L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR
Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game
 
Lien fonctionnel : Le DogmeLien fonctionnel : Le Droit Canon
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

[Aristote] Le siège d'Aornos - Chapitre III

 
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Lorgol
Cardinal
Cardinal


Inscrit le: 05 Avr 2006
Messages: 3719

MessagePosté le: Mer Sep 26, 2007 9:55 pm    Sujet du message: [Aristote] Le siège d'Aornos - Chapitre III Répondre en citant

Le siège d'Aornos - Chapitre III

Le temple du manitou du serpent cosmique était un édifice imposant, dont l’architecture ne tolérait aucune fioriture. Le décorum était d’une simplicité extrême, et se limitait à quelques bas reliefs représentant des épisodes de la vie du serpent cosmique, divinité Assacène. Seul le dôme du temple tranchait avec l’austérité de l’ensemble, chargé qu’il était de pierres précieuses, et tapissé de feuilles d’or. Nous pénétrâmes dans la bâtisse, emboîtant le pas de notre guide, qui nous conduisit à une sorte de guichet, tenu par ce qui semblait être des moines. Ceux-ci nous interrogèrent sur nos identités, nos adresses, nos situations familiales, nos revenus, nos filiations, et plusieurs heures plus tard, nous fûmes enfin autorisés à rencontrer le manitou.

Le manitou du serpent cosmique était un personnage singulier. Nous nous attendions à rencontrer un souverain, splendide dans sa majesté, mais c’est un homme dépourvu de charisme qui nous faisait face. Le manitou était petit, maigre, d’un age plutôt avancé, et portait une ridicule petite moustache. Il nous accueillit froidement en ces termes : « Les étrangers ne sont d’habitude pas bienvenus ici, mais pour vous nous faisons une exception, puisque vous êtes acteurs de la prophétie ». Je brûlais de lui poser la question, mais c’est Aristote qui le fit avant moi : « Mais de quelle prophétie parlez-vous donc ? ». Le manitou lui répondit qu’il avait vu en rêve qu’Aornos serait détruite par des armées venues d’occident, mais qu’un philosophe du nom d’Aristote devait d’abord visiter la cité pour en perpétuer la mémoire dans ses écrits. Aristote affirma que jamais il n’userait de son précieux temps pour écrire deux lignes sur Aornos, « plutôt crever, ou mieux, qu’Aornos sombre dans un total oubli ». Le manitou fut atterré par les paroles du philosophe : « Ah, non, non, non ! Ca non, nous ne pouvons pas être oubliés, enfin ! Nous sommes l’idéal politique ». Aristote pouffa : « Pouah ! Vous plaisantez ? Un idéal, une vaste blague oui : je ne vois ici que péché.

Je ne vois que luxure des hordes d’égarés vautrés dans les abus obscènes des choses de la chair, qui conduisent à l’irrémédiable contamination de l’âme, devenant alors comme un noir paysage peuplé de phantasmes où les corps se mêlent dans des positions indicibles. Ces damnés vont et viennent dans un sinistre ballet, en quête de nouvelles expériences sordides, pour calmer leur appétit féroce qui ne fait qu’aller grandissant. Plus rien n’a d’importance, sinon la satisfaction de leurs bas penchants, et bientôt, les obsessions deviennent si fortes qu’ils sombrent lentement dans une folie noire.

Je ne vois que colère, que des pauvres bougres qui s’abandonnent à leurs penchants primitifs pour lever la voix ou le gourdin contre leurs frères, que des sinistres maraudeurs qui jouissent de la violence de leurs actes malfaisants. Ceux-là, bientôt poussés par leurs pulsions bestiales, ou leurs tendances à la perversité, se repaissent de chair humaine et boivent le sang de leurs victimes, avant de semer la mort, puis de s’oublier à jamais dans une orgie de viscères et d’humeurs répandues.

Je ne vois qu’avarice de ceux qui prétendent commander mais qui ne font qu’exploiter, méprisant des intérêts les plus fondamentaux de leurs sujets, de ceux qui se complaisent dans leur petit confort, méconnaissant des besoins vitaux de leurs frères laborieux, et qui refusent une miche de pain aux bouches affamées. Ceux-là, en vérité, font preuve d’un tel égoïsme, que toute leur substance converge vers un même point central de leur organisme, et qu’ils deviennent ainsi tout rabougris, bossus, et tordus par l’œuvre du temps.

Je ne vois que gourmandise, et extraordinaire opulence des citoyens, qui sont gras d’abuser des choses de la table, rosés de boire trop de vin, et nonchalants de leurs excès de sommeil. Ceux-là verront bientôt leurs langues couvertes de pustules immondes, et gonfleront comme des baudruches, pour ensuite éclater tels des fruits murs dispersant ainsi leurs pauvres chairs aux quatre vents.

