L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Uranciel Saint Iane]

Le brun aurait pu continuer longtemps ainsi, aiguillonner le fameux Louis l'amusait au plus au point, et c'était un genre de revanche contre le "lapin" posé à la plus gentille des princesses.
Mais voir son minois ainsi effrayé, anxieux ne donnait guère envie de pousser plus loin la taquinerie.
Et puis tout le monde commençait à rentrer, le cureton avait l'air du paysan rentrant ses poules, du précepteur sonnant la fin de la récréation ... bref, l'heure était de se tenir à carreaux.
Surtout que sa suzeraine n'était pas bien loin ...

Allez, Oui Morgane, et ne vous prenez pas les pieds dans votre robe ou les mains dans l'éventail, je ne saurai vous relever ....

Une dernière boutade avant de voir filer le petit papillon bleuté en souriant, puis le brun secoua la tête.... Et bien messire, je crois que la demoiselle a donné un ordre ...

Le brun s'éloignait déjà, se devant de rentrer avant la mariée pour ne pas se faire remarquer, il y avait foule ce jour là, la plupart des visages étaient totalement inconnus et il se surpris à penser que sa soeur aurait été bien utile pour une fois, à le renseigner ... il reconnaissait bien sur certains invités, surtout ceux du coté du marié pour tout dire ... petit pincement au coeur en songeant à son union à lui, à ce serment échangé entre deux témoins .... et à tout le reste ... si le brun avait fait aujourd'hui effort de toilette pour Morgane et Sarah, il n'en restait pas moins, qu'il n'avait pas forcément le coeur à la fête ... il ferait bonne figure, et ferait honneur à sa suzeraine et à son ami.

Toutes à ses pensées qui folâtrent dans son esprit, son regard buta sur un homme, une Altesse qui plus est, homme qu'il apprenait à connaitre autour d'un verre ou d'une discussion, et qui bizarrement avait su comprendre la douleur qui avait pu être sienne.
Son regard se pose alors sur la petite chose fragile à son bras, pensant en son for intérieur, "la voila la promise" ... il inclina la tête et une partie du buste en signe de bonjour, le couple prenait place également dans la basilique ... et Uranciel ne les avait point vu avant.

Altesse .... c'est un beau jour pour un mariage, ne pensez vous pas?

Puis s'adressant à la promise ... n'ayant pas été présenté, il se contenta de la saluer ... Ma Dame...

Quelques mots échangés, banalité normale dans ce genre de situation ... Le brun finalement se glissa assez facilement pour se trouver une place, du coté du marié bien sur, et pu assister à la fois amusé et médusé à l'arrivée de la mariée, qui semblait impatiente de passer la corde au cou d'Alexis ... de peur qu'il s'enfuit??? En tout cas, la pauvre Morgane avait bien du mal à tenir sur ses jambes et tenir la traine ... il ne manquerait plus qu'elle ne tombe tiens ....
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[Seth.]

Mariage D’Alexis et de Mélissandre, le Gouape ne s’y rend pas uniquement par politesse, mais, aussi par amitié pour la singulière Princesse du Royaume de France, avec qui il partage pour le moment, plus de temps qu’avec son propre frère. C’est pourquoi il lui demandera plus tard, d’être le témoin de son mariage avec Aliénor.

Premier voyage en compagnie de sa promise, Seth ne se donne pas droit à l’erreur, courtoisie et grand jeu, qui masquent les multiples tares que la candide soulèvera un jour et ensuite pointera sans doute.

Son père qui ne l’est finalement pas lui disait :

« Tu sais mon fils, les femmes finissent toujorn par savoir qui nous sommes vraiment. »

Rome et sa grandeur, les futurs époux se trouvent deux chambres d’auberge, se faisant qu’aucune autre pièce ne les sépare, sinon un mur. Demande de son Altesse Impérial.

Lorsque les partenaires d'une vie arrivent enfin sur place la nuit commence à tomber. La Brune ne sait plus combien de temps le voyage à durer. ..Bien trop long à son goût. Suivant son Impérial futur époux elle s’arrête devant les deux portes. L’usage aurait voulu qu'elle rentre seule dans la sienne et qu'ils ne se voient que le lendemain...ah oui l'usage et l'étiquette. Mais lors d'une partie de cache cache les deux se sont voué à une honnêteté sans faille...et pour l’heure la Naïve à peur. Peur de ne pas être à la hauteur.

La robe offerte est parfaite et portée le lendemain matin comme demandé par l’Impérial futur époux. La boule au ventre, la Candide tente de maîtriser son stressé naissant. Serpent pernicieux qui lui noue la gorge, à tel point que de l’auberge jusqu'au parvis de l'église pas un mot ne quitte ses lèvres rendue carmines pour l’occasion. Les prunelles fauves se font observatrice, et la Brune, souris aux griffes du Chat.

Le temps de s’installer gentiment, et le jour de l’union se lève déjà à l’Est de la belle Rome et ses tours qui envahissent le paysages. L’altesse Gouape se pare d’un costume impeccable, jamais porté, commandé pour l’occasion, s’ornant du même noir qu’il collectionne et qui le distingue des autres. Seule la couture discrète d’un bleu azur vient donner un peu de couleur à l’élégante noirceur. Armes et gants sont ajoutés en toute fin de l’habillage, sa main droite, la plus agile venant lisser à la perfection ses blés d’un or terne.

