L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[misslafan29]

[Quelques semaines/jours plus tôt… dans le somptueux château d’Hyères en Provence, près de Toulon.]

Loin de toute civilisation, dans une havre de paix plus précisément dans la cave remplie d’autant de tonneaux qu’on ne peut pas compter, certains reçus en héritage, d’autres achetés sur le marché provençal ou lointain, offerts…, Miss, ou Algaranna, s’était endormie sur un fauteuil confortable avec une bouteille vide sur ses genoux.
En entendant les bruits lointains, elle se réveilla en sursautant. Elle chercha l’origine des bruits et vit sa servante arriver avec une enveloppe dans les mains.

-Madame, vous avez un courrier de Mateù de Sabran.

Miss se redresse vite sur son fauteuil en entendant son nom. Elle prit le courrier et lut la lettre de son vieil ami en marmottant.

-Ah, il se marie ?! Avec une princesse ? Oh oh ! Une suédoise ? Il cherche vraiment une femme si loin…Alors qu’il y en a des femmes plus proches…. Une Comtesse comme moi, c’est pas à son goût ? Bref, s’il l’aime…. On peut rien faire !

En tournant le faire-part du mariage, elle vit un petit mot qui s’échappait. En fronçant les sourcils, elle le ramassa et lut que Mateù lui promit qu’elle aurait une place réservée, proche de la table remplie de bouteilles et tout ce qui pouvait la rendre heureuse avec le vin, la bière pendant le mariage.
En riant, elle leva la tête et demanda à sa servante de chercher une plume, et une feuille vierge pour rédiger sa réponse positive à son invitation.
Elle scella la lettre et convia sa servante pour l’expédier.

[Rome, le 14 Février 1463]

Après un long voyage où elle passait son temps à boire (à bon entendeur, boire avec plaisir, et pas se rendre ivrogne), elle arriva devant une auberge la veille du mariage pour y dormir une bonne nuit et prendre un bon bain pour se rafraîchir.
Après s’être vêtue d’une belle robe bien rouge et vive, sa marque de fabrication, et ses cheveux châtains avec quelques fils grisonnants lâchés et décontractés, elle était prête pour se rendre à la cathédrale.
Une fois sur place, elle vit nombre de personnes déjà arrivés, parmi lesquelles elle reconnut Frim, Brise dont elle connaissait un peu et Hersende et elle leur fit signe de main dans l’impossibilité de s’y approcher du fait de la densité de la foule.
En se dirigeant vers la cathédrale, elle vit la jeune femme qu’elle n’avait jamais vue, ca doit être certainement LA mariée. Elle s’en approcha pour la saluer.

Je suis Algaranna de Ludchance, en s’inclinant profondément et continua, et une amie de jeunesse de Mateù. Je suis ravie de vous rencontrer enfin juste pour le jour de votre mariage !

Avec un sourire, elle se retira pour les laisser saluer les autres personnes et rentra dans la cathédrale. Elle vit Mateù qui attendit près de l'autel. Elle s'approcha de lui.

-Mateù, ravie de te revoir. Comme promis, je suis là !

En avançant dans les allées, elle chercha un coin idéal tranquille et discret mais bien placé pour tout voir. Ah voilà, une place parfaite, assez près de l'autel mais assez loin de la famille et de témoins mais parfait pour voir les mariés et le fameux Picsou qui officierait la cérémonie de mariage. Elle s’y installa.

[Alienor de Sabran]

Fallait-il qu'il y en ait toujours une pour gâcher la fête ?

Aliénor serait celle-ci. Témoin de son père, après avoir pendant longtemps considéré que si ce mariage avait lieu, elle se contenterai de ne pas s'y montrer du tout. Mais lasse, elle avait fini par céder, ne serait-ce que pour voler encore quelques secondes de tendresse à Mateù avant qu'il ne sorte définitivement de sa vie, emporté par un vent glacial venu de la Baltique.

Rome. Ils n'avaient pas pu faire dans la simplicité. Il avait en plus fallu qu'elle se déplace depuis Fréjus pour assister à ce qui serait, pour elle, ni plus ni moins qu'une séance de torture. Voir cette femme qu'elle détestait lui enlever son père, et l'imaginer triomphante devant l'autel. Rien qu'à cette pensée, ses entrailles se nouaient ; elle avait gagné, cette oie stupide, et Aliénor apprenait avec mauvaise grâce à affronter la défaite.

