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[RP] Funeral of the Camerlengo and the Archdeacon of Roma
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Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> Basilique Saint Titus - St.Titus Basilica - Sankt-Titus-Basilika - La Basilica di San Tito
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Rehael



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MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 1:30 pm    Sujet du message: [RP] Funeral of the Camerlengo and the Archdeacon of Roma Répondre en citant

    Sunday, May 21, 1465, Funeral of Aymé von Frayner and Arnault d'Azayes - Dimanche, 21 mai 1465, Funérailles d'Aymé von Frayner et d'Arnault d'Azayes








As soon as he awoke, the old cardinal found this day strange. The celestial vault was unusually low, and the clouds accumulated above the Eternal City. The charged sky contrasted with the silence that reigned in the city. For a week, Rome was in mourning. The shutters of the palaces were closed, the taverns had closed their gates, and the markets, usually noisy, were deserted.

On the instructions of the Sacred College, the holy city gathered and prayed to accompany the souls of the departed cardinals on the road to their new life, that of the world afterwards, but also to the whole Church which was undergoing a difficult trial . Not only because of the death of the two eminent prelates, but also because this event was symptomatic of certain tensions that had long since covered the thick walls of the Pontifical Palace. Until this morning the prelate had hoped that the death of his two confreres had been but a bad dream. Two cardinals, assassinated, in papal territory ? Had the Most High given him so long a life, he who was now the oldest of the cardinals still active, to witness such a thing ? The culprits are some brigands, or, as certain rumors said, mysterious monks?

As the dean of the cardinals, Tiberius of Plantagenest, alias Rehael, the grandfather of the Curia, found himself burdened with the heavy task of guiding the Church in the present upheavals for few weeks. Deprived of camerlingue and archdeacon of Rome, the Church would also have to face the declining health of Pope Innocent, gnawed by a strange disease. Rehael hoped that the Most High would give him the strength to fulfill his mission. It was necessary that the Church should emerge from above all these ordeals.

On this Sunday, the heavy bells of the Basilica of St. Titus sounded the tolling bell in the Eternal City, inviting everyone to attend the funeral of Aymé von Frayner and Arnault d'Azayes.

Cardinal of Plantagenest, together with the cardinals Pie de Valence and Louis-Sebastien Vauvout, had been charged with organizing the ceremony. As such, they were in the forecourt of the basilica, at the top of the immense Holy Place Titus, with the basilica. They gravely shaking the hands of the cardinals, bishops, parish priests and faithful, who entered the basilica to attend the funeral mass.



*********************************************************




Dès son réveil, le vieux cardinal de Plantagenest trouva cette journée des plus étranges. La voute céleste était inhabituellement basse, et les nuages s'accumulaient au dessus de la Cité Éternelle. Le ciel chargé contrastait avec le silence qui régnait dans la ville. Depuis une semaine, Rome était en deuil. Les volets des palais étaient clos, les tavernes avaient fermé leurs portes, et les marchés, habituellement bruyants, étaient déserts.

Sur les consignes du Sacré-Collège, la ville sainte se recueillait et priait pour accompagner les âmes des défunts cardinaux sur la route de leur nouvelle vie, celle du monde d'après, mais aussi pour l’Église toute entière qui subissait une difficile épreuve. Non pas seulement à cause de la mort des deux éminents prélats, mais aussi parce que cet évènement était symptomatique de certaines tensions qui couvaient depuis longtemps derrière les murs épais du Palais pontifical. Jusqu'à ce matin encore, le prélat avait espéré que le trépas de ses deux confrères n'avait été qu'un mauvais rêve. Deux cardinaux, assassinés, en plein territoire pontifical ? Le Très-Haut lui avait-il donc fait don d'une si longue vie pour assister à une telle chose ? Les coupables étaient-ils des brigands, ou, comme certaines rumeurs le laissaient croire, le fait de mystérieux moines ?

