L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR
Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game
 
Lien fonctionnel : Le DogmeLien fonctionnel : Le Droit Canon
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

[RP de l'été] Une sombre nuit d'été.
Aller à la page 1, 2  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La place d'Aristote - Aristote's Square - Platz des Aristoteles - La Piazza di Aristotele -> Les faubourgs de Rome - The suburbs of Rome - Die Vororte von Rom - I Sobborghi di Roma
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Rehael



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 13676
Localisation: Roma

MessagePosté le: Mer Juil 27, 2016 6:02 pm    Sujet du message: [RP de l'été] Une sombre nuit d'été. Répondre en citant

Hrp/ C'est parti pour le RP de l'été ! Very Happy

Mon rôle de maître du jeu consistera à planter le décor, faire intervenir les PNJ, et donner la résolution vos actions. De votre côté, vous êtes parfaitement libres de faire ce que bon vous semble, je m'adapterai ! Le plus important est que vous preniez plaisir à jouer et à laisser libre court à votre imagination ainsi qu'à votre écriture.

Je vous demanderai simplement de respecter scrupuleusement les règles que j'ai indiqué dans le topic de recrutement. Le HRP est bien entendu interdit.

Je vais introduire les personnages au fur et à mesure.

Le RP est réservé à ceux qui se sont inscrits. Si vous n'êtes pas inscrit et souhaitez participer, il est nécessaire de me contacter par MP.

--

Let's go for the summer's RP ! : D

My master role of the game is to set the scene, involve the NPC and give the resolution of your actions. On your side, you are perfectly free to do what you want, I will adapt! The most important is that you take pleasure in playing and to give free rein to your imagination and your writing.

I just ask you to respect scrupulously the rules I stated in the recruitment topic. HRP is of course forbidden.

I will introduce the characters step by step.

The RP is reserved for those who have registered. If you are not registered and want to participate, it is necessary to contact me by PM.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Rehael



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 13676
Localisation: Roma

MessagePosté le: Mer Juil 27, 2016 6:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le soleil de cette fin de juillet donnait à la Cité Éternelle tous les symptômes de la langueur. La plupart des boutiques et commerces étaient fermés dès le début de l’après-midi, tant la chaleur rendait l’atmosphère suffocante. Le Palais pontifical, lui, continuait toutefois de grouiller d’activités. Une flopée de Cardinaux et fonctionnaires pontificaux transpirants s’activaient en toute circonstance à maintenir la bonne marche de la Sainte Église et à règles les différents problèmes qui ne manquaient pas d’apparaître aux quatre coins du monde aristotélicien. En soirée, tout ce petit monde quittait le palais pour goûter paisiblement à la fraicheur retrouvée des nuits romaines, s’attardant dans les ruelles ou en profitant pour siroter quelques breuvages à une terrasse.

Cette soirée était cependant différente des autres. Un violent orage secouait la capitale de l’aristotélisme, tandis qu’une pluie torrentielle s’abattait sur la ville. Les ruelles, habituellement animées, étaient complétement vides. De plus, un je-ne-sais-quoi d’étrange flottait dans l’atmosphère. Était-ce simplement la furie des éléments, ou l’annonce d’étranges évènements ?


Melian :

Lors de votre quotidienne prise d’ordres auprès du Camerlingue-Connétable, tôt le matin, vous l’avez remarqué extrêmement soucieux. A bien y réfléchir, cela fait plusieurs jours que vous le trouvez étrange, le visage grave et l’esprit préoccupé. Il a semblé à plusieurs reprises sur le point de vous dire quelque chose, avant de se raviser à chaque fois. Vous vous êtes toutefois gardé de l’interroger directement, jugeant qu’il finirait bien par vous en parler directement s’il l’estimait nécessaire.

La nuit est déjà fort avancée. Vous avez décidé de faire une dernière ronde autour du palais pontifical pour veillez à ce que les gardes pontificaux ne manquent de rien. Alors que vous vous apprêtiez à quitter les lieux pour regagner vos appartements, vous voyez à quelques mètres de vous une silhouette furtive, drapée de noir, quitter précipitamment le palais par une porte dérobée dont vous ignoriez l’existence. Vous vous apprêtez à interpeller l’individu dont le comportement est pour le moins louche, ne serait-ce que pour l’interroger brièvement. C’est à cet instant qu’un éclair vient illuminer brièvement le visage de l’étrange personnage. Vous marquez un temps arrêt, stupéfaite : vous avez très clairement reconnu le visage du Camerlingue. Celui-ci s’éloigne à grandes enjambées en prenant garde à ne pas être remarqué par les gardes, et s’engouffre dans une ruelle sombre attenante à la Place d’Aristote. Vous êtes visiblement la seule à l’avoir vu, et il ne vous a pas remarqué.

Arnarion :

Voilà quelques jours que vous avez été intronisé par le Camerlingue. Très occupé à prendre vos fonctions au sein du Saint Office et à discuter de problèmes politiques urgents au CESE, vous n’avez guère vu le temps passer. Vous venez de quitter votre bureau et, fourbu, vous prenez un certain plaisir à rejoindre vos nouveaux quartiers au sein du Palais pontifical. Même si tous les meubles ne sont pas encore arrivés, vous avez déjà votre lit, et ce sera bien suffisant tant vous n’attendez que de pouvoir vous y écrouler pour profiter d’un repos bien mérité. Alors que vous vous apprêtez à vous mettre au lit, un étrange grattement vous fait dresser l’oreille. Vous apercevez un pli glissé sous votre porte. Vous vous précipitez pour ouvrir la porte de vos appartements d’un coup vif, mais le couloir est parfaitement désert. Celui qui a glissé la lettre a visiblement disparu sans laisser de traces. Vous ouvrez le courrier et déroulez le vélin.

Citation:

    Cher frère,

    Rejoignez-moi cette nuit devant la taverne du cochon sauvage, rue du corbeau, à 1 heure du matin très précisément. Venez seul et n'en parlez à personne. La situation est grave, l’avenir de l’Église est en jeu. Ne soyez pas en retard !

    Fraternellement,

    Tibère de Plantagenest


Rue du corbeau ? Il vous faut quelques instants pour vous rappelez où vous avez déjà entendu le nom de cette rue. Il s’agit plutôt d’une petite ruelle étroite, située dans un quartier particulièrement mal famé de Rome, à l’autre bout de la ville. C’est à cet instant que les cloches de la Basilique Saint Titus sonnent minuit.

---

The sun of late July gave the Eternal City all symptoms of languor. Most shops and businesses were closed early in the afternoon, as the heat made the suffocating atmosphere. The papal palace, however, continued to swarm activity. A slew of cardinals and papal officials perspirants were active at all times to maintain the smooth running of the Holy Church rules and the various problems that did not fail to appear around the Aristotelian world. In the evening, all these people leaving the palace to peacefully enjoy the newfound freshness of Roman nights, lingering in the streets or enjoying a few drinks to sip on a terrace.

This evening, however, was different. A violent storm shook the capital of Aristotelianism, while a torrential rain fell on the city. The alleys, usually animated, were completely empty. In addition, a strange atmosphere floating. Was it simply the fury of the elements, or the strange events offer?


Melian:

During your daily intake of orders from the Camerlengo-Constable, early morning, you noticed extremely anxious. A good think about it, for several days you find it strange, his face serious and troubled mind. It appeared repeatedly about to tell you something, before changing his mind every time. You have, however, kept the question directly, saying he would eventually tell you about it directly if he thought it necessary.

The night is far advanced. You decided to make one last round around the papal palace to make sure that the Papal guards lack nothing. While you were about to leave to return to your apartment, you see a few meters from you a furtive figure, draped in black, hurriedly leave the palace by a back door that you never knew existed. Are you going to call the individual whose behavior is somewhat suspicious, not least for the question briefly. It was at that moment a flash just briefly illuminate the face of the strange character. You mark a pause, amazed: you have clearly recognized the face of the Camerlengo. This striding away, taking care not to be noticed by the guards and rushes into a dark alley adjacent to the Place of Aristotle. You are obviously the only one who saw it and did not notice you.

Arnarion:

A few days ago you were inducted by the Camerlengo. Very busy taking your position within the Holy Office and to discuss urgent political problems at the EESC, you do not see the time passing. You have left your office and, exhausted, taking a certain pleasure to join your new quarters in the pontifical palace. Even if all the furniture are not yet arrived, you already have your bed, and it will be good enough so that you do not expect to be able to collapse it to enjoy a well deserved rest. While you are about to put you to bed, a strange scratching makes you listen up. You see a crease slipped under your door. You rush to open the door of your apartment with a quick shot, but the corridor is completely desert. One who slipped the letter has obviously disappeared without a trace. You open the mail and pull down the vellum.

