L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
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[RP] Mariage de Della de Volvent et Mheil du Perche-Ried
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Erwelyn



Inscrit le: 16 Oct 2016
Messages: 1

MessagePosté le: Dim Oct 16, 2016 12:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

S'il y avait bien un mariage auquel Lynette n'aurait jamais imaginé participer, c'était bien celui-là, et tout simplement parce que Della qui se marie avec Mheil, c'était quand même sacrément inattendu. Mais bon, la vie réservait bien des surprises, et, Della restant la petite-fille de son premier époux et Mheil le frère de son second, il lui eut été difficile de le louper. A rajouter à cela que Guillaume, fils de Shynai et donc neveu du futur marié, n'avait pas vu son oncle depuis des années, l'occasion faisait donc les larrons. Et les larrons, c'était eux, mère et fils, qui avaient fait la route depuis l'Orléans accompagnés de quelques gens de maison de la principauté. Voilà bien longtemps qu'ils n'avaient voyagé seuls, Guillaume étant alors encore un petit garçon. Là, il avait poussé et arrivait facilement à l'âge de onze ans, bientôt douze, ce qui faisait de lui un adolescent assez boutonneux, plus grand que sa daronne et pas forcément sûr de lui, qui continuait à lui piquer ses robes en cachette pour les essayer. Ouais, c'était le fils d'un poney rose, il n'y avait pas trop de Shynai en lui car il n'avait jamais connu son père et avait passé les premières années de sa vie avec sa mère, poney rose de son état. Heureusement que Lynette s'était mariée pour la troisième fois et que son époux avait tenu le choc, ce qui permettait à Guillaume de grandir avec une figure masculine.

En tout cas, ils avaient papoté durant tout le voyage réalisé en bateau et, contrairement à ce qu’elle avait vécu quelques années auparavant sur un navire à quai, elle n'avait eu que très peu le mal de mer. Et puis, la Corleone était totalement surexcitée de visiter enfin le pays où sa mère était née, car il ne fallait pas oublier qu'elle était de moitié italienne. A peine les poulaines posées au sol, elle avait poussé des cris émerveillés par la beauté du paysage, et encore plus quand ils étaient arrivés dans le centre-ville de Rome. Ils avaient même profité de leur arrivée la veille du mariage pour visiter la ville et baver devant les vestiges de la période romaine.

Le lendemain, jour de l'union, la princesse avait revêtu un de ses plus beaux atours, représentation et rang oblige. Il était loin le temps où elle n'était qu'une roturière, et aujourd'hui Lynette se devait de porter haut les couleurs de Montlhéry. Guillaume, quant à lui, portait une tenue spécialement confectionnée pour l'occasion, car ça n'était pas tous les jours qu'on assistait au mariage de son oncle. Descendus du véhicule qu'ils utilisaient depuis la veille, Erwelyn se retint de choper la main de son gamin, en passe maintenant d'être un homme. Elle marcha alors à ses côtés le pif en l'air pour admirer l'édifice et s'imprégner de l'ambiance italienne, avec un regret toutefois que son époux ne soit pas à ses côtés. Ils grimpèrent bientôt les quelques marches les menant au parvis et s'engouffrèrent à l'intérieur, se demandant à quelle place devaient-ils s'installer en tant qu'ex belle-sœur et neveu du futur mari et ex grand-maman de la future.

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Dernière édition par Erwelyn le Dim Oct 16, 2016 10:08 pm; édité 1 fois
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Severin_de_Volvent



Inscrit le: 12 Oct 2016
Messages: 4

MessagePosté le: Dim Oct 16, 2016 8:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

- hmm ? Si je connais bien Rome ? Je dirai un peu... Mais cela me semble être d'il y a une éternité...

Le renart était un peu distrait dans le ton qu'il employa en répondant à Leonnie.
Son regard parcourait le parvis de la basilique observant l'édifice et les gens qui déja arrivaient pour le mariage présuma t'il.

