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[EN] Demonography of Belial

 
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NReis



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MessagePosté le: Lun Déc 25, 2017 4:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:
    Démonographie de Bélial


    Naissance de Bélial

    Adiguaëlle, femme de Théophile, était une femme vertueuse. Dans la grande ville d’Oanylone cette dernière s’occupait des pauvres et des nécessiteux. Tout son temps était dévolu à ces derniers. Elle passait dans les rues crasseuses, tendant la main à ceux qui étaient oubliés des plus riches, car les inégalités à Oanylone étaient de plus en plus prononcées. Les riches s’enveloppaient dans l’opulence et la luxure tandis que les plus démunis devenaient envieux, jaloux et emplis de colère.

    C’est dans ces circonstances qu’Adiguaëlle tomba enceinte. Son mari et elle étaient très heureux et continuaient à vivre dans l’amour Divin, malgré tous les jours, autour d’elle, les gens médisaient et crachaient sur son bonheur. Pourquoi devait-elle être heureuse ? Elle devait souffrir comme tous autour d’elle souffraient de la pauvreté. Et c’est dans ces circonstances de colère et de jalousie que ces fils virent le jour. Le premier se nomma Miguaël, qui selon une légende signifiait « donne et aime » et l’autre se nomma Bélial, ce qui signifiait « donnes et tu recevras ».

    Adiguäelle était épuisé par l’accouchement autant que par la situation dans la rue qui la préoccupait. Elle ne se doutait point que la Créature Sans Nom fomentait les plus vils cauchemars contre sa famille, car elle alimentait la douleur, la colère, la haine contre les riches et les heureux. Et une nuit, alors que la famille de Théophile ne s’y attendait pas, la foule se mua en nuée de rage qui s’abattit sur eux. Dans un instinct ultime de survie, Théophile prit Miguaël et son frère des mains de sa mère et, après les avoir embrassés, les cacha sous une caisse. A peine avait-il reposé la caisse que déjà ceux pour qui Adiguaëlle œuvrait chaque jour entrèrent. Les hommes hurlèrent contre Théophile et le poignardèrent avant qu’il puisse se défendre. Adiguaëlle fut violée encore et encore avant d’être éventrée. Les coups se succédèrent encore et encore, la lame passant de main en main, chacun portant un coup fatal à la dépouille de la pauvre femme. Mais les enfants, sous leur caisse, furent épargnés, car nul ne les vit.



    Enfance de Bélial

    On ignore comment, mais les deux enfants furent sauvés de l’incendie qui s’en suivit. Est-ce une dame complaisante qui les a secourus ou la Créature Sans Nom qui les oublia. Nul ne le sait vraiment.
    Toutefois, nous savons avec certitude qu’Ils furent recueillis par Ménopus, un homme âgé et pieux qui ne savait rien de l’origine de ces « amours » comme il aimait à les appeler, et qui ne souhaitait rien en savoir. Il donnait à ces petits du lait qu’il produisait grâce à sa vache Minerva. Ces deux jeunes garçons grandirent donc sans jamais se séparer. Il existait entre eux un lien si grand qu’il allait au-delà de l’amitié et de l’amour fraternel, mais malheureusement l’un d’eux allait finir par se détourner.

    Les deux frères grandirent loin des tentations de la Créature Sans Nom. Bélial respirait la piété et continuait à s’occuper des autres plutôt que de lui-même. Il restait proche de son frère Miguaël qui, lui aussi, se tournait vers son prochain comme Ménopus le leur avait appris. Pourtant, Bélial ne connaissait rien de ses parents et cela le taraudait. Comment Ménopus les avait trouvés ? Qu’était-il arrivé à ses parents pour que personne ne leur entourage ne leur en parle ?



