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Vita de Monseigneur Jerem51 - Bienheureux

 
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hull
Cardinal
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MessagePosté le: Ven Juin 30, 2017 5:24 am    Sujet du message: Vita de Monseigneur Jerem51 - Bienheureux Répondre en citant

Citation:
Vita de Monseigneur Jerem51 (c. 1424 - 1460)

Patron de Sémur et de l'Humanisme.



A - Les premières années

Les premières années de la vie de Jerem nous sont largement inconnues car il n'était que le fils de pauvres et obscurs manouvriers bourguignons qui n'ont pas laissé de traces dans l'histoire.
Les seuls éléments connus sont sa naissance vers 1424 à Semur, les différentes activités qu'il pratiqua (mineur, agriculteur, boulanger) et sa passion pour les messes du père et futur saint Bynarr qui l'ordonna prêtre et qu'il remplaça comme curé à partir de décembre 1453. Il n'avait alors pas encore trente ans.


B - " Les valeurs ne sont pas des reliques et elles ne s'usent que si on ne les fait pas vivre. " (Saint Abysmo)

Dubitatif face à l’œuvre du pape Nicolas V, il préféra adopter une position de retrait le temps d'observer l'évolution des choses et se démit de ses fonctions de curé en juillet 1454 tout en restant prêtre.
Il s'orienta alors vers le service de l'Etat, suivant en cela les conseils du prophète Aristote sur l'engagement au service de la cité. Ainsi, il essaya de servir du mieux qu'il put son village où il devint, pour de nombreuses années, conseillers aux maraîchers (août 1455 - mars 1459) et aux érudits (juin 1456 - mars 1459), puis conseiller à l'animation (octobre 1460), et, toute sa vie, même après avoir repris une vie active au sein de l'Eglise, il continua à le servir avec dévouement, non seulement dans le cadre de ses charges de clerc séculier, mais aussi comme fils aimant, montant la garde sur les remparts quand un danger la menaçait, passant de boulanger à meunier pour faire face à une pénurie de farine provoquée par l'absence des meuniers partis combattre lors de la Guerre du Ponant, ou même, connaissant ses difficultés financières, en lui léguant sa fortune dans son testament.


Citation:
Tout d'abord, nous léguons nos terres, échoppes et l'ensemble des sommes qui viendraient à s'y trouver à la mairie de Semur, notre ville natale à laquelle nous sommes restés attaché toute notre vie; que le Très-Haut sache guider ses magistrats afin d'en faire le meilleur usage possible. (Testament, 01 octobre 1460)


Il pensait que ce service constant au village auquel il devait tout était la meilleure preuve d'amour et d'amitié qu'un homme puisse faire gratuitement, renouvelant ainsi le geste accompli autrefois par Christos, " montrer à Dieu que l’homme peut atteindre l’amitié parfaite, vertueuse et unitive jusqu'à se sacrifier pour les autres sans rien attendre en retour. " (Extrait du statut de Christos)

Cependant, tout intérêt pour la religion ne l'avait pas quitté: il rejoignit les rangs de l'Eglise Conservatrice Aristotélicienne dont le schisme reposait largement sur la croyance des contes et légendes bibliques. Pourtant, grâce à l'action bienveillante du Bienheureux Pouyss, il finit par revenir dans le sein de l'Eglise apostolique.
Saint Himérius, lui-même initiateur du schisme ayant renoncé à ses errements et ayant fondé la Congrégation de Saint-Thomas, Jerem l'y rejoignit, comme la plupart des membres de l'Eglise Conservatrice Aristotélicienne.
C'est ainsi qu'après un temps de retraite et de méditation, il se mit à étudier le Livre des Vertus et à s'engager de façon plus marquée aux côtés des thomistes, contributeurs majeurs de la restauration du dogme dans sa pureté et son exactitude primitives.
Et, comme il n'avait jamais quitté Semur et y restait très connu et apprécié des habitants, Monseigneur Bender, avec lequel il entretenait des rapports plus que cordiaux, le nomma vicaire de la paroisse en janvier 1457.


