L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[anarchyhope]

Depuis le jours où la Sainte Eglise avait appris le décès de Son Eminence le Cardinal Camerlingue Pierre Lescure, jamais Anarchyhope n'avait vu de visages si tristes.
Tous étaient là afin d'accueillir la dépouille mortelle du Cardinal dans sa dernière demeure.
De longues semaines s'étaient écoulées depuis le départ de l'escorte.
La veille, le Sénéchal avait reçu une missive lui informant de l'arrivée de l'escorte pour le lendemain.
Il en avait aussitôt fait part aux Hauts Dignitaires de la Sainte Eglise.
Tous étaient présents. Les robes pourpres étaient mêlées au robes et chappes blanches.

Les regards se tournaient vers la grande avenue et attendaient impatiemment l'arrivée du convoi solennel.
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[potache]

Potache, debout contre une porte de maison ou il avait confessé, attendait patiement le passage de ce cortège en psaumant a la mémoire du dit défunt.
Après tout, s'il est mort, c'est que l'heure était venue et que Dieu l'avait rappellé près de lui...
Sur de ce point de vue, Potache acquisa un léger sourire, et continua d'attendre le cortège en esperant être assez près de la sainte dépouille...
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Potache
Curé de Tonnerre

[ujio]

*La route avait été longue depuis Rouen, les hommes et les chevaux étaient fatigués, et on lisait la fatigue sur le visage des Templiers...
Ils en avaient vu des routes, des collines des montagnes, le voyage avait été accablant et ils ne s'étaient que très peu arrêtés, mais aucun ne s'en plaignait, et Ujio était vraiment fier de conduire un detachement de Templier aussi courageux...
Puis au loin, enfin il vit une cité..magnifique radieuse..ROME
Quand il se retourna sur son cheval pour avertir ses freres, il vit dans quel états piteux ils étaient, puis il regarda sa propre tunique, et vit qu'elle etait mal mise, ses bottes etaient crottés, l'armure etait mal mise, parfois legerment detaché a cause de la chaleur..
il ordonna la halte..*

Templiers, mes frères...

Il y a de cela quelque mois..le Seigneur nous à confié une mission..
Du haut de Sa Toute Bienfaisance, il a voulu que le temple soit choisi pour escorter le camerlingue jusqu au lieu de son jugement..
Puis il a été de Sa Volonté que nous ramenions le corps du camerlingue jusqu au lieu de son dernier repos, rome..
Aujourd'hui, en ce lieu, nous sommes arrivé au terme de notre mission..nous avons fait plus de trajet qu un homme normal ne peu faire en si peu de temps, mais Dieu nous a aider dans notre tache...

*de son doigt, il montre au loin les toits de Rome*

Voyez mes frères, la fin du voyage, en ce lieu, eternel, reposera le corp que nous avons proteger, conserver aussi bien que nous pouvions avec les soins de notre frere pennlossion.
Il faut que quand les Glorieux Templiers fouleront le sol de la cité du vatican, la fierté illumine nos visages, et que la pureté se lise sur nos vetements..
En aucun cas je ne doute de la fierté qui sera sur nos visage..mais les longues semaines de trajets se lisent sur nos vetements..aussi, je veu que chaque frere verifie sa tenu, decrotte ses chaussures, rattache son armure, porte fierement sa chappe, replace son épée convenablement..
Que la banière du temple flotte haut dans le ciel, quand nous franchirons l enceinte de la cité..

MES FRERES QUE LE SEIGNEUR N AIS POINT A ROUGIR DE SES ENFANTS
FAISONT HONNEUR AU TEMPLE

NON NOBIS DOMINE NON NOBIS SED NOMINI TUO DA GLORIAM
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[Vilca]

Vilca sortait des bureaux de la Curie. Il était vêtu comme n'importe quel laïc le serait. Il avait laissé sa robe dans les bureaux. Il venait rendre un dernier hommage à un grand homme, non en tant que Cardinal, mais en tant qu'ami.

Il se rendit dans la Basilique et attendit que le corps y soit amené. Il rendrait là son hommage, avant de se retirer et de laisser son ami reposer en paix à tout jamais.
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[Invité]

Maewenn se laisse porter par une jument aussi fourbue qu'elle, faisant peu attention à sa tenue, épuisée par ses semaines de route.

Quand le convoi s'arrête elle se rend compte que ses épaules sont voutées et se demande depuis combien d'heures elle inflige cette position à sa monture.

Se redressant elle dresse l'oreille quand le Maréchal prend la parole...

Jusqu'ici personne ne s'était plaint. Mais en regardant autour d'elle, Mae lit sur les visages creusés, la fatigue, et sur les tenues sales le durée du voyage...

Avant de mettre pied à terre, elle secoue ses jambes pour que le sang y circule un peu plus.

Glissant à bas de sa Cata, sa souplesse coutumière oubliée, Mae se débarbouille en peu à l'aide de sa gourde, avant de boire une large rasade d'eau.

