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[RP-Orvieto] "Un palais à Orvieto"

 
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Arnarion
Cardinal
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MessagePosté le: Sam Aoû 13, 2016 5:55 pm    Sujet du message: [RP-Orvieto] "Un palais à Orvieto" Répondre en citant




Orvieto ... une belle et large vallée entrecoupée par le Chiani et le Paglia, deux belles rivières qui coulaient nonchalement jusqu'au Tibre et remontaient jusqu'à la Rome voisine, et bordée par les douces montagnes boisées de la Peglia. La grande forêt de la Méana venait recouvrir la région depuis les Apennins, transformant Orvieto en une vallée verte de pins et de chênes, clairsemés par les vastes champs de vignes et d'olives. Le soleil qui venait plonger ses rayons à travers les arbres et illuminait la région, avait façonné le paysage depuis l'Antiquité si bien qu'au sein de la vallée s'alternaient successivement de larges terrains ensoleillés à la terre sèche et dorée et des zones d'ombre rafraichissantes où coulaient paisiblement les ruisseaux, enclaves sous la protection de la Méana.

Mais Orvieto était une exception dans la vallée. La ville avait elle-même été bâtie sur un ancien volcan endormi, si bien qu'elle dominait toute la vallée. Ses fondations étaient anciennes et remontaient à la haute antiquité, construite par des peuplades encores inconnues et présentes dans la péninsule italienne bien avant l'installation des romains. Des contemporains des grecs, à ce qui se disait. Mais en 1464, les savants n'avaient pas encore trouvé de qui les belles maisons et les hautes murailles ainsi que les nécropoles tenaient. La ville était ancienne, ses pierres et ses fondations étaient le témoin d'un longue histoire entourée de mystères quant aux premières lueurs de son existence. On disait qu'elle avait même eu son heure de gloire aux siècles passés et qu'elle rivalisait alors avec la puissante Sienne. La ville et sa région avait été depuis maintenant un siècle rattachées aux Etats-Pontificaux comme territoire vassal du Souverain pontife et du siège infaillible de Titus.

Par delà le dédale de rues typiques des villes du Sud, au croisement du Cardo maximus et des grandes artères, s'étendait du Nord au Sud la nouvelle ville, sucession de grandes voies selon le schème-type des cités italiennes. Au-delà des places à alcôves et à colonnades, des fontaines et des rues pavées, des maisons aux lières et des villa citadines, s'élevait le Duomo. Cette belle et grande cathédrale surplombait toute la cité d'Orvieto, et offrait à voir un majestueux monument de style gothique italien, enrichi de ses façades à fresques et à mosaïques, construit en l'honneur de Dieu. A côté du joyau d'Orvieto et l'entourant de ses quelques bâtiments, s'étendait le Palais du Duomo, autrefois résidence estivale des papes, aujourd'hui résidence des cardinaux-gouverneurs.

C'est là qu'Arnarion prit ses quartiers et gouvernait au nom du Souverain pontife. Il s'était installé depuis peu, et n'eut que peu de choses à faire venir, tout y avait déjà été amenégé par son précédesseur. Si, étant donné du goût particulier qui pouvait se manifester chez le précédent propriétaire des lieux, Arnarion avait dû se débarasser de certaines choses, il avait gardé la plupart des meubles et autres objets d'art.

Il profitait ainsi de ce séjour de repos, au calme pour se ressourcer et profiter de ce temps estival.

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Dernière édition par Arnarion le Mar Aoû 16, 2016 1:36 pm; édité 1 fois
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Primha



Inscrit le: 15 Juil 2016
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MessagePosté le: Sam Aoû 13, 2016 8:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les feux de Valyria sommeillants en l'Argentée soufflaient leurs dernières flammes, au plus grands damne de celle-ci. Le Béarn, belle province tant pour son calme que son cadre aux magnifiques montagneuses, était également, la prison faussement dorée de la jeune femme. Derrière les sourires, les mots échangés et les masques habillement portés, Porcelaine se mine d'une peine qui ne trouve de quoi l'en combler. L'Argent ne brillait plus que faussement dans un ère sombre, et pourtant au bout d'un chemin mal dessiné, la lumière embrasait d'un point faible les prochains jours. Valyria en appelait un autre, et ce jour, Arnarion tirait sans même le savoir sa cousine d'un quotidien ombragé. Ce à quoi elle s'accrocha de toutes forces, créant une danse emplit de : Tout les jours, je veux un rapport sur la Gascogne, comme vous me faites lorsque je suis ici. Ne touchez à rien à la Compagnie du Loup. Je m'en charge toujours. Hors de question de faire n'importe quoi. Ah, et si jamais la Chancelière de Gascogne se réveil, je veux en être directement informée ! Le Val est sous votre couvert, veillez toujours à ce que tout soit en ordre, et surtout, faites attentions aux plantes de son Altesse Royale ! Des ordres, aussi nombreux que possible, afin d'assurer un travail continuel. Car si elle partait pour une retraite Romaine, elle se devait aussi d'assurer ses postes. Deswaard ne le comprendrait pas, car, finalement, il ne comprenait rien à Rome.

