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Mariage princier en Saint Titus - 19/07/1463
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Ferrante



Inscrit le: 13 Oct 2012
Messages: 112
Localisation: Valladolid, Reino de Castilla

MessagePosté le: Mar Juil 21, 2015 10:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Au petit jour, le duc de Nájera s'était levé de cet inconfortable lit qu'il partageait avec sa femme à « La Putain Papale » - lieu célèbre où les plus libertins des cardinaux , ou plus à propos, où tous les cardinaux, avaient des rencontres amoureuses furtives avec des « dames » triées sur le volet et des éphèbes de Rome, autant dire qu'il était dans le nid de guêpes dès son arrivée. Il avait mangé des oeufs et des saucisses, un déjeuner copieux pour avoir des forces pendant cette longue journée. Son serviteur l'avait aidé à se nouer ces goujons d'or, qui étaient la seule note de couleur dans ses sobres et noirs vêtements de velours et de soie - comme s'habillait la noblesse castillanne, avec une sobriété totale, surtout les hommes-. Il profita tandis que sa femme se préparer d'une promenade dans le centre de la Ville du Péché ; dans sa main il portait un mouchoir parfumé pour ne pas sentir la fétidité de cette ville.

Il était passé bien du temps, depuis qu'il avait été appelé à ce ridicule procès inquisitorial, où ils avaient fini par le « condamner » comme hérétique et l'excommunier. Ferrante voyait ce jugement avec affection. Une copie de ce document siégait à l'entrée de son palais à Valladolid ; pour lui c'était là un honneur, une cicatrice de guerre dont il pourrait s'enorgueillir quand il serait vieux, dans de nombreuses années. Il se risquait de quelques pas par ces rues, qui à ces heures du matin commençaient à se remplir de gens, dans sa majorité des négociants, qui criaient avec force les excellences de leurs marchandises.


Il n'eut pas beaucoup tardé à parcourir de chemin jusqu'à la Basilique de San Titus, et traversa comme la plupart des présents, les portes vers l'atrium. Il se glissa entre les colonnes de la cour, en cherchant l'ombre et la confidentialité. Il ne souhaitait pas avoir de mauvaise rencontre avec un des sbires du Pape. Mais comme depuis le fond il n'avait pas une vision claire, il décida d'aller jusqu'au centre de l'atrium. Le son rafraîchissant de l'eau de la source invitait à s'y abreuver. Ferrante mit les mains sous un jet d'eau cristalline et but pour se rafraîchir. - Bon sang.- dit il dégoûté. Il n'avait jamais pensé qu'il foulerait à nouveau cette ville maudite. Seulement l'amitié avec les fiancés et l'insistance de sa femme avaient permis de radoucir son esprit et de voyager jusque là. - Porca miseria - comme disaient les italiens.

***

Al amanecer, el duque de Nájera se había levantado de aquella incómoda cama que compartía con su mujer en la posada "La Puta Papal" - lugar famoso donde los cardenales más libertinos, o mejor dicho, donde casi todos los cardenales, tenían encuentros amorosos furtivos con las más selectas "damas" e incluso efebos de Roma -. Es decir, se había metido en el avispero nada más llegar. Había comido unos huevos y unas salchichas, un desayuno pesado para tener fuerzas durante aquella larga mañana. Su doncel le había ayudado a anudarse aquellos herretes de oro, que eran la única nota de color en sus sobrias y negras vestiduras de terciopelo y seda - tal y como vestía la nobleza castellana, con total sobriedad, sobre todo los hombres-. Aprovechó mientras preparan a su mujer para dar un paseo por el centro de la Ciudad del Pecado; en su mano llevaba un pañuelo perfumado para no oler el hedor de aquella ciudad.

Había pasado demasiado tiempo, desde que fue llamado a aquel ridículo proceso inquisitorial, donde acabaron por "sentenciarlo" como hereje y excomulgarlo. Ferrante guardaba aquella sentencia con cariño. Una copia de aquel documento presidía la entrada de su palacio en Valladolid; para él era todo un honor, una cicatriz de guerra de la que podría enorgullecerse cuando fuera anciano, dentro de muchos años. Sus pasos se aventuraron por aquellas calles, que a esas horas de la mañana se estaban empezando a llenar de gente, en su mayoría comerciantes, que gritaban con fuerza las excelencias de sus mercancías.

No tardó mucho en recorrer el camino hasta la Basílica de San Titus, y atravesó como uno más de los invitados, las puertas hacia el atrio. Se deslizó entre las columnas del patio, buscando la sombra y la confidencialidad. No deseaba tener un mal encuentro con ningún esbirro del Papa. Pero como desde ahí no tenía una visión clara, decidió ir hasta el centro del patio. El sonido refrescante del agua de la fuente invitaba a refrescarse en ella. Ferrante puso las manos bajo un chorro de agua cristalina y bebió para refrescarse.
- Maldita sea.- dijo asqueado. Nunca pensó que volvería a pisar aquella ciudad maldita. Sólo la amistad con los novios y la insistencia de su mujer habían permitido ablandar su ánimo y viajar hasta allí. - Porca miseria - como decían los italianos.
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Krisse.de.Nivellus



Inscrit le: 21 Juil 2015
Messages: 1

MessagePosté le: Mar Juil 21, 2015 10:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[ Quelques part dans un Manoir en Empire - une nouvelle surprenante ]

Krisse regardait Lilye en souriant en coin. La petite fille cherchait désespérément à persuader le cuisinier du Manoir que les tartines au miel étaient le meilleur dessert au monde et non pas les fraises. Le cuisinier répondait gentiment mais l'on sentait que l'impatience pointait chez le brave homme. Enfin alors qu'elle allait intervenir, l'aînée de la famille Nivellus fut interrompue par l'arrivée du maître des lieux.

« J’ai reçu une invitation de son Altesse Mélissandre de Malemort. Elle va se marier. Aussi j’aimerais que vous veniez toutes les deux avec moi à ce mariage. Lilye tu seras contente tu verras surement beaucoup de monde que tu connais déjà et il y aura pas mal de friandises je pense. Nous partirons dans les plus bref délais donc il serait sage de faire vos valises. »

Un simple hochement de tête à la mention du nom de la Princesse royale. Après tout Krisse était née en Artois, qui ne connaissait pas le nom des Malemorts ? Un chuchotement et un baiser la sortent de ses pensées :

Tu viens ma douce ?J’ai très envie que tu viennes au mariage de mon amie son Altesse Mélissandre »

Je viens, c'est mon devoir.