Citation:

    Dear brother,

    Join me tonight at the tavern of the wild pig, the Raven Street at 1 am precisely. Come alone and not tell anyone. The situation is serious, the future of the Church is at stake. Do not be late!

    Fraternally

    Tiberius Plantagenest


Crow Street? It takes you a moment to remember where you heard the name of this street. Rather, it is a small narrow street, located in a particularly rough neighborhood of Rome, at the other end of town. It was at that moment the bells of the Basilica of St. Titus sounded midnight.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Arnarion
Cardinal
Cardinal


Inscrit le: 11 Fév 2015
Messages: 5974
Localisation: Marche d'Ancône

MessagePosté le: Mer Juil 27, 2016 8:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il pleuvait fort sur la cité des papes. Le mince filet d'eau qui tombait du ciel et qui avait mit fin à cette intolérable lourdeur qui avait malmené durant la journée s'était progressivement changé en un rideau de pluie qui menaçait d'engloutir Rome sous les eaux. Le bruit d'abord rumeur de la foudre s'abattant sur le sol s'était désormais emparé du ciel et le tonnerre trônait majestueusement et impérieusement tandis qu'il déchirait le voile nocturne de ses longs doigts tortueux. Arnarion, par la fenêtre de ses quartiers au Palais pontifical, observait en silence ce concert et songeait au déchaînement des éléments qui secouèrent six jours durant Oanylone.

Le cardinal était songeur, et se tirait les bords de sa moustache tout en cogitant. Déjà fatigué par une journée bien chargée, il n'aspirait plus qu'à dormier, si seulement il le pouvait avec ce boucan de tous les enfers. Mais il repensait à la lettre que lui avait écrite le Camerlingue. Quelque chose paraissait visiblement le préoccuper au plus haut point. Mais pourquoi lui donner rendez-vous dans un endroit si reculé de la basse-ville ? ... Il relu la lettre une nouvelle fois "Venez seul"... Pourquoi seul ... la situation... grave. Que soupçonnait-il ... Arnarion se mordait les sangs tandis que son imagination vaquait à mille et une invention.

Son canard, effrayé par le bruit et ne pouvant trouver sagement le sommeil, s'agitait dans son panier et cacanait. Son agitation finit par l'importuner. Il fronça des sourcils, prit un ton réprobateur et déclama en langue comtoise
Sshhh. Aicouaie, Onael, je musatte. Il découpa un morceau de pain, l'émietta et le lui tendit. Pâre çoçi ét râte lé raffut tua. C'n'ât ran enguéyebeûtchie pionçaie pou les petéts boratte ... o â Fenice beyte. Chur lée tieûjenaie te*.

A travers le cri déchirant du ciel, il entendit l'écho du la grande cloche de Saint-Titus marquant la mi-nuit. Presque au même moment, minuit sonnait sur l'horloge mécanique comtoise qu'il avait faite installer. C'était là une belle oeuvre taillée dans le chêne et inscrusté d'or à ses initiales qu'il avait commandé à un ébeniste de Besançon. Plus qu'une heure avant de rejoindre le cardinal-connétable. Il ne devait pas être en retard, vu la teneur de la lettre. Pour se rendre au lieu indiqué, il lui faudrait quitter le Vatican et traverser le Tibre, et gagner la ville basse, tout en évitant soigneusement les grandes artères et en comptant qu'il serait au milieu des bouges, tripots, bordels et autre coupes-gorges insalubres qui formaient la vermine de Rome. Et il y serait seul.

Après une courte prière marquant l'heure canoniale des Matines, il se défit de sa pourpre et revêti une soutane noire par-dessus laquelle il plaça une cape sobre et sombre. Moyen pour parader, mais idéal pour se faufiler incognito.

Il se tourna vers Onael et parla rapidement en comtois.
A r'voir, ma belle. Il soupira. La setia puis après l'aigue. Dame, abotsi ... m'en va arquer comme cabe à l'auge...**

Puis il rabattit son capuchon sur sa tête et s'en fut dans la nuit pour gagner le lieu de rendez-vous, une boule au ventre.

Anglish -

It rained hardly on the City of the Popes. The thin stream of water which fell from the sky and which had ended this unbearable heaviness which had manhandled during day had gradually changed itself in a rainy curtain which threatened to engulf Rome under waters. The noise at first rumor of the lightning heading on the ground had seized from now on the sky and the thunder throned majestically and magisterially whereas it tore the night-veil of the long tortuous fingers. Arnarion, through the window of his quarters in the papal Palace, observed silently this concert and thought of the outburst of the elements which shook six days during Oanylone.

The cardinal was pensive, and got out the edges of his mustache while cogitating. Already tired on this very busy day, he wished to sleep, if only he could with this noise of all the hell. But he thought again to the letter that had written him the Camerlingo. Something apparently appeared to worry him excessively. But why to make a meeting with him in a place so moved back from the bass-city?... He read the letter again " Come alone and not tell anyone"... Why only ... this serious ... situation. What he suspected... Arnarion worried himelf sick whereas his imagination attended to one thousand and an invention.

His duck, frightened by the noise and not being able to sleep quietly, fidgeted in his basket. His agitation annoyed Arnarion. He frowned and took a disapproving tone [/i] Sshhh. Aicouaie, Onael, je musatte. He cut a piece of bread, crumbled and handed it to her.Pâre çoçi ét râte lé raffut tua. C'n'ât ran enguéyebeûtchie pionçaie pou les petéts boratte ... o â Fenice beyte. Chur lée tieûjenaie te*.

Through the cry tearing the sky, he heard the echo of the great bell of St. Titus marking the mid- night . Almost simultaneously , midnight struck on the mechanical clock from Free-county he had made install. This was a beautiful work carved in oak and inlaid with gold initials he commanded a cabinetmaker of Besancon. Just an hour before joining the Cardinal constable. Given the content of the letter, he wasn't to be late. given the content of the letter. To get to the place indicated , he would leave the Vatican and across the Tiber, and reach the lower town, while carefully avoiding major streets and counting that it would be in the midst of hovels, gambling dens, brothels and other cut-throat and unhealthy grooves which formed the vermins of Rome . And there, he would be alone.

After a short prayer marking the canonical hour of Matins, he took off his purple and revetted a black cassock over which he placed a sober dark cape. Way to show off , but ideal for sneaking incognito.

He turned to Onael.
Goodbye my beauty. He sighed. La setia puis après l'aigue. Dame, abotsi ... m'en va arquer comme cabe à l'auge...**

Then he pulled his hood over his head and went into the night to reach the place of rendezvous, a ball in the stomach.


*Sshhh. Calme, Onael, je réfléchis.... Prend ceci et arrête ton rafut. C'est l'heure pour les petits canards d'aller dormir... ou je te donne à Fenice, je suis sûr qu'elle saura te cuisiner comme il faut./ Sshhh. Peace, Onael, I reflect.... Takes this and stop your noise. It is the hour for the small ducks to go to sleep or I give you to Fenice, I am sure that she will know how to cook you decently.
** La chaleur écrasante et après la pluie. Dame, il tombe des trombes ... je m'en vais comme une vache à l'abreuvoir./ The overwhelming heat and after the rain... Well ! It falls whirlwinds. I go away as a cow in the drinking trough.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Melian



Inscrit le: 05 Juin 2007
Messages: 8838

MessagePosté le: Jeu Juil 28, 2016 12:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une journée d'été Romaine comme les autres. Il faisait encore supportable ce matin-là, mais elle savait bien que cela ne durerait pas. Mais le travail serait fait quoi qu'il en coûte, comme toujours.

Melian avait commencé par aller prendre ses consignes pour la journée, après avoir épluché les rapports de la nuit aussi bien sur les allers et venues dans la Cité Pontificale que concernant les événements survenus aux quatre coins des Royaumes.

Elle le savait préoccupé, et il y avait de quoi tant tout éclatait à droite, à gauche. Mais il lui apparut être beaucoup plus soucieux qu'à l'accoutumée, chose qu'elle avait notée depuis maintenant plusieurs jours. Ils travaillaient ensemble depuis bien longtemps maintenant, et elle se doutait qu'il devait y avoir quelque chose de grave pour que cela transparaisse à ce point. Pour autant, elle savait qu'il était tenu au secret pour nombre de choses, et qu'en cas de besoin il lui en parlerait. Aussi ne demanda-t-elle rien.