Redressant sa chappe et tentant de se rendre présentable, elle crie avec ses frères
NON NOBIS DOMINE NON NOBIS SED NOMINI TUO DA GLORIAM!

[Pennlossion]

Le chemin avait été long. Tout le long du voyage, Pennlossion avait soulevé les linges recouvrant la tête du Carmelingue pour surveiller son état. Impuissant au dur sort de l'existence, il est en était pas moins fier du résultat qu'il avait eu, le corps était resté en bon état...

Il n'avait pas manqué de remarquer l'épuisement qu'avait chacun de ses frères, et cela, dès leur départ. Mais pourtant aucunes plaiantes ne s'étaie levée des rangs, aucun des hommes n'avait cessé de marcher et d'accomplir son devoir...

Lorsque se profila à l'horizon la majestueuse ville de Rome, le bonheur envahit son visage. A l'éclat du soleil d'Italie, la ville paraissait superbe et durant quelques instants, le templier aurait souhaité que ce cortège fut le sien...

Ujio ne disait que la vérité. Si le corps lui n'était pas parfait, l'expédition le devait elle. Il prit sa gourde et se rafraîchit le visage et s'arrangea ensuite ces longs cheuveux roux. Son armure, sa charpe, rien n'était pris à la légère et une fois cela finit, il fit le tour de ses frères pour voir si tous était prêts à faire leur entrée...
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Chevalier Templier
"Non sumus in potestate regis, sed vere sub Dei"

[coco_the_killer]

Rome ! Les murs crénelés et les immences clochés de la ville se pofilaient à l'horizon ! Le but de leur voyage était presque atteind. Le voyage avait été long depuis la Normandie où ils n'avaient fait qu'essuyer des humiliations.

Le maréchal Uijo arrêta alors la procession et leur demanda de se préparer. Coco décendit de cheval comme chacun de ses frères d'armes. Il hotta de ses épaules son carquois et son arc. Il se défit de son arumre et entreprit de rendre plus présentable. Il sortit une tunique de rechange qu'il gardait pour certaines occasions et après avoir fait un brin de toilette, se surpris à astiquer tout ce qui ne lui semblait point assez propre.

Une fois qu'il fut pret, l'archiviste remit ses atours et plaça sa médaille toute neuve sur son plastron, histoire d'être encore un peu plus présentable. Il se tourna alors vers son frère Pennlossion qui semblait faire le tour de chacun.

Et bien mon frère, viendrais tu exercer ici ta charge de drapier, jusqu'où nous poursuivras-tu pour s'assurer de la rigueur de nos atours ?
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GM du Temple et... Mort

[Invité]

Pennlossion fut interpellé par Coco. Sa question esquissa un sourire sur son visage...

J'irai jusqu'à Constantinople s'il le fallait! Voir de mes frères aussi bien soigné que toi ne peux que m'appaiser dans ma tâche et rendorer l'image du Temple.

Il arrêta un de ses frères qui passait à quelques mètres de lui pour lui faire remarquer que sa charpe était trop sale et devait être changé...

Mais il faut avouer que ce long voyage a été quelque peu ennuyant, et qu'il me faut bien réjouir mon visage pour ne plus avoir ce masque de fatigue colé à la figure...

[Maewenn]

Mae, qui jusque là se croyait à peu près présentable voit, que le bas de sa chape est pleine d'éclaboussures de boue et de sueur de cheval mélangées... L'ôtant avant que le frère Drapier n'en vienne à elle, Mae en sort une propre du boudin coiffant sa selle avant d'y ranger celle souillée par le voyage.

Après avoir remis la croix pourpre bien en place sur son coeur, Mae tente de décrotter ses bottes...

Quand Pennlossion passe, elle espère que sa tenue ne laisse pas trop à désirer...
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[Kreuz de Castelnou]

Le Grand Maistre avait rejoint les siens. Le voyage avait été moins long certes, depuis la Savoie jusqu'à Monseigneur Lorgol en Languedoc, puis depuis Marseille en navire jusqu'à Naples, territoire catalan. Après avoir passé deux jours avec ses cousins qu'il n'avait plus vu depuis plus d'une décade et demie, Kreuz était parti pour rejoindre les siens.

La chevauchée fut pénible, sous le soleil de plomb méditerranéen, qui contrastait de la fraîcheur du Saint Empire...

Le Seigneur fesant toujours bien les choses, il trouva les siens sur le chemin, en halte, aux environs de la cité vaticane.

Ses frères Templiers se rendaient présentables, pour honorer la mémoire de feu son Eminence...

Mettant difficilement pied à terre, Kreuz vint se présenter devant le chariot aménagé transportant la sainte dépouille et mit genou à terre, afin de se recueillir et de prier un long moment...

Une fois fait, il donna l'accolade au Maréchal Ujio ainsi qu'à tous ses courageux frères ayant parcourus la moitié des royaumes. Lui même demanda quelque aide pour vérifier sa tenue et son fourbis...

Regardant les siens exténués, il alla prendre de sur le roncin offert par sa famille et lui servant à porter équipement une bonbonne couverte de paille tressée et offrit à boire au petit bataillon.