Réponse laconique de la jeune guerrière mais c'était sa place en ce bas monde. L'héritière de la famille Nivellus, celle qui se devait de protéger les siens et veiller à ce que l'honneur de la famille demeure intact. Bien que récemment de retour, sa place d'aînée n'avait aucunement été contestée de part la chevalière qui ornait sa main droite.

Enfin, elle s'en fut aider Lylie à faire ses valises préférant elle même assister la jeune fille tandis que ses propres servants veillaient à sa valise personnelle. Quelques heures plus tard, tout est prêt. Tout le monde dans le carrosse et c'est partit !

[ Deux semaines plus tard, un voyage monotone et des routes accidentées plus tard ]

Noon ! Ainsi avait résonné un cri silencieux de désespoir en l'esprit de Krisse lorsqu'elle avait réalisé que ses bagages n'étaient constitués que de robes et autres vêtements féminins. Elle en aurait presque pleurer si ce n'est l'éducation de parfaite héritière guerrière qu'elle avait reçu. Mais tout de même des robes ... Elle qui aussi loin qu'elle s'en souvenait n'avait toujours porté que des vêtements masculins. Enfin, il fallait bien représenter sa famille même si cela signifiait des heures et des heures de torture.

« Enfin nous voilà arriver. Bon et bien il ne va pas falloir traîner car nous allons aller rapidement à la cérémonie qui va débuter. Lilye profite s’en pour te laver et te faire belle si tu veux Krisse t’aidera à mettre ta robe. Krisse je compte sur toi pour être dans une belle robe. Pour ma part je vais moi aussi me préparer. »

Les mots du Seigneur ami de la famille ne venaient que conforter ses pensées malheureuses. Elle conserva un masque impassible de noblesse et s'en fut aider la fillette à se vêtir, cette fois ci pour la cérémonie. Une belle robe aux couleurs des Valdesti lui fut passée et deux belles tresses retenue en une broche couleur ivoire à l'arrière du crane. Lylie était fin prête. Puis il fut temps de son horreur personnelle. Krisse s'en fut revêtir la robe choisie pour l'occasion. Elle était ornée d'un savant mélange des couleurs de la France et de l'Empire puisque la jeune fille de 22 ans pouvait se targuer d'avoir des racines en les deux royaumes. Et puis n'était ce pas là l'une des essences de ce mariage? En plus de l'amour et de la paix ? Qu'était ce donc l'amour et la paix ? Peut être aurait elle la réponse à cette question lors de la cérémonie ? Mais elle était maintenant fin prête et Krisse s'en fut rejoindre Michalak et sa fille.

[ Devant la cathédrale - une joie extrême ]

La petite troupe était maintenant devant l'imposant monument de la future cérémonie. Une atmosphère calme et sacrée s'en dégageait de plus en plus alors qu'ils se rapprochaient de son entrée. Krisse observait les uns et les autres, nombre de gens qu'elle ne connaissait pas à vrai dire, du moins pas physiquement. Cependant au loin elle aperçut une tête blonde bien connue qui comme elle faisait une tête d'enterrement de part le vêtement qui était sur son dos. Sa chère sœur Alex était là bien présente et toute à sa vue, Krisse en oublia de répondre à la déclaration de Michalak. Au contraire, elle le traîna plus ou moins derrière elle jusqu'à ce qu'ils parviennent devant Alex et son futur époux Sharlnak. Elle la serra dans ses bras, sa chère et tendre petite sœur, prunelle de ses yeux comme tous les membres de sa famille et qu'elle protégerait envers et contre tout.

Alex ! Tu es là toi aussi ?! Je suis heureuse de te voir petite sœur !

Puis de lui murmurer discrètement, loin des oreilles des hommes :

Peux tu m'aider à m'y retrouver auprès de toutes ces têtes? Je suis perdue petite sœur... Allions nous ! Toi aussi il t'a fait l'affront de te faire mettre une robe à ce que je vois, vengeance ma sœur !
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Krisse de Nivellus

Vous avez dit robe ? Elle vous répondra feu
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Dally



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MessagePosté le: Mer Juil 22, 2015 1:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

        Rome


    Tout juste arrivé à Rome, la rouquine avait fait comprendre à son fils que Mélissandre allait se marier. Il était rare qu'il soit présent à de tel événement ; il fallait bien l'y habituer. Laissant les domestiques prendre les quelques malles de la famille, Dally se dirigea sans attendre vers l'auberge qui lui avait été recommandée. Il ne fallait tout de même pas imaginé qu'elle irait dans un autre pays sans même savoir où elle pourrait loger. Il fut un temps ou cela ne l'aurait pas dérangée, mais les choses avaient évoluée. Elle ne risquerait jamais plus la vie de son fils, son morceau de vie. Alors lui tenant la main, profitant du fait qu'il veille bien marcher, la d'Arden entra.

    Dans sa chambre, aidée de Maria, elle habilla Maêl, aux mêmes couleurs que sa tenue. Du blanc, aux quelques détails rouge. Le recoiffant, elle ne pu s’empêcher de retenir un sourire.


    Vous ne trouvez pas qu'il est beau ? Il pourrait voler Mélissandre à son Prince.

    Riant avec la nourrice, la jeune femme se redressa tout en portant sa petite tête blonde. Le posant sur le lit, elle lui embrasas le front. A son tour maintenant.. Elle eu cependant une pensée pour Foulques, dans la chambre voisine. Allait-il savoir quoi se mettre en ce jour ? Il devait être beau, et afficher son rang pour faire honneur à sa soeur. Mais le verrait-il ainsi ?

    Maria.. Pouvez vous envoyer quelqu'un voir Foulques, pour l'aider à se préparer. Qu'il s'habille.. royalement.

    La femme hocha la tête, quittant la pièce. La rouquine elle, ouvrit une de ses malles, partant à la recherche de sa robe. Encore une fois, elle ferait un effort ; se faisant violence pour ne pas se vêtir à la garçonne. Ce point était sans doute le seul du passé dont elle n'arrivait à s'en défaire. Les manières, elle commençait à les prendre, parlait même de mieux en mieux..