C'est ainsi qu'il reconnut Xena, la vassale de Della qu'il salua, Polianna, une autre vassale qu'il avait rencontrée lors d'une réunion à Seignelay.
Un autre visage lui arracha une certaine surprise, celui d'Orantes, un des derniers Volvent encore en vie... En vie au demeurant, ce qui était une excellente nouvelle.
Severin se rappella que la dernière fois qu'il avait vu son cousin, c'était lors de son mariage avec Davia... Cette pensée lui arracha un soupir las.

Il serra le bras de Leonnie contre le sien et l'attira alors qu'il se rapprochait d'Orantes, l'autre renart.


- Cousin... le bonjour. Quelle surprise et quel bonheur de vous revoir... Voila si longtemps que nous ne nous étions vus...

S'il avait été d'un tempéramment plus chaleureux peut etre aurait il donné l'accolade au jeune renart plus si jeune. Il se contenta d'un sourire sincère. Il était bon de voir un renart et bientot, il aurait le plaisir de les recevoir à Beaumont, à l'occasion de son propre mariage.
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Emyle



Inscrit le: 11 Mai 2016
Messages: 3

MessagePosté le: Dim Oct 16, 2016 10:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voila qu'il était de retour à Rome, une seconde fois, pour un second mariage. Et quel mariage ! Celui de sa suzeraine pour qui il s’était réjoui dès qu'elle lui en avait fait l'annonce. La savoir heureuse ce jour suffirait à apaiser son aversion pour le folklore religieux qu'il ne cessait de fuir mais qu'il se devait de supporter auprès d'elle. Le russe agnostique posait-il des questions de morale à Seignelay -en dehors des problèmes plus temporels qu'il lui avait déjà causé-, n'avait-elle pas honte de lui à certains moments, surtout à l'approche d'un tel événement ? Aussi s'était-il fait discret depuis son arrivée en s'adonnant à d'autres réjouissances, sa principale passion, l'histoire romaine, la seule qui valait le détour, la païenne.
La grandeur de Rome ne se ressentait pas dans son histoire des basiliques mais dans celle de ses arcs, ses forums et ses archives dans lesquelles il s'était empressé de se fondre à son arrivée dans la cité éternelle. Il venait d'y passer sa matinée quand le rendez-vous du mariage lui revint à l'esprit...
Il rentra rapidement à la villa Volpi pour se changer avant de rejoindre Saint-Titus ou le monde affluait déjà, non pour entendre l'amour du Très-Haut, mais celui des hommes.

Il avala le parvis à grands pas et pénétra dans l'édifice. Son élan répondait au besoin impérieux de se trouver une bonne place pour la cérémonie ; il entraina cependant sa collision avec une dame qui en perdit sa coiffe. Il se confondit en excuses alors qu'il tendait le bras vers l'ornement déchu.


Mille pardons ma Dame ! Soyez indulgente envers un homme pressé, pour l'amour du Très-Haut...

Ah ça par contre, il n'hésitait pas à faire appel en toute impunité à la bonne conscience aristotélicienne, et s'il pouvait en rajouter...
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Alistaire



Inscrit le: 12 Juil 2014
Messages: 17

MessagePosté le: Dim Oct 16, 2016 10:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une mariage. Encore. Auquel il avait été convié alors que le sien propre battait sérieusement de l'aile. Pire, c'était un crash aérien. Complet. Et consenti.
Il s'en moquait. Sérieusement. Le sérieux de sa vie l'ennuyait. Tout. Il était trop vieux pour se faire chier. Trop vieux pour croupir dans une union ennuyeuse, sans passion, sans flamme.
Alors il profitait. Suivait ce qu'il ressentait et vivait plus librement. Pas encore assez, à son goût. Mais l'identité de celle qui partageait son intimité l'en empêchait.

Pour l'occasion, il l'accompagne. A l'instar de nombreux convives et pour écourter le temps où ils quitteraient la France, ils ont emprunté navire royal pour rejoindre la cité Romaine. Le voyage a été calme. Il a permis à la monarque de se vider la tête. Le Vadikra a tout mis en œuvre pour que ce soit le cas.

Rome. Il est un peu bougon. Il n'apprécie pas la cité. Il n'apprécie pas particulièrement les romains. Et encore moins..


-Je déteste les ritals.