    La tentation de Bélial

    Un soir, alors qu’il avait passé une longue journée de labeur, Bélial resta à méditer sur le toit de leur maison. Le toit de leur maison offrait une terrasse qui lui permettait de voir une large partie d’Oanylone. Il resta là, de longue heures, à se poser des questions sur son passé, sur ses parents, sur sa situation. Une ombre vint le voir et l’enveloppa délicatement. Le jeune adolescent ne fut nullement effrayé.
      Bélial: Qui es-tu ? Toi qui viens me voir à la nuit tombée, es-tu une amie ou une ennemie ?
      Créature Sans Nom: Je n’ai pas de nom car je peux être tout ce que tu voudras Bélial. Regardes autour de toi. Pourquoi privilégier les autres surtouts quand ceux-ci n’ont rien à t’offrir ?
      Bélial: Parce qu’ils ont besoin de moi…
      Créature Sans Nom: Sers donc les riches car ils te paieront ainsi tu ne travailleras pas pour rien…
      Bélial: Je n’ai jamais travaillé pour rien. Ces personnes ont besoin de moi et si je ne le faisais pas qui le fera à ma place ?
      Créature Sans Nom: Que te donnent-ils en échange ? Rien. Ils pestent contre toi car plus tu leur en donnes, plus ils te demandent. Détournes toi d’eux, car ils te rendront malheureux.

    Ce soir-là, Bélial resta pensif longtemps après que l’Ombre ait disparue. Pourquoi se tuer à la tâche alors que les plus riches pouvaient le couvrir d’or ? Cette pensée grandit en lui à mesure que l’Ombre vint le voir encore et encore, corrompant son esprit.



    La corruption de Bélial

    Ainsi, il commença à demander aux pauvres de le payer, une chose qu’ils ne purent faire. Alors il arrêta de les aider, et se tourna vers la paresse et le péché. Sa vanité et son orgueil étaient devenus visibles aux yeux de tous. Bélial était devenu un bel homme et sur son visage, de plus en plus, son avidité se dessinait. Il ne donnait qu’aux riches afin de recevoir plus et plus encore, se détournant de son frère qui vivait dans l’humilité. Miguaël le supplia de revenir sur sa parole et de continuer à servir ceux qui en avaient réellement besoin, mais son frère rit à ces propos. Bélial arborait maintenant un visage émacié et une longue cape noire élimée de toute part. Ceux qui le côtoyait disaient de lui que des cornes démoniaques lui poussaient de sur la tête. Mais Bélial ne se soucia guère de cela. Il le savait désormais que chacun de ses gestes étaient d’une inestimable valeur. Nul ne pouvait faire pieux que lui, vendant très cher ses conseils et ses services.

    Des hommes commencèrent à croire en lui et écoutèrent sa parole. Bélial prônant sa supériorité sur le commun. Nul n’avait plus de talent que lui. Ses doigts devinrent longs et anguleux pour mieux saisir l’or qu’il amassait. Il se sentait indispensable à la cité, il se savait indispensable à la cité.



    Représentation de Bélial lors de sa damnation


    La Damnation Eternelle

    Bélial était devenu l’un des hommes les plus puissants et les plus écouté d’Oanylone. Tandis que l’Ombre lui susurrait à l’oreille, il exhortait les foules à trouver les traitres comme son frère qui continuaient à écouter de faux préceptes qu’Oane avait distillé dans l’esprit de chacun. Très vite, Bélial l’Orgueilleux fit parti des Inaudiendis (NDLR : en latin, ceux qui n’entendent pas) avec six autres blasphémateurs qui, pendant les sept jours donnés par le Très Haut avant la destruction de la ville, prêchaient contre le Créateur et Ses œuvres contre les sept hommes qui représentaient les sept vertus, dans laquelle son frère Miguael a été inclus.

    Et, lorsque la Colère du Très Haut s’abattit sur la ville, brisant la terre et inondant les rues avec le feu venant du centre de la terre, il fut parmi les damnés, avec tous ceux qui restèrent dans la métropole, convaincus par les mots insidieux de la Créature Sans Nom. Les inaudiendis, furent envoyés au plus profond des abysses de l'Enfer Lunaire, là où le feu gronde et où les pêcheurs sont suppliciés.

    Si l’on regarde, tous les êtres de la création sont pêcheurs, mais le Très-Haut, dans sa grande bonté a proposé le pardon, qui n’accepte de le recevoir garde son pêché et le subira jusqu’à la fin des temps. Dans sa damnation, Bélial se mua en créature terrible. On raconte qu’il a aujourd’hui le corps d’un cheval fougueux et la tête d’un taureau enragé.



