MCDLIX de notre Seigneur, le samedi.




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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:




    Chers collègues, chers amis,
    Mon Roy,



    C’est non sans amertume ni regret que je m’apprête à franchir le pas, mais c’est avec raison et
    lucidité que je m’y résigne. Voilà plus de deux longues années et demi que mes caducées sont
    au service de la Normandie, que ma planche et ma plume griffent le parchemin de couleurs et
    de dessins au profit de l’élite qui a su obtenir ses lettres de noblesse. C’est le cœur gros que je
    repense au souvenir de mon emploi, à ma nomination en tant que Héraut de Normandie, puis
    de Maréchal d’Armes de notre collège, honneur que m’avais fait l’illustre comte d’Urgel,
    honneur que je m’étais obliger à rendre quelques temps plus tard après en avoir reçu un autre,
    celui de la pourpre.

    Fidèle serviteur de la Chapelle et de notre ancien roi d’arme de France, Jehan de Volpillat
    n’avait point juger valable de me démettre de ma marche normande lorsque je parti pour la
    Champagne, appelé à être le premier évêque de France et à siéger sur le trône archiépiscopal
    de Reims. Après avoir intronisé le premier roi d’arme, travaillé sans relâche aux ateliers de
    blasonnement, le baron au renard me fit certain honneur qu’aujourd’hui je pense ne plus
    pouvoir soutenir.

    Doyen de deux collèges pour trois fonctions, cela se révélait peut-être trop, surtout après cette
    récente nomination qui m’a projeté au sommet de l’Eglise. Aussi, c’est le cœur serré, les
    jambes tremblantes que je remets aujourd’hui mes caducées de Normandie à notre roi d’arme.
    J’incarnais l’exception, l’honneur d’un passé et le passé d’un honneur. Aujourd’hui, il est sans
    doute temps que l’exception s’efface au profit de l’uniformité.

    Avoir été le premier héraut de Normandie aura été un honneur et une joie. Je pris un énorme
    plaisir à œuvrer pour le duché qui habite toujours mon cœur et où mon cœur est attaché. Bien
    que certain m’ait reproché le peu de rigueur de mes dossiers et registres, j’ai accompli ma
    mission avec honneur et sérieux, celui qui bien sûr caractérise cette Normandie que
    j’affectionne temps. Je n’avais qu’un seul but, une seule mission : faire en sorte que la
    noblesse de ma terre soit fière de ses patentes et qu’elle aime cette noblesse qu’elle incarnait
    sans que le devoir ni le cérémonial ne l’étouffent ou l’empêche d’accomplir sa mission :
    perpétuer l’histoire d’un peuple, et donner à la jeunesse une image digne des plus grands
    duchés, mais surtout celle de sa propre histoire.

    Sa mission est sans doute l’une des plus honorable qui soit. Vêtu de son tabard frappé aux
    armes de son duché, les caducées azures fleurdelisées dans les mains, il incarne l’autorité du
    Roi, représentant de Dieu sur terre, et le gardien de la noblesse d’une élite sociale, elle-même
    destinée à guider les peuples et les nations dans le droit chemin de la foi et de la vertu.

    Cette incarnation que symbolise le héraut ne s’arrête pourtant pas là. Il vit dans cette noblesse
    vêtu des oripeaux de sa fonction, mais son cœur n’en est pas moins digne ou noble de la vivre.
    En dehors de cette vie de représentation, le héraut sage et juste pèse le cœur des hommes
    destinés à rejoindre leurs pairs au sommet de la hiérarchie sociale. Inspiré par Dieu, je
    l’espère, il juge la loyauté, l’honneur, la vertu et la foi de ces prétendants. Malheureusement,
    certain, hors de la raison, ne juge que les actes temporels sans juger les cœurs, et s’évertue à
    cloisonner un mérite qui n’apparaît plus dés lors ni juste ni vertueux, vidant se sa substance
    même la noblesse de cœur et d’esprit de ses plus belles couleurs.

    Ces couleurs d’ailleurs, vertueuse et caractéristique d’une noblesse sage et loyale passe de la
    nature, créée par Dieu au blason de l’aristocrate par l’intermédiaire toujours de cet homme
    honnête qu’est le héraut. Par sa plume, les couleurs et les meubles prennent formes dans les
    plus belles partitions d’armoiries. Symbolisant tantôt la vertu, tantôt la tempérance ou la
    probité, ces couleurs se trouve être les éléments distinguant du noble seigneur.