Ils sont dans le carrosse royal qui avance doucement en direction de l'énorme basilique. Il a accepté, après de multiples supplication de la reyne, à s'habiller correctement. Après tout, c'est également le mariage du Perches au Ried, un des rares mâle que l'Ogre arrive à apprécier. Ce qui se rapproche le plus pour lui d'un ami, alors, il a consenti à un effort et s'est habillé sobrement, d'un pourpre qui met en valeur le hâle naturel de son teint et sur lequel le charbon nimbé d'argent de sa barbe ressort particulièrement. Pour sûr, il a fière allure, et celle qui lui fait face n'est pas en reste alors qu'il l'admire d'une œillade particulièrement gourmande.

-Nous devrions sortir plus souvent. Il me tarde déjà d'être à la fin de ces festivités et de te retirer ce tissu inutile.

Un rictus ourle sa trombine, il porte une menotte royale à ses lèvres.

-Enfin... Si je ne rencontre pas une femme plus disponible et moins occupée d'ici ce soir.

De garder la main emprisonnée dans la sienne. Histoire d'éviter les mauvais réflexes.


Dernière édition par Alistaire le Lun Oct 17, 2016 9:10 am; édité 1 fois
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lafa_



Inscrit le: 16 Jan 2013
Messages: 12

MessagePosté le: Dim Oct 16, 2016 11:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rome ... La dernière fois qu'elle y est venue, c'était pour les élections royales et elle n'imaginait pas devoir y revenir. L'entrevue avait tourné court et la brune ne se sentait pas d'entamer de nouvelles discussions. Quoique, le primat avait fait un pas en avant certain et la Reyne avait porté attention à ses excuses et son envie de renouer un lien avec la Couronne.
Il fallait qu'ils prennent le temps d'en parler sous peu.

Dans le carrosse elle regardait celui qui allait être son cavalier. Une Reyne ne doit jamais sortir seule et son époux se faisait très rare. Le Normand était une évidence pour la Bussac et elle lui souriait tout en le regardant ravie de l'effort qu'il avait fait pour le mariage de son GMF. Un léger rire s'échappa de ses lèvres quand elle entendit la déclaration d'amour du Vadikra pour les romains.
Sans le vouloir la reyne était assortie et le pourpre était la couleur dominante de sa robe, brodée de fleur de Lys au fil d'or. Les cheveux étaient relevés en un chignon très strict d'où aucune mèche ne dépassait.

Un sourcil se lève quand sa main cherche à machinalement envoyer un soufflet à l'insolent Duc de Tancarville. Il ose ... Et s'il ose la brune peut se faire désagréable.


Oh, tu as raison je serai peut être occupée ce soir qui sait ... Si un jeune homme me propose quelques cours de danse.

Et toc retour à l'envoyeur Tancarville !
"Rome, Rome deux minutes d'arrêt, veillez à ne rien oublier dans le carrosse."
Elle entraîna le Duc dans la basilique, prenant son bras mais sans signe apparant de quelque relation que ce soit, évitant ainsi les regards.
Elle esquissait un sourire néanmoins ravie qu'il l'accompagne et les regards qu'elle lui lançait pouvaient quelque peu la trahir.
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clement.amahir



Inscrit le: 17 Oct 2016
Messages: 1

MessagePosté le: Lun Oct 17, 2016 11:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

Alors c'était le grand jour. Le jour odieux où on allait lui enlever sa mère. Clément rongeait son frein depuis qu'elle lui avait annoncé, et il avait d'ailleurs soigneusement évité la présence de la duchesse de Chartres, se faisant porter pâle, prétextant devoir prier, ou affirmant qu'il devait bien apprendre à chasser s'il voulait tenir son rang. Mais à part la prière, rien de tout cela n'était crédible. Le jeune héritier de Chartres aurait bien voulu se réjouir pour sa mère, parce qu'un mariage pouvait bien apporter le bonheur. Or, elle avait tant tenu à lui présenter la chose comme un intérêt commun, un mariage arrangé, cela sans doute pour qu'il continue de croire que tout l'amour de Della allait à feu Keridil, son premier époux et père de ses enfants, qu'il n'arrivait pas à surmonter l'idée que c'était une mauvaise chose.
La Renarde noire avait-elle besoin d'une protection quand elle était qui elle était, une femme forte, habile et de caractère ? Et puis elle avait des enfants qui pouvaient la protéger. Non, vraiment, un duc de Nogent le Rotrou, tu parles d'une affaire. Bref, Clément rongeait son frein et le rongeait bien. Il avait capitulé devant le fait accompli et il n'était plus temps de râler. L'enthousiasme de sa mère à l'idée de se trouver là, à Rome, lui réchauffait le coeur. Et si après tout, c'était son désir : Amen.

