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Saint Ariston de Ceos, quatrième scolarque

 
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vincent.diftain



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MessagePosté le: Lun Sep 20, 2010 3:45 pm    Sujet du message: Saint Ariston de Ceos, quatrième scolarque Répondre en citant

Citation:


Saint Ariston de Ceos, quatrième scolarque


Enfance


Ariston vint au monde à Loulis dans l'île de Ceos située sur la mer Égée aux alentours de l'année - 269. On ne connaît que très peu de choses de son enfance hormis qu'il était issu de la noblesse locale et que, comme chaque cadet dans les familles de Ceos, il fut envoyé à Athènes pour devenir érudit. A cette époque, Athènes n'est plus que le reflet d'elle-même, passée depuis près d'un siècle sous la domination des Macédoniens, elle sombre peu à peu dans l'oubli, même si elle conserve une grande influence culturelle dans toute la Grèce et au delà de l'empire perse et mésopotamien.


Sagesse, théologie et médecine


L'enfant de Ceos intégra le Lycée, fondé par Aristote en -335, en tant qu'étudiant et devint le disciple de Lycon de Troade, alors scolarque et responsable des enseignements en théologie. Il suivit avec assiduité les cours dispensés et fut un brillant élève. Il succomba rapidement aux préceptes laissés par le prophète du Très Haut et sa Foi dans le Dieu Unique tourna rapidement au sacerdoce. A peine âgé de vingt ans, Ariston devint l'un des disciples les plus en vue du Lycée, assimilant avec justesse et sagesse les paroles d'Aristote. Le jeune homme s'intéressa de près à une autre discipline alors peu en vogue, la médecine. Il voyagea jusqu'en Egypte pour parfaire son art et étudia brillamment la physiologie humaine et la médecine au côté d'Hérophile de Chalcédoine, fondateur de la grande école médicale d'Alexandrie. Il en revint cinq ans plus tard, après la mort d'Hérophile, les sacoches chargées d'essais traitant de cette science si particulière.

A son retour, devant l'excellence de ses discours sur la chose et devant l'argumentation fameuse du jeune Ariston, Lycon de Troade décida de lui confier la chaire de médecine. Lorsqu'il parlait de son art, le jeune homme était tout simplement flamboyant, mêlant avec justesse théories médicales et théologie aristotélicienne.

Ariston de Ceos : -"Aristote ne nous a-t-il pas donné pour consigne de pleinement nous intégrer à la cité ? Ne nous a-t-il pas enseigné de vivre dans l'amitié et de pratiquer la vertu ? En cette raison, je dis que si nous maitrisons un art tel que la médecine, nous devons le partager pour le bien de la cité ! Apporter mieux-être et soins aux malades, aux indigents et aux défavorisés, s'accorde en tous points avec l'amitié vertueuse et l'intérêt collectif. Si Dieu nous a donné le savoir de la médecine, ce n'est pas pour briller dans les soirées mondaines mais bien pour en user auprès de ceux qui sont victimes de l'injuste malheur de l'affliction."

C'est ainsi qu'en -234, Ariston fonda le premier dispensaire de médecine à Athènes. Il y embaucha ses meilleurs disciples en la matière et apporta soins et thérapies à ceux qui souffraient des pires maux. Il y pratiqua cette science telle qu'il l'avait apprise, de manière bénévole, sans jamais demander le moindre sou. Afin de pouvoir subvenir aux dépenses, il lança un appel au mécénat qui fut entendu par de nombreux nobles Grecs. Ceux-ci, devant l'incomparable et étincelante verve d'Ariston, donnèrent édifice et matériel pour permettre aux soignants d'accomplir leur œuvre. Le dispensaire soigna des milliers de malades et si tous ne guérissaient pas, en revanche, chacun y recevait de quoi mieux supporter sa souffrance et sa peine.

Lorsque Lycon décida de réformer le Lycée et créa le cénacle, il y convia Ariston qui en devint chargé des missions caritatives. Alors vieux d'une quarantaine d'année, le médecin devint l'un des disciples les plus aimés du scolarque, et au fil du temps, le rapport de maitre à élève se transforma en amitié. Au sein du cénacle, chaque décision prise était validée par un vote, le scolarque étant responsable de la décision finale. Lycon, prenait toujours appui sur ses conseillers, tous enseignants au Lycée, et tous amis du recteur. Lorsqu'il décéda en -224, il ne désigna, contrairement à ses prédécesseurs, aucun successeur, mais laissa comme consigne que les membres du cénacle choisissent par eux-mêmes le prochain scolarque. C'est ainsi qu'après trois longues journées de débats et de discours, Ariston de Ceos fut élu quatrième scolarque du Lycée.


Une scolarque incarnant la vertu


Rompu aux préceptes d'Aristote et au prosélytisme, Ariston continua, illuminé de l'aura de ses prédécesseurs, à transmettre les enseignements du prophète, mêlant ceux-ci aux diverses conclusions sur la vertu, la morale et l'amitié, qui avaient été apportées depuis. Il acheva la réforme du Lycée en gravant dans le marbre les statuts du cénacle, son fonctionnement et son organisation. En l'espace de quelques années, le Lycée prit une nouvelle ampleur au sein du monde Grec, devenant le lieu incontournable où trouver conseils et principes pour les dirigeants et nobles des quatre coins de l'empire macédonien. Ariston envoyait ses meilleurs théologiens à travers les royaumes, aussi bien en Egypte qu'en Perse, en passant par les premières terres de l'Asie.

Ne pouvant plus tenir le dispensaire, il nomma un successeur qu'il fit entrer au cénacle à la charge qu'il occupait précédemment. Bien décidé à convaincre du bien fondé de ses choix, il fit créer de nombreux dispensaires en convainquant les dirigeants des empires et royaumes voisins de la nécessité d'apporter soins aux malades. Ses grands discours éloquents sur le sujet émouvaient ceux qui les écoutaient, ils se sentaient investis d'une mission d'ordre divin et pratiquaient le mécénat un peu partout où les dispensaires virent le jour. Ariston était convaincu qu'il devait rétablir une justice dans ce bas monde, apporter un peu plus d'équité à ceux qui étaient victimes des injustices et qui mourraient de maux dont on connaissait les traitements. C'est ainsi qu'il consacra une grande partie de son œuvre à promouvoir les soins pour les nécessiteux. Les dispensaires qu'il avait fait ouvrir aux quatre coins du monde hellénique accueillaient des milliers de malades et autres souffreteux que cure thermales et plantes médicinales parvenaient à guérir. Cette œuvre fut considérable et contribua à rendre bien meilleure la vie de nombre de ses concitoyens. Toujours, Ariston mettait en avant les enseignements d'Aristote et l'amour du Très Haut, il s'était fait un devoir d'apporter la solidarité à la cité et à la communauté des Hommes. Qu'il furent croyants ou non, tous ceux qui passaient les portes de ses dispensaires recevaient le meilleur accueil. Même s'il passait beaucoup de temps au Lycée à gérer son fonctionnement, dispenser la théologie, conseiller les dirigeants et les aristocrates, Ariston visitait les lieux de soins dont il avait légué la charge à ses disciples. Toujours, il prenait le temps de rencontrer les malades et de leur prodiguer assistance lorsque les médicastres butaient.