    L’exorcisme de Bélial

    Au commencement de l’Eglise, celle-ci était encore frêle, et Belial se dit que, pour mieux la détruire, il fallait agir de l’intérieur. Toujours aussi orgueilleux, il décida de prendre possession du corps du plus haut dignitaire de l’Eglise : le Pape. En ce temps-là, le pape Hygin était touché par une grave maladie; Bélial, empli de lâcheté, en pris possession, et dès ce moment les traits du Saint-Père commencèrent à changer. Un servant, Mirall s’en rendit compte et supplia le Très-Haut d’envoyer quelqu’un. L’archange Miguaël, saint patron de la contre possession, nommée plus tard exorciste, fut envoyé.
    Il fusa aussi vite qu’il lui était possible, ses six ailes battant à perdre le souffle, si l’église tombait maintenant le résultat serait atroce. Il entra dans le corps d’Hygin, ses pensées vertueuses devaient ressortir, mais de son côté Bélial luttait aussi.

    Belial: « Tu oses intervenir contre ton propre frère Miguaël? Tu ne voies pas que ton Dieu se sert de toi? »
    Miguaël: « Tu n’es plus mon frère, Bélial. Je te renie, repars d’où tu viens, repars peupler les abysses, seul Dieu est souverain, seul Dieu est le maître. Que seules les vertus de cet homme surgissent ! »

    Pendant que se déroulait cet affrontement, le Paradis Solaire et l'Enfer Lunaire semblaient eux aussi s’affronter dans un combat décisif.

    Miguaël: « Repars d’où tu viens, Prince des Démons et laisse l’âme de cet homme en paix, tu entends ??
    Vade retro Belial! Repars d’où tu viens ! ».

    A ce moment-là, une flamme surgis de la bouche du possédé et parti s’écraser au loin sur l’astre dominant la Nuit pendant que le ciel reprenait sa teinture normale.

    Saint Miguaël monta aux cieux en gloire, assis sur une nuée et accompagné de mille voix célestes chantant la gloire de Dieu car seul Dieu est souverain.



Code:
[img]http://i.imgur.com/yiq67.png[/img]

[quote][list][size=24][b]Démonographie de Bélial[/b][/size]


[size=15][b]Naissance de Bélial[/b][/size]

[i]Adiguaëlle, femme de Théophile, était une femme vertueuse. Dans la grande ville d’Oanylone cette dernière s’occupait des pauvres et des nécessiteux. Tout son temps était dévolu à ces derniers. Elle passait dans les rues crasseuses, tendant la main à ceux qui étaient oubliés des plus riches, car les inégalités à Oanylone étaient de plus en plus prononcées. Les riches s’enveloppaient dans l’opulence et la luxure tandis que les plus démunis devenaient envieux, jaloux et emplis de colère.

C’est dans ces circonstances qu’Adiguaëlle tomba enceinte. Son mari et elle étaient très heureux et continuaient à vivre dans l’amour Divin, malgré tous les jours, autour d’elle, les gens médisaient et crachaient sur son bonheur. Pourquoi devait-elle être heureuse ? Elle devait souffrir comme tous autour d’elle souffraient de la pauvreté. Et c’est dans ces circonstances de colère et de jalousie que ces fils virent le jour. Le premier se nomma Miguaël, qui selon une légende signifiait « donne et aime » et l’autre se nomma Bélial, ce qui signifiait « donnes et tu recevras ».