    Enfin, le héraut se fait la voix du roi et propage les édits du monarque à travers le royaume.
    Quel plus beau rôle pourrait avoir un homme que de ce faire ainsi la voix du prince qu’il
    entend servir le plus loyalement ? Au fond, la charge du Héraut n’est qu’honneur et prestige.
    Il se fait le gardien de la noblesse, la voix du prince, l’artisan créateur des armoiries et couleur
    qui définisse et distingue justement cette élite sociale, il est juge d’une noblesse que parfois il
    n’a pas et s’émancipe dans cet ordre dont il n’est pourtant pas issu.

    Voilà ce qui pour moi personnifie le héraut. Non seulement, Foi, Vertu et Loyauté doivent
    être siennes, mais la Probité doit habiter son cœur. C’est donc ainsi que deux longues années
    se terminent ici, en cet instant, deux longues années d’une mission que j’ai aimée et que
    j’aime encore. Mon poursuivant ayant récemment revêtu l’habit d’une autre fonction qui lui
    permet aujourd’hui de pénétrer dans cet antre de la noblesse, je ne sais à qui devra échoire la
    marche. Je serai évidemment rassuré qu’elle tombe en des mains normandes expertes comme
    les siennes, surtout après le travail formidable qu’elle a produit et que je loue aujourd’hui…

    Que cela me peine, que cela m’attriste…


    Ad imo pectore !



    Aaron de Nagan, Cardinal.
    Héraut de Normandie



    Le I mai de l'an de grâce MCDLVI de notre Seigneur






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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



    Sa Grandeur Amael,
    Comte de Toulouse.



    Monseigneur,


    Nous avons appris avec un certain émoi la rupture unilatérale du concordat d’Amistat, et ceci en
    contrevenant de la plus patente des manières, au droit qui régit votre comté et au Droit Canon
    lui-même qui a force de loi auprès vous en tant que fidèle de la Sainte Église Aristotélicienne et
    Romaine

    Il serait vain de tenter de nous convaincre en usant d'arguments fallacieux vides de sens et
    contradictoires, du bien fondé et de la justesse de vos déclarations. En tant que chef de la diplomatie
    Romaine, nous avons vu maintes et maintes fois plus d'un autoproclamé juriste, canoniste et autre
    légiste croyant pouvoir persuader, non sans duperie, le peuple en agitant des préceptes qu'il ne
    maîtrise ni ne respecte : la liberté, la justice ne sont que des exemples parmi d'autres.

    Nous estimons que nul mot, nulle défense n'est recevable, par nous-même ainsi que par le Siège
    Apostolique. Aucune, en effet, ne serait ni légitime, ni valable, au regard de vos actes. Aussi, en tant
    qu’homme d’Église, il est de notre devoir de berger de vous indiquer vos erreurs et les conséquences
    qui s’en suivront si vous veniez à persister dans ce sens contraire.

    Dès lors, nous rappelons à votre bon souvenir qu’un concordat est un document à valeur canonique.
    C'est-à-dire qu’à partir de sa signature entre le Siège Apostolique Romain et une institution
    temporelle, celui-ci s’applique pareillement au droit canon dans l’entité, et sur la portion du peuple
    de Dieu de cette entité, définie par le concordat. Il doit donc être tenu par tout fidèle en égal respect
    avec le Droit Canon.

    Nous rappelons également que tout fidèle reniant, rejetant ou abandonnant une partie du Droit
    Canon est caractérisé comme schismatique et de ce fait, passible des tribunaux inquisitoriaux, voire
    de l’excommunication latae sentencia s’il venait à persister dans son erreur. Cette rupture du
    concordat d'Amistat est a fortiori, en votre qualité de fidèle, une négation du Droit Canon, qu'elle
    soit délibérée ou non. Croyez-bien que votre volonté de nuancer vos actes, en déclarant que ni
    l'Eglise, ni la Religion Aristotélicienne ne sont visés, n'apporte pas la moindre excuse. Seul le repentir
    est pardon.

    Aussi, pour le bien du comté de Toulouse, chose pour laquelle vous semblez très attentif, au-delà de
    la moralité de vos actions et du devenir de votre âme, nous vous exhortons et vous admonestons de
    revenir sur vos déclarations dans les jours qui viennent, sans quoi vous tomberiez sous le coup de
    sanctions canoniques graves vous rendant coupable d'hérésie.