C'est lors de l'une de ses visites que se déroula une histoire particulière. Un jeune indigent atteint de vives douleurs s'était rendu dans le dispensaire d'Athènes. Depuis sa plus jeune enfance, il souffrait sans que personne ne puisse savoir pourquoi, ses douleurs le déchirait et son corps meurtri ne faisait que survivre. Alors que les médicastres diagnostiquèrent sa mort rapide dans les pires souffrances, Ariston se rendit à son chevet. Le jeune homme lui apparut comme vertueux et aimant, se contentant de vivre dans la misère sans réclamer quoi que ce soit, acceptant sa douleur sans pouvoir la faire disparaitre. Le scolarque lui conta alors les paroles d'Aristote et l'amour de Dieu, il lui prit la main pour partager un peu de sa souffrance. Ce jour-là, quelque chose d'extraordinaire se produisit, une intense chaleur se dégagea des mains du scolarque, surprenant celui-ci autant que le jeune homme. Après une nuit de sommeil moins agitée qu'à l'accoutumée, l'indigent se réveilla sans l'ombre d'une douleur, guérit par la parole du scolarque et l'apposition de ses mains. Il demanda alors à voir Ariston pour lui rendre hommage et ce dernier lui témoigna affection et respect en ces mots :

Ariston : -"Mon jeune ami, tu n'as pas à me remercier ni à me louer pour m'être préoccupé de toi. Il n'est nul homme dans notre monde qui devrait subir l'indifférence et la souffrance comme tu les as connu. Aristote nous l'a enseigné et le Très Haut, dans sa mansuétude, nous enjoint à nous aider les uns les autres. Maintenant, vis ta vie comme tu aurais toujours du le faire et n'oublie pas d'aider ceux que tu peux aider".

Le jeune homme ne tomba jamais plus malade et, durant toute sa vie, apporta son amitié et son aide à ceux qui, comme lui, avaient souffert plus que de raison. Ariston quand à lui, grâce à cette exceptionnelle guérison, avait acquis le surnom de "médecin de Dieu". Toujours il continua à prodiguer soins et thérapies lorsqu'il le put.

Aux alentours de l'an -200, la république de Rome débute son extension sur les empires méditerranéens. Rome, Pergame et Rhodes s'allient contre Philippe V de Macédoine déclenchant alors la seconde guerre macédonienne. Le scolarque aura alors à cœur de traiter avec les deux parties, énonçant d'intransigeantes conclusions à l'égard des velléités guerrières via le cénacle. Ariston jugeait cette guerre insupportable car illégitime et non nécessaire, il lutta farouchement pour que cessent les combats sans toutefois y parvenir. Néanmoins, grâce à son influence, il réussit à aider la Grèce à l'obtention de son indépendance.

Au cours de son règne en tant que scolarque, qui dura trente neuf années, Ariston accomplit la mutation du Lycée qui, d'un lieu d'enseignement théologique et philosophique devint un lieu de décisions basées sur les préceptes et enseignements du prophète. Si le Lycée restait un lieu de savoir et de connaissance, il prit un essor considérable durant ces années et devint une sorte de concile de théologiens, écouté et respecté par de nombreux dirigeants.

Parmi ses très nombreux disciples, Ariston compta Critolaos de Phasélis, qu'il nomma au cénacle à vingt-cinq ans au poste de chargé à la diplomatie. Il devint rapidement ami avec ce jeune théologien dont le savoir en matière de comportement humain l'étonnait. Il disait de lui :

Ariston de Ceos : -"Il est si fin d'esprit et si minutieux dans l'observation de la moindre gestuelle corporelle qu'il peut savoir si l'on lui tient un discours mensonger sans même poser la moindre question !"


Une mort dans l'amitié


C'est en -185 qu'Ariston de Ceos passa de vie à trépas, emporté par la vieillesse à l'âge de quatre-vingt-quatre ans, et entouré de l'amitié des membres du cénacle. Tous eurent pour premier souci de lui montrer a quel point il comptait. Chacun vint le voir alors qu'il était mourant et lui déclama quelques vers sur leur passé commun. On raconte qu'Ariston nota dans ses mémoires, le moindre mot qui lui avait été déclaré et qu'il fit transmettre un exemplaire de celles-ci à chacun de ses amis. Enfin, sur chaque dispensaire qui avait vu le jour grâce à lui fut gravé dans le marbre le nom d'Ariston et une maxime :

"Si je peux ne serait-ce que sauver une âme d'une mort dans la souffrance, alors, j'aurais sauvé la mienne ! [Ariston de Ceos - Fondateur du dispensaire]"

Conformément aux dispositions qu'il prit et instaura dans les statuts du cénacle, Ariston ne désigna pas de successeur. Le cénacle dut se charger de cette tâche. Le quatrième scolarque fut inhumé comme les trois précédents, dans les cryptes du Lycée, et ses écrits furent publiés à titres posthume par ses disciples. Ariston marqua le Lycée de son emprunte, faite de Ferveur et de vertu.


Traduit du Grec par Monseigneur Bender.B.Rodriguez.

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Vincent Diftain d'Embussy
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Ariberto



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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2011 8:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



Sant Aristó de Kéa, quart escolarca.




Infantesa.


Aristó va venir al món a Loulis, a la illa de Kéa, situada al Mar Egeu, als voltants de l’any 260 abans del naixement de Christós. Se’n saben molt poques coses d ela seva infantesa excepte que era fill de la noblesa local i que, com tot cadet de les famílies de Kéa, va ser enviat a Atenes per tal de convertir-se en erudit. En aquella època, Atenes ja no era més que el reflex de si mateixa, passat ja un segle sota la sobirania dels macedonis, enfonsant-se poc a poc en l’oblit, tot i que encara conservava una gran influència cultural a tota l’Hèl•lade i més enllà dels imperis Persa i Mesopotàmic.

Saviesa, teologia y medicina.


El nen de Kéa va ingressar al Liceu, fundat per Aristòtil el 335 abans del naixement de Christós, i es va convertir en el deixeble de Licó de Troas, aleshores escolarca i responsable de l’ensenyança teològica. Va seguir amb assiduïtat els cursos eximits i la seva brillantor anava a més. Va sucumbir ràpidament als preceptes deixats pel Profeta de l’Altíssim i la seva Fe en l’únic Déu el va conduir, ràpidament, al sacerdoci. Amb només vint anys, Aristó va esdevenir un més dels deixebles del Liceu, assimilant amb exactitud i saviesa les paraules d’Aristòtil. El jove home va interessar-se, a més a més, per una altra disciplina que aleshores tenia poca anomenada: la medicina. Va viatjar fins a Egipte per a perfeccionar el seu art i va estudiar, de manera brillant, la fisiologia humana i la medicina al costat d’Heròfil de Calcedònia, fundador de la gran escola mèdica d’Alexandria. Va tornar, de nou, cinc anys més tard, després de la mort d’Heròfil, amb la bossa carregada de mostres d’aquesta ciència tan particular.

Al seu retorn, davant l’excel•lència dels seus discursos sobre el tema i davant la famosa argumentació del jove Aristó, Licó de Troas va decidir confiar-li la càtedra de medicina. Quan parlava del seu art el jove, simplement, s’apassionava, mentre barrejava teories mèdiques i teologia aristotèlica.


Aristó de Kéa:“No ens va donar la consigna Aristòtil per a integrar-nos plenament en la Ciutat? No ens va ensenyar a viure en l’amistat i practicar la virtut? Per aquest motiu dic que si tractem com a un art la medicina, haurem de compartir-la per a bé de la Ciutat! Per a oferir un benestar major i cura als malalts, pobres i desafavorits: coincideix en tots els punts amb l’amistat virtuosa i el interès col•lectiu! Si Déu es va donar el coneixement de la medicina, no és per a brillar en les tardes mundanes, sinó per a usar-la davant dels que són víctimes de la injusta desdita que els afligeix.”