Et celle-ci allait l'être dans les règles de l'art. Elle avait d'abord songé à venir en tenue de deuil, histoire de marquer sa désapprobation. Et puis avait finalement décidé de se montrer irréprochable. Et avait de ce fait revêtu une houppelande à la mode bourguignonne, bleue, dont le bandier était noir, et bordée en tout points de vair. Ses cheveux avaient quant à eux été laissé libres, conformément aux usages du temps qui voulaient que seules les pucelles aient ce droit d'exposer leur chevelure, mais qui était fort peu respecté par nombre dames plus soucieuses de leur apparence que de la préservation de leur vertu.

Le menton haut, et le regard fixe, elle entra dans la basilique en faisant mine de ne pas avoir remarqué la présence de la future épousée, ce qui avait, selon elle, l'avantage de lui épargner une hypothétique scène d'hypocrisie à base de "j'espère que nous serons bonnes amies". La fierté des Cianfarano était entrée en œuvre, et la jeune vicomtesse avait jugé bon de faire étalage de son dédain hors du regard de son père.

Père qu'elle finit par rejoindre, après avoir salué de la tête ses quelques connaissances, à savoir Frim et Hersende, puisque Miss était occupée en mondanités avec Colombe. Mateù aussi eut droit à son signe de tête, ni plus, ni moins, puisqu'elle se refusait à sourire ou à manifester aucun signe de contentement.

- Père, je suis là, comme promis.

Et sereinement prête à faire face à l'un des pires moments de ma vie.
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[Colombe_Leiferiksson]

Zeiss, Idril, Domdom Juuso et même sa nouvelle cousine, Catherine...
ils avaient répondu présents. Colombe souriait, et commençait à se sentir un peu mieux.

Elle alla saluer chacun d'eux personnellement, et salua d'un signe de tete ceux qu'elle ne connaissait pas, mais qui étaient sans doute des amis de son futur époux, avant de retrouver le bras de son oncle maternel, Arès.

Elle aurait voulu rester un peu plus dehors, avec eux, mais cette pluie glaciale en avait décidé autrement.
Et puis, elle n'avait pas encore vu les invités déjà présents à l'intérieur, et qui devaient sans doute attendre que les futurs mariés soient enfin installés, et que la cérémonie commence, car oui, un mariage dure déjà très longtemps, et certains ont parfois du mal à suivre, mais pour un mariage princier, nul doute que la durée en serait nettement rallongée.

Quoiqu'il en soit, elle se promit de passer un moment avec chacun d'eux, après la cérémonie, au cours du repas qui s'en suivrait.

Se tournant vers les convives :

Allez-y mes amis, entrez donc, il faict meilleur à l'intérieur.

Regardant son oncle, elle lui dit :
Je crois que je suis preste , à présent. Nous pouvons y aller. Tu peux m'emmener vers mon futur époux.

Elle déposa un baiser sur la joue de ce dernier, heureuse d'être à son bras.
Évidemment, elle avait un pincement au cœur, en pensant que c'est Leiferik, son père, qui aurait dû l'emmener à l'autel, mais de là où il était, au Paradis Solaire ou au Valhalla, il devait être fier d'elle.

Et solennellement, ils remontèrent la grande allée centrale.
Elle salua d'un sourire chaleureux chaque personne qu'elle reconnaissait et qu'elle n'avait pas vue dehors.
Ilays et Lancelot, ses cousins, étaient là aussi. Quel bonheur, cela faisait si longtemps qu'elle ne les avait pas vus. Elle sourit encore, voyant que sa filleule, la petite Cladeys, avait bien grandi et qu'elle n'était plus la petite dernière. Elle lui fit un petit signe de la main.

Elle vit Jade, enfin. Elle n'avait pas vraiment eu l'occasion de la rencontrer depuis qu'elle était devenue Impératrice du SRING. Elle lui sembla fort fatiguée. Il est vrai que cette charge devait être fort épuisante. Elle inclina respectueusement la tête dans sa direction, tout en lui souriant. Même affaiblie, Jade avait honoré l'invitation.

Les battement de son cœur s'accélérèrent, au fur et à mesure qu'ils approchaient de Mateù.
Et vint enfin le moment où les deux fiancés se retrouvèrent à coté.
Elle sourit à celui qui était devenu sa joie de vivre depuis leur rencontre.