    Vous qui semblez également vous souciez beaucoup des liens unissant le comté de Toulouse au
    Royaume de France, devez prendre garde, car si vous persistez dans vos errements, non seulement la
    Congrégation des Affaires du Siècle se verrait contrainte de saisir la Cour des Pairs de France. Sans
    l’ombre d’un doute, celle-ci trancherait en faveur de la Sainte Église puisque vous contrevenez vous-
    mêmes aux lois établies par vos prédécesseurs et vous désavouerait publiquement. De surcroît, en
    persistant dans votre égarement, vous seriez frappé d’excommunication, sans autre forme de procès,
    pour votre crime caractérisé de schismatique. Dès lors, votre reconnaissance en tant que comte-
    vassal par la Reine cesserait, comme ce fut déjà le cas par le passé dans d’autres comtés de France,
    et vous perdriez toute légitimité auprès des instituions officielles, que se soit le conseil des
    Feudataires ou de la Hérauderie de France, pour n'en citer que deux.

    Que cela soit clair, nos propos ne voilent pas une menace quelconque, ils ne sont que le reflet de
    faits et exposent deux avenirs possibles : l'erreur ou la raison. L’Église est pardon et mansuétude ;
    Elle tend vers vous une main et vous apporte conseil ; Elle ne vous condamne pas, bien que vous
    soyez déjà dans l’erreur et avez commis un acte schismatique. Cependant, elle ne peut rester
    éternellement de marbre.

    Vous voilà donc prévenu de toutes les possibilités qui s’offrent à vous. Vous avez jusqu’au trente de
    ce mois, mercredi, jour de la Saint Étienne de Harding, pour vous rétracter, sous peine de quoi,
    comme vous avez été prévenu, l’Église ne pourra plus se soustraire à vous infliger la punition que
    votre crime mérite.

    Et comme la Sainte Église de Rome est mansuétude, tempérance, raison et compréhension, la
    Congrégation des Affaires du Siècle sera toute disposée à entamer des négociations en vue de
    répondre à vos attentes quant au concordat d’Amistat, si et seulement si , vos précédentes
    déclarations se voient retirées.


    Dans l’espoir que raison soit vôtre,


    Bénédiction apostolique.




    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Césarée,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.



    Donné à Rome, le XXVII mars de l’an de grâce MCDLIX de
    Notre Seigneur.




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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



    A l’Université des Fidèles,
    Au peuple du Comté de Toulouse,
    Aux Toulousains et Toulousaines,



    C’est avec émoi, tristesse mais aussi colère que nous avons appris l’inique rupture du concordat
    d’Amistat, rédigé et signé jadis entre le comté de Toulouse et la Sainte Église Aristotélicienne et
    Romaine. Émoi et tristesse de voir l’opprobre jetée ainsi sur le comté de Toulouse par le fait d’un
    seul homme, et de constater qu’une fois de plus, la province toulousaine sombre dans des heures
    noires en renouant avec les démons de son passé…

    Nous tenons à apporter, au nom de l’ensemble de la Nonciature Apostolique et de la Congrégation
    des Affaires du Siècle, notre plus vif soutien aux fidèles toulousains qui vivent aujourd’hui sous
    l’autorité d’un homme qui bafoue notre serment commun du baptême, et insulte le Ciel par ses
    actions irréfléchies et illégales. Toutes nos prières leur sont dédiées et pas un jour depuis cette
    rupture, nous n'avons de cesse de supplier le Très-Haut d’apporter aide et conseil aux autorités
    comtales de la province de Toulouse. Les nombreux rapports qui nous sont faits par nos agents
    diplomatiques, et les nombreuses lettres que nous recevons des fidèles toulousains, inquiets de
    cette situation, malgré l'alarme que ladite situation entraîne, nous rassurent, prouvant que le mal
    de la bête-sans-nom n’a pas pris racine dans le cœur de tous les hommes de Toulouse.

    Rompu dans l’illégalité, nous enjoignons chaque Aristotélicien du comté de Toulouse à considérer
    comme valable et en application le concordat d’Amistat.