Per això, al 234 abans del naixement de Christós, Aristó va fundar el primer dispensari de medicina a Atenes. Hi havia els seus millors deixebles en la matèria i va oferir cura i teràpia als qui patien els pitjors mals. Va exercir aquesta ciència tal com l’havia apresa, de manera altruista, sense demanar mai ni un sol dracma. Amb la finalitat de sufragar les despeses, va fer una crida al mecenatge que va ser escoltat per nombrosos nobles hel•lènics. Aquests, davant de la incomparable i encegadora vivacitat d’Aristó, van cedir un edifici i material per a permetre-li de seguir ocupant-se de la seva obra. El dispensari es va ocupar de milers de malalts i, tot i que no tots sanaven, suportaven millor el seu patiment i dolor.
Quan Licó va decidir reformar el Liceu i crear el cenacle, va assignar a Aristó encarregat de la missió caritativa. Aleshores, amb quaranta anys d’edat, el metge va convertir-se en un dels deixebles més estimats per l’escolarca, i amb el pas del temps, de la formalitat de mestre amb alumne van passar a l’amistat. Al cenacle, cada decisió es validava mitjançant el vot, tot i que l’escolarca era qui tenia l’última paraula. Licó sempre demanava consell als seus consellers, tots els professors del Liceu i a tots els seus amics. Quant va morir el 244 abans del naixement de Christós, no va designar ningú sinó que, contràriament als seus antecessors, va deixar la consigna que els membres del cenacle escollissin per si mateixos el següent escolarca. Per això, després de tres llargs dies de debats i discursos, va ser escollit Aristó de Kéa quart escolarca del Liceu.


Un escolarca que encarnava la Virtut


Trencats els preceptes d’Aristòtil i el proselitisme, Aristó va continuar, il•luminat per l’aura dels seus predecessors, transmetent les ensenyances del Profeta, barrejant-les amb les diferents conclusions, aportades més tard, sobre la virtut, la moral i l’amistat. Va acabar la reforma del Liceu, gravant al marbre els estatuts del cenacle, el seu funcionament i la seva organització. En l’espai d’uns anys, el Liceu havia pres una nova amplitud en el món hel•lènic, que s’havia convertit en el lloc inevitable on trobar consells i principis per als dirigents i nobles de tots els racons de l’Imperi Macedoni. Aristó enviava el seus millors teòlegs a través dels regnes, tant a Egipte com a Pèrsia, passant per les primeres terres asiàtiques.

Com no podia ocupar-se ja del dispensari, i va nomenar un successor al qual va fer entrar al cenacle a càrrec de les seves antigues funcions. Ben decidir a convèncer del fonament de les seves eleccions, va fer crear nombrosos dispensaris, convencent als dirigents dels Imperis i regnes veïns de la necessitat de oferir ajuda als malalts. Els seus grans discursos eloqüents sobre el tema va moure els qui l’escoltaven, que se sentien investits d’una missió divina i practicaven el mecenatge una mica per arreu on els dispensaris eren construïts. Aristó estava convençut que calia restablir una justícia en el món, per tal d’aportar igualtat als qui es veien víctimes de la injustícia i morien per mals dels quals se’n coneixia la cura. Per això, va consagrar part de la seva obra a promoure l’ajuda del qui la necessitava. Els dispensaris, que havia fet obrir per tot el món hel•lènic, acollien milers de malalts i altres patidors, als quals els banys termals i les plantes medicinals oferien cura. Aquesta obra va ser considerable i va contribuir a retornar el benestar a la majoria dels seus conciutadans. Aristó al•legava sempre a les ensenyances d’Aristòtil i a l’amor de l’Altíssim, i va esdevenir obligatori dur la solidaritat a la Ciutat i a la Comunitat dels homes. Fossin creients o no, tots els qui passaven les portes d’un dispensari eren rebuts amb la millor recepció. Inclús, tot i que passés molt de temps al Liceu, car havia d’administrar el seu funcionament, impartir teologia, aconsellar els dirigents i aristòcrates, Aristó visitava els centres de cura que havia llegat als seus deixebles. Sempre treia temps per a entrevistar-se amb els malalts i per a prodigar-los-hi assistència quan els metges en veien la manera.

Va ser en una d’aquestes visites que succeí una història particular. Un jove pobre, afectats per vius dolors, s’havia dirigit al dispensari d’Atenes. Des de la més tendra infantesa que patia sense que ningú no pogués saber per què i els seus dolors l’esquinçaven per dins i el seu cos malmès no feia més que sobreviure. Mentre que els metges van diagnosticar-li una mort ràpida en terribles patiments, Aristó va dirigir-se al capçal del seu llit. El noi va semblar veure un virtuós iman, limitant-se a viure en la misèria sense demanar res a canvi, acceptant el dolor sense poder fer-lo desaparèixer. L’escolarca va parlar-li, aleshores, de les paraules d’Aristòtil i l’amor de Déu i va prendre-li la mà per tal de compartir part del seu patiment. Aquell dia va succeir quelcom extraordinari, ja que una intensa calor va sorgir de les mans de l’escolarca, sorprenent-lo a ell tant com al malalt. Després d’una nit menys agitada que de costum, el pobre va llevar-se sense l’ombra del seu dolor, curat per les paraules de l’escolarca i la seva imposició de mans. Va demanar aleshores de veure a Aristó per a retre-li homenatge i, aquest últim, va fer prova del seu afecte i respecte dient:

Aristó: - “Jove amic, no has de donar-me les gràcies ni homenatjar-me per estar bé amb mi. Cap home en aquest món hauria de sofrir la indiferència i el patiment com les que has conegut. Aristòtil va ensenyar-nos-ho i l’Altíssim, en la seva infinita bondat, va ordenar que ens ajudéssim els uns als altres. Ara, pren el temps de retrobar les bondats i no oblidis d’ajudar a tot aquell que puguis.”

El jove home no va recaure més i, durant la resta de la seva vida, va aportar amistat i ajuda als qui, com ell, havien patit més del normal. En quant a Aristó, gràcies a aquesta cura, va adquirir el sobrenom de “Metge de Déu”. Va seguir prodigant sempre cura i teràpies quan podia.

Als voltants de l’any 200 abans del naixement de Christós, la República de Roma va començar la seva extensió sobre els imperis mediterranis. Roma, Pèrgam i Rodes van aliar-se contra Filip V de Macedònia, la qual cosa va desencadenar la Segona Guerra Macedònica. L’escolarca va tenir, aleshores, la voluntat de tractar amb ambdues parts, enunciant intransigents conclusions sobre les vel•leïtats bel•licistes mitjançant el cenacle. Creia que aquesta guerra era insuportable, il•legítima i innecessària i va lluitar feroçment per tal que cessessin els combats. No obstant això, gràcies a la seva influència, va aconseguir ajudar l’Hèl•lade per a obtenir la seva independència.

Durant el seu mandat com a escolarca, que va durar trenta-nou anys, Aristó va dura terme la remodelació del Liceu, que, en comptes de cenyir-se a impartir ensenyances teològiques i filosòfiques, va esdevenir un lloc de decisions basades en els preceptes i ensenyances del Profeta. Si el Liceu seguia essent un lloc de saber i coneixement, va prendre una camí considerable durant aquells anys, esdevenint una espècie de concili de teòlegs, escoltat i respectat per nombrosos dirigents.