Je ne vois qu’orgueil et fatuité des citoyens, qui se réjouissent de la contemplation de leur propre image, et qui se persuadent de vivre dans la perfection physique, morale et politique. Ceux-là deviendront les plus laids, les plus difformes d’entre tous à mesure qu’ils vieilliront ; ils finiront fous de désespoir d’être rendus à l'état de monstruosités rampantes, larves visqueuses qui n’ont plus rien d’humain.

Je ne vois qu’envie des uns pour les choses des autres, ceux d’en bas voulant posséder autant que ceux d’en haut, tels se pourléchant de ce qu’ils pourraient encore tirer de leur prochain, et la chrématistique se faisant l’instrument de ce système pernicieux. Ceux-là aiment trop posséder et posséder autrui, et à se croire trop libres de désirer, ils en deviennent esclaves de leurs désirs, soumis aux moindres aléas de la fortune : leur vie devient un enfer, une quête effrénée et impossible d’un nombre toujours plus grand de choses terrestres.

Et enfin, je ne vois qu’acédie, le pire de tous les vices, s’il en est un, car voilà des citoyens qui au nom d’une obscure prophétie se laissent aller à la contemplation absurde de ce qu’il croient être leur destinée, à savoir disparaître sous les coups du glaive d’Alexandre, des citoyens qui au lieu d’agir, regardent béatement et passivement, des citoyens qui ignorent que l’action est le produit de l’héroïsme, le plus noble véhicule des vertus. Ceux-là, en vérité, ne méritent plus le nom de citoyens, et donc ne méritent plus le nom d’homme, ils sont des légumes ! »

Et Aristote se tût. Le manitou fit des yeux ronds, quant à moi je ne savais que dire après une telle tirade. Le temps fut suspendu, puis le souverain eut soudain une réaction violente. Aristote et moi fûmes expulsés d’Aornos, après avoir été copieusement insultés par le petit roi, qui entrait dans une colère hystérique.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marco_Castello



Inscrit le: 21 Avr 2011
Messages: 1807

MessagePosté le: Jeu Juil 21, 2011 3:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


Capítol III

El temple del Manitú de la serp còsmica era un edifici imponent, l’arquitectura del qual no tolerava cap floritura. La decoració era d’una simplicitat extrema i es limitava a alguns baix relleus que representaven episodis de la vida de la serp còsmica, divinitat açvaka. Només la cúpula del temple trencava amb l’austeritat del conjunt, ja que estava recarregada de pedres precioses i arrebossada amb pa d’or. Penetràrem dins l’obra, seguint les passes del nostre guia, que ens conduí a una mena de finestra, a càrrec del que semblaven ser uns sacerdots. Aquests ens interrogaren sobre les nostres identitats, les nostres direccions, la nostra situació familiar, les nostres rendes, les nostres filiacions i, després de força hores, ens autoritzaren finalment a entrevistar-nos amb el Manitú.

El Manitú de la serp còsmica era un personatge singular. Ens esperàvem entrevistar-nos amb un sobirà, esplèndid en la seva majestat, però era un home desproveït de carisma el qui se’ns enfrontava. El Manitú era petit, fi, d’una edat més aviat avançada, i duia un ridícul bigotet. Ens acollí fredament amb aquests termes:
“Normalment no són ben rebuts, els estrangers, però amb vosaltres fem una excepció, ja que sou els protagonistes de la profecia.” Cremava dins meu el plantejar-li una qüestió, però fou Aristòtil que la feu abans que jo: “I doncs, de quina profecia parles?” El Manitú va respondre-li que havia vist en somnis que Aornos seria destruït per n exèrcit vingut d’Occident, però que un filòsof anomenat Aristòtil havia, en primer lloc, de visitar la ciutat per tal de perpetuar-la a la memòria dels seus escrits. Aristòtil respongué que mai no gastaria el seu preuat temps en escriure dues soles línees sobre Aornos, “més aviat la faré esclatar o, millor encara, la sumiré en l’obscuritat de l’oblit.” El Manitú, horroritzat per les paraules del filòsof, exclamà: “Oh, no, no, no! No és possible! No pots oblidar-nos, al cap i a la fi! Som l’ideal polític!” Afirmació a la qual respongué Aristòtil: “Uf! Feu broma? Un ideal..Una broma! Només hi veig pecat, jo, aquí!

Només hi veig luxúria, en les hordes d’extraviats que abusen de les coses de la carn, en ser que condueix a la irremeiable contaminació de l’ànima, com un negre paisatge poblat per fantasmes on els cossos es barregen en posicions inefables. Aquests condemnats van i venen en un sinistre ball, tot buscant noves experiències sòrdides per tal de calmar el seu instint salvatge que no fa més que anar creixent. Res no té més importància que la satisfacció de les seves baixes passions, i aviat les obsessions es tornen tan fortes que els enfonsen en una fosca follia.