Bien vêtu et joli garçon, l'Amahir-Euphor se tenait droit aux côtés de la duchesse, et bien sûr, il connaissait son rôle.


Je dois vous offrir mon bras droit et et de ce bras vous céder à... Mheil... lorsque vous parviendrez au niveau de l'autel. Parce que c'est symbolique etc., etc., etc.

Depuis plusieurs semaines, l'adolescent se rebiffait un peu, au risque d'encourir le courroux maternel. Oh ça oui, il n'avait jamais tant vu ses yeux vriller au gris. Mais lui-même savait le faire désormais.

Moi, on m'enlèvera pas de l'idée que ça aurait été tout aussi bien à Seignelay.

Toutefois, se trouvant un peu dur avec sa mère qui était la plus belle du monde, il lui baisa le front.

Je suis content pour vous, maman. Et que le duc de Nogent-le-Rotrou ne s'avise pas de vous briser le coeur, sans quoi je lui briserai les os.
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Della



Inscrit le: 24 Sep 2009
Messages: 634

MessagePosté le: Lun Oct 17, 2016 8:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La réponse de Clément lui tira un sourire et son baiser lui fit monter aux joues une onde plaisir qu'une belle teinte rosée trahit.

Clément...Je t'aime, je t'aimerai jusqu'à mon dernier souffle.
Elle lui emprisonna la main l'espace d'un moment.
Je sais que tu seras toujours là pour me défendre, je ne me fais pas de souci pour ça.

Cette foutue coiffe glissait, elle la sentait...La rebelle fut remise en place d'un geste nerveux. Hélène, ça ne tiendra jamais jusqu'à la fin ! Bougonna-t-elle.

L'on arrivait.
On arriva.
Le carrosse s'arrêta.
La portière s'ouvrit...
Il fallait quitter le nid pour sauter le pas.

Clément sortit le premier qui aida Hélène puis sa mère qui d'un regard, lui fit comprendre qu'elle était prête et surtout qu'elle comptait sur lui !

Alors, ils avancèrent de quelques pas et Della lissa sa robe, Hélène l'aidant à positionner correctement sa cape..


Son bras glissa alors sous celui de son fils, c'était le moment d'entrer dans la Basilique.

Il y avait déjà du monde ! Des parents, des vassaux, des amis...
A chaque pas qu'elle faisait, le poids qu'elle avait sur les épaules depuis quelques jours s'amenuisait, c'était comme si la Basilique opérait sur elle quelque chose de magique...à chaque pas, elle voyait un visage qui la remplissait de bonheur...Orantes qui après tant d'années répondait à son invitation, Séverin et Leonnie bientôt mariés eux aussi, Xena, vassale fidèle et combien loyale, Poli, Amie plus que vassale, ses Soeurs en le Très Haut, invitées parce que Soeurs justement, Grand Maman...elle était là, elle l'avait promis...Della s'arrêta une fraction de seconde pour la regarder et lui sourire...Emyle, le Fidèle Ami, celui à qui elle confierait sa vie...Drahomir et la Reyne, si ça ce n'était pas le meilleur morceau, alors, assurément, il n'y en aurait aucun !

Ciel mais que la Basilique était immense !
Jamais elle ne l'avait vue aussi grande qu'aujourd'hui !
Il lui faudrait sans doute une heure avant d'arriver à l'autel !

Mais...? Qu'entendait-on venant de dehors ? Etaient-ce des cacardements ?
Sans doute des oies ayant échappé à la vigilance de leur gardienne...Un léger haussement d'épaules, un regard vers Clément et on reprend la marche.