    Profitant de cette lettre publique, nous tenons à apporter quelques réponses aux diverses questions
    et interrogations qui sont faites en place publique et qui sèment le trouble au sein des esprits
    aristotéliciens, soucieux du respect des préceptes. Aussi, nous affirmons que le baptême du comte
    Amael, et bien qu’il fut célébré dans l’illégalité et contrairement aux règles édictées dans le Droit
    Canon, n’en reste pas moins valide, car tout sacrement, même donné hors des lois, ne peut être
    repris. Gageons que le comte et l’archevêque de Toulouse dont les rapports se sont tendus ces
    derniers temps, ne se soient pas compris et aient entendu les mots dans des sens différents.

    Par ailleurs, les raisons invoquées par le Comte Amael pour justifier la rupture du concordat sont
    nulles et non-avenues, et ne peuvent être reçues, que ce soit auprès du Siège Apostolique ou auprès
    de juristes confirmés, car un traité, par nature, ne peut être abrogé unilatéralement sans que les
    autres parties ne soient lésées. Le concordat, comme tout traité ou contrat bilatéral d’ailleurs, est
    tel un mariage : en cas de dissolution, il faut l’accord des deux parties, sinon, l’on considère qu’il y
    a adultère.

    Enfin, et bien que les accusations du comte Amael restent trompeuses, l’une d’elles nous invite à
    rappeler aux fidèles que l’Église de France, sans érudits universitaires en théologie In Gratebus, est
    comme un troupeau sans bergers. Sans ces derniers l’archevêque de Toulouse est dans l’incapacité
    physique de pourvoir à la vacance des cures de son diocèse, et c’est une erreur grave que de
    l’accuser d’incompétence pour ces faits. Aussi appelons nous les fidèles à envisager le sacerdoce
    comme une vie possible, que se soit en tant que clerc laïc ou prêtre, et à entendre l’appel de Dieu.

    Pour finir, nous appelons, enjoignons et exhortons le peuple des fidèles de Toulouse à soutenir les
    mains tendues et les appels à la raison que l’Église ne cesse de réitérer auprès du Comte, et qu’il
    joue de tout son poids et de toute son influence afin de prouver aux autorités publiques que le peuple
    reste fidèle aux principes de l’aristotélisme. Seule l’Église Aristotélicienne conduit les âmes des
    défunts au Paradis Solaire. En priver ne fut-ce qu’une infime partie du peuple est un crime grave, car
    il condamne les âmes à un enfer éternel.

    Malgré les apparences qui pousseraient à croire que l’Église menace et condamne sans entendre la
    plainte de ses fidèles, Elle fait preuve pourtant d’une grande mansuétude et d’une tempérance
    rarement atteintes. Le comte, mis au fait de l’erreur de ses actions et de son infraction envers le
    Droit Canon, était invité à revenir sur ses déclarations – inéluctablement schismatiques – endéans
    les cinq jours à compté de dimanche dernier sous peine de constatation de son excommunication.
    Aujourd’hui, voilà plus de dix jours que nous n’avons pas eu de réponse. Le Comte et son conseil,
    dans une optique comminatoire, viennent donc d’être frappés d’Interdit. L’Église fait une fois encore
    preuve de modération et cherche par tous les moyens à retarder la sentence pourtant inévitable qui
    devrait frapper le comte, en lui laissant le temps de la réflexion. Les autorités du Comté de Toulouse
    ont jusqu’à demain soir pour revenir sur les égarements du comte, sans quoi, l’Église se verra dans
    l’obligation de poursuivre les contrevenants.


    Dans l’espoir que raison regagne les autorités toulousaines,


    Bénédiction apostolique.




    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Césarée,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.



    Donné à Rome, le V du mois d'avril de l’an de grâce MCDLIX de
    Notre Seigneur.



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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



    A l’Universalité des Fidèles,
    Au peuple du Comté de Toulouse,
    Aux autorités toulousaines et au comte,



    Il semble que ces derniers jours et ces dernières heures n’aient pas suffi à convaincre le Comte
    Amael de Toulouse de l’égarement dans lequel il semble s’entêter depuis plusieurs semaines ; il
    apparaît que les conseils, les mises en garde et les rappels à l’ordre que l’Église lui fit savamment
    et avec bienveillance n’aient pas suffi à faire revenir le comte à la raison.

    La Congrégation des Affaires du Siècle et la Nonciature Apostolique déplorent ensemble la situation
    ayant conduit le comte de Toulouse à l'acte insensé de négation du Concordat d’Amistat et regrette
    amèrement que les querelles privées aient pénalisé l’ensemble du peuple des fidèles, pourtant
    innocent dans ce conflit sans consistance.