Elle se sentait invincible. Mais bien que faisant bonne figure, elle avait tout de même une crainte, une seule. Mais pas des moindres.
Elle savait, bien que ne l'ayant pas vue, qu'une tornade pouvait à tout moment dévaster l'église, et ruiner la cérémonie.
Elle priait pour que cela ne fût pas le cas, sachant en son for intérieur, que jusqu'au dernier moment, tout pouvait arriver.
Mais Mateù étant veuf, et Colombe n'ayant jamais été mariée, théoriquement, rien ne devait s'opposer à cette union.

[Zeiss]

L'intérieur était déjà occupé par un bon nombre de personne dont les diverses discussions créaient un brouhaha que la taille de l'édifice faisait résonner à merveille. Zeiss s'était trouvé son banc et attendait que la cérémonie commence, les mains posées sur ses genoux et le dos bien droit, lorsque quelqu'un vint s'asseoir assez lourdement à son côté. L'homme tourna la tête et ses yeux trouvèrent sa cousine, la fille du défunt Eudes.

Tiens, bonjour Catherine.

Celle-ci ne semblait pas avoir remarqué à côté de qui elle s'était installée. Peut-être était-ce la nouvelle coupe qui l'avait empêcher de le reconnaître immédiatement, surtout qu'elle avait l'air ailleurs.
Et alors que le Chevalier saluait Catherine, il entendit les portes s'ouvrir une énième fois. Sauf que cette fois, le silence succédait au grincement: La cérémonie commençait.

Au bras de Arès, Colombe remontait l'allée jusqu'à l'autel où l'attendait le futur marié. Mateù, qu'il s'appelait. Il l'avait vu sur l'invitation. Zeiss le détailla un court instant. Inconnu au bataillon, que ce soit de nom ou de visuel. Peut-être qu'il irait le voir plus tard, histoire de se faire une idée du bonhomme. Après tout, il était le chef de famille des d'Acoma, rien de plus naturel qu'il veuille connaître un minimum l'époux de sa jeune cousine.

[Makcimus.]

La grande carcasse avait troqué une fois n’est pas coutume sa cotte de mailles contre une belle tenue de cérémonie. En main l’invitation reçue quelques semaines plus tôt.

Aussi il gravit avec plaisir les marches du parvis. Cette basilique, il la connaissait que trop bien. Aussi d’un large sourire, il montra patte blanche aux gardes pontificaux.
Beaucoup de monde et après une génuflexion et un signe de croix il entra de sa lourde démarche en la maison du Très Haut.

Il avança le plus possible, et s’installa a la place qu’il jugea la meilleure pour ne rien perdre de l’instant. Le marié était la, bien présent et lorsque leur regard se croisa il le salua d’un geste de la main. Mais la presse se faisait déjà ressentir, l’on annonçait la mariée prête à entrer.

CastelOrAzur… Mateù… Un ami, fidèle a ses convictions, un homme d’honneur avec qui souvent il avait livré bataille pour Sa gloire. Il avait été honoré de l’invitation reçue et malgré le fait qu’il ne venait plus à Rome… Il avait répondu présent sans la moindre hésitation. Il aperçut l’impératrice, voilà bien longtemps qu’il n’avait échangé avec Jade. Loin le temps d’une vie active en Lorraine, la rumeur la disait souffrante. Comme quoi il fallait se méfier de celle ci. Elle se répand à grande vitesse déformant souvent la réalité. Ou alors… L’impératrice faisait un effort colossal pour honorer les futurs époux de sa présence. Non loin quelques visages connues et il salua ceux qui se donnait la peine de remarquer sa présence. Il ne peut s'empêcher de remarquer la non présence d'une délégation Teutonique. Peut être cela était il voulu et en réalité cela ne le concernait plus.

Il joignit les mains, profitant d’être en ces lieux pour adresser une prière au Très Haut, pour Mateù et sa promise.
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[lenada]

Mon Dieu... elle rageait la brune... sa robe était arrivée en retard ensuite il avait fallu remplir les malles, si bien qu'impatiente elle avait prévenu ses gens qu'elle partait directement à cheval et qu'ils se retrouveraient directement à Rome.

