L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Melissandre de Malemort]

Mélissandre n’avait pas remit les pieds à Rome depuis... Des mois. Et le chagrin qui lui étreignait le coeur était sincère, tout comme l’était sa contrition depuis qu’elle avait quitté Alexis en balayant leurs mois de vie commune. Cela lui avait couté terriblement cher, et si son humiliation publique était maintenant levé depuis quelques jours, elle fut horrifiée de se découvrir comme princesse impériale sur l’arbre Sparte mis à jour récemment, alors même que le mariage n’avait jamais été célébré, ni à Rome, ni dans l’intimité comme elle l’avait laissé croire.

Que lui avait apporté cet amour? Le mépris de feue la reyne, les sous entendu graveleux d’un Empereur vieillissant et le couteau dans le dos planté par chacun des membres de la fraterie à l’ambition démesuré qui entouraient son ex presque-époux. La trahison sournoise de Morgane et ses dénonciations calomnieuses ne passaient pas. Nulle vengeance prévue, mais un cœur fermé et des fourmillements dans les doigts. Il était une chose d’être déçue par des étrangers. Mais par une amie...

Fatiguée et quelque peu nauséeuse de voir son nom déjà tellement sali par cette famille de malheur encore placardé sur leur arbre, Mélissandre avait du passer outre sa crainte de l’inquisition pour venir s’offrir en pitance au seigneur et implorer à Rome un arbitrage qui la débarrasserait de son statut de princesse impériale, quelqu’en soit le prix.

Son page avança de quelques pas pour déclarer à l’huissier.

- Faites annoncer son Altesse Royale Mélissandre de Malemort Armantia, Princesse de sang & Fille de France, Dame de Ganserye, Première Dame de la maison de la Reyne. Son Altesse royale souhaiterait s'entretenir avec un membre de l'Inquisition. Michalak, si possible, qui est pour son Altesse le mieux placé pour juger la situation.
_________________

[Maric_]

Michalak fût finalement prévenu par Huissier de l'inquisition afin qu'il vienne s'entretenir avec son Altesse Royale Mélissandre de Malemort qu'il connait assez bien pour avoir longuement travaillé avec elle au Louvre et un ami lorsqu'il avait été finalement invité à sa cérémonie de mariage.

Il était bien au courant de la situation que vivait la princesse puisqu'il y avait assisté mais en temps qu'inquisiteur il allait devoir prendre des gants avant de se prononcer sur la question. Il était toujours de nature très prudente lorsqu'il émettait un avis en temps que représentant de la sainte inquisition.

C'est d'un pas léger qu'il arriva donc pour voir la princesse ayant laissé de côté ses dossiers du moment histoire de prendre le temps de parler avec elle de sa situation maritale.

Bonjour votre Altesse. Quel bon vent vous amène car je ne vous ais pas revu à Rome depuis votre mariage difficile dirons nous... J'espère que vous allez mieux désormais. D'ailleurs je tiens à vous féliciter pour votre nomination au poste de seconde Huissière de France et 1ère Dame de la Reine. Au moins je vois que le Louvre revit un peu contrairement à ses années d'inactivités chroniques en matières d'animation en tout genre.

Mais je m'égare.... Je vous écoute donc Princesse.
_________________
"Soyez une personne qui encourage les autres. Le monde est déjà plein de critiques"

[Melissandre de Malemort]

- Bonjour Michalak. Monseigneur Michalak, je veux dire.

Et parcequ'elle n'avait jamais éprouvé aucune gène à manifesté son respect à l'eglise, Mélissandre pressa les lèvres sur l'anneau pastoral et sourit.

- Je vous remercie. Le Louvre se porte présentement fort bien et j'espère que vous aurez un jour le loisir de venir y saluer vos anciens amis qui sont très fiers de vous et votre carrière. Vous êtes fort rapide et je vous en suis grée, car je viens à vous à la fois triste et en colère.

Elle ajoute à voix basse.

- Et contrite, je dois le reconnaitre. J'ai appris par hasard, suite aux déclarations de l'Empereur qui a enfin balayé la monstrueuse annonce d'Hadrien que je figurais là bas comme princesse impérial et épouse d'Alexis sur un arbre mit à jour récemment. Hors je suis partie pendant le mariage...

Et même si j'ai laissé entendre par la suite que nous avions réglé la chose plus tard, je n'ai jamais été marié devant l'Eglise à cet homme et je n'ai jamais déclaré ce mariage même héraldiquement compte tenu de la situation et de nos positions respectives. Je n'étais pas habilité à le faire en Empire et pour la France, nous attendions la paix, tout simplement.