    L’apostasie dont s’est rendu coupable le comte Amael est un crime spirituel grave, quel que soit le
    statut de la personne qui le commet. En tant que fidèle, le comte est tenu de respecter et de faire
    sien le Droit Canon. Le Concordat, en tant qu’extension de celui-ci doit être tenu en égale estime à
    la loi canonique établie par nos pères.

    Face à ce non-respect, la sentence est non seulement sans appel, mais aussi automatique. La Sainte
    Église, préférant fermer les yeux temporairement sur ces actes infâmes et ouvrir les bras aux égarés
    dans une optique de réconciliation, a repoussé au-delà des limites de l'acceptable, l'échéance
    inévitable d'excommunication latae sentencia du Comte de Toulouse. Cette dernière n’est ni une
    punition, ni une vengeance. Elle est le résultat d’une justice immanente ; d’un acte qui produit un fait
    inéluctable. Comme un cœur cessant de battre induit une mort inévitable, la négation ostensible et
    répétée du Droit Canon induit l’excommunication latae sentencia.

    C’est donc avec amertume, et habité par le regret de n’être parvenu à raisonner le Comte de
    Toulouse, que nous joignons à cette présente lettre publique, l’avis d’excommunication latae
    sentencia d’Amael de Sanche. En conséquence, l’Église délie de son serment de fidélité et
    d’obéissance, le peuple et les vassaux d’Amael de Sanche et admonestons le peuple à ne plus le
    reconnaître comme souverain de la province dont il incarnait jusque là l’autorité temporelle.

    Mis au ban de la société civile et jeté hors de la communauté des fidèles, la Sainte Église
    Aristotélicienne et Romaine prescrit aux autorités du Royaume de France de prendre les mesures
    nécessaires et indiquées lorsqu’un comte, du fait de ses actions patentes, reconnues et affirmées,
    sombre dans l’hérésie.

    Un cap ayant été franchi, mais les actes n’étant pas irréversibles, l’excommunication ne pourra être
    levée qu’après la tenue d’un procès devant le tribunal de la Sainte Inquisition.



    Bénédiction apostolique.




    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Césarée,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.



    Donné à Rome, le IX d'avril de l’an de grâce MCDLIX de
    Notre Seigneur.


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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



    A l'Universalité des Fidèles,
    Aux autorités provinciales du Royaume de France,
    A la Chancellerie de France,



    Une fois n’est pas coutume, les événements semblent se répéter. Dans un récent
    communiqué, la Chancellerie de France outrepasse son domaine de compétence et s’arroge
    des droits qu’elle n’a pas, semant le trouble au sein des chancelleries locales et auprès des
    corps diplomatiques quant aux relations que celles-ci pourraient avoir avec le Saint-Siège.

    Nulle autorité temporelle ne saurait se substituer à la Sainte Église dans l’édiction de ses
    Canons. Aussi, le communiqué du XVIII août émanant de la Chancellerie de France est nul
    et non avenu en matière de Droit concordataire. Que cette nouvelle loi s’applique au seul
    domaine diplomatique temporel, le Siège Apostolique ne saurait trouver à redire, mais elle ne
    saurait s’appliquer aux traités engagés et signés par la Congrégation des Affaires du Siècle,
    représentante diplomatique du Saint-Siège Romain.

    Par ailleurs, l’argumentaire fallacieux, faux et erroné donné par la Chancellerie de France
    ne fait que confirmer l’incompétence de cette dernière dans le domaine diplomatique
    ecclésiastique, puisqu’elle réduit un concordat à un simple « traité particulier » signé entre
    une province et le Saint-Siège. Hors de la portée législative et juridique de la Chancellerie de
    France, cette dernière semble ignorer tout de la nature et de l’étendue canonique que recouvre
    un concordat.

    Rappelons aux fidèles, corps diplomatiques et autres ambassadeurs qu’un concordat n’est en
    aucun cas « un traité particulier », mais un document à valeur canonique signé et reconnu par
    l’Église et la province signataire. De ce fait, à l’instant même où le sceau de l’une et de l’autre
    institution est imprimé dans la cire encore fondante du document, le « traité » devient une
    extension du Droit Canon de la Sainte Église Aristotélicienne et Romaine, applicable et
    appliquée à une portion du peuple de Dieu défini par ce même document dans le but de mettre
    en place un cadre entre le spirituel et le temporel pour l'application de la loi divine. Ce « traité
    particulier » recouvre alors un caractère canonique inviolable.