_________________

Vicomtesse de Proceno, Baronne de Lagosanto
❃Préfet Inquisitorial Francophone - Préfet de la Congrégation de la Chambre Apostolique - Procureur de l’Officialité Nationale Francophone - Archidiacre Res Parendo de Autun
❃Archiatre du Saint Père
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Fedorus



Inscrit le: 13 Oct 2016
Messages: 4

MessagePosté le: Lun Oct 17, 2016 11:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Fedorus avait profité d'entrer dans la Basilique en même temps que quelques personnes, histoire de se fondre dans la masse... Il n'aimait pas trop se faire voir mais vu la taille de la Basilique, il ne passerait de toute façon pas inaperçu.

Il s'installa donc et se leva à l'entrée de la future épouse... Mon Dieu qu'elle était très jolie...

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Fedorus
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Adenora



Inscrit le: 30 Sep 2016
Messages: 1

MessagePosté le: Mar Oct 18, 2016 1:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Après bien des détours afin de s'offrir pour l'occasion une mise convenable ainsi qu'une jolie coiffure : tresse à cinq brins (il n'en fallait pas moins pour dompter son opulente chevelure), Adenora a fini par arriver sur le parvis de la Basilique, s'engouffrant à l'intérieur à la suite d'autres personnes qu'elle ne connait pour la plupart pas même de vue.
Rome mazette, c'est drôlement grand et impressionnant quand même!
Mais elle se l'est promis, elle ne se laissera pas intimider ce grand jour.
Pour la discrétion par contre l'on repassera, puisque la cérémonie est sans doute sur le point de commencer vu que les futurs mariés sont déjà, eux, en place.
Les saluts viendraient après, tout comme sans doute l'occasion de se faire pardonner de ce léger retard à qui aurait bien pu le remarquer.

Châtaigne admire la promise, suzeraine de son frère, parée de si beaux atours, resplendissante, et son futur époux, suzerain aimé et respecté d'un petit faon heureux par sa simple présence, non moins élégant et avenant? Ah oui, tout est possible.
Un sourire flotte à ses lèvres tandis qu'elle observe à la volée ses plus proches voisins et s'installe, bien sagement, renouant là, un peu, avec sa légendaire discrétion.

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neyco



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Messages: 159

MessagePosté le: Mar Oct 18, 2016 2:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rome, c'est grand, c'est loin et en plus il avait fallut prendre par la mer pour aller plus vite. Forcément, entre son sentiment d'être morte à chaque noeud avancé, et voyant les milles et une tortures que les bestioles marines risquaient de lui faire, au final ne pas savoir nager et être entouré de tant de liquide lui avait un peu coupé sa joie habituelle. O bien sur elle n'avait pas été de mauvaise compagnie, mais si le Très Haut n'avait pas donné de nageoire aux hommes ce n'était pas pour rien. Ou il avait trouvé cela disgracieux ce qui dans l'un comme dans l'autre cas, était une de ses volontés. Lançant un regard vers ses compagnons de voyage, les trois hommes semblaient aller à merveille tendit que malgré le sourire qu'elle affichait, la biscuit se tenait l'estomac. Le port en vue, ils furent reçu pour ensuite embarquer en voiture jusque le lieu de la cérémonie.
Lissant sa robe d'un clair azur, le voilage retenait suffisamment ses mèches de cheveux, ainsi point de vilaine la dérangeant. Posant sa main sur le bras d'Angat, la mini biscuit montra la Basilique.


Vous étiez déjà venu Votre Grâce?


Un sourire fin accompagnant sa phrase, elle lança un regard à son frère.


Au moins maintenant et vu le temps tu n'auras pas la sage idée d'aller goutter à la fontaine comme lorsque nous étions enfant.


Le nez plissé et mutin, elle risquait une pique en retour mais tant pis, elle pu profiter de voir Riccardo regarder l'édifice qui semblait monter jusqu'au ciel. Il semblait tenter de voir le haut en vain, son cou allait se rompre si cela continuait.

Ricci tu vas avoir la nuque bloqué.

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Polianna



Inscrit le: 04 Mai 2016
Messages: 7

MessagePosté le: Mar Oct 18, 2016 8:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

- ... à la mille-trois-cent-vingt-trois... à la mille-trois-cent-vingt-quatre... à la... mille-quatre-cent-vingt-huit... euh... Arf, non, c'est pas ça... mille... cinq... Euh... mille... Hirondelle ! fit Polianna en lâchant un nom d'oiseau.