Entre els seus majors alumnes, Aristó va comptar amb Cristolau de Faselis, al qual va nomenar al cenacle, amb vint-i-cinc anys d’edat, encarregat de la diplomàcia. Van fer-se amics ràpidament amb aquest jove teòleg del qual el sorprenia el seu coneixement sobre el comportament humà. Deia d’ell:


Aristó de Kéa: - “Té una finor d’esperit i és tan meticulós en l’observació del mínim moviment corporal que pot saber si algú té un discurs fals plantejant la mínima qüestió!”


Una mort dins l’amistat.


Va ser al 185 abans del naixement de Christós que Aristó de Kéa va passar de la vida al trànsit, dut per la vellesa a l’edat de vuitanta-quatre anys i rodejat dels seus amics membres del cenacle. Tots van preocupar-se, primerament, de fins a quin punt contava amb cada un d’ells. Cara un va anar a veure’l mentre moria i ell va conduir, a alguns, cap el seu passat comú. Hom diu que Aristó va prendre nota de les seves memòries, on hi havia la mínima paraula declarada i va donar-ne un exemplar a cada un dels seus amics. Finalment, a cada dispensari que havia vist la llum del dia gràcies a ell, hom va gravar al marbre el nom d’Aristó i una màxima

“Si només pogués salvar l’ànima d’una mort entre patiments, aleshores ens hauria salvat a tots nosaltres! [Aristó de Kéa - Fundador del dispensari]”

D’acord amb les disposicions que va prendre i va instaurar als estatuts del cenacle, Aristó no va designar successor. El cenacle s’havia d’encarregar d’aquesta tasca. El quart escolarca va ser enterrat com els seus deixebles publicaren amb els seus tres predecessors, a la Cripta del Liceu, i els seus escrits foren publicats a títol pòstum. Aristó va deixar la seva empremta al Liceu, deixant Fervor i Virtut.


Traduït del Grec per Monsenyor Bender.B.Rodriguez.
Traduït al català pel Reverendíssim Pare Abat Ignius de Muntaner.

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Ignius



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MessagePosté le: Jeu Mar 28, 2013 12:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

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Sant' Aristone di Ceo, quarto scolarca


Infanzia


Aristone venne al mondo a Lulide nell'isola di Ceo, situata sul mare Egeo, intorno all'anno -269. Si conoscono solo poche cose della sua infanzia, eccetto che era nato dalla nobiltà locale e che, come ogni cadetto nelle famiglie di Ceo, fu mandato ad Atene per diventare erudito. A quell'epoca, Atene non era che il riflesso di se stessa, passata nel giro di un secolo sotto il dominio dei macedoni, ora affondava poco a poco nell'oblio, anche se conservava una grande influenza culturale in tutta la Grecia ed al di là dell'Impero Persiano e della Mesopotamia.


Saggezza, teologia e medicina


Il ragazzo di Ceo si integrò come studente nel Liceo, fondato da Aristotele nel -335, e diventò il discepolo di Licone di Troade, all'epoca scolarca e responsabile degli insegnamenti in teologia. Seguì con assiduità i corsi dispensati e fu un brillante allievo. Apprese velocemente i precetti lasciati dal profeta dell'Altissimo e la sua Fede nel Dio Unico lo indirizzò ben presto al sacerdozio. All'età di appena vent'anni, Aristone diventò uno dei discepoli i più in vista del Liceo, assimilando con precisione e saggezza le parole di Aristotele. Il giovane uomo si interessò da vicino ad un'altra disciplina allora poco in voga, la medicina. Viaggiò fino in Egitto per perfezionare la sua arte e studiò brillantemente la fisiologia umana e la medicina accanto a Erofilo di Calcedonia, fondatore della grande scuola medica di Alessandria. Ritornò cinque anni più tardi, dopo la morte di Erofilo, con le borse cariche di pergamene che trattavano di questa scienza così particolare.

Al suo ritorno, di fronte all'eccellenza dei suoi discorsi sull'argomento e di fronte alle magnifiche argomentazioni del giovane Aristone, Licone di Troade decise di assegnargli la cattedra di medicina. Quando parlava della sua arte, il giovane uomo era semplicemente fiammeggiante, unendo con adeguatezza le teorie mediche e la teologia aristotelica.

Aristone di Ceo : -"Aristotele non ci ha detto di integrarci pienamente nella città? Non ci ha insegnato a vivere nell'amicizia e a praticare la virtù? Per questa ragione, io dico che, se siamo esperti in un'arte come la medicina, dobbiamo diffonderla per il bene della città! Portare miglioramenti e cure ai malati, ai bisognosi e ai diseredati, è un concetto che si accorda in ogni punto con l'amicizia virtuosa e con l'interesse collettivo. Se Dio ci ha donato il sapere della medicina, non è per brillare nelle serate mondane, ma per usarla su coloro che sono vittime dell'ingiusta disgrazia dell'afflizione."

Fu così che nel -234, Aristone fondò il primo dispensario di medicina ad Atene. Assunse i suoi migliori discepoli nella materia e portò cure e terapie a coloro che soffrivano dei peggiori mali. Praticò questa scienza così come l'aveva insegnata, in modo volontario, senza chiedere mai il vile denaro. Per potere provvedere alle spese, fece appello al mecenatismo che fu accolto da numerosi nobili greci. Questi, davanti all'incomparabile e scintillante verve di Aristone, donarono edifici e materiali per permettere ai curanti di compiere la loro opera. Il dispensario curò migliaia di malati e, se tutti non guarivano, in compenso ciascuno riceveva qualcosa con cui meglio sopportare la sua sofferenza e la sua pena.

Quando Licone decise di riformare il Liceo e creò il cenacolo, invitò Aristone, che si fece carico delle missioni caritatevoli. A quell'epoca, vecchio di una quarantina d'anni, il medico diventò uno dei discepoli più amati dello scolarca, e col passare del tempo, il rapporto tra maestro e allievo si trasformò in amicizia. In seno al cenacolo, ogni decisione presa era convalidata da un voto, mentre lo scolarca era il responsabile della decisione finale. Licone cercava sempre l'appoggio dei suoi consiglieri, ogni insegnante del Liceo, ed ogni amico del rettore. Quando morì nel -224, al contrario dei suoi predecessori, non aveva designato alcun successore, ma aveva lasciato in consegna che i membri del cenacolo scegliessero da loro stessi il prossimo scolarca. Fu così che, dopo tre lunghi giorni di dibatti e discorsi, Aristone di Ceo fu eletto quarto scolarca del Liceo.


Uno scolarca che incarna la virtù


Dedito ai precetti di Aristotele ed al proselitismo, Aristone, illuminato dell'aura dei suoi predecessori, continuò a trasmettere gli insegnamenti del profeta, fondendoli ai diverse conclusioni sulla virtù, la morale e l'amicizia, che erano state apportate successivamente. Finì la riforma del Liceo incidendo sul marmo lo statuto del cenacolo, il suo funzionamento e la sua organizzazione. Nel giro di alcuni anni, il Liceo assunse una nuova ampiezza in seno al mondo greco, diventando il luogo ideale dove fornire consigli e precetti per i dirigenti e i nobili dei quattro angoli dell'impero macedone. Aristone inviava i suoi migliori teologi attraverso i regni, tanto bene in Egitto quanto in Persia, passando dalle prime terre dell'Asia.