En tant que doyen des cardinaux, le vieux Tibère de Plantagenest se retrouvait investi de la lourde tache de guider l’Église dans les bouleversements actuels. Privée de camerlingue et d'archidiacre de Rome, l’Église allait également devoir affronter la santé déclinante du Pape Innocent, rongé par une étrange maladie. Un trépas du Saint Père n'était pas à exclure, ce qui ne manquerait pas d'annoncer des temps plus incertains encore. Rehael espérait que le Très-Haut lui donnerait la force d'accomplir sa mission. Il fallait que l’Église sorte par le haut de toutes ces épreuves.

En ce dimanche, les lourdes cloches de la Basilique Saint Titus faisaient retentir le glas dans la Cité Éternelle, invitant tous et toutes à venir assister aux funérailles d'Aymé von Frayner et d'Arnault d'Azayes.

Le cardinal de Plantagenest, ainsi que les cardinaux Pie de Valence et Louis-Sébastien Vauvout, avaient été chargés de l’organisation de la cérémonie. En tant que tel, ils se trouvaient sur le parvis de la basilique, tout en haut de l’immense place Saint Titus, en compagnie des chanoines de la basilique. Affichant une mine grave, ils serraient les mains des cardinaux, évêques, curés et fidèles, qui entraient dans la basilique pour assister à la messe des funérailles.





Dernière édition par Rehael le Sam Mai 20, 2017 3:33 pm; édité 4 fois
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ArianaAnthea Del Casalièr
Mme pipi de Rome - Rome's Restroom Miss


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MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 3:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Depuis qu'elle savait la nouvelle, elle n'avait fait que s'effondrer. De jour en jour, la réalité de l'absence se faisait de plus en plus présente et si dans un premier temps elle n'avait pas voulu y croire, elle avait dû se rendre à l'évidence, ils n'étaient plus. Elle traînait donc sa peine partout où ses pieds la menaient, remplissait ses devoirs dans une sorte de brouillard épais, en oubliait de manger et ne trouvait un semblant de sommeil que blottie dans les bras de son époux, les yeux emplis de larmes et les joues humides.

La veille, elle aurait dû être à Vendôme pour célébrer des noces, tout était prêt, et déjà réglé pourtant, elle s'était dédit afin de pouvoir rester à Rome. Le Très-Haut l'avait bénie car elle avait trouvé un officiant suffisamment compréhensif pour la remplacer. Ainsi, ce dimanche où elle aurait dû dire une messe gaie en sa belle Touraine, elle se trouvait à se préparer pour des funérailles. Elle n'avait jamais été adepte des coiffures compliquées et encore moins des coiffes et autres guimpes qui vous faisaient étouffer. Pourtant, depuis l'annonce, ses cheveux restaient invisibles tout comme sa gorge et son front. L'ombre s'enfonçait parmi ses semblables, repliée sur son chagrin. Lorsqu'elle fut enfin prête, elle prit sa canne et tenta un sourire envers son époux. Ils prirent le chemin de la Basilique main dans la main, au son du glas, et s'inclinèrent bien bas devant le Cardinal de Plantagenest qui avait été si bon et compréhensif envers elle.


***
Since she knew the news, she had only collapsed. From day to day, the reality of absence was becoming more and more present and if at first she did not want to believe it, she had to go to the obvious, they were no more. So she dragged her pain wherever her feet led her, filled her duties in a thick fog, forgot to eat and found a semblance of sleep huddled in her husband's arms, eyes filled with tears and cheeks wet.

The day before, she should have been at Vendome to celebrate a wedding, all was ready, and already settled, yet she had surrendered in order to remain in Rome. The Most High had blessed her because she had found a sufficiently understanding officiant to replace her. So this Sunday when she should have said a cheerful Mass in her beautiful Touraine, she was preparing for a funeral. She had never been adept at complicated head-dresses, still less the head-dresses and other guimps which made you suffocate. However, since the announcement, her hair remained invisible just like his throat and forehead. The shadow sank among his fellows, folded over his grief. When she was finally ready, she took her walking stick and tried to smile at her husband. They took the road to the Basilica, hand in hand, at the sound of the knell, and bowed low before Cardinal de Plantagenest, who had been so good and understanding to her.

