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[Histoire] Le concile de Nicée (324)

 
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Lorgol
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MessagePosté le: Jeu Oct 04, 2007 9:53 am    Sujet du message: [Histoire] Le concile de Nicée (324) Répondre en citant

Chers frères et soeurs,

Le Saint Office a l'immense joie de vous annoncer qu'il reprend les travaux lancés par son éminence Jeandalf quant à l'histoire de notre église. La congrégation a ainsi adopté le chapitre premier de ce qui sera une Histoire des conciles.

Le voici...

Citation:
Le Concile de Nicée (325)

Le concile de Nicée est convoqué à l'initiative de l'empereur romain Constantin Ier, qui vient de réunifier l'empire après avoir vaincu Licinius à Andrinople (septembre 324). Se rendant en Orient, il constate vite le très grand nombre de dissensions qui existent au sein même de l'aristotélisme. Afin de rétablir la paix religieuse et de construire l'unité de l'Église, et sans doute aussi afin de parvenir à ses fins politiquement, il décide de réunir dans la même assemblée des représentants de toutes les communautés aristotéliciennes, peu après la fin des persécutions. Celles lancées par Dioclétien durent jusqu’en 313, et certains évêques portent encore les stigmates des tortures infligées à cette occasion.

On pouvait distinguer quatre principales tendances:

Les Christosiens, qui considéraient que Christos seul était le messie et disaient d'Aristote qu'il n’était qu’un philosophe éclairé n'ayant qu'annoncé la venue de Christos.

Les Aristodoxes, qui prétendaient que sans Aristote il n’y aurait pas eu de messie, car celui-ci d’essence humaine s’inspirait totalement des révélation Philosophe.

Les Aristotéliciens, qui affirmaient déjà (à juste titre) qu'Aristote et Christos ne formaient qu’un tout dans l’harmonie de la Foi et de la Raison.

Les Sophistes, qui composaient une branche aristotélicienne basée en orient et soumise à l'autorité du patriarche grec de constantinople.(1)

Le concile se composait également de divers ordres religieux, tels que les iconophiles, qui vouaient un culte particulier aux images et aux représentations des prophètes («La prosternation devant la croix et le respect dû aux images pieuses (icônes) pousse à la croyance»), les Pélagiens, les arianistes, et d’autres dont le nom est oublié de nos jours.

L'empereur Constantin voulait faire de l’Eglise aristotélicienne la religion unique de l’empire, et exige que le tri soit fait pour n’avoir qu’une seule forme canonique représentative du message de l'Eglise. L'institution ne pouvait, selon les vues du souverain, admettre plus longtemps une multitude de tendances si différentes. La vérité nicéenne sera aussi une vérité impériale ...

Il est à noter que les tenants du spinozisme étaient présents à Nicée, le but étant de les assimiler à l’Eglise, et cela semblait une nécessité aux yeux de l’empereur. Celui-ci avait en effet la volonté d'être investi par un pouvoir divin supérieur, chose à laquelle ne pouvaient se résoudre les spinozistes, tenants de l'immanence. Une frange des défenseurs de la transcendance vit là une occasion de se débarasser des spinozistes, alors qu'eux ne voyaient pas de problèmes à cohabiter avec l'Eglise étatique. Ils furent donc déclarés hétérodoxes, principalement car ils prétendaient déjà que «le corps et l’âme sont parallèles entre eux, conséquemment à tous les attributs d’un même objet, en tant que mode de l’Etendue et mode de la Pensée de l’humain ». Les textes de Daju furent mis à l’index.


L'empereur Constantin formula trois voeux au concile épiscopal de Nicée.

1) Renforcement du pouvoir du pape comme autorité suprême dogmatique et canonique, en tant que légitime successeur de Christos.
2) L’interdiction faites aux femmes d'occuper des charges religieuses, la femme ayant, selon l'Empereur, pour seule mission de donner des héritiers pour répandre la foi, les hommes devant les protéger et propager la foi par le fer et le prêche. (2)
3) Trancher une bonne fois pour toute entre les différentes interprétations des sources de la foi, ainsi que les natures respectives d'Aristote et de Christos.