Non potendo più occuparsi del dispensario, nominò un successore che fece entrare nel cenacolo con la carica che occupava lui precedentemente. Molto deciso a diffondere i benefici fondati delle sue scelte, fece creare numerosi dispensari convincendo i dirigenti degli imperi e dei regni vicini della necessità di portare cure ai malati. I suoi grandi discorsi eloquenti sull'argomento commuovevano coloro che li ascoltava, essi si sentivano investiti di una missione di ordine divino e praticavano il mecenatismo un po' ovunque dove i dispensari vedevano la luce. Aristone era convinto che doveva ristabilire la giustizia nei ceti bassi, portare un poco più di equità a coloro che erano vittime di ingiustizie e che morivano di mali di cui si conoscevano i trattamenti. Fu così che dedicò molto del suo lavoro per promuovere le cure per i bisognosi. I dispensari che aveva fatto aprire in tutto il mondo ellenico accoglievano migliaia di malati e vari sofferenti, che cure termali e piante medicinali riuscivano a guarire. Quest'opera fu notevole e contribuì a rendere decisamente migliore la vita di molti dei suoi concittadini. Sempre Aristone anteponeva gli insegnamenti di Aristotele e l'amore dell'Altissimo, ne aveva fatto un dovere l'apportare solidarietà alla città e alla comunità degli uomini. Sia credenti che non credenti, tutti coloro che oltrepassavano le porte dei suoi dispensari ricevevano il più caloroso benvenuto. Anche se trascorreva molto tempo al Liceo per occuparsi del suo funzionamento, insegnare teologia, fornire consigli ai dirigenti e ai nobili, Aristone visitava i luoghi di cura che aveva delegato ai suoi discepoli. Sempre trovava il tempo per incontrare i malati e per fornire loro assistenza quando i ciarlatani invece li mandavano all'altro mondo.

È all'epoca di una delle sue visite che si svolse una storia particolare. Un giovane indigente che soffriva di dolori intensi si era recato nel dispensario di Atene. Dalla sua più tenera infanzia, soffriva senza che nessuno potesse sapere il perché, i suoi dolori lo laceravano ed il suo corpo martoriato non faceva che sopravvivere. Mentre i ciarlatani diagnosticarono presto la sua morte nelle peggiori sofferenze, Aristone andò al suo capezzale. Il giovane uomo gli apparve come virtuoso e amorevole, accontentandosi di vivere nella miseria senza reclamare nulla, accettando il suo dolore senza poterla fare finita. Lo scolarca gli raccontò allora le parole di Aristotele e l'amore di Dio, gli prese la mano per condividere un poco la sua sofferenza. Quel giorno, accadde qualcosa di straordinario, un intenso calore si liberò dalle mani dello scolarca, sorprendo lui tanto quanto il giovane uomo. Dopo una notte di sonno meno agitato del solito, l'indigente si svegliò senza il minimo dolore, guarito dalla parola dello scolarca e dall'apposizione delle sue mani. Chiese allora di vedere Aristone per rendergli omaggio e quest'ultimo gli manifestò affetto e rispetto con queste parole:

Aristone : -"Mio giovane amico, non devi ringraziarmi o pagarmi per essermi preoccupato per te. Non c'è nessun uomo nel nostro mondo che dovrebbe subire l'indifferenza e la sofferenza come tu le hai conosciute. Aristotele ce lo ha insegnato e l'Altissimo, nella sua bontà, ci ha esortato di aiutarci a vicenda. D'ora in avanti, vivi la tua vita come avresti sempre dovuto fare e non dimenticare di aiutare coloro che sei in grado di aiutare."

Il giovane uomo non ricadde più nella malattia e, per tutta la vita, portò la sua amicizia ed il suo aiuto a coloro che, come lui, avevano sofferto più dell'immaginabile. Quanto ad Aristone, grazie a questa guarigione eccezionale, aveva acquisito il soprannome di "Medico di Dio". Sempre continuò a fornire cure e terapie ogni volta che poteva.

Intorno all'anno -200, la repubblica di Roma cominciò ad estendersi sopra gli imperi del Mediterraneo. Roma, Pergamo e Rodi si allearono contro Filippo V di Macedonia innescando così la seconda guerra macedone. Lo scolarca ebbe il coraggio di affrontare entrambe le parti, enunciando le sue intransigenti conclusioni riguardo le ostilità guerriere per mezzo del cenacolo. Aristone considerava questa guerra insostenibile poichè illegittima e inutile, lottò caccanitamente per fermare i combattimenti, ma invano. Tuttavia, attraverso la sua influenza, riuscì ad aiutare la Greca ad ottenre la sua indipendenza.

Nel corso del suo governo come scolarca, che durò trentanove anni, Aristone portò in atto la mutazione del Liceo che, da luogo di insegnamento teologico e filosofico, diventò un luogo di decisioni basate sui precetti e sugli insegnamenti del profeta. Anche se il Liceo restava un luogo di sapere e di conoscenza, ebbe uno sviluppo considerevole durante questi anni e diventò una sorta di concilio di teologi, ascoltato e rispettato da numerosi dirigenti.

Tra i suoi numerosi discepoli, Aristone aveva Critolao di Faselide, che nominò membro del cenacolo a venticinque anni, incaricato della diplomazia. Diventò presto amico di questo giovane teologo, da cui era rimasto stupito per la sua conoscenza in materia di comportamento umano. Diceva di lui:

Aristone di Ceo: -"È così fine di spirito e così scrupoloso nell'osservazione del minimo gesto corporale che può capire se si sta tenendo un discorso menzognero senza nemmeno porre la minima domanda!"


Una morte nell'amicizia

E' nel -185 che Aristone di Ceo passò a miglior vita, portato via dalla vecchiaia all'età di ottantaquattro anni, e circondato dell'amicizia dei membri del cenacolo. Tutto ebbero come prima preoccupazione di mostrargli quanto fosse impprtante per loro. Ciascuno andrò a trovarlo quando era morente e gli declamò alcuni versi sul loro passato comune. Si racconta che Aristone annotò nelle sue memorie ogni singola parola che gli era stata detta e che fece consegnare una copia di queste a ciascuno dei suoi amici. Infine, su ogni dispensario che aveva visto la luce grazie a lui, fu inciso sul marmo il nome di Ariston e una massima:

"Se posso salvare un'anima da una morte nella sofferenza, almeno avrò salvato la mia! [Aristone di Ceo - Fondatore del dispensario]"

Conformemente alle disposizioni che prese ed instaurò nello statuto del cenacolo, Aristone non designò il suo successore. Il cenacolo dovette incaricarsi di questo compito. Il quarto scolarca fu inumato come i tre precedenti, nella cripta del Liceo, ed i suoi scritti furono pubblicati a titoli postumi dai suoi discepoli. Ariston segnò il Liceo con la sua impronta, fatta di Fervore e di Virtù.


Tradotto dal greco da Monsignor Bender.B.Rodriguez.
Tradotto da Adhominem, revisionata da Kali_

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Jolieen



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MessagePosté le: Mer Sep 04, 2019 1:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Saint Ariston de Ceos, fourth Scholar 


Childhood 


Ariston was born in Loulis on the island of Ceos on the Aegean Sea around the year -269. Little is known of his childhood except that he was from the local nobility and, like every younger man in the Ceos Families, he was sent to Athens to become a scholar. At this time, Athens is no more than the reflection of itself, passed for almost a century under the domination of the Macedonians, it is gradually falling into oblivion, even if it retains a great cultural influence in all over Greece and beyond the Persian and Mesopotamian Empire.