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Constance Elyse DC



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Localisation: Murat

MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 3:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce matin, je me suis levée très tôt. Plus tôt que Papas et Maman. J'ai besoin de bouger, de me défouler, de faire quelque chose pour ne pas pleurer encore. C'est donc très tôt que je suis à genoux dans le couloir de la demeure familiale et que je frotte le plancher avec la grosse brosse. Je sais, je ne devrais pas le faire. Il y a des employés pour ça, des domestiques qui sont hautement qualifiés et très efficaces, mais ce matin, c'est pour noyer ma peine que je le fais.

Pourquoi ce matin plus qu'un autre jour ? Parce que c'est le jour où nous dirons tous un dernier Adieu à deux hommes que j'ai beaucoup appréciés. Deux hommes qui ont tant fait pour moi, Maman et Papas. Deux hommes qui étaient considérés comme de la famille.

Anna me trouve ainsi et secoue la tête. Elle ne m'empêche pas, ni ne cherche à me retenir. Au contraire, elle prend une éponge et m'accompagne un moment. Seulement un moment, dans le silence, comprenant ma peine et mon désarroi. Voilà plusieurs jours que je suis ainsi et Anna a toujours su me comprendre.


Vous devriez aller vous préparer, Donaisela. Je terminerai ici.

Je relève la tête et la regarde me sourire. Les larmes sur mon visage le font luire dans les lumières naissantes du jour. Je parviens à lui rendre son sourire et me redresse.

Après m'être préparée, je réalise que je n'ai pas croisé Maman, ni Papas. Je vais être en retard! Mais quand j'arrive sur la place, près du parvis, je vois qu'ils sont tout juste arrivés. Vêtue très sobrement, mes cheveux noués le plus simplement possible, je m'approche d'eux.


Adissiatz, La Vostra Eiminença. Bonjorn Papas. Bonjorn Maman.

J'ai eu beau faire, tout essayer, mes yeux rougis trahissent mon émotion. Je souris malgré tout en m'inclinant à mon tour dans une révérence sobre et respectueuse.

--------------------------------

This morning, I got up very early. Earlier than Dads and Mom. I need to move, to let off steam, to do something so as not to cry again. So it is very early that I am on my knees in the corridor of the family home and I rub the floor with the big brush. I know, I should not do it. There are employees for that, servants who are highly skilled and very efficient, but this morning it is to drown my pain that I do.

Why this morning more than another day? Because it is the day when we all say a last farewell to two men whom I have greatly appreciated. Two men who have done so much for me, Mom and Dads. Two men who were considered family.

Anna finds me and shakes her head. She does not stop me, nor does she try to hold me back. On the contrary, she takes a sponge and accompanies me a moment. Only for a moment, in silence, understanding my pain and dismay. I've been like this for several days and Anna has always understood me.


You should go prepare, Donaisela. I will end here.

I raise my head and look at her smile. The tears on my face make it shine in the dawning lights of the day. I manage to give her his smile and straighten me up.

After preparing myself, I realize that I did not meet Mom or Dads. I will be late! But when I come to the square near the courtyard, I see that they have just arrived. Dressed very soberly, my hair tied as simply as possible, I approach them.


Adissiatz, La Vostra Eiminença. Bonjorn Papas. Bonjorn Maman.

