L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Sérésa]

Sérésa entra dans la Place avec une sorte de lenteur induite par l'architecture grandiloquente. Son père, Lyonèsse, lui avait déjà décrit les splendeurs de Rome et la nonchalance abrupte de son clergé. "Avant de te rendre à Marseille, tu passeras par Rome, tu verras par toi-même ce qu'il en est des arguties millénaires de la citadelle d'Aristote !" Sérésa murmura : "Père a toujours de ces idées... Pfff..." La jeune femme observa le grouillement des diacres, prêtres, soeurs et autres evêques et archevêques en visite plus mondaine à vrai dire que réellement motivé par la sancte spiritualité d'une âme pieuse...

" J'ai beaucoup d'admiration pour les beaux habits bien taillés et le bel éclat des couleurs pourpres, du mauve ou du jais bleuté des tuniques... Quelqu'un pourrait-il m'indiquer à quoi sert de se vêtir ainsi ??? Plus la soutane est belle, plus la hiérarchie est élevée et plus l'humain sous la splendeur de ses tissus se rapproche de Dieu ??? Il y sans doute là quelque chose qui m'échappe... Mais à n'en pas douter Dieu saura reconnaître les siens ! "

Sérésa soupira d'aise... Elle repensait à son père parti annoncer la mort de sa femme à sa belle famille à Moscou, la troisième Rome ! Son visage se durcit imperceptiblement comme si le maintien froid et la rigidité du visage était signe d'une pudeur mortifié par les épreuves.

" Pour tout dire, je cherche Dieu en vérité et au moins si la rencontre avec lui me semble fortuite, je souhaiterai savoir qui il est pour vous ou plus précisemment qu'est-il pour les aritotéliciens ??? "

_________________

Qui convoite ou craint quelque chose ne sera jamais libre !
> Grande École Havre Spinoza

[muad_dib]

Muad regarda la jeune femme avec amusement et se permis une reponse certe coutre mais pour le moins simple et claire.

[Sérésa]

Sérésa observa le visage du brave homme qui lui avait répondu... Elle fut frappée de déceler au fond de ses yeux une sorte de regard aussi beau et attendrissant que celui des ruminants dans les vertes patures des collines avoisinantes...

" Soit ! admettons un instant cela ! Dieu est donc un sentiment ! C'est au moins une première chose ! Je comprends qu'en tant que sentiment il ne puisse alors faire sa volonté sur cette terre ??? A moins que ce sentiment comme tous les sentiments ne soient un beau jour ou une belle nuit évanoui... et que nous sommes dans l'attente de son retour. "

" Dieu est Amour... Hum... L'Amour en soi est-il donc une chose si réelle et si évidente qu'il définisse la nature de Dieu ? Pourtant, j'ai entendu dire qu'il n'y avait pas d'Amour mais seulement des preuves d'Amour ? En ce sens, Dieu me semble mal barré si je peux me permettre avec le sourire cette ironie. "

" Tu éclaires beaucoup ma lanterne... Mon Père... D'ailleurs si mon papa, Lyonèsse le raisonneur, était là, il en serait ébahi ! Dieu prouve-t-il son amour par ses actes ou bien le garde-t-il uniquement en son sein hors de tout autre existence ??? "

Sérésa s'arrêta là... et espéra de tout son coeur que le prêtre lui servit à nouveau le petit mot charmant qui semblait ponctuer chacune de ses affimations "voyons !"
_________________

Qui convoite ou craint quelque chose ne sera jamais libre !
> Grande École Havre Spinoza

[Zabouvski]

Le père Zabouvski traversait la place, qui séparait le cénacle des téhologues des bureaux de la préfecture à l'enseignement plus lentement qu'à l'habitude, voulant profiter du beau temps qui baignait la place. Il remarqua le père muad en train de répondre à une jeune fidèle qui visblement en était à sa première visite sur la place. Intéressé, l'abbé de La Bussière fit mine de lire un tract hérétique qui trainait par terre, il y en a tellement sur la place, et tendit l'oreille.

Après les dernière réponses de la jeune femme, le père Zabouvski s'incrusta subtilement dans la conversation.

Et bien, je dirais plutot que Dieu n'est non pas amour, mais qu'il est la source et la raison de notre amour mutuel entre humains. Il nous a donné ce don d'aimer pour que nous même nous aimions, et perpétuons la création, mais aussi pour que nous l'aimions lui, et qu'ainsi nous gagnions le soleil.