J'ai donc légitimement réclamée que mon nom soit retiré de l'Arbre Sparte, ce à quoi on m'a répondu que je devais fournir un acte de divorce... Je me suis donc étonnée de devoir justifier d'un divorce sans aucune preuve de mariage.

Cette fois, sa voix s'élève un peu.

- Et on m'a opposé que la hérauderie disposait d'un certificat de mariage !

Si tel est le cas, il s'agit sans nul doute d'une copie mit à disposition pour que Alexis et moi tenions le coup durant cette interminable guerre, mais qui n'avait pas de valeurs puisque les voeux n'ont jamais été échangés et qu'il ne devait être déposé à Rome qu'après la cérémonie vous en êtes témoin.

Même si la personne qui l'a fait ne pensait pas à mal, ce mariage est invalide et ce certificat donc caduc. Non?

Serait il possible à l'Eglise de me produire une lettre attestant de cela?

Elle reprend son souffle et replie tristement les doigts sur son médaillon. En se portant juge, avocat et procureur, Hadrien lui avait déjà infligé une humiliation et une repentance plus cruelle que ce que subissait les véritables femmes adultères et les catins de basses fosses. Devoir justifier de son absence de mariage après avoir passé des mois à nier des accusations sans preuve l'épuisait. Elle aspirait ce jour... A la sérénité.
_________________

[Maric_]

Michalak se mit rapidement à sourire en voyant le naturel de la princesse revenir au galop. Comme dit l'expression chassez le naturel il revient au galop. La jeune et jolie princesse n'avait pas changé d'un yota même si elle avait dû malheureusement traverser bien des soucis lors de sa dernière tentative de prendre époux. Ainsi était la vie mais le prélat était de ceux qui se disait que chaque évènement était un signe du divin finalement.

Il faut avouer qu'il ne s'attendait point à recevoir un bisous princier sur sa bague. L'inquisiteur qu'il n'était pas nécessairement habitué à cette marque de respect. Et puis le préfet restait finalement toujours égale à lui même.

Joyeux, impliqué dans tout ce qu'il faisait.



Le titre n'est pas l'essentiel Mélissandre. L'important c'est ce qu'on en fait. Vous le savez finalement mieux que quiconque.

Michalak lui sourit puis reprit.

Je pense que j'aurais le loisir de venir vous saluez car je passe de temps en temps au louvre y déposer quelques annonces impériales.

Michalak écouta la princesse lui dire en messe plus basse ce qu'elle voulait lui dire plus spécifiquement.

Oui effectivement je dois dire que je ne suis pas étranger à cette information je l'ai faite annoncé au louvre en voyant que cela vous concernait il faut le dire. Je suis Ambassadeur Impérial pour la France.

Mais là n'est pas le sujet en effet je me doutais que cela concernait ce point en particulier. J'étais témoin de la scène lors de votre mariage.... Et je sais combien cela peut être douloureux de laisser une douloureuse situation perduré. C'est également pour cela que je suis venu rapidement ici en vous sachant venu à l'inquisition pour essayer de solutionner ce cas présentement.

Effectivement la guerre à laissé perdurer une situation de fait qui n'aurait point dû perdurer. Et ce certificat de mariage n'est en rien valide par rapport au droit canon. Je pense cependant comme vous que la personne qui l'a produit ne pensait pas à mal et vous laissais finalement une chance de décider si cela était valide pour vous ou non.

La question semble être tranché dans votre tête Mélissandre.

Si on se réfère au droit canon votre mariage est pas valide. Je vous cite le passage justifiant cette conclusion pour plus de clarté. Il est vrai que le droit canon peut apparaitre assez complexe de prime abord mais il coule de source finalement.

[Melissandre de Malemort]

Mélissandre avait écouté avec une grande attention Michalak et son cœur se remit à battre moins frénétiquement. Si elle n'en montrait rien, elle avait passé ces derniers jours dans une crainte constante de subir une énième confrontation avec ses anciens amis.

- Je vous remercie, Monseigneur, car vos paroles sont un grand réconfort. Sachez que je ne vous tiens rigueur de rien, vous avez fait votre travail, rien de plus. Mais bien sur cette annonce fut... Terrible pour moi. Et injustifié. Les accusations de l'Empereur reposent uniquement sur une lettre de quelques lignes rédigée par l'une de ses bâtardes qui, à l'époque, se trouvait à des centaines de lieux de moi et des présumés faits.

Elle hoche la tête ensuite.

- Je ne cache pas que cette situation fut douloureuse, et que j'au hâte que tout ceci finisse. Pensez vous que je puisse produire une lettre de Rome attestant de mon non mariage afin de disparaître de cet arbre?