In vain, to try everything, my eyes redden betray my emotion. I smile in spite of everything, bowing in my turn in a reverence sober and respectful.
_________________
Son Excellence Monseigneur Constance Élyse Von Frayner Del Casalièr, Comtesse Palatin de St-Jean de Latran, Évêque d'Orléeans, Évêque Sine Cura du Puy en Velay
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Alexandre d'Azayes



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MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 4:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

    C'était abattu que le jeune Azayes se présentait à la basilique. La mine grave, placide, on semblait avoir enlevé tout semblant de vie au désormais dernier membre de sa lignée. Ainsi, Arnault avait-il enfin rejoint le Très-Haut. Lui qui avait si longtemps lutté contre la destinée manifeste génétique et sa cécité handicapante finira bien piètrement et lâchement assassiné par les manigances de ses propres confrères. Qui l'aurait cru ? L'Eglise avait perdu deux grands hommes, deux piliers qui avaient contribué à la rendre plus sereine et prospère. Des temps sombres s'annonçaient, des temps où chacun irait à se remettre en question et à douter.

    Ce sentiment là, de colère, de frustration, de tristesse intense avait pris place dans les entrailles du jeune prêtre qui, déjà affaibli par sa maladie précédente, avait failli défaillir à l'annonce de la mort de son oncle. Il en aurait presque oublié le Cardinal Von Frayner, qu'il avait croisé ponctuellement mais qu'il savait très ami avec son oncle. Les deux auront succombé au même moment, dans un instant fraternel. Nul doute que les portes du Paradis Solaire leur ait été ouverte bien rapidement.

    Il avait senti comme une haine face à ce qu'il avait considéré comme une traîtrise de la Curie elle-même. Aussi, il fallait être méfiant, méfiant face à cette gangrène qui avait pris place au sein du collège des cardinaux. L'homme qu'on honorait aujourd'hui avait été un guide, un père pour lui. Il l'avait guidé vers les voies du Très-Haut et l'avait poussé à se mettre au service de l'Eglise, une et indivisible. Dès lors, il devra continuer sans lui et cela, l'Azayes le redoutait intimement. Il devra aussi continuer pour lui, pour honorer sa mort, pour honorer sa mémoire et son nom. Une lourde tâche pesait sur ses épaules. Comment allait-il y parvenir ? Il n'en savait rien. Pour l'heure, le moment n'était pas à la réflexion mais au recueillement

    L'Azayes s'avança dans la nef, saluant au passage les personnes déjà présente, saluant avec déférence et respect le Cardinal de Plantagenest avant d'aller rejoindre, sans un mot, le banc des proches des deux défunts, qui pour son cas, allait rester bien vide.

    --------------------------------

    It was dejected that the young Azayes was present at the basilica. The grave, placid face seemed to have removed all semblance of life to the last member of his lineage. Thus, at last, Arnault had rejoined the Most High. He who had so long struggled against manifest genetic destiny and his disabling blindness would end poorly and cowardly by the shenanigans of his own confreres. Who would have believed it ? The Church had lost two great men, two pillars which had contributed to make it more serene and prosperous. Dark times were coming, times when everyone would go back to questioning and doubting.

    This feeling of anger, frustration, and intense sadness had taken place in the entrails of the young priest, who, already weakened by his previous illness, had almost fainted at the announcement of his uncle's death. He would almost have forgotten Cardinal Von Frayner, whom he had crossed punctually but knew very well with his uncle. The two will have succumbed at the same moment, in a fraternal moment. There is no doubt that the doors of the Solar Paradise were opened to them very quickly.

    He had felt like a hatred of what he had considered a betrayal of the Curia itself. Also, one had to be suspicious, distrustful of this gangrene that had taken place in the midst of the college of cardinals. The man who was honored today had been a guide, a father for him. He had guided him to the ways of the Most High and had pushed him to serve the Church, one and indivisible. From then on, he would have to go on without him, and Azayes dreaded him intimately. He will also have to continue for him, to honor his death, to honor his memory and his name. A heavy task lay on his shoulders. How was he going to do that? He did not know. For now, the moment was not for reflection but for meditation

    The Azayes advanced into the nave, bowing to the people already present, bowing with respect and respect to Cardinal de Plantagenest before joining, without a word, the bench of the relatives of the two deceased, who in his case, Was going to remain very empty.