Après plusieurs mois de débat au cours desquels les évêques ne parvinrent pas à trouver un accord sur un texte définissant les sources de la foi, l'empereur n'hésita pas à menacer les récalcitrants. C'est la tendance Christosienne qui parvint à s'imposer, ne laissant comme concession aux défenseurs d’Aristote que l'usage de l'adjectif "Aristotélicienne" pour qualifier l'Eglise universelle. Aristote fut relégué au rang de simple "annonciateur" de la venue du messie.

Les plus sages des opposants acceptèrent le compromis et les derniers récalcitrants, restant fidèles à leurs conceptions, furent excommuniés. Ainsi, le concile se solda par la formulation d'une seule vérité dogmatique, de fait en conflit avec des interprétations hérétiques devant être, par nature, éradiquées.

Ce premier concile sera politiquement positif pour l’Eglise, mais un désastre dogmatique va pousser les apologètes du prophète Aristote dans la clandestinité pour près de mille ans. Des siècles durant lesquels les femmes ne purent être ordonnées, et la presque clandestinité que demandait l'étude d’Aristote fut un frein à l'épanouissement de la vrai foi. L'impact de ce concile de Nicée sera tellement important sur la l'aristotélisme que de nombreux historiens ont divisé "L'ère Aristotélicienne de la Fondation " en deux périodes : l'Ere de la Dispersion de la Foi, de la naissance de Christos au Concile de Nicée (324), et l'Ere du Questionnement du Concile de Nicée à la fin du pontificat de Nicolas V (1452).(3)



(1)Sophistes : Dite aussi branche plotinienne du nom du philoprophète Plotin. Basés en orient (terre sainte) et dépendants du patriarche grec de constantinople. Ils ne reconnaissent seulement qu'un statut de "primus inter pares" au pape. Cette église dite "plotinitienne" a sera excommuniée par la curie à l'occasion des agissements de Sanctus sous le pontificat de nicolas V.

(2)Bien que le concile Vatican I convoqué par SS le Pape Eugène V ait transfiguré le dogme, cela ne saurait expliquer la faible présence des femmes dans l'Eglise et la mentalité toujours un peu macho qui y règne. Depuis, les conflits Foi et Raison, Christos et Aristote, homme et femme ont été réglés dans l'église par le juste milieu aristotélicien.

(3)Chronologie non officielle de l'aristotélisme
A) Ere préaristotélicienne: Création du Monde Arrow Enseignement d'Aristote (Vième siècle avant christos)
C'est la période qui suit la création et où se placent les grands mythes pré-fondateurs comme la Création. L'aristotélisme n'existe pas encore. Cette période se termine au moment où Aristote commence à enseigner.
B) Ere de la Naissance de la Foi: Enseignement d'Aristote (Vième siècle avant christos) Arrow Enseignement de Christos (an 0)
Aristote a apporté la Raison, première des deux composantes de la Foi aristotélicienne. Le monothéisme s'installe doucement et gagne la Palestine. Les Pharisiens se convertissent. Cette période se termine au moment où Christos commence à enseigner.
C) Ere de la Dispersion de la Foi: Enseignement de Christos (an 0) Arrow Concile de Nicée (325)
L'enseignement de Christos provoque des conversions rapides. La foi se répand à travers tout l'Empire mais il se fragmente en une multitude de courants qui interprètent différemment les textes sacrés. L'aristotélisme n'est un de ces courants.
d) Ere du Questionnement : Concile de Nicée (325) Arrow dernière partie du pontificat du pape Nicolas (1454)
Le Concile de Nicée réunifie l'aristotélisme autour de l'Eglise Aristotélicienne. C'est la fin de l'anarchie mais aussi un tournant car des décisions théologiques et dogmatiques regrettables sont adoptées. les différentes tendandes de l'église s'affrontent et décident finalement sous la pression des christosiens la primauté de la Foi sur la Raison et la préséance de Christos sur Aristote.
E) Ere du Renouveau de la Foi: (1454) dernière partie du pontificat du pape Nicolas Arrow ...
Certains théologiens commençaient à douter de certaines décisions prises à Nicée. Dans la dernière partie du pontificat du pape Nicolas, ils se manifestent plus ouvertement. Un grand séminaire de réflexion préparatoire à la réforme est convoqué. Mais Nicolas V étant mort entre temps, c'est le nouveau pape, Eugène V qui va ouvrir le Concile de Vatican qui amènera le Renouveau de la Foi.


Par jeandalf



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