Ordres pris, la journée s'était écoulée chaudement mais studieusement. Il y avait tant de projets en cours, tant de choses à faire, le travail ne manquait jamais. Au point qu'elle se demandait comment il existait des gens qui ne trouvaient rien à faire quand toute chose nécessite de l'ouvrage pour avancer, s'améliorer, se développer.

Un orage éclata finalement, libérant la ville de la gangue de chaleur dans laquelle elle avait été emprisonnée jusqu'alors. Melian se leva de son bureau, rangea les derniers documents sur lesquels elle travaillait, et demanda à Bellina, son aide de camp, de rentrer. Elle la rejoindrait rapidement.

Le Chevalier Sénateur ouvrit la fenêtre et regarda tomber la pluie. Elle aimait beaucoup la pluie. Source de vie pour la nature, de mort parfois aussi, elle était surtout pour elle une source d'apaisement et de quiétude. Elle ferma les yeux pour en écouter le bruit, pendant de longues minutes. Elle les rouvrit en entendant les pas des gardes qui se relayaient.

Les voyant ainsi sous l'orage, elle s'en fut voir s'ils avaient tout ce qu'il leur fallait pour ne pas prendre mal. Ou quand le médecin, et l'humain, prennent le pas sur le soldat.

Après quelques mots, et une blague assez moyenne sur le climat romain, Melian s'enroula dans sa cape et s'en fut retourner chez elle, retrouver ses petits et son époux.

Elle ne fit que quelques pas qu'une silhouette sombre sembla sortir du mur à quelques mètres d'elle. Intriguée, elle s'approcha à pas de loup, et découvrit des marques indiquant que loin d'un tour de passe-passe, il s'agissait de l'une des innombrables portes dérobées dont les palais romains ne manquaient pas. Se retournant, elle suivit l'individu en gardant une distance respectable, main à l'épée au cas où.

Un éclair particulièrement puissant éclaira alors l'inconnu, et le fracas terrible du tonnerre n'eut d'égal que la stupeur totale de Melian. Son Eminence ? Mais que faisait-il là ? Pourquoi agissait-il ainsi ?

Sidérée, elle le vit partir rapidement en direction d'une ruelle. Personne alentour, et lui semblait ne pas l'avoir vue. Mais maintenant, que faire ? Le suivre ? Oublier ce qu'elle venait de voir ? La pluie l'avait à présent complètement trempée, mais elle ne s'en rendit absolument pas compte.

Elle fronça les sourcils, et décida de le suivre sans un bruit.



*****************************************

A roman summer day like the others. The temperature was still bearable this morning, but she knew that it would not last. But the work would be made at all costs, as usual.

Melian had begun by going to take her instructions for the day, after going throught all the night reports as well on outward journeys and come in the Papal City as concerning the events arisen in every corner of Kingdoms.

She knew him worried, and he had enough there as everything burst to the right, to the left. But it seemed to her to be much more worried than as usual, thing which she had noted from several days now. They worked together for quite a long time now, and she suspected that he had to have something serious that he showed through like that. However, she knew that he was bound to secrecy for number of things, and that if necessary he would speak to her. So she asked for nothing.

Orders taken, the day had passed warmly but studiously. There were so many current projects, so many things to do, the work was never lacking. To the point that she wondered how there were people who found nothing to do when any thing requires of work to move forward, to improve, to develop.

A thunderstorm burst finally, releasing the city of the gangue of heat into which it had until then been imprisoned. Melian got up from her desk, tidied up the last documents on which she worked, and asked Bellina, her aide-de-camp, to go home. She would quickly join her.

The Knight Senator opened the window and watched falling the rain. She liked so much the rain. Source of life for the nature, death sometimes also, it was especially for her a source of reassurance and peace of mind. She closed her eyes to listen to the noise, during long minutes. She reopened them by hearing the steps of the guards which took turns.

Seeing them under the thunderstorm, she went there to see if they had all that it was necessary to them not to fall ill. Or when the doctor, and the human being, override the soldier.

After some words, and a rather average joke on the Roman climate, Melian wound in her cape and went there to go at her home, to find her children and her husband.

She made only some steps which a dark silhouette seemed to go throught the wall a few meters away from her. Intrigued, she approached stealthily, and discovered marks indicating that far from a sleight of hand, it was about one of the uncountable hidden doors which the Roman palaces were not lacking. Turning around, she followed the individual, keeping a respectable distance, a hand in the sword in case.

A particularly powerful flash of lightning enlightened then the unknown, and the terrible crash of the thunder had an only equal the total bewilderment of Melian. His Eminence? But what did he do there? Why did he act this way?

Bewildered, she saw him to leave quickly in the direction of an alley. Nobody surrounding, and he did not seemed to see her. But now, what to do? Follow him? Forget what what she had just seen? The rain had completely dipped her at the moment, but she absolutely did not realize it.

She frowned, and decided to follow him without a noise.


_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Rehael



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 13676
Localisation: Roma

MessagePosté le: Ven Juil 29, 2016 12:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

Rue des corbeaux. Il s'agissait là d'une minuscule ruelle, sale et mal entretenue, au milieu de laquelle se situait un infâme bouge du nom de "taverne du cochon sauvage". Une légende locale voulait que la rue tienne son nom des cadavres laissés à terre après les rixes habituelles qui voyaient s'affronter des bandes rivales, et qui finissaient dévorés par les corbeaux dans l’indifférence générale.

Si la Cité Eternelle était en général parfaitement bien entretenue et resplendissait en tant que phare du monde aristotélicien, grâce aux nombreux artistes qui rivalisaient d'ingéniosité pour offrir à la ville de magnifiques édifices, le quartier qui trônait au milieu de la ville basse avait toutes les allures d'une cour des miracles. Si les trombes d'eau que le ciel déversait sur la ville avaient vidé les rues, l'on pouvait toujours apercevoir au travers de nombreuses fenêtres éclairées, que les tripots, bordels, et autres lieux peu recommandables, grouillaient d'une vie malsaine. La taverne du cochon sauvage n'y faisait pas exception, et semblait le lieu de rassemblement de la lie de l'humanité : borgnes, boiteux, cul-de-jattes, et toutes sortes d'individus qui se situaient en marge de la société. En somme, un endroit où toute personne saine d'esprit refuserait de mettre les pieds.


Arnarion :

Vous avez traversé moults lieux inquiétants pour gagner la rue des corbeaux, ce qui a mit vos nerfs à rude épreuve. Sans parler des litres d'eau que vous avez reçu sur la tête et du bruit assourdissant du tonnerre. Vous serez probablement quitte pour une bon rhume, mais vous craignez la pneumonie.

Vous finissez par arriver au lieu de rendez-vous, au moment où les cloches sonnent une heure du matin. En arrivant à la rue des corbeaux, vous apercevez aussitôt la silhouette d'un homme drapé de noir qui semble faire les cent pas d'un air nerveux devant la porte de la taverne. Vous devinez qu'il s'agit du Camerlingue, à la canne de bois sombre qu'il utilise depuis quelques temps.

Le vieil homme marque un temps d'arrêt en vous apercevant, avant de vous rejoindre d'un pas rapide. Lorsqu'il abaisse sa capuche, vous constatez qu'il s'agit bel et bien du vieux prélat que vous connaissez. Celui-ci vous regarde d'un air stupéfait, à la fois coléreux et paniqué. Sans même une salutation, il s'exclame :

"Mais enfin, qu'est-ce que vous faites là ?! Vous êtes fou ? Vous êtes en grand danger ! Fichez le camp, vite !"

Visiblement, il ne s'attendait pas à votre présence. S'interrompant un instant, le vieux prélat jette un regard inquiet derrière lui, maugréant dans sa barbe.

"C'est un piège...à tous les coups, c'est un piège."

Comme un écho à la mortelle prophétie du vieil homme, trois ombres surgissent d'un coin sombre de la ruelle. La première se jette sur le Camerlingue et tente de lui asséner un coup de gourdin que ce dernier réussi a parer habilement avec sa canne, mais le vieil homme, bien qu'il se démène comme un lion, semble en difficulté lorsque la deuxième l'attaque par derrière. Avant que vous n'ayez pu réagir, la troisième est sur vous et vous sentez la froide morsure de l'acier pénétrer votre chair. La mystérieuse ombre vient de vous planter une dague entre les côtes.