Désalterez vous mes Frères, le chemin touche à sa fin. Je vous remercie de votre courageet de votre chevauchée hors d'haleine.

Rome, Rome se dresse devant nous, inébranlable, symbole sacré de la magnificence de Notre Sainte Eglise...

Vous avez eu l'insigne honneur et la lourde tâche d'accompagner feu son eminence le Cardinal Camerlingue vers son ultime demeure terrestre. Finissez votre tâche et permettez moi de vous acompagner mes bien chers Frères.

Se remettant en selle, de ci de là encore un ou l'autre se frottait le visage d'une étoffe ou secouait sa chappe, plusieurs Frères brossaient le chariot portant la sainte dépouille afin d'enlever toute trace du périple et de poussières, le silence régnait...

Au loin, il semblait que quelques paysans avaient repéré la troupe et partaient déjà annoncer la nouvelle.

Se remettant en formation, la colonne reprit son chemin vers les portes de la cité. Lentement, tel le cortège funéraire qu'elle était.

Dans la petite brise, les étendards, gonfanons et baucéants claquaient et flottaient, et seuls le bruit les sabots sur le sol accompagnait le cortège.

Graves, conscients de leur charge et de la gravité du moment, les Tempiers approchèrent des faubourgs.

La paysannerie cessait son labeur et venait se presser sur les bords du chemin afin de saluer le Cardinal Camerlingue, lachement assassiné au loin...
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Vieux cadavre manchot

Cardinal Connétable de Rome, Archevêque d'Arles, Vicomte de Menthon Saint Bernard, Chevalier d'Isenduil, Héraut impérial, Grand Maître de l'ordre du Temple... Campagnes, batailles, titres et légendes... Rien ne reste après tout, seules poussières et larmes... Excepté la Foy.

[Pennlossion]

Quand Pennlossion arriva auprés de Maewenn, il fut subjugué par sa beauté. Elle était ravissante comme à l'accoutumée...

Ma soeur. Si les hommes ne puissent comprendre que je mourrai pour le Temple, ils admettront au moins que tu vailles bien des sacrifices...

Il ne put dire mots de plus que déjà toute la colonne était gagnée par l'agitation : le Grand Maître venait d'arriver!

Pennlossion fut un rapide sourire à Maewenn et courut faire une dernière inspection. Un des frères avait déchiré sa toge et faisait comme si de rien n'était...

-Mon frère, allez immédiatemment me remplacer cela je vous prie!

-Mais notre Maistre nous a ramené de quoi nous désaltérer...

-Alors dépêchez-vous à vous changez!

Puis Pennlossion accourut jusqu'à la source, envahit par la hântise que l'un de ses frères ne renversent quelques goutes sur les linges blancs. A son grand soulagement, aucun dégât ne fut déploré et ils reprirent tous sans mal la route les séparant de la sainte Basilique...

Le silence régnait dans toute la troupe, et à hauteur des faubourgs, les madones, toutes de noires vétues, pleuraient au passage de son emminence tandis que les paysans se découvraient de leur chef...
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Chevalier Templier
"Non sumus in potestate regis, sed vere sub Dei"

[ujio]

*ujio était heureux de voir le grand maitre arriver...*

Mes respects...
Nous y voila, au terme de notre voyage..il est temps d'en finir, son Eminence doit en avoir assez egalement de voyage...

*Sur l ordre de Kreuz, ujio fit remettre les Templiers en scelle, et avancer vers la cité*
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[Maewenn]

Maewenn sourit à Pennlo rougissant légèrement ... Il trouvait toujours les mots le bougre...

Mon frère, tu vaux toi aussi bien des sacrifices...

Voyant les frères s'agiter et tous regarder dans la même direction, Mae remarque alors l'arrivée du Grand Maître Kreuz... Fier, droit et impressionnant sur sa monture, il se dirige vers la troupe.

Après s'être désaltérée, Mae vérifie une dernière fois sa tenue, rejoint sa Cata et se remet en selle, pour rejoindre la colonne se dirigeant vers la cité.

Le silence dans les rangs avait changé de nature. Autant durant les heures passées il avait semblé dû à la fatigue, autant il était à présent pieux et accompagnait feu le Cardinal Lescure...

Tous sur leur passage semblaient respectueux de la dépouille de l'homme, et seuls le bruit du cortège venait troubler le silence...
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[Monseigneur Lovian]

Un individu se tenai loin de la foule. La mort de Lescure, un grand ami l'eut beaucoup troublé.

Il priait pour un ami disparu. Lovian pense que cette mort n'apporte que de mauvaises présages à l'Eglise.

Lovian

[Bynarr]

Le cardinal Bynarr fut averti par un messager de l'arrivée du défunt cardinal Lescure. Aussitôt qu'il eut appris la nouvelle, il laissa tomber sa plume et la lettre qu'il écrivait pour prendre la direction de la basilique Saint pierre afin de se recueillir auprès du corps de celui qui fut pendant plusieurs mois à la tête du collège des cardinaux.