Et enfin, de baisser les yeux. Que dire? Mentir? Ce serait indigne de son statut de soeur Laique. Indigne de l'amour qui autrefois la liais à Alexis de Sparte.

- Cette relation a été consommée Monseigneur. J'aimais profondément le prince. Je m'en étais à l'époque confesser et j'avais reçu pénitence, notamment en devant me mettre en conformité et en épousant Alexis. Ce qui fut compliqué, sinon impossible, pour une princesse de France et un prince Impérial. En arrivant dans la nef, en voyant que Hadrien était ici, en voyant les présents, et surtout les absents... La peur m'a submergée et j'ai fuie. Si je dois donc subir une nouvelle pénitence pour ce statut de concubine, je m'y plirais.

Et d'ajouter, le coeur lourd.

- Néanmoins Michalak... Monseigneur. Rien de ce que Rome me fera subir ne sera jamais aussi douloureux que les actes de l'Empereur a mon encontre. Cette annonce aura couronnée des mois d'horreur et en se faisant procureur, juge et applicateur de sentence, Hadrien a déjà entaché ma réputation. Car si je consommais mon amour pour Alexis, jamais je n'ai eu de ces présumés amants français qu'ils me prêtaient, et qui sont pour la plupart marié à des femmes que je respecte beaucoup. Je préfère donc garder la tête haute en assumant ce péché là, que de rougir d'un mal que je n'ai pas commis avec ces hommes. Il est heureux qu'elle ai été détrompé par le nouvel empereur, mais le mal qui a été fait ne saura se réparer si vite.

Elle sourit légèrement, digne comme la princesse de sang qu'elle était jusqu'au bout des ongles.

- Le créateur sait. Et c'est à Rome de juger si j'ai assez payé via cette humiliation injustifiée publique. Car c'est devant l'Eglise Romaine et nul autre que je ploierais le genoux et ferait acte de contrition.
_________________

[Maric_]

Michalak reprit doucement à la suite de la princesse.

Vous n'êtes malheureusement pas la seule à avoir été tourmenté par l'ancien Empereur du Spring qui se croyait parfois au dessus des autres alors qu'il n'était qu'un Empereur parmi d'autres avant lui. Son fils Alexandre tient malheureusement bien trop de ses mauvais côtés... C'est assez fâcheux d'ailleurs...

Enfin bon je ne vous cache pas que j'ai quelques soucis concernant ce mariage. Car s'il n'y a aucune contestation du fait qu'il s'agisse d'un mariage caduc invalide il n'en demeure pas moins que dans votre courrier envoyé à la prévôté de Savoie vous aviez indiqué être l'épouse de son Altesse Alexis de Sparte. Hors c'est bien une usurpation de sacrement que de se prévaloir du fait d'être marié sans l'être.

Si effectivement vous avez consommé votre mariage le fait de dire que vous étiez marié sans l'être en considérant que vous réfléchissiez au vu des insultes subit par le père du marié pouvait se comprendre. Il était compréhensif que devant la crainte de voir votre futur époux subir les médisances de son père à votre encontre et au sienne pouvait vous donner envie lors de la cérémonie de prendre le large afin de réfléchir. Ce n'est pas courant mais c'est compréhensif lorsqu'il y a crainte révérenciel (La crainte révérencielle est le sentiment de respect craintif et de peur envers l'autorité parentale.).

Cependant cela n'enlève pas le fait que vous avez commis cette infraction au droit canon. Je vais donc devoir vous demander de rester à la disposition de l'inquisition concernant cette partie là de l'affaire.

Pour ce qui est du courrier je peux effectivement vous fournir ce que vous demandez afin d'attester de la caducité de ce mariage.

Michalak en écoutant les dernières paroles de la princesse se permit de lui dire.

Ne vous inquiétez pas la justice de Rome fera en sorte d'être juste dans cette affaire.
_________________
"Soyez une personne qui encourage les autres. Le monde est déjà plein de critiques"

[Melissandre de Malemort]

Mélissandre avait oublié ce détail. Ce procès abbérant avait été collé dans un coin de son esprit, mais elle sourit, parce-que quand c'était mérité, la princesse ne refusait jamais les sanctions.

- Tout le monde pensait que nous étions mariés, même si nous ne sommes que rarement paru en publique, j'ai du en effet me présenter ainsi, car on me reprochait d'être en compagnie de traîtres à la savoie.

Je réfléchis mais je ne crois pas l'avoir fait à d'autres occasions. J'ai passé la plupart de mes journées enfermée à Poligny, car mon statut était aussi fragile en france qu'en empire. Quoi qu'il en soit, j'assumerais les conséquences et je serais sans doute soulagée de terminer ce chapitre de ma vie, même si je dois faire pénitence.