En arrivant elle alla vite à l'auberge ou une chambre l'attendait et elle se changea rapidement, se brossa les cheveux et se dirigea vers la Basilique.




Elle monta les quelques marches et entra, elle vit des visages inconnus et quelques visages connus, elle saluerai plus tard, elle chercha Colombe des yeux et la vit magnifique dans sa robe. Colombe... son ex belle soeur... sa soeur, elles se voyaient peu, mais entretenaient une correspondance régulière. Colombe qui fut un temps sa confidente.. elle seule savait lui remontait le moral, elle ne l'avait jamais jugé... mais fut toujours de bons conseils.

Elle trouva une place pas trop loin des futurs époux, fit une génuflexion, suivit d'un signe de croix et s'installa.
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[hull]

Une connaissance de longue date se mariait en ce jour: un fidèle membre de son Ordre, certes, mais aussi une fière personne. Une personne dont le clerc avait une totale confiance. Et puis, ce n'était pas tous les jours qu'un mariage était de si noble qualité. Malgré sa réticance à voyager en hiver, le Monseigneur s'était déplacé à la Basilique de saint Titus afin d'honorer les célébrations du jour.

De plus, il avait apporté des cadeaux provenant de ses terres. Il ne restait plus qu'à accoster, dans la maré de personne présente, l'heureux futur époux... Et aujourd'hui de préférence! Ahh... la joie des grands mariages!
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[CastelOrAzur]

Le museau en l’air, Mateù faisait osciller son regard entre vitraux colorés et fresques grandioses. Son état d’esprit, à mi-chemin entre émerveillement et nervosité, l’avait empêché d’entendre Brise approcher.
Aussi, lorsqu’elle le salua, il sortit de sa léthargie dans un sursaut.

Votre présence me touche beaucoup, Brise. Je n’oublie pas, d’ailleurs, que si je suis en parfaite santé pour ce grand jour, c’est à vous et aux Gardians que je le dois !

Les portes s’ouvrirent à nouveau et laissèrent s’engouffrer une poignée d’hommes aux couleurs impériales ainsi qu’une drôle d’odeur de bulots. L’Impératrice venait de faire son entrée. On la disait affaiblie mais Mateù n’en remarqua rien.

Le Provençal prit donc congé, temporairement, de Brise pour s’incliner devant Jade et lui transmettre ses hommages.

Mais déjà les musiciens se mirent en branle ! Mateù en fit de même et vint se planter devant l’autel, regard vers l’entrée. D’un geste nerveux, il réajusta une mèche rebelle et plus sel que poivre.

Tandis que le Provençal trépignait sur place, Alessio, fidèle valet s’il en était, vint se glisser dans son dos.

- Baron, quelques Provençaux supplémentaires viennent d’arriver. Sa Majesté la Marquise et Sa Grandeur de Brotel en font partie.

Mateù sourit nonchalamment. Il s’entretiendrait avec l’élite de la Noblesse de Provence dès la fin de la cérémonie.

- Sa Grandeur de Ludchance est également arrivée.

Comme pour confirmer les dires du laquais, Algaranna apparut à son tour. Elle vint saluer Mateù qui répondit avec une sincère reconnaissance.

Merci d’avoir fait le déplacement. Je suis heureux de t’avoir à mes côtés pour ce grand jour.

Mais à peine le futur marié avait-il indiqué à Algaranna un fauteuil seyant à sa condition qu’une tornade surgit. « Tornade » car, si elle agitait déjà le cœur de Mateù, elle pouvait en faire de même avec la Basilique entière ! Mais Alienor semblait de bonne composition.

Du moins, c’est comme tel que le père jugea la fille. De toute façon, aujourd’hui, il voyait tout à travers des prismes d’enthousiasme et de joie. Voilà comment Colombe l’avait transformé.

Bonjour Alienor. Tu es superbe.

Il osa alors un pas vers elle qui combla la distance les séparant. Une brève étreinte plus tard, il ajouta :

Ta présence m’est très chère.

Nouvelle courte pause durant laquelle un grondement céleste retentit encore.

Nous allons passer un moment délicieux ! s’enjoua-t-il.

Pour obliger Mateù à conclure cet épanchement, les musiciens haussèrent le ton.

Une silhouette délicieuse, presqu’irréelle, se dessina sur le seuil de l’immense double porte. Aux yeux du Provençal, à cet instant précis, ça ne faisait aucun doute : Colombe était d’une élégance et d’une fraicheur jamais égalées.