Només hi veig còlera, ja que els pobres diables s’abandonen a les seves inclinacions primitives per aixecar la veu o la garrota contra els seus germans, com sinistres malfactors que frueixen de la violència dels seus mals actes. Aquells, empesos ràpidament pels seus impulsos bestials, o per les seves tendències vers la perversitat, s’alimenten de carn humana i beuen de la sang de les seves víctimes, abans de semblar la mort i després d’oblidar-se’n d’una orgia de vísceres i humors estesos.


Només hi veig avarícia, dels qui pretenen controlar però que no fan res per a explotar, menyspreant els interessos més fonamentals dels seus súbdits, als quals es delecten a la seva zona confortable, fent cas omís de les necessitats vitals dels seus germans treballadors, i que rebutgen una fogassa de les seves boques famolenques. Aquells, realment, demostren tal egoisme que tota la seva substància convergeix vers al mateix punt central del seu organisme, i que esdevenen així molt atrofiats, desiguals i torts amb el pas del temps.

Només veig golafreria, i una extraordinària opulència dels ciutadans, que són el greix per l’abús de les coses de la taula, de beure massa vi rosat i massa descuit en el control del somni. Aquells veuran aviat les seves llengües cobertes amb pústules immundes i s’inflaran com a globus, per tal d’esclatar a continuació com la fruita madura i dispersar, així, les seves pobres carns als quatre vents.

Només veig l’orgull i la fatuïtat dels ciutadans, que s’alegren de la contemplació de la seva pròpia imatge i que es convencen de viure en la perfecció física, moral i política.
Aquests es tornaran els més lletjos, els més amorfs d’entre tots a mesura que envelleixin; acabaran folls de desesperació en tornar-se monstruositats rampants, larves viscoses que no tenen ja res d’humà.

Només veig el desig d’uns per les coses dels altres, els de baix volent posseir tant com els de la cima, delectant-se del que en podrien treure del seu igual i el crematístic fent-se el instrument d’aquest sistema perniciós. Aquells als qui agrada massa posseir i posseir als altres i creuen ser lliures de desitjar, es converteixen en esclaus dels desitjos, subjectes als menors riscos de la fortuna: la seva vida esdevé un infern, una recerca desenfrenada i impossible d’un nombre cada cop major de coses terrestres.

I, finalment, només veig desídia, el pitjor de tots els vicis, si es que l’és, ja que aquí els ciutadans, en nom d’una profecia indeterminada, deixen anar la contemplació absurda del que creuen que és el seu destí, a saber el desaparèixer sota els cops de l’espasa d’Alexandre, dels ciutadans que, en comptes d’actuar, observen amb alegria i passivitat, com ignoren que l’acció és el producte de l’heroisme el més noble vehicle de les virtuts! Aquests, certament, no mereixen ja ni el nom de ciutadans, i, conseqüentment, no mereixen el nom d’humà; són verdures!”

I Aristòtil va callar. El Manitú feia els ulls com a plats, per no saber que dir després d’aquesta perorata. El temps es va suspendre i, després, el sobirà va tenir de sobte una reacció violenta. Van expulsar-nos a Aristòtil i a mi d’Aornos, després d’haver estat insultats abundantment pel petit rei, que havia entrat en una còlera histèrica.


Traduït per Ignius de Muntaner.


_________________
[/url]
Ex. Juge Royal|Arch. Em.de Malines |[url=http://abbaye-thomiste.forumactif.org/]Thomiste
| Comte de Corinthe et Baron de La Vostice (Achaïe), Vicomte de Bailleul (France)
- MORT DÉFINITIVEMENT CETTE FOIS
Récipiendaire du Grand Chrisme d'Or
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Ignius



Inscrit le: 17 Nov 2010
Messages: 3429
Localisation: Catalunya

MessagePosté le: Mer Nov 30, 2011 2:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



EL ASEDIO DE AORNOS

CAPITULO III:

El templo de Manitú de la serpiente cósmica era un edificio imponente cuyo diseño no contenía ningún ornamento. La decoración era de una sencillez extrema y se limitaba a algunos bajorrelieves que representaban episodios de la vida de la serpiente cósmica (la diosa asacena). Sólo la cúpula del templo se diferenciaba del austero conjunto por contener un montón de piedras preciosas y estar tapizada de hojas de oro. Penetramos en la obra pisando los talones a nuestro guía, quien nos condujo a una especie de ventanilla atendida por unos individuos que parecían monjes. Estos nos interrogaron sobre nuestras identidades, direcciones, situaciones familiares, rentas, filiaciones… y varias horas más tarde obtuvimos, por fin, la autorización para encontrarnos con el Manitú.

El Manitú de la serpiente cósmica era un personaje singular. Esperábamos a un soberano espléndido en su majestad, pero encontramos de frente a un hombre desprovisto de carisma. Era pequeño, flaco, de edad más bien avanzada y exhibía un bigote ridículo.

Nos saludó con frialdad del siguiente modo:


- Habitualmente los extranjeros no son bienvenidos aquí, pero ya que ustedes son protagonistas de la profecía, haremos una excepción.

