L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Nordhammer]

It was his first trip to Rome and he was impressed by this city. He sought first, a guest house and then drove to Quaerens Basilicam di Sann Dschowanni dej Maatiri.

[Cia]

Es war ein Gang welcher der jungen Herzogin wohl schwerer fiel als allen anderen Personen. Ganz in schwarz gekleidet, ein dichter Schleier vor dem schmalen Gesicht betrat Cia die Basilika. Kaum merkbar wurde hier und da genickt, ob man Cia erkannte, dass wusste sie nicht aber es war ihr auch egal. Es war wieder einer dieser Gänge der sofort alles Geschehene, alles was schön war und alles was sie mit Comyr je verbunden hatte wieder so aktuell in das Gedächnis rief, dass es wie am Tage des Todes war. Schmerz, Trauer und Kälte umgaben sie und daran würde sich wohl nie etwas ändern.

Ein Platz war gefunden, sie schob sich in eine Reihe und die schmalen Hände umklammerten sich, traten die feinen Knöchel hervor und das Herz schien zu bersten vor Schmerz.

Comyr, Vater im Geiste, Mann der sie so lange begleitet hatte und dem sie so gerne noch so viel gesagt hätte.

Starr die Augen nach vorne gerichtet, glaubte sie man könne Ihr Herz schlagen hören während die Lippen zitterten und innerlich der Kampf tobte.

[Arnarion]

Baptême de Merveylle de la Mirandole, 10 septembre 1464

Le jour avait à peine pointé sur l'Urbs romain, que déjà les rues s'éveillaient dans le vacarme quotidien des passants, travailleurs, vendeurs venus des quatre coins de l'Aristotélité, qui constituait ce peuple de Rome, celui-là même dont la vie était rythmée au son des innombrables clochers des églises romaines.

Sur la rive droit de l'antique fleuve du Tibre, du côté opposé à la basilique Saint-Titus et du palais pontifical, s'étendait parmi les habitations l'une des paroisses romaines constituant le diocèse de Rome : la paroisse de Saint-Jean-des-Martyrs, du nom de Saint Jean, martyr au nom de la Foy ainsi que de tous les hommes et femmes ayant donné leur vie pour la Vérité de Dieu. Le bâtiment, très vieux, haut et vénérable, avait connu bien des mésaventures par le passé, si bien qu'il était en piètre état à l'orée de ce siècle. Il eu fallu toute l'énergie d'un pape et les fonds d'une trésorerie pour retaper la vénérable basilique pluriséculaire, qui connut une seconde jeunesse sous le signe de la renaissance florentine qui vint s'ajouter au roman italien. Malgré toute la richesse ornementale du génie italien du quattrocento, la basilique gardait, avec ses hauts murs, ses larges colonnes et son architecture romane qui trahissait son âge, son aspect imposant et sobre, qui lui conférait son caractère vénérable. Cardinal-prêtre, le Valyria était le titulaire de cette paroisse au nom du Pape, et de basilique en basilique, de cité antique à cité antique, lorsqu'il n'était pas à Saint-Jean de Besançon, il se retrouvait à Saint-Jean de Rome.

C'est un peu après prime qu'Arnarion quitta le palais ponfical pour descendre à Saint-Jean. Aujourd'hui allait avoir un baptême d'une représentante de la fine fleur de France, et il fallait être ponctuel. Heureusement, tout avait été préparé la veille. Il pourrait donc, si Dieu le voulait, piquer un petit somme à l'ombre du cloître avant d'enfiler sa lourde Capa magna. Et c'est exactement ce qu'il fit. Arriver en avance avait du bon, parfois.
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[Primha]

Quoi ? Mais non ! A Rome ! ROME !

Argentée penchée dans la voiture aux couleurs d'Orvietto, elle tente de se faire comprendre malgré elle par le cocher, plutôt voué à parler Italien. Ce n'était tout de même pas bien compliqué.. Rome.. Roma.. Une inspiration est prise, et elle tente alors quelque chose, d'aussi vieux que les murs saints, sans nul doute.

Voglio andare a Roma ! Mince de mince.. Je veux.. aller.. a ROME !