C - Mettre le dogme à la portée de tous

Ayant dû lui-même se mettre en conformité avec la doctrine restaurée, l'une des premières entreprises qui lui tinrent à cœur en revenant de façon plus active au sein de l'Eglise, fut de trouver le moyen de les mettre à la portée de tous afin de faciliter l'assimilation de celles-ci par les fidèles et les nouveaux prêtres. C'est dans cette intention qu'il rédigea un Abrégé du Livre des Vertus dont la Congrégation de St-Thomas possède encore un exemplaire, en tira Les treize aphorismes et écrivit les résumés de la vie d'Aristote et de Christos qui furent ensuite les bases de la pastorale qu'il dispensait autour de lui quand on le contactait pour obtenir le baptême.
C’est à ce même souci didactique et pédagogique qui ne le quitta du reste jamais au cours de sa carrière, que l’on doit aussi Le petit traité de théologie pratique destiné à faciliter l'approche du dogme et le travail des prêtres et des théologiens. Il faut d'ailleurs souligner que, même parvenu aux plus grands honneurs, il demeura très attentif aux soins des curés de paroisses, des prêtres de terrain, et des fidèles dont il continuait à s'occuper dans son village natal.
C'est d’ailleurs cette volonté didactique qui lui ouvrit les portes du St-Office où il fut d'abord admis comme scripteur avant de devenir théologue en mai 1457.


D - Le théologue

A partir de cette date, Monseigneur Jerem devint, pour plusieurs années, l'un des piliers de la Congrégation du Saint-Office dont il finit par devenir vice-préfet à partir d'avril 1460, et avec lequel il participa à toutes les querelles théologiques de son époque: il fut ainsi le représentant le plus en vue du Saint-Office lors du très litigieux procès contre Odoacre où Lorgol, plutôt que de faire le procès de l'accusé, voulut faire celui de ce dicastère. Jerem obtient alors le soutien de la majorité des cardinaux qui se rangèrent derrière le Saint-Office définitivement consacré comme le gardien du dogme et de la doctrine.
Ses recherches théologiques au sein du Saint-Office s'orientèrent dans trois directions.
Tout d'abord, il s'intéressa à la question de la liberté humaine par rapport à Dieu, et comme il ne semblait pas que le sujet, pourtant fondamental, suscita beaucoup d'intérêt, il rédigea un écrit qu'il savait notoirement contraire à la doctrine et hérétique -
naturellement mis à l'Index - afin de réveiller les consciences. Cela aboutit à compléter les travaux du père Lapinus et à définir Thématique sur la Liberté & la Foy.

Citation:
Article 1: Dieu a donné à l'Homme l'absolue liberté de penser, donc de faire le bien ou le mal, mais il voulut encadrer ce dernier par la création de l'Église.
Article 2: la Grâce divine est un don de Dieu destinée à racheter ceux qui chutent à cause de la liberté à faire le mal.
Article 3: la Grâce divine n'existe que parce que l'Homme a été créé libre de penser: sans liberté, pas de Grâce divine, car l'Homme ne pourrait jamais se tromper et serait alors l'égal de Dieu.
Article 4: l'Église joue un rôle essentiel de médiateur entre Dieu et les Hommes aussi bien dans la définition du bien et du mal que dans la dispense des moyens d'accéder à la Grâce divine par la confession et la pénitence (thématique sur la Liberté et la Foi)


Ensuite, mu par l'influence du thomisme et de la pensée de Christos - " Vous profitez de cela en asservissant les peuples, et les forçant à travailler pour des salaires indécents ", Vita de Christos, chapitre 15; " Vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié " Vita de Christos, chapitre 9 - il s'intéressa aux questions sociales et à ce que l'on pourrait appeler l'humanisme.

C'est ainsi, par exemple, qu'il porta son attention sur certains écrits de Saint Possidonio sur l'esclavagisme , du Bienheureux Théodore sur la traite humaine ou à la vie de Saint Clément , le créateur de l'Inquisition dont le sens de la justice le touchait particulièrement.

La dernière partie de son oeuvre théologique fut influencée par la pensée du Bienheureux Sénèque et des stoïciens. Il s'attacha à écrire ou traduire des œuvres ou des auteurs qui mettaient particulièrement l'accent sur la primauté et la Souveraineté supérieure de Dieu, comme Le Miroir d'Oane ou la vie de l'apôtre Nikolos , ainsi qu'il l'exprime à la fois dans son testament, mais aussi lors de sa prise de fonction comme Recteur de la Congrégation de Saint-Thomas.