    Au mois de juillet MCDLVII, nous rappelions déjà à l’ordre la Chancellerie de France qui
    outrepassait ses droits en matière juridique concordataire. Ce que nous avons pu dire ce jour
    de juillet est toujours applicable aujourd’hui : « La vanité est le trait le plus saillant du
    caractère des hommes, dont l’esprit étriqué n’est que le reflet de leur manque de foi ; ils
    croient pouvoir appliquer au spirituel ce qu’ils ont l’habitude de faire dans l’ordre temporel ;
    c’est bien peu estimer le magistère de l’Église ».

    En conséquence, nous apportons à la connaissance de tous que l’interprétation de la
    Chancellerie de France en matière de droit concordataire est fausse et non avenue ; et que la
    Nonciature Apostolique continuera de considérer dans son domaine diplomatique que « toute
    clause d'un traité qui demande l'accord des deux parties pour la rupture dudit traité est et reste
    applicable», lorsqu’il lie l’Institution Romaine à une autorité locale.

    Profitant de cette lettre ouverte, nous rappelons que la rupture d’un concordat, qui par nature
    s’inscrit dans le Droit Canon, est synonyme d’apostasie et passible de ce fait des tribunaux
    ecclésiastiques et de la Justice d’Église. Dès lors, nous enjoignons les fidèles et autorités
    compétentes à repousser de la plus vive des manières l’invitation insidieuse qui est faite par la
    Chancellerie de France de faire acte d’apostasie et de sombrer dans l’hérésie en rompant les
    accords passés entre une province et le Siège Apostolique, au gré des volontés et des humeurs
    du temps et des personnes.

    Nous remettons une nouvelle fois en garde la Chancellerie, et ceux qu’elle invite à prendre le
    chemin du péché, contre toute déviance blasphématoire qui les conduiraient sur la voie de
    l’hérésie en reconnaissant pour nul le Droit Canon dans lequel s’inscrit un concordat.
    Invitions par ailleurs la Chancellerie de France et le Chancelier McLegrand à revenir sur ses
    propos dans les plus brefs délais, afin de dissiper et corriger les erreurs dont son institution est
    responsable.

    Qu’il soit donc su et entendu que l’Église et la Congrégation des Affaires du Siècle par la voix
    de la Nonciature Apostolique continueront d’appliquer cette clause d’unilatéralité, celle-ci
    agissant telle une monition à l’endroit des autorités signataires.


    Bénédiction Apostolique.



    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal & Archevêque de Césarée,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.



    Rome, le XXIV août de l'an de grâce MCDLIX, le mercredi.



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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:




    A l'Universalité des fidèles
    Au Royaume de France,
    Aux autorités belligérantes,




    Alors qu’un deuil prend fin et qu’un nouveau monarque vient d’être élu à la tête du Royaume
    de France, les composantes de ce dernier s’entre-déchirent pour de vaines questions de
    pouvoir et d’honneur, déguisées sous les oripeaux de l’égoïsme. Elles se livrent une guerre
    fratricide et cruelle dont l’issue ne saurait être que tragique.

    Notre longue expérience à la tête de la Congrégation des Affaires du Siècle nous a donné
    l’occasion de voir de nombreux conflits s’ériger en guerre juste, en quête de la Liberté, et
    finir en un massacre dramatique, en un marasme géopolitique. De surcroît, ces guerres
    auxquelles nous avons assisté n’ont fait qu’affaiblir les provinces, alors que, tout récemment
    encore, nous apprenions les déficits abyssaux de certains comtés du continent. Toutes ces
    guerres pour des causes fallacieuses qui ne trouvèrent finalement ni écho ni réponse dans
    l’épée brandie et le sang versé. Que de vies brisées, que d’énergie dépensée pour qu’il n’en
    soit retiré que désolation, appauvrissement et destruction.