    Une fois habillée, elle fit descendre son fils du lit qui commençait à piquer du nez.


    Aller mon ange.. Foulques doit être près, il ne faut pas arriver en retard.

    Vérifiant qu'il était toujours aussi beau, elle le prit dans ses bras. Ces rares instants de tendresses qu'elle n'avait jusque peu jamais voulu, étaient à présent son plus beau cadeau. Ce même genre de cadeau qu'un jour le couple de très bientôt jeunes mariés pourront connaitre.
    Quittant la chambre, elle alla frapper à celle du Malemort.

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pattricia



Inscrit le: 18 Nov 2013
Messages: 4

MessagePosté le: Mer Juil 22, 2015 6:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

[On en est plus à une lieue près...]


Les pérégrinations de la tribu les avaient conduits du Limousin, en Périgord, à l'Armagnac, puis à nouveau en Périgord pour enfin rejoindre le Languedoc qui s'avéra fatal... Après une mauvaise nuit, une sale attaque et enfin une brève convalescence il était temps de penser à prendre la route de Rome. Mais voilà, on lui avait piqué toutes ses dernières robes, elle devrait donc ressortir une "vieillerie" faute d'avoir le temps de récupérer un nouveau modèle à temps. Et quand on connaissait bien la rousse, on savait que la garde-robe c'était sacré.

Ne sachant trop si Lucie et Plume avaient été invitées au mariage, la vindicative avait donc pris la route avec l'ours, tous les deux en amoureux qu'ils étaient l'un de l'autre depuis des années. Rien ne réjouissait plus la rousse qu'un mariage d'amour et même si entre le Royaume de France et l'Empire, le moins que l'on pouvait dire, c'est que c'était mal barré, le plus beau des sentiments se devait d'être la seule préoccupation du jour J.
Ils sont donc en Italie, pays où son époux avait combattu étant jeune et où elle-même n'avait mis les bottes qu'une fois, pour le procès du mal chaussé.

Rome... surement la plus belle ville de cette époque, succession de monuments et jardins, d'œuvres grandioses dues à un passé prestigieux. Tout avait été compliqué, d'une elle ne parle pas Italien, de deux elle ne connaissait pas vraiment les lieux ayant dormi dans un bouge la fois précédente, mais leur intendant avait fait diligence et leur avait trouvé un appartement privé dans un hôtel particulier du Trastevere, une ancienne villa romaine restaurée.

Une fois installés, la rousse regarde son époux, se mordillant la lèvre inférieure.


Tu vas t'habiller de quelle manière ?
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Amarante.



Inscrit le: 18 Juil 2015
Messages: 5

MessagePosté le: Mer Juil 22, 2015 12:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

    [ Appartements de Kervegon ]



La brunette n’attendit pas très longtemps avant que la porte ne s’ouvrît … Elle fut invitée à entrer, alors que trois servantes sortaient, ce qu’elle fit et alors que la porte se refermait derrière elle, elle resta pétrifiée environ une minute en voyant que le Comte était encore dans son bain … Mais euhhh … Elle avait pourtant bien demandé s’il était visible … N’avait-il pas entendu ? Forcément, la brune piqua un fard alors que son regard se posait sur lui …

Comme vous pouvez le remarquer, vous me prenez au dépourvu ma chère.
Je ne suis pas prêt. Mais ne vous gênez pas pour moi, mettez-vous à l'aise.

Mais …

Que répondre à cela ? Il venait de lui couper le sifflet pour le coup, chose dont il pourrait se targuer par la suite … Se mettre à l’aise, oui, elle devait surtout s’asseoir pour au moins se donner une contenance … Et après il se disait, que c’étaient les femmes qui faisaient attendre les hommes ? Bin voyons …

Servez un verre à Madame !

Un verre … Oui oui, et tant qu’à faire quelque chose de fort, pour une fois, et qui lui donnerait un prétexte pour ses joues en feu … Elle remercia d’un petit « Trugarez* » la personne qui la servit alors que le Comte sortait de son bain … Et en plus il sortait de son bain comme ça … Sans gêne, devant elle … La brune commençait à avoir du mal à respirer dans cette robe bien trop serrée pour le coup …

« Ne regarde pas Amy … Non ne regarde pas, ce n’est pas convenable » … Trop tard pour les états d’âme … Et les convenances aussi … Il aurait fallu ressortir aussi sec pour ça, très chère Amarante … Son cerveau lui répétait ça en boucle, et pourtant la tête venait de se tourner très légèrement et son regard de se poser sur le Montfort alors qu’il était encore dégoulinant d’eau … Heureusement pour elle, ou pas … Le drap fut tendu devant lui et il sortit du baquet … Elle eut tout de même le temps d’en voir assez … Il avait une belle musculature et des cicatrices qui allaient maintenant titiller sa curiosité … Elle avait presque envie de tendre la main et d’en toucher une délicatement, du bout des doigts … Misère qu’il faisait très chaud d’un coup … Oh bon sang, cela faisait bien trop longtemps, vraiment trop trop longtemps, qu’elle n’avait pas vu d’homme dans sa plus simple tenue … Elle ne trouvait pas cela malsain, c’était juste qu’elle ne le connaissait pas assez … Pour en arriver là … Aussi vite … Ce n'était vraiment pas bon l’abstinence forcée … Surtout quand on avait un tel homme devant ses yeux … Elle se mordit même la lèvre pour calmer un peu le flot de ses pensées …


Alors dites-moi! Vos appartements sont-ils à vôtre goût ?!

Sa voix chaude la ramena à la réalité d’un coup … Répondre … Il fallait répondre … Elle but une gorgée de ce qui lui avait été servi …

Oh … Oui … Comment être difficile dans ce genre d’endroit ? Les vôtres vous conviennent-ils aussi ?