Il referme la porte de sa chambre, hâte de la découvrir dans la robe qu’il s’est octroyé de choisir personnellement, il dévale les escaliers et de venir l’attendre devant le carrosse qui les roulera jusqu’à la Cathédrale.
La candide est superbe. Une enfant dans l’épanouissement de l’âge, à la gorge à peine dévoilée, les tissus Italiens lui coulent dessus avec aisance, l’indigo fait ressortir ses yeux fauves et le Gouape ne s’incline que d’un mot.

« Ma Chère. »

Avant de pénétrer à l’intérieur du véhicule où le silence s’installe jusqu’au parvis de la Basilique Saint Titus, quand les cloches teintent, et que le monde accroit. Au regard d’Aliénor posé sur lui, il ne peut que lui prendre la main, et souffler rassurant.

« Vous êtes très jolie, je suis ravi de vous avoir à mon bras. »

Il est temps maintenant. .. Pour l' heure elle rentre enfin dans la cour des grands. Un avant goût lui a été donné lors de son anoblissement...mais la c'est autre choses. Toutes les grandes têtes couronnées ou non seront présente ici-lieux. Les paroles du Balafré se veulent rassurantes et arrache un sourire sincère à sa Candide. Il est vrai que la robe lui va à ravir, mettant en avant des formes naissantes...prémisses d'un héritage familial tout en courbes gracieuses. La dextre masculine est serrée un peu trop fort tandis qu’ils pénètrent dans le saint habitacle. Le murmure est à peine audible sauf pour lui...

- " Vous êtes fort charmant...je suis fière d'être ici avec vous même si la peur de ne pas être digne de vous et de votre famille me noue le ventre. Sourions mon cher Balafré ... nous sommes observées. Dans ce Noble jeu tentons de faire bonne figure "

« Profitez. »

Ecrit à quatre mains.
En Bleu: Seth.
En Indigo: Aliénor.
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[Louis-Appollon]

L-A hocha du chef en écoutant la réponse de Morgane... après tout tant qu'à attendre, autant s'occuper. Mais le temps de l'attente était fini, place à l'action, il fallait rentrer dans la basilique. Ce à quoi invitèrent autant Morgane que Arnarion.

Comme vous dites...

Répondit-il à Uranciel.

A tout à l'heure, Morgane. Laissez tout de même un peu de lumière à la mariée...

Sourit-il à la jeune fille avant de s'éclipser également.

Il remarqua une femme (sentant un peu l'urine, d'ailleurs) portant ouvertement une croix réformée, et s'en offusqua quelque peu. Non pas qu'il n'avait pas de tolérance pour les croyances différentes des siennes, mais il n'appréciait guère cette secte qu'il tenait pour une source de désordre et de discordance dans la nécessaire unité des peuples.

Faisant le tour de l'église, il croisa clercs, prélats et nobles dont certains qu'il avait croisés maintes fois à l'occasion de joutes et autres réunions mondaines sans jamais ne s'être fait présentés à eux.

Existait-il une seule connaissance pour jouer les intermédiaires? Pas qu'il puisse en juger, du moins. Il s'installa, un peu instinctivement du côté des invités de la mariée, celui des Français, dont il faisait partie.

[Alexis.M.S]

L'attente du Prince semble interminable dans cette basilique ou le moindre son se repercute contre les parois, des chuchotis, des parlotes diverses et les questions fusent dans la caboche de l'Imperial. Et si elle avait fuit, et si elle se rendait compte qu'en fin de compte elle ne l'aimait pas au point de l'épouser . Tant d'idées stupides passant d'un travers à l'autre Personne ne lui avait donné la chance d'etre lui à part sa jolie fiancée qui aime à se faire désirer . Le brouhaha semble s'elever derrière lui, et c'est discretement qu'il commence à tourner la tete lorsque retentit la musique de son Aimée . Elle est venue, elle est là, et elle s'avance radieuse, merveilleusement belle dans cette robe made in Sarah"Une vraie oeuvre d'art .

Le coeur part en miette, craquant à cette vue qu'il semblait avoir attendu toute sa vie . Cette jeune femme il l'avait aimé dès leur première rencontre, et depuis presque un an il revait de la voir paraitre devant lui pour lui dire un tout petit mot, mais d'une grande importance. Il ne raterait cela pour rien au monde, le cou se tort pour la voir un peu plus presser le pas vers Lui. Le regard est ému, admiratif, completement subjugué par Elle et ce moment . Et il retrouve la, la petillante Princesse qui lui saute dessus dans plus se preoccuper des autres restant juste entre ses bras qu'il passe autour de sa taille , soupirant d'aise, soulagé de la voir, la pouvoir l'enlacer , d'etre simplement à ses cotés .

L'etreinte dure quelques secondes murmurant pour elle seule

Tu es magnifique Melissandre, je n'aurai pu rever plus belle épouse. Merci mon Amour d'etre la, d'etre toi , je t'aime quoique les gens pensent, ou disent, je t'aime au delà de tout .