Le père Zabou fit un clin d'oeil...
_________________

Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize

[Sérésa]

" Mais permettez-moi mon Père d'être étonné par vos propos !!! Quand vous dites que Dieu a donné le don d'aimer aux hommes pour qu'ils s'aiment afin de perpétuer sa création, mais aussi pour que les hommes aiment Dieu ! Je reste sans voix !!! Alors Dieu n'est pas pur don ??? "

" J'ai appris par votre bouche, Mon Père, deux nouvelles vérités ébouriffantes... Dieu est doublement égoïste car il a donné, à nous autres pauvres humains, le don d'aimer :
- Primo, parce qu'il avait besoin qu'on perpétue sa création,
- Secondo, parce qu'il éprouvait le besoin d'être un objet d'amour. "

" Pourquoi pas ?! mais ce Dieu là me parait scandaleusement calculateur pour le coup ne trouvez-vous pas ? "

Après avoir dit cela, Sérésa retourna aussitôt au bon Père son oeillade avec une petite étincelle de provocation amusée dans ses yeux bleus...

_________________

Qui convoite ou craint quelque chose ne sera jamais libre !
> Grande École Havre Spinoza

[Feu Elmoron]

Le cardinal qui passait par là, entendit des bribes de conversation qui lui fit se hérisser les cheveux...il tourna la tête et vit une jeune femme en discussion avec le frère Zabouvski...il se demanda s'il s'agissait bien d'une discussion innocente ou d'un piège tendu au théologien.

bien le bonjour ma dame, je constate une curiosité aiguisée de votre part, puis je connaitre les raisons de votre venue jusqu'à Rome ?

[Motarde d'Ascalon]

Le prefet, un brin d'herbe en bouche, épée au coté, travaersait non chalement la sainte place de Rome. Une jeune femme entouré de clerc attira son attention d'autant que dans le petit groupe elle reconnu son pere spirituel et cardinal. Elle s'avanca, retirant discretement le petit brin d'herbe qu'elle jeta a terre, salua avec respect le cardinal et les autres clerc present et posa un regard inquisiteur sur la jeune femme qui lui fait plus penser a celle qu'elle avait souvent croisé dans les rues de Narbonne appartenant a cette chere maison se trouvant face a la mairie.

Elle ne dit mot, passa son chemin sans perdre de vue la dite personne.
_________________

[Sérésa]

Sérésa examina le Cardinal et se souvint aussitôt de la description du clergé que lui avait fait son père, l'ancien gouverneur de marine Lyonèsse reconverti marchand ambulant sur les comptoirs du Levant... Manifestement, il s'agissait d'un personnage haut-placé. Elle fut également particulièrement amusé par le manége de la Vidame qui en guise de conversation montrait son épée sans doute comme l'argument ultime !

" Eh bien votre Eminence, je viens de Venise la Sérénissime où mon père m'a laissé en partance vers Moscou pour annoncer à ma famille maternelle le décés de ma mère à Constantinople il y a... deux ans. Quant à moi, je n'ai pas eu le coeur de faire ce voyage et je retourne à Marseille ma ville natale et celle de mon père... "

" Hum...! Je sens autour de moi depuis peu une certaine méfiance ! "

" N'ayez pas peur...! Je ne suis pas armé, j'ai laissé mon glaive à l'entrée et vous voyez bien que mes habits légers ne peuvent cacher aucune autre arme ! Quant à notre conversation, je pense que vous avez tous ici une Foi suffisamment assurée pour ne pas être déstabilisés par les quelques questions que je poses... Je ne suis qu'une innocente vagabonde... "

" Pensez-vous réellement que quelqu'un qui ait subi la mort violente d'un proche et qui ait vu la sauvagerie humaine à l'oeuvre, ne puisse pas s'interroger sur le sens de la vie et de sa vie ??? La religion n'est-elle pas là pour apporter quelques éléments ??? Cela vous semble-t-il si incongru que ma curiosité soit aiguisée ??? "

" Pour l'instant, hélas, ne vous déplaise, je ne suis guère convaincu... aussi bien par les attitudes de certains que par les réponses des autres... Voyez-vous à Marseille au moins j'ai pu discuter avec le prêtre Xolotl qui, à défaut de m'avoir converti, a du moins eu la noblesse d'âme de m'offrir l'hospitalité et de répondre sereinement à mes questions ! c'est d'ailleurs pour cela que je ne suis pas allé plus loin avec lui dans l'argumentation afin de ne pas le troubler dans sa Foi ! "

Sérésa tout en parlant porta sa main tendue vers son coeur... et elle attendit ce que ces êtres humains qui ont voué leurs vies à Dieu allaient lui répondre...
_________________

Qui convoite ou craint quelque chose ne sera jamais libre !
> Grande École Havre Spinoza

[Feu Elmoron]

Ma chère enfant, je ne crains point pour mon intégrité physique mais il est des armes bien plus contondantes parfois que le glaive, le verbe par exemple...votre démarche ici n'est pas incongrue ou mal interprétée mais un peu surprenante. Une discussion théologique eut été plus aisée avec un clerc paroissial voire un moine du régulier vous accueillant en son monastère...venir en cette place grouillante d'activité pour lancer un débat spirituel est osé.