Alors qu’elle remontait l’allée centrale, Mateù sentit l’émotion lui piquer le regard. Bien qu’il n’avait d’yeux que pour elle, le futur marié reçu la tape amicale d’Arès avec beaucoup de respect. Après une inclinaison du visage :

Monseigneur, j’ai beaucoup entendu parler de vous. C’est un honneur pour moi d’enfin vous rencontrer.

Veuillez recevoir mon serment en primauté : Je promets de chérir Colombe durant chaque minute du reste de mes jours.

Sur l’entrefaite, Makcimus et Hull étaient arrivés. Mateù ne manquerait pas de les saluer dès que l’occasion se présenterait. D’ailleurs, à l’instar de la Princesse, il comptait bien passer un moment avec chaque convive. Mais pour l’instant, ses yeux ne voyaient que Colombe, sa bouche ne parlait qu’à elle, son nez ne respirait que son parfum et son cœur ne battait qu’à l'unisson du sien.
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- Mateù 'Castel' de Sabran -

[spirit_a.]

La fillette avait fait une longue route pour venir assister au mariage de sa presque grande sœur. La nouvelle et l'invitation lui avait empli le cœur d'une joie immense, faisant ressurgir les souvenirs des mois les plus heureux de son enfance, lorsqu'elle était entourée d'êtres qui l'aimaient tous plus profondément. La douceur de Colombe avait bien évidemment plu aux jeunes deux blondins qu'était Anna et Lénaïc à l'époque. Un fol trio où avait toujours régné l'humour et l'amour en maître. Lénaïc dans ses pensées et éternellement ancré dans son cœur, la fillette arriva juste à la suite de Lenada, qu'elle reconnu après quelques secondes. Mais l'adulte disparu bien trop rapidement dans l'enceinte de l'église pour que la fillette aie le temps de la rejoindre et de la saluer, avant d'entrer.

A pas de course, la blondine de 9 ans entra dans l'église, dans sa robe blanche, au fil doré, reste d'un anoblissement paternel déjà lointain. Ses cheveux blonds étaient pour une fois élégamment attaché à l'aide de rubans, reste d'un apprentissage lancelinien. Un fin mais magnifique sourire ornait le visage enfantin, et la grâce maigrichonne apprise aux côtés de sa défunte mère ressurgit, tandis que trottinant elle tentait de repérer des visages connus pour se glisser discrètement à leur côté. Elle s'avança autant que possible, afin de pouvoir suivre correctement la dite cérémonie. Sa petitesse l'empêcherait de voir derrière un adulte, mais lui donnait l'avantage d'au moins pouvoir se faufiler partout.

Au second rang, elle repéra un petit trou au centre devant lequel, personne ne trônait encore. Elle s'inclina pour saluer ceux qui la regardaient - si tant est qu'il y en ait eu - et poliment mais chiantement, se glissa le long des jambes des invités déjà assis pour rejoindre la place repérée, en espérant qu'elle n'était pas "réservée". Le tout fut donc ponctué d'un :

Lou Bonjorn... excusez-moi... Pardon... mercé... Ah voilà ! murmuré d'une voix chantante et joyeuse.

Enfin la fillette posa son mince arrière train sur le banc, et constata que deux comme elle pouvait encore s'asseoir à ses côtés. Elle haussa les épaules et posa son regard plus longuement sur l'héroïne du jour. Sa bouche forma un "O" splendide quand elle songea qu'elle l'avait toujours trouvé belle, mais qu'elle l'était plus que jamais en ce soir. Sa robe était magnifique, et elle semblait radieuse, même de dos, ce qui fit sourire davantage encore la tornade, qui gardait cet air bêtement heureux qu'elle possédait parfois si bien. Elle prit sa patience à deux mains - mains qu'elle frotta d'ailleurs l'une contre l'autre. Il n'y avait plus qu'à... son regard dévia quelques secondes vers l'entrée pour voir si d'autres arrivées de dernières minutes se présenteraient...

[Lonàn]

[Siège aux côtés d'Anna White Spirit reserved ! Que ça plaise ou non.]