Melian :

Votre filature s'est parfaitement bien passée. Le Camerlingue ne semble pas avoir remarqué votre présence. Votre inquiétude grandit toutefois à mesure que vous constatez que le cardinal se rend tout droit dans le pire quartier de la ville. S'il a déjà estropié de nombreux hérétiques lors des dernières croisades et que vous le savez capable de se défendre, vous êtes aussi obligée de constater qu'il subit le poids des ans et que sa vigueur physique n'est plus celle d'autrefois. Serait-il devenu fou pour s'aventurer seul et en pleine nuit dans un lieu pareil ?

Le prélat finit par s'arrêter devant la porte de la "taverne du cochon sauvage", dont vous connaissez l'effroyable réputation. Vous apercevez également une seconde silhouette le rejoindre rapidement. Il vous semble reconnaitre le visage d'Arnarion. C'est ainsi que vous assister à l'attaque dont les deux hommes sont victimes. Vous êtes à une dizaine de mètres de la scène et Arnarion se trouve le plus proche de vous.

---

Crows street. This is a tiny alley, dirty and poorly maintained, the middle of which stood an infamous pub called "tavern wild pig." A local legend was that the street takes its name from the corpses left on the ground after the usual brawls that saw rival gangs clash, which ended devoured by crows in general indifference.

If the Eternal City was generally very well maintained and shone as the center of the Aristotelian world, thanks to the many artists who competed ingenuity to offer the city of beautiful buildings, the neighborhood that stood in the middle of the lower town had all the appearance of a cour des miracles. If the downpour that the sky poured over the city had emptied the streets, one could still see through many lighted windows, the gambling dens, brothels, and other unsavory places, swarmed an unhealthy life. The tavern was no exception, and seemed gathering place for the dregs of humanity, blind, lame, dead-bowls, and all kinds of individuals who were located in the margins of society . In short, a place where any sane person would refuse to set foot. [/I]

Arnarion:

You crossed many streets with disturbing scenes, before to go to the street of crows, which has put your nerves to the test. Not to mention the gallons of water you received on the head and the deafening sound of thunder. You will probably leave for a bad cold, but you fear pneumonia.

You end up to the place of rendezvous, when the bells ring one o'clock. On reaching the crows street, you see immediately the silhouette of a black drape man who seems to pace nervously air before the door of the tavern. You guess that this is the Camerlengo, cane dark wood he uses for some time.

The old man mark a pause in seeing you before you reach a rapid pace. When he lowers his hood, you see that this is indeed the old prelate you know. This looks at you in amazement, both angry and panicked. Without even a greeting, he exclaims:

"But, what are you doing? Are you crazy? You are in great danger! Get out, quick!"

Obviously he did not expect your presence. Pausing a moment, the old prelate cast a worried glance behind him, muttering under his breath.

"It's a trap ... sure, it's a trap."

Echoing the deadly prophecy of the old man, three shadows emerge from a dark corner of the alley. The first jumps on the Camerlengo and attempts to deal him a blow from a club that he managed to parry skilfully with his cane, but the old man, although he struggles like a lion, seems in trouble when the second the attack from behind. Before you could not react, the third is on you and you feel the cold bite of steel penetrate your flesh. The mysterious shadow you just planted a dagger between the ribs.

Melian:

Your spinning was perfectly placed. The Camerlengo not seem to have noticed your presence. However, your concern grows as you see that the cardinal went straight into the worst part of town. If he has already crippled many heretics in the last Crusades and you know he can defend, you are also obliged to observe it undergoes the weight of years and his physical strength is no longer than of the past . Is it insane to venture alone and at night in such a place?

The prelate finally stopped at the door to the tavern, which you know the appalling reputation. You see one second figure also join quickly. You seems to recognize the face of Arnarion. Thus you witness the attack on the two men are victims. You are about ten meters from the stage and Arnarion is closest to you.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Arnarion
Cardinal
Cardinal


Inscrit le: 11 Fév 2015
Messages: 5974
Localisation: Marche d'Ancône

MessagePosté le: Ven Juil 29, 2016 3:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

A travers la nuit diluvienne, une ombre encapuchonnée se frayait un passage à travers les rues étroites et tortueuses de la ville basse. L'eau qui tombait continuellement en trombe, entredéchidée par les éclairs faisaient déborder le Tibre qui s'en alla rejoindre la cloaqua maxima, ce dédale de souterrains construits par les romains qui servaient d'égoûts. Voyant leur repaire inondé, les rats commençèrent à refluer à la surface dans un couinement général pour se faufiler à travers la ville comme une marée noire, indifférents à la silhouette humaine qui avançait à contre-courant.

Arnarion marchait rapidement. A présent qu'il avait traversé le Tibre et s'était engagé dans le labyrinthe des ruelles romaines, n'importe qui, n'importe quoi pouvait arriver. Il était trempé jusqu'aux os. Ses vêtements mouillés semblaient peser le poids d'un âne mort sur ses épaules et pire que tout, il avait dû avancer au milieu des rats. Le rideau de pluie l'empêchait de voir plus en avant tant il voilait et déformait tout, tandis que le bruit de l'eau et de la foudre s'abattant sur Rome l'empechaient de tendre l'oreille.

Le paysage avait changé. Les grandes et larges places aux statues finement sculptées, les belles et majestueuses fontaines, les bâtiments imposants, les villas impérieuses avaient subitement laissé place à un dédale de ruelles étroites, aux murs épais et pourvus d'alcôves et de passages sombres qui menaient Dieu sait où. Ici la vermine était pire que les rats, et seul un fou ou un suicidaire s'y risquerait seul. S'il entrait là-dedans, il n'en reverrai probablement pas la lumière du jour, et Arnarion n'allait pas s'y risquer pour rien. Pourtant, il vit à quelques pas de lui un petit écriteau fort mal écrit et malemené par le pluie et les hommes. Celui-ci indiquait "Rue des corbeaux" en montrant précisémment un de ces passages sombres qui s'enfonçaient encore plus profondément dans les entrailles de la ville.

Arnarion s'arrêta en face de l'entrée du passage qui était délimité par arc de pierre, une de ces nombreuses portes romaines qui furent jadis fermées la nuit par une grille afin d'empêcher la misère de remonter plus haut. La porte paraissait délabrée par le temps et la pluie, donnant un air peu recommandable à qui se risquait à s'y aventurer. Arnarion n'avait pourtant pas le choix, et il s'engouffra dans le passage, non sans quelque appréhension. Il restait sur le qui vive, tendu. Par-delà, les cloches des églises sonnaient la première heure, ce qui rassura un peu Arnarion, entendant en ce son que le monde auquel il appartenait n'était pas loin.

C'est alors qu'il vit une silhouette non loin, difficilement indentifiable faute de la pluie qui continuait de tomber. Etait-ce le vieux cardinal ? Il n'en savait rien. Le mauvais temps déformait tout. Il s'approcha discrètement. Il passa sa main sur ses yeux pour les protéger de la pluie et remonter ses cheveux trempés sur son front. La silhouette bouga et Arnarion vit qu'elle se tenait appuyée sur un objet. A mieux voir, c'était une canne. Ils étaient plusieurs à Rome à se maintenir sur un tel support, et il en faisait partie, mais il cru reconnaître celle du connétable et sa manière de s'appuyer sur elle. Il alla esquisser un pas vers lui, mais déjà celui-ci s'avança rapidement vers lui, arriva à son niveau et enleva sa capuche. Il reconnu immédiatement le camerlingue. Il n'eu cependant pas le temps de dire quoique ce soit.



"Mais enfin, qu'est-ce que vous faites là ?! Vous êtes fou ? Vous êtes en grand danger ! Fichez le camp, vite !"

Pardon ? Mais c'est vous qui m'avez dit de venir vous rejoindre ici ... Il avait fait tout ce chemin pour rien ? Mais si ce n'était pas Tibère qui lui avait écrit, alors qui donc ? Il avait pourtant bien reconnu son écriture sur la lettre ... il était perdu.