L'Imperial finit par relacher la beauté Royale dans ce sourire charmeur et tendre qu'il a toujours quand elle est à ses cotés, retrouvant un peu pied . La basilique retrouve les feux etincellant, les invités se font de nouveau entendre . Prenant la main de sa future femme, il retrouve le Regard d'Arnarion , un petit air d'enfants pris sur le fait. Oups le protocole.
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[Constance..]

[Chambre d'une auberge de Rome]

Un mariage princier, l'Orsenac Louveterie n'en revenait toujours pas d'avoir été invitée. Et guerre ou pas, ils seraient sur un lieu neutre, Rome. Ville sacrée de la religion Aristotélicienne.
La pauvre Princesse était tombée amoureuse d'un Impérial, pauvre oui dans le sens où cette union était mal vue par certaines voire beaucoup de personnes. Mais d'autres comme elle-même avaient décidé de ne voir que l'Amour dans cette union, car au final cela ne pouvait être que cela... L'Amour, le vrai l'Unique, celui qui vous ferait braver tous les dangers, celui qui vous ferait tout quitter pour l'autre, famille, terres, titres, etc, celui pour qui vous donneriez votre vie. La jeune femme ne voulait voir que cela, peut-être aussi parce que c'est ce qu'elle vivait auprès de son Tout, et que tous les jours elle en remerciait le Très Haut de lui accorder ce bonheur.
Les cheveux sagement disciplinés dans un filet, elle avait choisi une robe bleue et dorée afin d'être en harmonie avec sa moitié. Finissant de se vêtir, elle s'adressa à Maximilian, lui jetant un regard tout énamouré.

Un mariage, et pas n'importe lequel . L'union entre l'Empire et la France. Le plus pure symbole de ce que devrait etre après tant de mois de conflit . Invité et pourtant il ne connaissait ni l'un ni l'autre . Juste de noms, les Malemort et les Sparte etant chacun reputé dans leur royaume respectif. Il se devait faire honneur à ce mariage qui, il semblait etait du vrai Amour . Voici plusieurs mois Maximilian aurait peu cru cela, mais une jolie tete blonde l'avait fait changer du tout au tout . Il aimait et croyait fermement que l'amour pouvait tout abattre. Si les deux futurs mariés vivaient cela, alors dieu en est témoin, il etait heureux pour eux . Vivre une telle chose vous changeait, vous faisait grandir , murir . C'était donc un événement à ne pas manquer .

Comment me trouves-tu ? Je te plais toujours ? Tu veux bien m'aider mon Amour ? Tu sers et je fais le nœud.

- Me plaire ? je ne sais pas, il va te falloir convaincre ton vieil époux mon ange.

Un sourire amusé il commenca a serrer les liens de sa robe posant son regard sur ses enfants, certainement les plus beaux qui soient.

Lui tournant le dos afin qu'il sert les lacets de sa robe, elle vit Ermeline et Enguerrand arriver, tous deux vêtus dans des tons de bleu tendre, avec quelques petites touches de jaune et de blanc. Ermeline arborant fièrement un joli ruban bleu dans ses longs cheveux blonds. La teinte de leurs tenues faisant ressortir l'azur de leurs yeux enfantins.

Après avoir noué ses liens, elle aida ensuite son époux à enfiler le pourpoint, la veste puis accrocha le fermoir de la cape en lui déposant un doux baiser sur les lèvres.

C'etait à son tour de subir divers vetements à mettre sur lui . C'etait réellement une tenue Princière bien qu'il ne soit qu'un tout petit Seigneur de Province, il avait la chance d'avoir une femme tellement douée dans la couture quelle lui avait fait cette surprise voici quelques semaine de lui coudre cette merveille. C'etait l'occasion ou jamais de porter cette tenue qu'il ne sortirait que peu vu sa richesse .

Tu es plus beau qu'un Roy, mon Prince !

Et toi qu'une Reine mon Amour


Un baiser vient sceller ce pacte, aujourd'hui ils etaient plus beaux que Roi et Reine , comme quoi la modestie les tiens parfois par les chevilles.

Il n'était pas de sang royal ou princier, mais elle n'en avait que faire, c'était son Prince Charmant à elle. Les recommandations furent données à Leonia, puis à Margot qui viendrait plus tard chercher les jumeaux avant la réception. Un doux baiser fut déposé sur le front de leur dernier né, qui dormait à poings fermés, que déjà il était temps de partir.

Durant le trajet rapide jusqu'à la Basilique, elle se remémora la journée de la veille durant laquelle elle s'était rendue auprès d'Héloise afin de lui livrer la robe commandée au Doigts d'Or plusieurs semaines auparavant.. Elles avaient discuté rapidement vérifiant par la même occasion si la tenue avait besoin de quelques retouches. Ce qui ne fut pas le cas, et la blonde repartit ensuite rejoindre sa famille sachant son amie très occupée.
Juste avant d'arriver, le couple fit comprendre aux deux Louveteaux l'importance de bien se tenir et d'être sages.