Wisdom, theology and medicine 


The child of Ceos integrated the High School, founded by Aristotle in -335, as a student and became the disciple of Lycon de Troade, then scholar and head of theology. He diligently followed the classes thought and was a brilliant student. He quickly succumbed to the precepts left by the prophet of the Most High and his Faith in the One god quickly turned to the priesthood. Barely twenty years old, Ariston became one of the most prominent disciples of the Lycee, equating the words of Aristotle with justice and wisdom. The young man took a close intrest in another discipline, so litte in fashion, medicine. He traveled to Egypt to perfect his art and brilliantly studied human physiology and medicine alongside Herophilus of Chalcedon, founder of the great medical school of Alexandria. He returned five years later, after the death of Herophilus, the bags loaded with essays dealing with this particular science.

On his return, before the excellence of his speeches on the subject and before the famous argumentation of the young Ariston, Lycon de Troade decided to entrust him with the chair of medicine. When he spoke of his art, the young man was simply flamboyant, correctly mixing medical theories and Aristotelian theology. 

Ariston de Ceos : -"Didn't Aristotle instruct us to fully integrate into the city? Didn't he teach us to live in friendship and to practive virtue? For this reason, I say that if we master an art such as medicine, we must share it for the good of the city! Bringing wellness and care to the sick, the needy and the underprivileged, is in all respects in harmony with the virtuos friendship and the collective interest. If God has given us the knowledge of medicine, it is not to shine in worldly evenings, but to use it with those who are victims of the unjust unhappiness of affliciton

Thus in the year 234, Ariston founded the first medical clinic in Athens. He hired his best disciples and provided care and therapy to those who suffered the worst of aliments. He practiced this science as he had learned it, voluntarily, without ever asking for a penny. In order to meet the expenses, he appealed to patronage, which was heard by many noble Greeks. These, before the incomparable and sparking verve of Ariston, donated a building and equipment to allow caregivers to do their work. The clinic treated thousands of patients and if not all were cured, on the other hand, everyone received something better to endure their suffereing and their pain.

When Lycon decided to reform the Lycee and created the Cenacle, he invited Ariston, who became responsible for charitable missions. Then about forty years old, the doctor becaome one of the most beloved disciples of the scholar, and over time the teacher-pupil relations turned into afriendship. Within the Cenacle, each decision taken was validated by a vote, the scholar being scholar being responsible for the final decision. Lycon always replied on his counselors, all the teachers at the Lycee and all the rector's friends. When he died in -224, he did not designate contrary to his predecessory, any successor, but left as a rule that the members of the Cenacle choose for themselves the next scholar. Thus after three long days of debates and speeches, Ariston de Ceos was elected the fourth high school scholar. 


A scholar embodying virtue


Breached by the precepts of Aristotle and proselytism, Ariston continued, illuminated by the aura of his predecessors, to transmit the teachings of the prophet, mingling them with the various conclusions on virtue, morality and friendship, which had been made since. He completed the reform of the Lycee by engraving in marble the statutes of the Cenacle, its functioning and its organization. In the space of a few years, the Lycee took on a new dimension in the Greek world, becoming the place where to find advice and principles for leaders and nobles from all over the Macedonian empire. Ariston sent his best theologians through the kingdoms, both in Egypt and Persia, through the first lands of Asia.

No longer able to hold dispensary, he appointed a successor whom he made to enter the Cenacle to the office he had previously held. Determined to convince the merits of his choices, he had many dispensaries created by convincing the leaders of neighboring empires and kingdoms of the need to provide care to the sick. His great eloquent speeches on the subject moved those who listened to them, they felt invested with a mission of divine order and practiced patronage everywhere, where dispensaries were born. Ariston was convinced that he had to restore justice in this world, bring a little more equity to those who were victims of injustice and who died of aliments whose treament was known. He devoted much of his work to promoting care for the needy. The dispensaries he had opened in the four corners of the Hellenic world were home to thousands of sick people and others who were suffering from sickness which spa treatments and medicinal plants were able to heal. This work was considerable and helped to make the life of many of its fellow citizens much better. Always, Ariston put forward the teachings of Aristotle and the love of the Most High, he made a point of bringing solidarity to the city and the community of men. Wheather they were believers or not, all those who passed the doors of his dispensaries received the best welcome. Although he spent a lot of time in the Lyceum managing his work, dispensing theology, advising leaders and aristocrats, Ariston visited the places of care he had left to his disciples. He always took the time to meet the sick and to give them assistance when the medics were stumbling. 

It was during one of his visits that a particular story unfolded. A needy young man with severe pain had gone to the Athens dispensary. From his early childhood, he suffered without anyone being able to know why, his pains tore him apart and his bruised body only survived. While the medics diagnosed his rapid death in the worst suffering, Ariston went to his bedside. The yong man appeared to him as virtuous and loving, content to live in misery without demanding anything, accepting his pain without being able to make it disappear. The scholar then told him the words of Aristotle and the love of god, he took his hand to share some of his suffering. That day, something extraordinary happened, an intense heat was released from the hands of the scholar, surprising him as much as the young man. After a night's sleep less agitated than usual, the pauper work up without pain, healed by the scholar's word and the clasping of his hands. He then asked to see Ariston to pay tribute to him and the latter showed him affection and respect in these words : 

Ariston : -"My young friend, you do not have to thank me or praise me for worrying about you. There is no man in our world who should suffer indifference and suffering as you have known them. Aristotle taught it to us and the Most High, in his leniency, enjoins us to help one another. Now, live your life as you always should, and do not forget to help those you can help". 

The young man never fell ill again, throughout his life, brought his friendship and help to those who, like him, had suffered more than reason. Ariston, thanks to this exceptional cure, had acquired the nickname „God's Doctor“. He continued to provide care and therapies when he could. 

Around the year -200, the republic of Rome begins its expansion on the Mediterranean empires. Rome, Pergamon, and Rhodes allied against Philip V of Macedonia, triggering hte second Macedonian war. The scholar will than have the heart to deal with both parties, stating intransigent conclusions about warlike ambitions via the Cenacle. Ariston judged this war unbearable because illigitimate and unnecessary, he fought fiercely to stop the fighting but failed. Nevertheless, thanks to his influence, he managed to help Greece to obtain tis independence.

During his reign as a scholar, which lasted thrity-nine years, Ariston accomplished the mutation of the High School which, from a place of theological and philosophical teaching became a place of decisions based on the precepts and teachings of the prophet. If the Lycee remained a place of wisdom and knowledge, it took a considerable rise during those years and became a sort of council of theologians, listened to and respected by many leaders.

Among his many discipiles, Ariston counted Critolaos of Phaselis, whom he appointed to the cenacle at twenty-five years of age as the charge of diplomacy. He quickly became friends with this young theologian whose knowledge of human behavior astonished him. He said of him: 

Ariston de Ceos : -"He is so witty and so minute in observing the slightest corporal gestrue that he can know if he is being told a lie without even asking a single question!" 