Elle en profita pour jeter un regard sur la pièce, puisqu’elle ne l’avait pas encore fait … Luxueux comme le sien, sauf que le Comte avait étrangement un peu plus de servantes qu’elle … Elle plissa le nez à cette pensée … Les hommes pffff …

Alors qu’il s’habillait, elle en profita pour boire une autre gorgée et ainsi reprendre contenance d’elle-même. Elle observa d’un regard en coin et néanmoins appréciateur, la séance d’habillage … Il portait du pourpre … Elle aimait cette teinte et avait elle-même des robes un peu dans ses tons-là … Surtout du bordeaux … Quand il fut fin prêt, il vint se poster devant elle … Et en plus il avait de la prestance … Voilà ce qui lui plaisait … Bien qu’elle ne le connût pas encore très bien, elle voyait en lui un homme de décisions, d’autorité naturel … Cela transpirait de lui et l’attirait énormément …


Vous fais-je honneur Dame de Brélidy ?

Il posait la question ? Il se fichait d’elle ? Pour sûre, qu’il lui faisait honneur … C’était plutôt elle qui risquait de faire tache … Chassez le naturel, il revint au galop … Notre brune était ainsi, elle manquait parfois d’assurance …

Si tel est le cas, je vous invite à ce que nous rejoignons le lieu des festivités, si je puis m'exprimer ainsi.

Elle posa son verre et se leva en lui souriant non loin de lui … Le détaillant un instant, histoire de jouer la tatillon et juste parce que cela la démangeait de le toucher, elle avança sa main vers son col, qui était parfaitement bien mis, mais qu’elle fit mine de remettre en place …

Voilà, vous êtes parfait maintenant … Vous êtes très élégant Votre Grandeur … Cette couleur vous va à ravir … J’espère vous faire honneur aussi …

Joueuse, elle lui fit une petite révérence … Elle le laissa poser son regard sur elle. Oui, la robe était digne de son rang à lui … Le prix avait fait un gros trou dans sa caissette, mais elle ne le regrettait pas une minute. Cette robe n’était pas la première qui lui coûtait une petite fortune. Être dame de compagnie d’une Princesse et d’une Comtesse Impériale faisait qu’elle avait une garde-robe … Qu’elle n’utilisait même plus qu’en de rare occasion …

Vous êtes radieuse Amarante. C'est un honneur pour moi d'être votre cavalier en ce jour de festivité princière.

Elle prit son bras tendu en y glissant le sien, pour poser sa main gantée sur son avant-bras …

C’est moi, qui suis très honorée que vous ayez accepté de m’accompagner et d’avoir pris, sur votre temps précieux … Je vous en suis reconnaissante ... Alors allons-y …

La brune avait un beau sourire aux lèvres quand ils quittèrent tout deux les appartements pour monter dans la voiture où la chaleur, encore une fois, la frappa de plein fouet … Bien que celle-ci, soit la chaleur extérieure bien évidemment …
Le trajet ne fut pas très long et ils virent bientôt la Basilique …





    [ La Basilique – jour du mariage ]



Nous voilà arrivés … Il y a déjà du monde …

La voiture s’arrêta et les voilà tout deux parmi le flot d’invités … Toujours accroché à son bras, ils avancèrent jusqu’au parvis où elle reconnut Monseigneur Arnarion dont elle avait fait la connaissance au tournoi de Castelnau de Levis du Prince Philippe … Une fois devant lui, elle plia légèrement le genou dans une petite courbette et posa ses lèvres sur l’anneau de l’Évêque …

Le bonjour Monseigneur, ravis de vous revoir …

Elle laissa Cassius saluer l’Évêque … Ne restait plus qu’à se trouver une place, heureusement aux frais, pour les longues heures qu’allait durer la cérémonie …


* Merci en Breton
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Dernière édition par Amarante. le Mer Juil 22, 2015 12:17 pm; édité 1 fois
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Morgane



Inscrit le: 19 Juil 2015
Messages: 8

MessagePosté le: Mer Juil 22, 2015 12:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Après la séquence émotion dans la chambre de sa future belle-sœur, Morgane se devait de se rendre à la Basilique Saint Titus, afin de préparer le cortège. Quelques embrassades plus tard, la Princesse blonde sortit des appartements Romains pour rejoindre la calèche.

L’angoisse commençait à monter pour la Blonde, elle n’était certes ni la mariée, ni le témoin, mais seulement la demoiselle d’honneur d’une Princesse Française. Ainsi les questions fusaient pour Morgane : Comment devait elle procéder ? Sa robe n’allait pas porter affront à l’empire ? Son frère n’allait pas arriver en retard comme il avait l’habitude de le faire. Enfin plutôt ses frères, puisque elle avait été voir Thomas pour tenter de le convaincre de venir. Son Père aurait il fait le déplacement ?

Les questions inondaient la Princesse légitimée, commençant peu à peu à lui couper la respiration. Ainsi elle maudissait à présent le corsage qu’elle avait absolument voulu..et sa camériste qui lui avait serrer comme çi sa vie en dépendait.

La calèche s’arrêta ce qui stoppa nette les interrogations ou problèmes métaphysique de la blonde. Elle sortit sagement. Il y avait déjà du monde sur le parvis de la basilique, ce qui donna un second coup de stress à la jeune Sparte.
Heureusement son garde du corps improvisait chevalier servant et cavalier, puisque malheureusement elle n’avait pas réussi à recontacter Louis à temps. Certes Uranciel n’avait pas été le premier choix de la jeune fille, mais il avait été accepté par ses frères pour l’accompagner, puis il était devenu lors de la campagne un ami, un confident, ainsi elle était heureuse de pouvoir prendre son bras pour cette journée, en sachant que si par mégarde elle trébuchait, il serait là.


Elle avança donc vers lui le sourire aux lèvres.

Bonjour cher Cavalier. Votre tenue vous va très bien. Je vais pas pouvoir rentrer dans la basilique tout de suite, puisque je dois attendre la future mariée, afin de faire un cortège.

L’angoisse faisait que la blonde n’allait pas arrêter de parler aussi facilement que cela, tandis qu’elle parlait, elle maltraitée aussi ses mains en les triturant.

Elle ne devrait plus tarder..n’est ce pas ? Avez-vous vu Mon Frère Thomas ? L’empereur est là ? Alexis est déjà à l’intérieur ? Qui est déjà présent ?