La châtaine souffla des narines, ne se laissant pas compter par les nombres.


- A la une !... A la d... aah, poussez pas !

La foule encore sur le parvis commençait à affluer à l'intérieur de la Basilique, et la joinvilloise n'avait plus le choix, elle se laissa porter par le flot qui emplissait le lieu saint. Un coup d'oeil en arrière lui permit de comprendre la raison de ce soudain empressement... Le cortège de la Promise arrivait !

- Aah mais poussez-vous ! fit la châtaine en tentant de fendre la foule pour trouver une place rapidement.

Poli sautillait petitement, s'excusant toute penaude, la tête rentrée dans les épaules en marchant en crabe le long du banc pour s'assoir à la première place libre venue, évitant comme elle pouvait de taper dans les jambes et marcher sur les pieds des personnes déjà installées.
Elle souffla sur ses quelques mèches en s'asseyant lourdement, soulagée d'avoir pu trouver une place à temps, et se remit debout, car... car voilà que Della entrait.

Sa Suzeraine était... sensationnelle. C'était le mot. Outre le choc de la voir porter du blanc et de l'or, la rendant encore plus lumineuse qu'elle n'était malgré ses couleurs de deuil habituelles, Polianna ressentit une belle émotion à voir ainsi Della, dans sa robe de mariée, encore plus gracieuse et majestueuse que jamais, évoluant lentement dans le décor merveilleux de la Basilique romaine. Le souffle coupée, la chaire de poule, de l'eau au coin des yeux. Voir Della aujourd'hui procurait moultes sensations.
D'un mouvement vif, elle porta son regard vers l'autel, apercevant le Promis, déjà en place. Ainsi donc, c'était à cela qu'il ressemblait, ce Mheil.

Mais déjà la châtaine reportait son attention sur la très-incessamment-sous-peu-mariée. Elle reconnut Séverin, et Léonnie, toujours aussi ravissante, voire plus, ainsi que Xena, tous rencontrés à Seignelay. Elle ferma les yeux un instant, et eut une pensée pour sa Méli, et pour Flinguette, qui auraient été heureuse d'être là également. Une pensée également pour Torvar.
Elle rouvrit les yeux en regardant son proche voisin qui partageait le même banc.


- ... Emyle ? souffla-t-elle, avec des yeux tout ronds d'étonnement.
Décidément, notre Suzeraine a le don de vous faire apparaître toujours là où je ne m'y attends pas.

Elle lui offrit un sourire, puis son regard glissa à nouveau vers la Volvent, et elle ajouta plus bas :

- ... Elle est splendide, hein ?...
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wendoline



Inscrit le: 06 Jan 2013
Messages: 10

MessagePosté le: Mar Oct 18, 2016 9:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quelle agréable surprise l'invitation reçue quelques temps auparavant mais aussi quel plaisir à l'idée d'assister à l'union de Della avec le frère de feu son ami Shynai.
Mais Rome ! C'était un rêve qui se réalisait.

Ils étaient arrivés la veille, avaient réservé dans un hôtel particulier une chambre douillette et le jour J ils prirent un soin particulier à leurs tenues.

Et devant le parvis de la Basilique c'est une mariée rayonnante qui arrive au bras de son fils avant de remonter l'allée.

Discrètement ils entrent à leur tour et prennent place en retrait de la famille et des amis proches parmi lesquels elle reconnait son ami mais aussi vassal de la mariée, Emyle !

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Alexis Casaviecchi



Inscrit le: 18 Oct 2016
Messages: 1

MessagePosté le: Mer Oct 19, 2016 6:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les traversées en mer, ça le connaissait. Si Neyco n'avait jamais aimé l'eau, il en était tout autre pour Alexis. Lui, avait parcouru presque l'entière étendue de l'Europe par monts et pas vaux, par mer et par terre. De la Méditerranée à la mer Baltique, que ce fut pour remonter le Nil ou participer à une pêche à la baleine, Alexis avait passé beaucoup de temps en mer. Pendant que sa soeur sombrait dans les méandres nauséeux, le Casaviecchi apprenait quelques mots de vocabulaire à Riccardo. La complicité entre le jeune homme et son aîné était visible et ils passaient le plus clair de leur temps ensemble.