Deseaba con ansia plantearle una cuestión, pero Aristóteles se me adelantó:

- ¿De qué profecía habla?

El Manitú le respondió que había visto en sueños que Aornos sería destruido por ejércitos venidos de occidente, pero que un filósofo llamado Aristóteles debía primero visitar la ciudad para perpetuar la memoria en sus escritos.
Aristóteles afirmó que jamás invertiría su preciado tiempo en escribir ni dos líneas sobre Aornos.


-Más bien la haré estallar, o mejor, haré que zozobre en el oscuro olvido.

El manitú horrorizado por las palabras del maestro exclamó:


-¡Oh, no, no, no! ¡Eso no, no podemos ser olvidados! ¡Tenemos el mejor sistema político!

Aristóteles estalló en carcajadas:

-¡Uf! ¿Está usted bromeando? El sistema político ideal... ¡Es una broma! Yo solo veo pecado aquí. Veo sólo lujuria en las hordas de extraviados que se revuelcan en los abusos obscenos de la carne los cuales conducen, irremediable, a la contaminación del alma haciendo que parezca un negro paisaje poblado de fantasmas donde los cuerpos se entrelazan en posiciones inviables. Estos condenados van y vienen en un siniestro baile buscando nuevas experiencias sórdidas para calmar su apetito feroz que sólo va en aumento. Nada tiene más importancia que la satisfacción de sus bajas pasiones y en poco tiempo se obsesionan de tal modo que se hunden en una tétrica locura.

Veo sólo ira en los pobres diablos que se entregan a sus inclinaciones primitivas para levantar la voz o el garrote contra sus hermanos como merodeadores siniestros que disfrutan de la violencia de sus actos maléficos. Esa gente, empujada por sus impulsos salvajes (o su tendencia hacia lo perverso) se alimenta de carne humana y bebe la sangre de sus víctimas, antes de sembrar la muerte para luego abandonarse a una orgía de vísceras y de humores derramados. Sólo veo avaricia de los que pretenden controlar pero que no hacen nada para cambiar, despreciando los intereses más fundamentales de sus súbditos (los deleitan cuando son ricos pero hacen caso omiso de las necesidades vitales de sus hermanos trabajadores y rechazan dar una hogaza a sus bocas hambrientas). Aquellos demuestran tal egoísmo que toda su sustancia converge hacia un mismo punto central de su organismo convirtiéndose en seres atrofiados y deformes con el paso del tiempo.
Sólo veo glotonería y una extraordinaria opulencia de los ciudadanos, que están obesos por excederse con los alimentos y beber demasiado vino rosado, además del descontrol del sueño que atesoran. Aquellos verán pronto sus lenguas cubiertas con pústulas inmundas y se hincharán como globos, para estallar a continuación como la fruta madura y dispersar, así, sus pobres carnes a los cuatro vientos.

Veo sólo el orgullo y la vanidad de los ciudadanos que se regocijan en la contemplación de su propia imagen y que se arrastran a vivir en la perfección física, moral y política. Todos ellos se convertirán en los más feos y deformes a medida que envejezcan. Acabarán locos de desesperación al volverse monstruos rastreros, como larvas viscosas que no tienen ya nada de humano.

Sólo veo el deseo de unos por las cosas de los demás, los de abajo queriendo poseer tanto como los de la cumbre, deleitándose de lo que podrían sacar de su igual e instrumentalizando la economía lo que corromperá el sistema monetario. Aquellos a los que les gusta demasiado acumular riquezas y creen ser libres de desear, se convierten en esclavos de los deseos por no arriesgar su fortuna: su vida se convierte en un infierno, será una búsqueda desenfrenada e imposible de un número cada vez mayor de cosas terrestres.

Y finalmente, veo desidia, el peor de todos los vicios (si es que lo es) ya que aquí los ciudadanos, en nombre de una oscura profecía, disfrutan de la contemplación absurda de lo que ellos creen que es su destino. Ellos felices e inmóviles desaparecerán por no haber hecho nada bajo los golpes de la espada de Alejandro, ya que no son conscientes de que la acción es lo que produce las victorias, el más noble vehículo de las virtudes.

Ciertamente ya no merecen el nombre de “ciudadanos” y por tanto tampoco merecen el nombre de “hombres”. ¡Serán llamados “vegetales”!

Y Aristóteles calló. El Manitú tenía los ojos como platos y yo no sabía que decir después de tal perorata. El tiempo se detuvo, pero luego el soberano tuvo de repente una reacción violenta.
Aristóteles y yo fuimos expulsados de Aornos después de haber sido insultados hasta la saciedad por el pequeño rey, que había montado en cólera y se había puesto histérico.

Traducido por Casiopea.
Revisado por el Padre Prior Jesus Alfonso Froissart del Campo.