Elle ne quitta pas du regard son cavalier infortuné d’avoir à faire à une adolescente Sparte cherchant un rapport complet de la situation, qui semblait lui échapper.
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Dernière édition par Morgane le Mer Juil 22, 2015 9:24 pm; édité 1 fois
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Foulques de Malemort



Inscrit le: 20 Juil 2015
Messages: 3

MessagePosté le: Mer Juil 22, 2015 2:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ils était désormais temps de se préparer pour le mariage de Mélissandre, heureusement qu'ils passaient par cette auberge car ils n'étaient pas vêtu pour cet évènement. Foulques se rendit donc directement dans la chambre qu'il loue exceptionnellement pour le mariage. Ses baguages étaient déjà dans la pièce, le jeune prince sortit chaque vêtement qu'il mit en évidence sur son lit. Il commença alors à se demander quoi enfiler, il réfléchit tout en caressant sa moustache de 3 jours, regardant chaque pièce de costume à la fois, après un long moment de réflexion il libéra un grand soupire. Il ne savait pas comment s'habiller convenablement, même si il commençait à être habitué à s'habiller pour les bals, il s'agissait là d'un mariage, il fit alors les cent pas dans la pièce s'arrêtant de temps en temps attrapant une pièce de tenue pour en essayer une autre, créant petit à petit un bazar dans la chambre.

Alors qu'il se prenait la tête sur sa tenue, on vint toquer à la porte. Ses pensés interrompus, il alla ouvrir la porte et découvrit un domestique derrière la porte. Foulques leva un sourcil, l'homme se présenta alors en disant qu'il venait de la part de Dally pour l'aider à se vêtir. Le Malemort afficha alors un grand sourire et invita l'homme à entrer dans la salle en bazar, il se dit que sa rousse le connaissait vraiment pour se dire qu'il aurait du mal à s'habiller.

Le domestique proposa alors à Foulques de s'installer devant un miroir, puis il commencèrent à faire des essais de tenues. L'homme semblait vraiment s'y connaitre car en une dizaine de minutes, ils trouvèrent la tenue adéquate. C'est alors qu'on frappa de nouveau à la porte, le prince récompensa l'homme d'une bourse d'or puis alla ouvrir se doutant qu'il devait s'agir de Dally. Il ouvrit la porte et sourit en découvrant la rousse magnifiquement vêtue.


- Oh mon aimée, vous êtes splendide! Vous avez bien fait d'envoyer quelqu'un pour m'aider, j'étais perdu.


Il posa alors un baiser sur les douces lèvres de la rouquine pour la récompenser.

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Louis-Appollon



Inscrit le: 23 Oct 2014
Messages: 337

MessagePosté le: Mer Juil 22, 2015 2:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"Louis-Appollon ou l'art de mettre les pieds dans le plat."

... d'y sauter à pieds joints, de ratatiner le pâté et d'éclabousser joyeusement tous les convives.

On lui avait demandé de venir à Rome, il était à Rome. Après, il aurait aimé avoir du détail, mais bon, fallait pas trop en demander. Et puis, un mariage princier dans une des églises majeures de la ville éternelle, ça devait pouvoir se trouver sans grande difficulté. Et quelle église, la première venue avait fait l'affaire: Saint Titus.

Ravalant quelque peu une mauvaise humeur justifiée par les silences de celle qui lui avait demandé de venir, il se rendit en temps et heure vers la grande basilique pontificale.

Le jeune Castelviray arriva donc et aperçut la blonde chevelure attendant sur les marches de l'édifice.

Avançant vers elle, il déclama dans un sourire Ovide en guise de compliment, sachant qu'elle les appréciait tous les trois (le sourire, Ovide et le compliment).

Et neclecta decet multas coma saepe jacere hesternam credas, illa repexa modo est. Ars casus similis.*

Je gage que vous connaissez vos classiques, chère Morgane.


Lui dit-il en s'inclinant. Ignorant superbement le chevalier servant de rechange qu'on lui avait trouvé. Cependant, il poursuivit quelque peu perfidement, bien décidé à tout de même lui faire savoir qu'il avait trouvé quelque peu saumâtre le procédé sans que le reproche ne transparaisse pour autant.

Vous ne m'avez guère facilité la tâche... je m'inquiétais que votre équipée ne fut arrivée à Rome sans encombre. Me voilà bien rassuré de vous voir avec une si bonne mine.

Qui ne manquait pas de blancheur, comme il seyait à une princesse.



* Une coiffure négligée sied également à plus d’une, que l’on croirait souvent coiffée de la veille et qui vient de se recoiffer. L’art ne fait qu’imiter le hasard. (Ovide, Art d'Aimer, III)


Dernière édition par Louis-Appollon le Jeu Juil 23, 2015 5:52 pm; édité 1 fois
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Sarah Elisabeth



Inscrit le: 31 Mai 2014
Messages: 35
Localisation: Annecy - Savoie

MessagePosté le: Mer Juil 22, 2015 5:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[Rome - Hotel particulier Lancaster / Leffe-Sparte]

Une petite éternité de félicité au milieu d'une journée trépidante. Deux pays, deux univers, deux religions, si éloignés et pourtant en cet instant, ils ne faisaient qu'un, sans barrières, sans retenue et sans crainte. L'Amour parfois savait se frayer des chemins dans les jeux les plus inattendus et les situations les plus incongrues. Lui le maure averroiste, friand de mignons au doux visage, elle la thomiste, juste dévouée à sa famille, son Empire et son Eglise. Interdite d'aimer par décision du consistoire, elle n'avait pas songé à se méfier d'un homme dont tous s'évertuaient à dire qu'elle n'avait rien qui puisse l'attirer assurément. Il n'avait pas un instant songé qu'une femme puisse avoir sur lui la capacité d'éveiller des émois de la sorte. Oui mais... Mais l'Amour, cette capacité unique que le Très Haut avait su déceler en l'Homme, l'Amour en avait décidé autrement et avait tout balayé. Parce qu'elle avait tant souffert des hommes, Sarah avait appris leur nature inconstante et volage, et curieusement, elle savait qu'avec lui, de par ses penchants naturels, elle n'aurait jamais à craindre cela de lui : des bâtards dans chaque port, il ne serait pas sujet à en être prolifique. Et cela suffisait à apaiser son coeur et lui faire accepter ce qu'il était, ne l'aimant que davantage. Alors elle se montrerait patiente, et ferait une partie du chemin pour lui tendre la main afin qu'il la rejoigne en un terrain où ils pourraient ensemble s'épanouir si l'Eglise finissait par leur autoriser d'être heureux. Pouvoir s'unir et lui donner des héritiers, vivre simplement, dans la lumière.