Elle s'affaisse un peu, pâle comme la mort. Parfois, son jeune âge lui revenait violemment au visage.

- Monseigneur, je ne demande rien de plus. Justice. Je suis unique coupable de cette situation et j'en assumerais les conséquences.

Se soumettre au Pape en personne faisait moins peur à Mélissandre que de se retrouver face à toute la marmaille d'Hadrien pointant sur elle l'index vengeur. Un procès pour divorcer aurait été transformé en vaste estrade à la gloire de la calomnie et de la haine.

- Vous savez que ma vie, ces derniers mois, a été... Désastreuses. Et lorsque j'ai fauté avec Alexis, ma maigre connaissance à ce propos a fait que...

Elle rougie légèrement.

- Je me croyais enceinte. C'est pourquoi nous avons hâté le mariage... En arrivant sur place, j'ai pu voir que bien rares parmi ma famille s'était déplacé. Tout est devenu flou. Je me souviens avoir courru. Je me souviens de ma dame de parage qui me secouais. Puis plus rien... Un noir total de quelques jours.

A mon réveil, Alexis était à mon chevet. Et je ne sais pourquoi, la peur des conséquences, de devoir faire face à tous ceux qui s'étaient déplacés pour rien, à ma belle famille dont le caractère impétueux est connu, la colère possible de l'empereur, mon statut de fille mère, si honteux pour une femme de mon rang, une Malemort qui plus est... J'ai tout simplement perdue l'esprit. Pour ce mariage, j'avais renoncé à tout. Ma position en france, mes amis. En m'y refusant finalement, je perdait définitivement tout. Je n'étais pas en état psychologique de... Le gérer. Je n'ai que quinze ans Monseigneur.

J'ai été suivie par mon amie Constance durant ces quelques mois, et elle a appellé cela, une Névrose. Mon esprit n'a probablement pas pu trier toutes ces émotions négatives, et j'ai fini par tant me persuadée que j'étais mariée que tout le monde a fini par le croire. Petit à petit, moi même, je ne distinguais plus ce qui était vrai de ce qui ne l'était pas. Je puis fournir une attestation de mon état mental, car quand on m'accusait de cocufier Alexis, je me trouvais chez mon amie la belle fille de sa Majesté qui cherchait à me soigner. Constance est une médecin réputée, diplômée de Belrupt.

Mon tempérament est connu, et il aurait été assez digne de moi de quitter une Basilique bondée pour aller me marier dans une chapelle quelconque. Cela n'a surprit personne et on m'a posé bien peu de question. J'imagine qu'il est finalement heureux que je n'ai jamais pu passer pour une femme mariée que lors d'un simple courrier. Et si je regrette infiniment aujourd'hui, je ne sais pas si j'aurais pu avoir le controle pendant cette période et quelles conséquences en auraient découlées. Vous ne savez pas ce que fut ma vie là bas Monseigneur... Ma névrose était ma seule protection.
_________________

[Maric_]

Michalak écouta la princesse puis reprit.


Oui j'ai suivis toute l'histoire en effet en Savoie et en Empire plus concrètement.

Et au vu du conflit je ne peux que croire ce que vous me dites mais il suffira sans aucun soucis de demander les archives douanières de la Franche Comté de l'époque.

D'ailleurs il me semble en effet que vous aviez peu bougé lorsque je m'occupais de la prévôté Impérial de la Zone Francophone.

Le prélat reprit à la suite pour lui répondre plus concrètement.

Je vous l'ai dit la justice sera faite mais l'inquisition souhaite désormais vous interroger plus longuement et sans que je m'en occupe. Ainsi je vous enjoins à dire toute la vérité à ma collègue et soeur qui viendra vous interroger. Pour ma part j'ai fais de mon mieux pour vous aider à solutionner cette situation. Ce n'est plus de mon ressort maintenant. Vous pourrez produire toutes preuves pouvant attester vos propos et demander bien entendu à des témoins de venir témoigner.

Michalak lui sourit puis lui souhaita bon courage attendant finalement que sa collègue inquisitrice vienne prendre le relais avant de prendre congé.
_________________
"Soyez une personne qui encourage les autres. Le monde est déjà plein de critiques"

[Melissandre de Malemort]

Mélissandre pâlie légèrement et crispa ses mains sur le tissu de sa jupe. Pour elle, l'inquisition faisait figure de créatures froides et implacables qui abattraient sur elle l'index accusateur de la honte et de l’excommunication.