Adiguäelle était épuisé par l’accouchement autant que par la situation dans la rue qui la préoccupait. Elle ne se doutait point que la Créature Sans Nom fomentait les plus vils cauchemars contre sa famille, car elle alimentait la douleur, la colère, la haine contre les riches et les heureux. Et une nuit, alors que la famille de Théophile ne s’y attendait pas, la foule se mua en nuée de rage qui s’abattit sur eux. Dans un instinct ultime de survie, Théophile prit Miguaël et son frère des mains de sa mère et, après les avoir embrassés, les cacha sous une caisse. A peine avait-il reposé la caisse que déjà ceux pour qui Adiguaëlle œuvrait chaque jour entrèrent. Les hommes hurlèrent contre Théophile et le poignardèrent avant qu’il puisse se défendre. Adiguaëlle fut ciolée encore et encore avant d’être éventrée. Les coups se succédèrent encore et encore, la lame passant de main en main, chacun portant un coup fatal à la dépouille de la pauvre femme. Mais les enfants, sous leur caisse, furent épargnés, car nul ne les vit.[/i]


[size=15][b]Enfance de Bélial[/b][/size]

[i]On ignore comment, mais les deux enfants furent sauvés de l’incendie qui s’en suivit. Est-ce une dame complaisante qui les a secourus ou la Créature Sans Nom qui les oublia. Nul ne le sait vraiment.
Toutefois, nous savons avec certitude qu’Ils furent recueillis par Ménopus, un homme âgé et pieux qui ne savait rien de l’origine de ces « amours » comme il aimait à les appeler, et qui ne souhaitait rien en savoir. Il donnait à ces petits du lait qu’il produisait grâce à sa vache Minerva. Ces deux jeunes garçons grandirent donc sans jamais se séparer. Il existait entre eux un lien si grand qu’il allait au-delà de l’amitié et de l’amour fraternel, mais malheureusement l’un d’eux allait finir par se détourner.

Les deux frères grandirent loin des tentations de la Créature Sans Nom. Bélial respirait la piété et continuait à s’occuper des autres plutôt que de lui-même. Il restait proche de son frère Miguaël qui, lui aussi, se tournait vers son prochain comme Ménopus le leur avait appris. Pourtant, Bélial ne connaissait rien de ses parents et cela le taraudait. Comment Ménopus les avait trouvés ? Qu’était-il arrivé à ses parents pour que personne ne leur entourage ne leur en parle ?[/i]


[size=15][b]La tentation de Bélial[/b][/size]

[i]Un soir, alors qu’il avait passé une longue journée de labeur, Bélial resta à méditer sur le toit de leur maison. Le toit de leur maison offrait une terrasse qui lui permettait de voir une large partie d’Oanylone. Il resta là, de longue heures, à se poser des questions sur son passé, sur ses parents, sur sa situation. Une ombre vint le voir et l’enveloppa délicatement. Le jeune adolescent ne fut nullement effrayé.
[list][b]Bélial:[/b] Qui es-tu ? Toi qui viens me voir à la nuit tombée, es-tu une amie ou une ennemie ?
[b]Créature Sans Nom:[/b] Je n’ai pas de nom car je peux être tout ce que tu voudras Bélial. Regardes autour de toi. Pourquoi privilégier les autres surtouts quand ceux-ci n’ont rien à t’offrir ?
[b]Bélial:[/b] Parce qu’ils ont besoin de moi…
[b]Créature Sans Nom:[/b] Sers donc les riches car ils te paieront ainsi tu ne travailleras pas pour rien…
[b]Bélial:[/b] Je n’ai jamais travaillé pour rien. Ces personnes ont besoin de moi et si je ne le faisais pas qui le fera à ma place ?
[b]Créature Sans Nom:[/b] Que te donnent-ils en échange ? Rien. Ils pestent contre toi car plus tu leur en donnes, plus ils te demandent. Détournes toi d’eux, car ils te rendront malheureux.[/list]
Ce soir-là, Bélial resta pensif longtemps après que l’Ombre ait disparue. Pourquoi se tuer à la tâche alors que les plus riches pouvaient le couvrir d’or ? Cette pensée grandit en lui à mesure que l’Ombre vint le voir encore et encore, corrompant son esprit.[/i]


[size=15][b]La corruption de Bélial[/b][/size]