Une fois le pied posé à terre et la voiture attelée empruntée pour faire le reste de la route vers Rome, les discussion allait toujours bon train. Ils avaient tellement de temps à rattraper qu'il ne perdait pas un moment pour se raconter ce que l'un avait raté de la vie de l'autre. La cathédrale se présenta devant leurs yeux. Ricci en fut ébahi lorsque sa mère en était moqueuse. Un simple sourire en coin accompagna la réflexion de la jumelle alors qu'Alexis posa une main sur l'épaule de Riccardo.



Viens mon garçon. L'intérieur n'en est que plus époustouflant.
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Nole



Inscrit le: 15 Oct 2016
Messages: 1

MessagePosté le: Mer Oct 19, 2016 9:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le roux se marie. Une bonne occasion, au final, de faire voyage, rencontre, et beuveries en tous genres. L'objet de la venue à Rome devenait secondaire pour le second rouquin.

En attendant, Nole jouerait au garde du corps à l'écoute de son suzerain.



« Je ne sais si j'eus préféré que la mer soit agitée. »

« Je ne sais si je dois répondre à cette perplexe réflexion »


Oh, le vassal a parfois le sens de la répartie, à faire sourire autrui... ou soupirer l'intéressé !

Sinon, c'est trop calme, ce trajet. Dommage, il aurait apprécié se bourrer la panse, s'aviner sans modération, s'adonner à d'étranges chevauchements avec une inconnue, ou se fritter la couenne avec deux ou trois malotrus.

Que nenni. L'espoir du départ laissait place à la très chiante mélancolie.

Tant pis, pour s'en échapper, Nole se voyait dans l'obligation de faire fructifier la conversation avec le futur marié :



« Nous avons prêt d'un tour de cadran de retard. Hâtons le pas. »

« Et alors ? Votre moitié attendra. Ainsi, elle commencera dès ce jour à prendre cette habitude, qui devrait devenir plus que courante. À moins que tu n'aies l'intention d'être un mari aimant auprès de sa bien-aimée, tous deux assis auprès d'un feu de cheminée, le mâle contant poèmes en tous genres à sa mie qui se rassie... »

« Ce qui, même le corps chargé de psychotropes dont tu as le secret, serait fort ennuyant pour tous !»

_________________
Ancien Duc d'Alençon,
Père Fondateur du Renouveau Alençonnais,
Titulaire de l'Ordre du Mérite Civil d'Alençon,
Seigneur de Montdoucet.
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Léonin Monmouth



Inscrit le: 21 Jan 2009
Messages: 16

MessagePosté le: Jeu Oct 20, 2016 6:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Léonin accompagnait sa fiancée à un mariage, un de plus. Mais une fois de plus ce n'était pas le leur, peut-être qu'un jour, qui sait ? Cette fois-ci par contre, il ne connaissait pas du tout les deux époux, il n'était là que pour accompagner sa fiancée et surtout il appréciait qu'elle aussi lui fasse connaître ses relations, ses amis, sa famille de cœur.

Arrivés la veille, ils avaient largement eu le temps de se préparer et pour Léonin d'admirer les monuments qui dataient d'un temps si lointain. Seules les cathédrales modernes dit Art Français pouvaient rivaliser avec eux. Léonin en avait des étoiles plein les yeux et il découvraient la nouvelle architecture, celle qui apparaissait encore si timidement en France. Il notait tout dans un coin, s'imaginant dans un palais aux grandes ouvertures comme il pouvait y voir là.

Et, tous les deux, ils arrivaient à la basilique où déjà il y avait tant de monde, dont la mariée, sublime. Là aussi, il s'imaginait tant de choses et pourquoi pas, une brune dans une robe de mariée.

Il suit sa Wendoline et ils entrent dans l'église pour prendre place, côte à côte au milieu de tant d'inconnus pour lui. C'est à ce moment-là qu'il reconnut les quelques personnes qu'il avait pu croiser ici ou là, la Reine, Drahomir.
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