_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Ignius



Inscrit le: 17 Nov 2010
Messages: 3429
Localisation: Catalunya

MessagePosté le: Mer Jan 25, 2012 12:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



L'assedio di Aornos

Capitolo Terzo :

Il tempio del Grande Capo del Serpente Cosmico era un imponente edificio, la cui architettura non tollerava alcuna fioritura. La decorazione era di una semplicità estrema, e si limitava a qualche bassorilievo rappresentante degli episodi della vita del Serpente Cosmico, divinità Assacena. Solo la cupola del tempio spiccava nell’austerità dell’insieme, carica com’era di pietre preziose, e coperta da foglie d’oro. Entrammo nelle mura, seguendo il passo della nostra guida, che ci condusse a una sorta di grata, controllata da quelli che sembravano essere dei monaci. Questi ci interrogarono sulle nostre identità, la nostra nazionalità, le nostre situazioni familiari, i nostri redditi, le nostre discendenze, e molte ore più tardi, fummo infine autorizzati a incontrare il Grande Capo.

Il Grande Capo del Serpente Cosmico era un personaggio singolare. Ci aspettavamo di incontrare un sovrano, splendido nella sua maestà, ma era un uomo privo di carisma quello che avevamo davanti. Il Grande Capo era minuto, magro, di età piuttosto avanzata, e portava un ridicolo paio di piccoli baffi. Ci accolse freddamente in questi termini: "Di solito gli stranieri non sono i benvenuti qui, ma per voi facciamo un’eccezione, poiché siete attori della profezia". Ardevo dal desiderio di porgli una domanda, ma fu Aristotele che lo fece prima di me: "Ma di che profezia parlate, dunque?". Il Grande Capo gli disse che aveva visto in un sogno che Aornos sarebbe stata distrutta da delle armate venute dall’Occidente, ma che un filosofo di nome Aristotele avrebbe dovuto prima visitare la città per poter perpetuarne la memoria nei suoi scritti. Aristotele affermò che mai avrebbe sprecato il suo prezioso tempo per scrivere due linee su Aornos, "piuttosto crepare, o meglio, che Aornos affondi in un totale oblio". Il Grande Capo fu atterrito dalle parole del filosofo: "Ah, no, no, no! Questo no, noi non possiamo essere dimenticati, dopo tutto! Noi siamo l’ideale politico". Aristotele scoppiò: "Puah! Scherzate? Un ideale, un grande scherzo sì: qui non vedo che peccato.

Non vedo che lussuria di orde di oziosi smarriti in osceni abusi della carne, che conducono all’irrimediabile contaminazione dell’anima, che diventa così come un nero paesaggio popolato di fantasmi dove i corpi si mescolano in posizioni indicibili. Questi dannati vanno e vengono in un sinistro balletto, in cerca di nuove sordide esperienze, per calmare il loro feroce appetito che non fa che crescere. Nient’altro ha importanza, se non la soddisfazione delle loro basse tendenze, e presto, le ossessioni diventano così forti che sprofondano lentamente in una nera follia.

Non vedo che collera, che poveri diavoli che si abbandonano alle loro primitive tendenze per levare la voce o il randello contro i loro fratelli, che dei sinistri razziatori che gioiscono della violenza dei loro malevoli atti. Questi, presto spinti dalle loro pulsioni bestiali, o dalle loro tendenze alla perversità, si cibano di carne umana e bevono il sangue delle loro vittime, prima di spargere la morte, poi di dimenticarsi di tutto in un orgia di viscere e umori sparsi.

Non vedo che avarizia di coloro che pretendono di comandare ma che non fanno che sfruttare, disprezzando gli interessi più fondamentali dei loro sottomessi, di coloro che si compiacciono nella loro piccola comodità, disconoscendo i bisogni vitali dei loro laboriosi fratelli, e che rifiutano una briciola di pane alle bocche affamate. Questi, in verità, danno prova di un tale egoismo, e così diventano rattrappiti, gobbi, e storti dall’opera del tempo.

Non vedo che golosità, e straordinaria opulenza dei cittadini, che sono diventati grassi a furia di abusare dei piaceri della tavola, paonazzi per il bere troppo vino, e noncuranti per i loro eccessi di sonno. Questi vedranno presto le loro lingue coperte di pustole immonde, e si gonfieranno come palloni gonfiati, per scoppiare infine come dei frutti maturi disperdendo così le loro povere carni ai quattro venti.

Non vedo che orgoglio e frivolezza dei cittadini, che si rallegrano nella contemplazione della loro stessa immagine, e che si persuadono di vivere nella perfezione fisica, morale e politica. Questi diventeranno i più brutti, i più deformi tra tutti a mano a mano che invecchieranno: finiranno pazzi per la disperazione di essersi resi mostruosità striscianti, viscide larve che non hanno più niente di umano.