[i]Ainsi, il commença à demander aux pauvres de le payer, une chose qu’ils ne purent faire. Alors il arrêta de les aider, et se tourna vers la paresse et le péché. Sa vanité et son orgueil étaient devenus visibles aux yeux de tous. Bélial était devenu un bel homme et sur son visage, de plus en plus, son avidité se dessinait. Il ne donnait qu’aux riches afin de recevoir plus et plus encore, se détournant de son frère qui vivait dans l’humilité. Miguaël le supplia de revenir sur sa parole et de continuer à servir ceux qui en avaient réellement besoin, mais son frère rit à ces propos. Bélial arborait maintenant un visage émacié et une longue cape noire élimée de toute part. Ceux qui le côtoyait disaient de lui que des cornes démoniaques lui poussaient de sur la tête. Mais Bélial ne se soucia guère de cela. Il le savait désormais que chacun de ses gestes étaient d’une inestimable valeur. Nul ne pouvait faire pieux que lui, vendant très cher ses conseils et ses services.

Des hommes commencèrent à croire en lui et écoutèrent sa parole. Bélial prônant sa supériorité sur le commun. Nul n’avait plus de talent que lui. Ses doigts devinrent longs et anguleux pour mieux saisir l’or qu’il amassait. Il se sentait indispensable à la cité, il se savait indispensable à la cité.[/i]

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[size=9][i]Représentation de Bélial lors de sa damnation[/i][/size]


[size=15][b]La Damnation Eternelle[/b][/size]

[i]Bélial était devenu l’un des hommes les plus puissants et les plus écouté d’Oanylone. Tandis que l’Ombre lui susurrait à l’oreille, il exhortait les foules à trouver les traitres comme son frère qui continuaient à écouter de faux préceptes qu’Oane avait distillé dans l’esprit de chacun. Très vite, Bélial l’Orgueilleux fit parti des Inaudiendis  (NDLR : en latin, ceux qui n’entendent pas) avec six autres blasphémateurs qui, pendant les sept jours donnés par le Très Haut avant la destruction de la ville, prêchaient contre le Créateur et Ses œuvres contre les sept hommes qui représentaient les sept vertus, dans laquelle son frère Miguael a été inclus.

Et, lorsque la Colère du Très Haut s’abattit sur la ville, brisant la terre et inondant les rues avec le feu venant du centre de la terre, il fut parmi les damnés, avec tous ceux qui restèrent dans la métropole, convaincus par les mots insidieux de la Créature Sans Nom. Les inaudiendis furent envoyés au plus profond des abysses de l'Enfer Lunaire, là où le feu gronde et où les pêcheurs sont suppliciés.

Si l’on regarde, tous les êtres de la création sont pêcheurs, mais le Très-Haut, dans sa grande bonté a proposé le pardon, qui n’accepte de le recevoir garde son pêché et le subira jusqu’à la fin des temps. Dans sa damnation, Bélial se mua en créature terrible. On raconte qu’il a aujourd’hui le corps d’un cheval fougueux et la tête d’un taureau enragé.[/i]


[size=15][b]L’exorcisme de Bélial[/b][/size]

[i]Au commencement de l’Eglise, celle-ci était encore frêle, et Belial se dit que, pour mieux la détruire, il fallait agir de l’intérieur. Toujours aussi orgueilleux, il décida de prendre possession du corps du plus haut dignitaire de l’Eglise : le Pape. En ce temps-là, le pape Hygin était touché par une grave maladie; Bélial, empli de lâcheté, en pris possession, et dès ce moment les traits du Saint-Père commencèrent à changer. Un servant, Mirall s’en rendit compte et supplia le Très-Haut d’envoyer quelqu’un. L’archange Miguaël, saint patron de la contre possession, nommée plus tard exorciste, fut envoyé.
Il fusa aussi vite qu’il lui était possible, ses six ailes battant à perdre le souffle, si l’église tombait maintenant le résultat serait atroce. Il entra dans le corps d’Hygin, ses pensées vertueuses devaient ressortir, mais de son côté Bélial luttait aussi.

[b]Belial:[/b] « Tu oses intervenir contre ton propre frère Miguaël? Tu ne voies pas que ton Dieu se sert de toi? »
[b]Miguaël:[/b] « Tu n’es plus mon frère, Bélial. Je te renie, repars d’où tu viens, repars peupler les abysses, seul Dieu est souverain, seul Dieu est le maître. Que seules les vertus de cet homme surgissent ! »

Pendant que se déroulait cet affrontement, le Paradis Solaire et l'Enfer Lunaire semblaient eux aussi s’affronter dans un combat décisif.