A death in Friendship 


It was in -185 that Ariston of Ceos passed from life to death, swept away by old age at the age of eighty-four and surrounded by the friendship of the members of the Cenacle. All had for first concern to show him how much he counted. Everyone came to see him while he was dying and told him a few verses about their common past. It is said that in his memoirs Ariston wrote down every single word he had been given and sent a copy of it to each of his friends. Finally, on the dispensary that had been created thanks to him was engraved in marble the name of Ariston and a maxim : 

"If I can only save a sould from death in suffering, then I would have saved mine! [Ariston de Ceos – Founder of the clinic]" 

In accordance with the dispositions he took and established in the statutes of the Cenacle, Ariston did not appoint a successor. The Cenacle had to take on this task. The fourth scholar was buried as the three previous ones, in the crypts of the Lycee and his writings were published posthumously by his disciples. Ariston marked the High School with his borrowing, made of fervor and virtue.


Translated from Greek by Monseigneur Bender.B.Rodriguez.
Translated from French by Monseigneur Caillen Jolieen MacKinnon Rose 1467

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MessagePosté le: Lun Jan 27, 2020 10:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


Heiliger Ariston von Ceos, vierter Scholarch


Kindheit

Ariston wurde um das Jahr 269 in Loulis auf der Insel Ceos in der Ägäis geboren. Über seine Kindheit ist sehr wenig bekannt, außer dass er dem örtlichen Adel angehörte und dass er, wie jedes jüngste Kind in den Familien von der Insel Ceos, nach Athen geschickt wurde, um Gelehrter zu werden. Damals war Athen nur ein Spiegelbild seiner selbst, das fast ein Jahrhundert lang unter der Herrschaft der Makedonier gestanden hatte und allmählich in Vergessenheit geriet, obwohl es in ganz Griechenland und über das persische und mesopotamische Reich hinaus einen großen kulturellen Einfluss behielt.

Weisheit, Theologie und Medizin

Das Kind von Ceos trat als Student in das Lyzeum ein, das 335 v. Chr. von Aristoteles gegründet wurde, und wurde Schüler des Lycon von Troas, damals ein Gelehrter und verantwortlich für den theologischen Unterricht. Er verfolgte gewissenhaft die gegebenen Kurse und war ein brillanter Schüler. Er erlag schnell den Geboten, die der Prophet des Höchsten hinterlassen hatte, und sein Glaube an den einen Gott wandte sich schnell dem Priestertum zu. Kaum zwanzig Jahre alt, wurde Ariston zu einem der prominentesten Schüler der Hohen Schule und nahm die Worte des Aristoteles mit Genauigkeit und Weisheit auf. Der junge Mann interessierte sich sehr für eine andere Disziplin, die damals wenig in Mode war, die Medizin. Er reiste nach Ägypten, um seine Kunst zu vervollkommnen, und studierte auf brillante Weise menschliche Physiologie und Medizin an der Seite von Herophilus von Chalcedon, dem Gründer der großen medizinischen Schule von Alexandria. Er kehrte fünf Jahre später, nach dem Tod von Herophilus, mit Taschen voller Abhandlungen über diese sehr spezielle Wissenschaft zurück.

Bei seiner Rückkehr, vor der exzellenz seiner Reden zu diesem Thema und vor der berühmten Argumentation des jungen Ariston, beschloss der Lycon de Troas, ihm den Lehrstuhl für Medizin anzuvertrauen. Als er von seiner Kunst sprach, war der junge Mann einfach überschwänglich und vermischte mit Genauigkeit medizinische Theorien und aristotelische Theologie.

Ariston von Ceos : -"Hat uns Aristoteles nicht angewiesen, uns vollständig in die Stadt zu integrieren? Hat er uns nicht gelehrt, in Freundschaft zu leben und Tugend zu üben? Deshalb sage ich: Wenn wir eine Kunst wie die Medizin beherrschen, müssen wir sie zum Wohle der Stadt teilen! Den Kranken, Bedürftigen und Unterprivilegierten Wohlbefinden und Fürsorge zu bringen, ist in jeder Hinsicht mit tugendhafter Freundschaft und dem kollektiven Interesse vereinbar. Wenn Gott uns das Wissen der Medizin gegeben hat, dann nicht, um an weltlichen Abenden zu glänzen, sondern um es bei denjenigen anzuwenden, die Opfer des ungerechten Unglücks der Bedrängnis sind."

So gründete Ariston 234 v. Chr. die erste medizinische Apotheke in Athen. Dort stellte er seine besten Schüler auf dem Gebiet ein und brachte denjenigen, die unter den schlimmsten Krankheiten litten, Pflege und Behandlung. Er praktizierte diese Wissenschaft so, wie er sie gelernt hatte, auf freiwilliger Basis, ohne jemals um einen Pfennig zu bitten. Um die Kosten decken zu können, bat er um die Schirmherrschaft, die von vielen adeligen Griechen gehört wurde. Angesichts des unvergleichlichen und sprühenden Eifers von Ariston stifteten sie Gebäude und Ausrüstung, um den Krankenschwestern die Ausübung ihrer Arbeit zu ermöglichen. Die Krankenstation versorgte Tausende von Kranken, und obwohl nicht alle geheilt wurden, erhielt jeder von ihnen etwas, das ihnen half, ihr Leiden und ihre Trauer zu ertragen.

Als der Lycon beschloss, das Lyzeum zu reformieren und das Zönakel zu gründen, lud er Ariston ein, der die Verantwortung für die karitativen Aufgaben übernahm. Der damals vierzigjährige Arzt wurde zu einem der beliebtesten Schüler der Schule, und im Laufe der Zeit entwickelte sich aus der Lehrer-Schüler-Beziehung eine Freundschaft. Innerhalb des Zönakels wurde jede getroffene Entscheidung durch eine Abstimmung bestätigt, wobei die Schule für die endgültige Entscheidung verantwortlich ist. Lycon verließ sich immer auf seine Berater, alle Lehrer am Lyzeum und alle Freunde des Rektors. Als er 224 v. Chr. starb, ernannte er im Gegensatz zu seinen Vorgängern keinen Nachfolger, sondern überließ es den Mitgliedern des Zönakels, den nächsten Scholarch selbst auszuwählen. So wurde Ariston de Ceos nach drei langen Tagen voller Debatten und Reden zum vierten Scholarch der Schule gewählt.

Ein Scholarch, das Tugend verkörpert

Nachdem er mit Aristoteles' Geboten und seinem Proselytismus aufgebrochen war, fuhr Ariston, erleuchtet von der Aura seiner Vorgänger, damit fort, die Lehren des Propheten weiterzugeben, indem er sie mit den verschiedenen Schlussfolgerungen über Tugend, Moral und Freundschaft vermischte, die seitdem bekannt geworden waren. Er vollendete die Reform des Lyzeums, indem er in Marmor die Statuten des Zönakels, seine Funktionsweise und Organisation eingravierte. Innerhalb weniger Jahre nahm die Schule in der griechischen Welt eine neue Dimension an und wurde zum unverzichtbaren Ort, an dem Führer und Adlige aus dem gesamten mazedonischen Reich Rat und Richtlinien finden konnten. Ariston schickte seine besten Theologen durch die Königreiche, sowohl in Ägypten als auch in Persien, und durchquerte dabei die ersten Länder Asiens.