Non vedo che brama degli uni per le cose degli altri, quelli che stanno più in basso bramano tanto quanto quelli che stanno in alto, così leccandosi i baffi di quello che potranno ancora prendere dal proprio prossimo, e la crematistica diviene lo strumento di questo sistema pernicioso. Questi amano possedere troppo e possedere altri, e credendosi troppo liberi di desiderare, divengono schiavi dei loro desideri, sottomessi ai minimi rischi della fortuna: la loro vita diventa un inferno, una ricerca sfrenata e impossibile di un numero sempre più grande di beni materiali.

E infine, non vedo che indifferenza, la scintilla di tutti i vizi, se ve ne è una, poiché ecco dei cittadino che in nome di una misteriosa profezia si lasciano andare all’ assurda contemplazione di ciò che credono sia il loro destino, nel sapere che verranno distrutti sotto i colpi di spada di Alessandro, dei cittadini che invece di agire guardano beatamente e passivamente, dei cittadini che ignorano che l’azione è il prodotto dell’eroismo, il più nobile veicolo delle virtù. Questi, in verità, non meritano più il nome di cittadini, e quindi non meritano più il nome di uomini, sono dei vegetali!".

E Aristotele tacque. Il Grande Capo sgranò gli occhi, quanto a me non sapevo che dire dopo una simile predica. Il tempo rimase sospeso, poi il sovrano ebbe subito una violenta reazione. Aristotele ed io fummo espulsi da Aornos, dopo essere stati copiosamente insultati dal piccolo re, che era entrato in una collera isterica.



_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Doron



Inscrit le: 19 Mai 2012
Messages: 482

MessagePosté le: Mar Nov 11, 2014 11:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
De belegering van Aornos – Hoofdstuk III

De tempel van de kosmische slang Manitou was een immens en imposant bouwwerk met architectuur zonder franjes. Het decor was uiterst simpel en beperkt tot een paar afbeeldingen die scènes uit het leven van de slang godheid van de Assacene verbeelden. Alleen de koepel van de tempel in contrast, in schril contrast met de rest, werd bedekt met bladgoud en edelstenen. Wij, die zich voelden als indringers, volgden onze gids naar een soort van teller die werd bijgehouden door mensen die op monniken leken. Ze vroegen ons onze namen, waar we woonden, onze families, ons inkomen, en na enkele uren hadden we eindelijk toestemming om Manitou te ontmoeten.
De kosmische Manitou was een eigenaardig persoon. We verwachten een vorst, gekleed in pracht en grootsheid, maar we werden geconfronteerd met een man zonder charisma. De Manitou was een kleine, magere, tamelijk oude man en had een belachelijk klein snorretje. We werden nogal koeltjes begroeten met de woorden: “Buitenlanders zijn niet altijd welkom hier, maar we maken een uitzondering voor jullie omdat jullie betrokken zijn bij de voorspelling”. Ik verlangde ernaar om een vraag te stellen, maar Aristoteles stelde mijn vraag voordat ik de kans hiervoor kreeg:
“Over welke voorspelling spreekt u?”

De Manitou vertelde ons dat hij in een droom gezien dat legers van het westen Aornos zouden vernietigen, maar een filosoof met de naam van Aristoteles zou eerst in de stad komen om de stad te vereeuwigen in zijn geschriften. Aristoteles zei dat hij niet zijn waardevolle tijd zou geven aan twee regels over Aornos: “in de plaats daarvan zou het doodgaan; of nog beter, Aornos zou totaal vergeten moeten worden”.
De Manitou was geschokt door de woorden van de filosoof, “Nee, nee, nee! We kunnen niet vergeten worden! We zijn van politieke aard!”

Aristoteles barstte uit:

“Wat! Je maakt een grapje zeker? In je dromen zeker! Alles wat ik hier zie is zonde. Ik zie alleen een begeerte van horden, badend in hun misbruik van vlees, wat leidt tot verontreiniging van de ziel, overgaand in een zwart landschap vol fantasieën waar lichamen mengen in onuitsprekelijke posities. Dit verdomde komen en gaan in een sinistere dans, op zoek naar nieuwe ervaringen omdat hun woeste eetlust niet kan worden gestild. Niets anders is belangrijk voor hen, behalve de tevredenheid van de lage begeerten en weldra is hun obsessies zo zwaar dat ze wegzakken in een zwarte gekte.”

“Ik zie alleen de woede van arme drommels die zich over geven aan hun primitieve neigingen van het verhogen van hun stem of vuist tegen hun broeders en de sinistere plunderaars die genieten van het geweld van hun misdaden. Ze worden voortgeduwd door hun brute verlangens, of hun neiging om de perversie te voeden zichzelf te goed te doen met menselijk vlees en het bloed van hun slachtoffers te drinken, voordat zij de dood verspreiden en zich vervolgens vergeten in een orgie van de ingewanden en lichaamssappen.”