"C'est un piège...à tous les coups, c'est un piège." Hein ? Il eu à peine le temps de comprendre ce que le cardinal avait dit et lever la tête vers lui que trois silhouettes menaçantes surgirent de l'ombre et se jettèrent sur eux. Il n'eu pas le temps de réagir. Alors que deux d'entres elles entouraient Tibère, la troisième se tenait face à lui, et d'un geste sec et sans hésitation, lui plongea sa lame entre les côtes. La lame était froide et déchirante, sa morsure, impitoyable. Le prime pincement suivi d'un froid intense mais bref se mut en une douleur criante. Destabilisé, Arnarion chancela en arrière. Il réussi à se maintenir debout malgré la blessure. Il réussit à bloquer son assassin qui revenait à nouveau vers lui. Il mobilisa ce qui lui restait de souffle en un appel désespéré.

A la garde ! A la garde ! On assassine les cardinaux de Rome ! A la g... Il fut interrompu par un formidable coup de poing asséné directement sur sa blessure, ce qui le stoppa net. Il resta conscient malgré tout, mais complètement affaibli.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Melian



Inscrit le: 05 Juin 2007
Messages: 8838

MessagePosté le: Ven Juil 29, 2016 10:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Melian avait suivi Son Eminence Rehael sans se faire remarquer, au fil de son cheminement de plus en plus incompréhensible jusqu'aux bas-fonds les plus crasseux et mal famés de Rome.

Que pouvait-il bien faire dans un endroit pareil, et sans aucune protection en plus ? Non seulement elle était perdue, mais en plus elle se faisait de plus en plus de souci.

Finalement, après ces longues pérégrinations dans les ruelles infâmes, elle vit Son Eminence s'arrêter devant une taverne, l'enseigne du Cochon Sauvage. Melian se dissimula dans l'ombre d'un recoin, après d'être assurée qu'il n'était pas déjà habité par quelque malandrin ou mendiant.

Très vite, une autre personne arriva. Nouvelle surprise : n'était-ce pas là Son Eminence Arnarion ? Et lui aussi complètement seul et sans protection dans ce bouge ?


*Qu'est-ce que c'est que cette tisane ? * se dit-elle.

Elle perçut à l'attitude de son chef que quelque chose n'allait pas, mais elle était trop loin pour comprendre ce qu'il disait, et il faisait trop sombre.

C'est alors que trois hommes leur tombèrent dessus. Alors que Son Eminence Arnarion appelait à l'aide, elle dégaina son épée sans bruit et se précipita au secours des deux Cardinaux.



*************************************************

Melian had followed His Eminence Rehael without being noticed, in the course of his more and more incomprehensible progress until the dirtiest and most disreputable slums of Rome.

What could he do in a place like this, and without any protection besides? Not only she was lost, she was also more and more worried.

Finally, after these long wanderings in the vile alleys, she saw His Eminence stop in front of an inn, the sign of the Wild Pig. Melian hid herself in the shadow of a hidden recess, after ascertaining that it was not already inhabited by some brigand or beggar.

Quickly, another person arrived. New surprise: was not His Eminence Arnarion there? And he was too completely alone and unprotected in this dump?


* What is that tisane? * she thought.

She saw in the attitude of her boss that something was wrong, but she was too far to understand what he said, and it was too dark.

Then, three men attacked them. While His Eminence Arnarion called for help, she drew her sword noiselessly and rushed to help of both Cardinals.


_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Rehael



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 13676
Localisation: Roma

MessagePosté le: Lun Aoû 01, 2016 7:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hrp/ Attention à bien être précis dans les actions que vous choisissez d'entreprendre Wink

Melian et Arnarion.

Sans surprise, les appels d'Arnarion sont inutiles. Aucun garde ne s'aventure dans cette partie de la ville. Quant aux bandits qui écument le quartier, aucun d'entre eux ne viendrait à l'aide d'un prêtre, fut-il cardinal, si ce n'est pour le détrousser. Toutefois, les rues étant parfaitement désertes, personne n'entend l'appel au secours d'Arnarion qui est couvert par le bruit du tonnerre.

En quelques instants, Melian est toutefois sur place et prend par surprise l'attaquant du cardinal comtois. Celui-ci tente d'opposer une résistance mais est bien moins lourdement armé que Melian, ne semblant avoir en tout pour tout que la dague d'acier avec laquelle il a blessé le jeune cardinal. Après un bref combat, l'homme s'écroule dans une marre de sang après avoir été embroché par l'épée du chevalier franc. S'il était relativement habile à la dague, vous devinez qu'il ne s'agissait pas d'un soldat.

Pendant ce temps, les deux autres assaillants en ont profité pour prendre la poudre d'escampette, emmenant avec eux le vieux camerlingue et abandonnant leur compagnon à son triste sort. La rue est désormais déserte, en dehors de Melian et d'Arnarion, ainsi que du cadavre du troisième assaillant.

Au sol, Arnarion semble toujours en vie, mais pour combien de temps ?

Franciscus Bergoglio :

Voila plusieurs semaines que vous avez décidé d'expliquer les rudiments des vertus aristotéliciennes aux bandits du quartier. En bon franciscain, la pauvreté ne vous fait pas peur. Vous avez même été jusqu'à prendre une chambre à la taverne du cochon sauvage, afin d'être plus près de ces nombreuses âmes en perditions

Ce soir, vous contemplez la fureur des éléments tout en priant le Très-Haut de vous accorder la force de ramener quelques brebis égarées dans le droit chemin. Pendant que vous mangiez l'infâme gruau servi dans l'auberge, vous avez surpris quelques bribes de conversation de trois étranges personnages, encapuchonnés et tous vêtus de noir. Vous n'avez pas compris grand chose, mais un mot est revenu à plusieurs reprises dans la bouche de ces sombres gaillards : "Thouzon".

A une heure du matin très précisément, vous les voyez sortir de la taverne. Quelques instants plus tard, vous entendez le bruit d'un combat qui semble se dérouler dans la ruelle voisine. En sortant de l'auberge, vous voyez un homme mort au sol, et vous reconnaissez le cardinal Arnarion, lui aussi au sol et blessé, ainsi que le chevalier Melian.

---
Melian et Arnarion.

Unsurprisingly, call of Arnarion are useless. No guard ventured into this part of town. As for the bandits who roam the neighborhood, none of them would come to the aid of a priest except for robbing. However, the streets are completely deserted, no one hears the cry for help of Arnarion which is covered by the sound of thunder.

Within moments, however, Melian is on site and takes by surprise striker of Arnarion. This one tries to resist but is much less heavily armed than Melian, not seeming to have more than the steel dagger with which he wounded the young cardinal. After a brief struggle, the man collapses in a pool of blood after being skewered by the sword of the knight. If he were relatively good at the dagger, you guess he was not a soldier.

Meanwhile, the other two attackers took advantage to take to their heels, carrying with them the old Camerlengo and abandoning their companion to his fate. The street is now deserted, apart from Melian and Arnarion and the corpse of the third assailant.

On the ground, Arnarion seems still alive, but for how long?

Franciscus Bergoglio :

For several weeks you've decided to explain the basics of Aristotelian virtues to the bandits in the area. Good Franciscan poverty does not scare you. You've even been to take a room at the tavern wild pig, to be closer to the many souls in perdition

Tonight, you contemplate the fury of the elements while praying the Almighty to grant you the strength to bring back some lost sheep in the right way. While you eat the infamous porridge served in the hostel, you have surprised a few snatches of conversation of three strange characters, hooded and dressed all in black. You do not understand much, but word came back several times in the mouth of those dark fellows "Thouzon".

At one o'clock precisely, you see them out of the tavern. Moments later, you hear the sound of a fight that seems to unfold in the next street. Leaving the inn, you see a man dead on the ground in the street, and you acknowledge Cardinal Arnarion, also on the ground, and the knight Melian.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Franciscus_bergoglio



Inscrit le: 01 Avr 2013
Messages: 1862

MessagePosté le: Mar Aoû 02, 2016 7:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a quelques semaine maintenant que je vis en ce dégrade: la journée au milieu des ruelles de la basse ville de Rome à tâcher d'expliquer les rudiments des vertus aristotéliciennes aux habitants du quartier plus malfamé de la ville éternelle. Je me déplace entre les petites places différents et les tavernes en tâchant d'apporter un peu de lumière à ces gens si désespérés.
Dans leurs visages, dans leurs yeux je cueille la stupeur la plus absolue quand ils comprennent que je suis un moine franciscain qui a choisi d'être là au milieu d'eux, plutôt qu'en quelque cure ou cathédrale.
Qui reste, plus que les autres, frappé par ma détermination ils ne sont pas les anciennes femmes ou les enfants qui te courent derrière pour un bout de pain ou quelque reste de fruits que je réussis à faire me donner, mais les hommes, jeunes et âgés, souvent avec aux épaules histoires de vols, brigandage, piraterie, incursions finies avec quelque meurtre... Oui, aussi quelques meurtrier comme Vulpes, l'homme qui j'avais rencontré dans la fin de l'après-midi et qu'il m'avait demandé de s'avouer pour se libérer du poids qu'il portait.