Citation:
"Gardez toujours présents à l'esprit que, si nous avons deux prophètes, Aristote et Christos, nous servons Dieu avant tout. J'ai, durant toute ma vie, toujours défendu Sa prééminence et Son omnipotence contre les diverses atteintes dont il a parfois été victime, soit que certains aient érigé Aristote ou Christos au-dessus de Lui, soit que les querelles de personnes aient pris le pas sur la défense de Ses droits, soit que des laïcs imbus de leur personnes aient contesté Sa supériorité sur eux.
Dieu, rien que Dieu, mais tout Dieu, tel devrait être notre route et tel a été le guide de toute ma vie". (Testament, 01 octobre 1460)

" J'ai aménagé nos statuts afin de mettre parmi nos valeurs, au-delà de la protection de la pensée de Christos, la promotion de la croyance en Dieu et la protection de la foi " (travaux préparatoire à l'amendement de la Charte thomiste, avril 1460).


Parallèlement, parce qu'il était inquiet de l'évolution de l'Eglise, de la désertification des évêchés, des archevêchés et des cures et qu'il voyait les progrès de l'acédie dans le peuple, il traduisit un prêche de Saint Thomas, inspirateur de la Congrégation où celui-ci dénonçait le Parisianisme qui lui semblait gangrener l'ensemble de la société et les institutions ecclésiastiques.

Enfin, il favorisa l’éclosion de nombreux travaux sur Les prémices de l'Histoire de l'Eglise grâce à ses écrits personnels.

E - Le thomiste

Monseigneur Jerem est toujours resté attaché au thomisme dont il inventa la devise: "L'unité dans la diversité" qu'il justifiait dans un texte écrit juste avant que la Réforme ne s'impose définitivement.

Citation:
" L'Eglise se nomme diversité parce qu'il y a diversité de dons, mais le même Esprit.
Loin de devoir nous en effrayer, nous devons le considérer comme un don de Dieu. En effet, certains sont dotés par l'Esprit divin de la sagesse; d'autres de la connaissance; d'autres encore de la foi; certains ont le don d'opérer des miracles; d'autres ont le don de prophétie; d'autres ont le talent pour repérer les futurs espoirs; d'autres ont la capacité de parler et de traduire plusieurs des langues...
Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier, comme il veut.
Cette diversité étant un des desseins du Verbe, lequel est notre inspiration commune, il faut tirer parti de cette diversité et non la rejeter ou en avoir peur. Nous sommes tous les membres d"un seul corps que nous contribuons à faire vivre, et aucun membre ne peut se retrancher du corps sans dommages. Car, comme le corps est un et à plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, de même en est-il de Christos le Sage. Vous êtes le corps de Christos le Sage, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part.
Dès lors, puisque nous sommes les membres d'un seul corps, et tous abreuvés à la même source mais avec des dons différents qui nous ont été donnés par le Verbe, il est normal qu'à l'intérieur de l'Eglise puissent s'exprimer une diversité d'opinion qui fait sa richesse.
Même si les mots sont différents parfois, ils recouvrent une même réalité et une même sagesse, car l'inspiration étant commune, il ne peut y avoir vérité d'un côté et erreur de l'autre.
Nous devons considérer toujours que ce qui nous unit est bien plus important que ce qui nous divise.
Il n'y a pas une voie, mais plusieurs voies qui mènent chacun à la vérité, selon ses mérites, son vécu, sa sensibilité...
Il importe que notre Eglise sache prendre en compte cette diversité et en prenne la tête pour guider les hommes vers la connaissance du Verbe" (De l'Unité dans la diversité, 1454)


Du reste, son thomisme que ce soit comme frère théologien, simple moine, frère prieur (mai 1459 - mars 1460) ou comme Recteur (mars - octobre 1460), fut toujours marqué par le souci constant de dépasser la querelle entre aristodoxes et christosiens, ce qui lui valut parfois de se quereller avec des gens violemment hostiles aux thomistes et fervents partisans de la prééminence d'Aristote. Cependant, loin de correspondre à l'image caricaturale des thomistes propagée par des gens qui pourtant n'en connaissaient pas, il se définissait comme un "conservateur moderniste" suivant ses propres mots donc attaché au respect de la personne humaine tel que fixé par Christos: " Que votre solidarité ne connaisse pas de frontières ! Souvenez-vous, mes amis, qu'Aristote vivait dans un pays d'une culture peu tolérante pour les autres peuples. Aujourd'hui, vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié. " (Vita de Christos, chapitre 9), d’où son extrême prudence fasse à ceux qui prônaient un usage immodéré des bûchers.