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estevan



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MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 4:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le représentant du Sous concile Francophone Impérial arriva la mine grave. Il avait apprit la nouvelle comme les autres. Cela avait secoué Rome. Il avait eut du mal à écrire un article pour la presse afin d'informer tous les fidèles de l'évènement tragique. Il était toujours aussi étonné de la fameuse lettre du Cardinal Aymée Von frayner mentionnant les italiens et les jésuites. Cette affaire était des plus louches. L'inquisition allait surement s'occuper de cela.

En attendant il fallait faire place aux prières pour recommander au très haut ses deux Cardinaux ayant œuvré à Rome.

Quelques proches de l'ancien Cardinal Arnault était présent. Il saluat ceux qui étaient là comme Cardinaux Romain et se plaça aux rangs des Vices primats.

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hull
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MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 4:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

The Primate of the Church of the Holy Roman Empire came to the funerals to commemorate the life of Arnault, whom he had known for a long time and appreciated his works and reforms. As Camerlinguo, many interesting changes had been done by the Azayes.

He knew that there was to be a Teutonic procession in the honor of Uter, who remained technically a member even if he had been more of a Gregorian then a Teutonic in the last years. But the words of the death-letter were still in his mind : damning the Church in a shameful way. But what was done was now in the past. Today, it was a funeral for both of the dead cardinals. As such, Hull you pray for both of them, even if he would pray harder for one of them, in case the Almighty was angry.




Dernière édition par hull le Sam Mai 20, 2017 5:48 pm; édité 1 fois
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Portalis



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MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 5:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le tout jeune et récent évêque de Toulon se trouvait présentement à Rome, du fait de sa nouvelle intronisation. C'est là qu'il avait appris la mort du camerlingue et de l'archidiacre de l'Eglise. Cela avait été un choc pour lui. Qui eut cru que de tels hommes finiraient sur le bord d'un chemin ferrarais?

Profondément dégoûté devant ce geste absurde, il avait passé une nuit en prière, puis avait rejoint Saint Titus pour les funérailles.
Là, il se plaça à la suite du Vice Primat francophone, le jeune aussi Estevan de Sevillano, tout en apercevant celle qui avait fini sa formation, et à qui il avait succédé comme Grand Pénitencier, soeur Ariana, à la quelle il adressa un discret salut, la sachant proche de leur défunt patron le Grand Inquisiteur.

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The young and recent bishop of Toulon was presently in Rome, because of his new enthronement. It was there that he learned of the death of the camerlingue and the archdeacon of the Church. It had been a shock to him. Who would have thought that such men would end up on the edge of a Ferrarese road?

Deeply disgusted at this absurd gesture, he had spent a night in prayer and then had joined Saint Titus for the funeral.
There he took his place in the footsteps of the Francophone Vice Primate, the young Estevan de Sevillano, as well as the one who had finished his formation, to whom he had succeeded as Grand Penitentiary, Sister Ariana, to whom he addressed a discreet Hello, knowing it close to their late boss the Great Inquisitor.
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hernanie



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MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 5:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est en soutane noire avec pour unique touche de couleur, la croix dorée des grégoriens suspendue à son cou, que la sœur arriva au son lugubre des cloches. Elle s'arrêta au parvis de Saint Titus attendant les autres membres de l'abbaye d'Argentat. Elle salua son Eminence Réhael avec tous les égards dus à son rang.