“Ik zie alleen de hebzucht van hen die luisteren naar bevelen, maar niets te doen en enkel maar benutten. Zij die de meest elementaire belangen van hun onderdanen vergeten en die plezier hebben in hun kleine troost. Ik zie enkel maar zij die de vitale behoeften van hun werkende broeders negeren, en geen brood geven aan hongerige monden. Zij, die de echte waarheid willen negeren en enkel maar hun eigen geld willen steken in egoïsme en zo allen laten verkommeren die zij niet voeden. Zij zullen zelf verkommeren en gebocheld verder gaan tot het einde der tijden.”

“Ik zie alleen de hebzucht en de buitengewone rijkdom van de burgers die vet zijn van het eten van te veel aan de tafel zitten, roze van het drinken van te veel wijn en lui zijn van hun overtolligheid aan slaap. Hun tongen zal binnenkort worden bedekt met gezwellen die opzwellen als een ballon om vervolgens kapot te spatten als rijpe vruchten en zo hun vlees te verspreiden in alle vier de windrichtingen.”

"Ik zie alleen de trots en verwaandheid van de burgers, die zich verheugen in de studie van hun eigen reflectie en ervan overtuigd raken om te leven in de fysieke, morele en politieke perfectie. Zij zullen de lelijkste en meest misvormde van allen worden naarmate ze ouder worden. Ze zullen eindigen als gekken die de wanhopige kruipende monstruositeiten van de staat zullen worden; kleverige larven die geen enkele gelijkenis meer met de mens zullen dragen.”

"Ik zie alleen het verlangen van mensen aan de onderkant die zo veel mogelijk willen bezitten zo veel mogelijk zoals hen die boven hen wonen. Ze likken hun lippen voor wat ze zouden kunnen hebben van hun buren en de wellustige hebzucht van de steeds maar groter wordende berg van munten sterkt hun eigenbelang dat het instrument wordt van dit verderfelijke systeem. Ze houden alleen van te bezitten en datgene te hebben dat anderen hebben. Ze denken dat ze vrij zijn om te willen en ze worden slaven van hun eigen verlangens, onderworpen aan de grillen van de rijkdom: hun leven een hel, een ongebreidelde zoektocht naar steeds meer aardse dingen.”

"En tenslotte, ik zie alleen apathie, de ergste van alle ondeugden. Dit zijn de mensen die in de naam van een obscure profetie zich verlagen tot alles van wat ze eigenlijk zijn en uiteindelijk zullen verdwijnen onder de schoen van Alexander. Burgers die in plaats van te handelen passief voor zich uit lijken te kijken; burgers die het heldendom van het optreden zelf negeren. Want leven en handelen is het mooiste en nobelste instrument van de deugd. Zij zijn niet langer de naam van ‘burger’ waardig en verdienen het niet om de naam van ‘mens’ te dragen. Zij zijn niets meer dan ordinair fruit!"

En toen was Aristoteles stil. De Manitou's ogen waren groot en ik wist niet wat ik moest zeggen na zo'n tirade. De tijd leek stil te staan toen plotseling de vorst hevige reactie gaf. Aristoteles en ik werden uit Aornos gegooid , nadat ze waren beledigd door de kleine vorst die was uitgebarsten in een hysterische woede.

Vertaald door Florius Christiaan van den Kasteele van Eckhardt.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
juhana



Inscrit le: 21 Aoû 2010
Messages: 335
Localisation: Turku, Suomen herttuakunta

MessagePosté le: Ven Oct 06, 2017 4:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:




O cerco de Aornos – Capítulo III


O templo do Manitou da serpente cósmica, era um edifício imponente, cuja arquitetura não tolerava nenhum floreado. A decoração era de uma simplicidade extrema, e limitava-se a alguns baixos-relevos representando episódios da vida da serpente cósmica, divindade Assacena. Apenas a cúpula do templo contrastava com a austeridade do conjunto, carregada que estava de pedras preciosas, e cobertas de folhas de ouro. Nós penetrámos no edifício, seguindo o exemplo do nosso guia que nos conduziu a uma espécie de postigo, zelado por alguns indivíduos que pareciam ser monges. Estes interrogaram-nos sobre as nossas identidades, os nossos endereços, a nossa situação familiar, os nossos rendimentos, as nossas filiações, e várias horas depois, fomos finalmente autorizados a conhecer o Manitou.

O Manitou da serpente cósmica era uma personagem singular. Nós esperávamos encontrar um soberano, esplêndido na sua majestade, mas diante de nós estava um homem desprovido de carisma. O Manitou era pequeno, magro, de uma idade bastante avançada, e usava um ridículo bigodinho. Ele recebeu-nos friamente, dizendo: «Os estrangeiros não costumam ser bem-vindos aqui, mas para vós fizemos uma exceção, uma vez que fazem parte da profecia».

Eu estava ansioso por lhe colocar esta questão, mas foi Aristóteles quem a fez antes de mim: «Mas de qual profecia falam, afinal?».