[b]Miguaël:[/b] « Repars d’où tu viens, Prince des Démons et laisse l’âme de cet homme en paix, tu entends ??
Vade retro Belial! Repars d’où tu viens ! ».

A ce moment-là, une flamme surgis de la bouche du possédé et parti s’écraser au loin sur l’astre dominant la Nuit pendant que le ciel reprenait sa teinture normale.

Saint Miguaël monta aux cieux en gloire, assis sur une nuée et accompagné de mille voix célestes chantant la gloire de Dieu car seul Dieu est souverain.[/i][/list][/quote]

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His Excellency NReis Ribeiro de Sousa Coutinho | Archbishop of Braga | Vice-Primate of the Kingdom of Portugal | General Secretary of the Roman Registers | Writer of the Saint Office | Translator on Villa San Loyats



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Jolieen



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MessagePosté le: Mar Sep 10, 2019 10:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant


Citation:
    Demonografie van Belial


    De geboorte van Belial

    Adiguaelle, echtgenote van Théofiel, was een deugdzame vrouw. In de grote stad Oanylone, zorgde zij voor de armen en behoeftigen. Al haar vrije tijd spendeerde zij hieraan. Ze liep door smerige straten, om hen te bereiken die door de wereld (met name de rijken) vergeten waren. Ongelijkheid in Oanylone voerde de boventoon. De rijken leefde in weelde en lust, de armsten waren jaloers, jaloers en vervuld van woede.

    Het was in deze omstandigheden dat Adiguaelle zwanger werd. Zij en haar man waren erg blij en leefde met de goddelijke liefde, ondanks dat elke dag om haar heen, mensen jaloers waren vanwege haar geluk en spugen daar op. Waarom zou zij gelukkig zijn? Moest ook zij niet lijden omdat overal om haar heen ellende heerste. En het was in deze omstandigheden van woede en jaloezie dat haar zoons werden geboren. De eerste heette Miguaël, wat volgens een legende "geven en liefhebben" betekende en de andere Belial, wat "geven en ontvangen" betekende.

    Adiguäelle was zowel uitgeput door de arbeid als door de situatie op straat die haar zorgen baarde. Ze vermoedde niet dat het Wezen Zonder Naam deze verachtelijke nachtmerries tegen haar familie uitzaaide, aangezien het zich voedt aan de pijn, de woede en de haat tegen de rijken en de gelukkigen. En op een nacht, toen de familie van Theophilus het niet verwachtte, veranderde de menigte in een wolk van woede die hen aan viel. In een ultiem overlevingsinstinct nam Theophilus Miguael en Belial uit de handen van haar moeder en verstopte ze, na hen te hebben gekust, in een doos. Hij had de doos nauwelijks gesloten toen de mensen binnenkwamen voor wie Adiguaëlle elke dag werkte. De mannen schreeuwden naar Theophilus en staken hem neer voordat hij zich kon verdedigen. Adiguaelle werd keer op keer verkracht voordat ze geslacht werd door deze mannen. De messteken volgden elkaar op, waarbij het mes van hand tot hand ging, elk met een fatale messteek in het lichaam van de arme vrouw. Maar de kinderen in de doos bleven gespaard, want niemand zag ze.



    De kindertijd van Belial

    Het is onbekend hoe, maar de twee kinderen zijn gered uit deze bizarre en gevaarlijke situatie. Was het een zelfgenoegzame dame die hen hielp of het Wezen Zonder Naam dat hen vergat? Niemand weet het echt.
    We weten echter met zekerheid dat ze opgevangen werden door Menopus, een bejaarde en vrome man die niets wist van de oorsprong van deze "liefdes" zoals hij ze graag noemde, en er niets over wilde weten. Hij gaf deze kleintjes de melk van zijn koe Minerva. Deze twee jonge jongens groeiden onafscheidelijk van elkaar op. Er was zo'n band tussen hen die verder ging dan vriendschap en broederlijke liefde, maar helaas zou een van hen zich uiteindelijk afwenden.