[Sur le parvis puis dans la Basilique Saint Titus]

Plusieurs personnes étaient déjà présentes, descendant du coche aidée de son Epoux, la jeune femme arborait un sourire radieux.

Il sortit du coche en premier proposant sa main à son epouse, puis a leur enfants dont les regards petillaient en voyant tout ces carrosses, ces oriflammes, ce monde autour de la chapelle . La famille Orsenac Louveterie entra en ordre rangé dans l''impressionnante basilique de Rome . Pour un mariage Princier nul autre endroit n'aurait pu convenir. Fastueux . Impressionné il s'avanca vers les premiers bancs après les familles et amis de la mariée installant femme et enfants. Tenant la main à son epouse il murmura avant l'entrée du Prince . "Ca c'est de la basilique. On se remarie ici ? "

[Ecrit à 4 mains, Maximilian en Bleu, Constance en rouge foncé]
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[Héloïse du Val d'Haine]

La jeune femme avait salué la Princesse Impériale d'une profonde révérence avant de se placer également derrière afin de tenir la traine de Mélissandre.

La jeune femme tenta de ne pas penser au fait qu'Il ne manquerait pas de la voir derrière. De toute facon peut-etre pas après tout, tout le monde admirera la mariée plus que les Demoiselles d'honneur.

Lorsque la musique retentit, la jeune femme sentit sa poitrine se serrer. C'était parti, un instant elle se sentit projeter quelques années en arrière, Dieu Tout Puissant c'était vraiment stupide de repenser à cela ! Il n'y avait aucun parallèle possible, aucune ressemblance rien.

Reprenant ses esprits, elle suivit Mélissandre aux côtés de Morgane et entra dans la Basilique.



Mais Mélissandre se mit à accélérer le pas alors qu'on lui avait demandé de prendre son temps. Ne devant pas se faire distancer, la brune suivit le mouvement jusqu'à ce que ce fut une course et là elle préféra laisser la jeune femme plonger dans les bras de son fiancé. A partir de ce moment là cela ne la concernait plus après tout ! Ils n'allaient pas se serrer joyeusement tous les 4 dans les bras. Très peu pour elle! Elle alla donc se glisser sur un banc du côté de la mariée. Elle aurait préférée une chaise au milieu en tant que noble Impériale mais jeune femme aux services de son Altesse Royale mais bon, étant rentrée avec elle, il était plus logique de s'y glisser.
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[leanore]

Elle avait hésité.....Non pas qu'elle boudait ce genre de cérémonies. Assister à l'union de deux êtres était toujours un plaisir. OUi elle aurait pu trouver mille excuses..... "Assister à un mariage me déprime car je n'ai pas d'amoureux !" : fAux ! Toi-même tu vas te marier à la fin de l'été.... "Rome c'est loin !" : Vrai mais tu dois t'y rendre pour quelques affaires personnelles ! "Je ne connais personne !" : Vrai et Faux ! Il va y avoir certes des inconnus mais certainement des visages déjà vus voire des personnes avec qui tu as eu au un minimum de conversation.....Elle y alla donc pour toutes ces raisons mais aussi par amitié pour la mariée qu'elle avait eu l'occasion de croiser en divers endroits et Léanore avait eu le temps de l'apprécier.

Donc direction Rome, une robe neuve dans la malle et quelques jours de coche dans les reins et sur le fessier.

L'endroit saint était immense. Léanore avait déjà eu l'occasion de venir pour un baptème, ou dans divers bureaux administratifs. Elle avait l'impression de découvrir à chaque fois une nouvelle ville, tant c'était grand et elle se dit qu'il fallait certainement toute une vie pour connaître les moindres recoins. Mais comment faisaient les religieux qui vivaient là en permanence ?

Elle avait eu la bonne idée de faire réserver une chambre dans une auberge non loin de là et c'était fort heureux car ça grouillait de partout. Un mariage princier ça attire ! Les invités, les curieux, les marchands, les pique pockets....oui oui à Rome aussi il y a des voleurs.

Une fois ses obligations administratives faites, elle put se consacrer aux activités plus frivoles : bain, habillage, coiffage et direction la basilique.

ET oui, il fallait s'y attendre : du monde.....Léanore chercha du regard un visage connu vers lequel se diriger, histoire d'avoir l'air moins potiche plantée là sur le parvis, les bras ballants. Oui finalement elle connaissait quelques personnes : Amarante, Albin, Constance et... oui Edward. Tous étaient en grande conversation et Léanore n'osa les interrompre.

Elle se hâta donc d'entrer et chercher une place avant que la Basilique soit envahie. Elle fut impressionnée par la beauté du lieu. Déjà que Notre-Dame à Paris était merveilleuse, là c'était plus que magnifique. Léanore resta un peu bouche bée et ne savait où diriger son regard. Elle était devenue une vraie gamine qui s'émerveille devant un vulgaire caillou brillant.

Tout à sa contemplation, elle ne pouvait plus entendre le brouhaha des conversations autour d'elle qui allait bon train et qui furent soudainement interrompues par une musique. La mariée allait faire son entrée et tous les regards, dans un même mouvement allèrent vers la porte.