Orvieto offrait à la Valyria une joie oubliée : celle de retrouver Arnarion, pleinement. Mais avant, du coin de fenêtre de la voiture aux couleurs de Horgues, terre Béarnaise de la jolie, le regard abîmé s’imprégna de la vue posée de façon délicate et frôlant l'imaginaire. Elle était là, posée sur un trône naturelle, ajustant à merveille sa grandeur et ses pierres au reste de la verdure moelleuse du monde. Orvieto, petit paradis terrestre, synonyme d’accalmie et de ressource s'ouvrait au regard attentif de Prim, la confortant dans ce choix d'accepter l'invitation. Progressant après quelques contrôle de rigueur, car quand bien même elle était Valyria, elle ne pouvait entrer comme bon lui semblait sur les terres des siens. Alors, parée d'une toilette sans froufrous, ni richesse extravagante, elle vint se présenter aux portes, essayant de peindre un masque sur mesure pour ne point inquiéter sur sa personne. Mèche blanche est replacée avec ses pairs, et un sourire de façade lisse les lippes carmines. A ne pas douté, la Porcelaine ne ressemble plus à la jolie pétillante que le Cardinal à connu. Non, ce jour se présente à elle, une coquille vide, le minois marqué de plus de fermeté, la douceur allant aux dragons contrastant seulement dans le regard. Le port de tête est plus noble, plus fière ; barrière créer entre elle et le monde qui l'entour, comme si se faire détestée valait bien plus encore que de se faire aimer, de tout le monde et n'importe qui. Ce jour, Valyria Argentée ressemble à une femme, moins à l'enfant qu'elle fut : fierté, hostile et froide. Sauf peut-être, pour Arnarion.
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Arnarion
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MessagePosté le: Mar Aoû 16, 2016 2:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La venue de la cousine du cardinal Valyria avait été annoncée quelques temps avant, aussi le vieux portier n'eu aucun mal à deviner que c'était elle, surtout après qu'elle s'était présentée devant les gardes.

Signorina. Dit-il en italien. Benvenuto in questi luoghi, lasciatemi guidarvi fino al cardinale.

Hem ...
Il se souvint que la demoiselle était de France, aussi il se converti au français dans un charmant accent italien.

Bonjour mademoiselle, bienvenue en ces lieux, laissez-moi vous guider jusqu'au cardinal.

Il se tourna vers deux serviteurs et leur lança dans un italien des plus rapides.

Che cosa aspettate? Occupatevi dei bagagli della signorina e montateli nella sua camera, velocemente! Rapidamente!

Alors que les deux en questions s'activèrent pour vaquer à leur tâche, le vieux portier se tourna de nouveau vers la demoiselle et lui montra d'un signe de la main le hall puis l'escalier.

Qui. Par ici, s'il vous plait, signorina.

Ils gravirent donc les escaliers jusqu'au second étage où ils débouchèrent dans une grande pièce. Le mobilier était riche sans être ostentatoire. Il aurait même été austère sans les quelques décorations, fresques, peintures et autres fioritures qui exprimaient l'expansion du quatrocentto dans les Etats pontificaux. Les grandes peintures religieuses au mur, les tondos, ces représentations peintes en cercle sur les plafonds, les scultpure murales finement exécutées, les colonnades à la byzantine étaient toute l'emblème de ce bouillonnement d'art et de culture que connaissait la péninsule italienne depuis bientôt quarante ans et que certains appellaient déjà il Quatrocentto, la première renaissance.