    Le cœur du royaume n’en n’est malheureusement pas à son premier conflit, et nous nous
    rappelons encore ceux qui le secouèrent en l’an 1455 et où s’opposaient déjà la Touraine et
    le Berry, et auquel vint se joindre l’Alliance du Centre : la marche infernale et irréfléchie des
    alliances avait là aussi fait son œuvre. En 1456, une nouvelle guerre opposait le Poitou à
    l’Anjou, et un an plus tard encore, la Touraine, le Limousin, le Périgord et le Bourbonnais au
    duché de Berry. Sans oublier les conflits plus anciens, comme ceux qui déchirèrent l’Artois et
    la Champagne à propos de la cité de Compiègne, la France et la Bretagne quant à la
    souveraineté de cette dernière, et tant d’autres encore. En relisant nos propres lignes, nous
    nous rendons compte que jamais le Royaume de France ne fut en paix durant une année
    entière…

    Les historiographes auront bien du mal, dans les années futures, à remonter aux sources du
    conflit qui secoue aujourd’hui le Royaume des Lys pour en graver l’histoire sur le mur de la
    mémoire. Pour une sombre affaire privée, l’ensemble du Royaume de France se retrouve
    aujourd’hui mêlé à une guerre et prêt à sombrer dans l’anarchie à cause de la vilenie de
    quelques uns qui entendent dicter à tous la volonté de leurs humeurs. La diplomatie actuelle
    doit se demander aujourd’hui si les alliances ont encore un avenir quand on voit quelle
    proportion prend ce conflit, à cause justement d’accords passés qui obligent en cascade, l’un
    puis l’autre, à prendre part au conflit. L’affaire se révélant de plus en plus comme un
    véritable nœud gordien, nul ne peut plus aujourd’hui trouver de solutions qui satisfassent
    toutes les parties… Tous estiment légitime leur entrée en guerre, tous estiment justes leurs
    griefs, et tous jouent encore aujourd’hui à exciter les belligérants par leurs revendications et
    déclaration palinodiques, bellicistes, immorales autant que rédhibitoires.

    Devant la vacuité des discours et des dépêches diplomatiques malhonnêtes qui ne font
    qu’attiser un peu plus la haine et la rancœur, tous les acteurs de ce lamentable conflit ont
    prouvé par leurs déclarations pyrrhoniennes qu’ils ne croyaient plus en la parole de leur
    adversaire, et à juste titre. L’entregent semble dicter la conduite de tous et chacun cherche
    son propre intérêt sans se soucier des conséquences, aggravant d’avantage encore le conflit
    qui atteint aujourd’hui une situation inextricable.

    D’aucuns ne respectent plus l’autorité suprême, ni la morale, ni l’éthique… Aujourd’hui, on
    abreuve le sol de France du sang de ses fils en en faisant des « héros ». Rien pourtant dans ce
    conflit ne revêt un caractère héroïque ! Tout n’est qu’égoïsme et cruauté.

    Comment pouvons-nous décemment envisager une sortie honorable pour tous ? Qui oserait
    déposer les armes après les nombreux affronts, après les nombreux morts ? D’aucuns
    verraient ce geste comme une humiliation. Pourtant, avec du recul, tous s’aperçoivent que
    cette guerre est une humiliation à elle seule quand ont remonte aux raisons premières qui ont
    engendré ce conflit… L’ordre du monde semble renversé… Et aujourd’hui, au nom de la
    liberté, certains estiment juste de rompre toute morale et toute éthique en choisissant comme
    solution légitime, celle de renier tout devoir, tout serment ainsi que l’œuvre de leurs aïeux.
    Jusqu’où l’escalade de la violence qui a amené l’homme à renier son passé, le travail et la
    mort de ses ancêtres ira-t-elle ? Quelle époque bien tragique vivons-nous !

    L’Église Aristotélicienne Universelle et Romaine appelle l’ensemble des belligérants à la
    paix, à la raison et à la trêve, comme l'ont suggéré avec sagesse et tempérance les assemblées
    épiscopales de France et de Bretagne. Cette pacification permettra à toutes les populations,
    où qu’elles se trouvent dans le royaume, de vivre enfin une époque de paix, où le vil honneur
    de quelques-uns ne jette l’opprobre sur l’ensemble des actions d’un comté et n’entraîne dans
    sa course infernale l’innocent qui se trouve bien malgré lui même à cette triste mascarade.


    Bénédiction Apostolique.



    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal & Archevêque de Césarée,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.



    Rome, le XXX août de l'an de grâce MCDLIX, le mardi.




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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2015 7:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:




    A Terwagne Méricourt
    Vicomtesse d'Orpierre,
    Présidente de la Cour d'Appel.