O Manitou respondeu-lhe que ele havia visto num sonho que Aornos seria destruída por exércitos vindos do ocidente, mas que um filósofo chamado Aristóteles deveria primeiro visitar a cidade para perpetuar a sua memória nos seus escritos. Aristóteles afirmou que jamais usaria o seu precioso tempo para escrever sequer duas linhas sobre Aornos, «preferia morrer, ou melhor, prefiro que Aornos caia num esquecimento total». O manitou ficou aterrorizado pelas palavras do filósofo: «Oh, não, não, não! Não podemos ser esquecidos, assim! Nós somos o ideal político».

Aristóteles soltou uma gargalhada: «Urgh! Você está a brincar? Um ideal, uma grande pilhéria, isso sim. Não vejo nada além de pecado aqui.
Eu apenas vejo a luxúria das hordas desgarradas chafurdando no abuso obsceno das coisas da carne, que conduzem à irremediável contaminação da alma, tornando-se então como uma sombria paisagem povoada de fantasmas onde os corpos se misturam em posições indizíveis. Estes amaldiçoados vem e vão num sinistro ballet, em busca de novas e sórdidas experiências, para acalmar o apetite feroz que não cessa de crescer. Nada mais importa, a não ser a satisfação dos seus instintos mais básicos, e logo, essas obsessões tornam-se tão intensas que lentamente os leva a afundar numa loucura sombria.

Não vejo mais do que cólera, dos pobres coitados que se abandonam às suas tendências primitivas para erguer a voz ou o porrete contra os seus irmãos, e dos sinistros saqueadores que apreciam a violência das suas ações maléficas. Estes, impulsionados em breve pelas suas pulsões bestiais, ou pelas suas tendências à perversidade, deleitam-se de carne humana e bebem o sangue das suas vítimas, antes de semear a morte, esquecendo-se em seguida para sempre numa orgia de vísceras e de humores espalhados.

Percebo a avareza daqueles que desejam governar mas que nada fazem além de explorar, menosprezando os interesses mais fundamentais dos seus súbditos, daqueles que se comprazem na sua comodidade, ignorando as necessidades vitais dos seus irmãos trabalhadores, e que recusam um mísero naco de pão aos esfomeados. Estes são, de facto, verdadeira prova de tal egoísmo, em que a sua substância converge em direção a um único ponto central do seu organismo, e eles tornam-se atrofiados, retorcidos e corcundas, por obra do tempo.

Eu vejo a ganância e a extraordinária opulência dos cidadãos, que são gordos por abusar dos prazeres da mesa, rosados de beber muito vinho, e negligentes pelos seus excessos do sono. Estes logo verão as suas línguas cobertas por pústulas imundas, e incharão como balões, para estourar em seguida como frutas maduras, espalhando assim as suas pobres carnes aos quatro ventos.

Eu vejo apenas o orgulho e a vaidade dos cidadãos, que se regozijam na contemplação da sua própria imagem, e que se convencem a viver numa perfeição física, moral e política. Eles tornar-se-ão os mais feios, os mais disformes de entre todos à medida que envelhecerem. Eles enlouquecerão de desespero ao ser conduzidos ao estado de monstruosidades assustadoras, larvas viscosas que nada possuem de humano.

Eu percebo a inveja de uns pelas coisas dos outros, aqueles de baixo querendo possuir o mesmo que aqueles de cima, deleitando-se do que poderiam ainda tirar do seu próximo, e a crematística* tornando-se o instrumento deste sistema pernicioso. Aqueles que desejam cada vez mais possuir riquezas e possuir os outros, acreditando estar livres para desejar, tornam-se escravos dos seus desejos, submissos aos menores caprichos da fortuna: a sua vida torna-se um inferno, uma busca frenética e impossível por um número cada vez maior de coisas terrenas.

E finalmente, não vejo nada mais do que a acídia, o pior de todos os vícios, se é que há um, porque são estes cidadãos que, em nome de uma profecia obscura, se entregam à contemplação absurda do que creem ser o seu destino, isto é, desaparecer sob os golpes de espada de Alexandre; cidadãos que, em vez de agir, olham alegremente e passivamente; cidadãos que ignoram que a ação é produto do heroísmo, o mais nobre veículo das virtudes. Estes, na verdade, não merecem mais o nome de cidadãos, e portanto não merecem mais o nome de homem, eles são vegetais!»


E Aristóteles calou-se. O Manitou tinha os olhos arregalados, e quanto a mim, eu não sabia o que dizer depois de tal discurso. O tempo parou, e depois o soberano teve de repente uma reação violenta. Aristóteles e eu fomos expulsos de Aornos, após termos sido copiosamente insultados pelo pequeno rei, que entrou numa cólera histérica.



*Crematística: Diz respeito ao ganho e empréstimo de dinheiro, à acumulação de riquezas, ao comércio, aos lucros e a todas aquelas ocupações que atualmente identificamos como atividades económicas.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com