Sans nul doute à la hauteur des taquineries d'Arnarion, la voiture se déclina du chemin originel, après peut-être, avoir été enfin comprit par la Valyria. Ce n'était pas le bon jour pour cela ! Fallait-il seulement qu'il y au un bon jour ces derniers temps. Fâchée avec Lucie qui ne reconnaîtrait jamais ses tords vis à vis d'un amour avec Deswaard, la voilà condamnée à être exilée de la vie de celle, qui était une amie. Si tel était la volontés du Seigneur, que de la guidée vers des âmes meilleures.. Fallait(il aussi, toute fois, qu'il ne s'amuse pas plus à pondre des Saint-Jean, comme le lieux de baptême.

La voiture aux couleurs d'Orvietto s'arrête enfin, et dans une toilette de sable et d'or, Prime en sort enfin, ne dissimulant pas sa joie. D'Orvietto à Rome, il y a bien peu, et pourtant.. L’Éminence était parti bien avant, comme à chaque cérémonie qu'il guidait comme une symphonie, laissant au Palais, la jeune dragonne qui s'y plaisait, tant pour le calme que la grandeur. L'océan pruné se glisse sur le vieux dragon, et un sourire écarte les lippes.

Arnarion, mon cousin.

La Porcelaine s'avance, et attrapa la main Valyrienne pour y déposer un baiser, à défaut de le prendre entre ses bras un instant.

Crois-tu qu'ils vont trouver facilement ?

[Merveylle_mirandole]

Cela faisait bien des années qu'elle attendait ce moment. Elle se souvenait encore de ces journées passées avec le curé de Chinon à discuter sur le baptême, les vertus, la grande famille aristotélicienne... Elle était venue à lui parce qu'elle s'était sentie prête à cette époque de faire le choix d'être baptisée sans aucune arrière pensée. Mais elle s'était heurtée à un soucis de taille... Les parrains marraines... Elle avait beau être une Princesse, elle n'était pas si entourée que cela. Les vrais amis, les êtres chers, ça ne courait pas les rues.

Albin, elle y pensait depuis longtemps, mais elle tenait à avoir deux personnes à ses côtés. Bien choisir ses parrains marraines c'était comme choisir ses anges gardiens sur terre. Et puis elle avait rencontré Prim. Une évidence, bien qu'elle s'était imaginé avoir des parrains plus vieux.

Elle avait prévu son baptême depuis tellement longtemps que lorsqu'elle essaya la robe qu'elle s'était confectionné à l'époque, elle ne put rentrer dedans... C'est fou ce qu'on grandissait à l'adolescence... Heureusement, elle avait, dans un moment d'inspiration, prévu une autre tenue sans jamais savoir quand est ce qu'elle pourrait lui être utile. Le moment semblait bien être arrivé. Vêtue de sa robe claire, sans fioriture, simple, humble et ceinturée d'une chaîne d'argent (obligatoire si on ne voulait pas passer pour une femme de petite vertu).

Arriver au bon endroit fut plus simple qu'elle ne le pensait au départ. Elle commença par se perdre dans Rome, puis, du haut de son carrosse, elle montra aux passants un petit papier avec l'adresse jusqu'à en trouver un qui indique le bon endroit à son cocher.

Timidement, intimidée presque, elle entra dans le lieu sacré et fut rassurée lorsqu'elle repéra Prim et Arnarion. La Boisée s'avança doucement et le silence fut couvert par le froissement de l'étoffe légère de sa robe sur les pavés. Un son agréable, apaisant mais pas suffisant pour calmer sa nervosité.
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[albin.]

Comment refuser de le devenir? C'était tout bonnement impossible après plusieurs années à avoir vécu ensemble sous le même toit, veillant sur Merveylle comme si c'était sa propre fille.
Albin ne pouvait qu'être honorer ce jour de devenir devant le Très Haut le parrain de la cousine de feue son épouse et donc cousine de son fils.

L'Ar Sparfel avait recueillir Merveylle alors qu'elle était encore qu'une gamine, il avait tout fait pour la protéger parfois et elle avait su se montrer...tout bonnement désobéissante, souvenir d'un conflit avec les angevins où la Mirandole s'était bien dissimuler pour passer inaperçue alors qu'elle était censé partir dans un lieu sur. Il l'avait prit aussi avec elle à la chancellerie de Touraine, souvent inséparable et avec de la bienveillance quand Merveylle s'occupait de Gaelant, son cousin, comme si c'était son frère ce qui avait beaucoup aider Albin.