Tout autour de la pièce avaient été placés les portraits des différents occupants des lieux, des papes, des cardinaux, des comtes et autre nobles. Du Pape Grégoire I jusqu'au pape Nicolas V en passant par Urbain IV, les papes avaient fait d'Orvieto leur résidence secondaire, enrichissant le palais d'origine en y rajoutant des salles, des alcôves et des jardins aboutissant au complexe du Soliano qu'était le palais d'Orvieto aujourd'hui. Depuis lors, les cardinaux titulaires s'étaient succedés, faisant du Palazzio Soliano le siège du Gouvernorat de l'Etat pontifical d'Orvieto.

Leur portrait était aussi présents et nombre de personnalités étaient ainsi représentées portant la pourpre cardinalice. A bien regarder, un tableau attirait l'oeil. Sur ce dernier, on pouvait y voir un cardinal barbu au regard autoritaire et représenté avec un phoque. Sur la devise en bas du cadre, on pouvait y voir marqué "Yut Mirabile Card. Magicae Phocidae Rouloulorum". Par souci historique, Arnarion ne s'était pas senti l'envie de le retirer. Néanmoins il songeait à le porter en cadeau à la Villa Azayes pour y faire un heureux.

Arraché à cette contemplation artistique, l'on pouvait y voir que le centre de la pièce était occupé par une large table faite d'une pièce dans un bois noble et sombre. Et au bout de la table, assis dans son fauteuil, un cardinal fumant la pipe. Ce cardinal était Arnarion et il se leva, tout souriant, les bras ouverts en voyant sa cousine.

Prim ! Dit-il en s'approchant d'elle et, faisant fi des convenances, il prit sa cousine dans ses bras. Bienvenue à Orvieto ! Ah, j'espère que tu vas rester quelques temps, j'ai beaucoup à te montrer. Tu verras à quel point cette cité est magnifique. Qu'il est loin notre brouillard du jura ... tu verras, tu verras.

Il lui sourit. Mais tu dois être fatiguée par le voyage. Montes te reposer dans ta chambre, je te l'ai faite préparer. Nous nous verrons ensuite pour discuter des prochains jours.
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Primha



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MessagePosté le: Lun Aoû 22, 2016 3:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ascète, Porcelaine pose son regard abîmé sur le portier dans un silence patient. L'italien se fait entendre, laissant de marbre la Valyria qui n'y comprit que par déduction un bienvenu natal. Ne bougeant d'un cil, elle attendant, traduction faite rapidement, charme italien dans la voix lui rappelant allégrement celui enfuit en Copona. A cela, la mâchoire se serre doucement dans une inspiration discrète. Derrière elle, malles sont sorties de la voiture, elle même ensuite prise en main par les hommes d'Orvietto. Le menton levé, elle passe dans le hall à l'invitation, franchissant à la suite les escaliers. Senestre sur la rampe, Prim se garde dans l'autre un pan de robe pour se facilité la tache. La douceur des lieux règne, comme si une part d'Arnarion était posée dans chaque pierres, chaque marche et tissus d'Orvietto. Dans la pièce enfin atteinte, l'Art vint frapper de plein fouet la Valyria. Les diverses portraits et tableaux religieux dormaient de façon parfaite sur les murs, accompagnant de paire les meubles aux allures nobles. Puis, au milieu de tout ceci, Arnarion.

Le pan de robe fut lâché, et le pas de l'Argentée se fit plus rapide, allant à la rencontre du vieux dragon. Le minois vint se secoue dans une légèreté, alors que déjà, les bras se passaient autour du Cardinal sans retenu ; comme si des années les avaient séparé. Pourtant il n'en était rien. Rien de plus qu'une affaire d'un mois, tout au plus. L'oreille entends les mots de bienveillance, mais Prim ne se détache pas du Pourpré, pas encore. L'océan pruné fixe un point au sol, brouillé d'un drap de larme encore bien en place, résistant aux battement de cils pour l'en faire partir.


Tu m'as manqué.
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Arnarion
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MessagePosté le: Dim Aoû 28, 2016 2:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Elle avait l'air palôte, la Valyria. Non que le rougeaud était une teinte de famille, c'était même le contraire, mais le pâle valyrien de son visage avait l'air terne et moins frais qu'à l'habitude. Au toucher, sa peau était froide. A dire vrai, sa cousine avait l'air d'être un cadavre qu'on aurait forcé à s'éveiller puis à marcher. Ceci ne passa pas inaperçu au cardinal, qui s'enquit de son état.