[Grenat_Alexandria]

[ Savoie ]

Un manoir, un couple en plein préparatif de leur propre mariage, un contrat de mariage en pleine rédaction également. Puis le vieux Victor vint les interrompre pour leur donner un pli. Le regard d'émeraude se posa dessus, se sceau lui était inconnu.

Sharl ouvrit la missive et lui fit part de l'invitation princière. Elle le regarda étonnée, un mariage princier à Rome de surcroit. Elle appela sa suivante

MARIA!!!!!!!!!!!!!!!

Maria arriva aussitôt.

Vicomtesse vous m'avez appelé ?

Oui fait préparer nos malles nous partons pour Rome assister à un mariage princier! Nous prenons le petit Vince avec nous bien entendu!

Bien Vicomtesse.

Maria se retira afin de faire préparer leurs affaires et celles du jeune enfant.

La jeune femme souria à son fiancé un voyage " en famille" , le dernier voyage en famille datait de plus d'un an et à l'époque ils étaient en pleine dissolution de mariage... Ils discutèrent encore un peu puis le moment du départ arriva.
Ils quittèrent la Savoie en attelage avec une escorte raisonnable.


[ Voyage et arrivée à Rome. ]

Le voyage fût long, chaotique, certes leur fils animé le voyage mais ça c'est quand il ne dormait pas. Pendant le voyage elle posait sa tête contre son épaule comme avant, tenant sa main. Parfois elle aussi s'endormait tout comme l'enfant.


Une seule envie celle de se détendre dans un bon bain, elle pourrait le faire une fois à l'auberge...Ils arrivèrent à Rome enfin. L'auberge était en vu plus que quelques minutes et enfin elle se plongera dans cette eau chaude dont elle rêvait depuis des lieux. On leur confia leurs clés, un baiser sur le front sur leur fils, un autre sur la joue de son fiancé, puis demanda à ce qu'on lui prépare un bain.

La jeune femme demanda à un de ses gardes de monter les malles dans les chambres. Alexandria gagna sa chambre, puis lorsque son bain fût près, elle se dévêtit et s'y plongea avec délice. Elle y resta un long moment perdu dans ses pensées... Elle en sortie quand la froideur de l'eau se fit sentir. La jeune femme se sécha seule, bien obligé puisqu'elle n'avait pas prit sa suivante. Une fois séche, elle enfila une chemise et alla se coucher.

La blondinette s'endormit rapidement, son réveil fut une catastrophe, le soleil était déjà bien haut. La blondinette sauta du lit, s'habilla rapidement, rapidement c'est un bien grand mot. S'habiller seule elle savait faire, mais le moins évident était de fermer la robe. Elle perdit encore plus de temps pour la fermer et elle y parvint enfin après de longue minutes. Elle se coiffa et une fois prête elle alla rejoindre les deux hommes de sa vie.

Il allèrent à la Basilique, Alexandria suivit Sharl jusqu'à leur place. Elle vit sa soeur et lui sourit. Alexandria fit la bise à Krisse tout en l'écoutant.Puis lui dit tout bas:

Tout à fait ma soeur. T'as vu ma robe ? Une vraie torture à mettre surtout pour la fermer seule .

Oui la blondinette se plaignait à sa rouquine. Alexandria avait mis une robe aux couleurs de son fiefs d' Oberdorff Bleu Roy et Argent. Autrement dit elle était assortit à Sharl et à leur fils...
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Une nuit de folie à suffit...
Et leur fils naquit....

[Foulques de Malemort]

Le couple était entré dans le lieu sacré et une chose sauta directement aux yeux du Malemort, il y a avait du monde. Il croisa des personnes qu'ils connaissait de près ou de loin, d'autre qu'il n'avait jamais vu ou dont il ne se rappelait pas. Il avança, suivant sa rousse, le regard survolant chaque personne qu'il croisait, faisant un salut de la tête ou d'un sourire. Il n'avait jamais participé à un évènement rassemblant autant de personnalités, en même temps il s'agissait du mariage de Mélissandre et d'Alexis de Sparte, un couple puissant et qui inspire le respect.

En dévisageant chaque invité il se rendit compte qu'il devait être un des rares Malemort à être présent, c'est ce pourquoi il se devait d'être là aussi. Il avait toujours soutenu sa sœur favorite et il espérait que sa présence lui ferait plaisir.

Dally et Foulques s'étaient installés au premier rang sur des bancs et le prince pouvait sentir chez sa compagne la crainte de se trouver au milieu d'autant de nobles, il n'avais pas besoin de mots pour cela, son regard inquiet parlait pour elle. C'est alors qu'il furent rejoints par Okagi qui chuchota quelque chose à l'oreille de la rouquine, qu'il ne put bien sûr pas entendre. C'est alors que la femme rousse accompagnant le cousin Malemort s'installa à côté de Dally, Foulques semblait avoir entendu de la bouche d'Okagi qu'il s'agissait d'une cousine du Malemort, encore une. Lorsqu'elle s'installa le jeune prince lui fit un grand sourire pour la saluer, puis il se mit à jouer avec le petit Maël alors qu'Okagi les quittait pour se rendre à l'entrée de la basilique.
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[Cerise]

Perdue dans ses pensées, son regard vagabondait d'une personne à une autre, pour la plupart pour ne pas dire toutes, elles luy étaient inconnues. C'est à cet instant que la brune se demandait ce qu'elle faisait là... Ahhhh mais oui !! Le mariage de Mélissandre, cette jeune princesse fort sympathique, qui attirait toute l'attention de la Griotte, surtout quand elles pouvaient se croiser au Louvre. Elles avaient peu conversé ensemble, mais était ce nécessaire pour apprécier une personne ? Surement pas, les mots furent bien inutiles.