Puis il y a eu le fief remis par Albin, Saint Agil, mais plus qu'une vassale, c'était un symbole de l'affection portée à la jeune fille, le témoignage de la confiance en elle.
Ce jour de baptême, devenir le parrain s'avérait presque une évidence au point de ne pas en être surprit.

Faire le voyage jusqu'à Rome, Albin l'avait fait en agréable compagnie, d'un rapprochement qui s'était fait petit à petit en fonction des échanges, d'abord de travail puis apprendre à se connaitre..jusqu'à cette proposition de venir ensemble au baptême pour une première escapade en dehors du Maine loin du travail, loin des tracas du quotidien. C'était la première sortie de la rencontre entre un Océan devenue Fée et d'un Crapaud devenu Prince.
Voyage paisible malgré la distance et les routes parfois escarpées. C'est d'ailleurs la distance qui avait fait que l'Albin n'avait pas emmené Gaelant, c'était beaucoup trop loin et long pour un enfant de cet âge et ne pas trop le bouleverser de suite avec un nouveau changement dans sa vie.

Rome en vue, Rome cité antique, chargée d'histoire. Puis la traversée de la ville avec les ruines de l'Empire Romain en guise de témoignage de l'histoire de la capitale de la région du Latium, une traversée qui menait jusqu'au Coeur de l'Eglise Aristotélicienne Romaine et ses faubourgs.
Toujours très admiratif de ces lieux chargés d'histoires, de la beauté de la ville Eternelle traversée par le Tibre, Albin instinctivement avait prit la main de la Fée. Le carrosse avançait guider par Quentin qui faisait toujours office de cocher malgré l'âge très avancé de l'homme, instinct et sens de l'orientation faisant effet pour mener jusqu'à l'édifice religieux où allait se tenir la cérémonie.

Descendant en premier, Albin tendit sa main pour invitée la Fée à sortir et l'accompagner, faire une entrée ensemble, presque un symbole d'une volonté commune d'avancer ensemble.
Avancer? Justement c'est le cas jusqu'à rejoindre Mery la Douce tout à fait somptueuse dans sa robe.

Regardant l'officiant, Albin eu un petit doute sur l'appellation à donner mais tenta..

Votre Eminence.

Puis salua d'un hochement de tête Prim qu'il connaissait pour l'avoir rencontrée par l'intermédiaire de la baptisée lors d'un tournoi de joutes puis au Val où Albin était arrivé totalement à bout de force.
Et comme l'on parle de la baptisée, le Brun Insolent lui adressa un petit sourire avant de lâcher quelques mots, et ce même s'ils n'ont plus se lien par union ils se considéraient toujours tout comme..

Ma chère cousine et vassale.

Il sentait Merveylle tendue et s'approcha pour lui donner une petite accolade.

Tout va bien se passer...

D'ajouter, car il n'avait pas oublié la Fée.

...Je vous présenterais après.
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[oceane_ktf]

D'échanges d'abord dans le travail, puis en dehors afin d'apprendre à se connaitre, avait découlé un rapprochement qui s'était fait petit à petit.. jusqu'à cette invitation à l'accompagner pour cet événement important pour lui, le baptême de sa filleule et vassale.
Oceane avait bien sur tout de suite accepté, ravie de faire cette escapade avec lui, loin du Maine et du quotidien. C'était leur première sortie ensemble.. Une première fois quelqu'elle soit, est toujours un moment important.

La route vers Rome fut très agréable en compagnie de son crapaud devenu prince. Des paysages tous plus beaux les uns que les autres défilaient au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient de la cité romaine.
La traversée de la ville fut magique, Oceane esquissa un tendre sourire à son prince quand il lui prit la main, et c'est en serrant sa main dans la sienne qu'elle pu admirer chaque recoin de cette cité remplie d'histoire.. elle ne s'en lassait pas.

Arrivés à destination, Albin descendit le premier et l'aida à descendre et c'est main dans la main qu'ils entrèrent ensemble dans ce lieu sacré.
Ils se dirigèrent alors en direction de la future baptisée. Oceane salua les personnes présentes d'un signe de tête, ainsi que respectueusement l'officiant au passage

Votre Eminence

Puis, quand ils eurent presque rejoint la vedette du jour, intimidée, Oceane s'effaça instinctivement légèrement afin de permettre à Albin de profiter au mieux de ses retrouvailles avec sa vassale.