Puis elle se dirigea vers un jeune homme qu'elle ne connaissait pas mais qui ressemblait un peu à Son Eminence Arnault d'Azayes, elle en tirait peut-être hâtivement la conclusion qu'il fût de sa famille elle lui adressa tout de même la parole :

Recevez toutes mes condoléances, ainsi que celles des membres de mon monastère.
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caton



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MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 5:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le laic qu'il était se sentait un peu perdu dans la grande basilique Sainte Titus. Il venait prier pour l’âme du camerlingue, le défunt Aymé Von Frayner, lorrain comme lui qui l'avait accueilli à son arrivée à la nonciature, et l'avait soutenu, encouragé, fait grandir. Cela s'était répété à son entrée au Saint Office.

L'archidiacre de Toul aimait tendrement le vieux Aymé, et il était désolé de cette sombre histoire de trépas.

Il salua Ariana qu'il connaissait un peu, et son époux, puis alla prendre place dans un coin

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Préfet de l'Index - Recteur du séminaire Thomiste - Diacre itinérant - Esclave Arnarien
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Valère



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MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 5:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Frère Valère Camille, très affecté par les derniers événements, pénétra dans la basilique pour assister aux funérailles des deux plus importants cardinaux de l'Église. Cette perte qu'il jugeait dramatique l'avait particulièrement touché. Il ne dormait plus et consacrait ses journées à prier.

La foule était déjà dense dans Saint-Titus et le frère grégorien eut du mal à se frayer un chemin. Il ne voyait pas bien, ses yeux plus souvent clos en prière qu'ouverts avaient du mal à supporter la lumière du soleil. Il avait peu mangé aussi et chancellé. Il reconnut enfin Soeur Hernanie et s'approcha d'elle.


Ma soeur, mon amie, comment allez-vous ? Il y a déjà tant de monde ici.
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In Gratebus : Vallère
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hernanie



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MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 5:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En entendant son nom Hernanie se retourna, elle ne reconnut pas de suite la voix dans le bruit qu'il commençait à y avoir dans Saint Titus, mais elle tenta un pâle sourire en voyant c'était son frère et ami Valère qui l'avait interpelée.
Elle se rapprochait de lui en soupirant :


Je ne vais pas vraiment bien, je suis si triste quand je songe à leur terrible fin, j'imagine Aymé qui de toutes ses forces tentait de nous transmettre son ultime message de son doigt ensanglanté, et la peine qu'il put ressentir quand il découvrit que son compagnon de voyage avait succombé à ses blessures.
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Skip Lo Casalièr



Inscrit le: 25 Jan 2015
Messages: 118

MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 5:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Depuis plusieurs jours, il se montre fort. Souvent, pourtant, les pleurs de son épouse l'emporte et il pleur avec elle. Il avait beaucoup aimé les deux hommes. Il se sent, chaque fois qu'un ami meurt, un peu plus vieux encore. Lui qui ne compte plus les années ressemble aujourd'hui au vieillard qu'il devrait être. Le dos courbé, les traits tirés, Skip fait son âge.

Arrivé devant le Doyen de la Curie, Skip le salut d'un mouvement de tête juste avant que sa fille n'approche. Celle-ci aussi ressent durement la perte des deux hommes. Il laisse doucement la main de son épouse après la lui avoir embrassée pour attirer sa fille contre lui et la serrer doucement, tendrement, sans un mot.

Les autres enfants sont bien trop jeune pour être ici, mais, forcément, il sait que Valentina n'a pas finie de chercher son parrain et ceci lui brise le coeur encore plus! Elle est si jeune et ne comprendra pas que son parrain soit déjà parti.

Quiconque à osé commettre se crime devra en répondre devant Dieu! En attendant, aujourd'hui, Skip pleur la mort de ses amis... encore une fois...

_________________
Commandeur de l'Ordre de St-Nicolas V
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Melian



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Messages: 8841

MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 6:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sa première réaction avait été le choc, tout simplement. L'annonce elle-même comme les mots de la dernière lettre de Son Eminence Uter s'étaient gravés dans son esprit aussi sûrement que si on les y avait gravés au fer rouge.

Puis avait succédé la douleur et la culpabilité. Elle savait ne pas pouvoir être partout à la fois, ne pas pouvoir être derrière chacun d'eux. Mais ce qui leur était arrivé....