La Grand Prévôt ne vit pas le petit manège de son Officier Royal, le Vicomte Albin ni de la jeune damoiselle à ses côtés, son esprit flânait dans la basilique. Bien trop calme tout ça pour la brunette.. Long soupir... Quand elle décida d'aller poser son fessier sur un banc elle fut coupée dans son élan par une rousse luy arrachant le coude. Mouais c'est du vrai !

- Non mais vous ne pouvez pas faire attention... Ronchonne.. Bordeleuuh..

Griotte était prête à luy en coller deux, bin oui... sa tranquillité m'enfin.. Sauf quand cette dernière luy léchouilla le lobe d'oreille elle reconnut sa vieille peau de Paty. Hannn ! Mais arrête de me baver dans l'oreille toy. Baver oui oui vous avez bien entendu, à ce grand age ça bavait dur, et puis mamy le faisait depuis des années. Elle luy plaqua quand même deux bises sur les joues.

- Coucou la vilaine, rien à signaler ? Non mais je suis au repos là, j'y crois pas tu veux me faire bosser en ce jorn de fête. Non mais elle était pas bien la rousse, complètement timbrée, mouais on sait ! C'était pas nouveau.. Mais la faire bosser, elle qui passait déjà ses nuits au Louvre à surveiller tous ses brigands dans le Royaume, à force elle les connaissait plus que ses deux jumelles. Quelle vilaine cette Paty ! Et après on disait que le fruit était vilain, non mais à côté c'était un angeuuuh..

- Tu n'aimes pas le monde qui se presse et moy celle qui me colle depuis quelques minutes. Sourit bien amusée.

Puis on n'oublie pas son métier.. après presque vingt mandats de prévôt, la brune prit au sérieux les craintes de la rousse. Son regard se fit plus inquisiteur en se posant sur les personnes.

Mhmm ! Tu as raison, on devrait fouiller tout le monde surtout les vilains de l'Empire et aussi les ours. Non mais tu as vu... quelque chose ?

Griotte n'était pas venue au mariage sans armes, elles étaient bien planquées sur elle dans des endroits... qu'elle seule savait. Sait on jamais ! S'il fallait protéger la princesse, la Grand Prévôt en serait. Elle aurait bien retroussé sa robe pour grimper sur l'un des banc en criant : "QUE PERSONNE NE BOUGE !!! FOUILLE AU CORPS". Mais tout le monde allait paniquer, courir dans tous les sens, et cela ruinerait le mariage, il fallait le jouer plus subtilement. Elle luy souffla : Tu ne trouves pas que l'autre là bas avec sa tête grandement couronnée il a l'air suspect. Dit elle en visant l'Empereur ?

Tellement concentrée à scruter les invités, Cerise remarqua la vilaine Daisy. Mais que faisait elle là ? La Grand Prévôt l'aimait bien elle, jeune femme pétillante même si elle était du côté obscur. Elle luy lança un regard noir avant de sursauter. vous avez un laisser passer ?

Mais quel est l'abruti qui luy demandait ça ? La Grand Prévôt pouvait voyager partout sur le Royaume sans faire aucune demande à personne même si elle le faisait par principe. Elle posa ses prunelles sur cet homme insouciant avant de luy adresser un doux sourire.

Ahhh c'est vous... Bonjour à vous Procur... euh vostre Grasce.. Mais... mais... Vous n'êtes pas bien vous aussi... Me voilà entourée de deux frappadingues.

Sa présence ravit la brune.. Sauf que d'un côté une rousse parano et de l'autre un ti normand qui n'avait pas froid aux yeux.. "Mon dieu ! Ayez pitié de moy, sauvez moy !" Voilà ce que la Lanquais pensait à cet instant.

Un long silence se fit entendre, tous les regards se tournèrent vers la mariée, elle était magnifique...
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[pattricia]

Le vilain fruit fait sa vilaine pardi quoi d'autre hein ! Mais au milieu de ses différentes réponses une la fait littéralement éclater de rire, quand elle lui montre "la tête couronnée". Toujours sur le même ton de la confidence

Je crois que si nous ne voulons pas être accusées d'avoir provoqué l'Empire et d'être les instigatrices de la reprise des hostilités, il vaudrait mieux que nous nous abstenions. Surtout que la sœur de la femme du jour a dans son programme électoral pour les royales comme leitmotiv "la paix avec l'Empire". Je suis une Malemort, pièce rapportée certes mais une Malemort tout de même, je ne crois pas que ma cousine Mélusine apprécierait que je lui mette ce genre de bâton dans les roues.