Tout, dans ces endroits, il me disait que le Très Haut ne pouvait pas vouloir pour l'homme un dégrade ainsi absolu. Surtout quand à la peu de distance, dès que de l'autre côté du fleuve, immeubles et cathédrales brillaient sous le soleil de la capitale.
.
Mais ce soir n'était pas soirée de couché du soleil entre les dômes et les toits des immeubles: il avait eu raison la vieille fileuse qu'il m'avait réprimandé à me retirer bientôt: l'ouragan l'aurait cueilli en plein si jen'avais pas écouté ses mots:


Père, ce soir expire vent de tempête et ouragan, il vous convient revenir au couvent avant d'être lavé par ailleurs par un fleuve en crue pour ces rues...
Et quand je lui demandai explications, elle me raconta de comme son père il lui eût enseignés à comprendre, de la direction du vent, pussent arriver bruines ou ouragans.
Pas qu'on pût dire réellement que le vent fût là air frais... Autre n'était pas qu'air malodorant qui te faisait manquer le souffle quand il te frappait aux fouettements... Mais les prédictions de la vieille se réalisèrent et maintenant, assis là à son petit coin dans la taverne du cochon sauvage, à côté de la fenêtre qui devait être endroit de valeur, mais qu'il laissait percevoir les miasmes de la rue, j'observais la pluie inonder la ruelle et laver presque ailleurs, la crasse de cette partie de la ville.

Pendant que je regarde couler l'eau et je pense à combien d'eux sont en train de se perdre pour les voies de la ville et du monde, une prière me jaillit du coeur et je la murmure en unissant les mains:
Oh Signeur Très Haut, accorde-moi la force de mener seul aussi peu des âmes perdues, quelques brebis qui vivent ici dépaysées et lointaines de ta bergerie, donne-moi la force de porter ta lumière et ton espoir à ces âmes dépourvues de tout...

Et pendant que la prière se fait silencieuse dans mon coeur, je cueille, pendant que je mange, sans trop goûter, l'infâme gruau servi, j'écoute involontairement quelques mots peu clairs des personnages habillés de noir assis à la peu de distance de moi. Le mot qui perçois mieux est "Thouzon." Il m'ajoute rien à l'esprit mais je suis curieux de leur manière de parler et de tâcher de rester pas vu par les présents.

Au soudain le résonner d'une cloche loin: l'un la nuit et je suis là encore, capturé par la curiosité pour ces personnes, pour leur parler coeur épais, quand voilà que tous ensemble ils se lèvent et ils sortent de la taverne.

Je laisse passer quelque instant avant de me lever aussi: je donne la vaisselle sale à la femme qui serve et il nettoie ma table. Pour aller dans ma pièce je dois sortir de la taverne et passer pour un escalier qu'est sur la hanche du batiment: privilège, dit le patron, de peu,: tous les autres doivent passer pour l'escalier intérieur dessous ses yeux. Là, par contre, dans mon rangement, je peux aller et venir quand je veux et personne ne me dit rien.

Je salue le patron et la femme et je sors.
Ouvert la porte et levé mon capuchon pour me réparer de la pluie, je règarde vers droite et gauche quand voilà, un homme à terre morte et, à côté un homme, mais pas un quelconque. C'était le Cardinal Arnarion lui aussi au sol et blessé, ainsi que le chevalier Melian.

Je me rapproche, en me regardant alentours pour comprendre qu'il a succédé. Pourquoi un cardinal et un Cavalier de la Sainte Église devraient être là... Et l'homme mort?

J'hésite à m'approcher, mais en voyant et en entendant les plaintes de deux heures à la terre, je me rapproche avec précaution et en craignant de les appeler pour nom, je dis simplement:
Oh mon Diuex! Qu'est-ce qu'il y a succédé? Qu'est-ce qu'ils vous ont fait? Pourquoi vous êtes ici? et qui est il? en indiquant le mort qui je ne voyais pas bien parce que caché dans l'ombre.



Just a few weeks now that I am in this worse: the day amidst the streets of the lower city of Rome to try to explain the basics of Aristotelian virtues to the people in the most infamous neighborhood of the Eternal City. I move between different places and small taverns, trying to bring some light to these people so desperate.

In their faces, in their eyes I pick the most absolute amazement when they understand that I am a Franciscan monk who chose to be there among them, rather than any treatment or cathedral.
That remains, more than others, struck by my determination are not older women or children running you behind for a piece of bread or some remnant of fruit I managed to give me, but men, young and older, often with stories of flights on his shoulders, robbery, piracy, raids finished with a murder ... Yes, well, some killer, as Vulpes, the man I had met in the late afternoon that asked me to confess to free themselves of the weight he was carrying.

Everything in those places, told me that the Almighty could not wish for any man this absolute worse. Especially when, at the short distance, just at other side of the river, buildings and cathedrals were shining under the sun in the capital.

But tonight was not the evening for the sunset between the domes and rooftops of buildings: she was right, the old spinster that she had reprimanded me to retire soon: the hurricane would have picked me right if I had not listened to her words:


Father, tonight expire windstorm and hurricane, you should return to the convent before being washed further by a swollen river to the streets ...
And when I asked her explanation, she tells me as how his father taught her to understand from the direction of wind, mists or hurricane could arrive.

No one could really tell that the wind was there fresh air ...
It was not smelly as air that made you miss the breath when it struck you with fouettements ... But predictions of the old came true and now, sitting there at his little corner, in the "tavern wild pig" , next to the window that was to be place value, but that let receive the miasma of the street, I watched the rain flood the alley and wash almost all grime of this part of the city.

While I watch the water flow and think how many of them are being lost to the ways of the city and the world, a prayer sprang me heart and I murmur by joining hands:

Oh My Lord Most High, grant me the strength to carry only as few lost souls, some sheep living here dépaysées and far from your barn, give me the strength to carry your light and your hope for these souls destitute. ..

And as the prayer gets silent in my heart, I gather, while I eat without much taste, the infamous served oatmeal, I listen involuntarily a few clear words of sitting black characters dressed in little distance me. The word that best perceive is "Thouzon." It adds nothing to my mind but I'm curious how they talk and try to stay not seen by the present.

In the sudden ringing of a bell far: one at night and I am here again captured by curiosity to these people, to tell them about heavy heart, when this all together they get up and they come out of the tavern.

I let some time pass before I got up as I give the dirty dishes to the woman who serves and cleans my table. To get to my room I have to get out of the tavern and go to a staircase that is on the hip of the building: privilege, said the boss, of few,: all others must pass for the interior stairs below his eyes. There in my room, I can come and go when I want and no one tells me anything.

I salute the boss and the wife and I go out.
Opened the door and lifted my hood to repair from the rain, I looked to the left and right when this is, a man dead land and beside a man, but not any one... It was the Cardinal Arnarion also at the ground and injured, and the knight Melian .

I'm getting closer, looking around me to understand that it happened. Why a cardinal and a Knight of the Holy Church should be there ... And the dead man?

I hesitate to get closer, but seeing and hearing the complaints of the person to the earth, I'm getting closer and carefully, fearing to call for the name, I simply say:

Oh my God! What it happened there? What they have done to you? Why are you here? and that is he? indicating the death that I could not see well because hidden in the shadows.

_________________

Gran Priore dell'Ordine Francescano - Prefect of the Saint Office - General Vice-Prefect of the Office of the Villa San Loyats.


Dernière édition par Franciscus_bergoglio le Lun Aoû 08, 2016 7:34 am; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Arnarion
Cardinal
Cardinal


Inscrit le: 11 Fév 2015
Messages: 5974
Localisation: Marche d'Ancône

MessagePosté le: Jeu Aoû 04, 2016 7:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Arnarion était à terre, une plaie sur le côté. Son sang qui avait progressivement percé à travers les tissus vint doucement couler sur le sol. Goutte à goutte, le cardinal s'affaiblissait un peu plus. L'engourdissement le prenait rapidement aux membres. Respirer devenait difficile.