Outre deux importants membres de leur Eglise, il s'agissait de personnes qu'elle avait côtoyées. Et il s'agissait d'un Frère Teutonique. Un nouveau Frère qui disparaissait. Son chagrin était profond, et s'ajoutait à de nombreux événements graves et majeurs survenus dans sa propre vie depuis plusieurs semaines.

C'est ainsi qu'elle s'en vint aujourd'hui, escortée d'Elisa, son infirmière personnelle, et de ses trois suivantes, vêtue de deuil au sens propre comme au sens figuré, que Melian s'en vint à la Basilique pour les funérailles.

Aujourd'hui, elle était le Chevalier Sénateur qui représentait toute une Congrégation. Elle était le Second de l'OCF qui représentait son Ordre. Elle était la Chancelière du Béarn qui représentait son Comté. Elle était la Noble Pontificale comme de France, elle était la Servante de l'Eglise, elle était la fidèle. Tout en elle aujourd'hui était unanime, pétri de peine, et venu pour rendre un dernier hommage à deux Eminences de la Sainte Eglise Aristotélicienne.

Elle salua tout le monde discrètement, le visage fermé, et elle prit place avec ses femmes qui ne la quittaient pas des yeux.

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_Thibauld_



Inscrit le: 06 Juin 2015
Messages: 454

MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 7:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un coup de tonnerre... Ou plutôt l'annonce d'un tremblement de terre à venir... C'est un peu comme cela que Thibauld avait vécu l'annonce du double-meurtre qui avait frappé l'Eglise quelques jours auparavant.
Dans un premier temps, il n'avait pas vraiment réalisé ce qu'il venait de se passer. Mais peu à peu, il avait assimilé qu'il...ne savait rien sauf que l'avenir semblait bien sombre. Des accusations à peine voilées quant à l'origine des meurtriers avaient fini par semer le trouble dans l'esprit du jeune évêque. Comment cela se pouvait-il, au sein d'une communauté qui était sensée montrer l'exemple dans l'amour de son prochain...
Alors oui, Thibauld était troublé ! Mais pour l'heure, il était important de rendre un dernier hommage à ces deux personnes qu'il n'avait pas eu le temps de beaucoup côtoyer mais dont il avait beaucoup entendu parler.
Il avait cependant rencontré Arnauld alors même qu'il était en route pour intégrer l'abbaye de Ste Illinda, en Guyenne. A l'époque Thibauld n'était même pas encore ordonné. Quant à Aymé, il l'avait croisé dans les couloirs de l'abbaye cistercienne quand le Camerlingue était venu s'y reposer quelques temps.

C'est dans cet état d'esprit que le jeune évêque mais avant tout moine cistercien et homme de foi se dirigeait lentement vers la Basilique où allait se tenir la double-cérémonie. Nul doute qu'il y aurait du monde...
Après avoir saluer silencieusement les gardiens du Temple d'un jour, Pruneau 1er prit place à l'ombre de l'une des nombreuses colonnes, admirant le faste de l'endroit, oubliant un instant le pourquoi de sa présence en ces lieux.

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Hobb



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MessagePosté le: Sam Mai 20, 2017 7:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Livide !

-"Comment cela était-il possible ?"

-"Abyssus abyssum invocat" *

Tout se choquait, se cognait dans la tête du Teutonique. Et il pensa à son épousée La Ritterin Hellvyra, elle devait être abattue devant ce drame. Aymé von Frayner était son filleul au sein de l'Ordre Teutonique.
Hobb monta les marches de l'édifice religieux.



* L'abîme appelle l'abîme. *

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Curé de Genève Maire de Genève (5 jours) - Dit "48%" ! Prince de Lausanne, Baron de Saltara


Dernière édition par Hobb le Sam Mai 20, 2017 8:05 pm; édité 1 fois
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