Da er die Apotheke nicht mehr leiten konnte, ernannte er einen Nachfolger, den er in das Zönakel in das Amt brachte, das er zuvor innehatte. Entschlossen, die Herrscher der benachbarten Reiche und Königreiche von der Notwendigkeit der Krankenpflege zu überzeugen, ließ er viele Krankenstationen einrichten. Seine großen und beredten Reden zu diesem Thema bewegten diejenigen, die ihnen zuhörten, sie fühlten sich mit einer Mission göttlicher Ordnung betraut und übten fast überall dort, wo Apotheken gegründet wurden, Schirmherrschaft aus. Ariston war davon überzeugt, dass er in dieser bescheidenen Welt die Gerechtigkeit wiederherstellen müsse, um denjenigen, die Opfer von Ungerechtigkeiten waren und an den Übeln starben, deren Behandlung bekannt war, ein wenig mehr Gerechtigkeit zu bringen. Daher widmete er einen Großteil seiner Arbeit der Förderung der Betreuung bedürftiger Menschen. Die Apotheken, die er in den vier Ecken der hellenischen Welt eröffnet hatte, nahmen Tausende von Kranken und Leidenden auf, die durch Thermalkuren und Heilpflanzen geheilt wurden. Diese Arbeit war beträchtlich und trug dazu bei, das Leben vieler seiner Mitbürgerinnen und Mitbürger zu verbessern. Ariston hat immer die Lehren des Aristoteles und die Liebe des Allerhöchsten vorgetragen, er hat es sich zur Aufgabe gemacht, der Stadt und der Gemeinschaft der Menschen Solidarität zu bringen. Ob sie gläubig waren oder nicht, alle, die durch die Türen seiner Apotheken gingen, wurden am freundlichsten empfangen. Obwohl er viel Zeit im Lyzeum verbrachte, um dessen Abläufe zu verwalten, Theologie zu verbreiten, Führer und Aristokraten zu beraten, besuchte Ariston die Orte der Fürsorge, die er seinen Schülern vermacht hatte. Er nahm sich immer die Zeit, die Kranken zu treffen und ihnen zu helfen, wenn die Ärzte strauchelten.

Bei einem seiner Besuche entfaltete sich eine besondere Geschichte. Ein junger, armer Mann mit großen Schmerzen war in die Apotheke in Athen gegangen. Seit seiner frühesten Kindheit hatte er gelitten, ohne dass jemand wusste, warum, seine Schmerzen zerrissen ihn und sein geprellter Körper überlebte nur noch mit blauen Flecken. Als die Ärzte seinen raschen Tod unter schlimmsten Schmerzen diagnostizierten, ging Ariston an sein Bett. Der junge Mann erschien ihm als tugendhaft und liebevoll, zufrieden damit, im Elend zu leben, ohne etwas zu fordern, und seinen Schmerz zu akzeptieren, ohne ihn verschwinden lassen zu können. Der Scholarch erzählte ihm dann die Worte des Aristoteles und die Liebe Gottes, und er nahm seine Hand, um einen Teil seines Leidens zu teilen. An diesem Tag passierte etwas Außergewöhnliches, dem Scholarchen kam eine starke Hitze aus den Händen, die ihn ebenso überraschte wie den jungen Mann. Nach einer Nacht, die weniger unruhig war als sonst, wachte der arme Mann ohne den Schatten eines Schmerzes auf, geheilt durch die Worte des Scholarchen und die Auflegung seiner Hände. Dann bat er um Ariston, um ihm seine Ehrerbietung zu erweisen, und der letztere zeigte ihm mit diesen Worten Zuneigung und Respekt:

Ariston : -"Mein junger Freund, Sie brauchen mir nicht zu danken oder mich zu loben, weil ich mich um Sie kümmere. Es gibt keinen Menschen in unserer Welt, der Gleichgültigkeit und Leid ertragen müsste, wie Sie sie kennen. Aristoteles hat uns dies gelehrt, und der Allerhöchste fordert uns in seiner Nachsicht auf, uns gegenseitig zu helfen. Leben Sie jetzt Ihr Leben, wie Sie es immer hätten tun sollen, und denken Sie daran, denen zu helfen, denen Sie helfen können.".

Der junge Mann wurde nie wieder krank, und sein ganzes Leben lang schenkte er seine Freundschaft und Hilfe denen, die wie er mehr als genug gelitten hatten. Ariston hingegen hatte dank dieser außergewöhnlichen Heilung den Spitznamen "Gottes Arzt" erworben. Er setzte die Pflege und Therapie immer fort, wann immer er konnte.

Um das Jahr 200 v. Chr. begann die Republik Rom ihre Expansion in die Mittelmeerländer. Rom, Pergamon und Rhodos verbündeten sich gegen Philipp V. von Mazedonien und begannen damit den zweiten Mazedonienkrieg. Der Gelehrte wird sich dann im Kern mit beiden Seiten befassen müssen, wobei er über das Zönakel kompromisslose Schlussfolgerungen hinsichtlich der kriegerischen Absichten ziehen muss. Ariston fand diesen Krieg unerträglich, weil er unrechtmäßig und unnötig war, und er kämpfte hart, um die Kämpfe zu beenden, aber es gelang ihm nicht. Dennoch gelang es ihm dank seines Einflusses, Griechenland zur Unabhängigkeit zu verhelfen.

Während seiner neununddreißigjährigen Regierungszeit als Scholarch vollzog Ariston die Umwandlung des Lyzeums von einem Ort der theologischen und philosophischen Lehre zu einem Ort der Entscheidungen, die auf den Geboten und Lehren des Propheten beruhen. Wenn das Lyzeum ein Ort des Wissens und Lernens blieb, so wuchs es in diesen Jahren erheblich und wurde zu einer Art Theologenrat, der von vielen Führern gehört und respektiert wurde.

Zu seinen sehr vielen Schülern zählte Ariston auch Critolaos von Phaselis, den er im Alter von fünfundzwanzig Jahren zum Zönakel ernannte, um den Posten des diplomatischen Beauftragten zu bekleiden. Er freundete sich schnell mit diesem jungen Theologen an, dessen Kenntnis des menschlichen Verhaltens ihn überraschte. Er sagte über ihn:

Ariston von Ceos : -"Er ist so scharfsinnig und akribisch bei der Beobachtung der kleinsten körperlichen Gesten, dass er erkennen kann, ob ihm jemand eine falsche Rede hält, ohne auch nur die geringste Frage zu stellen!"

Ein Tod in Freundschaft

Es war 185 v. Chr., als Ariston de Ceos im Alter von vierundachtzig Jahren, umgeben von der Freundschaft der Mitglieder des Zönakels, verstarb. Das erste Anliegen von allen war es, ihm zu zeigen, wie viel er ihnen bedeutete. Alle kamen zu ihm, als er im Sterben lag, und erzählten ihm ein paar Verse über ihre gemeinsame Vergangenheit. Man sagt, dass Ariston jedes einzelne Wort, das ihm gesagt wurde, in seinen Memoiren niedergeschrieben und eine Kopie davon an jeden seiner Freunde weitergeben ließ. Schließlich wurde auf jeder Krankenstation, die dank ihm entstanden war, der Name Ariston und seine Maxime in Marmor eingraviert:

"Wenn ich auch nur eine Seele vor einem schmerzhaften Tod retten kann, dann hätte ich meine eigene gerettet! [Ariston de Ceos - Gründer des Krankenhauses]"

In Übereinstimmung mit den von ihm getroffenen und in den Statuten des Zönakels festgelegten Bestimmungen benannte Ariston keinen Nachfolger. Das Zönakel musste diese Aufgabe übernehmen. Der vierte Gelehrte wurde wie die drei vorhergehenden in den Krypten des Lyzeums begraben, und seine Schriften wurden posthum von seinen Schülern veröffentlicht. Ariston prägte die Schule mit seiner eigenen Handschrift von Eifer und Tugend.

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