Car plaise à Saint Titus d'accueillir en sa Basilique en ce jour d'épousailles, une tête couronnée en guise d'invité :




Suivi de près par son garde du corps, le Prince de France engage un pas tranquille et traverse le saint édifice avec élégance.
On parle bien sûr d'une élégance plutôt charismatique naturelle et non poinct exagérée et maniérée.
Après tout, chacun reflète, d'une façon ou d'une autre, l'éducation reçue selon les conditions de sa naissance.

Son regard profond et ténébreux balaye l'intérieur, déjà bondée de monde, à la recherche d'un siège libre. Sans trop s'attarder sur les visages qu'il croise.
Après tout, c'est une invitation officielle entre "sangs royaux" qu'il honore par sa présence et il doute connaître les personnes ci-présentes.
D'une certaine manière, Lonàn aime à penser qu'il représente la Couronne de France pour ce mariage Princier.
Il songera à rencontrer les jeunes époux après la cérémonie afin de les féliciter bien sûr, mais aussi de faire leur connaissance et pourquoi pas bâtir une amitié Franco-Suédoise au sein des Cours Royales d'Europe ?

Second rang, parfait. L'Altesse Royale se fraye un chemin pour gagner le centre et prendre place aux côtés d'une Damoiselle blonde dont le visage ne lui est pas si inconnue que ça finalement.
Difficile de trouver réponse sur l'instant, puisque le Blanc Combaz passe son temps à sillonner les routes et provinces depuis quelques années déjà.
Ce qui provoque indéniablement moultes rencontres.
Peut-être devrait-il songer à se munir d'un registre "nominatif" pour éviter cette perte de temps à chercher le nom d'un visage familier ?
Non. Le jeune Merle n'a pas une cervelle de moineau je vous arrête net.

«Ne me regarde poinct ainsi. Je ne suis poinct ton Prince Charmant.» Engage-t-il avec Anna dans un ton à la fois posé et concis.

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[lenada]

Lena regardait autour d'elle pour compter les têtes connues, ce qui allait plus vite que de compter les têtes inconnues. En plein travail de comptage la Vicomtesse vit un genre de tornade blonde se faufiler entre les jambes des personnes déjà assises pour se frayer un passage et se trouver le plus près possible des futurs jeunes mariés.

Elle haussa un sourcil, puis le deuxième, cherchant dans sa mémoire le nom de la petite voix qu'elle entendait

Citation:

Lou Bonjorn... excusez-moi... Pardon... mercé... Ah voilà

Cette voix me parle.... mais ou ! soudain elle retrouva ou et qui.... ce fut si soudain qu'elle faillit crier " J'ai trouvé ".

Elle sourit, espérant pouvoir retrouver la blondinette à la fin de la cérémonie et lui demander des nouvelles
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[domdom]

Pour faire honneur à sa soeurette, l'encapuché, qui ne l'était pas pour la circonstance, avait revêtu une redingote encore blanche pour le moment, sur une veste grenat , tenue simple et discrète, cousue avec amour par la petite tisserande rousse qui l'accueillait toutes les nuits (et souvent même de jour) dans sa couche.



Il s'était laissé entraîner par le mouvement dans l'allée centrale de la majestueuse basilique.

Pas mécontent de se trouver parmi les premiers à entrer , le Dom: il s'était glissé dans les premiers rangs et allait pouvoir occuper une place non loin des futurs mariés.

Tournant la tête vers l'arrière, il repéra des connaissances parmi l'assistance, Lenada, qu'il salua d'un bref hochement de menton , Spirit aussi, qu'il eut du mal à reconnaître tant la gamine avait changé depuis la dernière fois.
Le petit lapin apeuré par le monde des adultes était devenue une petite fille sûre dans ses gestes et ses attitudes, du moins en apparence.

Le conteur reporta son attention sur le couple qui allait s'unir devant Aristote et les hommes.
Une grande bouffée de tendresse l'emplit, heureux pour Colombe, qui avait enfin trouvé son bonheur, après l'avoir désespérément cherché.
Combien de fois avait il consolé sa frangine, pleurant ses amours perdues , la tête sur son épaule fraternelle?
Mateù, Domdom le connaissait très peu, en fait. Il se souvenait vaguement l'avoir croisé une ou deux fois, du temps où les armées croisées qu'il avait rejointes avaient assiégé le chateau de Dijon, tenu par la clique Eusaio Mirandolienne.