Souvent d'ailleurs, les gens les plus prévenus contre le thomisme étaient surpris du contact facile qu'ils avaient avec Monseigneur Jerem, qui leur semblait loin de l'image rétrograde qu'on avait l'habitude de se faire de cet ordre. Cela se vit notamment lorsqu'il exerça la charge de Recteur du Chapitre régulier romain (juillet 1459 - janvier 1460) où son esprit de conciliation et sa modération permirent de faire émerger un consensus autour des nouveaux statuts du Chapitre.

F - " Car toute chair est comme l'herbe, elle est comme la fleur des champs"

La fin de la vie de Monseigneur Jerem fut marquée par plusieurs demi-succès ou échecs.
Ses initiatives pour tenter de restaurer et dynamiser le Chapitre régulier romain pour lequel il avait entrepris de visiter chaque ordre religieux afin de les inciter à reprendre le chemin de Rome, à s'investir dans le Dictionnaire des Saints aristotéliciens et dans la rédaction de l'Histoire de l'Eglise, furent peu suivies. Seul Monseigneur Robert Savoie joignit le geste à la parole et s'attela à l'Histoire de l'Eglise.

En Bourgogne-même, sa lutte pour tenter d'imposer le relèvement du salaire minimum fixé à 12 écus, ce qui lui valut à de nombreuses reprises de s'opposer à la duchesse Angélyque de La Mirandole, échoua; de même sa tentative de créer un nouveau mouvement pour une Bourgogne "Libre, Généreuse, Bienveillante et Talentueuse", fondé sur l'humanisme naissant, ne rencontra pas l'écho espéré.

Toujours en Bourgogne, au nom de la défense de la démocratie "instituée par Dieu", disait-il souvent par référence à l'apôtre Nikolos, et parce que ses pires craintes semblaient confirmées devant l'affirmation du despotisme aristocratique d'une minorité très active de la noblesse locale, il participa - aux côtés de l'excellente princesse Armoria de Mortain, fidèle à l'esprit de la noblesse et à sa raison d'être qui est la défense de la Cité - à la lutte contre l'usurpation du trône ducal bourguignon par les adversaires du duc François Delamark, par ailleurs proches des hérétiques Falco et Eusaias.

Ces luttes, toutefois, l'avaient épuisé et il eut, au début de l'automne 1460, une première alerte de santé dont il ne tint pas compte lorsqu'il fit un malaise en creusant dans le champ de dame Matheline, l'une de ses paroissiennes. Refusant de se laisser abattre, il s'engagea pour les ducales suivantes aux côtés du père Aegon, chanoine de la Congrégation de Saint Thomas, Chambellan de Bourgogne, et héritier politique du duc François.
C'est alors que le Collège de la noblesse bourguignonne entreprit de le mettre en procès d'inéligibilité pour avoir, devant la porte dudit Collège où une affiche annonçait les nouveaux pouvoirs que celui-ci s'était arrogé, exprimé spontanément et pour lui-même son opinion sur le fait.
L'affaire fut telle qu'elle aboutit à une querelle majeure qui finit par imposer la tenue d'une médiation par l'archevêque de Lyon. C'est alors qu'il était en train de se défendre devant Monseigneur Yut qu'il fut pris d'un malaise mortel qui le terrassa soudainement, à Lyon, le 31 octobre 1460. Il put cependant, en rendant son dernier souffle, recevoir une ultime fois l'absolution, que lui remit précipitamment le père Aristokoles.