Michalak, avec son visage familier, l'avait rassuré dans un premier temps, mais elle se sentie soudain comme écrasée par le poids de ses responsabilités et se laissa tomber sur une chaise en attendant qu'on vienne s'occuper d'elle, chassant ses dames d'un geste de la main. Inutile que sa suite la voit dans cet état.

Un instant, elle se prit à regretter jusqu’à sa rencontre avec celui qui fut pourtant des années durant son meilleur ami et qui, au lieu de se battre pour eux, avait disparu dans la nature en lui laissant comme seul souvenir un sillage de mensonges et une annonce impérial placarder a Paris et Strasbourg. Comment garder autre chose de son amour pour Alexis qu'un gout de cendre qui lui empoissait la langue?
_________________

[Maric_]

Michalak en voyant la princesse palir et renvoyer ses dames de compagnies prit la main de celle-ci et la rassura.

Rassurez vous votre Altesse la vérité triomphera sans aucun doute. L'inquisition si elle doit en arriver à prononcer une sentence ce ne sera que pour vous aider ne plus faire cette erreur de jeunesse. Nous ne voulons pas sanctionner pour sanctionner mais éduquer notre prochain vers le chemin de la sagesse.
_________________
"Soyez une personne qui encourage les autres. Le monde est déjà plein de critiques"

[Constance Elyse DC]

J'arrive dans l'Aula avec un dossier sous le bras. Allons-y pour un tour de présentation visuelle. Je suis une jeune femme. Probablement, au premier regard, du même âge que celle qui est venue demander de l'aide, mais quand on m'observe bien, je n'en ai que l'apparence. Dans mon regard, il n'y a pas d'âge. Je suis issue d'un autre monde, un monde plus brillant peut-être. Mes beaux cheveux châtain foncé, presque brun, son retenu par un ruban blanc avec de petites dorures sur les pointes. Ma robe, bien que simple, est d'un beau jaune avec un cinturons blanc sous la poitrine. Mon beau visage rond affiche un sourire paisible, pas moqueur, rassurant surtout.

Quand je m'approche de son Altesse, mon pas est léger, celui d'une jeune femme bien éduquée. Je m'incline doucement devant elle et me relève. Elle est belle. Je l'observe rapidement avant d'ouvrir la bouche. Elle semble complètement démontée. J'ai soudain pitié de la jeune femme. Serais-je ainsi si j'apprenais tout ce que cette jeune femme avait apprise? Probablement pire, mais c'est une histoire de famille ça.

D'une voix douce, je m'adresse à Mgr Michalak en premier.

Merci Mgr. Je prendrai le relais depuis ici.

Je regarde toujours la jeune princesse.

Bonjour Votre Altesse. Je suis Soeur Constance Élyse Del Casalièr, Inquisitrice. J'ai été commissionnée pour étudier votre cas et j'aurai besoin de discuter avec vous en privé. Voudriez-vous me suivre je vous prie?

Je souris toujours et, voyant approcher un garçon un peu plus jeune, je lui demande d'apporter à boire au Salon Sainte Wilgeforte. Du vin devrait être une bonne chose. De l'eau fraîche aussi et ce sera tout. Non merci, nous ne prendrons pas de collation. Le plus rapidement possible oui.

Je regarde son Altesse.

Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous n'aurez qu'à le demander, votre Altesse.

Je lui sourit en attendant une éventuelle réponse.
_________________
Son Excellence Monseigneur Constance Élyse Von Frayner Del Casalièr, Comtesse Palatin de St-Jean de Latran, Évêque d'Orléeans, Évêque Sine Cura du Puy en Velay

[Maric_]

Bien Soeur Constance je vous laisse donc le relais.

Michalak sourit et quitta les deux interlocutrices.
_________________
"Soyez une personne qui encourage les autres. Le monde est déjà plein de critiques"

[Melissandre de Malemort]

Remerciant Michalak pour son geste de soutien, la jeune fille se leva en entendant des pas léger sur le sol. Dans un premier temps, le sourire poli de Mélissandre se figea. Elle s'était attendue à une entité froide encapuchonnée, mais la femme qui arrivait était d'une jeunesse éclatante et plus surprenant encore, elle était belle.

Presque plus intimidée que si son vis à vis avait été une nonne vieillissante, la Princesse ployé le dos pour presser ses lèvres sur l'anneau pastoral, retrouvant pour l'occasion le front lisse qui gardait pudiquement ses craintes cachées.

- Mes hommages ma Soeur. Je vous remercie de vous occuper de moi.

Plus aucune trace de faiblesse quand elle pivote pour se rendre dans des bureaux plus discrets.
_________________