Il n'osait pas aller les déranger pour le moment, les laissant accueillir leurs royaux invités : il aurait bien le temps de les féliciter plus tard.

Domdom tourna la tête vers Bellha et lui sourit tendrement , lui pressant doucement la main en chuchotant :

Ils sont beaux, n'est ce pas ?

[hades29]

Hades von hagen était venu au noces des 2 personnes qu'il connaissait assez bien "damoiselle Colombe Leiferikson" et le futur marié " Messire CastelOrazur "

Non qu'il n’appréciait pas les mariages chacun avait son charme et faisait qu'il retrouvait toujours quelqu'un , passé inaperçu , il n'aurait pas pu même avec du retard et encore moins dans ce cas la .

Était il en retard .. peut être un peu.. quoi que non toujours à temps, il regarda en entra dans l'endroit les gens qui s'y trouvaient et il vit des personnes qu'il connaissait bien et les salua de loin.

Tout en regardant il entendit parler de certaine personne dont le nom ne lui était pas inconnu mais malgré tous il ne les avait jamais vu comme Une Marquise par exemple . Tout en regardant, il reconnu Messire Starkel, il sourit et regarda encore autour de lui , attendant la suite qui connaissant les mariés ne passeraient pas inaperçu.

[Cleeclee]

Il y a des gens pour être heureux et d'autres pour l'être moins, c'est ainsi la conception de la vie que se donne le Clément. Lui qui jamais ne se mariera a pourtant grand'plaisir à voir autour de lui le bonheur s'étendre en conquérant. Partout les gens se marient, s'unissent, s'aiment, et cela contribue à redonner une lueur d'espoir au fond de son cœur.

Aujourd'hui une de ces unions se présentait à nouveau, Mateu de Sabran, le Baron de Grimaud allait d'ici quelques temps épouser une princesse nordique, que Clément avait rencontré déjà à Marselha. L'endroit prévu était des plus somptueux, Rome, ses collines et son aspect grandiose semblait vouloir rappeler à tous la grandeur de la foy. Son oeil balaye l'endroit dans lequel il pénètre doucement et se porte d'abord sur les décorations intérieures, les peintures, et enfin sur les autres invités. Habitué des grandes cérémonies de ce type, il voulait toutefois rester assez discret durant celle-ci, et semblait se diriger doucement vers les bancs arrières, regardant sa Suzeraine; Frim; et les gens qu'il connaissait et les saluant d'un signe de tête pour ceux qui l'avaient aperçu.
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Chancelier du Marquisat de Provence !

[sabdel]

Sab avait, elle aussi, profité du bateau marquisal pour rejoindre Rome. Sauf que la mer c'était pas son dada. Ca lui filait la nausée. Elle avait donc du se reposer et se remettre d'aplomb avant de se fondre parmi les invités dont elle soupçonnait qu'ils seraient nombreux. Vêtue d'une sobre robe rose pâle, elle se faufila dans la nef en se demandant pourquoi elle avait opté pour une robe de cette couleur ... elle détestait le rose.

Arrêt stratégique pour repérer où elle allait prendre place.

Et là, elle resta stoïque ..... est-ce bien Miss qu'elle repérait là???? Des mois qu'elle ne l'avait plus vue! Elle se fendit d'un sourire et décida d'aller s'installer à ses côtés.
Au moins elles auraient à papoter car nul doute que la cérémonie allait durer des plombes.

Distribution de sourires et signes de tête chemin faisant pour ceux qu'elle connaissait : Frim et Hersende, ses compagnes de voyage, Aliénor et sa mine contrariée même si elle essayait de faire bonne figure, le petit comique de Clément ....

Hey Missounette!!!!! c'est bien toi?????

Elle l'embrassa chaleureusement. Une effluve légèrement alcoolisée lui chatouilla les narines.

Tu n'as pas changé!!!! * sourire*

Dis donc faut que le Mateu se marie pour que tu daignes sortir de ton trou!!!
T'en penses quoi de ce mariage? Surprenant tout de même, non?

Et de détailler les invités en attendant la réponse que Miss avait l'air de mûrement réfléchir.

Tiens, y avait l'autre là, celui qui quittait toujours la taverne quand elle y rentrait. Mais c'est qui ce gars?, qu'elle se demandait ... elle ne savait même pas comment il s'appelait. Elle se renseignerait à l'occasion!
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