Si la place du Très Haut dans votre vie vous est totalement étranger, pourquoi chercher la réponse en pesant celle d'autres personnes ?
C'est en vous, vos désirs, vos aspirations qu'il faut puiser...rien ne pourra vous ébranler ou modifier votre vision s'il ne vient avant tout de vous.

Si nous avions l'argument fort et définitif pour convertir, convaincre, affirmer la nature de la vraie foi, il n'y aurait plus de malheureux aveuglés en ce monde...nous la vivons et à travers nos actes essayons d'imprégner les autres.

Enfin, je vous inciterai fortement à découvrir nos fondements dans l'un des nos séminaires provinciaux, gratuit et accessible à tous, où l'on pourra répondre à toutes vos interrogations.

[Sérésa]

" J'aurai pourtant aimé continuer cette conversation... comment dites-vous... théo...logique. Eh bien... dommage ! si toute conversation de ce type là doit être cachée ! Ne vous étonnez pas ensuite qu'à défaut de contradicteurs vous ayez devant vous la masse amorphe des indifférents qui n'ont cure de vos engagements ! "

" Sachez que Dieu ne m'est pas étranger... Ce qui m'est étranger c'est l'idée que vous avez de Dieu ! Ne serait-ce qu'en lui donnant ce surnom vous lui attribuez une adresse qui me semble inopportune : le "Très-Haut"... dites-vous... mais pourquoi Dieu devrait-il être si Haut et où est-ce donc que cette hauteur ??? "

" Je vous souhaite de vivre votre Foi !!! Mais vos paroles m'attristent ! Qu'est-ce donc que votre Foi, quelle valeur a-t-elle si vous ne voulez pas la confronter à l'adversité et au verbe de ceux qui s'interrogent sur Elle ?! C'est bien là le noeud du problème, vous dormez ! et vous voulez vivre assoupi dans le confort de votre Foi ! "

" Je vous le dis : la Foi n'est pas un canapé, ni un bon lit moelleux...! La Foi n'est pas donnée une bonne fois pour toute ! Si plus que le combat des armes tranchantes, vous craignez celui du verbe, alors je crains effectivement que votre Foi ne soit qu'un masque de carnaval ! Pensez-vous que Christos eut hésité un instant de parler sur une place publique parce que c'était par trop impoli ou bien que cela n'était pas conforme aux bonnes moeurs !!! "

" Hélas, cela m'afflige ! Peut-être que d'avoir vécu la mort de trop près, on ne craint plus même la crainte ! Je ne partage pas votre Foi, je ne sais même plus ce que c'est la Foi, je ne suis pas là pour m'amuser à vous contredire pour la contradiction ! Je cherche un fil, un fil, comme celui d'Ariane, qui me permette de renouer ce qui s'est défait ! "

" Non, non, votre Excellence ! la vérité n'est pas indifférente selon nos petits arrangements avec nous-mêmes ! Il faut vous rendre à l'évidence je ne suis pas votre enfant et vous n'êtes pas mon père. Ces mots là ne sont que des apparats où vous vous efforcez de vous hausser dans la sécurité d'une paternité inventée ! Et souvenez-vous que l'aveugle peut entendre plus qu'il ne voit, alors le voyant peut-être sourd à tout ce qu'on lui dit ! "
_________________

Qui convoite ou craint quelque chose ne sera jamais libre !
> Grande École Havre Spinoza

[Feu Elmoron]

Ma dame, ou est ce encore une appellation qui ne vous convienne pas, vous semblez, contrairement à ce que vous voulez faire croire, enfermer dans de profondes convictions dont je n'ai ni l'énergie et encore moins le temps de chercher à rectifier...ceci étant, vous êtes en place d'Aristote à Rome et je vous demanderais de ne pas remettre en cause la probité et de notre foi et croyance et de notre belle institution, en ces lieux.

sur ce, j'espère sincèrement que vous sortirez de votre aveuglement au fil de votre parcours, au revoir, ma dame

[Motarde d'Ascalon]

N'ayant rien perdu de l'entretien entre la jeune femme et le cardinal quand ce dernier pris congé, elle s'avanca au devant d'elle:

Bonjour madame, vous voulez debattre, soit, je vous invite par commencer par lire ceci:

Elle lui tendi le livre de Vertus

Ainsi vous vous suarez au moins de quoi vous parlez. Bonne journée madame.
_________________

[Sérésa]

Sérésa prit le Livre des Vertus que lui tendit la Vidame Motarde.