Quand le futur parrain se tourna ensuite vers elle afin de lui dire qu'il la présenterait après, Oceane acquiesça d'un sourire sincère, cela était tout à fait normal. Elle aurait largement le temps d'être présentée plus tard.

[Lucie de Saint-Jean]

Après Toulouse, Rome. Ce sont des voyages de trop qui épuisent une Saint-Jean déjà abîmée plus que de raison, creusant toujours plus les cernes sous ses yeux et l’amenuisant au point qu’elle semble plus fragile que n’importe quelle sèche brindille, toutefois elle s’emploie à les vivre comme elle traverse toutes les épreuves, stoïquement, gardant pour elle tout ce qu’elle trouve trop laid pour être dit et s’employant à ne voir que l’essentiel.

Ainsi donc, c’est avec discrétion que Lucie, malade, passe les portes du temple dont elle partage le nom, parcourant les lieux de ses mirettes mentholées. Les invités ne sont certainement pas encore tous arrivés, mais parrain et marraine sont déjà là, entourant Merveylle dont la beauté n’a d’égale que la sobre pudeur de la mise. N’osant guère s’approcher quand Adelys trône aux côtés de l’Altesse Boisée, la Fleur s’installe silencieusement sur un banc de bois, ses mains se posant sagement à la maigreur de ses cuisses que la soie pâle recouvre. Aucun mot n’est prononcé, mais si la tendre princesse tourne son regard vers elle alors, pour plaire à ses beaux yeux et à son coeur, Lucie s’efforcera de sourire pour l’encourager en cette importante journée et ainsi exprimer toute l’amitié qu’elle ressent malgré ses multiples manquements.
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[Merveylle_mirandole]

Les rares invités ne semblaient pas pressés d'arriver. Mais au moins, parrain et marraine étaient présents c'était le principal. Elle sourit doucement lorsqu'Albin la prit dans ses bras. Il était là quand elle avait besoin, ou du moins, quand il savait qu'elle en avait besoin car généralement, elle restait à se morfondre dans son coin. Elle accueillit la jeune femme qui l'accompagnait d'un sourire. Il l'avait prévenue, mais elles ne se connaissaient pas. Elle espérait que son presque-parrain l'inviterait pour une thé-party et qu'elles puissent faire plus ample connaissance, ou bien qu'il vienne à Saint Agil tout simplement. Mais beaucoup semblaient allergiques à la Touraine ces derniers temps alors son domaine était bien vide... Heureusement qu'elle avait Lechat pour gambader partout et mettre un peu d'animation.

Peu après, ce fut le tour de Lucie de faire une entrée discrète. La Boisée comprenait qu'elle ne souhaite pas plus s'approcher, mais elle lui était reconnaissante d'être venue. Il faudrait qu'elles se voient, qu'elles passent du temps ensemble. Où étaient passées les soirées à s'échanger les derniers potins ? ça lui manquait ces moments entre filles. Elle lui sourit lorsque leurs regards se croisèrent et nota que la Fleurie ne semblait pas au mieux de sa forme non plus. Elle avait une robe magnifique quoiqu'il en soit et cela, ses yeux de couturière ne pouvait le louper !
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[Arnarion]

Le cardinal avait tout juste le temps de piquer un roupillon qu'il fut reveillé par une voix douce et familière qui ressemblait à celle de ...

Pim ? Il sourit à sa cousine. Hmm ... Oh, au pire ils demanderont. Les romains ne mordent pas.

Il l'observa de la tête au pied, recherchant un défaut sur la perfection valyrienne de sa cousine. Tu es toute belle, dis-moi. Je ne te connaissais pas cette robe, mais elle te va bien. Il lui sourit de nouveau avant de se tourner vers la vedette du jour.

Bonjour, Altesse. Bienvenue à Rome. J'espère que le climat vous sied. Il fait bien chaud aujourd'hui et j'ai peur que le soleil montant dans le ciel, il ne tape plus durement encore. Si vous voulez, nous pouvons nous mettre à l'ombre de la basilique, vous découvrirez certaines splendeurs architecturales.

Il n'eut pas le temps de finir qu'un homme arriva, qu'il reconnaissait vageuement sans pouvoir mettre un nom dessus. Il était certain de l'avoir rencontré lorsqu'il était aumônier chez les Cetzes. Bonjour, bienvenue. Votre tête me dit quelque chose ... ne vous aurais-je pas déjà croisé quelque part ?