Mais si en apparence il paraissait immobile, il songeait à toute cette mésaventure et à son incompréhension face à celle-ci. Le camerlingue lui avait donné rendez-vous, de sa propre écriture. Il l'avait reconnu. Et pourtant il l'avait sermonné ... et ces trois hommes qui leur tombèrent dessus, prêt à les tuer. Qui étaient-ils ? D'où venaient-ils ? Quelle était leur motivation ? Les avaient-t-on payé? Qui alors ? Pourquoi ? ... ces questions tournaient dans sa tête. D'ailleurs tout tournait dans sa tête, il paraissait perdre contenance. Il ferma les yeux, comme pour s'endormir.

Tout à coup, il rouvrit les yeux. Rehael ! Qu'en était-il de lui ? L'avaient-ils eu ? Il rassembla ses forces pour lever un peu la tête. Il pleuvait toujours en trombe. Le camerlingue, lui, avait disparu. Il aperçu toutefois une silhouette encapuchonnée. Les bruits de pas metalliques lui indiquèrent qu'il s'agissait au moins d'un homme d'armes. Il leva difficilement le bras et dès que celui-ci vint à passer, il agrippa sa cape le plus fermement qu'il pouvait. Il voulait tout lui dire. Le rendez-vous, l'attaque, lui dire de ne pas perdre de temps, de se lancer à la poursuite des malfrats qui enlevèrent le cardinal camerlingue.

Tout aussi difficilement, il rassembla son souffle.
Rehael... parti.

Il entendit la porte de l'auberge s'ouvrir, et instinctivement, il porta le regard sur elle. Il vit une silhouette sortir et il reconnu l'habit des franciscains. Une pointe d'espoir le traversa. Il n'allait peut-être pas mourrir, finalement.


Arnarion was on the ground, a wound on the side. His blood which had gradually leaked out through tissues slowly came to flow on the ground. Drop by drop, the cardinal weakened a little more. The numb quickly took him to the members. Breathe became difficult.

But if seemingly he seemed motionless, he thought of all this misadventure and his incomprehension in the face of this one. The camerlingo wrote him, of its own writing. He had recognized it. And nevertheless he had lectured him and these three men who fell them above, ready to kill them. Who were they? Where from did they come? What was their motivation? One had paid they? Who then? Why? These questions turned in the head. Moreover everything turned in the head, he appeared to lose composure. He closed eyes, as to fall asleep.

Suddenly, he reopened eyes. Rehael! What about him? Had they had him ? He gathered his strengths to raise a little the head. It always rained in whirlwind. The camerlingo, him, had disappeared. He perceived however a hooded silhouette. The metallic sounds of footsteps indicated him that it was at least about a man of arms. He raised with difficulty the arm and as soon as this one came to pass, he caught his cape most firmly that he could. He wanted everything to tell him. The meeting, the attack, tell him to not waste time, to launch in pursuit of the men who kidnapped the cardinal camerlingo.

So with difficulty, he gathered his breath.
Rehael..left

He heard open the door of the inn and instinctively, he looked at it. He saw a silhouette go out and he recognized the dress of the Franciscans. A point of hope crossed him. Maybe he was not going to die, finally.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Melian



Inscrit le: 05 Juin 2007
Messages: 8838

MessagePosté le: Jeu Aoû 04, 2016 10:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Fonçant droit devant elle au secours de leurs Éminences, elle se retrouva aux prises avec le brigand qui attaquait Son Éminence Arnarion qui ne l'avait pas entendue arriver. Le combat s'engagea mais fut bref, l'assaillant ne s'attendant manifestement pas à rencontrer la moindre résistance vu son équipement par trop léger. Elle finit par lui passer l'épée au travers du corps qui tomba lourdement dans un râle tandis qu'elle en retirait sa lame rougie.

Elle se précipita vers Son Éminence Arnarion qui gisait à terre, en étouffant un juron. Une Dame reste une Dame, même quand elle découvre que son Éminent Chef s'est fait escamoter par les deux autres malandrins qui avaient profité de ce qu'elle se battait avec leur camarade pour se carapater.

Le Cardinal s'accrochait à sa cape et elle se pencha vers lui. Elle arracha un morceau de la doublure dudit vêtement et appuya sur sa blessure avec.


C'est Melian, n'ayez crainte. Oui j'ai vu, je vais le retrouver. lui dit-elle en réponse à ses quelques mots.

Elle regardait autour d'elle, cherchant le meilleur endroit possible pour le déplacer à l'abri de la pluie pour lui permettre d'ausculter la blessure, ce que notre médecin diplomé ne pouvait faire tant il faisait sombre.

C'est alors que le Très Haut eut la merveilleuse idée de leur envoyer du secours, en la personne de Monseigneur Bergoglio.


Monseigneur, c'est un des brigands qui ont attaqué Son Eminence Rehael et Son Eminence Arnarion. Les deux autres ont pris nostre Camerlingue ! Je vais tout faire pour le retrouver, mais Son Eminence Arnarion est blessé, il fauct le mettre à l'abri et le soigner, si vous voulez bien m'y aider s'il vous plaist. expliqua-t-elle au Grand Prieur entre deux coups de tonnerre, tandis qu'elle soutenait la tête du Cardinal d'une main et qu'elle appuyait sur sa blessure de l'autre.



******************************************************


Runing straight ahead to help their Eminences, she fought against the bandit who attacked His Eminence Arnarion who had not heard her coming The fight began but was brief, the aggressor obviously not expecting to meet the slightest resistance seen his too light equipment. She ended up to pass her sword through the body which fell heavily in a groan whereas she removed her reddened blade from it.

She rushed to His Eminence Arnarion who was lying on the ground, stifling an expletive. A Lady remains a Lady, even when she discovers that her Eminent Boss was captured by the two other brigands who had taken advantage of what she fought with their companion to run off.

The Cardinal hung on to her cape and she bent towards him. She tore away a piece of the lining of the aforementioned clothing and pressed on his wound with.


It is Melian, do not worry. Yes I saw, I am going to find him. she tells him in answer to his few words.

She looked around her, looking for the best place possible to move him out of the rain to allow her to check the wound, what our graduate doctor could not make in such darkness.

This the Almighty had the wonderful idea to send them help, in the person of Mgr Bergoglio.

Monsignor, it is one of the bandits who attacked His Eminence Rehael and His Eminence Arnarion. Two others took our Camerlingo! I am going to do everything to find him, but His Eminence Arnarion is hurt, we need to put him under cover and fix him, if you want to help me please. She explained to the High Prior between two thunderclaps, whereas she supported the head of the Cardinal with a hand and pressed on his wound with the other one.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Franciscus_bergoglio



Inscrit le: 01 Avr 2013
Messages: 1862

MessagePosté le: Lun Aoû 08, 2016 7:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

Monseigneur, c'est un des brigands qui ont attaqué Son Eminence Rehael et Son Eminence Arnarion. Les deux autres ont pris nostre Camerlingue ! Je vais tout faire pour le retrouver, mais Son Eminence Arnarion est blessé, il faut le mettre à l'abri et le soigner, si vous voulez bien m'y aider s'il vous plait...

À ces mots il me gèle le sang dans les veines:

Ils ont attaqué Son Éminence Arnarion? et ils ont enlevé le Camerlengo? Mais qui sont ces fous?

Mais j'omis le fil des pensées en entendant un râle de la part du Cardinal Arnarion. Alors je me concentrai sur lui et, dans la pénombre, je tâchai de comprendre s'il avait pu faire quelque pas pour au moins entrer dans la taverne et tâcher de le secourir.
Je compris tout de suite qu'il était impossible pour lui marcher. J'alors décidé qu'il valait mieux le soulever et le rentrer à la taverne avec l'aide de la Chevalier.
La blessure était plutôt sérieuse, mais la Chevalier Melian était en train de la tamponner. Alors je dis:


Chevalier, je vous aide à déplacer le Cardinal Arnarion. Portons-le dans la taverne. Puis je demanderai l'aide du patron et de la femme pour le secourir, pendant que vous allez chercher le Camerlengo... Vous vous la faites à lui prendre pour les pieds pendant que je vous aide en le prenant pour les épaules?

Et ainsi en disant, je me baissai et, sans daigner d'attention le cadavre à la terre, je remplaçai pour un moment tenir le tampon de la blessure, en laissant Dame Melian libère de se déplacer aux pieds pour soulever le Cardinal.



Excellence, it is one of bandits who attacked His Eminence Rehael and His Eminence Arnarion. Two others took nostre Camerlingo! I am going to make every effort to find him, but His Eminence Arnarion is hurt, it is necessary to put him under cover and to look after him, if you are willing to help me there please...