    De twee broers groeiden ver weg van de verleiding van het Wezen Zonder Naam. Belial ademt vroomheid en blijft voor anderen zorgen in plaats van voor zichzelf. Hij bleef dicht bij zijn broer Miguael, die zich ook tot zijn buurman wendde, zoals Menopus ze had geleerd. Maar Belial wist niets van zijn ouders en dat stoorde hem. Hoe had Menopus ze gevonden? Wat was er met zijn ouders gebeurd, niemand in zijn omgeving spraak hier ooit over.



    De verleiding van Belial

    Op een avond, na een lange werkdag, zat Belial te mediteren op het dak van zijn huis. Het dak van het huis had een terras met een uitzicht over een groot deel van de stad Oanylone. Hij bleef er urenlang en peinsde over zijn verleden, zijn ouders en zijn situatie. Een schaduw kwam naar hem toe en wikkelde zich zachtjes om hem heen. Dit beangstigde Belial helemaal niet.
      Belial: Wie ben jij? Jij die me bij het vallen van de avond komt bezoeken, ben jij een vriend of een vijand?
      Wezen Zonder Naam: Ik heb geen naam omdat ik dan kan zijn wat je wilt, Belial. Kijk om je heen. Waarom zou je de anderen een voorkeursbehandeling geven, vooral als ze je niets te bieden hebben?
      Belial: Omdat ze me nodig hebben...
      Wezen Zonder Naam:Dus, dien de rijken, omdat ze je zullen betalen, zodat je niet voor niets werkt...
      Belial: Ik heb nog nooit voor niets gewerkt. Deze mensen hebben me nodig en als ik het niet deed, wie zal het voor me doen?
      Wezen Zonder Naam: Wat geven ze je in ruil? Niets. Ze kwellen je omdat hoe meer je ze geeft, des te meer ze vragen. Keer je van hen af, want zij zullen je ongelukkig maken.

    Die avond bleef Belial, lang nadat de schaduw verdwenen was, op het terras nadenken over wat hem overkomen was. Waarom werken tot de dood, als de rijken in staat zijn hem in goud te bedekken? Deze gedachte groeide in hem toen de schaduw hem keer op keer opzocht, het corrumperende zijn geest.



    De corruptie van Belial

    Zo begon hij, op een dag, de armen te vragen hem te betalen, iets wat zij niet konden doen. Daarom stopte hij met hen te helpen en verviel in luiheid en zonde. Zijn ijdelheid en trots waren in de ogen van iedereen zichtbaar geworden. Belial was een knappe man en op zijn gezicht kreeg zijn hebzucht steeds meer vorm. Hij gaf zichzelf alleen aan de rijken om zelf meer en meer te krijgen. Hij keerde zijn broer die in nederigheid leefde de rug toe. Miguael smeekte hem om terug te keren naar zichzelf en zijn opvoeding en hen te blijven dienen die hem echt nodig hadden, maar Belial lachte om deze woorden. Belial heeft inmiddels een uitgemergeld gezicht en draagt een lange, zwarte versleten mantel. Mensen om hem heen zeggen dat er duivelse hoorns op zijn hoofd groeide. Maar Belial maakte zich daar niet druk om. Van nu af aan wist hij dat al zijn handelingen van onschatbare waarde waren. Niemand is gelukkiger dan hij en verkoopt zijn advies en diensten tegen een hoge prijs.

    Mensen begonnen in hem te geloven en luisterden naar zijn woord. Belial pleitte voor zijn superioriteit over het gemeenschappelijke. Niemand had meer talent dan hij. Zijn vingers werden lang en hoekig om het goud dat hij vergaarde beter te begrijpen. Hij voelde zich onmisbaar voor de stad, hij wist dat hij onmisbaar was voor de stad.