Pour le moment cependant, c'était la pénombre des alcôves de la chambre qui accueillait les soupirs des amoureux et ce fut une longue heure plus tard, que rieurs, apaisés de leurs retrouvailles, les deux insouciants se décidèrent à enfiler définitivement leurs tenues assorties pour la cérémonie à venir. Si Sarah avait choisi de confectionner des tenues aux couleurs en écho, elle avait tenu à conserver pour Athan la splendeur des découpes des tenues de sa contrée, travaillant le tout dans de riches tissus de Damas, le sujet de leur rencontre initiale et une étoffe que désormais elle utiliserait toujours avec une émotion particulière.


- Mi corazon, nous allons finir par être en retard et l'évêque va vouloir m'étrangler... Il va déjà avoir du mal en vous voyant arriver, je ne voudrais pas qu'il nous fasse une attaque avant la cérémonie ou nos chers futurs époux ne pourraient pas s'unir!

Riant avec malice, elle attacha un lys dans sa chevelure pour faire honneur à la mariée, vint lui voler un dernier baiser, puis passa son bras sous le sien pour rejoindre le coche qui devait les déposer devant le parvis.

[Rome - Cathédrale Saint Titus]

Les derniers tours de roue battaient le pavé du parvis quand le coche s'arrêta non loin des linteaux de la cathédrale pour laisser passer le marquis de Cadix. Ce dernier observa les alentours, jouissant peu de la vue de l'architecture aristotélicienne, lui préférant de loin les antiques vestiges de la Rome ancestrale. Il était cependant là aujourd'hui, non pas pour s’appesantir sur la religion, mais pour assister au mariage d'amis en compagnie de la comtesse de Waldeck. Se retournant vers le coche, il aida celle-ci à s'en extraire, admirant sa silhouette. Elle avait visiblement consacré tout son coeur à la préparation de leurs tenues et l'ensemble en était harmonieux. Apercevant Arnarion non loin, il sourit en coin et passa son bras à la taille de sa cavalière pour rejoindre les présents. Sarah vint se blottir contre lui, avant de voir son regard passer sur l'évêque et ne put s'empêcher de mordiller sa lèvre pour retenir un rire. Entre ces deux là, une certaine confrontation était habituelle et elle savait qu'il lui faudrait des trésors de patience et d'ingéniosité pour que les barrières du mode de vie et de la religion s'abaissent et qu'ils puissent être dans le même lieu sans se chercher des poux... Que le spectacle commence!

- Monseigneur, me revoici et dûment escortée. Vous vous rappelez du marquis de Cadix, notre hôte en Castille? Avez vous des nouvelles de nos futurs époux? Dès qu'Alexis sera là pour mettre en place son cortège, je pense que nous pourrons commencer?







RP à quatre mains
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Argawaen



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MessagePosté le: Mer Juil 22, 2015 6:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[Avec la vindicative]

Sa cousine avait eu la bonne idée de se marier en Italie, et Rome plus précisément. Le vétéran était à la fois excité et réticent à l'idée d'y aller. Dans son plus jeune âge il avait servit au sein d'une armée de mercenaires, il avait combattu à Anzio afin de reprendre la ville à un seigneur rebelle. L'homme avait fait beaucoup d'horreurs durant cette période, et à vrai dire il redoutait les vieux souvenirs...
Cependant il n'allait pas se dégonfler pour autant, Rome était une ville magnifique, il n'y avait été qu'une seule fois dans sa vie et c'était l'occasion parfaite pour y retourner.

Après plusieurs tumultes en France avec sa famille, le vétéran allait prendre la route de l'Italie avec son épouse. Il en était satisfait, il allait être un peu seul avec la vindicative.
Une fois arrivés les amants s'installèrent dans un hôtel particulier et souriait doucement à la question de son épouse. Sachant qu'ils avaient été dépouillés en France lors du retour du Périgord le vétéran allait sortir une vieille tenue afin de soutenir son épouse.




Je pensais mettre ça, qu'en penses-tu ? J'ai d'autres choses sinon.

Souriant à la rousse il attendait patiemment.
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albin.



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MessagePosté le: Mer Juil 22, 2015 6:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[En Touraine]

Les temps étaient dur en Touraine suite à l'attaque d'une armée angevine. Un château tombé puis finalement repris, des jours et des jours a attendre pour porter un assaut pour voir finalement la fuite des pilleurs de château et un résultat très frustrant.

Que dire à la vue des procès de certains, et de la mort d'autres.

Albin qui avait prié sa petite cousine et princesse de France d'aller à Entrammes en sécurité mais qui a grandement désobéie.
L'Ar Sparfel qui avait appris la présence encore à Tours de Merveylle au détour d'une discussion en taverne avec un "Albin, j'ai vu Merveylle tout à l'heure on a parlée de vous". Ces mots qui avaient sonnés un horizon de colère lorsqu'ils furent prononcés.
Cette désobéissance se paiera foi de Albin.

Au milieu des cadavres, l'Ar Sparfel participant à "l'inventaire" des dégâts avant d'être rejoint par sa cousine qui avait une enveloppe, la même que celle qu'il venait de recevoir un instant plus tôt.


Oui moi aussi Mery.

Un oeil de nouveau sur l'invitation et de se dire que mandieu qu'il était loin cette période limousine où Albin allait se marier et que Melissandre n'était encore qu'une enfant et surtout il ne pouvait pas refuser cette invitation de celle qu'il tenait en estime et même si elle s'est légèrement estompée, l’amitié était encore présente.

Un petit soupire en repensant à son épouse morte quelques mois auparavant, aux conséquences que peuvent créer les mariages même si cela ne plait pas forcément à tout le monde c'est comme pour tout d'ailleurs.
Au moins l'enthousiasme de Merveylle lui était très grand et le chancelier tourangeau regardait la petite princesse avec émerveillement tant par moment elle lui rappelait Melissandre au même âge.


On ferait mieux d'y aller en effet et nul besoin de passer par Paris puisque tu le dis et on n'ira pas chercher Gaelant non plus mais on va quand même prendre des affaires.