Elle ne le disait pas sans fierté tout de même puisque Nebisa serait pour longtemps le seul régnant valable à ses yeux que le Royaume ait eu depuis Levan. Ses héros étaient des Armoria, Nebisa, Stephandra, pas mal de femmes tout bien réfléchi mais faut dire que question courage, elles en avaient face à un bon nombre d'hommes fiers de leur service trois pièces qui leur servait surtout à repeupler le Royaume. Toujours est-il qu'elle fut interrompue dans ses réflexions par l'arrivée d'un couple dont l'homme salua Cerise. Quand celle-ci prononce le "Votre Grâce" la rousse se fend d'une légère révérence par habitude. Mais elle n'a pas le temps de se présenter que le cortège princier est aux portes de la maison du Très Haut.

Bord... aheum... zut voulais-je dire... Faut qu'on se trouve une place, y'a quelqu'un qui s'occupe du placement où on se met là où on peut ?
Et il est où l'ours là ? Nan mais c'est vrai quoi ! J'ai l'air de quoi à aller m'installer toute seule comme une vieille fille...

Et de sourire de toutes ses dents en se penchant à l'oreille fruitesque

J'dis pas ça pour toi hein, pas ta faute si les années te marquent plus que moi. J'ai un excellent onguent que je te ferai parvenir, tu verras ça ira mieux. Évidemment ça ne pourra pas effacer les dégâts sur ta peau, mais ça les estompera un peu. Ma pauvre chérie comme je te plains !

Elle se recule néanmoins avec rapidité, connaissant la propension de la brune à pincer tout à chacun pour un oui ou un non et reluque l'entrée de la bâtisse, apercevant enfin son époux qui semble passablement agacé -ce dont elle n'avait cure comme d'hab bien trop égoïste pour cela- et balance un dernier sourire à Cerise.

J'aurais bien continué cette conversation passionnante avec vous mais mon cher et tendre grincheux m'attend et j'ai plutôt intérêt à vite le rejoindre avant que ça ne dégénère. A plus tard !

Ne laissant surtout pas le temps au vilain fruit de réagir, la rousse se faufile dans la longue queue qui suit Mélissandre et rejoint in extremis le brun aux saphirs des mauvais jours.

Mon cœur ! Je te retrouve...
Tu avais raison, rien à craindre à priori, nous nous trouvons une place côté françoy ?

Le sourire est enjôleur et les jades remplis d'une innocence malicieuse, le bras s'accroche à celui de l'homme et l'épaule se colle contre Argawaen avec abandon.
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[Vittoria Farnezze]

Quelle idée d'avoir choisi cette date. Vittoria n'en pouvait plus de sa grossesse qu'elle trouvait presque plus longue que sa première bien qu'en vérité c'était juste la chaleur de l'été qui rendait la grossesse bien plus pénible.
Elle était descendue du coche accompagnée de son époux et de la petite Luisa qui s'agitait dans les bras de son père. La famille était richement vêtue et la Comtesse, bien qu'enceinte, avait réussi à faire tailler une robe de velours à la fois élégante et agréable à porter pour ce jour si particulier.
La princesse royale se mariait.
Celle qui avait intégré l'office des huissiers de France il y a quelques mois et celle que la Comtesse avait appris à connaitre au fil des jours. Une drôle de relation s'était établie entre elle d'ailleurs. Une équilibre entre hiérarchie et noblesse, la princesse royale de rang supérieur à Vittoria et la Comtesse supérieure hiérarchique de la princesse au sein des huissiers.
Pour autant, un lien fort et simple s'était crée entre elle jusqu'au jour où l'altesse royale lui avait demandé d'être son témoin de mariage.
La surprise avait été de taille mais la réponse positive n'avait pas tardé.

Et la voici devant l'édifice, qui avalait une foule d'invités. Elle observa sa petite famille qui s'agrandira prochainement et intima à son époux qu'elle occupera le premier rang en tant que témoin de mariage de la princesse.

Sans aucune hésitation et suivant les invités qui entraient en masse, Vittoria s'avança aux côtés de son époux et de sa fille. Un brouhaha ambiant envahissait les lieux et la Comtesse ne s'arrêta qu'une fois arrivée au premier rang. Elle prit place sur un large fauteuil et proposa à son époux de s'asseoir non loin d'elle. Il était hors de question que sa famille soit trop éloignée. Elle inspira profondément et expira aussitôt repensant à son propre mariage et à celle qui avait été son témoin... Elle se jura de ne jamais avoir le même comportement avec la princesse Mélissandre.
Elle se sourit à elle-même puis pensa soudainement qu'elle ne connaissait absolument pas le futur époux de la princesse. Elle en connaissait bien le nom mais la personne en elle-même, elle n'en savait rien. Et dire qu'il deviendrait prochainement seigneur consort de ses terres de la Gasnerye... elle espéra donc que la princesse Mélissandre penserait prochainement à les faire rencontrer dans un cadre plus privé.
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Stand de campagne de Vittoria - Chemin du Quartier Général

[Cassie]

[Avec Edward, dans leur chambre d'hôtel]

Une appréhension alors que son tendre découvrait sa tenue et elle fut ravie de sa réaction. Elle le laissa le détailler, ne manquant pas d'en faire de même avec lui. Les toilettes choisies par les jeunes mariés les changeaient et leur donnaient une autre prestance. Cassie rigola à la remarque d'Edward.