Cette disparition soudaine fut la cause de beaucoup d'émoi et de grands scandales en Bourgogne, à la fois parce que celui qui se faisait toujours appelé le "père Jerem" était aimé au plus haut degré de ses paroissiens, et parce que les circonstances de sa mort furent intimement liée aux attaques répétées que faisaient et préparaient une partie de la noblesse et du pouvoir bourguignon contre les saintes doctrines de l'Eglise aristotélicienne, contestant souvent ouvertement son magistère. C'était, déjà à cette époque, les remuements profonds qui allaient plonger le duché de Bourgogne et le royaume de France dans une longue lutte, faite de successions de guerres civiles et qui aboutiraient à la Croisade de 1461. Au cours de celle-ci, c'est en grande partie le souvenir vivace qu'il avait laissé qui cimenta les fidèles bourguignons autour du Gouvernement de concorde aristotélicienne puis des villes croisées de Chalon et Autun qui, aux côtés des Saintes armées, luttèrent contre une nouvelle usurpation de la couronne ducale et contre l'anti-roi Eusaias l'Apposat qui l'avait ordonnée.

Son corps, conservé à Sémur à l'oratoire Saint-Nikolos aux côtés des reliques de l'apôtre, est toujours l'objet de grande adoration. C'est là que, bravant la persécution du clergé et des fidèles par le gouvernement de l'anti-roi et de ses partisans, les fidèles de tout le diocèse d'Autun se réunirent souvent pour entendre l'office, car il est tenu pour avoir été un homme exemplaire dans la pratique des vertus aristotéliciennes.
Son cœur, conservé dans les cryptes de l'abbaye Saint-Thomas de Clermont, est lui aussi l'objet de la vénération des frères et soeurs thomistes, qui cherchent auprès de lui l'inspiration de leurs études et de la Vertu.


G - Un miracle à Saint-Titus

Le corps du pape Eugène IV, surnommé par beaucoup le géranium, n'avait jamais reçu de sépulture décente car la cérémonie qui devait y procéder avait été interrompue sans jamais s'achever. Aussi le corps du défunt pape, au grand scandale de tous, pourrissait tranquillement dans un coin obscur de l'édifice, finissant par dégager une odeur pestilentielle.
C'est alors que le 24 mai 1463 plusieurs personnes furent témoins d'un phénomène étrange:
Monseigneur Jerem, ou plutôt son fantôme, officiait une messe d'enterrement du pape Eugène IV et annonçait que le Très-Haut été décidé à passer une nouvelle alliance avec Son Eglise

Citation:
Une malédiction s'est abattue sur l'Eglise car vous aviez oublié le corps d'Eugène sans le porter en terre au mépris de l'amitié aristotélicienne.
Aujourd'hui, le Très-Haut m'a envoyé pour effacer ce péché commis par Son Eglise et renouer Son alliance avec elle. En signe de cette nouvelle alliance, voici une géranium sacré

Un pot de géranium apparut miraculeusement dans sa main tendue.

Ce géranium n'aura pas besoin d'eau pour vivre mais il devra être nourri chaque année d'une grande prière publique en la Basilique Saint-Titus. Elle devra être dite par le cardinal camerlingue de l'Eglise et devra avoir lieu chaque mois de juin, mois où mourut le pape Eugène, faute de quoi il dépérira, mais s'il dépérit, alors la prophétie du Très-Haut s'accomplira et rien ne pourra plus l'empêcher.

Frère Uter, le Très-Haut savait que vous viendriez, il vous confie ce géranium sacré afin que vous puissiez témoigner de ce qui s'est passé aujourd'hui en ce lieu et que nul ne puisse en douter.



Paroles célèbres

Citation:
- " Nous serons renaissants ou nous ne serons pas "
- " Quand un passant vous fait signe et s'arrête , il faut lui tendre la main sans attendre le lendemain "
- " J'ai toujours fait ce que j'ai pu pour aider les gens qui se sont adressé à moi pour une raison ou pour une autre; j'ai toujours considéré que c'était mon devoir; ça m'a toujours paru normal et ça m'a permis de croiser des gens vraiment formidables "
- " Les thomistes par ci, les thomistes par là ! Et à chaque fois, pour les accuser de ce qui va mal dans l'Eglise ! Comme si la Curie était peuplée de thomistes ! "
- "Triple idiot ! J'ai dit un cierge, pas un siège ! Décidément, il faut que je fasse tout moi-même ! " (à son bedeau sourd)


Reliques: son corps, conservé dans l'oratoire Saint-Nikolos à Sémur, et son cœur, conservé à l'abbaye Saint-Thomas de Clermont

Patron de Sémur et de l'humanisme, fêté le 31 octobre

Rapporté et écrit par frère Primat, ancien secrétaire de Monseigneur Jerem et revu en 1465 par Son Eminence Pie II de Valence

_

TEMOIGNAGES DE PERSONNES QUI ONT CONNU MONSEIGNEUR JEREM

lonufiel a écrit:
Bonjour

Sémur oui cela fait une éternité, mais je me souviens du père Jerem51 c'était quelqu'un de droit juste et généreux qui aimait son prochain.