    Ma dame,
    Votre Grandeur,


    Si nous reprenons la plume ce jour, c’est le cœur gros, et l’esprit assombri par de terribles
    révélations aux conséquences désastreuses pour le Royaume de France, notre Monarque et la Vraie
    Foi. Il incombe bien trop souvent aux hommes de Dieu de faire l’arbitre et de rappeler au peuple des
    fidèles les limites de leur conduite, et l’étendue du Magistère spirituel de l’Église.

    Nous n’entendons en aucune façon nous ingérer dans les affaires de la Cour d’Appel ni lui dicter sa
    conduite, car là n’est ni notre rôle, ni notre droit. Toutefois, la Sainte Église Aristotélicienne et
    Romaine, garante de la Vraie Foi et de la protection des fidèles ne saurait rester silencieuse lorsque
    les égarements de la Cour d’Appel la force à intervenir pour la sauvegarde de cette Vraie Foi. En
    effet, nous avons appris avec émoi et une certaine peine, la nomination sous condition du dénommé
    Kartouche, sicaire de la secte des Lions de Juda.

    Il va de soi que vous ignoriez sans doute la condition du dit homme, mais l’Église est là, justement,
    pour veiller à informer ses fidèles des dangers qui les guettent. Il plut à Sa Majesté la Reine de gracier
    le dit Kartouche pour les actes dont il s’était rendu coupable au regard des lois royales ou
    provinciales, et sur ce, l’Église ne peut, ni n’a droit, de revenir, car il appartient aux hommes de se
    gouverner dans les limites des lois établies par Dieu. Cette grâce n’y contrevient pas et ne met en
    danger ni la Foi, ni les fidèles.

    Cependant, si un casier vierge doit être une condition sine qua non à l’acceptation d’une nomination
    en tant que juge auprès de la Cour d’Appel, celle de ne pas être un hérétique doit en être une autre.
    Il est fondamentalement inconcevable qu’un tel individu, ayant dénié l’existence de Dieu, blasphémé
    contre l’Institution Divine et cherché l’effondrement de cette dernière par des actes incessants et
    répétés à Son encontre, puisse juger de la culpabilité ou de l’innocence d’un quelconque individu, et
    a fortiori, d’un fidèle aristotélicien. Tout comme on ne peut décemment accepter qu’un feudataire
    du Royaume puissent sombrer dans l’hérésie – ce qui a force de loi actuellement en notre
    royaume –, de par sa position vis-à-vis de Sa Majesté, et de par sa position vis-à-vis du peuple, on ne
    peut raisonnablement accepter qu’une charge de juge soit pourvue par un tel individu, placé là pour
    décider de la destinée de gens. Par qui sera-t-il inspiré s'il bafoue déjà le Père créateur et
    l’Institution divine qui sacre et légitime le pouvoir du Monarque qu’il est censé servir ? Rien ne
    saurait justifier un tel acte, rien ne saurait le légitimer.

    Aussi, c’est de manière amicale que nous vous entretenons de cette affaire, et avons décidé de vous
    éclairer, afin que vous ayez toutes les cartes en mains et ne placiez Sa Majesté dans une posture
    fâcheuse pour elle et le Royaume. Car en l’état, et sauf si le dénommé Kartouche n’était nommé
    que pour juger seulement les hérétiques pour leur crimes temporels, l’Église Aristotélicienne ne
    saurait à quel saint se vouer pour sauver de l’apostasie l’Institution Royale, chose, vous en
    conviendrez, qui serait extrêmement déplaisant au vu des événements que le Royaume connaît. Les
    ennemis de la Reine placeraient alors l’Église dans une situation insoutenable où cette dernière devrait
    ou non juger du caractère infidèle d’une telle nomination. Dans le contexte actuel, cette étincelle
    pourrait devenir un grand brasier, ce que, en tant que prélat français profondément attaché à la
    Couronne et au Royaume, nous ne pourrions supporter.

    Ces éclaircissements vous étant maintenant communiqués, nous supposons que vous prendrez les
    mesures nécessaires et légitimes au rétablissement de l’équilibre en renonçant à la nomination dudit
    Kartouche en tant que juge auprès de la Cour d’Appel. Le Très-Haut puisse vous accorder paix,
    lucidité et clairvoyance.


    Bénédictions apostoliques,



    Pour l'Assemblée épiscopale de France,
    Aaron de Nagan, Cardinal.



    Rome, le XXII décembre de l'an de grâce MCDLIX.



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