In these words it freezes me the blood in veins:

They attacked His Eminence Arnarion? And they took the Camerlengo? But who are these madmen?

But I omitted the thread of the thoughts by hearing a groan on behalf of Cardinal Arnarion. Then I concentrated on him and, in the twilight, I tried to understand if he had been able to make some step to enter at least the inn and try to help him
I understood at once that he couldn't walk. I then I decided that it was better to lift him and to bring in him in the inn with the help of Knight.
The wound was rather serious, but Knight Melian was dabbing it. Then I say:


Knight, I help you to move Cardinal Arnarion let us carry him in the inn. Then I shall ask for the help of the boss and his wife to help him, while you fetch Camerlengo... You could take him for feet while I help you in fascinating for his shoulders?

And so by saying, I bent and, without deigning of attention the corpse on the ground, I replaced for a moment to hold the buffer of the wound, by leaving Lady Melian free to move in feet to lift the Cardinal.

_________________

Gran Priore dell'Ordine Francescano - Prefect of the Saint Office - General Vice-Prefect of the Office of the Villa San Loyats.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Melian



Inscrit le: 05 Juin 2007
Messages: 8838

MessagePosté le: Mar Aoû 09, 2016 4:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne le sais pas encore. répondit-elle à Monseigneur Bergoglio, très inquiète de ce fait entre autres.

Melian acquiesça d'un signe de tête, et le laissa prendre le relais pour compresser la blessure avant d'aller doucement prendre les pieds de Son Eminence pour tenter de le porter dans la taverne.

A trois, soulevons-le.

Et de compter à voix basse Un, deux, trois, avant de tenter de lui faire le moins mal possible, ce qui n'était pas gagné vu la blessure.

Ils réussirent non sans mal à le porter à l'intérieur, et Melian ausculta rapidement la blessure. Elle se pencha sur sa poitrine pour voir si elle entendait l'infâme borborygme qui serait le signe d'une catastrophe, mais fort heureusement il n'en était rien.

Aucun organe vital ne semble touché, mais il va falloir le suturer et lui faire un pansement, est-ce que cela ira ? demanda-t-elle, se refusant à le laisser comme ça avant de partir traquer les voleurs de Camerlingue.


*************************************************

I don't know yet. she answered Monsignor Bergoglio, very worried about this fact between others.

Melian nooded her head in agreement, and let him pick up to pack the wound before going slowly take His Eminence's feet to try putting him in the inn.

I'll count to three, we lift him.

And to count in a low voice One, two, three, before trying to hurt him as least as possible, what wasn't easy with such a wound.

They succeeded not without pain to bring hom inside, and Melian checked quickly the wound. She leaned on his chest to see if she hearded the infamous borborygmi which wille be the sign of a disaster, but fortunately she didn't heard that.

No major organ seems hurted, but it needs to be sutured and healed, will it be alright ? she asked, refusing to let him like that before going to track the thieves of Camerlingo.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Arnarion
Cardinal
Cardinal


Inscrit le: 11 Fév 2015
Messages: 5974
Localisation: Marche d'Ancône

MessagePosté le: Mer Aoû 10, 2016 10:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le cardinal devenait de plus en plus blême. A mesure que le sang se vidait sur le sol mouillé, ses forces l'abandonnait. Il ne pouvait même plus bouger la tête qui pendait sur le côté comme un miséreux. L'eau qui continuait de tomber lui glaçait les os. Un mince filet du sombre liquide lui coulait des lèvres, qui se faisait de plus en plus large ...

Une blessure comme cela n'aurait pas suffi à faire basculer un homme de son âge, quand bien même la douleur était piquante. Mais Arnarion était malade depuis quelques temps déjà et s'il n'avait prévenu personne à part ses proches de Besançon, c'était pour éviter qu'on le ménage. Cela faisait un certain temps qu'il avait contracté cette infection des poumons, d'abord benigne, qui s'était discrètement propagée et qui lui causait de violentes crises où il crachait pour son sang. Le cri du sergent d'armes de la Garde épiscopale appellant à l'aide lui revint en mémoire.

Hélas pour lui le sang était devenu une denrée rare, un luxe qu'il ne devait pas gâcher. Le précieux liquide vital lui manquait, et le coup qu'il avait reçu était une méchante morsure qui aggravait un cas déjà bien grave.

Le clepsydre s'était déjà lentement mis en marche pour lui, et il avait encore tant de choses à mettre en ordre.

Il agrippa la manche de la bure du franciscain et articula difficilement.


Frère, pour l'Amour du ciel, ne me ménagez pas.



The cardinal became more and more pallid. As the blood emptied on the wet ground, its strengths abandoned him. He could not move even any more the head which hung on the side as a miserable. The water which continued to fall froze him bones. A slender net of the somber liquid poured his lips, which made more and more wide...

A wound like that would not have been enough to make a man of its age fall over, even though the pain was prickly. But Arnarion was already sick for some time and if he had warned nobody except for his close friends of Besançon, it was to avoid that we treat him carefully. It made some time that he had contracted this infection of lungs, at first mild, which had discreetly propagated and which talked him of violent crisis where he spat for his blood. The shout of the sergeant of the episcopal Guard calling in for help returned him in memory.

Regrettably for him the blood had become a rare commodity, a luxury which he did not have to waste. The invaluable vital liquid was lacking to him, and the blow which it had received was a miserable bite which deteriorated an already very grave case.

The clepsydra had already slowly started up for him, and he had some more of things to be cleaned up.

Hecaught the sleeve of the Franciscan's frieze and articulated with difficulty.


Brother, for goodness'sake, do not treat carefully to me.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Melian



Inscrit le: 05 Juin 2007
Messages: 8838

MessagePosté le: Mer Aoû 10, 2016 11:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Melian regardait Son Eminence Arnarion, étonnée de le voir décliner à cette vitesse alors que la blessure, bien que sérieuse, ne le justifiait pas. Il était probablement malade, comme de nombreux religieux de tous rangs qui donnaient si parfaitement le change que personne ne voyait rien, et qui mouraient subitement du jour au lendemain.

Comme le Cardinal demandait après Monseigneur Bergoglio sans lui accorder la moindre attention alors qu'elle était venue à son secours, elle s'écarta et fit un signe au Franciscain avant de les laisser, comprenant que soins ou pas, sa présence n'était de toute manière pas souhaitée.

Melian, qui ne se vexait heureusement pas pour si peu, retourna sous la pluie, et alla fouiller le cadavre qui avait déjà perdu une botte, certainement prise par un mendiant caché dans un coin. Elle ne trouva rien qui puisse lui indiquer l'identité de ces assaillants, ni leur objectif.

Elle explora ensuite rapidement la zone. Une des ruelles était un cul-de-sac, ils n'avaient donc pu l'entraîner par là. L'autre voie était celle par laquelle elle était arrivée, elles les auraient donc vu lui passer à côté avec un Cardinal sur les bras.

Restait donc une voie, dans laquelle elle s'engagea prudemment, main sur la poignée de son épée, capuche rabattue sur son visage, à la recherche de Son Eminence Rehael.



**********************************************************

Melian watched His Eminence Arnarion, surprised to see him decline so quickly while the wound, as serious as it is, didn't explain that. He was probably sick, as many others clerics of all ranks who hide so perfectly that nobody sees anything, et died suddenly overnight.

As the Cardinal asked about Monsignor Bergoglio, without paying her any attention while she came to his help, she moved aside et made a sign to the Franciscan before leaving them, understanding that care or not, her presence wasn't wished anyway.

Melian, who fortunately didn't get offended for such a little thing, came back under the rain, et went to search the corpse which had already lost a boot, probably taken by a beggar hide in a corner. She didn't find anything that could indicate her the identity of these attackers, nor their objective.

She explored then quickly the area. One of the alleys was a dead end, they could not go on this way. The other was the one by which she arrived, so she had seen them pass next to her with a Cardinal on their arms.

Stayed so one alley, in which she went carefully, hand on the handle of her sword, hood moved on her face, looking for His Eminence Rehael
.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La place d'Aristote - Aristote's Square - Platz des Aristoteles - La Piazza di Aristotele -> Les faubourgs de Rome - The suburbs of Rome - Die Vororte von Rom - I Sobborghi di Roma Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Aller à la page 1, 2  Suivante
Page 1 sur 2

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com