Ensuite, ma mémoire me fait défaut oui cela fait quelques année que j'habite avec ma femme le duché de Guyenne.

cordialement

lonufiel


Anne de Culan a écrit:
Monseigneur,

Le Père Jerem me laisse le souvenir d'un bon prêtre, et l'on dit qu'il était fort proche de ses ouailles. J'avoue à ma triste honte avoir trop peu fréquenté son église, mon chapelain, le Père Comis, disant une messe matin et soir en ma chapelle privée.


Daigne, Monseigneur, Votre Excellence considérer que je suis en Aristote Sa très dévouée servante,


Anne de Culan
Duchesse de Courtenay


Matheline Poudevigne a écrit:
Monsieur l'Evêque,

C'était un bon curé et je le regrette beaucoup et quand je l'écoutais je voulais être curé moi aussi. Maintenant je ne sors plus beaucoup. On vieillit et un jour prochain le Très-Haut m'enverra moi aussi près du Père Jerem.

Bien à vous,

Matheline Poudevigne



Escrit sous la dictée de la dame Matheline Poudevigne par l'escrivain public à l'enseigne de la Plume qui chante.


son Ém. Bender.B.Rodriguez a écrit:


"Jerem était un frère et un ami, l'un des plus vieux que j'ai côtoyé. Je le connais depuis Sémur et je l'ai toujours porté en grande estime. Au delà du caractère personnel que revêt son décès, c'est une perte immense pour l'Eglise, de par sa qualité, de par son travail. Cette tragédie laissera également un immense vide au sein de notre congrégation à laquelle Jerem a tant apporté."
- Bender.B.Rodriguez, ancien Chancelier du Saint-Office



son Ém. Hull de Northshire a écrit:


"Nous avons connu Monseigneur Jerem51 plusieurs années avant de devenir nous-même prêtre. À l'époque, nous l'avions escorté de Bazas à Blaye, dans le Duché de Guyenne. Sergeant de l'Ost, accompagné du Lieutenant Kal., notre trio fut attaqué durant le seconde nuit de déplacement. Monseigneur Jérem n'était point militaire ni armé, nous étions en infériorité numérique, étant deux contre cinq brigands musclés. C'est alors que Monseigneur Jérem se mit à prier et à sermonné les brigands, d'une voix forte, et nous le protégeâmes. 10 ans plus tard, notre mémoire reste floue, mais les brigands battirent en retraite et nous fûmes, tous les trois, victorieux. Devant la miséricorde et la protection du Très Haut, à notre retour à Bazas, nous commençâmes notre implication dans l'Église en tant que Diacre.

Nous attestons de nos dires et ce ce miracle, où le verbe battit le fer, en notre nom et en notre qualité de Cardinal. Nous citons notre feu frère d'arme Kal. en tant que témoin de la scène.

Amitié Aristotélicienne,
S.E.H.N.


_

ANNEXE

Principaux écrits et principales traductions de Monseigneur Jerem51

Le Livre des Vertus, livre 1, l'héritage d'Oane

Le miroir d'Oane
Noam, père de l'Oanisme

Le Livre des hagiographies

Nikolos
Clément, premier inquisiteur, la seconde partie (de l'affaire de Loudun à la fin)
Polin de Langres, travail en collaboration
Sénèque

Les Ecrits des saints

Epître sur le travail
Epître sur le culte des saints
Prêche de St-Thomas contre le Parisianisme
De L'esclavagisme, par St-Possidonio

Les Thématiques du dogme

La liberté et la foi

Les Doctrines de l'Eglise

Les treize aphorismes tirés du Livre des Vertus

. Pastorale
Résumé de la vie de Christos

.Textes de référence
Petit traité de théologie
De la soumission et du commerce de l'Homme par l'Homme
Résumé de la vie d'Aristote

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