Les deux cousins, même si c'est par alliance qui n'existe quasiment plus du fait de la mort de Marylune, gagnèrent l'appartement que possède Albin à Tours où une cour se trouvait à l'entrée permettant à un carrosse de stationner en attendant les occupants. C'est d'ailleurs à cet endroit qu'Albin demanda à quelques hommes de préparer les chevaux et le carrosse de Merveylle.

L'enthousiasme débordant chez les enfants une bonne chose comme l'insouciance mais très dangereux également quand ils tombent de hauts une fois plus grands.
Plus modérés mais heureux tout de même pour Melissandre et une joie bien présente, Albin regarda la minie Mirandole dans son quart d'heure de folie en se disant que ça lui passera et une fois calmée justement.


Tu as finis? Prépare tes affaires je vais faire mes malles.

Albin quitta la chambre de Mery pour gagner la sienne et préparer une malle avec des habits juste pour le mariage. L'Ar Sparfel ferma la malle tout juste au moment où Mery arriva vers lui.

Prêt tout juste, on peut y aller le carrosse et les chevaux doivent être prêts également normalement.

C'était parler trop vite vu que Mery devait prendre son bain et enfiler une robe..

Quoi!! Tu te moques de moi Merveylle tu n'es pas prête? Tu me demande si je le suis et toi tu ne l'es pas?

Prends ton bain rapidement, prépare toi et je t'attends dans la cour.

Quelques instants après tout le monde était dans la voiture qui parti donc pour Rome.

[Tous les chemins mènent au Rome..euh à Rome]

La couture est tout un art visiblement et quelle était douée la jeune princesse surtout pour son âge d'avoir autant de dextérité avec des fils et une aiguille.

En voyant Mery se piquer à plusieurs reprises, Albin se retenait de rire surtout vue les réactions et les demandes royales de la fille de la défunte Angelyque.
Chaque jour de route, le même rituel et Albin lui au fur et à mesure s'était mis au travail afin de rattraper le retour au niveau diplomatique et quelques parchemins qui volaient sur les routes cahoteuses et Mery qui continuait à râler gentillemment après le cocher qui le pauvre ne pouvait pas grand chose surtout si éviter les trous risquaient de mettre le carrosse directement dans le fossé.

Rome en vue et la robe prête. Il était temps de trouver une auberge, la meilleur qui puisse être dans la capitale italienne où se trouvait le coeur du culte aristotélicien.


Bien allons ici pour la nuit.

Albin ne parlant pas italien il était dur de se faire comprendre mais heureusement son page lui le parlait et demanda des chambres plus que convenables pour les duettistes Mirandolo Sparfalien.

Guidée jusqu'à leurs chambres c'est une douce nuit de sommeil qui les attendaient au vu de la longue journée qui les attends le lendemain avec le mariage princier.

Le lendemain donc Albin, levé depuis l'aube, s'était préparé paisiblement et attendait la sortie de la Merveylle.


Dès que tu es prête Mery fais moi signe, ta défunte cousine était moins longue que toi.

Un peu de taquinerie, première étape des punitions que la minie méritaient.
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Arnarion
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MessagePosté le: Mer Juil 22, 2015 8:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sarah était parti depuis un petit bout de temps déjà en lui glissant qu'elle reviendrait avec une "surprise". Le jeune Evêque, de bonne foi, y crût, naturellement. Cependant qu'elle était parti, il continua avec les servants d'autel et avec la chorale à s'accorder sur les diverses étapes de la cérémonie, afin que tout soit carré et fin prêt l'heure venue.
Une fois que ce fut fait, il alla à la Sacristie afin de tout préparer: le Saint calice était posé sur la crédence à côté de lui. Il donna la patène à un servant afin qu'il l'apporte sur l'autel. Le ciboire, l'ostensoir et la custode étaient déjà à leur place. La bannière de procéssion qui devait ouvrir le mariage était posée dans un coin de la salle.

Bien... tout était prêt. Plus qu'à servir, s'il pouvait le dire. Il se vêti donc, quittant sa soutane d'un noir d'encre austère pour un habit liturgique digne de la cérémonie qui allait se dérouler. Il revêti son aube d'un blanc immaculé, sur laquelle il lassa autour de son torse, son aminct frappé de la croix de l'Ordre thomiste. Il prit ensuite sa chasuble violette, couleur épiscopale, sur laquelle il plaça de par et d'autre une manipule de la même couleur, toujours frappée de la croix thomiste. Enfin, il plaça sa mitre sur sa tête. L'anneau d'Aristokolès qui était à présent sien brillait à son doigt et dans l'autre main, il tenait ferme sa crosse. Il sortit enfin de la Sacristie, et se dirigea vers l'entrée de la Basilique.

A mesure, des invités arrivaient sur la place. Il aperçut une figure connue, qu'il avait rencontré chez le jeune Cetzes.


Dame Amarante, bonjour. Il attendit qu'elle se relève et lui sourit. Comment allez-vous ? Je ne vous ai pas vu depuis les festivités chez le petit Prince Philippe. Avez-vous de ses nouvelles, d'ailleurs ?

Il continua de sourire, bien que son regard, par curiosité, alla flâner plus loin sur la place. Il apperçût de nouveau Sarah. Il savait avec qui elle était. Ce n'était pas un mauvais bougre. Mais un bougre quand même. Il le regarda fixement puis lui sourit. Bonjour, Votre Altesse. J'espère que la Cité vous plaît. Admirez et respirez la splendeur de sa sainteté ! Puis il lui glissa faite attentions tout de même où vous posez les pieds, évitez de salir l'endroit...

Tout à coup, son sourire se figea, il sentit son coeur s'arrêter un bref instant. Il s'étrangla en toussotant et se frappa la poitrine tout en lançant à Sarah un regard composé de stupéfaction et de ressentiment. Désignant Ferrante. Il est là lui aussi ??? mais combien de gens de cette sorte avez-vous ammené ici ?
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Uranciel Saint Iane



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MessagePosté le: Mer Juil 22, 2015 9:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il avait vu passer et repasser des invités, les uns après les autres ils entraient dans la cathédrale.
Le brun attendait, aurait attendu toute la journée dehors, sur le parvis de la basilique afin que la jeune Morgane soit sur qu'elle ne serait pas seule .... la calèche qui s'avance lui étire un sourire. Il connait sa robe, l'ayant déjà vu l'essayer, elle était superbe, bien sur, rosissante, également, mais surtout très nerveuse.
Il n'aurait autorisé personne à lui tenir la main pour l'aider à descendre de la calèche, s'inclinant devant elle, pour un baise main solennelle, sachant qu'elle virerait bien sur au rouge.


