L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[anguillerusee]

Des gardes se rendirent à la Nonciature avec une commission inquisitoriale

[Arilan]

Ce proçès sera public ?
_________________

[anguillerusee]

non
_________________
Angus Cardinal Portzmoguer, Archeveque In partibus de Carthage

[Arilan]

oh mince , et peut-on savoir pourquoi ou est-ce aussi confidentiel ?
_________________

[anguillerusee]

ben parce que le droit ne prévoit pas que cela est public. On ne va pas donner une estrade publique à l'hérésie ou la calomnie en plus, non mais ho.
_________________
Angus Cardinal Portzmoguer, Archeveque In partibus de Carthage

[Jontas]

Le Capitaine de la garde Papale arriva tout de suite après le cardinal Anguillerusee. Il fit un signe aux gardes d'aller chercher FrereTheoduin et de l'amener dans le cachot de la caserne Papale en attendant son jugement.
_________________

[Motarde d'Ascalon]

Apres etre passé au bureau de capitaine afin de laisser une missive stipulant les consignes donné par l'inquisition, Motarde se rendit place de Rome. La venu de la garde ne fut pas bien longue et quatre hommes armés marchaient au pas cadencé precedé par le capitaine lui meme.

Sans que le prisonnier n'est vraiment le temps d'emettre la moindre opposition, ils se posterent autour de lui, hallebarde menacante pour le conduire dans les goeles de la garde. La masse des fideles present regardaient interrogateur la scene se jouant devant eux, mais pas un ne fit un mouvement.

Appuyé contre un des nombreux arbres de la place qui offrait ombrage les jours de grande chaleur, les bras croisés, elle observait la scene sans un mot mais avec un sourire approbateur. Elle ne voyait pas le clerc se rebeller devant ce petit deploiement, aucun probleme n'etait a prevoir. Suivant la manoeuvre du regard, elle quitta son appuie pour suivre la garde papale jusqu'a leur quartiers, adressant un regard au cardinal inquisiteur.
_________________

[Jontas]

Jontas qui suivait les quatre gardes qui avançaient apperçu la Préfète des Vidames placée un peu en retrait.
Le Capitaine s'arrêta pour l'attendre tout en gardant un oeil attentif sur le cortège qui avait lieu juste devant lui.
Il ne connaissait pas personnellement l'accusé mais ne chercha point à savoir ce qu'il avait fait.

Les ordres étaient clairs et méritaient d'être suivi à la lettre.

Alors que le Capitaine était pensif, la préfète Motarde arriva enfin à sa hauteur. Il lui fit un salut réglementaire avant de reprendre la marche vers la caserne à ses côtés.
Il s'addressa alors a elle:

Nous allons devoir le garder combien de temps dans notre caserne?
_________________

[Motarde d'Ascalon]

Reportant son attention sur l'escorte, elle rejoigni le capitaine qui l'attendait et le salua avec un sourire discret avant de reprendre son serieux:

Bonjour capitaine, rapide intervention, parfait.

Elle repris sa marche à ses cotes quand il demanda renseignement:

Je ne sais pas, le temps que le jugement soit mis en place, mais comme je sais que le tribunal est surchargé en ce moment ca pourra peut etre etre long. Autant le prevoir.

Les gardes ecarterent doucement mais fermement la foule curieuse qui se massait le long du chemin, intrigué par cette arrestation musclé. Le prefet et le capitaine se glisserent a leur suite, poursuivant leur discution.
_________________

[Jontas]

Le Capitaine laissa passer la préfète devant lui au milieu de la foule qui s'amoncelait autour de regroupement de gardes de sorte de fermer la marche n'hésitant pas à pousser délicatement certains badauds qui ne s'avançait que trop autour d'eux.

Nous devons le traiter de façon respectable ou avons nous carte blanche pour sortir le pain rassi et l'eau verte?
Si je vous demande cela, c'est car les gardes s'ennuient un peu de la tranquilité qui règne au sein de Rome.

Tout en disant cela, Jontas souriait abondament, si bien qu'on ne pu dicerner s'il s'agissait d'une plaisanterie ou s'il était des plus sérieux.
_________________

[frère roger]

un vieux moine passa et chuchota à l'oreille du capitaine :

le détenu est à la fois un haut dignitaire romain en tant que secrétaire apostolique de France (en voie de suspension) soit quasi le numéro 3 de la nonciature et d'illustre famille à la noblesse ancienne. je vous demande donc de le traiter avec égard à son rang.
_________________


EVEQUE IN PARTIBUS D'HELIOPOLIS

[Jontas]

Le Capitaine sursauta à l'approche de frère Roger.

Bien entendu, je ne doute pas que son rang soit important au sein de notre Eglise. Néanmoins, si je posais la question à la préfète ici présente, c'était car aux vues des accusations qui lui sont portées, je m'interrogeais.
Enfin, il est bien entendu que je ne ferai rien qui entâcherai sa personne si personne ne m'y autorise.
_________________

[frère roger]

le vieux moine chuchota encore plus bas

Il faut attendre la décision de justice pour savoir si Dieu le reconnait comme coupable ou non ... Il n'est pas impossible que des différents politiques franco-bretons entre les deux principaux protagonistes aient interférés dans une juste perception des faits reprochés.
_________________


EVEQUE IN PARTIBUS D'HELIOPOLIS

[Motarde d'Ascalon]

La prefeta allais repondre au capitaine quand elle vit frere Roger s'approcher d'eux. Elle le salua avec le plus grand respect et ecouta la conversation avec un petit sourire sur la derniere intervention du frere:

Bonjour frere Roger, n'ayez crainte, le prisonnier sera traité avec tous les egards que peut offrir une prison papale.

Elle regarda Jontas et lui dit tout bas:

Bon raté pour l'eau verte et le pain rassi, faudra le refourger à un autre.

Elle regarda de nouveau frere Roger avec un sourire.
_________________

[Jontas]

Le Capitaine se pencha en direction de frère Roger.

Je comprends bien, mais ce n'est pas à moi de découvrir le vrai du faux dans cette histoire. Ainsi, je ne fais que suivre les ordres émanant de la Curie elle même.
Je sais que la vérité sera découverte.
Peu importe les différents qui peuvent subsister entre les différents belligérants.
_________________