Il salua ensuite la personne qui, à côté de lui, arriva à son niveau. Puis il prit la parole en s 'adressant au petit groupe.

Bien. Tout le monde est présent ?
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[albin.]

A la remarque du cardinal à savoir s'il ne se sont pas déjà croiser quelque part, Albin farfouilla dans sa mémoire car oui en effet le visage de l'homme d'église ne lui était pas inconnu mais c'était trop vague pour se souvenir exactement que c'était chez les Cetzes où Albin avait participé à un tournoi de joutes équestres entre autre où il y avait également une bénédiction.

Merci tout d'abord de l'accueil et puis en effet il se peut que l'on se soit croisé en d'autres lieux mais je ne saurais dire exactement où. J'ai juste cette impression.

Albin reprit le bras d'Oceane contre le sien, qui sait si un jour ils ne rentreront pas dans un autre édifice religieux mais pour autre chose qui sera cette fois pour eux. Seul le temps le dira mais l'espérance était là.
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[Arieline]

Il y'a des événements dans notre vie qui nous amène à faire des choses inpensables et nouvelles. Arieline avait toujours eu une certaine haine envers sa famille étant donné qu'elle avait été mise au couvent dès son plus jeune âge et qu'elle n'avait vu ses parents que deux ou trois fois avant leur mort qui avait eu lieu deux ans plus tôt. Elle se souvenait brièvement de la mine pâle et froide de sa mère dont les boucles brunes lui tombaient jusqu'aux hanches et le regard froid, glacial d'un bleu océan de son père aux cheveux blonds et raides. Dans ses souvenirs son frère jumeau avait les mêmes yeux et les mêmes cheveux mais elle n'avait pu le voir qu(une fois dans sa vie alors qu'elle était âgée de cinq ans.

On peut ainsi dire que de recevoir une lettre d'une princesse stimulant être sa cousine était quelque peu surprenant pour la blondinette qui avait de très faibles connaissances au sujet de sa très chère famille tant aimante. Alors qu'elle commençait à se morfondre dans cet endroit presque étouffant tant il lui paraissait commun et pleins de routine. La jeune femme prit conscience qu'elle avait deux ans de plus que la majorité et était en droit de partir de ce satané couvent le plus vite possible. Toutefois ou pourrait-elle bien aller ? La France était si vaste... Ce qui est amusant c'est d'avoir lu une lettre sans l'avoir vraiment lu mais de la resortir deux jours plus tard afin d'être plus attentive. Ainsi Son Altesse Royale l'invitait à Rome, ce qui d'un coup était encore bien différent des nombreuses villes Françaises qui se présentaient à elle jusque là. Tant bien que mal il fallait que la blondinette soit moins têtu et accepte cette invitation, après tout peut-être ne serait-elle pas déçue !
Le souci dans ce genre de moment, c'est très certainement de préparer des malles en comptant que vous avez vécu ici une éternité sans y bouger. Mais une chose était sûre, la jeune autonome n'avait qu'à lever le doigt pour obtenir un moyen de se rendre à Rome pour faire acte de présence au baptême de sa cousine.

Ainsi, après de longues journées de route et de réflexion car effectivement la Mirandole ne savait pas franchement comment se tenir face à sa cousine, elle était enfin arrivée. C'est donc devant le supposé endroit qu'elle s'était retrouvée les yeux grands ouverts en pleine admiration devant une telle beauté de l'édifice. Le seul inconvénient quand on ne connait pas l'Italie c'est sans doute de se rendre compte qu'on étouffe avec cette chaleur étouffante. Après une marche pas trop affirmé et pas trop gracieuse non plus elle rejoint timidement le groupe de personne déjà arrivé. Comment pouvez-vous reconnaître quelqu'un que vous n'avez jamais vu auparavant ? C'est donc immobile qu'elle passa ses mains blanches sur sa robe, elle l'avait eu deux ans plus tôt et espérait qu'elle soit assez convenable pour un baptême.

[Felip.]