" Je vous remercie beaucoup... Je reconnais que je préfère largement ce chef d'oeuvre de la littérature à la lame d'une épée. Sachez cependant que j'aime plus particulièrement certains passages. Le Livre II chapitre III est l'exemple que vous devriez suivre... voyez comme le Grand Aristote met KO le plus grand lutteur de l'esprit de son époque, Cratyle ! "

" Votre Excellence, tss tss tss, voyons, ce n'est pas digne de vous ! La belle réthorique sophiste que voilà ! Je parle de votre Foi, je défends même votre Foi contre votre prudence, votre peu d'ardeur, votre manque de flamme, et je regrette amèrement qu'elle ne soit en vous qu'une mince surface pas plus épaisse qu'une soie Ottomane ! et vous me retournez que vous n'avez pas assez d'énergie et encore moins de temps pour lutter contre mes profondes convictions ! "

" Je ne souhaite pas être convaincue, je souhaite seulement échanger, pourquoi donc voulez-vous à toute force que toute personne qui discute un peu avec vous finisse par être convaincue ! puis lorsque vous constatez que cela ne se peut, vous préférez mettre fin aux échanges ! Il en est ainsi de ceux qui en fait de raison n'ont que des certitudes ! certitudes qu'ils ne savent pas eux-même expliquer ! "

" Savez-vous j'ai eu quelques échanges récemment avec une averroïste qui m'a donné une définition de la Foi, auquelle je n'adhére pas, mais qui par son énergie et sa sincérité m'a enchanté ! Hélas, je n'ai pas eu de réponse quand je lui ai demandé pourquoi le mal existe alors que Dieu est tout puissant... "

" Savez-vous que la probité est l'honnêteté avec soi-même ?! C'est une qualité humaine qui ne s'applique que fort peu à une Place aussi vivante soit-elle ! Malgré tout, il me faut repartir... Lorsque je reviendrai à Marseille j'avertirai les éventuels voyageurs qu'il est impossible de parler de Dieu, d'Aristote et de Christos à Rome et sur la Place même d'Aristote ! car parait-il selon le Cardinal de la congrégation pour la diffusion de la foi en personne cela nuit à la probité des lieux... "

Sérésa salua le Cardinal avec fatalisme... inclina sa tête vers la Vidame Motarde et repartit doucement le Livre des Vertus dépassant de sa besace en direction des faubourgs de la vieille et antique Cité.
_________________

Qui convoite ou craint quelque chose ne sera jamais libre !
> Grande École Havre Spinoza

[Zabouvski]

Le Père Zabouvski avait continuer de suivre la conversation, malgré qu'il se fusse légèrement retiré avec l'arrivée de motarde, la main sur le fourreau, mais il revint pour rajouter un dernier mot.

Voyons, voyons ma fille, tout ceci n'est pas bien sage. Certes nous avons habitude de penser que notre dogme est la vérité, mais rassurez-vous, c'est bien là la vérité, et l'histoire nous l'a souvent prouvée.

Aristote nous a expliqué que Dieu ne pouvait être qu'unique, puisqu'il était ridicule pour un Dieu, sensé être surhumain, d'être divisé en plusieurs divinités. Il nous a ensuite prouvé que l'homme possédait bel et bien un esprit, puisque l'homme est capable d'amour, de rélection et de choix personnels, alors que l'animal ne peut rien de tout ça. Et ça c'est sans prendre en compte la preuve de la nature sociable de l'homme.

Ensuite, Christos a fondé la sainte Église en se fondant entièrement sur la pensée d'Aristote, et d'ailleurs à ce titre, il est le seul à avoir appliqué dans son intégralité le message original d'Aristote.

Très honnêtement, il m'est arrivé à moi aussi de chercher des réponses du coté des hérésies, mais chaque fois je fus déçu, et de ces déceptions j'ai gagné en foi pour la seule vraie Église. Pour parler des averroïstes, ce ne sont que des désavoués qui se vautrent dans l'imposture d'un message modifié par un usurpateur, soit ce certain averroës, et en plus ils ont une tonne de groupuscule bizarre qui ne font que les diviser et les éloigner de la vraie foi.
_________________

Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize

[Feu Elmoron]

Se retournant.

Frère Zabouvski, vous avez surement mieux à faire ici...pas pire sourd que celui qui ne cherche pas à écouter. Oui ma dame, vous n'écoutez pas, vous souhaitez parler, pérorer...vous osez juger ma foi et me donner LA définition qu'elle devrait prendre, alors que vous arrivez ici en vous interrogeant sur la nature même de Dieu.

Vos menaces d'aller railler le peu de communication de Rome à Marseille me laisse de marbre, car les dizaines de fidèles avec qui j'échange des missives chaque semaines savent ce qu'il en est en réalité.

Peut être dois je vous apprendre un élément qui vous servira dans l'avenir...quand on pose un dialogue en tant que demandeur et cherchant à ceux qui sont supposé savoir, on fait montre d'humilité et non de vanité, cela donne un peu de crédibilité à la démarche...

bonjour à nos amis averroistes...