    Afbeelding van Belial bij zijn verdoemenis


    De eeuwige verdoemenis

    Belial was uitgegroeid tot één van de machtigste en meest gehoorde mannen van Oanylone. Terwijl de Schaduw in zijn oor fluisterde, spoorde hij zijn volgelingen aan om verraders te vinden zoals zijn broer die luisteren naar de valse voorschriften die Oane in ieders hoofd had gezaaid. Al gauw maakte Belial de Trotse deel uit van de Inaudiendis (n.b.: in het Latijn, degenen die niet horen). Samen met zes andere godslasteraars die gedurende de zeven dagen, gegeven door God, voor de verwoesting van de stad preekten tegen de Schepper en zijn werken tegen de zeven mannen die de zeven deugden vertegenwoordigden, waartoe zijn broer Miguaël behoorde.

    En toen de toorn van de Allerhoogste op de stad kwam, het land open schuurde en de straten overstroomde met het vuur uit het midden van de aarde, behoorde hij tot de verdoemden, samen met alle anderen die in de metropool verbleven, overtuigd door de verraderlijke woorden van het Wezen Zonder Naam. De Inaudiendis werden naar de diepten van de afgronden van de Maan Hel gestuurd, waar het vuur woedt en de zondaars worden gemarteld.

    Alle schepselen zijn zondaars maar de Allerhoogste, in Zijn grote goedheid heeft vergiffenis voorgesteld, en wie het niet wil ontvangen, behoudt zijn zonde en zal lijden tot het einde der tijden. In zijn verdoemenis veranderde Belial in een verschrikkelijk schepsel. Er wordt gezegd dat hij vandaag de dag het lichaam heeft van een vurig paard en het hoofd van een hondsdolde stier.



    Het exorcisme van Belial

    In de begintijd van de Kerk was deze nog zwak en Belial dacht dat het nodig was om haar van binnenuit te vernietigen. Hij is altijd zo trots dat hij besluit het lichaam van de hoogste hoogwaardigheidsbekleder van de kerk, de Paus, in bezit te nemen. Paus Hygin wordt op dat moment getroffen door een ernstige ziekte; Belial, vervuld van lafheid, neemt hem in bezit en vanaf dat moment beginnen de eigenschappen van de Heilige Vader te veranderen. Een knecht, Mirall, realiseerde zich dit en smeekte de Allerhoogste om iemand te sturen. De aartsengel Miguël, patroonheilige van de uitdrijving, later exorcist geheten, werd gestuurd.
    Hij vertrok zo snel als hij kon, zijn zes vleugels wapperend tot hij zijn adem verloor; als de Kerk nu zou vallen zou het resultaat afschuwelijk zijn. Hij kwam Hygin's lichaam binnen, zijn deugdzame gedachten moesten opvallen, maar van zijn kant worstelde ook Belial.

    Belial: Durft je in te grijpen tegen je eigen broer Miguël? Ziet je niet dat God je gebruikt?
    Miguael: Je bent niet langer mijn broer, Belial. Ik ontken je, ga terug waar je vandaan komt, kom terug om de afgrond te bevolken, alleen God is soeverein, alleen God is de meester. Dat alleen de deugden van deze man zich voordoen!

    Terwijl deze confrontatie zich ontvouwde, leken ook het Solar Paradise en de Maan Hel in een beslissende strijd met elkaar in botsing te komen.

    Miguael: Keer terug van waar je vandaan komt, Prins van Demonen en laat de ziel van deze man in vrede achter, hoor je? Vade retro Belial! Terug naar waar u vandaan komt!

    Op dat moment ontsprong er een vlam uit de mond van de bezetenen en vloog ver weg in de ster die de nacht domineerde toen de lucht zijn normale tinctuur hervatte.

    De heilige Miguael stijgt in heerlijkheid naar de hemel, zittend op een wolk en vergezeld van duizend hemelse stemmen die de heerlijkheid van God zingen omdat alleen God soeverein is.

Vertaald door Alexei Kosygin - San Loyat - 11 juni 1466 te Rome.

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Cardinal-Deacon of the British Isles -Bishop In Partibus of Lamia - Prefect to the Villa of St.Loyat - Expert to the pontificial collages of Heraldry - Assessor to the Developing Churches
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