L’événement pouvait se faire en Béarn, en Touraine, à Paris ou même à Lomagne si cela lui chantait !
Mais Nooooon, Son Altesse Royale va se faire baptiser à Rome ! Rome, la Cité Éternelle ! Rome, berceau du Monde. Rome, Palais de sa Sainteté.
La Princesse serait-elle désireuse de marquer le coup à sa manière ? Se rapprocher du Pape, pour se rapprocher du Très Haut qui est pourtant partout et en chacun de nous ? Se retrouver un peu plus près des étoiles aux jardins de Lumière et d'Argents ?
Pour marquer le coup donc,c'est chose réussite ! Enfin le Comte retiendra surtout l'interminable et périlleuse traversée du Royaume de France et de la mer Méditerranéenne pour débarquer sur les côtes italiennes et gagner la Capitale Romaine.
Bon l'avantage de la Mer c'est qu'il n'y a pas de grosses tempêtes ou autant de houle que pour l'Océan.
Par chance aucun navire corsaire ou pirate ne fut croisé non plus.

Mais Felip qui vient de connaitre son tout premier baptême de mer, lui, malade comme un chien à passer la traversée soit au dessus de la rambarde ou au fond de sa cabine à prier le Très Haut de lui réserver une place douillette à ses côtés, se demande s'il n'aurait pas préféré faire face à un abordage et mourir glorieusement dans un bain de sang plutôt que l'idée de finir lamentablement au fond de sa couche couvert de dégueulis !

Délivrance et soulagement lorsque le capitaine à bord vînt toquer à la cabine pour annoncer au jeune Comte que la péninsule italienne est en vue et qu'ils débarqueront dans quelques heures de la mer Tyrrhénienne pour fouler le sol ferme Romain.
Quelques heures, pour se rafraîchir et revêtir une tenue propre et élégante, ravi de délaisser son froc de marin et sa chemise qui pue le poisson et la mer. Même s'il n'a pas pêché mais il faut le dire la Mer ça puire ! Parfaitement !

Sur le pont supérieur, Felip au teint plus blafard que d'accoutumée, s'émerveille tout de même à découvrir la Cité Éternelle qui se dévoile sous ses yeux.
Ils accostent au port qui grouille de monde et là encore c'est un spectacle inédit qui se produit sous ses yeux.
En Armagnac et Comminges, ils ne disposent pas de port. Même en Toulousain, ou en Guyenne ils ne connaissent pas d'une telle envergure !
Néanmoins, l'odeur qui s'en dégage est limite supportable pire qu'en mer ! Felip sort de sa manche son meilleur ami : mouchoir brodé et immaculé pour le plaquer sur son visage et diminuer l'agression odorante puis fait signe aux hommes en charge de l'escorter de se mettre en route sans plus tarder avant de finir asphyxiés.

La traversée de Rome est tout autre : trésors et merveilles architecturaux lui font oublier quelque peu les déboires de son voyage.
D'après les informations reçues, la cérémonie devrait avoir lieu à la Basilique de Saint-Jean-des-Martyrs.
Un guide romain fut recruté et dédommagé pécuniairement pour les mener au lieu dit.

Lorsqu'enfin le Comte foule le parvis du saint édifice, il passe les portes sain et sauf vêtu d'une de ses plus belles tenues et retrouve le sourire en apercevant des visages bien connus.
Il n'était pas perdu et souffla discrètement un "Hallelujah".

Son aventure Epique prend fin..


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[Merveylle_mirandole]

Deux personnes supplémentaires firent leur entrée. La première, totalement jamais vue, mais avec ce je ne sais quoi de familièrement Mirandolien. Elle en déduisit que ce devait être sa cousine qu'elle avait invité. A dire vrai, elle ne s'était pas attendue à ce qu'elle accepte l'invitation. Elles auraient beaucoup à se dire après la cérémonie. Le dernier, semblait bien pâle et elle se demanda un instant s'il n'était pas malade. Elle leur fit un sourire à chacun puis se tourna vers son Eminence.

-Tout le monde est là. Votre idée de se mettre à l'ombre est excellente. Pas que nous soyons en sucre, mais avec cette chaleur nous allons tous finir trempés.

Et s'imaginer liquéfiée, robe collant à la peau, avait quelque chose de désagréable et d’indécent. Elle avait eu le choix oui de où se faire baptiser, mais au final quoi de mieux que l'Italie pour une Italienne ?
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[Primha]

Allons-y maintenant.

Impatiente ? Si peu. Les présents étaient arrivés, la principale intéressée de cette journée était toute en beauté, fraiche et visiblement heureusement. Quant aux parrain et marrain, tout deux attendaient que le tout commence.