Votre robe va décidément très bien avec l'éventail que je vous ai offert ...

La voyant si nerveuse, il lui sourit, gardant quelques secondes sa main dans la sienne afin de la rassurer.

Arnarion est arrivée, les invités arrivent, laissez votre frère respirer, ne vous inquiètez pas, il sera là, dussé je allez le chercher moi même, et il se doit d'arriver avant la future épousée .... tout va bien Damoiselle Morgane .... et se penchant vers elle sur le ton de la confidence ... pour cacher votre nervosité, vous pouvez vous éventer, vous passerez pour une grande dame qui garde son calme.

Il allait la taquiner comme son habitude, lui disant qu'il savait qu'elle était nerveuse parce qu'il était à ses cotés, mais il fut retenu dans son élan par un jeune cerf qui avait décidé de bramer comme à l'automne.
Nul doute qu'il s'agissait là du jeune Louis qui avait laissé seule la pauvre Morgane .... sourire en coin, le Saint Iane s'amusait de se voir ignoré ....


Heureusement, ma chère Morgane n'a devait pas s'inquiéter de vous, elle savait compter sur les bonnes personnes ...

Il aurait bien rajouter un et toc mais il était tout de même baron, et ne voulait pas mettre mal à l'aise la petite princesse.

Se plaçant délibérément au coté de Morgane, amusé du jeune homme, il hocha la tête en signe de salue.


Je gage que vous avez oublié le plus important dans cette cérémonie .... grâce aux cieux, ses frères lui ont accordé ma présence à ses cotés afin de taire l'affront d'être seule ou d'imposer une personne n'ayant pas l'assentiment d'Alexis

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Dally



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MessagePosté le: Mer Juil 22, 2015 9:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

    Alors qu'elle avait frappée, un jeune homme sorti de la chambre du prince. Haussant un sourcil, elle se rappela qu'elle avait demandée à ce qu'on vienne aider Foulques. Accueillant le baiser, elle lui tendit une main.

    Allons, comme j'ai dis à Maël il ne faut pas être en retard.

    Le couple avait quitté l'auberge, se dirigeant vers le parvis. Sans grande surprise de la rouquine, du monde avait déjà afflué. Posant son fils, lui prenant délicatement la main, elle avança alors, peu sereine devant tout ce beau monde. Avançant, elle reconnu Dame Amarante, mais elle irait la saluer plus tard, en prenant pour une fois le temps de parler plus longuement avec. Plus loin, une tête blonde qu'elle avait sans aucune doute croisée au bal des fiançailles lui tapa à l'oeil. Fouillant dans sa mémoire, elle se rappela alors : Morgane de Sparte. Une très belle, et jeune femme d'Empire, qui appelait à la douceur. Saluant celle-ci et l'homme autour, elle continua son avancée discrète. Peu à son aise, la rouquine baissa le regarde vers sa tenue. Faisait-elle tache ?


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Morgane



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MessagePosté le: Mer Juil 22, 2015 11:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Heureusement qu'Uranciel connaissait le tempérament anxieux de la Mes nuits sans toi sont trop longues..
Mes jours sans toi aussi.
Je me surprend aujourd'hui à compter les jours,les heures qui nous sépare
Je sais qu' aujourd'hui je peux réellement dire blonde, qu'il avait d'ailleurs pratiquer de nombreux jours lors de la campagne en armée, ainsi le Brun s'évertuait de l'apaiser, comme l'aurait fait un de ses frères.
Alors qu'elle allait lui répondre et s'éventer avec le présent qu'il lui avait offert, elle sursauta en entendant cette voie assez familière. Le cœur de la Jouvencelle ne fit qu'un tour, et elle se retourna. Qu'un seul homme qu'elle connaissait lui parler en latin et surtout lui récitait des vers de son auteur favori.
Le rouge monta rapidement aux joues de la Princesse, puis lui sourit.


Je gage que nous connaissons les mêmes classiques Louis Appollon. Ovide me ravi le cœur surtout en ce jour, de plus entonné par un ami, lui donne un nouveau sens.

La phrase aurait pu être plus assassine, il l'a ménagea. Le qui proco avait été si gros et s’était si bien ficelé qu'il aurait pu les fâcher, mais non Louis était tout de même présent..D'ailleurs pourquoi avait il réellement fait le déplacement ? Pour elle ? La Blonde secoua nerveusement la tête afin d'évacuer toutes pensées sentimentales à l'encontre du Castelvilray.

Je vous prie de me pardonner Louis, n'ayant pas de nouvelle de vous j'ai eu peur que vous ne puisez pas, que vous vouliez pas. Ainsi je vous présente un ami de ma famille le Baron de Wildungen Uranciel Saint Iane.

Uranciel, je vous présente Louis Appolon de Castelvilray, un ami, que j'ai rencontré lors de mon séjour en Savoie. Louis ne m'a pas fait d'affront, il est présent et nous nous sommes mal compris.


Voilà que à peine les présentation faite la tensions fusaient entre les deux hommes et la Jeune Morgane ne savait quoi faire. Elle regarda aux alentours ,cherchant du regard Thomas, ne voulant surtout pas déranger Alexis lors de son mariage. Mais le Blond ne semblait pas encore arriver. Morgane se devait donc de prendre son courage à deux mains et gérer la situation elle-même.

Louis, Sachez que je suis heureuse de vous voir ici, de savoir que mon invitation vous tenez à cœur puisque vous l'honorez. Quand à vous, Uranciel, je gage que vous ne serez pas délaissée, vous etes mon garde du corps et un ami cher à mon cœur. Si vous acceptez tous les deux bien sûr, je serai heureuse de vous accompagner au bal qui suivra le mariage de mon frère.

L'ange blond leur sourit, espérant apaiser les tensions qui pouvaient apparaître et contenter les deux. Difficile situation pour une jeune femme qui se sentait transparente et qui la pour le coup était loin de l'être.
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Dernière édition par Morgane le Jeu Juil 23, 2015 10:33 pm; édité 1 fois
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