J'en doute mon Ange. Je suppose qu'il y aura beaucoup d'Altesses et autres nobles qui sont bien plus riches que nous. Mais tant que je te plais et que tu retombe amoureux, c'est pour moi le principal, les autres je m'en fiche.

Lorsque ses lèvres trouvèrent les siennes, la jeune blonde prolongea le plus longuement le baiser. Tout à coup elle était plus motivée pour essayer de concevoir l'héritier plutôt que de se rendre au mariage. Toutefois la jeune femme se fit violence pour ne pas craquer.

Oui nous devrions y aller avant de faire des bestises.

Elle prit la main puissante de son amour et l'entraina en dehors de la chambre.


[Sur le parvis et dans la cathédrale]

Le trajet se fit rapidement et sur le parvis, Cassandre chercha un visage connu.

Tu as vu tout ce monde ? On ne va jamais arriver à rentrer !

Un sourire malicieux à l'attention de son époux alors qu'ils se frayaient un chemin. Ils montrèrent l’invitation reçu et furent dirigés vers l'aile où les français devaient prendre place Finalement, une fois que la plupart avaient prit place, il était plus facile de repérer les visages.

Regarde il y a maman là-bas. On va la rejoindre ?
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[Ambroise.]

Le jeune frère avait rencontré Melissandre dans un lieu débats politiques. Il avait pu y revoir quelques vieux amis. Des personnes qu’il avait perdues de vue depuis qu’il avait quitté la Bourgogne pour s’installer en Provence. Un an s’était écoulé depuis son départ. Un an qu’il avait passé la plupart du temps en mer que sur terre. C’est ainsi qu’il avait rencontré son Altesse. Ils avaient de suite sympathisé partageant le même goût prononcé pour les petits biscuits et autres douceurs. Depuis, cela lui arrivait d’envoyer de lui envoyer des boites de biscuits, testant de nouvelles saveurs. Son avis était important. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, il inventerait un biscuit qui porterait son nom ?

Bien plus tard, lorsqu’il revient de son voyage en méditerranée, il eut la surprise d’être invité à Rome pour son mariage, un mariage princier. Le voilà donc reparti en voyage pour revoir la Basilique St Titus, celle-là même où il avait été anobli par sa Sainteté. Ambroise se glissa dans le lieu saint rejoindre les invités de la Princesse. Il était vêtu de sa bure cistercienne et de sa besace de médecin. Il était fort intimidé par autant de monde présent pour cette cérémonie unique. Un moment si rare que l’on ne pourra peut-être pas revoir dans sa vie.

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[albin.]

Mery approuvait, tant mieux c'était déjà ça de fait. L'Ar Sparfel sentait toutefois une petite tristesse de la part de sa petite cousine qu'elle semblait vouloir refoulée en ce jour de joie et de fête.

Albin s'arrêta dans sa marche et plia un peu les jambes pour se porter à hauteur de la minie Mirandole. Il la regarda un petit instant avant de lui donner une accolade. Aucuns mots n'étaient prononcés de la part d'Albin, il se disait juste que Mery apprécierait de savoir que son cousin par alliance avait de l'affection, familial, pour elle. Il faut que dire que Mery n'avait pas de proximité avec sa famille et qu'Albin était presque le seul a avoir réussi à créer un lien avec elle, même si ce n'est qu'un cousinage par alliance et donc très lointain, il y avait quand même un petit attachement qui commençait à se créer. Attachement mais aussi agacement quand la minie désobéi.

Se redressant ensuite, toujours sans mots ajoutés, le duo Mirandolo - Sparfalien continuait son chemin en direction de la Griotte.
En arrivant à proximité, Albin remarqua qu'elle n'était plus seule mais il continuait de s'en approcher en se disant "plus on est de fous, plus on rit".

Albin se mit à tenir la main de Merveylle, afin qu'elle ne se perde pas dans la foule même si les gardes affectés par Melissandre suivaient avant d'interpeller Cerise en ajoutant.

Ce ne serait pas plutôt quatre frappadingues?

Un petit sourire adressé à La vilaine grande prévôte.

Bonjour Cheffe ! Heureux de vous voir ici.

Et de saluer le duc normand et l'ancienne capitaine de la garde royale.

Bonjour à vous également.

Qu'elle idée pourrait venir dans la tête d'Albin pour embêter Griotte. Voila l'idée était venue, et une courbette une en direction du Grand Prévôt.

Pas le temps de faire plus que Melissandre faisait son entrée. Dieux qu'elle était belle celle qu'il a connu quand elle n'était encore qu'une enfant, avec qui des liens très forts s'étaient créer et qu'il avait tant voulu protéger.
Le temps passaient, les choses changeaient mais l'amicale affection pour la Malemort restait intact. L'Ar Sparfel aurait tant voulu lui dire en face à quel point il est heureux pour elle et que Mary l'aurait été également.
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