Et bien, ma cousine, tu me parles d'outre-tombe, qu'as-tu ? Je te vois tout le temps sourire, bondir et te précipiter partout et voilà que tu m'apparaît taciturne ... ce n'est certes pas le paysage qui te rend ainsi, naturel ou de l'homme, j'ai encore de la peine à ne point m'émerveiller de ses splendeurs ...Est-ce donc les tourments de l'amour qui te rendent ainsi ? Un homme aurait-il trahi sa parole ? Il faut me le dire, je le punirai, foi de Borgia ...

Il se détacha d'elle pour se porter sur un pichet de cristal contenant du vin, qu'il servit dans deux petits gobelets d'argent. Il en tendit un à Prim.

Hmm, tu me diras des nouvelles. C'est un cépage millénaire, il parait qu'on la servait à la table des Césars et qu'il est encore réputé pour son goût. Moi-même j'en avais déjà bu une première fois il y a fort longtemps lorsque j'étais hôte du Régent de Valence et déjà, il était fameux dans les terres italiennes. Les italiens le surnomment Il Orvieto rosso. Il sourit. J'en suis désormais devenu le maître des vignes. Et tout le sang de la terre pompé sur ces contrées reviennent à Orvieto, et bien sûr au trône de Saint-Titus.

Il porta le liquide à ses lèvres et le sirota. Alors, comment le trouves-tu ?

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Primha



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MessagePosté le: Mer Sep 07, 2016 9:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Être bondissant, joyeuse, solaire autant que lunaire ; Valyria savourant les plaisirs de la vie dans une chasteté sans limite, elle n'était aujourd'hui qu'une ombre sur les pavés qu'elle traversait. Contre le Cardinal, elle prit une inspiration profonde, une qui lui brisait les poumons par tant de faiblesse. Les mots tendres se nichèrent au sein de l'Argentée, mais ne trouvèrent l’apaisement qui aurait du en être. Peut-être y avait-il de l'amour en jeu, plus encore un homme qui avait trahit sa parole, peut-être était-ce des désillusions morbides.. Trop était à punir, le temps était déjà bien assez compté pour le Borgia souffrant.

L'étreinte se détacha, et Arnarion alla cherche un pichet de vin, un des rares délices qu'elle appréciait et savourait comme un trésor. La coupe tendu fut prise, portée à hauteur du nez délicat, comme pour s'offrir un avant goût de la chose, se donner cet air de tout les jours. Niveau alcool, les Valyria étaient des bons. Pourquoi ? A cause de la cave d'Alboin dont elle avait le secret ! Adoratrice de divers arts, le vin en était un de choix. Le fond torturé cependant, entachait ce délice. Les lèvres se trempèrent dans le gobelet, empruntant le cépage à une dégustation sans conviction.


Il est excellent..

Si elle avait été elle, Prim aurait accompagnée sa juste phrase par un petit ; "Il s'épouserait à merveille avec un Cygne, et quelques légumes de saison, ne trouves-tu pas ?" Mais le coeur n'y était pas. Posant l'argent au creux de la main libre, tenant fermement les contours, elle leva les prunelles sur son adoré.

Puis-je rester à Orvietto, Arnarion ?
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Arnarion
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MessagePosté le: Lun Fév 06, 2017 10:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[Autre jour ... ]

Le Soleil avait levé le rideau sur une journée grisâtre et le cardinal de Saint-Jean ne se sentait pas dans ses meilleurs jours. Une appréhension le maintenait alerte et quelque peu anxieux sans trop savoir pourquoi. Il vaquait à ses activités comme d'accoutumés avec ce sentiment de malaise persistant.

Après tierce, il se rendit en son balcon et observa la vallée. L'horizon était sombre et les nuages cachaient de leur ombrage les cîmes des monts avoisinants. Il faisait froid. C'est à ce moment qu'une lettre lui parvint, qu'il reconnu sans peine à la cire qui la scellait. Elle venait d'un de ses informateurs en France.

"Scath est morte". Il resta stoïque au premier abord, cherchant la signification de ces mots. Quant cela devint une évidence, il se laissa tomber sur la chaise à ses côtés. "Scath est morte" ... "Scath est morte" ... ces mots en litanie lui tournant l'esprit, il ne pouvait croire. Scath, la Lorraine ... sa meilleure ennemie, disparue ... un monde s'effondrait. Elle le laissait seule, celui qui l'avait aimé. Il prit sa tête entre ses mains et sa peine trop lourde à porter en cet instant, se mit à pleurer.

Le soleil s'estompait, bientôt il ferait nuit.

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